Un blog pour ordonner mes souvenirs, mais aussi pour la famille, les amis, les curieux qui voyagent à travers les récits et pour ceux qui cherchent à glaner quelques tuyaux pour leur voyage.
Novembre 2019
6 semaines
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Il s'en est failli de peu pour qu'on n'envisage pas de partir...

Si vous avez un peu suivi l'actualité, vous aurez appris que plusieurs compagnies aériennes ont fait faillite dernièrement dont évidemment celle chez qui nous avions acheté nos billets en juillet, XL Airways. Et vous saurez que le cas de liquidation judiciaire n'est que rarement pris en charge par nos assurances y compris celle de la carte MasterCard gold. Étant donné qu'il faut s'asseoir sur le remboursement, nous n'étions plus très sûr de racheter des billets d'avion. Nous n'avons pas souhaité rester rongés par ce dilemme et voir s'envoler notre projet de voyage. Aussi, après avoir suivi de prés pendant 3 semaines les possibilités de recours, signé des pétitions, suivi le mécontentement de tous ces clients spoilés, vu des prix s'envoler à la hausse, nous avons finalement pris la décision de maintenir notre voyage après avoir déniché des vols moins chers que les premiers et de plus en multidestinations. Nous partons donc le 4/11 de Paris pour Mexico avec United Airlines et retour le 17/12 de Cancun avec Air Canada

On retiendra deux choses: la première étant de s'assurer au moment de l'achat des billets, que la compagnie aérienne est en bonne santé financière et deuxièmement que d'attendre le dernier moment pour acheter les billets d'avion peut s'avérer un bon plan...

On espère laisser derrière nous la grisaille et la pluie pour aller vers une saison plus tempérée, voire chaude, au Mexique(c'est bien le but du voyage en cette saison ! 😁) C'est après avoir fait notre cure automnale de champignons et de châtaignes que nous partons en ce dimanche matin de novembre. Autonomes dans nos déplacements nous partons avec un sac à dos chacun d'environ 7kg au départ d'amberieu gare.

Amberieu 7h du mat

On pourrait dire aussi que le voyage commence au Plesssis Bouchard où, en transit, nous avons été hébergé chez nos amis Frédéric et Isabelle. Merci à eux.


Deux sacs dans un, le sur-sac, très utile dans les différents transports pour protéger les sacs à dos et les lanières qui pendouillent, et le jaune fluo pour le repérer bien vite. On est peut-être joueurs, alors qu'on avait bien pris soin de répartir nos affaires dans deux sacs différents (depuis qu'il m'est arrivé une fois de ne pas voir mon bagage à l'arrivée). S'il n'est pas à destination, on perd tout...


bagages prêts pour l'enregistrement 

Passages à l'enregistrement, à la douane et aux différents contrôles très rapides, nous voilà donc avec 2h à tuer pour attendre notre vol pour Mexico City qui transite par Washington ( 8 h+5h)

On oublie ici le téléphone mais pour ceux qui auraient la gentille intention de nous appeler sur WhatsApp, surtout pas le matin ! N'oubliez pas qu'il y aura 7h de décalage (quand pour vous il sera 8h, pour nous ce sera 1h du matin)

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Mexico, Mexico...

Sous ton soleil qui chante,

Le temps paraît trop court

Pour goûter au bonheur de chaque jour

Mexico, Mexico... Vous fredonnez tous, n'est ce pas, la chanson de Luis Mariano ?

Ville tentaculaire de plus de 20 millions d'habitants à 2000m d'altitude où nous avons débarqué lundi soir sans problème hormis presqu'une heure de retard, le pilote ayant dû changer son plan de vol au départ de washington en raison d'un ouragan. L'aéroport se situe en pleine ville et le survol de nuit et impressionnant et nous montre effectivement l'immense étendue de cette agglomération. Il ne nous faudra qu'1/2h, en transport en commun, pour rejoindre le quartier historique où nous avons réservé nos premières nuits. Pour y aller, nous avons choisi le MB (métro bus) qui pour nous était direct, du métro, je ne sais pas ce qu'il a, toujours est il qu'il a tout d'un bus, nous étions dans les embouteillages au même titre que les voitures ! Nous dirons plus rapide qu'un bus parce qu'il ne s'arrête pas souvent, nous n'avions que 4 ou 5 stations. Nous avons terminé à pied pour les 400m restants dans des rues déjà désertes. J'avoue que ce n'était pas très engageant à 11h du soir.

Bon, là, à cette heure ci, nous n'avions plus les idées très claires, nous n'avions qu'une envie, celle d'aller nous coucher. Comme à l'accoutumée, nous choisissons les auberges de jeunesse parce que cela nous donne encore l' impression d'être jeunes...😀 Seulement, pas d'ascenseur et 4 étages à monter, là, tu sens que tu es à 2000m d.'altitude et que tu n'as plus 20 ans!

Nuit réparatrice, loin s'en faut, à 4 heures du matin (11h pour vous qui êtes restés au pays) j' étais prête à me lever !

Nous avons dû patienter jusqu'à 8h pour le petit déjeuner et partir à la découverte du quartier.


Le zócalo (place principale)

Ici, comme dans tous les pays sud américains la religion catholique est très prégnante avec des églises, des cathédrales plutôt, à tous les carrefours. Rappelons que c'était la fête des morts il y a peu et ici cette célébration est très importante.

Nous avons commencé par les visites culturelles comme il se doit.

Museum bellas artes avec des peintures de Diego Rivera qué j'adore
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Teotihuacán, "l'endroit où les hommes se transforme en dieux", même pas vrai !

Bien que nous aurions pu et dû y aller par nos propres moyens nous avons pris un tour proposé par l'hôtel pour nous rendre à 50 km au nord de la ville pour découvrir ce gigantesque site d'une civilisation ancienne qui date de 400 ans avant J.-C. On s'interroge toujours sur le pourquoi de ces tas de cailloux (organisés) les aztèques qui découvrirent les ruines crurent que Teotihuacán avait été bâti par une race de géants au temps du premier soleil.

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4 nuits à Mexico c'est suffisant bien qu'il y ait encore des choses à voir. Franchement, ce que je ne regretterai pas c'est le México City hostel, certes très bien placé mais très bruyant, encore une fois notre jeunesse nous fait défaut avec nos horaires de couche-tôt...

Nous avons silloné le quartier historique mais aussi un quartier plus moderne et branché que nous a fait découvrir Rubén. Rubén on l'a connu à Ladinhac, et ouiiii ! Content de nous montrer son quartier préféré de México. Un vrai citadin qui ne comprend pas qu'on puisse ne pas s'ennuyer dans notre coin reculé du Cantal.


Découverte du quartier Rosa avec notre ami Rubén

Un regret cependant c'est de ne pas avoir vu le musée de Frida Khalo nous y sommes pourtant allés et on s'est même payé trois quart d'heure de transport, mais il y avait trop de monde, on avait pourtant vu que c'était conseillé de réserver par internet. On aura déambulé dans ce quartier résidentiel et apprécié le marché coloré du quartier.

Marché de Coyoacan

Finalement nous avons passé une bonne partie de la journée dans un immense Park (Chapultepec) où se trouve également le musée national d'anthropologie où on peut rester la journée. Magnifique architecture !

Musée national d'anthropologie

Nous finissons notre séjour à Mexico en beauté. Avant de rentrer à l'hôtel on va aller faire un dernier tour sur cette grande place qu'est le zócalo et là, un spectacle inattendu, un opéra grandiose en plein air avec deux écrans géants racontant la conquête du Mexique par les espagnols. Un orchestre d'une cinquantaine de musiciens et sur scène une centaine de danseurs et chanteurs. Nous n'avons malheureusement pas pu tenir les 3 actes en station debout.

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Plus de 2 millions d'habitants pour cette ville (qui n'est pas un village) aux charmes espagnols à 2150m d'altitude. On s'y sent mieux qu'à México, une ambiance plus sereine et plus tranquille.

Les habitants ici vivent pourtant avec une épée de Damoclès sur la tête, en effet le volcan popocatepetl (celui de nos livres de géographie) qui culmine à 5426m d'altitude tout près d'ici, est en activité en ce moment, il s'en dégage de gros panaches de fumée et une irruption pourrait survenir à tout moment.


CHOLULA

C'est de Cholula, où nous sommes allés ce matin en bus, qu'on voit bien le volcan. Ici, à 10km de Puebla, se trouve une des plus grande pyramide du Mexique mais elle est enfouie sous une colline, si bien que les espagnols quand ils arrivèrent ici, n'en ont même pas soupçonné l'existence et ont construit une église sur son sommet! Il fait bon de flâner dans cette ville, il y a vraiment une ambiance de vacances. C'est samedi, les citadins sont venus là se détendre, il y a beaucoup d'échopes d'artisanat et de vendeurs à la sauvette qui proposent du café, du chocolat, des sauterelles (nature ou au piment) et beaucoup de célébrations de mariage. Les églises dans lesquelles nous rentrons systématiquement étaient magnifiquement décorées.

Pour le retour nous prenons un train tout moderne et gratuit de surcroît, mais qui se traîne jusqu'au centre de Puebla.

Cholula

Retour à Puebla où nous flânons encore dans les rues et profitons d'un tour "by night" avec un bus à impériale dans les différents quartiers classés à l'Unesco. Que de monuments !


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Dimanche 10 novembre.lo

Prendre un bus au Mexique, c'est comme dans tous les autres pays d' Amérique du Sud, il faut se rendre dans une gare routière. Difficile de décrire l'immensité des lieux que ce soit à Mexico, Puebla et maintenant à Oaxaca, de grands halls où les différentes compagnies vendent les tickets, des galeries marchandes, des salles d'attente et les quais d'arrivées d'un côté et ceux des départs d'un autre. C'est bien sûr le moyen le plus utilisé pour se déplacer dans le pays.

Une salle d'attente du terminal Capu à Puebla.

Nous avions pris nos billets à l'avance car aujourd'hui c'est dimanche et il y a plus de fréquentation. 5h de route pour nous rendre à Oaxaca (prononcez Whouaaa-K)

Au fur et à mesure que nous progressons dans notre périple, (nous sommes à 500km au sud de Mexico) la taille des villes de destination diminue. Oaxaca compte tout de même pas moins de 255 000 habitants mais c'est une très jolie ville coloniale très aérée et colorée, on ne se sent pas étouffé par la hauteur des immeubles. Région à fort risque sismique, les habitations n'ont pas d'étages. C'est le berceau de la civilisation zapotèque et mixtèque et d'une cinquantaine d'autres ethnies, dans cet état du Mexique il faut savoir que 20% de la population ne parle pas un mot d'espagnol. Avant de venir je n'ai pas vraiment révisé l'histoire, je connaissais vaguement les incas, les mayas, les aztèques mais alors avec toutes ces civilisations en "èque" je m'y perds parce qu'il y a aussi les toltèques, les olmèques,...



Mais quelle effervescence dans cette ville ! on se retrouve malgré nous happés par la foule et assistons ce soir à un défilé et spectacle de lumières.

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Lundi 11 novembre (ce n'est pas férié ici bien sûr)

Les petits déjeuners dans les hôtels ne sont jamais servis avant 8h et pas question de partir le matin sans notre p'tit café. Pour se rendre sur le site de Monte Albàn, pas de bus publics directs, mais des bus de la compagnie Autobuses Turísticos qui partent toutes les heures au coin d'une rue et proposent l'aller retour, nous partons à 8h40. Le site est situé à une dizaine de km, posé au sommet d'une colline qui domine la vallée d'oaxaca. Je vous passe les détails historiques qui s'étalent de 500 avt JC à 550 après JC.

Il aurait fallu y être à 7h du matin pour avoir une jolie lumière pour les photos et être tranquille sans trop de monde car là, ce sont des flots de touristes qui sont débarqués des autocars. Notre retour étant prévu à midi, cela nous laisse largement le temps de faire le tour.

Nous n'avions pas vraiment eu le temps de flâner dans la ville. Comme d'habitude, on entre dans toutes les églises et les marchés sur notre passage. C'est la région du Mezcal et du chocolat. Que dire ? J'adore le chocolat (le noir) et on ne peut pas dire que celui ci soit fameux bien qu'ils y rajoutent amande, canelle ou piment, ils ne se sont pas encore affranchis du sucre ! Nous n'avons pas goûté cet alcool fort qu'est le mezcal, par contre dans un bar nous avons vu un mexicain en boire un verre et tituber après ça, bon je crois qu'il avait bu une bière aussi... Mais tout de même on a frôlé la catastrophe dans les escaliers du "rooftop" (toit terrasse) où nous étions installés...

Proche de ses racines indiennes, la ville demeure un haut lieu de la contestation politique et sociale depuis les années 70, (c'est écrit dans le guide du routard) En effet on retrouvent ces manifestants dans le centre historique.


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Mardi 12 novembre.

Il est temps de quitter la ville, la pollution, la foule. Cap vers la côte pacifique. Nous avons le choix entre la compagnie des cars grandes lignes qui vont faire un grand détour(10h de trajet) et une petite compagnie de vans qui passe par les montagnes et qui est plus rapide. On choisit le plus court et les virages, il ne faut pas être malade en bus parce que c'est 7 heures à se faire brasser. Nous arrivons dans une petite ville Potchula mais ce n'est pas encore là notre destination, très vite on trouve une de ces camionnettes bâchées qui font la liaison avec le littoral. Heureusement que ce n'était qu'un trajet d'une demie heure parce que les petits bancs en bois c'est raide !Pour descendre, il y a une petite sonnette pour prévenir le chauffeur, vous vous demandez peut être comment on sait où descendre ? nous avons toujours les yeux rivés sur notre positionnement sur la carte via l'application mapme qui s'utilise sans connexion.

Après une journée de transport nous voilà à Mazunte. Ohhh, nous ne sommes pas tous seuls ici, il y a tout de même beaucoup de touristes et plutôt des jeunes mais ambiance cool.


Spot pour les bodysurfeurs, on ne se lasse pas de regarder les vagues s'écraser sur la plage, installés les pieds dans le sable et à l'ombre d'un parasol sirotant jus de fruits et bière. Elle est belle la vie vue sous cet angle... Mais de là à aller se mettre à l'eau... certains me connaissent...

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Je pensais que cette tradition de fête de plage pour la pleine lune n'avait lieu qu'en Thaïlande et bien non, ici aussi. Il faut dire qu'ici se concentre une population de hippies hyper tatoués et de fêtards ce qui donne cette ambiance peace and love. De la musique toute la nuit relayée par le chant du coq au petit matin, pourtant celui de la maison est mort on l'a retrouvé devant notre porte après un combat avec son voisin d'à côté... Le weekend qui vient il y a un festival international de jazz et tous les hébergements semblent pris. Nous avions réservé 2 nuits à El Manguito, puis sur place nous avons pu trouver une chambre pour une nuit supplémentaire à la posada luna y sol mais pas possible de prolonger plus longtemps notre séjour ici.

Il fait très chaud ici, on transpire à rien faire. À l'heure où j'écris, à l'ombre d'une paillote, je vois la chaleur qui s'évapore du sable. Impossible de marcher pieds nus.

Plage de Mermejita

En marchant un peu, on s'éloigne de la masse touristique de Mazunte, oh mais, il ne faut pas aller bien loin pour trouver une magnifique plage déserte, la playa Mermejita, d'un kilomètre de long, les hippies ça restent en communauté 😅 Malgré tout flotte le drapeau rouge🚩 pour la baignade. Sur cette plage, à la nuit tombée, les tortues viennent pondre, il faut 45 jours d'incubation avant que les petites tortues sortent de l'œuf. Nous n'avons vu que les traces dans le sable. Depuis que le commerce des tortues a été interdit en 1990, alors que les habitants ne vivaient que de ça, le gouvernement a aidé les habitants à développer l'écotourisme et un comité de sauvegarde des tortues les protège des prédateurs, surtout bipèdes...

Farniente donc dans ce coin tranquille à "bader" les couchers de soleil et l'océan pas si pacifique que ça.

Le festival va commencer, une scène immense est montée dans le stade, c'est l'effervescence dans les boutiques et les paillotes, le grand nettoyage des rues et le premier spectacle local, c'est ce soir.

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Vendredi 15 novembre

Ce matin on prend une camioneta qui va nous déposer à un carrefour à 2km de là, on continue à pied encore 1km jusqu'à La Ventanilla. C'est ici que se trouve la cooperativa ecotúrista qui propose une promenade en barque dans la mangrove. On a de la chance de tomber sur un guide qui parle bien français (un effort de moins pour la compréhension) Fabuleux ! En 2 heures, on aura vu une multitude d'oiseaux, des iguanes, des tortues et bien sûr des crocodiles ! Ils vivent là à l'état sauvage mais dans une zone protégée. Pas question de ramener un sac en croco...


On quitte Mazunte sous des airs de reggae pour aller prendre un bus de nuit pour San Cristóbal de las Casas.

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1/2h de camioneta debout sur le marche-pied et un trajet de 11h pour rejoindre San Cristóbal de las Casas dans la région des Chiapas, région la plus au sud du Mexique et qui jouxte le Guatemala. Il n'y a pas si longtemps que ça, je pouvais dormir n'importe où, mais je crois que ce temps est révolu... Une nuit blanche, je vous dis, dans un bus pourtant confortable, à côté de moi il y en avait un qui, lui, dormait bien...malgré les topes.

Vous connaissez tous les taupes mais les topes ? Hein ? Il y en a sur tous les types de voies de circulation (rues, chemins, routes secondaires, principales, voies rapides et même les autoroutes) ce sont les dos d'âne, les ralentisseurs et il y en a des milliers, parfois tous les 20m et que je freine, que je te redessine la colonne vertébrale et que j'accélère et ça recommence.

À notre arrivée à San Cristóbal, c'est le choc thermique, de 40° on passe à 14° ! On était contents de trouver un peu de fraîcheur mais tout de même ! Nous sommes ici de nouveau dans les montagnes à 2200m d'altitude mais qu'on ne s'y trompe pas ce ne sont pas les paysages des Alpes. Nous découvrons un ciel bien gris et les sols détrempés par la pluie de la nuit. On croirait avoir changé de pays.


Une ville coloniale haute en couleur aussi bien les bâtiments que les gens. Nous sommes au cœur d'une civilisation descendant des mayas, de nombreuses ethnies se côtoient chacune reconnaissable à ses habits. Ville très touristique, les restaurants et les hôtels se touchent dans le centre historique.

Ici, la région à été touchée par un tremblement de terre en 2017 et les églises sont partiellement fermées et en cours de réparation.

Pays de l'ambre, de noix de macadamia, de chocolat et de café. Beaucoup de fruits et de très beaux légumes.

La nuit tombe vers 17h30 et il y a toujours autant d'effervescence dans la rue. Les magasins restent ouverts assez tard.

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Dimanche 17 novembre

Après une bonne nuit de récupération au calme dans une auberge tenue par un québécois, nous décidons d'aller nous balader dans les villages alentours. On va prendre un colectivo (bus collectif) qui nous amène dans un premier village San Juan de Chamula à une vingtaine de km au nord de San Cristóbal.

Dimanche, jour de marché, les paysans étalent là leurs récoltes, la laine de leurs moutons tout juste tondus, on trouvent aussi des stands vestimentaires: tunique de laine blanche pour les hommes, jupes en laine noire pour les femmes assorties de hauts et de ceintures colorés.

Une atmosphère étrange règne ici. Les Chamulas très traditionalistes ont leurs rites et leurs croyances, un brin chamaniques. Les touristes ne sont pas particulièrement bienvenus et sont plutôt ignorés, d'ailleurs l'absence de babioles et souvenirs le prouve. Les Chamulas n'aiment surtout pas qu'on les prenne en photos. Sans vouloir faire du voyeurisme, on vole quelques clichés.

Mais l'attraction du coin, c'est l'église. On a mis dehors les catholiques, gardé et reconverti les édifices en un lieu de culte très particulier. Il est absolument interdit de prendre des photos ! On rentre là dans une église vidée de son mobilier, les saints ont été détrônés de leur piédestal mais restent alignés à l'intérieur avec les cloches, le sol est entièrement recouvert d'aiguilles de pin fraîches et il y a des bougies allumées partout. Des groupuscules (qui pourraient être des familles) agenouillés par terre plasmodient tout en plumant des poules (on ne comprend pas si elles sont mortes ou vivantes) les plumes sont disposées parcimonieusement entre des petites bougies (style celles d'anniversaire) à même le sol, c'est à dire, au milieu des aiguilles de pin ! et ils boivent du coca parce que le coca ça fait roter et ça éloigne le mal(c'est ce que j'ai lu) cela remplace le posh, un alcool fort. Un groupe d'hommes, chargés de coffres en bois ou de paniers chantent dans un nuage d'encens. Un autre groupe semble vénérer un des saints qui a pris place à l'endroit de l'autel. On remarquera que certains ont tout de même des croix autour du cou. Ça va, ça vient, on est dans un autre monde. Les touristes ne semblent pas les perturber, nous ne sommes pas les seuls et pas si désintéressés que ça les autochtones ! pour rentrer il a fallu s'acquitter d'un petit impôt local... Je ressors de là complètement troublée.

On flâne encore un moment, la place et les rues se vident peu à peu, puis on prend un taxi (parce qu'il n'y a pas de colectivo) pour aller au village suivant à une dizaine de km.

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Villages indiens éloignés seulement d'une dizaine de km, zinacantán est bien différent. Les querelles intestines avec leurs voisins Chamulas débouchent parfois sur des affrontements et pour cause, ici, ils ont renié leur croyance d'origine pour se convertir au catholicisme mais pas tout à fait, leur culte est un peu un mélange de pratiques. Les tenues sont également complètement différentes et si leur voisins ne parlent que leur dialecte, eux, s'expriment en espagnol.

Le village est situé dans une vallée qui semble fermée de toute part et ici on cultive des fleurs, tous les coteaux sont couverts par des serres.

Comme c'est dimanche, on assiste à des cérémonies dont on ne comprend pas trop le sens. Au détour d'une ruelle, le passage est fermée par une assemblée attablée devant une scène où joue un orchestre et une table surmontée de gâteaux bleus, d'un côté et rose de l'autre, baptêmes ? Confirmation ? On s'attarde un peu avec l'assentiment d'un "local" pas très causant. Comment se retenir de rire quand on voit d'abord un garçon d'une dizaine d'années accompagnés d'adultes qui lui plantent carrément la tête dans la crème des gâteaux(bleus) les uns après les autres, cela remplace peut être l'eau bénite sur le front... Puis viendra le tour de la fille dans les gâteaux.... roses. 😂

Un peu plus loin, sur une grande place, tout le reste du village semble être là, tous en habits traditionnels assis sur des chaises face à une grande scène où des groupes plutôt rock'n roll se succèdent pour chanter et acclamer Dieu. Étonnant !

On trouve un colectivo pour rentrer à San Cristóbal. Les couleurs sont magnifiques au soleil couchant. Quelle belle journée bien remplie ! Qui se termine par un bon chocolat chaud avec la fraîcheur du soir.

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Lundi 18 novembre

Je m'oblige à mettre la date de temps en temps parce que je ne sais jamais quel jour on est, il ne faudrait pas qu'on rate l'avion du retour! même si c'est encore loin.

On avait le choix aujourd'hui de se payer une attraction touristique pour la journée en bateau dans des gorges ou bien prendre notre temps et aller marcher un peu. C'est cette deuxième option qu'on choisit. On avait repéré sur la carte une zone écotouristique (comme ils aiment les appeler ici) un endroit qui ne figure pas dans le guide du routard. Il faut sortir de la ville, on monte dans un colectivo qui indique notre destination. Quelque km plus tard, le bus s'est vidé de la plupart des passagers, nous passons l'embranchement repéré mais le couple qui reste dans le bus nous dit qu'ils vont au parc aussi. À l'arrêt, on se rend compte que ce n'est pas du tout où on pensait aller, il semble qu'il y ait plusieurs parcs dans le coin. Le chauffeur à qui au départ, on avait attribué une mine patibulaire, fait demi tour pour nous ramener, non seulement il ne nous laisse pas à l'embranchement mais nous amène au plus près de l'entrée en faisant un détour de 2 ou 3km. Il y a vraiment des gens sympa dans ce pays !

Parc de El Arcotete avec sa grotte

Nous profitons de cette dernière journée pour nous imprégner de l'ambiance locale. Une grande ville de 160.000 habitants mais tellement plaisante. Demain départ pour le Guatemala.

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Pour quelques pesos de plus, on est passé par une agence qui nous prend et nous dépose à la porte de nos hôtels. Il était convenu qu'un chauffeur viendrait nous chercher à 7h30, à 6h45 le gardien de l'hôtel vient nous sortir du lit parce qu'un chauffeur nous attend mais pas trop longtemps parce qu'il a d'autres clients à prendre. Ça commence bien ! Dans la précipitation, j'oublie ma tablette où sont stockés tous mes bouquins. J'enrage.

5h plus tard et une pause petit déjeuner en cours de route, nous voilà à la frontière à La Mesilla. Après les formalités d'usage, côté mexicain et côté guatemaltèque, nous devons changer de bus. Seulement, il y a un blocage de l'autre côté de la frontière et nous devons attendre pour une durée indéterminée que l'autre bus arrive.

4h plus tard, nous voilà enfin embarqués dans le nouveau bus et repartis pour encore 4h de route. Heureusement que le beau paysage a compensé cette interminable journée.

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Nous voici donc au Guatemala à Quetzaltenango, mais comme c'est pas facile à retenir, tout le monde ici la nomme Xela (prononcer Sheila). De nouveaux habits traditionnels, une nouvelle architecture, plus pauvre, plus sale et de nouveau, des températures très fraîches à la tombée de la nuit.

Cette ville est sans grand intérêt touristique, c'est un bon point de départ pour partir en trek, notamment pour l'ascension du volcan Santa Maria. Nous avons hésité, tous les commentaires que nous avons pu lire sont unanimes sur la difficulté de l'épreuve, effectivement quand on voit le cône qu'il faut gravir, on se doute bien que c'est dur. Ce n'était pas tant ça qui nous a freiné, c'est surtout la nuit sous tente par 0°et les 6 litres de flotte qu'on nous invite à prendre, ça fait un sac à dos lourd!


La terre a tremblécette nuit

Comme au Mexique, nous sommes toujours dans une zone sismique et on en a eu la preuve cette nuit ( Séisme de magnitude 6,3 à une centaine de km de là, dans le pacifique) Des petites vibrations au début, puis vraiment une secousse accompagné d'un bruit sourd, ça fait tout drôle, on s'est demandé un instant s'il fallait se réfugier sous le lit... mais cela ne nous a pas empêché de passer une bonne nuit, éreintés qu'on était du voyage d'hier.

Dans nos habitudes de visites: les cimetières. On peut remarquer d'étranges mausolée, ces couronnes vertes de plantes naturelles qui doivent rester ainsi à demeure.

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Ce matin c'était rendez vous à 6h pour une rando accompagnée au mirador du volcan Santiaguito. C'est Higinio un monsieur de 68 ans qui est notre guide. Jean-Louis avait un peu envisagé d'y aller par nous même mais avec le recul cela aurait été une grossière erreur... Nous avons été véhiculé jusqu'à la sortie de la ville et avons entrepris une montée sous une chappe nuageuse et dans les cultures d'oignons et de choux, puis la forêt avec les commentaires avisés d'Higinio pour arriver, au bout de 2h1/2, au point de vue sur le volcan seulement vieux d'une centaine d'années et dont les éruptions ont lieu toutes les demi heures environ. Des fumerolles continuelles mais pas d'éruption spectaculaire, juste des grondements assez impressionnants tout de même (style décollage d'un Boeing 747) pas de bol ! On aurait bien aimé voir ça.

Pendant que nous attendions tout en mangeant un bout, le paysan du coin est venu papoter et nous a raconté(avec le sourire malgré tout) que des meutes de chiens avaient mangé ses moutons, des vaches et tué son cheval, incroyable ! Il y a la décharge de la ville dans la vallée où sont venues s'installer des populations venues d'ailleurs qui vivent des détritus et ont laissé proliférer les chiens qui par conséquent viennent se nourrir dans la montagne. Il nous a dit qu'il y en avait entre 25 et 30 000. Oui, oui, j'ai bien compris, mais vous y croyez, vous ?


Ici, on peut parler de biodiversité, la végétation est très variée. Et on y croise des gens bien sympathiques.

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Ah, les chicken bus! (si vous voulez en savoir plus, vous avez le lien en cliquant sur le mot) c'est une expérience !

Pour nous rendre à Panajachel sur les bords du lac Atitlan, nous n'avons guère d'autre choix que prendre les fameux "chicken bus", je dis "les" parce qu'il a fallu en prendre 3 pour arriver à destination, c'est à dire pour parcourir les 85km de routes de montagne. Mais avant, on avait 1/2h de bus (collectivo) pour aller à la gare routière, on a cru un instant d'avoir atterri dans un "coupe-gorge"! L'aide du chauffeur (celui qui crie les destinations, qui tasse les gens dans le bus et collecte les sous) nous fait descendre et nous indique vaguement la direction à prendre pour rejoindre le terminal, ouais ! On est là au milieu d'un marché... Soit. On s'assure tout de même auprès d'autres personnes que c'est bien ici, oui, il faut prendre à droite. Et là ! On se retrouve dans un labyrinthe étroit avec nos gros sacs à dos où circulent une masse de gens tout aussi encombrés que nous avec leurs paquets sur la tête ou au bout des bras et d'autres qui forcent le passage avec des brouettes ou des chariots(c'est pas l'endroit pour sortir l'appareil photo...) Et comme ça sans jamais voir le bout, un vrai "souk" parce que des allées il y en a de toute part, mais qu'est ce qu'on fout là ? C'est au moins 500m qu'on a parcouru ainsi en jouant des coudes pour enfin arriver sur la place où stationnent de façon très anarchique, une multitude de chicken-bus sans aucune destination affichée, mais les rabatteurs sont là ! Nous n'avons pas de mal à trouver un bus qui part tout de suite mais il ne nous a pas dit que c'était seulement la direction et non la destination.

Dans ces bus, tout au long de la route, montent et redescendent sans cesse des marchands ambulants de bouffe, de médicaments, des prêcheurs,... C'est assez comique, il nous a bien fait rire celui qui a fait la promotion d'une crème pour les différentes affections de peau et qui conclut que cela fait aussi l'affaire pour les chaussures en cuir😂😂😂 ce qui est moins drôle ce sont les estropiés de la vie qui n'ont pas de sécurité sociale et survivent en mendiant. Pas de sécu, pas de retraite dans ce pays, il y a intérêt à garder la forme le plus longtemps possible....

Et si je vous parlais du confort... on est assis sur des planches recouvertes de Skaï, le truc qui glisse bien, vous voyez ? et dans les virages, il faut vraiment se cramponner si on ne veut pas être éjecté du siège sans parler de la conduite brusque et effrénée des chauffeurs avec le passage des topes qui nous envoient presque toucher le plafond puis nous casser les dents sur la barre du siège de devant. 3h comme ça, j'ai le dos en compote...

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On passe une nuit à Panajachel, petite ville touristique (la plus grande du bord du lac) avant d'aller se poser quelques jours à l'autre bout du lac à San Pedro. Une nuit à Panajachel pour la seule raison de récupérer ma "liseuse". YES! mais les Mexicos ne l'ont pas fait pour rien: 30US$! Ils nous ont fait payer le prix d'un passager! heureusement pris en charge au 2/3 par l'agence. (Merci à Martine pour m'avoir dépanné en m'envoyant des livres)

San Pedro.

De Panajachel, on y accède en bateau en 30 minutes. Encore un endroit pour hippies ou je me suis vu proposer par les locaux de l'office de tourisme, tout un choix de drogues, dont je ne connaissais même pas le nom , ça craint ! Est ce que j'ai une tête à fumer le pétard, moi ?

On s'est trouvé un petit appart bien sympa sur airbnb, un peu à l'écart du centre avec une vue imprenable sur le lac.

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SAN JUAN

On pourrait gravir le volcan San Pedro( Celui là est éteint depuis longtemps) mais nous avons lu dans les différents blogs que dernièrement les touristes se faisaient attaquer et dépouiller par des bandes armées de machette, même avec des guides, pas de quoi résister...

Cela nous a un peu refroidi. De toute façon, il y a plein de choses à voir et à faire sans prendre de risque. Chaque village autour du lac à sa spécificité. Nous prenons une barque pour aller à San Juan. Ce village vit avec différentes coopératives (peinture tissage, chocolat, plantes médicinales, café, miel) A l'arrivée on nous propose un tour pour aller visiter ces différents ateliers. On n'a pas regretté, c'était intéressant.

Samedi, jour de mariage.

On se serait cru sur les marches de Cannes (bien que je n'y sois jamais allée) on a eu droit à un défilé d'invités venant de la capitale (blancs, pas des autochtones) tous majestueusement habillés, une horde de photographes, une coordinatrice qui s'affairait, un orchestre de marimba sur le parvis de l'église, un autre plus classique à l'intérieur. Cette parade avait quelque chose d'irréel et d'anachronique dans ce village tz'utujil. Tout suite on a pensé (tous les deux ensemble) à des magnats de la drogue. Tiens donc...

Les mariés, nous les avons croisés plusieurs fois avec leurs photographes.

Après ce romantique épisode nous avons déambulé dans San Juan puis San Pedro, villages envahis par les tuk-tuk.

Après le mariage, nous avons eu droit à un enterrement à la jolie petite église de San Pedro. J'ai une pensée pour mon ami Jean qui a été inhumé aujourd'hui à Ambérieu. Quelle coïncidence....

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Aujourd'hui dimanche c'est le grand marché à Santiago. Nous revoilà partis en bateau pour 1/2h. Santiago, c'est la grande ville du bord du lac, capitale du royaume tzutuhil où les évangélistes n'ont pas pu suplantés les croyances mayas.

On découvre là, un festival de couleurs, les femmes arborent de magnifiques huipiles (espèce de tuniques) tissés à la main et ornés d'oiseaux stylisés, les hommes pour la plupart portent des pantacourts blancs à rayures et souvent brodés également.


Et Maximón ? Il est hébergé dans une maison d'un membre de la confrérie maya, un spectacle inhabituel, Saint ou sorcier? Son origine vient d'un dieu païen le "Grand Mam", ancêtre Maya. Il fut créé par la désillusion de la religion Catholique et la dureté des évangélisateurs conquistadors. Son rôle de fétiche religieux est d'aider les shamans assis á ses côtés, pour protéger les voyageurs, prostituées, commerçants, jeunes filles, les semences, récoltes, etc. Mais il fait aussi l'objet de requête et de rituels douteux pour ne pas dire maléfiques. En échange de ses services on lui offre du rhum, maïs, cierges, dévotions, fleurs, argents, confiseries, cigares,.... J'ai même dû lui donner des sous pour pouvoir prendre 3 photos maximón😄

Le culte voué à ce fêtard et soudard, va jusqu'à lui accorder des pouvoirs sur la vie sexuelle des gens. Il peut faire le bien comme le mal, guérisons et sortilèges. Le respect le plus total est de mise.



Nous avons bien apprécié cette petite pause au bord de ce magnifique lac. Intrigués par tous ces troncs d'arbres qui sortent de l'eau, nous avons appris que lors du dernier tremblement de terre dans la région, les eaux, de ce qui est un cratère, sont montées de 8 mètres.!

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Nous voilà pas très loin de la capitale Guatemala City, à Antigua qui fut elle même capitale par le passé mais détruite à plusieurs reprises par des tremblements de terre, reconstruite et dont les restes ont été joliment mis en valeur.

On ne ressent pas trop d'effervescence dans ces larges rues toutes pavées. C'est calme et reposant.

Demain on se met à l'épreuve pour l'ascension du volcan acatenango et avoir une vue sur le volcan toujours actif, El Fuego.

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Nous prolongeons donc ce séjour à Antigua pour aller faire un petit treck sur 2 jours, histoire d'aller voir le volcan El Fuego.

Nous avons pris le temps de comparer les prix la veille, il y a vraiment beaucoup d'agences et les coûts varient, on s'est vu proposer le tour pour 95€ alors que nous l'avons payé 24€. Bon, peut être qu'il y avait une différence dans la prestation.... Un peu inquiets tout de même quand nous avons dû attendre le van plus d'une heure devant notre hébergement.

Notre petite équipe est composée de 9 personnes, 3 argentins, 1 allemande, 1 canadien et 2 autres français, bien évidemment nous sommes de loin les plus vieux.

Après une petite heure de bus, le chauffeur nous laisse à l'entrée du parc Acatenango où nous attend notre jeune guide d'une vingtaine d'année. Et maintenant reste plus qu'à grimper ce volcan éteint dont les pentes s'annoncent raides. De plus nous sommes chargés comme des mules avec notamment 4 litres d'eau chacun, nos repas et nos vêtements pour le froid.

Les sentiers en lacets, ça, ils ne savent pas trop faire, c'est tout droit dans la pente. Plus de 1000m de dénivelé, heureusement qu'il y a souvent des pauses, et ça traîne un peu derrière, ah ! Ces jeunes !... Nous rattrapons les groupes qui nous précédent à la pause repas.

Au bout de 4h d'efforts intense sous le soleil, on arrive à notre bivouac. Nous sommes à 3600m d'altitude, là, il fait un peu frisquet et il y a beaucoup de vent.

Il ne m'a jamais été donné de voir un tel spectacle de la nature. Magnifique ! D'autant que nous avons bénéficié d'un temps propice à la contemplation. Seulement je garde les images dans ma tête parce que les photos ne reflètent pas le caractère exceptionnel du spectacle.

Serrés les uns contre les autres nous n'avons pas eu froid malgré les températures négatives de la nuit et avons à peu prés bien dormi. Sur place nous avions des duvets bien épais. D'autres groupes avaient dû porter l'équipement de campement et sûrement payé plus cher que nous....(nous avions prospecté ces agences)

Il était prévu qu'on se lève à 4h du matin pour aller voir le lever du soleil et avoir une vue à 360°au sommet soit encore à une heure de marche. 4h: "ola chicos!" tout compte fait nous n'y allons pas, il y a du brouillard et c'est dangereux, on verra à 6h. 6h: "ola chicos!" il y a toujours du brouillard vous pouvez dormir encore un peu... Tout doucement nous avons émergé les uns après les autres (sauf Raphaël, notre canadien atypique, qui hier avait amené son whisky et torché presqu'à lui tout seul le litre de vin que nous avait amené le guide.) Le spectacle du matin dans le brouillard est tout simplement merveilleux.

On redescend dans la brume matinale et allons croiser les groupes qui montent, espérons qu'ils auront autant de chance que nous mais cela semble compromis pour aujourd'hui. La descente s'est faite tout en dérapages dans le sable (cendre de volcan) en deux heures sauf pour Raphaël qui est descendu en courant avec ses chaussures d'équitation et qui a eu le temps de visionner un film en nous attendant...

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Malgré la fatigue de ces 2 derniers jours, on repart explorer cette ville et sommes impressionnés par le nombre d'églises et couvents qui sont encore là, en ruines(je crois que c'est 26), on ne les verra pas tous.

Après, tout de même un long moment vautrés dans les canapés d'un café(parce qu'ici le café c'est un peu le pays ...) , on termine la soirée par des spectacles gratuits, inaugurant un festival pour une culture plus démocratique.

La ponctualité n'est pas dans les gènes guatemaltèques. 1h à 1h1/2 de retard, c'est courant, après, on comprend les agences qui donnent la même heure de départ à tous leurs clients tout en proposant de nous prendre devant notre hôtel et ces chauffeurs qui font 3 fois le tour de ville à 10km/h (je vous rappelle que c'est pavé et qu'en plus, il y a des topes)

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Samedi 30 novembre

"Si j'aurais su, j'aurais pas venu..." Disait le petit Gibus dans la Guerre des boutons.

9 heures de route hier, pour venir là, au bout du monde, Lanquín, petit village cerné de montagnes recouvertes d'une dense végétation tropicale.

9h dont 2h à se faire secouer sur un chemin de terre complètement défoncé rendu glissant par la pluie qui est tombée toute la journée.

Mais nous voilà dans un hôtel en pleine nature au bord de la rivière, le lieu est magique.

De lá, les choses à voir ce sont les piscines naturelles et les grottes. Si le minibus nous a amené jusqu'ici, maintenant le lieu n'est accessible qu'en 4X4 une heure pour faire 10km. Nous avons eu la chance à l'aller d'avoir une place assise à l'arrière du chauffeur. Le site est très bien aménagé, nous avons pu nous baigner et avons eu en prime un "fish peeling" par la multitude de petits poissons, 100% naturel et gratuit !

Malgré nos cuisses encore endolories par les courbatures de la descente du volcan, nous avons grimpé une bonne demi heure pour atteindre le mirador (accès sécurisé par des gardes pour éviter les attaques de touristes) Nous n'avons pas choisi d'aller dans les grottes(je crois qu' en France nous avons les plus belles !) et sans regret avec le retour d'expérience de ceux qui y sont allés... De l'eau jusqu'au menton pour les plus grand en tenant une main courante d'un côté et une bougie allumée de l'autre. L'histoire ne nous dit pas combien ils en ont noyé....😱

Pour le retour, on nous a chargé dans la bétaillère, c'est une expérience! Tu as intérêt de t'accrocher avec les 2 mains, les photos tu les fais à l'arrêt.

Le tour du village a été vite fait, les gens viennent se retrouver sur la place centrale comme il y a partout. Environnement de cultures (café, chocolat, banane, avocat, cardamome,...)

Demain, on quitte les lieux pour l'étape suivante, on retourne un peu sur nos pas par le chemin, ce sera 8h de route. En attendant, on reprend des forces...

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Alors qu'on pensait qu'en descendant des montagnes, on allait s'enfoncer dans la forêt tropicale, par des routes inextricables, et bien, pas du tout!

Après être ressortis de notre trou et passés quelques virages nous avons retrouvé une route bien plus droite et avons traversé des plaines de cultures et notamment de palmiers(et oui, ils sont là les fameux palmiers dont on extrait l'huile de palme) étendues entrecoupées de pâturages clairsemés de cocotiers où paissent tranquillement de grands troupeaux de zébus et de vaches avec de petites cornes et de grandes oreilles (style oreilles d'épagneuls)

C'est avec un minibus chargé au "chausse-pied", les genoux sous le menton pour certains, que nous avons voyagé 8h pour arriver au coucher du soleil à Florès petit village touristique posée sur une presqu'île au bord du lac Itza à 120m d'altitude.

Quand le chauffeur de bus s'arrête à Santa Helena juste avant Florès pour qu'on puisse retirer de l'argent en disant qu'à Florès, les distributeurs ne fonctionnent pas, c'est le piège... Ils sont maqués avec des agences qui t'attendent à l'arrivée pour te vendre le tour pour le site de Tikal. Ils savent que beaucoup viennent pour ça et ne restent pas longtemps, donc, prévoient d'y aller le lendemain. Le poisson est ferré.

Nous, on se pose une journée avant d'aller à Tikal, le temps de faire une lessive, faire marcher la concurrence des agences et tirer un peu d'argent dans un des ATM de Florès...

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Si nous sommes venus jusqu'ici, c'est pour aller voir le site Mayas de Tikal et pour nous rapprocher tout doucettement de la frontière mexicaine.

Tikal, c'est encore à 70 km de Florès mais les routes sont droites et bien entretenues. On part ce matin à 6h pour avoir encore un peu de fraîcheur et pas trop de touristes sur le site.

16 km2 à arpenter ! On se contentera de 15943 pas, comme m'annonce Google à la fin du parcours. Une cité mayas qui remonte à 700 ans av. J-C(c'est pas Jean-Claude, hein !)et qui a eu pour chefs au IVe siècle ap. J-C: "Grande patte de jaguar", "Grenouille fumante" "Hibou propulseur", "premier crocodile" et plus tard "Ah cacao"(père et fils), peuples belliqueux semblerait-il. Aux détours des sentiers, dans une jungle épaisse, on se retrouve devant de majestueuses ruines sous le bavardage des oiseaux tropicaux et les cris des singes hurleurs qui nous glaceraient le sang si nous n'avions pas été prévenus ou s'il faisait nuit.



Ces forêts sont peuplées d'animaux, certains peu farouches comme les coatis. Nous n'avons pas vu les singes hurleurs mais vu des singes araignées, des "zorros" et oiseaux et papillons de toutes sortes.

Des jaguars, des crocodiles, les serpents corail vivent également là mais contents de ne pas les avoir rencontrés.

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Florès - Nous avons retrouvé la chaleur ici...et les moustiques🦟si minuscules qu'on ne les voit ni ne les entend pas mais qui nous laissent des emplâtres disgracieux, plus chez les autres que sur nous car nous nous protégeons avec de l'anti moustiques et couvrons les bras et les jambes autant que faire se peut. Si on pouvait éviter la dengue, le chikungunya ou le virus zika, ce serait bien.

On se plaît à flâner le soir dans ces ruelles pavées. De nombreux restaurants proposent toutes sortes de cuisine (ils doivent bien aimer les italiens...😄)

Il y a tout de même une chose à laquelle j'ai du mal à me faire, ce sont les énormes pétards qui éclatent de ci de là, à toute heure du jour et de la nuit, sans prévenir et visiblement sans raison et qui me font bondir à chaque fois. Quelle drôle de manie ! On se croirait revenus en Chine...

Après encore un trajet de 8h, nous revoilà au Mexique à Palenque. Passage à la douane de El Ceibo plus rapide que l'autre fois mais tout aussi onéreuse. Voilà que ces douaniers mexicains après des droits de sortie de leur territoire, nous ont encore extorqué des droits d'entrée! Hummm, Hummm! sans justificatif et on ne discute pas avec ces gens là...

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Palenque : la ville par elle même n'est pas transcendante, d'ailleurs nous n'y croisons pas beaucoup de touristes. Cependant nous nous posons 3 jours pour récupérer de tous ces derniers km engloutis. Dans le petit appartement que nous occupons (via airbnb) il fait si chaud qu'on n'a pas besoin de chauffer l'eau pour une infusion... Puisque que je parle d'eau, que ce soit au Mexique ou au Guatemala, il y a de l'eau courante bien sûr, mais pas d'eau potable au robinet. La consommation passe par des bonbonnes consignées de 15-20 litres quand même plus écologiques que des bouteilles plastiques. On notera qu'ils font également des efforts sur la consommation de pailles qui sont souvent en bambou ou carton enduit.

Presque partout où on passe, nous avons le sentiment d'être attendus pour un spectacle... Hier soir, c'était la liesse générale au centre ville pour la fête de Noël avec feux d'artifices, défilé de chars décorés, des groupes de danse et de musique qui ont terminé leur spectacle sur une grande estrade. Rebelote ce soir avec un festival de musiques et danses traditionnelles.

Ce matin, nous prenions un colectivo pour nous rendre aux ruines mayas à 8km de là, dans la jungles des singes hurleurs

On reconnaît une certaine architecture maya mais le site est bien différent de celui de Tikal, plus concentré et mieux conservé.

Faire un topo sur l'histoire et sur les glyphes (écriture maya, pour faire simple) serait complètement amphigourique venant de moi. On se contente des explications du guide du routard et d'admirer les bas reliefs en stuck bien conservés pour certains. On terminera la visite par celle du musée où sont bien mises en valeur certaines pièces issues des fouilles archéologiques.

Le parc est un endroit reposant et agréable à condition de bien respecter la signalisation. Pourquoi je dis ça? Parce que Jean-Louis qui s'était un peu écarté pour se soulager (ah, les mecs !) s'est vu rattraper par un garde, sorti de je ne sais où, et a dû payer une amende sous la menace de l'appel de la police. Le garde voulait 200 Qz, je lui ai donné 100 (5€) qu' il s'est dépêché de mettre dans sa poche. On s'en est bien tiré, d'autres ont dû payer l'équivalent de 100€(lu sur des blogs), of course, sans aucun justificatif.... Mais bon, un peu normal, s'ils veulent garder leurs parcs propres... On n'est pas dans le jardin de mamie, hein!?.. 😄


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Bacalar. On se rapproche de la côte caraïbe mais sur une lagune d'eaux claires et peu profondes. Voilà un bien bel endroit pour se poser un peu et quand on dit bel endroit on dit aussi touristes et prix élevés...


Aujourd'hui, on a loué des vélos pour s'écarter à loisir du centre. Heureusement qu'il n'y a pas beaucoup de côtes parce que à la moindre montée il faut pousser le vélo. On va longer la lagune sous un soleil de plomb. Et ici, comme sur la côte d'Azur, des hôtels et des restaurants tout le long, peu d'accès public à la lagune, obligés de consommer pour accéder à un ponton.

Dans la région, beaucoup de cenotes, cavités calcaire dues à des effondrements et souvent remplies d'eau.

Le cenote azul. Située à 6km de Bacalar, à l'écart de la lagune. Profondeur 90 m, une eau limpide et chaude de surcroît.


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Tulum la ville, c'est là qu'on a posé notre sac à dos pour 2 jours, dans une chambre chez l'habitant bien confortable, équipée pour faire nos petits déjeuners et quel petit déjeuner !... La ville n'a rien de pittoresque, des boutiques modernes pour des touristes friqués avec des prix affichés en US$.

Tulum, les ruines: seulement à 4 km cependant, on prend un bus pour nous avancer un peu, longer la route à pied n'est pas très agréable... On aurait pu aussi louer des vélos. Il nous restera 1km à faire avant l'entrée du parc. Cité fortifiée bâtie face à la mer, en haut d'une falaise et qui était habitée par des mayas-toltèques jusqu'à l'arrivée des conquistadors espagnols en 1518. Maintenant elle est peuplée d'iguanes bien inoffensifs et parcourue par des flots de touristes avec ou sans "guía" (guide)

Ces ruines qui se détachent sur le ciel bleu sont de toute beauté et encore bien différentes de ce qu'on a pu voir précédemment.

Tulum la plage : Une plage de 2km de long de sable blanc, très fin, protégée par la deuxième plus grande barrière de corail du monde. Les hôtels, restaurants se touchent et proposent des prix "côtes d'Azur"... Les barques attendent le touriste pour l'amener faire du snorkeling dans les coraux.

Nous avons tout de même le choix de manger local (tacos, tortas, empanadas,...) ce qui reste abordable. Il faut savoir qu'ici, les prix varient du simple au triple. La même bière, on va la trouver à 20 $MEX (environ 1€) dans le petit restau local et à 60, en terrasse sur la plage.

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1h40 de bus pour se rendre à Valladolid depuis Tulum, à l'intérieur des terres, à mi-chemin entre Mérida et Cancún et c'est tout droit...

On aime cette charmante petite ville coloniale aux façades pastels. On retrouve les costumes traditionnels principalement portés par les femmes. Ici, c'est une robe courte, blanche, brodée avec un jupon en dentelle qui dépasse.

12 décembre, c'est la fête de la vierge de Guadalupe dans beaucoup de villes, on a droit à des processions toute la journée (à pied, en vélo, en camion...) déambulations couvertes par le son des sirènes des voitures et qui vont se terminer sous des feux d'artifices et par une messe en plein air devant le couvent San Bernardino.

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Chichen Itza: des mayas à l'influence toltèques

Allez, on se fait un p'tit dernier tas de cailloux!... Et pas des moindres, Chichen Itza est classé au patrimoine mondial de l'Unesco. C'est le site le plus touristique du Yucatan avec 8ooo visiteurs par jour en haute saison. Pour réguler cette masse touristique, les tarifs d'entrée ont été doublés en 2019 pour les étrangers (23€/personne). Je ne sais pas si l'impact de cette mesure s'est fait ressentir, toujours est-il qu' il y avait beaucoup de monde et beaucoup de marchands de souvenirs.

Ruines spectaculaires qui s'étendent sur 300ha (tout le site n'est pas accessible aux touristes) moi qui pensais qu'on allait vite se lasser de ces vieilles pierres, et bien non, c'est l'émerveillement à chaque fois, galvanisés par une pointe de mystère sur les origines et les fonctions réelles de ces édifices. Les archéologues, les historiens, ont encore du travail...

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Les cenotes:

Comme je l'avais déjà précisé, les cenotes sont des cavités liées à des effondrements en milieu karstique alimentées par des rivières souterraines ou, comme on va le voir, asséchées après des milliers d'années. Il y en aurait environ 2500 dans la péninsule du Yucatan.

À Valladolid, il y en un en pleine ville que nous avons juste contourné, le cenote Zaci.

Samedi matin, nous commençons la journée en nous rendant à pied au cenote Xkopek, asséché et si nous y sommes allés, c'est parce que c'est un parc apicole (vigilance ! le correcteur d'orthographe veut absolument me faire écrire "à picole" 😅)qui est voué à la sauvegarde des espèces plus qu'à la production.

On saura tout, entre autres, sur l'abeille mellipona (qu'on avait découverte précédemment au Guatemala), minuscule, non agressive, et qui produit très peu d'un miel acide plutôt utilisé comme médicament ophtalmique.

De là, nous prenons un taxi, pour aller visiter les cenotes de Dzitnup. Le lieu est bien aménagé pour le tourisme de groupe, grand parking, structures d'accueil, galerie artisanale... Et si on veut soutenir un peu plus le tourisme vous pouvez vous payer de belles photos de vous avec des perroquets dans les bras, vous n'y couperez pas !... Rien que pour la tête que faisait Jean Louis avec la bestiole dans les bras, j'aurai acheté la photo😂. Bien sur, on s'y baigne dans ces eaux cristallines (zut, j'ai oublié mon maillot de bain) mais c'est un peu oppressant quand on est dans une caverne dira Jean-Louis.

Cenote Samulá: alors qu'on avait lu que cela perdait son attrait avec la masse de touristes qui devaient jouer des coudes pour pouvoir se tremper, et bien nous avons eu de la chance car il n'y avait pratiquement personne.

Cenote X-Keken:

Et dire que cela se termine... Une dernière étape s'annonce, Cancún.

Cancún, étape finale incontournable mais pas de quoi s'y attarder. Ville construite pour les américains. Nous avons privilégié la commodité d'accès avant tout et on n'ira pas se pavaner en bord de mer qui est bétonné sur 20km. L'occasion de manger nos derniers tacos, derniers churros, de boire notre dernière "Victoria" et s'imprégner une dernière fois de la vie mexicaine du dimanche soir et notre dernier petit déjeuner mexicain.

Retour via Montréal avec air Canada. 5h puis 6h de vols avec arrivée mardi matin à Paris, jour de grève ! Train annulé, plus de vols, plus de voiture de loc, reste que les bus "Macron", quelle chance ! On rajoutera 10h de trajet avec beaucoup d'attente mais bon, on devrait pouvoir arriver chez nous...

1peso mexicain (MX$) = 0.05€

1quetzale (GTQ) = 0.12€

Pour ceux qui voudraient se donner une idée du coût, pour un éventuel voyage dans ces pays, j'ai eu le temps de préparer ça lors du long voyage du retour et j'ai tout converti en €. On peut dire que le coût de la vie n'est pas cher, que ce soit au Mexique comme au Guatemala.


3170€ sur place pour un mois et demi à deux. (hébergements, transports, visites/entrées, repas/boissons/ pourboires, lessives, taxes entrée/sortie Mexique, divers).

1230€ (vols, transport France, taxes USA/Canada)

DETAILS :

Hébergement

MEXICO:

Mexico City hostel: chambre avec salle de bain partagée. Petit déjeuner inclus. 26€/nuit.

Bon emplacement, bon petit déjeuner mais très bruyant, accueil moyen, pas de WiFi dans les chambres.


PUEBLA:

Suites 201: chambre avec sdb privée, petit dej inclus. 23€/nuit

Bon emplacement, petit dej bon mais léger, calme, déco très sympa.


OAXACA:

Los americas: chambre avec sdb privée, petit dej inclus. 32€/nuit

Bon emplacement, petit dej correct. Relativement calme. Accueil froid.


MAZUNTE:

El Manguito: chambre privée, espace commun (sdb, cuisine) pas de petit dej: 18€/nuit

Cadre sympa dans la verdure, la propriétaire n'est pas sur place mais facilement joignable et très serviable. En revanche bruyant et très rudimentaire. Pas d'eau chaude.

Casa del sol: chambre avec salle de bain privée sans petit dej : 28€/nuit

Accueil chaleureux et ambiance familiale. Équipements rudimentaires. Pas d'eau chaude.


SAN CRISTOBAL DE LAS CASAS :

Casa del sol: chambre avec sdb privée. Petit déjeuner inclus: 13€/nuit

Auberge tenue par un couple quebecois/mexicain très sympa et parlant français. Un peu excentrée, chambre petite, mal aérée mais calme. Petit déjeuner correct.


GUATEMALA

QUETZALTENANGO (XELA) :

Black cat: chambre avec sdb privée. Petit dej inclus: 13€/nuit

Confortable et spacieux. Espace bar/restaurant sans intérêt. Petit déjeuner bon mais un peu léger. Accueil sympa. Calme.


PANAJACHEL:

ABU: chambre avec sdb et cuisine partagées, pas de petit dej: 16€/nuit

Accueil chaleureux mais exubérant par Blanca. Espaces communs spacieux et confortables. Calme.


SAN PEDRO :

Airbnb chez Clemente: logement entier avec balcon: 27€/nuit

Un peu excentré mais vue imprenable sur le lac. Propre et confortable par contre très bruyant (sono des bars et travaux de voirie)


ANTIGUA:

Casa familiar: chambre avec sdb partagée. Petit déjeuner inclus: 16,50€/nuit

Chambres(5) chez l'habitant.Pas facile à trouver. Un peu excentré, bruyant (chambre donnant sur une rue où circulent les chickens bus) commodités et équipements sommaires, pas de linge de toilette. Accueil chaleureux et petit déjeuner copieux. Anna parle très bien anglais.


LANQUIN

El retiro: chambre avec sdb partagée, petit dej en sus: 27€/nuit

Cadre idyllique dans la verdure au bord de la rivière. Plein de services(laundry, sauna, yoga, bouée, jeux, agence voyage,....) Restaurant sur place très correct (petit déjeuner un peu cher) Bon endroit pour un peu de farniente. WiFi que dans l'espace restaurant. Chambres mal insonorisées


FLORES:

Casa Itzayana:chambre avec sdb privée, petit dej en sus: 29€/nuit

Petit hôtel familial très propre, récemment restauré, calme. Chambre petite et sombre mais bien équipée (clim, TV,...) Accueil sympathique. Petit déjeuner (35QZ) sur une terrasse avec vue sur le lac.


MEXIQUE

PALENQUE :

Airbnb chez Romulo. Logement entier : 21,50€/nuit

Bon emplacement. Logement chez l'habitant, simple mais avec le nécessaire. Chambre avec clim. Hamac. Linge de toilette fourni. Accueil très sympathique.


BACALAR:

Airbnb Posada palma cola de pescado : chambre avec sdb et cuisine partagée et pas de petit déjeuner : 26,50€/nuit

À éviter ! Endroit miteux, le pire du séjour. Mauvaise literie, cuisine extérieure avec de la vaisselle dégueulasse, pas de gaz, pas d'eau potable. Propreté douteuse pour la Sdb et la chambre. Et un accueil pas sympathique. Le seul point positif, indépendant du logement, on mange bien dans leur restaurant juste en face.


TULUM:

Kasa aké: chambre avec clim, sdb privative et coin cuisine: 38€/nuit

Logement chez l'habitant pas très facile à trouver. Propre, décoré avec goût avec une terrasse pour prendre le petit déjeuner et hamac. Accueil sympa par Antonio. Possibilité de louer des vélos.


VALLADOLID

Gayser appart : chambre avec clim, sdb privative et coin cuisine: 20€/nuit

Un très bon rapport qualité/prix. Très propre, calme, ménage fait tous les jours. Le seul reproche serait le manque d'équipement et d'ustensile pour pouvoir cuisiner. Juste la possibilité de petit déjeuner. Accueil sympathique.

Gayser appart

CANCÚN

Hotel Arco Maya : chambre avec sdb privative, pas de petit déjeuner 10€/nuit

Agréable surprise pour ce prix, hôtel restauré récemment. Chambre avec grand balcon équipée avec clim, ventilateur, TV. Calme et bien placé pas loin du terminal de bus.


Transports:

590€ pour environ 4000km pour deux. Au Mexique, nous avons utilisé, la plupart du temps, la Cie ADO pour les longs trajets. Pas de compagnie nationale au Guatemala. Vans, taxis, colectivo, tuk-tuk,...


Tours, entrées, guides :

170€/personne

Mexique: sites Teotihuacán, Monté Albán, Palenque, Tulum, Chichen Itza, cenotes Dzitnup, Xkopek. Tours à Puebla et à Ventanilla plus quelques musées.

Guatemala: site de Tikal, semuk champey, guide mirador volcan Santiaguito, tour 2 jours volcan Acatenango, tours lac Atitlan.


Nourriture:

Après un bon petit déjeuner nous n'avons fait qu'un autre repas dans la journée. En moyenne 5€ le repas par personne plus 10% de propina ! (pourboire)


Divers:

Si vous sortez ou rentrez au Mexique par voie terrestre vous devrez vous acquitter d'une taxe de 500MX$ (vérifiez que le douanier appose le tampon "payé" sinon, on vous les réclamera de nouveau à l'aéroport)

Gardez vous bien d'aller vous soulager derrière une pyramide, même à l'abri des regards, il peut vous en coûter une belle amende. 😅