Après un voyage un peu long, départ Lille - Bruxelles, Bruxelles - Madrid, Madrid - Quito ( 10h de vol), et ne parlons pas des modalités de départ (test qui n'a servi à rien, formulaires que personne ne lit)... J'arrive enfin à Quito avec un vrai sentiment de victoire ( il faut bien parfois être prête à conquérir le monde).
Donc voilà, j'arrive sur un autre continent !
Météo France annonçait une semaine d'orage et 10°, il n'en est rien. J'arrive à Quito et déjà je prends ma première claque. Si le temps est nuageux, il fait tout de même très lourd, première chose j'enlève des couches (Je ne suis plus dans le Nord ! ), le tee-shirt est de rigueur. Je constate aussi être assez haut en altitude ( 2850 m après vérification).
Et pleine de volonté, je décide avec mes 3 mots d'espagnol et mon magnifique accent de prendre le bus public pour la ville (il ne me coûte pas cher 2$).
Il va falloir encore bosser l'espagnol...
Ce n'était pas exactement l'endroit où je voulais aller... Je finis à pied ^^ ...
Ma première idée de Quito est que la ville est immense (il me semble ne pas en avoir vu d'aussi grande - 2 millions d'habitants plus la périphérie).
Je n'arrive pas à déterminer les contours, Quito s'étend sur les flancs du volcan Guagua Pichincha et par conséquent, ça grimpe vite !
J'attaque la visite de la ville par le Quito colonial où je loge. Ruelles biscornues dont les trottoirs ne sont pas du tout faits pour les piétons, maisons colorées et grandes places typées Espagnoles sans oublier les multiples églises.
Je passe par la Plaza de la Independencia, lieu chargé d'histoire, où se trouve le Palacio del Gobierno (Palais présidentiel), mais aussi la somptueuse Catedral Metropolitana.
Le centre de la Plaza de la Independencia est dominé par le Monument aux Próceres de la Independencia du 10 août 1809, date rappelée comme le premier cri de l'indépendance hispano-américaine .
La place est un lieu de vie, et de rassemblements avec ses traditionnels palmiers et cireurs de chaussures.
Je rejoins la cathédrale Iglesia El Sagrario ( dont vous retrouvez l'intérieur dans les photos), puis la Plaza San Francisco avec son Église du même nom.
La Plaza San Francisco est dotée d'un immense parvis où l'on retrouve des vendeurs ambulants de tous genres.
J'admire bien sûr El Panecillo, statue de la Vierge de Quito, ange en aluminium, symbole de la ville qui la surplombe.
Je continue par la Quito plus moderne, avec une influence très nord américaine avec ses grands parcs ( Parque La Alameda, Parque la Carolina, Parque Metropolitano, Parque Bicentenario ), ses buildings et ses enseignes américaines.
Le contraste est énorme la ville est réellement divisée entre modernité et culture traditionnelle.
Je ne suis pas une grande fan des grosses villes, alors ne comptez pas sur moi pour vous dire que Quito est une belle ville, ce n'est pas à mon goût.
Quito est une capitale dont les dimensions sont exceptionnelles. Néanmoins, c'est une ville sale qui a du mal à suivre son évolution.
Bien que je reconnaisse à Quito un centre ville riche, et très americanisé, Quito a également de nombreux quartiers que l'on pourrait qualifier de modestes, voir pauvres. Le quartier du centre historique est pauvre, on y retrouve énormément de vendeurs ambulants, de dégradations...
Le réseau de transports publics est catastrophique, il me faut 2 jours pour enfin comprendre le fonctionnement des différentes compagnies de bus... Et je n'avais encore jamais considéré les transports en commun chez moi comme un bus de luxe... c'est chose faite !
Le petit plus si vous voulez visiter Quito : 4 compagnies desservent la ville : Metro bus pour le nord jusqu'à Ofelia / Ecovia pour l'est / Trolebus pour le sud jusqu'au terminal de Quitumbe et central norte pour l'ouest. Le trajet est de 0.25$ peu importe la destination. Pour plus de facilité attaquez dans une grosse estacion (Celle de Marin pour le centre historique).
J'ai voulu étudier l'option location de véhicules, néanmoins au regard de la circulation en ville (vitesse importante, énormément de monde, klaxon, piétons dans tous les sens, prix de l'essence à plus de 3$) je m'en tiendrai au bus !
Quito est considérée comme une ville à forte délinquance, je ne ressens cependant rien de plus inquiétant que dans une capitale européenne. Néanmoins, comme lu dans de nombreux guides, je ne conseille pas de se promener seul(e) à la nuit tombée, pour sortir le soir, l'option taxi est la plus sure !
Les gens sont très charmants et bienveillants. C'est la première fois que je me sens trop blanche, trop occidentale mais on me regarde avec un sourire bienveillant et on m'aide comme on peut ! ( Et j'espère vite me colorer). Le soleil même peu présent (on est actuellement en saison des pluies ) brûle joliment ma peau de Nordiste Polonaise alors crème solaire et casquette obligatoires.
La vie me semble peut chère, on mange pour 5$ à 10$ et c'est bon même si je n'ai aucune idée de ce que je bois et mange ^^. Chose que je n'avais pas trop anticipée, l'eau ne se boit qu'en bouteille (achat quotidien à prévoir env. 0.40$ les 0.5L) et on marche au cash. (L'arnaque touriste n'est pas méchante - on casse ses billets dans des enseignes ou hôtel pour avoir de la monnaie !)
Je décide de quitter Quito pour Mindo à 2h au Nord, rdv au terminal de Ofelia pour un départ en bus !