Deba a ondarrua
Ce port de près de 9 000 habitants a gardé son allure ancestrale. La pêche constituait au XIXe siècle l'activité économique principale (thon, langouste, merlu, sardine...) grâce à une flotte étonnamment diversifiée pour un si petit port. La vaillance des habitants d'Ondarroa s'est démontrée au cours de l'histoire, notamment en 1638, lorsqu'ils portèrent secours à la ville de San Sebastián assiégée par l'armée française et réussirent à couler trois bateaux ennemis avec seulement une trentaine d'hommes. Quelques repères architecturaux lors d'une visite de la petite ville : la Tour de Likona (XVe siècle) et l'église Santa María (1462), monument gothique.
Berceau de grands pelotaris et encadrée par le Chemin de Compostelle, de nombreux pèlerins traversent cette commune qui appartient au bassin de Lea-Artibai. Fondée au milieu du XIVième siècle, la ville est le résultat de la fusion entre deux agglomérations : Markina et Xemein, alors que les agglomérations de Zenarruza et Bolibar se désannexèrent en 2005. Le centre ville conserve encore sa structure médiévale et s'organise selon trois rues longitudinales et une de traverse. Le vieux quartier héberge de nombreux édifices et monuments d'intérêt. Citons par exemple l'église du Carmen, dont la façade offre une sculpture de la vierge et un blason de l'ordre du Carmel. Les palais de Solartekua (l'actuel hôtel de ville), Andonegi et Ansotegi, la tour Antxia et l'ancien hôtel de ville sont d'autres exemples qui illustrent le riche patrimoine de la ville. Dans les alentours du centre se trouvent d'autres monuments importants, comme le joli palais Patrokua, l'église de Santa María de la Asunción de Xemein, classée Monument National du Pays basque, et l'ermitage de San Miguel de Arretxinaga, un surprenant temple hexagonal avec un autel formé par trois rochers. Berceau de célèbres joueurs de pelote Markina-Xemein maintient une relation étroite avec la pelote, le sport basque le plus universel. En fait, son fronton est connu comme "Université de la Pelote", en étant un centre d'apprentissage de grands joueurs de cesta-punta. La ville célèbre ses fêtes patronales du Carmen à la mi-juillet. Et de nombreuses foires et marchés y sont organisés tout au long de l'année, dont notamment la Foire aux Bétail et Agricole qui a lieu en octobre. Et le Carnaval est aussi un bon moment pour visiter cette commune et connaître sa culture et ses coutumes.
Au XIXe siècle, l’engouement pour les bains et spas a été bénéfique pour Marquina, car à seulement 2 kilomètres de la ville se trouvent des sources naturelles qui libèrent des eaux minérales et médicinales à 27 degrés Celsius. Donc, un grand Spa a été fondé à Urberuaga de Azola, qui fonctionna jusqu’au moment des grandes inondations de 1984.
- Hôtel de ville d'Etxebarria
- San Andrés Apóstol église
- San Andrés Apóstol église
- Hôtel de ville d'Etxebarria
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EtxebarriaEtxebarria se trouve dans la zone orientale du territoire historique de la Biscaye, dans la région du Lea-Artibai, entre montagnes et vallées. Jadis, le village était un important lieu de passage vers le territoire du Guipuscoa à travers le col de San Miguel. Les édifices et monuments qui se dressent dans le centre ville et les environs témoignent de ce passage continu. On peut y réaliser un parcours intéressant. Visitons tout d'abord l'église baroque San Andrés Apóstol, du XIVième siècle, et son remarquable retable baroque. Tout près de l'église, le palais Patrokua montre un élégant blason, appartenant à la famille des Barroeta. De plus, à noter l'ensemble formé par le palais, le moulin et la forge d'Ansotegui (XVIIième-XVIIIième siècle). Le hórreod'Ibarguen est un curieux grenier en bois du XVIième siècle, construit sur des piliers en pierre. De plus, il s'est conservé de façon naturelle et est un véritable trésor ethnographique. Circuits dans les environs d'Etxebarria Le paysage environnant nous invite à faire des randonnées agréables dans les alentours. Les amants de l'alpinisme peuvent grimper jusqu'au pic du Kalamua (768 m) qui offre des vues panoramiques de la Biscaye et du Guipuscoa. Le palais Munibe marque le point de départ d'un chemin de deux kilomètres environ, qui longe l'Urko et passe par d'anciens moulins, forges et maisons-tours.
Antsotegi hôtel En arrivant il y avait une méga fiesta avec plein de jeunes qui faisait des jeux extérieurs
Petite réflexion dans ma journée en solitaire
Je pensais au parallèle entre le Yoga et la marche et je me disais :
Pour moi, yoga et marche au long cours sont tellement mêlés qu’il m’est difficile aujourd’hui de les dissocier. L’un et l’autre sont d’une redoutable efficacité pour faire taire le bavardage mental. L’un et l’autre vise au même but ultime. L’un et l’autre visent à ce que à ce que nous arrivions à la Maison.
Ainsi yoga et marche au long cours rejettent la notion de comparaison, et donc de compétition. L’un et l’autre rejettent l’idée de se faire mal de se blesser. Pour aller loin, il ne faut pas se blesser !
Le yoga est un enseignement. En ce sens, il est démarche. Étymologiquement, l’ enseignant est celui qui pose des signes – c’est-à-dire des balises – sur le chemin. Le yoga utilise des outils divers et variés qui, comme la marche au long cours, respectent l’ âge, la culture, la morphologie, la psychologie de celui qui se met debout, en chemin.
Toute pratique de marche consciente – par exemple la marche synchrone avec la respiration telle que la marche afghane – fait intrinsèquement partie de la boite à outils yoga. La marche au long cours est incontestablement une expérience méditative. En ce sens elle la augmente la résilience au stress. Elle régule les émotions, le sommeil, la sexualité, l’appétit, etc…
La marche s’éloigne du yoga lorsque elle entre dans un jeu de compétition, de but à atteindre, d’oubli du corps – et donc de blessure.
Alors j’ai repris mon bâton de pèlerin pour faire une dizaine de kilomètres toute seule sur un sentier bien tracé et avec quelques belles surprises au passage…
Au départ de loin je voyais des petites lumières scintiller je me suis dis « et voilà ma belle tu es encore en train d’halluciner » ! Eh bien non ! c’était un beau miracle un beau message et un immense message de gratitude à la vie🦋🙏
C’est quoi une journée seule à marcher à découvrir ? C’est être courtois, patient , humble, à l’écoute du moment présent et stopper le dialogue intérieur ce qui d’ailleurs se fait naturellement Parler avec Dieu, avec le créateur, avec la nature, avec une vierge rencontrer à la croisée des chemins, avec la brebis égarée qui vous regarde l’air effaré lorsque vous l’appele, avec le “veau à qui vous faites des signes en vain ! C’est écouter et entendre tous les bruits : L’eau du ruisseau qui coule, les oiseaux qui chantent, à l’affût de la moindre chose qui peut bouger dans l’herbe. Ah et les odeurs ? Ne les oublions pas le chèvrefeuille, les Rose, le feu au loin avec l’odeur d’un repas qui se prépare.
Marcher seul car finalement on a besoin de marcher même après presque 120 km en cinq jours !
Le tout l’estomac vide du matin et en pensant aux bons repas de ce soir avec mes amies.
De quoi a-t-on besoin en fait ? L’esprit vif mais j’ai pensé au ralenti, le corps et l’esprit se posent comme tout à l’heure près de la vierge au détour d’un chemin, apaisée, comme au Yoga avec cette joie intérieur indescriptible.
Je ne suis plus un buvard et regarde et entend tout cela d’un œil et d’une oreille extérieurs comme un film qui se déroule devant moi et pourtant je suis bien là ! Merci
Et le miracle de la vie continue :