Ce matin là, j'ai pris la route j'ai trifouillé les boutons de la radio de la voiture jusqu'à ce que je trouve un air de musique d'irlandais.
J'ai enlevé le GPS, j'avais envie de me balader au gré des envies. J'avais un bout de destination en tête et en même temps tout le temps pour y arriver, je pouvais m'arrêter n'importe où, n'importe quand.
Le soleil accompagnait mon parcours, alors j'ai sorti les lunettes de soleil.
L'Irlande n'est pas un lieu spécialement à voir. Ce n'est pas spécialement une randonnée à faire. C'est prendre le temps de se perdre, pour peut-être mieux se retrouver.
La musique irlandaise est pleine de rythme. Elle pénètre l'âme, elle engloutit les pensées.
Je roule et petit à petit, je me rends compte que je vais de mieux en mieux. Je vois la beauté du monde qui m'entoure, les paysages sont spectaculaires.
A ce moment, je sais que je ne pourrais pas être ailleurs. Je profite du présent et j'ai le sentiment que ça fait bien longtemps que ça ne m'est pas arrivé.
Le Burren est une vallée en dessous de Galway.
On y trouve de grandes plages et de jolis petits ports animés de live music (Dooling, Lahinch etc ...)
On y côtoye aussi l'océan Atlantique avec ses vagues qui s'éclatent sur les falaises. Et entre montagne et mer, on trouve des dolmens (construction de pierre).
Les falaises de Mother.
D'environ 8 km, la randonnée le long des falaises permet de profiter d'un panorama exceptionnel sur la côte.
La chance est avec moi puisqu'il fait beau et que le retour me permet d'avoir un magnifique coucher de soleil sur les falaises.
L'Irlande, c'est un pansement à l'âme de ceux qui vont toujours trop vite, qui en veulent toujours plus, qui sont toujours insatisfaits. Et pendant que la terre me ralentit, les gens m'incitent à me réconcilier avec l'humanité.