26 km - 1776 m de D+ - 14h17 dont 7h38 de marche.
Eh bien non, le beau temps n'a pas duré. Réveillés par l'orage en pleine nuit, la position de notre tente nous parait trop propice au foudroiement. Aussi, vers 4 heures du matin, nous démontons notre abri et nous éloignons de ce point trop exposé. Éclairage minimaliste : Jérôme n'a pas de frontale, et moi je n'ai qu'une petite lampe, tout juste suffisante pour les petits pipis nocturnes...
Autant vous dire que malgré la lueur des éclairs nous n’avançons pas très vite. L'orage se calmant, nous nous mettons à l'abri d'une grosse pierre pour prendre un thé en attendant que le jour se lève.
Dès la clarté revenue, nous reprenons notre marche avec pour objectif un petit déjeuner au refuge du Portillon (déjà visité par moi en 2008 et où j'étais passé en septembre dernier avec François pour faire le Perdiguère)
Le jour se lève. Nous évoluons sur la neige. Col des Gourgs BlancsC'est un secteur qui reste longtemps enneigé, très tard dans la saisonL'orage est partiLe pic des Gourgs Blancs. Un des objectifs pour les années à venirLes poches remplacent les gants pour garder les mains au chaudNous surprenons le personnel du refuge en arrivant à cette heure matinale. Ils nous servent avec amabilité un petit déjeuner complet. Une fois ce dernier terminé, nous reprenons notre route vers le col inférieur de Litérole juste sous les 3000 mètres (2983). Endroit où j'avais laissé un ongle en me faisant écraser le doigt par une pierre en septembre 2016 avec François. C'est là que nous revenons en Espagne pour y rester quasiment jusqu'à la fin de notre parcours 2017.
Nous avons quitté le refugeArrivée et départ du colDe belles ramasses dans la neige en récompense de nos effortsNous poursuivons jusqu'à l'Hospital de Benasque, où nous retrouvons une fois encore le charme de l'accueil espagnol. Quelques assiettes de charcuterie et 1 litre de bière chacun plus tard, nous ferons un saut de puce pour aller faire une bonne sieste sous un arbre. Nous nous sommes quand même levés avant 4 h du matin !!! et la bière est un excellent somnifère...
Le ciel se couvre un peu. Nous envisageons de bivouaquer discrètement un peu au dessus du trou du Taureau (source de la Garonne côté espagnol), mais la pluie arrivant, nous faisons un crochet pour aller jusqu'au refuge de la Rencluse, départ classique de l'Aneto, point culminant des Pyrénées. Nous ne le gravirons pas cette fois-ci.
Dîner, nuit et petit déjeuner dans ce refuge, peu fréquenté aujourd'hui. Il est vrai que c'est le début de saison, milieu de semaine, et que la météo n'est pas très engageante.