Après un premier week-end à Vienne en février, Mickaël (@mickael) et Marine se sont envolés pour la Corée du Sud ! Globe-trotteurs dans l'âme, ils nous parlent de leurs expériences et de leur façon de concevoir le voyage.
Vous venez de faire un récit sur la Corée du Sud, comment est né ce projet de voyage ?
Ce voyage est né de la volonté de rendre visite à un ami commun qui y a émigré six mois auparavant. C'est une bonne occasion de découvrir un pays. C'était pour nous également notre premier séjour en Asie, et je crois le voyage le plus éloigné de Paris, notre ville d'origine.
Aviez-vous tout planifié avant de partir ou bien avez-vous improvisé sur place ?
Nous avons presque tout improvisé sur place. En avance, nous n'avions que notre billet d'avion, et la vague idée de partager notre temps entre Séoul et des villes plus distantes et moins connues.
Nous étions même assez mal préparés car nous n'avions pas même l'adresse de notre hôte, ce qui a embarrassé la policière des douanes. Nous sommes passés en mentionnant le nom de l'entreprise où il travaillait, manifestement connue et bien coréenne !
Quelle est la destination qui vous a le plus marqué ?
C'est assurément les Rocheuses Canadiennes. Les montagnes y sont infinies et le territoire semble plus préservé que partout ailleurs où nous sommes allés. C'est l'un des endroits où nous voyons par exemple le plus d'espèces sauvages (comme des ours ou des orignaux). C'est incroyable d'avoir ce sentiment de communion avec notre environnement tel que nous l'avons eu au Canada.
L’endroit où vous vous êtes demandé : « qu’est-ce qu’on fait là ? »
Dans un terminal de bus en Turquie où ne comprenions pas vraiment pourquoi on s'arrêtait là et sans être sûr d'où on allait. On serait bien restés à Istanbul ou même à Paris à cet instant-là !
Avez-vous un moyen de transport de prédilection ?
C'est assurément le train. Il permet de voyager sans stress et avec un minimum de fatigue, et souvent pour un montant pas trop élevé. Le train est vraiment synonyme de voyage pour nous. Nous savons néanmoins apprécier les road trip, en Amérique du Nord ou du Sud à condition que justement la voiture soit au centre de nos déplacement. Conduire à l'étranger n'est pas ce que nous recherchons le plus.
Un bon moyen de transport est selon nous celui qui nous permet de parcourir des distances à l'échelle du pays, tout en profitant du voyage même. Le train est donc bien placé. En deuxième position vient le vélo, bien que ce soit un autre type de voyage. Nous avons plusieurs fois loués des vélos à la journée pour visiter une ville. C'est très approprié. La contrainte qu'imposent ces moyens de déplacement valent largement le bénéfice de la découverte.
Pour vous, un voyage réussi c'est… ?
Apprécier être à un endroit pour le simple fait d'y être. Sentir l'instant où on est bien. Ceci est d'ailleurs très indépendant de la destination, et souvent cela n'arrive pas dans les lieux "incontournables". Une vieille station service au wifi cassé peut faire notre bonheur, à condition qu'elle soit en Patagonie !
Quelle est votre prochaine destination ?
Aucune idée. L'Inde nous fait très envie. On n'a jamais mis les pieds en Afrique, et l'Amérique du Nord nous fait toujours autant rêver... Alors... On décide en général sur un coup de tête, une opportunité (comme la Corée) et sur le prix des billets d'avion !
Et la dernière sur la liste ?
Les plus dangereuses ! Je ne me vois pas visiter l'Erythrée, la Syrie ou la Corée du Nord ! Et plus généralement, on essaye d'aller toujours dans des pays que nous ne connaissons pas (à l'exception notable de l'Amérique du Nord).
Un conseil à donner aux voyageurs de MyAtlas ?
Plein ! Ecrire pendant son voyage est un excellent moyen de créer des souvenirs, et je le pratiquais avant MyAtlas. MyAtlas est maintenant une solution idéale pour immortaliser mes voyages, et surtout les conserver. Je dois dire qu'en voyage je continue quand même d'écrire sur un cahier avec un stylo ! C'est traditionnel, on en conviendra, mais ça me permet d'écrire au jour le jour sans dépendre de technologie (qu'il faut charger, connecter à Internet, ne pas laisser traîner n'importe où en ayant peur de se la faire piquer !).
J'aime aussi peu m'encombrer avec un objectif court pour les photos, et avec un seul objectif pour ne pas passer mes vacances à passer de l'un à l'autre, même s'il faut faire des concessions. Ainsi, personne n'a remarqué ou critiqué le fait que toutes mes photos de Corée sont faite à focale fixe, sans possibilité de zoom ni de grand angle !
J'invite aussi à se laisser porter par le hasard, à la fois sur la destination (choisir un billet selon la distance par exemple, ou selon le prix) et sur le quotidien du voyage. Nous avons appris à relativiser et nous dire que ne pas avoir un endroit où dormir le soir, même à l'autre bout du monde, n'est pas un si gros problème (à condition de s'en préoccuper dans la journée !).
Merci à Mickael et Marine pour cette interview !
Retrouvez leurs récits de voyage sur le compte de @mickael, comme leur récit de voyage Corée du Sud ou celui à d'un week-end à Vienne.