Grande Traversée du Jura en vitété

9h : les vélos sont bien sages dans les TER qui les emmènent à Montbéliard.

Sous les yeux de leurs propriétaires.

11h arrivée en gare de Montbéliard, petite visite du centre pour dégoter un sandwich pas bio au Slimane ! Oui, on a appris de nos erreurs et on a prévu à manger cette année.

La direction vers le magnifique village de Maubeuge (ville départ de la GTJ) est fréquemment indiquée avec des panneaux mensongers. La liaison se fait principalement par des pistes cyclables.

Nous subissons un léger imprévu sur le parcours. 2 options s'offraient à nous : a) contourner l'obstacle b) l'option b).

Cette fois, on y est ! La journée commence par une première montée dans la forêt. Au bout de genre 15 min nous décidons de faire une pause repas. Pour info, 15 m plus loin se trouvait un point de vue avec tables à pique nique.

Slime m'a harcelée toute la journée pour que je le prenne en photo sur des points de vue du parcours. Je m'excuse d'avance pour ceux que ça n'intéresse pas. Sans spoiler, il a fait très chaud et il a fait tomber la chemise ... Profitez mesdames, c'est free !

Pour se réconforter les yeux après tout ça, notre premier panorama du Jura. Avec vue sur le Doubs et Montbéliard.

Après une heure de VTT, on fait les malins et l'ambiance est à la rigolade.

Là, on n'a pas pris de photos. En fait, on s'est tapé une montée interminable en grande partie sur route. C'était très long. Puis nous sommes arrivés dans un petit village où les vaches étaient en liberté et je n'ai même pas eu peur ! Et pour mon nounous d'amour #sophiegroslevinlamourdemavie, un selfie âne.

Après, on a vu un panneau qui nous a appris qu'on était bientôt arrivé... et là, j'étais trop heureuse, alors on a fêté ça avec un selfie.

Quelques mètres plus loin, gros changement de décor ! On découvre des paysages montagneux vraiment chouettes.

On arrive à St Hippolyte. Nous sommes accueillis chaleureusement ... 🙄. On dépose nos VTT dans la cave d'Émile Louis et je force slime à aller dans un restaurant de spécialités locales (fromages fondus). Faut dire, le choix n'était pas vaste. Nous sommes en terrasse et l'orage gronde. Bilan de la journée : 40 km de vélo, 930 m de dénivelé, 6 heures de vélo avec pause. Demain, une grosse étape nous attend et la météo n'est pas fameuse.

Désolée, je publie avec un peu de retard cette étape. Nous n'avons plus trop de wifi et d'énergie pour ça.

J3, tout avait pourtant bien commencé.

Après un frugale petit-déjeuner à l'évasion tonique (on n'a pas osé manger à notre faim, car c'était une dame qui nous servait), nous remontons sur nos bécanes pour entreprendre la descente assez sympa sur Morteau.

Nous arrivons avec délectation sur la zone industrielle de Morteau. Visite de la ville et de ses bâtiments historiques (Mac Do, Kiabi, jouets club, ...). Nous passons devant la chocolaterie Klaus sans rien acheter 😔. Nous sommes bloqués par un chantier sur la voie ferrée. Slime utilise ses talents de négociateur, puis nous tentons un contournement à travers champs. Après ces deux échecs, nous partageons la voie routière avec les camions pour enfin trouver un pont.

Après un léger détour agréable comme tout, nous quittons Morteau par des petites routes montantes. Le soleil est au rdv et je transforme mon VTT en séchoir géant, car mes fringues sont encore trempées. Profitez bien de ma mine enjouée.

On réalise la liaison vers Pontarlier par des petits chemins blancs sympatoches. On s'engueule un peu au moment de rechercher une boulangerie. Mais après on s'explique, parce qu'on est des vrais potes. On finit par se poser en terrasse à la boulangerie "boulangerie et pâtisserie". Slime prend 3 desserts (tartes aux myrtilles, tarte à la rhubarbe et cookie) soit-disant pour la nutrition #gourmandisepasassumée. Le pire c'est qu'il paye en trois fois car il y a des trucs à gratter pour gagner un chapeau bleu blanc rouge pour l'Euro ... Moi j'anticipe et ce coup-ci je mets mon K-Way !!

Après cette pause-repas, nous quittons Pontarlier par des chemins montants. En sous-bois, nous sommes surpris par un orage avec pluie et grêle... On s'abrite comme on peut sous un arbre et nous profitons de nos casques. Ça tape un max. A un moment, je décide de mettre ma capuche sous mon casque, capuche qui héberge des grêlons qui me glissent dans le cou ...

Après ce léger incident, nous arrivons sur un panorama très chouette sur le château de Joux. J'ai beaucoup de mal à l'apprécier sur le moment, mais il est canon.

Le reste de la journée s'est déroulé sous des orages. On a pris des averses de l'espace pour rejoindre Metabief. Impossible de sortir le portable pour partager en images ces moments.

Un autochtone pratiquant le Gravel nous a gentiment recueillis chez lui avec un café et un chocolat #onaimelesfrancomtois. Nous avons pu attendre la fin d'un épisode pluvieux. Nous sommes repartis pour reprendre un déluge 20 min plus tard. Slime a réussi à prendre ça avec recul. Moi j'étais congelée et mentalement à bout (je précise que je n'ai pas pleuré).

En pleine galère, nous retrouvons nos collègues de la GTJ (Jean-Phi et Manu) qui me redonnent plein de courage avec leur bonne humeur. Nous finissons cette journée tous les quatre pour rejoindre notre gîte "Géranium et neige fraîche". Je profite des km restants pour me taper un soleil. A défaut d'en avoir dans le ciel.

Danièle notre hôte, une dame de 80 ans, attendait avec inquiétude notre arrivée en bas de la station.

Nous arrivons à 19h30. Le gîte est old school et nous rappelle le Morvan. Les gars réservent pour nous 4 dans une pizzeria, seul resto ouvert en raison de l'orage et qui a fait disjoncter pas mal de bâtiments de Metabief.

Je retire les 2 tiques qui se sont logés en moi #cherryonthecake.

Nous nous retrouvons dans un restaurant en mode soirée DJ. Nous passons un super moment, même si c'était "rupture de moelleux au chocolat", et que ça aussi, c'était comme une épreuve.

Je joue du sèche-cheveux pour essayer de sécher les éponges que sont devenus mes vêtements.

Je retiens de ma journée, que les copains en mode déconne, y a rien de mieux quand t'es en galère.

Après une soirée un peu tristounette avec raclée au ping ping et pourrissage de la salle de bain commune du gite du grand tetras avec les fringues de slime, nous mangeons nos Frosties et notre Nutella et entamons notre journée sous le soleil.

Nous achetons un casse dalle au village des Rousses et rejoignons les pistes de skis.

Puis nous effectuons une partie en forêt, avec traversée d'une petit rivière.

Nous poursuivons par une montée routière pour arriver au village de Prémanon.

Après avoir traversé l'insipide Prémanon, nous entamons une belle ascension vers le lac de Lamoura.

Slime lance les subtilités en apercevant un cycliste devant nous. On se tire la bourre grave. Et Slime réussi à rejoindre le cycliste. Il s'agit en réalité d'une mamie Gisèle qui envoie trop du pâté ! Elle explique que la montée est facile, car il y a des paliers pour reprendre son souffle. Moi de mamie Janine, je ne verrai que les cheveux !

Changement de terrain avec la fin de la montée en forêt. Moi je suis devant et j'encourage Slime qui galère comme d'hab.

On commence à avoir faim, et on se dit qu'on mangera au lac de Lamoura qu'on atteindra à la fin de la longue montée.

On rejoint la route et on voit des vaches et des moutons qui ont l'air méga doux. Slime le chasseur cueilleur ramasse des herbes au pipi de renard pour donner du goût à son sandwich.

Après avoir passé le village de Lamoura, on comprend qu'en fait la GTJ ne passe pas au lac et on est déçu. Mais on se console vite en profitant de chemins au milieu de prairies. Et je fais des photos conceptuelles avec les panneaux de la GTJ.

On se trouve un petit coin en terrasse pour la pause repas. Slime cherche un arbre pour se mettre à l'ombre, je ne comprends pas trop, car on ne peut pas dire que c'est la folie niveau soleil ...

Le Manu et le jean phi nous donne des nouvelles et nous envoi une photo de leur pic nic qu'il nous pas oublié ce coup-ci !

Après le repas un grondement retenti, et là je suis en mode "non pas encore" et je panique et j'enfourche mon vélo en mode sauve qui pleut ! Ce qui est débile, car ce n'est pas en pédalant vite qu'on évite un orage.

Au final ça ne pète pas (pour le moment) et on poursuit nos routes à travers champs.

Je suis devant, car j'ai un peu plus la pêche en ce début de journée et je me retrouve au milieu des vaches qui commencent à me courir autour. On a toutes peur (moi et les vaches) et c'est pas un moment de sérénité. Mais je décide d'avancer, car sinon, on n'est pas couché et j'arrive à m'échapper.

J'intercale des photos de paysages qu'on voit entre nos péripéties.

Bon est puis l'orage éclate ... Mais Slime nous trouve un abri à Jura flore. On repart et quelques minutes plus tard je trouve un abri sous une salle des fêtes. On repart et quelques minutes plus tard Slime nous trouve un abri sous un garage. On repart et là il fait vraiment beau de façon durable.

On rejoint le village de Pesse et il est genre 16 h passé, l'heure du goûter ! On se retrouve dans un café qui fait abandonné mais en fait non. Je me bois un chocolat chaud en terrasse au soleil sous 28 degrés et on mange une super tarte aux myrtilles.

Slime a vraiment du mal à choisir des desserts transportables à la boulangerie le matin. On compare nos deux gâteaux achetés en même temps.

Pendant toute l'étape on croise des randonneurs tortues ninja, des cyclistes et des autochtones et on leur dit qu'on va à Giron et à chaque fois on nous regarde comme si ça n'existait pas.

On termine notre petite pause et on entame la montée vers la borne aux lions.

A la borne au lion je dis salut à un monsieur qui m'explique qui dormira dans son camion et qu'il ne capte pas de réseau. Je lui réponds que je vais à Giron et il me répond "oulah !".

On réalise la descente vers Giron avec un peu d'appréhension sur le village qu'on va trouver. On fait des suppositions complètement débiles en identifiant des potentiels Giron sur un panorama.

Finalement, on y arrive à Giron. Ça existe vraiment et c'est même plutôt sympa. On arrive à notre logement où on nous accueille comme des rois. On va pouvoir faire notre lessive (on vous rappelle qu'on a des fringues pseudos mouillés des orages dans nos sacs). Je commence la douche et là, panne d'eau chaude, on nous change de chambre et je sors à poil de la salle de bain pour me rincer dans l'autre salle de bain qui est à 50 m.

Le soir il y a un super dessert.

Au repas d'hier, nous rejoint vers 20 h Mathieu, un vieux monsieur de plus de 70 ans qui arrive de sa randonnée sous la pluie. Il ne veut pas qu'on lui souhaite ni bonne nuit, ni bon courage. Nos deux nouveaux collègues de VTT dont nous ne connaissons pas le nom nous parle beaucoup des barbelés de la GTJ.

L'hôtel est sympa même si on ne capte pas l'internet que sur une zone d'1m carré et que le réseau ne capte rien l'Ain c'est bien !

Après un bon petit déj, nous entamons notre dernière étape. Au programme le col du Colombier, point culminant de la GTJ à plus de 1 500 m.

Nous commençons par récupérer le tracé par une belle montée alors qu'on aurait pu le rejoindre au même niveau, mais vous nous connaissez. Je précise qu'on part en même temps que notre duo à vélo électrique. Ils nous doublent dans la montée et on leur dit un premier aurevoir.

On arrive assez rapidement sur des prairies.

Puis nous entamons une autre montée assez longue en forêt où on médite sur le sens des giratoires au pôle Nord. Puis, nous arrivons sur une autre prairie.

On reconnaît que cette partie de l'Ain est plutôt chouette et on prend les mêmes photos avec Slime (les miennes qui alimentent ce blog sont plus sympas).

Après ces passages en plaine (qui ont nécessité pas mal de montées), on recroise notre joyeux duettiste et on effectue une grosse descente pour rejoindre un cours d'eau. Une fois qu'on a tout descendu on se retrouve dans des chemins très très pentus pour tout remonter. Et là on décide de balader nos vélos en les poussant, car ils ont bien bossés jusqu'à présent et que chacun son tour.

Après ces moments de purs plaisirs, on débouche sur une route pour l'ascension finale.

A quelques mètres du sommet, Slime lance une échappée alors qu'il n'y a aucune médaille à l'arrivée ! Ça n'empêche que ça fait plaisir d'être en haut. Je fais la fière et prend des photos conceptuelles avec l'Ain c'est bien !

On recroise Laurel et Hardy qui nous parlent des barbelés qui semblent être leur grande passion et je m'autorise un selfie (on ne se moque pas, même si on en a très envie). On leur dit à nouveau aurevoir.

Il y a de fortes chances que le tour de France passe au col du Colombier, ou alors il adore le pinard ... En tout cas, on a une petite pensée pour Soph en lisant les encouragements "Allé Pinot !".

Ça caille un max en haut et on commence la descente fissa en suivant le GR. On est poursuivi par nos collègues. Et à un moment on doit traverser un troupeau de vaches avec des taureaux et je suis derrière. Les passages des collègues les excitent et je dois contourner les bêtes pour éviter une corrida.

On effectue une descente très très très très longue avec le GR et on arrive au village de Culloz où on retrouve nos copains. Et on leur dit au revoir.

Pour vous montrer le dénivelé négatif qu'on vient de faire je vous mets la photo avec le restaurant. On était en haut du rocher au fond de la photo.

Là c'est un peu speed, mais on réussi à se faire un repas apéro entrée plat dessert en 45 min pour fêter la fin de la GTJ. Merci d'être indulgent avec mes cheveux je reviens d'un long périple.

On se magne pour choper notre train et comme on aime bien galérer on doit traverser la passerelle avec nos VTT tout légers pour rejoindre le quai. Slime se tape même le luxe d'aider une femme avec poussette. Vive les ADAP.

A titre de comparaison je prends les photo de nous dans le train qui nous emmène à Lyon part dieu. Dans le TER, Slime garde son casque "au cas où". On récupérera alors le train pour Dijon !

Ainsi s'achève notre GTJ ! Merci de nous avoir suivi, j'espère que c'était agréable et qu'on vous a donné envie de découvrir le Jura et l'Ain (c'est bien) à vélo ou autre.

Au-delà des paysages qui nous ont régalé tout au long de cette semaine, on se rappellera longtemps des rencontres qu'on a pu faire sur notre traversée aussi bien les humains que les milliers de vaches.

On est certes un peu triste que ça se termine, mais aussi vachement content de vous revoir.

A l'année prochaine surement vers les Vosges et on l'espère avec d'autres copains, parce que les copains c'est bien ! 🥰