La suite du chemin d'Assise avec les jeunes adultes du diocèse de Nanterre, version 2023 ! (Chemin commencé en 2015 au départ de Vézelay). Suivez-nous et priez avec nous !
Du 13 au 20 août 2023
8 jours
Ce carnet de voyage est privé, ne le partagez pas sans l'autorisation de l'auteur.
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Premier jour : tout le monde converge vers Gênes pour les retrouvailles (sauf Tiphaine que nous retrouverons demain) !

La correspondance à Turin pour ceux qui arrivent par le train 

Pendant ce temps, le p. Olivier, Pascale, Éric et Isabelle se retrouvent à Gênes (de manière légèrement épique) un peu avant pour déjeuner et faire un rapide point. On charge en effet en pèlerins et en sacs les voitures direction Busalla pour le commencement de la marche d’entraînement.

Une occupation optimale de la voiture : pas un cm laissé libre !  
Quand le copilote s’amuse à l’arrivée à Busalla  

Nous y retrouvons François arrivé un peu plus tôt et qui prenait l’ombre dans le parc de la ville. Pendant que l’intendance part établir le camp à Casella, les pèlerins commencent leur marche pour de bon pour 7,5 km environ. Il fait plus de 30º aussi cette petite marche se fait-elle sans sacs, qui partent avec l’intendance. L’accueil par le curé de Casella, don Stefano, est fort chaleureux et nous avons un terrain pour planter nos tentes, une douche, un wc et même une cuisine, que demander de plus ?

Les intendants ont même prévu une arme secrète  

Le groupe avance à un bon rythme et arrive vers 18h sur place, le temps de finir l’installation, de commencer les douches et, surtout, de prendre notre temps de lancement : distribution des carnets, des tee-shirts, des creanciales pour ceux qui n’en avaient pas.

L’installation sur le campement et le premier temps spirituel 

Et surtout ce moment fut le temps de lancer notre thème spirituel, reprenant celui des jmj de Lisbonne « Marie se leva et partit en hâte ». Nous marcherons toute la semaine avec des personnages bibliques s’étant levés : aujourd’hui, Abraham pour le début de notre pèlerinage ! L’occasion d’échanger pour mieux nous connaître sur toutes les fois où nous nous sommes élancés avec confiance sur des chemins inconnus à l’instar du patriarche.

Après les vêpres, le temps passa au si essentiel apéritif d’accueil bien évidemment (ponctué par les passages de chats, chiens et même… oie !!!) à proximité du campement.

Apero-time 

Nous dînons ensuite d’un bon plat de pâtes (même si le premier soir, nos cœurs sont certes déjà ouverts à ce qui est offert mais pas encore nos estomacs) et pouvons poursuivre les douches jusqu’au retour de don Stefano qui nous ouvre sa superbe église à plus de 21h pour la messe et quelques découvertes dans celle-ci !

L’église est dédiée principalement à St Étienne mais en second à st Roch l’un des saints patrons des pèlerins ! Autre clin-Dieu sympathique, on trouve dans la sacristie 2 icônes de l’Annonciation écrites par des paroissiennes et un tableau de la Visitation ! De quoi se sentir pleinement accueillis et dans notre thème !

Demain sera la première « vraie » et pleine journée de marche alors… bonne nuit !!!

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Après une nuit qui devint plus paisible une fois la fête du village terminée, début matinal pour les pèlerins : 6h10 pour les volontaires pour les laudes, 6h30 pour tous pour le petit-déjeuner (avec le démontage des tentes).

Entraide pour comprendre la technique très technique des tentes 2s  

Le camp est vite replié, don Stefano repasse nous dire au revoir et tamponner nos creanciales, nous prions et nous partons vers 7h30 pour une étape chargée en dénivelés !

Arriverderci ! 

C’est au village suivant que nous retrouvons officiellement le chemin d’Assise et son balisage en tau. Mais aujourd’hui, celui-ci suivra aussi celui de l’alta via paradis des trekkers et enfer des mollets (parce qu’elle est très haute comme son nom l’indique 😅).

Le marquage alta via 

Cela signifie aussi que nous passerons la journée dans les hauteurs à contempler des paysages splendides ! Et cela commence très vite !

Voyez plutôt ! 
Une petite pause barres et jus de fruits  

Et nous reprenons la marche, toujours plus à couper le souffle !

Et nous sommes heureux des rares « tau » que nous croisons ! 

Nous finissons par arriver au petit village de Creto où Pascale et Éric nous rejoignent pour un beau temps spi sur Anne la mère de Samuel (beaucoup d’interrogations chez les uns et chez les autres) puis le repas bien évidemment.

Repus, nous repartons rapidement, étant attendus à 18h30 pour la messe à notre lieu d’accueil… (spoiler : nous n’y arriverons pas à temps). Mais le chemin se charge vite de nous faire comprendre qu’il va falloir monter, monter et monter… Cependant, nous continuons souvent à marcher sur un chemin de crêtes (ça tombe bien, c’est la moitié de notre thème d’année) et, si nos mollets se réveillent, nos yeux s’émerveillent pour leur part devant la beauté de la Création !

Seulement… seulement l’après-midi était déjà bien long mais il le fut encore plus quand il fallut suivre les balisages « alta via » souvent au sol et cachés par les herbes : nous avons souvent cherché où était le bon chemin, perdant de nombreuses minutes d’une balise à l’autre.

Évidemment, retrouver un « tau » fut un moment de joie !  

Et pour finir l’entraînement du jour, c’est une descente excessivement raide qui nous attendait vers Passo della Scoffera. Dans cette journée belle mais difficile, le groupe a peu à peu pris ses marques et retrouva avec joie Tiphaine dès l’entrée dans le village ! Elle fut d’ailleurs témoin de ce que nous fîmes à peine arrivés…

En prenant aussi de grandes gorgées d’eau !!! 

Le curé du lieu don André vint nous retrouver après avoir célébré la messe pour nous ouvrir terrain et salle paroissiale. Il tamponna aussi nos creanciales :

Les creanciales et l’installation

Enfin nous dînâmes, malgré quelques péripéties de gaz (… si vous savez comment rendre compatibles les bouteilles de gaz français et les italiennes, ça nous intéresse fort !) avant de prendre le temps de la prière et du repos.

La messe dans la salle paroissiale 

Tandis que certains, après celle-ci, étudièrent encore les cartes

Plan d’attaque  

Bonne nuit à tous !

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Désolée de la publication tardive : il n’y avait pas de réseau dans notre gîte d’hier soir ! Mais le billet a tout de même été écrit le soir.


Les kilomètres font leur œuvre et le réveil, à la même heure que la veille, semble plus délicat dans certaines tentes. Si les laudes facultatives sont clairsemées, tout le monde est bien là autour de son café ou de son thé… heureusement fait grâce à la science curiale du père Olivier qui trouva comment allumer le gaz dans la salle paroissiale alors que notre bouteille morte nous promettait un petit-déjeuner tout froid. Petite grâce matinale en ce jour de l’Assomption ! Nous souhaitons une bonne fête à Marie et à Marion parmi nous !

L’église auprès de laquelle nous avons dormi 

Puis les pèlerins prièrent et partirent… et c’est en partie en récit rapporté que vous aurez cette journée ! En effet, un pèlerinage dépend aussi des hébergements trouvés : or la rédactrice de ce billet n’en trouva un pour le soir que 14 km plus loin que prévu (et en montée svp : un refuge de montagne !). Il avait donc été décidé d’en faire une partie en voiture et pour cela de se servir de la voiture de Pascale et d’Éric d’une part et de celle d’Isabelle de l’autre. Il fallait donc aller rechercher cette dernière puis retrouver nos pèlerins un peu plus loin pour leur faire gagner quelques km. Bon, je ne sais pas si c’est très clair mais concrètement les pèlerins marchèrent en montée mais de manière boisée durant 2h30 pendant que les deux voitures se dirigeaient par des petites routes au col désigné pour la récupération. Mais il y avait encore un transfert à faire – je vous fais grâce du récit – et tout cela prit du temps. Cela permit de prendre un temps de partage sur le personne biblique s’étant levé et étant parti en hâte… qui était évidemment la vierge Marie en cette fête de l’Assomption ! Celle qui est à l’origine de notre thème !

Des pèlerins motivés  
Le temps de partage  

Les voitures reprirent ensuite les pèlerins direction Cabanne (avec 2 n) pour déjeuner auprès de l’église. Tout ceci prit du temps (50 min par la route) surtout que nous eûmes quelques copains sur la route…

Après le déjeuner, nous aidâmes encore un peu les pèlerins en les montant un peu plus loin : après, nous ne pouvions plus rien !

Le début fut une rude montée paraît-il suivie d’un magnifique sentier en balcon ! Mais tout cela bien long après l’étape difficile d’hier (selon nos informations de première main) et les derniers km furent plus nombreux en « kilomètres ressentis », surtout que cela se termina par une nouvelle montée, mais avec des paysages plein les yeux !

Côté conducteurs… que de péripéties ! Alors qu’une voiture devait simplement aller plus loin sur le chemin pour servir plus tard, la voiture de Pascale qui devait monter au refuge de son côté refusa de monter plus avant sur le chemin de terre et s’enlisa ! Cette voiture est spécialement précieuse pour les pèlerins car elle porte toute l’intendance avec notamment notre nourriture (et on ne rigole pas avec ça quand on pèlerine), il fallait donc une solution. Ce fut la petite voiture d’Isa qui servit à la place, en l’allégeant au maximum pour parvenir à monter au refuge avec 2 à/r successifs. Et voici comment ma c3 se transforma en 4*4.

Ces soucis matériels ne doivent pas entraver la joie qui fut la nôtre d’etre si bien accueillis au refuge par Laura. Un lit, une douche bien ruisselante et bien chaude… finalement un pèlerin se satisfait de petits riens !

Nous pûmes célébrer la messe juste à l’entrée du refuge dans une petite chapelle extérieure justement dédiée à Marie, avant de dîner.

Une messe toute simple mais belle pour l’Assomption 

Le dîner fut l’occasion de nombreux fous rires : signes de fatigue ? Peut-être mais aussi de la belle fraternité grandissante.

Sous les étoiles naissantes et de drôles de lumières  

Et certaines purent goûter le charmes des fauteuils d’hiver si moelleux du gîte.

En résumé, pour citer Marion au dîner, « ce soir nous sommes tous heureux et tous en nervous breakdown à la fois » !

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(Encore un réseau incertain le soir… donc une publication le lendemain !)

Une bonne nuit dans un refuge aux bons lits fit du bien à tous et les pèlerins semblaient plus frais et dispos ce matin ! Mais les articulations commencent à se ressentir de la marche… nous le verrons plus encore tout à l’heure.

C’est devant un paysage splendide que nous prenons notre petit-déjeuner et que nous prions une première fois.

Dernier crémage avant de partir (pardon Gabriel) 
Ou une dernière petite sieste (pardon Tiphaine) 

Enfin les pèlerins partent en face du refuge, vers les grands espaces.

Et, très vite, une grande descente commence…

C’est superbe… mais cela descend fort, les articulations sont mises à rude épreuve et une chute nécessite pour l’une d’entre nous un strapping immédiat.

L’art de se bander le pied immédiatement et efficacement 

Au bout d’un moment le chemin rejoint la route et nous poursuivons tranquillement jusqu’à Passo dello Bocco toujours avec une belle vue (et avec des rythmes bien différents !)

Voyez plutôt !  

Ici se trouve un beau lac et nous célébrons la messe en plein air à proximité de celui-ci.

Avant la messe, certains se préparent mais ont trop chaud ! 
La messe, à laquelle Éric prêche  

Puis nous pouvons passer aux réjouissances plus matérielles avec un pique-nique bien mérité.

Le petit plus de ce repas grâce à Marie et Marion et une petite sieste pour certains 

C’est l’heure de repartir (avec du repos et de la pharmacie pour une pèlerine tandis que Pascale vient marcher avec tous)… et un orage bref mais intense éclate (sans tonnerre) ce qui trempe les pèlerins mais ils gardent le sourire et regardent bien dans le miroir avant de reprendre la route.

« Assisi ! » 

Tout le monde finit par arriver au mystérieux « Centro giovanile diocesano » dont nous savions si peu de choses sauf que nous y serions attendus. Et quel accueil merveilleux ! Nous voici accueillis par des familles preéentes ici pour nous reposer avec des boissons et des gâteaux déjà en attendant le fameux « don Paolo ». Certains en profitent même pour faire un peu de sport.

 Sportifs et estropiés se réjouiront ensemble !

Enfin don Paolo arrive suivi de l’évêque de La Spezia qui célébrait les confirmations à l’église proche.

Don Paolo nous propose une superbe hospitalité en nous ouvrant un dortoir, des douches et en nous invitant à dîner avec les familles passant une semaine ici. Nous sommes ravis de ce beau temps de pause où chacun peut souffler et goûter à cette grâce de l’hospitalité, a fortiori un 16 août, jour de la saint Roch, un grand pèlerin !

Un moment de pause pour tous  
À table !  
Le magnifique petit oratoire  
Comparaison des bronzages : à qui appartient quel bras ? 
La signature des creanciales  

Et c’est en allant prier le chapelet en italien (excusez du peu !) avec nos hôtes que nous nous terminons cette belle journée où la grâce de la fraternité fut tant au rendez-vous.

Au milieu des Italiens 

C’est le cœur plein de gratitude que nous allons nous enfin nous coucher ! Merci Seigneur !

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(Encore une publication en retard mais vous finissez par avoir l’habitude de nos zones sans réseaux !)

Après ce qui fut une assez bonne nuit dans l’ensemble, les pèlerins réveillés les premiers prirent le temps des Laudes dans le joli petit oratoire… puis purent bénéficier d’un bon petit-déjeuner (avec du café italien !!!!!! … l’appréciation étant corrélée à ce nombre de points d’exclamation).

Nous prions tous ensemble dans l’oratoire en écoutant une première fois l’un des récits de guérison de notre thème du jour.

Et, avant de repartir, guidés par deux personnes du Centre jusqu’au chemin, nous remercions don Paulo, cofondateur de ce centre (créé en 1952 !) et qui nous a si bien accueillis. Nous lui offrons un tee-shirts de la marche : Merci !!!!

Le chemin monte rude pour rejoindre l’alta via !

Don Paolo nous avait dit le matin même que, si notre route était simple du temps de César, elle était longue pour nous aujourd’hui… nous avions anticipé en voyant la grande journée en prévoyant de couper quelques kilomètres de bitume du chemin. En réalité, ce fut bien pis ! En effet, nos pèlerins se perdirent à travers les sentes forestières et durent appeler pour être récupérés dans un endroit bien improbable sur la carte : les imprévus du chemin !

Et même quelques bovidés dans le coin 

Nous les ramenâmes cependant à l’endroit prévu pour se poser et déjeuner : au Passo della Cappellata (qui comporte, comme son nom l’indique, une petite chapelle).

Les voici !  

Il faisait faim et nous nous posâmes pour déjeuner.

Avec la « Eric-touch » : l’oignon rouge !  

Quelques-uns en profitèrent pour faire quelques étirements

Malheureusement l’orage se mit à gronder…

Il fallait prendre une décision mais cela semblait aller vers le danger… aussi cette journée s’est-elle finie en voiture jusqu’à notre hébergement à presque 1h de route de là car c’était de l’autre côté de la montagne. Les deux voitures d’intendance furent mises à contribution (et l’une dut faire 2 a/r… dont l’arrivée se passa sous une grêle intense !!!).

Heureusement de l’autre côté des montagnes tout changea et nous pûmes goûter le charme paisible de notre hébergement du soir à Adelano :

Le voici ! 

Nous étions en effet hébergés par frère Christiano, ermite franciscain. Tente sur son terrain, accès aux sanitaires mais surtout paix et beauté du lieu… avec la messe franco-italienne avec lui à notre arrivée (il a changé ses horaires pour attendre que notre groupe soit là tout entier).

Et c’est dans la douceur du soir et d’une météo bien apaisée que nous pûmes dîner et prendre un temps de partage

Clémence et Gabriel nous présentèrent chacun ce qu’ils avaient préparé sur le thème de notre pèlerinage et c’est dans la paix que nous partîmes dormir.

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La nuit fut bien calme et tant mieux car il fallait commencer au quart de tour ce matin puisque nous changions de voiture d’intendance et qu’il fallait donc transvaser l’utile, Pascale et Éric nous quittant pour rejoindre un mariage (quelle idée franchement !).

Hop hop au boulot !! 
Merci Pascale et Éric de votre disponibilité !

Nous remercions également frère Cristiano de son accueil – ce matin, il nous a également expliqué son travail manuel en nous montrant son métier à tisser qui lui permet de réaliser des merveilles et nous prenons le temps de prier dans son bel oratoire dédié à Charles de Foucauld « et à tous les témoins de l’évangile » selon ses propos.

Puis, guidés par ses indications, nous prenons la route pour la matinée, en promettant de prier pour lui.

En route !  

Pendant ce temps, Isabelle aurait dû les rejoindre à certain point avec la voiture d’intendance… mais des péripéties en ont décidé autrement avec le câble de la glacière qui manquait et qui était parti avec Pascale et Éric ! Il fallait donc les rejoindre en traversant à nouveau ce trou de verdure où chante une rivière, ce petit val qui mousse de rayons…

Pendant ce temps, les pèlerins avançaient dans un cadre exceptionnel mais un peu trop au soleil.

L’occasion parfaite d’une pause « p’tit jus » !!

Tout ce petit monde finit par se retrouver avec la voiture d’intendance en ayant bien avancé et nous pûmes déjeuner.

Il faisait chaud, l’étape était presque finie, alors que faire ? Eh bien la sieste, pardi !

Et après celle-ci, le temps était idéal pour parler de notre thème, aujourd’hui se lever avec les témoins de la résurrection. C’est tellement central et, en même temps, tellement engageant et plein de questions sur le plan de la foi que nous avons passé presque 2h à échanger !

Il était temps de nous rendre à notre hébergement… très très différent de la veille. En effet, dès le début de la semaine, tout le monde fut très intrigué par ce nom de « Cuccaro club » (!!!), lieu trouvé un peu au dernier moment où l’on avait dit d’accord pour nous héberger avec tentes et accès aux sanitaires.

La révélation approche…  

Finalement, outre le terrain pour planter nos tentes…

Le campement une fois terminé 

Nous avons eu… … … … un accès à la piscine ! Hop, hop, les gels douches sortent des sacs des pèlerins jamais très propres.

Ce message n’est sponsorisé ni par le Petit Marseillais, ni par Citroën porte-gel douche

La douche d’abord et les pèlerins se muèrent pour beaucoup d’entre eux en poissons dans l’eau !

Après ce temps revigorant, les pèlerins finirent le campement et se préparèrent à vivre la messe.

Tranquilles !  

Durant cette messe, particulièrement recueillie, l’une d’entre nous reçut le sacrement des malades, entourée par la prière fraternelle et amicale de notre petite communauté de pèlerins.

(Non ils ne complotent pas, ils brûlent le coton qui a servi au sacrement !) 

On passa ensuite à l’étape « préparation du repas » avec une consigne simple : tout doit disparaître entre ce soir et demain midi !

Il y eut donc apéritif pour finir bières et gâteaux apéritifs du premier soir. Il y a bien eu, aussi, une histoire de bière et de grenadine que nous tairons ici…

N’est-ce pas ? 

Plus les soirs passent, plus les rires fusent…

Même quand on cherche simplement à avoir un peu de lumière 

Après le rangement et les consignes, l’une d’entre nous présenta le personnage qu’elle avait choisi et… bonne nuit !

PS : Enfin, en réalité, il y a cette fois et du réseau et une fête à côté… ça vous permet d’avoir votre billet MyAtlas presque tôt !

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Notre dernier jour de marche commence après une nuit quelque peu écourtée par le côté disons… festif des Italiens ! Les laudes furent quelque peu ensommeillées. Cependant, nous espérions bien nous rattraper avec le petit-déjeuner promis dans notre « forfait pèlerins » par l’hôtel et… ce fut bien le cas !

Voyez plutôt !  

Nous n’avons pas de photo de ce qu’il restait après le passage de la horde de pèlerins affamés mais les quenottes furent soigneusement brossées et de ceci nous avons une preuve.

Il était temps de prier et de prendre la route.

Salués par la curieuse statue à l’entrée de l’hôtel  
Le premier arrêt fut très félin mais il fallait avancer pour ne pas rejoindre Aulla trop tard. 

Le premier tronçon était plutôt encore de la montée avant d’attaquer pleinement la descente vers Aulla.

En voiture ou à pied la route était assez vertigineuse ! 
Et douce de mûres 
J’étais sur la route toute la sainte journée 
Contrairement aux apparences, ceci n’est pas une invitation à aller à la messe.  

L’étape était assez longue mais aussi fort chaude : aussi la pause déjeuner à l’ombre d’une église qu’on aurait pu croire faite exprès fit-elle particulièrement du bien.

Mais surtout, outre le repas, il y avait à côté de quoi doublement régaler ces grands enfants que sont les pèlerins :

Ce qui provoqua évidemment l’étape suivante, particulièrement importante en cas de grande chaleur : la sieste.

Chez « certaine », cela s’appela plutôt étirements ! 

Il était temps de repartir, sous une chaleur devenue accablante… que dire d’autre sinon qu’en plus les pèlerins se trompèrent de chemin et que les kilomètres s’étirèrent en longueur tandis qu’ils fondaient sur place (enfin presque) ?

Certains crurent même à un mirage en voyant enfin arriver le pont à traverser pour, enfin, rejoindre Aulla (à près de 19h !), fourbus… et pourtant heureux.

Notre hébergement se trouvait de surcroît exactement de l’autre côté puisque nous logions à l’abbaye San Caprasio (également gîte sur la via Francigena que nous croisons ici, ce qui ne fut pas sans rappeler quelques souvenirs à Isabelle).

L’ancienne abbaye, contenant toujours une église désormais paroissiale mais dont le reste est réaménagé en musée d’une part en gîte pèlerin d’autre part. Ce sont des hospitaliers paroissiaux qui nous accueillent ici avec beaucoup de gentillesse.

L’accueil pèlerins comporte le 8eme tableau du Cantique des créatures  
Le dortoir pour notre groupe 

Les douches à peine prises, nous avions obtenu l’autorisation de célébrer la messe dans l’église et un autre pèlerin français se joignit à nous pour cette messe anticipée du dimanche, à saveur spécifique d’action de grâce (malgré la fatigue !!!).

Quelques images de la messe 

Et, ensuite, comme c’est presque devenu une tradition de notre pèlerinage, nous nous dirigeâmes vers une pizzeria (autre grand motif d’action de grâce semble-t-il) !

Que manque-t-il après cela ? Vous l’aurez deviné facilement…

Les glaces !!! 

Le cœur plein de joie (et l’estomac certainement un peu trop lesté), nous regagnâmes notre gîte afin de prendre un temps spécial de prière sur la grande terrasse de celui-ci : pour rendre grâce, très concrètement, tout simplement.

Bonne nuit avant la dispersion des pèlerins !

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C’est à une heure de pèlerins que nous nous levâmes ce matin (en hâte !!!), afin d’aller à la gare à l’heure à laquelle la première des pèlerines devait partir. Nous partîmes donc de notre gîte à 6h30, direction la gare d’Aulla, histoire de vivre ce dernier 1,6 km de marche ensemble.

« Ciao » !!! 

Après avoir dit au revoir à Clémence, ce fut aussi l’occasion de prendre un dernier petit-déjeuner ensemble.

Après cela, le chemin « de crête » se transforma pleinement en chemin « d’envoi »…

Même si l’un des pèlerins vérifia fort sympathiquement que nous étions bien tous prêts à partir  

Chacun, à son heure, se leva et partit avec empressement pour reprendre son train (ou sa voiture pour deux d’entre nous !) afin de poursuivre ailleurs cette aventure, nourris et riches d’un beau chemin, envoyés vers le monde.

Merci à chacun de nous avoir suivis et à vous qui avez prié pour et avec nous tout au long de ce chemin !

À l’année prochaine !

PS 1 : L’homélie du premier dimanche du pèlerinage par le p. Olivier est disponible ici : https://dimail.over-blog.com/brise-legere-et-vent-contraire-19-dim-to-a-13-08-2023

PS 2 : L'homélie du p. Olivier pour le dernier dimanche du pèlerinage est ici : https://dimail.over-blog.com/dieu-voit-toujours-plus-grand-que-nos-etroitesses-homelie-20-dim-to-a-20-08-2023