Carnet de voyage

Équateur

7 étapes
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Février 2022
20 jours
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Après un voyage un peu long, départ Lille - Bruxelles, Bruxelles - Madrid, Madrid - Quito ( 10h de vol), et ne parlons pas des modalités de départ (test qui n'a servi à rien, formulaires que personne ne lit)... J'arrive enfin à Quito avec un vrai sentiment de victoire ( il faut bien parfois être prête à conquérir le monde).

Donc voilà, j'arrive sur un autre continent !

Météo France annonçait une semaine d'orage et 10°, il n'en est rien. J'arrive à Quito et déjà je prends ma première claque. Si le temps est nuageux, il fait tout de même très lourd, première chose j'enlève des couches (Je ne suis plus dans le Nord ! ), le tee-shirt est de rigueur. Je constate aussi être assez haut en altitude ( 2850 m après vérification).

Et pleine de volonté, je décide avec mes 3 mots d'espagnol et mon magnifique accent de prendre le bus public pour la ville (il ne me coûte pas cher 2$).

Il va falloir encore bosser l'espagnol...

Ce n'était pas exactement l'endroit où je voulais aller... Je finis à pied ^^ ...

Ma première idée de Quito est que la ville est immense (il me semble ne pas en avoir vu d'aussi grande - 2 millions d'habitants plus la périphérie).

Je n'arrive pas à déterminer les contours, Quito s'étend sur les flancs du volcan Guagua Pichincha et par conséquent, ça grimpe vite !

J'attaque la visite de la ville par le Quito colonial où je loge. Ruelles biscornues dont les trottoirs ne sont pas du tout faits pour les piétons, maisons colorées et grandes places typées Espagnoles sans oublier les multiples églises.

Je passe par la Plaza de la Independencia, lieu chargé d'histoire, où se trouve le Palacio del Gobierno (Palais présidentiel), mais aussi la somptueuse Catedral Metropolitana.

Le centre de la Plaza de la Independencia est dominé par le Monument aux Próceres de la Independencia du 10 août 1809, date rappelée comme le premier cri de l'indépendance hispano-américaine .

La place est un lieu de vie, et de rassemblements avec ses traditionnels palmiers et cireurs de chaussures.

Je rejoins la cathédrale Iglesia El Sagrario ( dont vous retrouvez l'intérieur dans les photos), puis la Plaza San Francisco avec son Église du même nom.

La Plaza San Francisco est dotée d'un immense parvis où l'on retrouve des vendeurs ambulants de tous genres.

J'admire bien sûr El Panecillo, statue de la Vierge de Quito, ange en aluminium, symbole de la ville qui la surplombe.

Plaza de la Independencia
Plaza de la Independencia
Plaza de la Independencia
Plaza de la Independencia
Plaza de la Independencia
Plaza de la Independencia
Plaza de la Independencia
Plaza de la Independencia

Je continue par la Quito plus moderne, avec une influence très nord américaine avec ses grands parcs ( Parque La Alameda, Parque la Carolina, Parque Metropolitano, Parque Bicentenario ), ses buildings et ses enseignes américaines.

Le contraste est énorme la ville est réellement divisée entre modernité et culture traditionnelle.

Je ne suis pas une grande fan des grosses villes, alors ne comptez pas sur moi pour vous dire que Quito est une belle ville, ce n'est pas à mon goût.

Quito est une capitale dont les dimensions sont exceptionnelles. Néanmoins, c'est une ville sale qui a du mal à suivre son évolution.

Bien que je reconnaisse à Quito un centre ville riche, et très americanisé, Quito a également de nombreux quartiers que l'on pourrait qualifier de modestes, voir pauvres. Le quartier du centre historique est pauvre, on y retrouve énormément de vendeurs ambulants, de dégradations...

Le réseau de transports publics est catastrophique, il me faut 2 jours pour enfin comprendre le fonctionnement des différentes compagnies de bus... Et je n'avais encore jamais considéré les transports en commun chez moi comme un bus de luxe... c'est chose faite !

Le petit plus si vous voulez visiter Quito : 4 compagnies desservent la ville : Metro bus pour le nord jusqu'à Ofelia / Ecovia pour l'est / Trolebus pour le sud jusqu'au terminal de Quitumbe et central norte pour l'ouest. Le trajet est de 0.25$ peu importe la destination. Pour plus de facilité attaquez dans une grosse estacion (Celle de Marin pour le centre historique).

J'ai voulu étudier l'option location de véhicules, néanmoins au regard de la circulation en ville (vitesse importante, énormément de monde, klaxon, piétons dans tous les sens, prix de l'essence à plus de 3$) je m'en tiendrai au bus !

Quito est considérée comme une ville à forte délinquance, je ne ressens cependant rien de plus inquiétant que dans une capitale européenne. Néanmoins, comme lu dans de nombreux guides, je ne conseille pas de se promener seul(e) à la nuit tombée, pour sortir le soir, l'option taxi est la plus sure !


Les gens sont très charmants et bienveillants. C'est la première fois que je me sens trop blanche, trop occidentale mais on me regarde avec un sourire bienveillant et on m'aide comme on peut ! ( Et j'espère vite me colorer). Le soleil même peu présent (on est actuellement en saison des pluies ) brûle joliment ma peau de Nordiste Polonaise alors crème solaire et casquette obligatoires.

La vie me semble peut chère, on mange pour 5$ à 10$ et c'est bon même si je n'ai aucune idée de ce que je bois et mange ^^. Chose que je n'avais pas trop anticipée, l'eau ne se boit qu'en bouteille (achat quotidien à prévoir env. 0.40$ les 0.5L) et on marche au cash. (L'arnaque touriste n'est pas méchante - on casse ses billets dans des enseignes ou hôtel pour avoir de la monnaie !)

Je décide de quitter Quito pour Mindo à 2h au Nord, rdv au terminal de Ofelia pour un départ en bus !

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Après 2 heures de bus, et pas des plus moderne, j'arrive à Mindo, ville du Nord de l'Equateur.

La route pour arriver jusque-là me rappelle des souvenirs de la Réunion ; route de montagne, cascades, forêt tropicale, c'est humide, c'est vert, vert, vert. La ressemblance est étonnante.


J'arrive dans une petite ville, pleine de charme, restos et petites boutiques dans le centre. Mindo est incontestablement une ville touristique, les tours organisés rabattent la clientèle.

La ville est connue pour ses magnifiques colibris et ça ne manque pas. A peine installée à l'auberge que je profite du spectacle des colibris allant et venant chercher de l'eau sucrée.

J'adore !

Après avoir lu quelques articles sur la ville, je décide de me passer de Taxi et de tours opérateurs, me voilà partie pour la ferme aux papillons " Le Mariposario ".

Pour les voyageurs : remonter jusqu'au terminal de bus puis suivre les indications pour aller à la Tarabita (même route) env 2 km, puis suivre la route de gauche à l'intersection (très bien indiquée) encore env 1 km.

La ballade est sympathique - entrée 7.5$ /pers.

Pour la ferme, les photos sont bien plus parlantes que mes discours, un moment exceptionnel.

Je reste à l'auberge "Cinnamon House" que je ne peux que recommander, les hôtes sont hyper sympas, les chambres superbes et le petit déjeuner est servi devant le jardin rempli de colibris, toucans, oiseaux divers, écureuils....

C'est simplement magnifique.

Pour mon deuxième jour, je décide d'aller à la rencontre des cascades de Mindo.

J'y vais à pied 7 km de montée douce depuis Mindo. Je prends le temps d'admirer le paysage, et de profiter de la forêt. ( Même chemin que le Mariposario mais prendre à droite à l'intersection !)

Je monte jusqu'à arriver à la Tarabita - Monte charge horizontal qui traverse la forêt d'un bord à l'autre.

Pour les voyageurs : 5$/pers.

Pour ceux ayant le vertige ou un budget serré - un chemin auxiliaire permet de se rendre aux cascades en partant de dessous le restaurant.

De là, direction les 5 cascades (le petit +, on prends les chaussures de rando, les tongs, l'anti-moustique, le maillot de bain, serviette et de l'eau potable ! ).

Je monte à la plus haute en premier et whaou la baignade est géniale et vu la chaleur extérieure, elle est plus que recommandée !


J'ai la chance d'être à Mindo pour le carnaval, alors un joli marché artisanal et une place pleine d'animation sont au programme. Les enfants courent pieds nus dans toute la ville avec des sceaux d'eau et des bombes de mousse, c'est la fête j'ai le sentiment d'être en pleine ducasse.

Les petits couacs :

Je ne suis pas certaine que Mindo connaisse l'eau chaude (où peut être que c'est moi !? No sé).

Je subis deux coupures de courant en deux jours mais il parait que c'est la norme ici....

Avec l'humidité extérieure, absolument rien ne sèche... Je suis moite ><.

Je repars sur Quito puis direction le volcan de Cotopaxi.

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Après un passage rapide sur Quito, je reprends un bus pour le volcan de Cotopaxi à 1h30 au sud de Quito sur la Cordillère des Andes.

Je suis rassurée, je trouve très rapidement le bus, chauffeur sympathique, le trajet se passe puis d'un coup, on vient me chercher - Cotopaxi !? - Yep ! - On me descend rapidement sur le bord d'une trois voies, en me précisant qu'il faudra reprendre le bus ici pour repartir... En Équateur, on roule porte ouverte , alors on monte et on descend presque n'importe où ...

J'arrive donc à Cotopaxi, et bien évidemment je cherche un volcan immense puisque le sommet culmine à 5800 m d'altitude (soit 1000m au dessus du Mont Blanc ) à droite : non - à gauche : non ...

Bon, il y a du nuage mais un volcan ça doit se voir en principe ʘ‿ʘ !? Direction, l'auberge de jeunesse j'aurai peut être plus d'information.

Je loge au " Cuscungo Cotopaxi", j'arrive, je suis seule (on m'avait pourtant prévenu que l'auberge était toujours full...) Je suis au niveau d'une vraie campagne (vaches, coqs, lamas ..) le dortoir est propre mais la douche me fait moyennement envie, surtout quand le robinet sort de l'eau marron ... Ça commence bien !

Je me débine pas, ayant peu d'informations sur le Parc de Cotopaxi, je décide de monter jusqu'à l'entrée (10 km A/R ) pour me faire une idée...

La promenade est sympathique, mais je n'avais pas du tout anticipé les changements climatiques rapides du secteur. Je finis mes 3 derniers km sous un déluge tropical. Je suis inondée ....


Pour les voyageurs : le Parc est gratuit et est ouvert de 8h à 15h. Il est impératif d'y aller avec un guide local (je m'explique : la distance entre l'entrée et la 1ere lagune est de 3/4h en voiture et ça grimpe... Une fois arrivé vous n'êtes qu'à la 1ere étape, de plus le chemin est tellement dégradé que le 4X4 est obligatoire avec une forte chance de faire une crevaison si vous ne connaissez pas le chemin - dernier point : l'altitude est vraiment à surveiller. Le guide vous permettra d'éviter une belle crise d'altitude).

Je décide de prendre un guide pour la montée de Cotopaxi (70$ avec l'auberge - le prix est divisé en fonction du nombre de personnes. Le prix est raisonnable ! )

Départ du matin, et là j'adore ! Adrien, mon guide, parle couramment anglais alors on profite pour discuter de la vie et la culture équatorienne, des différences avec l'Europe, un réel plaisir.

(Je peux vous assurer qu'on gagne malheureusement sur beaucoup de points.. )

Le parc de Cotopaxi est immense, la faune et la flore magnifiques. On attaque la lagune, puis départ pour Cotopaxi, on grimpe jusqu'au refuge de José Ribas à 4800 m d'altitude ( soit la hauteur du sommet du Mont Blanc).

L'altitude rend l'ascension très difficile, j'ai réellement une sensation de brûlure dans les poumons.. Mais on y est, et c'est une grande fierté pour moi !!

Le passeport est tamponné en haut, Yes !

Cotopaxi est le second volcan de l'Equateur, il est actif bien que la dernière éruption notable date de 1903 ( mais à duré tout de même plus d'un an).

Le sommet est constamment enneigé, et il n'est possible d'y accéder qu'avec un Guide de Montagne certifié (peut être pour les années à venir...)

Après un peu de repos, départ pour Latacunga et la lagune de Quilotoa.

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Départ du matin de Cotopaxi.

Heure du Bus : régulièrement ! Où : il faut lui faire signe sur le bord de la 3 voies il s'arrêtera...

Ok alors après 20 min d'attente, je fais signe au bus il s'arrête, Yes ! Je vérifie où il va, ça semble correspondre ! Arrivée sur Latacunga, le bus ne s'arrête pas dans la ville je suis débarquée sur la 2 fois 3 voies, je trouve un autre bus ... C'est l'aventure mais tout s'enchaine sans accroc.

Latacunga est une ville de belle taille, elle me plait bien. Rien de vraiment exceptionnel mais elle est plus petite, les gens sont détendus et souriants et le soleil pointe son nez. J'apprécie !

Pour l'histoire, Latacunga a été détruite à trois reprises suite aux éruptions du Volcan Cotopaxi, en 1742, en 1768 et en 1877. Toutefois la ville fut reconstruite à chaque fois par ses habitants.

Pour les voyageurs : Latacunga dispose d'une grosse station de bus desservant le pays.

Le plus : une banque internationale, pour ceux qui auraient des problème de retrait de cash.


QUILOTOA

A environ 1h30 - 2h de Bus, je pars pour le village de Quilotoa ( 3 914 m d'altitude) et son magnifique lac vert émeraude de cratère volcanique !

L'entrée du village est actuellement à 2$.

Le village est petit mais franchement mignon, et la population locale très agréable. Manque de pot pour moi, il fait vraiment froid (et je ne suis pas équipée en conséquence) et les nuages s'accrochent sur la lagune ...

Il n'empêche que le paysage est à couper le souffle ...

Pour les voyageurs : mettre un peu d'argent dans l'auberge !

Le tour de la lagune en randonnée env 5h se fait par les crêtes.

L'aller/retour en bas de la lagune : env 2h30 avec une remontée ardue.

Une nuit sur Quilotoa est suffisant.

Le destin fait bien les choses, en remontant je croise une française qui descend. Après une courte discussion, nous décidons de nous retrouver pour manger. Nous constatons rapidement partir au même endroit, elle me propose donc de m'emmener en voiture, direction la ville de Banos.

En bus : Quilotoa - Latacunga et Latacunga - Banos se fait facilement sur la journée !

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Après une multitude de petits villages, nous arrivons sur la station thermale de Banos de Agua Santa.

Immédiatement, je suis enchantée, la ville est charmante, propre et pleine d'animations. On ressent qu'elle vit du tourisme, pour autant, en ce moment c'est très calme.

Je retrouve mon auberge en centre ville et je pars faire ma première visite des alentours.

Le soir est déjà tombé, en Équateur, il fait nuit toute l'année à partir de 18h30-19h, mais ici pleins de restos et bars sont ouverts, l'ambiance latinos est vraiment très agréable et la hausse des températures agréables !

Banos est connue pour ses multiples cascades et ses bains thermaux.

Alors, après la visite de la ville de jour cette fois, on part vers le belvédère de Bellavista .

Fermé. Zut !

On se renseigne au café en face pour les horaires.

" Mais passez au dessus, faites comme les autres voyons ! " (Traduction approximative mais l'idée est là). Effectivement, un groupe scolaire est là et nous montre comment escalader.

On ne fait pas les fières tout de même.... mais la vue est magnifique !

Après un vrai café (les équatoriens pratiquent le café instantané en mug...), direction la route des cascades.

On décide d'aller voir la plus grande, la cascade de Pailón del Diablo à 18 km de Banos.

Je vous avoue, que l'on a pas été déçues, haute de 80m, elle peut être vue au-dessus en passant par deux ponts suspendus. Le bruit est impressionnant, la hauteur aussi. Avec le soleil, un arc en ciel apparaît dans les éclaboussures de la cascade, c'est magnifique.

Comme on en a pas eu assez, on décide de faire le tour et de la voir par le bas également.

Pour y arriver cette fois, une montée de marche taillées dans la roche et un petit passage en spéléo. Mais whaouuu. C'est spectaculaire, même si la baignade est impossible.

On en repère deux autres sur la route, moins impressionnantes mais tout de même bien sympa.

A Banos, je profite également du coup de la vie assez bas pour une séance Massage full body (il faut bien se faire plaisir !)

Un peu d'histoire : Banos se situe sur les pentes du volcan Tungurahua , à une altitude de 1820 mètres avec un climat tropical. En 1999, le volcan Tungurahua s'est activé et la population de Baños a été totalement évacuée. Néanmoins, bien que le volcan demeure extrêmement actif (dernière manifestation violente en 2006) mais activité environ tous les 3 mois, la population de Banos refuse d'être de nouveau évacuée. Les habitants prient donc la Virgen de Santa Agua afin qu'aucun désastre ne se produise !

L'heure de répartir est déjà là, j'ai la bonne surprise de trouver un bus en direct pour Cuenca !

Pour les voyageurs : On conseille vivement la visite par le haut et le bas de la cascade Pailón del Diablo : 4$

Deux bus pour Cuenca : 8h45 et 21h30 - 11$50 - env.8h de route

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J'arrive à Cuenca un peu vannée, après un petit 9h de bus et 4 films des années 90' en espagnol.

Je ressens que Cuenca est une ville du sud des Andes, puisque le climat continue de s'adoucir. J'apprécie car j'ai bien eu froid à Quilotoa...

La ville est très belle, avec une ambiance conviviale et douce. Le rythme est tranquille. Le coeur de ville n'est pas bien grand et caractérisé par des églises tout les 2/3 carrefours qui sonnent les cloches dès 6h du mat ( heureusement je n'ai jamais été grasse mat').

Sur la place centrale, la Catedral de la Inmaculada Concepción conçue par Juan Bautista Stiehle. La Cathédrale aurait du être la plus grande d'Amérique du Sud. Malheureusement, suite à une erreur de calcul, les deux derniers dômes n'ont pas pu être ajoutés sans risque d'effondrement...

La cathédrale est tout de même impressionnante !

Les habitants s'installent sur la grande place et passent le temps, ils discutent, regardent le monde qui tourne et achètent à manger assis sur les bancs à l'ombre des grands arbres.

On a le sentiment que le temps passe moins vite, que le monde est moins bruyant.


Je visite le musée de l'archéologie de Cuenca (entièrement gratuit comme les 3/4 des musées en Équateur).

Au rez de chaussée et à l'extérieur, les vestiges des Incas d'Équateur (n'ayant pas encore fait la visite du Pérou je me régale).

Au 1er étage, la typologie des peuples Quechuas d'Equateur. On en retrouve plus d'une vingtaine, séparés en zone géographique avec pour chacun des traditions, des vêtements traditionnels et un artisanat différent.

Une vrai ouverture sur le monde et sur la culture.


Le dimanche est le plus compliqué quand je voyage en solo, beaucoup de choses sont fermées, les villes bougent moins, on voit beaucoup de gens en famille également..

Je suis à Cuenca dimanche alors je commence par la visite de l'intérieur de la Cathédrale entre deux messes qui accueillent une multitude de fidèles.

Après celle-ci, je descends sur la rive du rio Tomebamba pour une ballade le long du fleuve et j'arrive au grand Parque del Paraiso, idéal pour y passer une belle partie de la journée très ensoleillée à l'ombre des arbres.

Lundi : Départ pour Guayaquil - env 4h de bus - et comme à chaque fois il y qu'à signaler dans le terminal de bus où vous souhaitez vous rendre pour qu'on vous embarque en moins de 2h dans le bus sur le point de partir ...


Sélection de portraits noir et blanc pris à Cuenca.

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A la sortie du car, il fait chaud et même très chaud, on frôle les 37°, le flot de circulation n'apporte aucun air, heureusement une petite piscine est installée à l'auberge.

Je loge près du terminal de bus puisque je reprends un vol Guayaquil (EQU) - Lima (PER) à la fin du séjour.

A peine les affaires posées, je pars à la visite de la ville, j'en ai beaucoup entendu parler, on dit qu'elle a un air de Miami... J'attaque en bus, galère un peu il y a tellement de monde, de lignes...

J'arrive, néanmoins, dans le quartier de Las Panas, traditionnel (s'en doute le dernier à Guayaquil) avec ses jolies petites rues colorées et ses nombreuses galeries. En haut, un joli phare surplombe la ville.

Je descends vers le Macelon 2000, chemin de promenade le long des berges de la rivière Guayas. Sur la promenade, restos, musées, jardins et grande roue sont au rendez-vous. L'entrée est contrôlée en vue d'empêcher les vendeurs ambulants.

La ballade sympathique.

Deux points négatifs à mon sens :

La rivière Guayas est sale à cette époque, et ne donne pas envie, elle doit avoir une autre allure à la floraison des nénuphars.

Dernière le Macelon 2000, des grands complexes immobiliers souvent de luxe coupent la vue sur la ville...

Je poursuis la ballade par le Parque Seminario, réputé pour ses nombreux iguanes.

A Guayaquil, avec un peu d'attention, vous vous rendez compte qu'ils squattent tout les coins de la ville, les arbres, les parcs etc... Cependant, au Parque Seminario, petit parc public du centre ville, ils sont chez eux, plusieurs dizaines de spécimens y sont installés.

C'est un plaisir de pouvoir les admirer déambuler tranquillement.

Sur l'autre berge du Guayas, l'Isla Santay, île entièrement protégée accessible uniquement à pied ou à vélo en passant par un pont de 840m.

La ballade vous plonge dans un environnement tropical à deux pas du centre ville de Guayaquil. Au centre de l'île, un village éco-responsable d'environ 200 habitants.

Un petit regret : je trouve très peu d'information sur l'île, son histoire et cette volonté de protection de la nature. ( Je trouve ça d'autant plus surprenant, bien que je valide le concept, qu'un ami équatorien m'indique que l'écologie n'est pas au coeur des politiques et des populations) !

Je me rends également au musée anthropologie d'art et de la culture où je découvre une belle exposition équatorienne-francaise sur les premières expéditions de géologie pour calculer la surface de la terre menée en Équateur par des Français !!

Je finis mon séjour à Guayaquil sur une note de déception puisque j'avais très envie de me rendre au Parque Historico reprenant les traditions, l'architecture et vie sauvage de la région.

Situé sur la presque île de Samborondon, le parc est difficilement accessible,hormis en taxi, une fois arrivée je constate que le parc est complètement fermé et sert de lieu de dépistage covid...

De plus, la presque île est entièrement privatisée, les lagunes que j'espère visiter appartiennent à des quartiers résidentiels hauts de gamme, sécurisés et inaccessibles ...

Je quitte l'Équateur après un périple de 23 jours. Je pense que plus que les paysages, ce sont les gens et la culture qui me resteront, ce mélange constant entre tradition et modernité, entre les Andes et la Côte. J'ai choisi de ne pas visiter l'Amazonie n'ayant pas un grand attrait pour les zones au climat tropical (chaud et très humide), ni pour les tarentules....

Et j'ai du laisser de côté la côte pacifique avec ses plages paradisiaques (paraît-il) et les îles Galapagos.

L'Équateur est vraiment un pays avec beaucoup histoire et avec énormément de choses à découvrir !

Je sais que l'on entend beaucoup de chose sur l'insécurité...voyageant en solitaire et maintenant avec au moins 10 mots d'espagnol, je n'ai à aucun moment ressenti une insécurité au cours de mon périple, ni subi aucun vol. Au contraire, j'ai toujours eu le sentiment que les équatoriens essaient de m'aider au maximum, alors que l'anglais n'est vraiment d'usage courant dans le pays !

Allez let's go for the next step !

Direction le Pérou : le carnet de voyage comme ici !

See you soon !

Léa