Carnet de voyage

La grande traversée des Pyrénées

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Dernière étape postée il y a 1599 jours
Nous partons à la traversée des Pyrénées entre copain. Nous souhaitons découvrir de nombreux paysages ainsi que les mentalités.
Du 5 juillet au 23 août 2019
50 jours
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Départ d’Hendaye avec baignade en prime et les sourires plus ou moins...
Jean-Claude et nous 
Petite aperçue des sentiers basques

Bonjour à toi qui t’apprêtes à lire le récit de ce début d’aventure.

Arrivés à 15h30 à la gare d’ Hendaye, nous sommes directement allés nous baigner dans l’océan afin de marquer le commencement. Puis nous avons entamé le chemin vers Banyuls pour prendre un peu d’avance sur la première étape. Après 1h30 de marche nous avons fait la rencontre de Jean-Claude et Agnès qui nous ont été présentés par leur voisine. Au vu de leur intérêt pour notre aventure le feeling s’est tout de suite installé et ils nous ont alors accueilli chez eux à bras ouverts. Et alors nous avons été rapidement mis à contribution pour réaliser une tarte aux prunes faite maison. Nous avons vécu des échanges très intéressant à table et avons même été invités à tester la pelote basque.

La pelote basque 

Réveillés par les ânes de Jean-Claude et Agnès au petit matin, nous avons pu mettre le cap sur la première étape, direction Olhette. Première randonnée très intéressante avec de superbes paysages et déjà un peu de dénivelé, quelques rencontres avec d’autres randonneurs ainsi que les félicitations des locaux pour notre projet. Désormais le campement est monté, nous avons choisi de dormir à la belle étoile dans un endroit qui s’y prête particulièrement, où nous avons pu faire notre première lessive et notre premier bain dans l’eau fraîche du ruisseau.

Nous te souhaitons une bonne soirée, et à bientôt pour la suite des aventures. ⛰

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Publié le 6 juillet 2019

Ce matin départ vers le soleil levant, direction le col des trois fontaines. Dans la rude ascension matinale nous avons rencontré deux basques avec qui nous avons échangé longuement sur nos vies quotidiennes et qui ont souhaité participer financièrement à notre projet. Puis nous avons poursuivi sur le versant de la Rhune pour nous rendre jusqu’à Sarre, village typique Basque.

Les maisons basques de Sarre 

Là-bas nous avons pu déjeuner sur la voie médiéval. Puis nous avons pu reprendre notre itinéraire qui vacillait entre la France et l’Espagne pour enfin se rendre au village d’Aïnhoa où nous passerons la soirée.

Le train de la Rhune ainsi qu’un Pottök

Une fois arrivés à Aïnhoa, nous avons fait la rencontre de France qui vit seul dans le bourg du village et qui nous a proposé le gîte et le couvert pour la nuit. Nous avons pu découvrir une personne adepte de la nature et de ses bienfaits mais aussi des voyages et des relations humaines. À travers ces discussions, elle a pu nous transmettre quelques savoirs en rapport avec les plantes et les minéraux. Nous avons donc passé une très agréable soirée en sa compagnie.

France et nous 

Merci à tous ceux qui nous suivent ! Et à demain pour une étape riche en dénivelé.

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Publié le 7 juillet 2019

Ce matin départ 7h30, alors que France n’est pas encore réveillée nous prenons notre petit déjeuner et lui laissons un petit mot d’au revoir avant de partir.

Dénivelé positif jusqu’au Col des veaux où nous avons pique niqué à midi. Le brouillard était au rendez-vous et nous a pas lâché de la matinée.

Un temps idéal avec à la clé de magnifiques paysages !

Après le déjeuner, nous avons pu reprendre l’ascension en direction du col de Méhatché. Puis il a fallu redescendre la montagne vers Bidarray. Une descente technique et périlleuse mais d’autant plus intéressante. Nous avons eu la chance de faire la rencontre de 5 vautours fauves.

La descente d’un des deux artistes 
Vautours fauves 

Après cette longue descente le chemin finit par déboucher sur le village de Bidarray. Fatigués, nous commençons à chercher un endroit où dormir. Alors que l’option de la tente se dessinait à grand pas, une lueur d’espoir vit le jour lorsque nous avons fait la rencontre de Christian et Nathalie avec leur petit fils Yann. Nous avons passé une bonne soirée à discuter de nos aventures et de la culture Basque et ils nous ont même fait profiter de leur piscine pour délasser nos muscles engourdis.

Nous vous disons à demain, peut-être, si nous avons du réseau en vu des chemins qui nous attendent. À bientôt !

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Aujourd’hui, on rentre dans le vif du sujet en ce qui concerne le dénivelé. Départ 8h de Bidarray où nous nous rendons tout droit vers le Pic d’Iparla (1044m). Une montée abrupte sur plus de 4h de marche et malheureusement avec du brouillard.

La montée vertigineuse 

Après une petite pause en haut du pic, nous poursuivons sur le col d’Harrieta où nous avons rencontré de nouveau Mélissa et Fabien, un couple de randonneurs Landais avec qui nous avions déjà discuté deux jours auparavant et nous avons donc poursuivi l’ascension avec eux.

Ensuite nous nous sommes dirigés vers le village de Saint Étienne de Baïgorry. Voyant le temps menaçant, nous avons accéléré le pas sans pour autant bien rigoler.

Benjamin qui remercie la foule après notre ascension et Julien qui prend la pose !

Le brouillard continue de faire des siennes, alors nous entamons la descente. Quelques « cassages de margoulettes » dû au terrain accidenté mais sans blessures. Plus loin, les vautours (peut-être ceux que vous avez hier dans la vidéo), nous on laissé un petit cadeau sur le chemin.

La carcasse de brebis 

Enfin, nous arrivons, sous quelques coups de tonnerre à Saint Étienne de Baïgorry où nous ne mettons pas de temps à rencontrer Maryvonne et Didier avec qui le feeling c’est tout de suite installé. Comme nous sommes arrivés de bonne heure, nous en avons profité pour visiter le village. Une fois revenu, nous avons dîné avec nos deux hôtes avec qui nous avons pu parler des différentes randonnées dans le coin, de l’histoire de France ainsi que de la vie de chacun.

Demain cap vers Saint-Pied-de-Port, une ville qui dira sûrement quelques choses à certains.

Bonne soirée à tous.

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Publié le 9 juillet 2019

Après un bon petit-déjeuner , nous avons quitté Maryvonne et Didier.

Maryvonne et Didier

Nous partons alors sous un temps nuageux. Une fois arrivés dans la première montée, la pluie commence à faire des siennes cependant rien de dérangeant mais après une heure de marche, une pluie battante s’installe. Nous poursuivons l’ascension jusqu’au sommet du Monhoa (1021m). Ensuite nous entamons la descente vers Saint-Jean-Pied-de-Port, trempés de la tête au pied. Nous descendons jusqu’à la vallée avec un rythme soutenu et nous croisons sur notre chemin de nombreux arbres qui avaient été frappé par la foudre. Mais la foudre ne foudroie pas que les arbres, il arrive qu’elle tombe aussi sur les gens. En effet, une pierre tombale était là pour nous le rappeler.

Un peu avant Saint-Jean-Pied-de-Port, nous quittons le sentier pour rejoindre une petite route de campagne qui nous mènera à la ville tant espérée durant ce trajet pluvieux. Là-bas, nous commençons les recherches pour nous faire héberger ainsi que faire sécher nos affaires. C’est alors que nous sommes tombés sur un couple de personnes âgées à la tête d’un hôtel qui, comprenant notre situation, nous a gentiment fait une place dans une de leur chambre. Nous avons alors pu mettre à sécher tout ce qui était mouillé, et passer une soirée confortable.

Demain, plus petite étape en vue d’une plus grosse le surlendemain.

Vous êtes de plus en plus nombreux à nous rendre visite sur notre site et cela nous fait vraiment plaisir.

Quelques photos de la journée  

Bonne soirée à tous et à demain ou nous espérons cette fois que le soleil sera au rendez-vous.

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Publié le 11 juillet 2019

Nous vous faisons part du résumé de cette étape aujourd’hui car le réseau nous a manqué hier.

Départ du village mercredi matin avec les sandwichs que la directrice de l’hôtel nous avait préparé ainsi qu’une participation financière de leur fille.

Saint-Jean-Pied-de-Port 

Après les remerciements, nous avons mis le cap sur Esterençuby où nous déjeunons au bord de la rivière le midi.

Ensuite, nous reprenons la marche par une ascension qui nous mènera un gîte nommé Kaskoleta, où nous nous ravitaillerons en eau et demanderons quelques renseignements.

Un des chemins de notre journée 

Nous continuons de monter afin d’atteindre le col d’Ithurramburu où nous trouverons un peu plus loin un torrent à côté du quel nous passerons la nuit car il est déjà trop tard pour aller plus loin.

Merci pour vos encouragements et toute votre attention.

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Publié le 12 juillet 2019

Aujourd’hui grosse journée.

Levés 5h30 et partis dans l’heure. Une belle ascension jusqu’au Col d’Irau puis au moment d’entamer la seconde ascension jusqu’au sommet d’Occabé, le ciel se dégagea tout à coup pour laisser place aux monts qui dominent la région.

Paysage grandiose et tant attendu

Une fois le sommet gravit, nous sommes entrés dans le bois d’Astaquieta. Puis nous avons descendu la montagne pour tomber dans la vallée et reprendre une montée qui nous a menés au lac d’Iraty où nous avons pique-niqué. Et nous reprenons un chemin qui débouchera sur le Col de Bagargiak.

Ensuite après un chemin difficile à trouver, nous avons finit par atteindre le petit village de Larrau où nous passerons la nuit chez Jeannette et Philipe qui nous accueillent pour cet fin d’étape.

Quelques photos de la journée
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Publié le 12 juillet 2019

Aujourd’hui plus petite étape que prévu.

Pour commencer, après 45 minutes de marche nous arrivons à Logibar où nous ne trouvons pas le ravitaillement nécessaire. Alors nous décidons de continuer directement vers les gorges d’Holzarté.

Passerelle d’Holzarté 

On y atteint presque les 300 mètres de profondeur. Puis nous montons jusqu’au pont d’Olhadubi où nous y passerons le déjeuner. Nous repartons vers 14h après une petite sieste en direction du Col d’Anhaou que nous n’atteindrons pas du à quelques problèmes techniques et quelques blessures qui persistent et refont surface à cause de la grosse journée d’hier. Nous nous arrêtons donc au Cayolar d’Abarrakia. ( Cayolar qui signifie la cabane du berger)

A l’heure même où nous vous écrivons nous nous retrouvons donc au milieu des moutons pâturant en alpages.

Les moutons avec en prime le coucher du soleil  

Nous vous souhaitons tous une bonne soirée

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Publié le 14 juillet 2019

Hier départ du Cayolar en direction de Sainte Engrâce. Les douleurs de la veille sont toujours présentes mais nous décidons de nous lancer dans l’étape. Beaucoup de difficultés dans les chemins escarpés qui nous font fortement baisser l’allure. Nous déjeunons donc un peu plus tôt que prévu, une dizaine de kilomètres avant Sainte Engrâce.

Nous repartons vers 12h30 sous un soleil de plomb et suivons les sentiers de brebis jusqu’au village. Nous passons alors, avant d’entrer dans le village, par les gorges de Kakouéta.

Petit aperçu des gorges 

Une fois à Sainte Engrâce, nous devons bivouaquer en attendant les parents de Julien qui viennent le lendemain.

Et voilà, cela fait maintenant trois jours que nous y réfléchissons et nous espérons ne pas vous décevoir en vous annonçant que pour cette année la traversée s’arrêtera ici. En vue de l’aggravation des blessures et du temps nécessaire pour qu’elles se résorbent, la poursuite de l’aventure s’annonce trop risquée.

Cela n’est pas une fin en soi mais une pause afin de revenir plus fort et continuer cette traversée.

Nous avons vécu des moments mémorables avec les familles qui nous ont accueillies et les gens qui se sont montrés bienveillants envers nous. Nous avons aussi découvert de splendides endroits dans le Pays Basque pyrénéens que nous avons pu traverser dans sa totalité.

C’est avec un peu d’émotion que nous vous remercions, vous, qui nous avez suivi, depuis le début ou non, et partagé avec nous ce voyage à travers nos récits. Merci.

Tout le monde se porte bien et récupère paisiblement, comme il se doit.

En espérant vous dire à bientôt pour la suite de l’aventure !

Quelques photos du périple