Cap au nord mais pas Cap Nord

Quand on doit partir, c'est toujours pareil, il y a toujours à faire... Pourtant nous avions bien anticipé le chargement et la préparation du fourgon. 11h, on est enfin prêt pour le départ. Et, on a de la route à faire pour ce premier jour. Déjà, pour nous, la région parisienne c'est le grand nord !

L'étape de ce soir était programmée chez ma copine Zoé qui habite une île sur la Seine à Carrières sous Poissy.

Nous avons passé une nuit tranquille mais le matin, le parking s'est rempli et la police est passée nous dire gentiment qu'il était strictement interdit de dormir sur l'espace public. On le savait mais on a joué les niais 😅

Nous sommes cependant autorisés à stationner là pour la journée et pouvons partir visiter la ville à vélo.

Ici, on parle le flamand (pas nous bien sûr), si nous sommes à trois quart d'heure de la frontière française, nous sommes également à une vingtaine de kilomètres des Pays-Bas. Absolument rien n'est écrit en Français. Ce pays compte 3 langues officielles, quand on y pense, c'est quand même très singulier.

Bruges est une petite ville cernée de canaux, avec partout, des pistes cyclables dignes de ce nom.

J'ai adoré !

Le long du canal navigable, des moulins, des parcs.

Bruges est très touristique, on se faufile entre des hordes de touristes. Mais on va vite abandonner les vélos pour flâner à pied, d'autant qu'au centre ville, les rues sont pavées et avec nos pneus fins, ce n'est pas top.

Le cœur de ville est un vrai plaisir pour les yeux. De belles et grandes places, des bâtiments raffinés, finement travaillés, des églises, des ruelles, des canaux...

Qui dit Belgique pense bière, frites, chocolat. Certains penseront aux auteurs belges de BD... La spécialité de Bruges ce sont les gauffres et leur odeur embaume les rues. Nous avons testé les frites et la bière mais n'avions plus de place pour les gauffres et le chocolat.

Bruges peut se visiter facilement en une journée à condition de laisser de côté la dizaine de musées qui nécessiteraient qu'on y consacre du temps.

Ce soir on part vers la côte pour dormir en espérant qu'on ne sera pas dérangé par la police locale...

Nous sommes dans la région du delta, aux embouchures de 3 grands fleuves (le Rhin, la Meuse et l'Escaut)

Terres gagnées sur la mer par les alluvions des fleuves à la fin du Moyen Âge, les îles du Delta sont, pour la plupart situées en dessous du niveau de la mer. Le front côtier est protégé par de hautes dunes, mais les rivages des estuaires ne sont bordés que par des digues. À plusieurs reprises dans l'Histoire, celles ci se sont avérées fragiles lorsque, au moment des grandes marées, la mer s'y est engouffrée avec violence. La dernière grande catastrophe date de 1953.

En 1958 le plan Delta à été adopté consistant à barrer les bras du Delta. Un projet d'ampleur dont les travaux vont durer une quarantaine d'années avec la construction de 4 barrages anti tempête et plusieurs barrages secondaires.

Ce matin le ciel est gris et toujours du vent. On s'arrête visiter Middlebourg, une charmante petite ville entourée de canaux qui font office de remparts.

L'hôtel de ville et les bâtiments abbatiaux, reconstruit après la seconde guerre mondiale dans le style d'origine, témoignent de la richesse historique de la cité.

On se plaît de flâner dans les petites ruelles aux façades atypiques.

Ces charmantes maisons de ville possèdent de grandes ouvertures, pas de volet et rarement des rideaux. Sans faire de voyeurisme les néerlandais nous donnent à voir leurs intérieurs décorés avec beaucoup de goût.

Si nous n'avons pas pris la pluie ce matin, cela n'a pas été le cas cet après-midi...

L'idée était de passer d'îles en îles par ces fameux barrages.

On ne s'est pas attardé pour prendre des photos. Il pleut, tant pis, on roule et on sort de notre fourgon pour visiter rapidement la petite ville de Zierikzee. Elle aussi est ceinturée d'un canal et abrite un petit port.

En espérant que demain, il fera un peu meilleur. On se rapproche doucement de la Hollande méridionale (Rotterdam- Delft- La Haye) et on se pose sur un parking de bord de mer totalement vide.

On prend parfois le temps de cuisiner mais difficile de faire ça à deux, c'est chacun son tour 😄

Réveillés ce matin par la pluie qui tambourine sur le toit, rien ne sert de se presser. Oh, ce n'est pas de la grosse pluie, en tout cas, cela n'arrête pas les autochtones qui roulent sous la pluie comme si de rien n'était. Nous voilà donc parti à vélo pour rejoindre le centre à 6km de là. La pluie s'est arrêtée.

Gouda, c'est encore une ville typique des Pays Bas. Je ne vais plus les décrire, elles sont toutes sur le même modèle... À la place du marché au fromage, il y a, sur la grande place, les journées de la céramique les 29 et 30 mai.

De nombreux exposants, des animations et beaucoup de monde... Si c'est un jour férié pour certains cela ne l'est pas pour tous parce que tous les magasins sont ouverts.

Gouda a une riche tradition dans le domaine de la céramique et notamment dans la fabrication de pipes en argile. Plus trop utilisée, on comprend qu'il est aisé, ici, de casser sa pipe. 😄

Même s'il n'y a pas le marché au fromage, il y a stands de Gouda, musées et de belles boutiques mettant en avant ce fameux fromage. La fabrication est le plus souvent fermière, c'est une pâte pressée qui se fait avec du lait de vache mais aussi du lait de brebis. Il en existe plein de variétés et franchement, c'est bon.

Il se visite, c'est le plus grand magasin LEGO indépendant des Pays Bas !

De loin on dirait des veaux, même couleurs, même taille mais à y voir de plus près ils sont plutôt laineux. Ce sont bien des moutons de la race zwartbles

Tout le long du chemin, on peut voir de grandes fermes, certaines au toit de chaume. Il manquait un peu de soleil pour les photos...

Pour ce soir, on vise un endroit pour faire les vidanges et plein d'eau. On redescend vers le sud à 40 minutes de route. On rejoint la communauté de campicaristes... 😀

On se retrouve dans une jolie banlieue résidentielle de Rotterdam.

Tout le monde sait que les Pays Bas sont réputés pour ses champs de tulipes, mosaïque de couleurs que séparent des canaux. Tout le monde sait que fin mai, la saison des tulipes est terminée. On les aura vus ces champs et on les aura imaginés parés de jolies couleurs... Dommage ! Il aurait fallu être là un mois plus tôt.

Ce matin, après une nuit bien calme, on se rapproche de la mer, on gare notre mulet et on enfourche nos vélos. Il faut traverser une grande zone dunaire protégée avant d'arriver à la plage. On double plein de "convois" familiaux qui partent passer la journée en bord de mer.

Des kilomètres de plage quasi désertes. Les familles sont restées autour des kiosques et restaurants installés au seul accès possible.

Les seuls champs de fleurs qu'on verra se sont des Pivoines, mais rien à voir avec les étendues de tulipes dont il ne reste que la verdure.

24° aujourd'hui, il nous semble qu'il fait bien chaud... On poursuit notre route vers Volendam, au nord d'Amsterdam. Petit port de pêche par le passé, devenu port de plaisance où viennent se pavaner de riches Hollandais sur leur yacht. Là, le retour à la réalité touristique est un peu brutal mais il aurait été dommage de se priver de cette petite balade sur le port et dans ces pittoresques ruelles aux petites maisons de brique à pignon de bois. LEGO n'a rien inventé...

Un village empreint de traditions mais nous n'en avons rien vu si ce n'est dans les boutiques.

Le Volendam est aussi un fromage comme le Gouda ou l'Edam (plus connu et tout près de là)

C'est samedi soir, il y a de l'animation en terrasse et dans les rues

On s'est garé pour la nuit à côté d'un complexe sportif. Nous ne sommes pas tout seul. Il faut dire que l'on se fie, comme beaucoup d'autres, à l'application Park4night qui indique des endroits pour se poser avec un Camping-car avec les commentaires et les expériences des uns et des autres, souvent bien utiles.

La visite d'Amsterdam aurait nécessité un deuxième jour et c'était bien ce qu'on avait envisagé, élargir notre découverte de la ville à vélo. Mais nous avons dû prendre une autre décision....

La batterie de la cellule ne tient plus et sans alimentation électrique extérieure ou une charge avec la batterie du fourgon quand on roule, le frigo ne peut plus fonctionner normalement. D'accord, il ne fait pas trop chaud et ce n'est pas trop gênant de l'arrêter quelques heures. Mais là, on ne pouvait pas rester sur ce parking sans service une journée supplémentaire. Dommage !

Hoorn

Cap au nord du pays. On s'arrête une première fois dans la ville de Hoorn, en bord de mer. C'est un grand port de plaisance.

Toujours ces jolies façades si typiques et... un peu bancales... Si elles penchent ces façades, c'est qu'il y a bien une raison et même peut-être plusieurs... La question intrigue.

Voici des réponses trouvées sur internet.

En raison du prix élevé des terres à Amsterdam, les maisons ont été construites tout en hauteur, de manière à ce qu’elles soient les plus étroites possibles. Leurs escaliers sont si raides et leurs marches si petites qu’il est impossible d’y monter de grands objets ou des meubles.

Pour remédier à ce problème, une sorte de crochet a été installée tout en haut des maisons auxquels on accroche une poulie pour soulever les meubles et les faire rentrer dans les maisons.

Pour faciliter ce processus, les maisons ont été construites légèrement inclinées vers l’avant. On a presque l’impression qu’elles peuvent s’écrouler à tout moment !

Une autre raison qui s'appliquerait à toutes ces villes au bord de l'eau. Les maisons sont construites sur des pilotis, enfoncées dans le sol humide. De nos jours, ils remplissent les poteaux de ciment pour les rendre plus robustes, mais autrefois, ils utilisaient des poteaux de bois.

S’ils ne construisaient pas les maisons sur des pilotis, elles s’enfonceraient simplement dans le sol marécageux.

Dans de nombreux cas, les poteaux en bois étaient de moindre qualité, pas assez longs ou pas assez épais. La vieillesse et la qualité des poteaux de bois font que les bâtiments s’enfoncent inégalement dans le sol, ce qui donne cette impression de bâtiments déformés.

On poursuit pour une pause déjeuner à Enkhuizen. Ancien port florissant de la pêche aux harengs. Encore un port qui ne donne plus directement sur la Mer mais sur un lac d'eau douce,. le lac Ijssel créé pour l'isoler de la mer par la construction de la digue du Nord en 1932.

La vieille ville conserve encore de vieilles façades du 17e, richement décorées.

On traverse sur cette digue longue de 33km qui sépare le lac, de la mer des wadden, du nom des îles qui font écran à la mer du nord.

Nous arrivons dans la région appelée Frise la plus au nord du pays. Nous avions visé un mini camping de seulement 4 places chez l'habitant. Nous sommes seul, les propriétaires sont charmants.

La propriété est protégée par une digue où des moutons paissent une herbe bien verte. Bel endroit pour admirer la mer.

Les couleurs étaient jolies ce soir et c'est la première fois qu'on assiste à un coucher de soleil ! Difficile de ne choisir qu'une photo...

Enchantée par la balade de ce matin ! Nous avons attendu que le soleil sorte pour partir à vélo et ce malgré le vent qui souffle encore aujourd'hui. On est bien content de les avoir amener, nos vieux "biclous". Ils font bien l'affaire pour rouler sur du plat et on ne craint pas trop de se les faire voler.

Plein de canaux, de lacs et... des pistes cyclables. Pour traverser, les ponts sont parfois remplacés par des petits bacs (payant) il y a quelqu'un en permanence pour faire passer voitures et surtout les cyclistes. Au milieu, de grandes fermes avec des vaches qui ne peuvent être autres que des frisones !

Chaque région a son drapeau et ici beaucoup arborent leur identité frisonne sur les maisons, les bateaux. Je le voyais, bleu, blanc avec, ce que je pensais être des cœurs rouges, mais non, ce qui est symbolisé là, ce sont les feuilles de nénuphars.

On est là, en rase campagne, quand notre regard est interpellé par d'énormes barges qui circulent au fond du pré. Vision insolite ! Où peut bien se diriger un tel trafic ?

Il y a un tel réseau de voies navigables dans ce pays, que les bateaux, plutôt que les camions, desservent les villes à l'intérieur des terres. Les néerlandais sont très forts en pont mobiles, levant, basculant, tournant. Nous sommes souvent arrêtés pour les manœuvres de ces ponts.

Lemmer, situé à l'extrême sud de la Frise, ce petit port valait bien le détour. De gros yachts, de gros voiliers tout le long des quais, on dira que cela fait un peu "matuvu" 😂

On change de région, nous sommes arrivés dans l'Overijssel.

L'incontournable, c'est Giethoorn.

En arrivant, on se demande d'ailleurs pourquoi autant de parkings pour ce village de 2500 habitants. Je pense qu'on a bien fait de venir ici en fin d'après midi, les touristes sont repartis et il y a une jolie lumière de fin de journée.

On comprend vite l'attrait de ce village lacustre. Ici, les chemins d'eau font office de rues et de coquettes chaumières bordent ces canaux qu'enjambent de petits ponts. De vastes plans d'eau s'étendent à l'est et au sud, séparés par de petites îles couvertes de roseaux. Les roseaux étant utilisés pour les toits de chaume.

Des toits en dos de chameau. Certaines fermes sont remarquables pour leur toit de chaume de forme bombée. L'accroissement des récoltes dû à l'augmentation des terres gagnées sur l'eau, obligea les habitants de Giethoorn à agrandir leurs fermes. En raison de l'exiguité du terrain, celles ci gagnèrent en hauteur et le bâtiment d'exploitation surplomba légèrement la maison d'habitation.

J'ai été particulièrement enchantée par cette journée qui, de plus, s'est déroulée sous le soleil.

Pour cette nuit, on trouve une place sur un parking dédié aux camping-cars à quelques kilomètres de Ghiethoorn.

Genemuiden. Pas très beau ce matin, alternance pluie, nuages. Avant de partir de notre spot, on va faire un tour dans cette petite ville sans charme particulier.

Het Loo, le palais royal Palais du XVIIe siècle appartenant à la Maison d'Orange.

Site à voir absolument quand on voyage aux Pays Bas, c'est leur Versailles... Résidence d'été de la famille royale qui a renoncé à son occupation en 1969 pour laisser place à un musée qui a ouvert ses portes en 1984. En plus des expositions temporaires, on y visite les appartements et les jardins qui paraissent magnifiques.

Pas de chance, il n'arrête pas de faire de bonnes averses ce qui ne nous motive pas. On s'est garé un peu loin dans un quartier résidentiel en bordure d'un parc. Au premier rayon de soleil on se décide à traverser ce parc et nous diriger vers le palais mais l'après midi est bien avancé, il est trop tard pour envisager la visite.

Revenons sur ce quartier résidentiel que nous avons traversé. D'imposantes maisons de tout style montrent la richesse de certains. Pas d'enclos, on est dans un pays où ne règne pas l'insécurité. Styles classique, moderne, traditionnel.

En prime, quelques fleurs au gré de la balade du jour.

Dans le parc, à l'ombre des immenses arbres, il y avait de magnifiques massifs de rhododendrons.

Bon, quelle destination pour ce soir ? Finalement, on choisit Bois le Duc, ça sonne bien français ce nom là, est ce pour ça ? 1h et demi d'autoroutes, on a fait un grand bond dans le sud du pays.

Après une nuit bien gardienné par 2 mastodontes allemands (à plus de 250 000€) , nous prenons la route pour Maastricht.

La province du Limbourg est situé à l'extrême sud des Pays Bas et sa singularité est d'être vallonnée ce qui lui vaut d'ailleurs une belle popularité auprès des Néerlandais eux mêmes, qui ont appris à l'école qu'on y trouve le point culminant de leur pays (321m ! )

Maastricht est une ville pittoresque sur les bords de la Meuse, symbole de l'Europe politique, elle cultive son identité plurielle. Les touristes de toutes nationalités y sont nombreux.

Ville très animée, sûrement parce qu'on est samedi. Sur la place de l'hôtel de ville, une manifestation se prépare, des stands proposent de la nourriture, les gens font la queue pour des frites ou des poissons frits ou... crus.

Les rues piétonnes, aux façades médiévales, sont bordées de commerces plutôt chics où s'engouffrent les touristes fortunés.

Et que dire de la désacralisation des églises au profit du commerce ???

J'ai bien aimé cette ville, propre, lumineuse avec ses façades peintes en blanc, ces grandes places entourées d'agréables terrasses invitant à boire une bière.

Il aurait sûrement fallu consacrer un peu plus de temps à cette charmante ville mais le ciel devenant menaçant, il était temps de reprendre nos vélos pour rejoindre le beau mulet.

Et c'est sous un déluge de flotte que nous sommes repartis, cette fois ci, sur les routes belges.

La wallonie. Cela nous a fait tout drôle d'entendre parler français autour de nous quand on s'est arrêté à Namur. Et quel changement de paysage ! Ici on a quitté le plat pays. Je pense que les vélos vont désormais rester au cul du fourgon😄

Dans ce coin de Belgique, cela paraît difficile de trouver des campings et des aires pour camping-car (nous sommes toujours à la recherche de branchement électrique pour la nuit à cause de notre batterie défaillante...)

Tant pis, pour cette nuit ce sera sur le parking du château de Namur qui domine la ville(et le beurre ne va pas fondre...)

Il faut bien songer à rentrer et la route est encore longue. Eh, oui, nous sommes encore en Belgique !

En étudiant le parcours pour redescendre chez nous, nous allons traverser les Ardennes puis l'Aisne et en voyant les noms sur la carte, je réalise que c'est dans ces coins que mon grand-père est venu combattre lors de la première guerre mondiale, Verdun, le chemin des dames... Le pèlerinage s'impose à nous mais on ne peut pas passer sur tous les sites commémoratifs.

On va faire une étape au mémorial près de Craone sur le chemin des dames, où a eu lieu des combats sanglants en avril 2017 faisant 300 000 victimes (blessés et morts) c'est justement à cet endroit le 16 avril 1917, qu'un frère de mon grand-père a laissé sa vie à l'âge de 25 ans, c'est aussi là qu'est tombé un autre habitants de Ladinhac dont on avait fait le portrait, il y a peu, sur un des journaux de Ladinhac Patrimoine. J'avais donc fait des recherches au préalable, les fiches matricule sont toutes numérisées aux archives départementales et on trouve facilement les journaux de bord des différents régiments sur internet qui permettent de suivre au jour le jour (ou presque) les opérations et le parcours des soldats.

Les Ardennes, on peut dire que c'est joli, vallonné et bien vert avec de petites exploitations de vaches laitières. Puis viendra la morne plaine céréalière et le charme tiendra seulement au patchwork de dégradés de couleurs allant du jaune (paille bien sûr) au vert.

Nous avons bien avancé aujourd'hui. Partis de Dinant en Belgique, nous sommes ce soir au sud de Sens (330km). Une dernière étape est prévue demain à Montluçon chez nos amis et notre voyage sera terminé.

Cela m'a beaucoup amusé de faire ce blog et pris aussi pas mal de temps !... Une façon de garder en mémoire ce voyage, de le partager avec mes proches et mes amis.

Rendez-vous pour de prochaines aventures à l'automne 2025 ?