Carnet de voyage

Thaïlande

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Dernière étape postée il y a 2024 jours
"Foot massage!! Tuk Tuk ? Coconut ice cream, pad thai pad thai !"
Février 2019
2 semaines
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Publié le 3 février 2019

Le trajet

Un dernier bout de pâté, une tranche de gigot d'agneau, une part de tarte tatin (inspiré d'une histoire vraie) et en route pour l'aéroport de Blagnac, ou TLS pour les professionnels du tourisme (ou tous ceux qui connaissent). On serre la main de nos proches, pas de larmes car on est braves et voilà, on file vers la Thaïlande.

A gauche, des sacs à dos. A droite, deux personnes. 
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Le lendemain... Enfin, nous voilà arrivés, sans trop de difficultés : petite escale à Istanbul, vols à l'heure et sélection de films pas trop dégueu. Merci Turkish Airlines.

Bon on ne va pas vous mentir, on a quand même eu les boules dans l'avion à l'idée de quitter notre petit cocon (même si techniquement, on squatte à droite à gauche depuis déjà un mois). Seulement voilà, quand tu arrives à un âge où tu es intransigeant sur la texture du tapis de bain (comme Hilkka), ou que tu te fais importer du chocolat noir à la cardamome (comme Fred), c'est que tu es devenu un peu trop attaché à ton confort. Une auberge vétuste, des douches communes poilues et ça repart !

Atterrissage à Bangkok vers 15h, reste encore à passer le contrôle de passeport, récupérer les bagages et passer la douane. On se fait tout un film étant donné qu'on n'a pas de preuve de sortie de Thaïlande. Comment allons-nous être reçus ? Fouille au corps, attaque de ninjas, FBI ? Finalement l'arrivée est beaucoup moins acrobatique, un coup de tampon et nous voilà admis en Thaïlande. On retrouve nos sacs à dos, toujours bien emballés dans leur housse Quechua (qui s'avère très utile pour les protéger, un peu moins pour les transporter). On se déleste des manteaux et de notre courage, le voyage commence !

Pour la douane ? Rien à déclarer. Ils n'ont pas même remarqué qu'on n'avait pas d'ordonnance pour le Smectalia. Des petites victoires comme ça, ça met du baume au cœur.

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Visite de Bangkok

Cette fois ça y est, on est prêts à découvrir Bangkok, le voyage commence réellement maintenant! Après avoir déposé nos bagages dans notre auberges (aux photos non contractuelles apparemment), on part à la découverte de la ville et à la recherche de nourriture. Nous arrivons à Khao San Road, quartier touristique de Bangkok. Entre deux vendeurs de bracelets ou rabatteurs de bars/restos, de petits stands de cuisine traditionnelle, au menu: pad thaï, riz frit, fruits à la coupe et pour les plus vaillants, des mygales et scorpions frits. Pour ce soir, on se contentera de pad thaï et de mangue.

Elle a frit, elle a tout compris 

Après une nuit bien méritée sous le climatiseur de la chambre, on part en ville sous un soleil de plomb: déjà plus de 30 degrés à 10h. Nos tenues de bons touristes doivent attirer l'oeil, les touk-touk et les taxis se bousculent pour nous déposer. On décide de faire le chemin à pied jusqu'au temple Wat Arun, situé à 1 h de marche. Avant d'y arriver, il faut traverser le Chao Praya (surnomé "la Garonne de Bangkok" par les locaux). La traversée se fait en bateau à moteur dans une eau couleur café soluble. Enfin, le temple apparaît: blanc avec beaucoup de dorures et de moulures très détaillées, impressionnant. Mais pas autant que le pantalon imprimé éléphants que j'ai (Fred) dû acheter pour pouvoir entrer dans les temples. Soigner son look en voyage, c'est important.

Le temple Wat Arun
Des Buddhas dorés 
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Souffrant toujours du décalage horaire et de la chaleur étouffante, nous rentrons nous reposer et rédiger ces quelques lignes.

Pour terminer la journée, nous retrouvons Gaëlle qui ;grâce à une intervention divine; est également à Bangkok. Verdié Voyages a donc des espions partout. Ça fait plaisir de retrouver une compatriote. On sous-estime souvent le mal du pays pendant les longs voyages. Le taux de fromage dans notre sang étant dangereusement bas, nous sommes de toute évidence très fébriles.

Heureusement, Gaëlle a su égayer notre soirée, alors que nous entamions notre 30ème heure sur le territoire asiatique. Nous la remercions chaudement et lui souhaitons un bon retour en France.

Demain, nous quitterons Bangkok pour rejoindre Kanchanaburi, notre seconde étape.

Personne ne lit les légendes de toute façon 

Vous noterez que nous n'avons pas beaucoup de photos de Bangkok à partager. Cela vient du fait que la carte mémoire utilisée les premiers jours n'est pas reconnue par notre lecteur. On a changé de carte mémoire pour les prochains jours. Les étapes suivantes seront plus imagées, promis !

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Publié le 5 février 2019

Aujourd'hui, nous partons en direction de Kanchanaburi, où se situe le célèbre pont de la rivière KwaÏ, mais qui permet également de faire excursions, notamment vers les chutes d'Erawan.

Le jour J, je m'en souviens comme si c'était hier. Merde, c'était hier. Bref, le minivan partait de Khao San Road à 7h. On se lève tôt, 5h30 pour être prêts dans l'heure. Vous nous direz, 1h c'est beaucoup pour se préparer, surtout si Hilkka saute l'étape rasage et si Fred zappe le maquillage. Ou l'inverse, peu importe, on n'a fait ni l'un ni l'autre. Seulement le problème, c'est qu'on se rend compte un peu plus chaque jour qu'on galère à fermer nos sacs à dos et surtout qu'on galère à les porter, donc tout prend plus de temps. Nous ferons d'ailleurs un article à ce sujet.

On part donc un peu en retard après avoir tassé tant bien que mal toutes nos affaires et en s'auto persuadant : "non, non, on n'a pas pris trop d'affaires, regarde, le plumeau Swiffer c"est indispensable, la manette de PS4 aussi...".

On arrive au lieu de rendez-vous après une marche sportive et là on attend avec tous les autres touristes qui ont réservé des excursions un peu partout dans le pays. Ça crie de tous les côtés : "Ayutthaya! Phuket! Kanchanaburi!". On se dit que des panneaux auraient été bien plus pratiques.

Le bus part avec 45 minutes de retard, on est fatigués car on ne fait toujours pas nos nuits (c'est les dents) et impossible de s'endormir. Arrivés à Kanchanaburi, on décide de marcher plus de 30 minutes jusqu'à l'auberge alors qu'il fait 40° et qu'on porte nos sacs trop lourds. Il y a du sang et des larmes.

Ici il fait tellement chaud et moite, que même ma sueur me supplie de lui donner à boire - Hilkka

L'auberge est très mignonne, super terrasse donnant vue sur la rivière et notre chambre est sur un petit bungalow flottant avec un balcon privé. Bon, le lieu est très "araignées friendly", Fred doit donc inspecter minutieusement la chambre.

Architecture allemande à gauche, une belette sauvage à droite

Fatigués et moites, on n'a plus envie de faire quoi que ce soit. On renonce donc aux chutes d'Erawan qui avaient pourtant l'air pas mal du tout. On en verra d'autres ! Du coup on trouve un petit boui boui pour manger (riz frit aux légumes) et on doit avouer que c'était délicieux.

Il est déjà tard, on fait un tour à la gare routière pour connaitre les horaires de bus pour repartir le lendemain. De là, on évite religieusement les tuk tuk qui nous interpellent en permanence et décidons de nous éloigner pour trouver un transport moins cher. Grave erreur, on marche 45 minutes sous un soleil de plomb sans croiser le moindre taxi. On se dirige alors un peu par hasard vers un "poshtel" -allez savoir pourquoi ce nom-, sorte d'auberge de luxe où la réceptionniste nous appelle un tuk-tuk. La chance commence à tourner, on se retrouve donc à attendre le fameux tuk tuk un peu plus loin. Après avoir laissé passer deux tuk tuk qui ne semblaient pas être les bons, on monte finalement dans le suivant (dans le doute). Dieu seul (et peut-être le bon tuk tuk) sait désormais si on a pris le bon.

Direction le pont de la rivière Kwaï, histoire de ne pas rester là-dessus. C'est un lieu marquant de la 2nde Guerre Mondiale, malheureusement devenu repère à touristes et à selfies. Heureusement, passée la moitié du pont, l'endroit devient plus sympa.

Si vous avez lu l'article vous comprendrez 

Le soir venu, après cette dure journée, un bon repas et retour au bungalow sur la rivière, pour une nuit au plus près des bestioles.

Prochaine étape : Ayutthaya

Ah oui, et aussi Fred a marché dans une merde de chien, trop la honte. Vous l'aurez compris, on en fait des caisses mais ça va bien.

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Publié le 6 février 2019

Après une nuit de tous les dangers, on se réveille à la fraîche pour prendre notre bus. Le matin aussi, l'endroit est superbe, avec la brume sur la rivière, on est bien gâtés.

Un matin brumeux sur le Kwaï 

Départ pour la gare routière avec notre moyen de transport préféré. Le trajet se fera dans un bus sans clim, parce que sinon c'est pas drôle. Nous rencontrons un autre couple de français très sympa, voyageurs expérimentés, qui nous donnent quelques conseils sur le voyage. Après un changement à Saphanburi, la suite du trajet se fait dans un van kitch décoré façon indienne. Il était pas si mal ce bus sans clim finalement. Une fille assise à l'avant est victime de nos gros sacs à dos, stockés devant elle, ou plutôt sur ses genoux. On attend le retour de karma.

Arrivés à la gare routière d'Ayutthaya, même scénario que la veille: on se retrouve à marcher en plein soleil avec nos sacs sur le dos, la stratégie est à revoir. Un repas dans une cantine typique et un tuk tuk plus tard, nous voilà à l'auberge.

Il est l'heure de partir découvrir les temples de la ville. Notre conducteur pour s'y rendre est un vieil homme qui ne parle pas plus anglais que nous thaï, le doute s'installe: a t-il bien compris l'endroit où l'on souhaitait se rendre? Finalement, il s'arrête dans un café pour appeler une jeune fille qui viendra faire la traduction.

Une fois arrivés à proximité du parc historique d'Ayutthaya (ancienne capitale du pays), nous louons des vélos pour sillonner plus facilement les temples et les ruines.

Cette année, je prends mes précautions, je règle la selle au plus bas afin d'éviter le drame de l'an dernier. En 2018, j'avais déjà fini cul nu à Ayutthaya après avoir troué mon pantalon en montant/descendant sans cesse du vélo dont la selle était bien trop haute. - Hilkka

On commence à pédaler, c'est assez agréable car ça nous permet d'avoir un peu d'air. Nous visitons l'incontournable Wat Mahathat, temple immense où une tête de Bouddha (tombée de son buste), fut peu à peu prise dans les racines d'un arbre.

Statues de Bouddha  

On reprend les vélos en s'éloignant des foules et on se retrouve sur le chemin emprunté par les éléphants qui portent des gens sur leur dos. On n'adhère pas à cette pratique car les éléphants sont exploités pour promener des touristes.

Quoi qu'il en soit, c'est toujours impressionnant de croiser des éléphants en vélo (c'est nous sur les vélos hein, pas les éléphants, ce serait bizarre). On décide que la plus grosse bête a la priorité et donc Fred s'engage le premier.

Un éléphant bien habillé 

Quelques temples/ruines de plus, toujours impressionnants. On imagine comment ils seraient aujourd'hui s'ils n'avaient pas été partiellement détruits. Ça change des temples étincelants de Bangkok.

Le soleil commence à se coucher, on a bien pédalé, il est temps de rendre nos montures et de trouver à manger.

Quelques uns des nombreux temples du site d'Ayutthaya 

Malheureusement, le drame de l'an dernier n'a pu être évité. J'ai été témoin de l'irréparable, comme on peut le voir sur ces images d'une rare violence. - Fred

Une année sépare ces deux photos - la vignette est proportionnelle à la taille du trou dans le pantalon. Nette amélioration.

Pour terminer la journée, quelques courses, un bon repas et retour à l'auberge.

Trouvaille improbable de la journée : des toasts déjà beurrés vendus au supermarché. On se demande quel genre de "beurre" ils utilisent. On vomit un peu et on s'éloigne sans leur tourner le dos.

Pour ceux qui n'aiment pas se beurrer la biscotte 

Prochaine étape : Sukhothai

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Publié le 9 février 2019

Jour 1

Ce matin, la routine commence à s'installer : un brin de toilette, refaire les sacs, supplier le Dieu du Fromage de nous envoyer des provisions. A ce stade, même de l'edam ou du pavé d'affinois nous suffiraient. Plus que 50 semaines à tenir !

Tuk tuk direction la gare routière d'Ayutthaya (impossible de trouver un taxi dans cette ville, qui serait pourtant moins cher qu'un tuk tuk). A ce jour, nous venons de trouver les toilettes les plus sales et odorantes de notre voyage. Affaire à suivre... Breaking News : à l'heure où je rédige ce paragraphe, j'ai eu affaire à des toilettes encore plus hostiles, expérience bouleversante.

Le trajet se déroule bien, pause repas dans une aire/cantine à mi chemin. Au début on est un peu perdus, toujours pas de fromage en vue, Fred pleure. Les écriteaux sont en anglais plus qu'approximatif, il n'y a aucun prix. Une dame thaï nous mime qu'il faut juste échanger notre ticket de bus contre un plat chaud. Quelle bonne surprise ! On en profite pour prendre des risques : ce sera un bol de riz blanc chacun ! Notre penchant aventurier nous perdra.

Après 6 heures de trajet où l'on voit des rizières, palmiers et autres plantations, nous arrivons enfin à Sukhothai. Cette fois ci, on a bien vérifié l'itinéraire pour aller à pied jusqu'à notre guesthouse. Economies avant tout, il faut me (Hilkka) racheter un pantalon après l'incident vélo de la veille. Je vais encore être privée de goûter.

Pas le temps de nous reposer, aujourd'hui c'est notre première lessive ! Frotter, rincer, essorer... On installe comme on peut notre corde à linge et voilà, on a transformé une chambre correcte en un squat humide et impraticable. Quand on pense qu'il va falloir faire ça plusieurs fois par semaine...

Pas beaucoup de street food pour le soir, on mange donc dans un resto touristique, l'addition est salée par rapport à nos repas dans la rue (2/3€ dans la rue VS 7€ au resto - prix pour 2 personnes).

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Jour 2

Sukhothai fût le premier territoire des Thaïs, qui sont originaires de la province chinoise du Yunnan. Les Môns, peuple qui occupait déjà le territoire à l'arrivée de ces migrants, aurait mis fin a l'occupation des Khmers (Angkor, Cambodge) avant de le céder aux Thaïs. D'ailleurs, la Thaïlande était anciennement nommée "Siam" (jusqu'en 1939) en raison de la couleur de peau "sombre" des Thaïs. Le mot "syama" signifierait "sombre" dans la langue des Khmers.

La vieille ville concentre les vestiges de cette époque à travers ses nombreux temples en ruine et ses statues de Bouddha. Le site historique de Sukhothaï est classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.

Ce matin, départ en "songthaew" (taxi collectif) vers la vieille ville de Sukhothai, halte chez un loueur de vélo avant de débuter les visites. Aujourd'hui j'ai (Hilkka) opté pour un short de sport, qui finira je l'espère, sans trou !

Mon vélo s'appelle FROMAGE ! Un signe du destin ? Ou bien une forme de torture psychologique pour me rappeler que le seul fromage que j'aurai aujourd'hui sera composé d'une selle et d'un guidon...

Et c'est reparti pour un tour, côté vélo en Thaïlande on commence à en connaitre un rayon. Le parc nous semble plus grand et mieux préservé que celui de la veille, et surtout sans la foule. Les allées sont paisibles, bien entretenues et on profite de l'ombre pour respirer. Les temples sont variés, certains se mêlent à la végétation, d'autres sont entourés d'un étang, on se régale. Jusqu'à présent, c'est le site que l'on préfère. Nous sommes déjà impatients de découvrir les temples d'Angkor au Cambodge.

Un aperçu du site 

Running gag de la journée, un touriste européen qui visite seul, à pied, sans transpirer et visiblement sans transporter d'eau, enchaînant les temples aussi vite que nous à vélo, sous un soleil de plomb. On s’inquiéterait presque pour lui, une vraie machine, que l'on croisera tout au long de la journée.

Fred reste de marbre 
Hilkka a perdu son vélo 

Une pause midi dans un resto nous requinque, sauf Hilkka qui se fait une nouvelle fois remarquer en choisissant un plat bien épicé et qui finit le repas à grosses gouttes. L’après-midi est une formalité (non je rigole bien sur, une vraie fournaise) mais on a le temps de visiter une deuxième zone du parc (avec un Bouddha géant pour terminer) avant de rentrer en navette tuk-tuk qui sert également de ramassage scolaire. On y retrouve d'ailleurs notre ami le marcheur fou qui a surement dû faire tout le parc en une demi-journée avec l'équivalent d'un verre d'eau. C'est un voyageur allemand très sympathique avec qui on passe le trajet du retour à discuter de nos itinéraires respectifs.

Les Bouddhas ont bien mangé à la cantine

Nous descendons à la gare routière pour prendre nos tickets à destination de Chiang Mai à l'avance. Ce ne sera pas simple, parmi les nombreux bus annoncés, la plupart sont annulés pour une raison inconnue et même parmi ceux maintenus, nous ne pouvons pas choisir, la dame au guichet nous impose carrément un seul horaire et ne semble pas vouloir/pouvoir nous donner davantage d'explications. On réussira finalement à trouver un horaire qui nous convient.

Il ne nous reste plus qu'à terminer la journée avec un bon rôti. Euh pardon, "roty", une sorte de crèpe locale dont la pâte est solide et élastique et non liquide comme chez nous. On la sert normalement avec du lait concentré sucré et du faux beurre jaune fluo qui ne fond pas. On opte pour le roty nature et c'est déjà délicieux.

Un bon rôti végétarien

Flash info, au beau milieu de ce paragraphe, nous avons dû remballer toutes nos affaires et fuir l'hébergement au plus vite, à 23h, car nous avons rencontré des puces de lit, on vous raconte ça plus tard.

Les dents, pipi et au lit... Bon en fait, on a regardé des téléfilms sur Youtube pour se faire une soirée télé car il n'y avait pas école le lendemain. Et malins comme nous sommes, vous serez surpris d'apprendre que nous avons amené un disque dur tout neuf sur lequel nous n'avons pas pensé à mettre de films. Gros échec.

Quant au marcheur fou, il doit sûrement déjà avoir franchi la frontière avec le Laos à l'heure où nous rédigeons ces dernières lignes.


Prochaine étape : Chiang Mai

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Publié le 11 février 2019

Jour 1

On continue notre ascension en bus vers le Nord de la Thaïlande. Ce matin, c'est direction Chiang Mai, la seconde ville du pays. Un trajet de 6 heures nous attend, sans toilettes à bord, on croise les doigts pour que les pauses pipi soient en parfaite symbiose avec nos vessies.

Le trajet se déroule assez bien, sauf que cette fois il faut payer le repas à l'aire où nous nous arrêtons. Le ticket de bus ne nous fournit rien de plus que des sièges à la texture douteuse (on préfère dire texture de couenne).

La dernière portion du trajet se révèle difficile puisque ma vessie (Hilkka) a décidé de me trahir. Il reste 30 minutes de trajet et je dois vraiment faire pipi. Le conducteur et l'hôtesse sont dans un compartiment non communiquant, nous ne pouvons pas leur demander de s'arrêter. Par chance un vieil homme avait demandé au préalable à être déposé avant Chiang Mai. Je saisis l'opportunité pour supplier l'hôtesse de me laisser aller aux toilettes. Elle refuse mais le vieux Monsieur, tel un superhéros ridé et boitillant me fait signe de le suivre car il y a des toilettes au "restaurant" de l'autre côté de la route. D'habitude, Fred vérifie toujours pour moi qu'il n'y ait pas d'araignées dans ce genre de toilettes, mais là il est resté dans le bus pour être certain qu'il ne parte pas sans moi. Tant pis, une petite cabane en terre battue, sombre, bercée par le bruit des poules avec une porte quasi inutile mais au moins, on pourra finir le trajet tranquille.

Arrivés à Chiang Mai, nous prenons un taxi collectif et le chauffeur pose nos sacs sur le toît. Heureusement que Fred les attache un peu aux barreaux. Comme notre hôtel est le plus éloigné, nous montons à l'avant avec le chauffeur pour être déposés les derniers. Heure de pointe, le trajet dure plus d'une heure.

L'arrivée à l'hôtel est un peu bizarre, d'habitude on prend nos passeports, on nous fait remplir des formulaires (nom, date de naissance, nom de jeune fille paternel, sudoku, groupe sanguin et quizz de culture générale). Mais là, un jeune qui a dû avoir du café en intraveineuse se présente et nous amène dans notre chambre. Il nous dit qu'on peut payer plus tard si on veut prendre une douche d'abord. Okay notre look laisse à désirer mais on ne sent pas non plus le vomi de renard qui aurait mangé un famille de rats. Ça nous laisse perplexe.

Juste le temps de poser les affaires et de vérifier les draps (pour éviter les punaises de lit) et on sort dîner à Chiang Mai Gate, haut lieu de la street food. Ce sera curry vert (pas trop épicé) pour Hilkka et poulet aux noix de cajou pour Fred, avec au dessert du riz gluant à la mangue. On s'est régalés et c'est un endroit super agréable pour manger dehors. Maintenant que l'on s'est pété le bide, on marche jusqu'à l'hôtel pour se donner bonne conscience. Et aussi parce qu'on a moyennement envie de retourner dans notre chambre qui ne casse franchement pas des briques.

Voilà deux plats qui eux, cassent des briques

On paye enfin la chambre (500 bahts pour 2 nuits), douche (avec pleins de fourmis microscopiques) et on se met à rédiger le blog. Et là, c'est le drame. Des petites bestioles sur le lit, Fred en éclate une, il y a beaucoup de sang. Soit elle se gave aux anticoagulants, soit c'est une punaise de lit. Le verdict tombe (jingle du JT de TF1), il est 22h30 et il y a des punaises de lit (=bedbugs en anglais) partout. Très vicieuses ces saloperies puisqu'elles attendent qu'on soit sur le lit pour sortir de leur cachette. On en trouve dans le grand sac à dos, sous les filets qui recouvrent les bretelles. En 4h elles ont pu se loger n'importe où. Après 3 appels au "numéro d'urgence" auquel personne ne répond, on refait nos sacs et on décide de partir à la recherche d'un taxi pour faire le tour des hébergements. Au pire, dormir à l'aéroport. Finalement en descendant quelqu'un arrive à la réception et réveille son collègue.

On dit qu'il y a des "bedbugs" dans notre chambre et qu'on s'en va. On nous rend les 500 bahts sans même vérifier que l'on dit vrai, étrange. On dirait qu'ils ont l'habitude de ce problème. Les réceptionnistes téléphonent à quelques hôtels pour en trouver finalement un tout proche, auquel ils nous conduisent. Okay c'est fair play.

Le prix de la nuit au nouvel hôtel est de 100 bahts de plus, on ne va pas pouvoir se permettre ce genre de folie très souvent. Surtout si Hilkka continue à trouer ses pantalons...

On s'installe dans la nouvelle chambre, literie OK mais la chambre est tout de même vétuste. On se dit (et on espère) qu'elle est peut être en cours de rénovation. Bon, c'est quand même mieux, on arrête de faire les princesses et on passe à l'inspection des 4 sacs à dos, on les examine littéralement sous toutes les coutures, à la frontale, puis on vide et retourne intégralement le contenu, habits, chaussettes, trousse de toilette... C'est tellement difficile de s'en débarrasser qu'on cherche jusqu'à 2h du matin, pour éviter de passer 1 an avec des punaises de lits dans nos sacs.

Après avoir croisé les doigts et effectué un rituel satanique consistant à brûler une punaise et à enterrer ses cendres dans 4 pays différents (dont un seul pourra être limitrophe avec la Thaïlande), nous allons enfin nous coucher.

Après cette soirée pleine de rebondissements, on a poussé les réveils un peu plus tard (on est quand même en vacances). Le temps de trouver un nouveau refuge sans encombres et mieux situé, nous voilà repartis sur les bons rails. Ça tombe bien, notre nouvelle auberge propose plusieurs activités dont un cours de cuisine thaïlandaise. L'occasion de préparer un petit quelque chose de gourmand croquant. Nous partons donc en mini-van pour une ferme bio à 1h de Chiang Mai, accompagnés de 8 autres polissons de toutes nationalités. La prof de cuisine est une Thaïlandaise d'une cinquantaine d'année qui ponctue ses phrases d'une "naha" intriguant voire inquiétant.

Première étape: le marché, on regarde, on sent mais on ne touche surtout pas. Légumes, épices, viandes et différentes variétés de riz sont entreposés, si ça ne donne pas encore d'idées, ça donne faim.

Du riz, des fruits 

Deuxième étape: la ferme. Chacun a son petit espace de cuisine, et vue directe sur le jardin. La Cyril Lignac thaïlandaise nous propose un tablier vert et un chapeau et nous invite à faire un tour dans le jardin, pour nous présenter ce avec quoi nous allons (être?) cuisiner: piments, haricots, menthe, coriandre pour les plus connus. Le but est de choisir 4 plats chacun et de les cuisiner, puis les déguster: un rouleau de printemps, un plat de nouilles sautées ou riz frit, un plat principal à base de curry et une soupe.

La salle de torture 
Il a changé, Philippe Etchebest (à g.), deux épouvantails (au centre), la jungle (à d.) 

Ça commence soft, avec les rouleaux de printemps, le temps de se familiariser avec le matériel. Jusque là, tout roule.

Vient ensuite la préparation du plat à base de curry. Devant les paillasses, ça bosse dur: la druide asiatique distille ses consignes en anglais et rythme le cours. Elle parvient à suivre le travail de chacun, pendant que les 8 candidats s'agitent derrière leur woks. Hilkka semble réciter ses gammes. Cette jeune miramontaise de 26 ans, n'a pas peur de prendre des risques, elle est comme dans son jardin, et se lance d'ailleurs sans hésiter dans la réalisation d'un ambitieux mais généreux poulet/noix de cajou, le public adore ça et en redemande. On le comprend. Fred de son côté, jeune toulousain un peu frileux, tente de gommer ses lacunes et sa maladresse avec une grande volonté. Dans quelques instants, les pad thaï n'auront plus de secrets pour lui.

Ça c'est du wok! 

Puis, la préparation de la pâte de curry: assis en rond sur un tapis, on broie la préparation avec un énorme mortier. Chacun dose les piments comme il le sent pour sortir de là vivant. Ça sent bon, mais ça doit être hautement inflammable. Avec la pâte obtenue, on réalise ensuite un plat à base de curry donc. Bah oui.

Ceci n'est pas une photo avant/après 

Pour terminer, la soupe. Ça hache fin, ça émince et ça mijote, on va se régaler! Place à la dégustation, le résultat est sans appel: ça arrache mais c'est bon. Après un bon repas, tout le monde rentre à Chiang Mai. Petit détour par le marché nocturne dans la rue de notre auberge histoire d'acheter des mangues séchées, et une bonne nuit de sommeil...sans bestioles.

Ok, ça reste des pâtes et du bouillon vu comme ça 

Prochaine étape: Chiang Rai

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Publié le 13 février 2019

Jour 1

Après une bonne nuit de sommeil, on se prépare pour le bus de Chiang Rai. Trois heures de route vers le nord du pays. Nous arrivons donc à Chiang Rai en début d’après-midi. Le climat est plus agréable ici, nous partons donc à pied pour notre hébergement. Ce dernier est un peu excentré, on doit donc marcher un peu. L'adresse correspond à une grande maison située au bout d’une impasse.

La propriétaire des lieux est assise en terrasse avec deux touristes françaises, en pleine discussion dans un mélange anglais/langage gestuel plutôt approximatif. Nous faisons alors la rencontre de Dada, propriétaire de la guesthouse, dont nous ne tarderons pas à découvrir la gentillesse et la générosité. Sa personnalité semble trancher avec celle des précédents locaux que nous avons rencontrés, ça fait plaisir de pouvoir discuter pour d’autres raisons que pour négocier quelque chose. Malgré la barrière de la langue, on arrive plutôt bien à échanger avec elle. On décide alors de dîner à la guesthouse le soir même, évidemment c'est Dada qui cuisine.

Patrick, Barbara, Dada et son petit-fils Ning. Pour préserver l'anonymat, certains noms ont été modifiés.

La chambre est assez simple, mais confortable. Le lit est toujours dur comme de la pierre, mais ça il va falloir s’y habituer ici. Après avoir posé les sacs, on part faire un petit tour en ville pour voir ce qui s'y passe, et trouver une activité pour le lendemain. Le soir venu nous dînons sur place en compagnie d’un couple brésilien. Le repas préparé par notre hôte est très bon, elle nous a gâtés en fonction de nos goûts, on se régale. Omelette, poisson, riz, fruits, c'est parfait. Après ce repas copieux, au lit, nous avons prévu une excursion sur plusieurs sites le lendemain, avec un chauffeur juste pour nous.

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Jour 2

Réveil matinal pour notre journée de visite. Vinai, notre chauffeur doit venir nous chercher à 8h. Crème solaire, appareil et bidon d'eau, nous sommes fin prêts. Nous débutons par l'incontournable temple blanc "Wat Rong Khun". Sa blancheur est accentuée grâce aux petits miroirs incrustés un peu partout. Fred est le seul courageux à pénétrer dans le temple, c'est beaucoup trop lumineux pour moi (Hilkka donc) !

Mais plus sérieusement, j'ai déjà visité ce temple l'an dernier, on économise donc 50 bahts (1,41€). Ding ding ding! Dollars dans les yeux, plongeon dans une piscine de pièces d'or & éventail de billets.

Indice 50 recommandé pour s'aventurer au Wat Rong Khun
De l'autre côté du miroir 

Frédéric, qu'avez-vous pensé de ce temple blanc ? "C'est blanc, c'est une certitude. Ceux qui ont conçu cet endroit ont un peu craqué. A l'entrée du lieu, des mains et des têtes de morts ornent le muret, ils sont sensés représenter les âmes égarées. A l'intérieur, c'est tout l'inverse, c'est très coloré et moderne. On y voit des peintures où se côtoient figures religieuses et fresques inspirées de personnages célèbres: Angry Birds, Matrix, Elvis, M.Jackson, Spider-Man... à côté d'un moine en cire devant lesquels les bouddhistes viennent prier. On ne s'y attend pas, mais bon pourquoi pas!

La prochaine étape est le temple noir (ouais c'est redondant, mais encore on a évité le temple bleu. Si si, il existe vraiment). C'est plutôt un ensemble de 40 maisons noires, créé par Thawan Duchanee, artiste thaïlandais et servant de musée. Sculptures, peintures, peaux de croco, de serpent, crânes de buffles. Le cadre extérieur est agréable mais on ne comprend pas vraiment ce qui se passe à l'intérieur. On n'est pas trop des artistes nous.

Quand on pense qu'on aurait  pu faire un beau sac à main avec ce croco...

On poursuit vers notre prochain site : la plantation de thé Choui Fong. Le trajet est ponctué de très beaux paysages : rizières, bananiers, plantations d'ananas, arbres fruitiers, licornes et poussière de fée. Quand on arrive, on découvre ces immenses plantations en terrasses. On reste un moment à se balader à travers les plantations, le décor est superbe, peu de touristes descendent dans les plantations, on profite du spectacle, sans perche à selfie ni photo de groupe. S'il y avait eu une visite guidée, nous l'aurions faite avec plaisir. L'air de rien, ça tape fort, on se rend à la boutique pour déguster une glace au thé thaï (que l'on partage, même si Hilkka n'aime pas partager son manger). Là encore, ça nous plaît. Hache-tague la glace c'est bon.

A gauche: Brigitte 52 ans, à droite: Joël, 31 ans - Candidats de "l'amour est dans le thé"
Les panoramas, c'est pas ma tasse de thé 
Plantation de thé Choui Fong

Nous repartons, un peu tristes de laisser ces paysages, vers le Triangle d'or, où se rencontrent trois pays : Thaïlande, Laos et Birmanie. On déjeune en terrasse au bord du Mékong (d'ailleurs, en bons petits explorateurs, nous venons de découvrir qu'en thaï on dit Mae Khong), puis on se rend au point de vue. C'est d'ici qu'on aperçoit les lopins de terre de chaque pays. Au moins ça nous permet de jeter un œil en Birmanie (l’œil gauche d'Hilkka, ce n'est pas son préféré car il est astigmate) car nous ne visiterons pas ce pays. Le reste du site est ponctué de temples dorés et de boutiques de souvenirs. On se balade un peu mais ce n'est pas notre coup de cœur, vous l'aurez compris.

J'ai supplié Fred d'arrêter d'employer le mot "lopin", mais il y tient, allez savoir pourquoi. Tout le monde sait qu'une fois que tu dis "lopin", tu commences à dire "saperlipopette" ou bien "la cuisson vapeur c'est mieux, ça préserve les vitamines".

Premier plan : Thaïlande, second plan : Birmanie et au fond là bas : Laos - Un beau triangle isocèle - Encore un Bouddha 

Pour conclure la journée de visite, nous nous rendons au temple chinois, au moment où le soleil commence à se coucher. C'est un grand temple blanc (encore), accompagné d'un immense bouddha blanc. C'est quand même dépaysant ces temples, ça change de nos églises/cathédrales. Fred se montre à nouveau courageux et se déchausse pour voir le temple, perché en haut d'un grand escalier. Hilkka, moins téméraire, reste en bas, non pas à cause des escaliers, mais parce que enlever/remettre les chaussures à chaque temple/hébergement/toilettes, c'est chronophage, surtout que sa technique de laçage n'a pas changé depuis l'école primaire. Fred revient tout bouleversé.

"Je n'ai pas de mots pour décrire ce que je viens de voir. Des types portent des gros sacs de riz, les tendent au dessus de leur tête et s'agenouillent avec" - Fred, perplexe quant aux traditions bouddhistes.

Le temple chinois et l'un des plus grands Bouddhas du pays 

Après cette ultime arrêt, il est temps de rentrer à Chiang Rai et de faire quelques courses pour le passage de frontière qui nous attend le lendemain.

On y a pris goût, à cette journée privative, on ne pourra pas se le permettre à chaque fois, mais là c'était quasiment le même prix que la visite groupée faisant 11 visites. On décide d'en faire moins mais de rester un peu plus longtemps sur chaque site. Nous avons passé une très belle journée et nous avons pu discuter avec Vinai. Un mec tranquille et souriant, avec pas mal d'humour et qui n'hésite pas à nous poser des questions sur la France, sur nos vies. Vinai est cool. Tout le monde voudrait être comme Vinai.

Nous ne dînerons pas chez Dada ce soir, mais trouvons une omelette bien grasse dans la rue. On souffle dessus et on la mange toute crue (enfin, cuite) avec une bonne assiette de riz. Et pour agrémenter cette ultime soirée en Thaïlande, un roty à la banane chacun pour le dessert. Attention cependant, ça ressemble à des crêpes, mais ce ne sont pas des crêpes, ils y tiennent.

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Jour 3

Dernier réveil en Thaïlande, le rythme a été assez soutenu depuis le début, on sait que le Laos va être plus tranquille et ça va nous faire le plus grand bien.

Au programme du jour, bus en direction de Chiang Khong vers le "Friendship Bridge" (2h). En réalité le bus nous dépose à proximité du poste frontière thaïlandais où des tuk tuk nous attendent pour faire la dernière portion du trajet (ah ils sont malins ces tuk tuk). La sortie de Thaïlande se fait facilement, comme à l'entrée, un coup de tampon et voilà ! Nous prenons un autre bus pour traverser le "Friendship Bridge" pour arriver à la frontière laotienne. Ce pont il n'en porte que le nom, les gardes frontaliers ne sont pas là pour se marrer. Bon, peu importe, nous devons faire vite, il est 15h30 et à partir de 16h, le prix du traitement du visa augmente, belle magouille. Le temps de remplir les formulaires, nous passons à 15h57 pour obtenir le visa. Ça passe au prix normal. Heureusement car la veille nous avions obtenu tout pile les 60 US dollars nécessaires, et pas un centime de plus. Ça aussi, payer en dollars un visa laotien, c'est causasse.

Nous voilà au Laos! Retrouvez la suite de nos péripéties dans le carnet Laos qui paraîtra prochainement.

Prochaine étape : l'arrivée au Laos et la croisière sur le Mékong vers Luang Prabang.

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Publié le 24 février 2019

Quelques chiffres :

Jours sur place : 11

Total dépensé : 422€

Budget par jour et par personne : 19,20€, nous avions prévu 23€ par jour et par personne

Répartition des dépenses :

- Activités : 32%

- Transport : 23%

- Alimentation : 23%

- Hébergement : 11% (nous avions déjà payé certains hébergements avant le départ)

- Divers (souvenirs, achats, toilettes...) : 7%

- Santé/hygiène : 4%

Ce qui nous a plu :

⦁ Le coût de la vie évidemment, on est en dessous de notre budget journalier que nous avions estimé à 23€ par personne.

⦁ La nourriture, on s'est régalés avec la street food, les plats revenus au wok en quelques minutes, les nouilles sautées, pad thai, riz frit, les currys, les fruits, riz gluant à la mangue...

⦁ Le Nord, avec toutes les rizières, les plantations d'ananas, de thé. Les températures sont plus douces, les rencontres plus authentiques.

⦁ La facilité des déplacements. Grâce au tourisme, on trouve toujours des mini-vans ou des bus locaux de préférence, qui sont bien moins chers pour aller d'une ville à l'autre.

⦁ Les temples et les ruines de Sukhotai et Ayutthaya.

⦁ Dada, notre hôte à Chiang Rai et Vinai, notre chauffeur bon vivant de Chiang Rai. Une étape que l'on a beaucoup appréciée autant pour l'hébergement que les activités.

⦁ Le cours de cuisine à Chiang Mai, convivial et très gourmand.

⦁ Les bus, beaucoup plus ponctuels que ce qu'on a pu lire.

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Ce qui nous a moins plu :

⦁ Toutes les tentatives d'arnaques, les chauffeurs de tuk tuk qui nous sautent dessus dès la sortie du bus.

⦁ L'abus des touristes avec les selfies en permanence, on a quand même vu une fille transporter un trepied de 1m...pour son téléphone !

⦁ Les douches : se doucher à l'eau froide, sans savon, à côté des toilettes okay, pas de soucis (avec la serviette Décathlon en microfibre qui n'absorbe rien). Par contre vu que le sol est plat et qu'il n'y a pas de raclette, l'eau stagne dans la salle de bain, à moins d'utiliser une tong pour l'évacuer. Pas très logique tout ça.

⦁ Les rapports avec les locaux, pas toujours évidents si ce n'est pour leur acheter quelque chose.

⦁ Les punaises de lit, of course.

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Le mot de la fin : 

La Thaïlande est le pays idéal pour débuter en Asie, dépaysant mais (trop?) adapté pour les touristes. Nous ne devions pas y aller mais nos plans de vol étaient plus avantageux ainsi, et tant mieux. Les balades en vélo dans les ruines et les plantations de thé resteront nos coups de cœur . Nous aurions aimé passer davantage de temps dans le Nord du pays, qui nous a semblé bien plus "nature" et frais (Hilkka est contente). On repense encore aux bons petits plats cuisinés en express sur un bout de trottoir et engloutis tout aussi vite. Le ventre plein, ça va tout de suite mieux.