Je voulais tout de même partager avec vous notre petite mésaventure d'hier soir.
Vers 17h30 nous décidames de rentrer quand nous avons pu observer un changement radical de la météo, un orage éclata brusquement au dessus de Berlin.
Une fois dans la rame de métro à 8 station de celle de notre arrivée nous vîmes tout le monde descendre.....
Nous demandons alors des explications aux passagers qui nous répondent que c'est le terminus que le train n'ira pas plus loin car l'orage a endommagé les rails, nous voilà donc parmi des centaines de personnes dehors sous la pluie et l'orage.
On nous annonce que peut être la voie sera libérée bientôt et que de nouveau un train pourra passé pour aller à notre dernière station. Nous essayons de prendre un taxi pour rentrer plus vite, mais ils ne prennent pas les enfants car pas de sièges auto adapté. Nous retournons donc sur le quai et nous attendons.
Après une heure et demi d'attente, aucun train ne viendra ce soir.
Il est 19h30.
Nous voilà coincés avec d'autres personnes du camping sur le quai.
Un couple de hollandais et un couple de finlandais avec 3 enfants qui ont comme nous essayé de trouver un taxi mais en vain.
Le monsieur hollandais nous confirme qu'il n'y aura plus de train ce soir et qu'il faut prendre le bus, nous le communiquons à la famille finlandaise et nous emboitons le pas à notre voisin hollandais et sautons dans un bus sans trop savoir où il va nous emmener, il est "blindé " de personnes qui tout comme nous essayent de trouver une solution.
Le bus nous emmène au terminus. Il reste 5km avant d'arriver à la gare où nous avons laissé nos voitures. Hélas pas de correspondance pour la fin de notre trajet, il est 21h
Nous voilà tous les 11 sur le trottoir...
Il faut appeler un taxi afin qu'il puisse emmener 2 ou 3 personnes récupérer les voitures et l'affaire sera entendue
Et c'est ce qui se passa, le couple de hollandais ainsi que les 2 hommes rentrèrent en taxi afin de revenir nous chercher en voiture.
Il est 22h45 quand nous arrivons enfin au camping.
Nous avons pu tous ensemble manger et échanger sur cette petite mésaventure
La morale de cette petite histoire, et bien malgré le barrage de la langue nous avons pu être solidaire et arriver tous ensemble au camping.
À plusieurs on arrive toujours mieux à résoudre des problèmes que seul.
Allez vers les autres, demander aux personnes, ne pas s'isoler.
La solidarité dans toute sa splendeur
Merci
Bon maintenant place à notre visite de Postdam le château du Sanssoucis ou Sans soucis
Potsdam est une ville limitrophe de Berlin, en Allemagne. Le palais de Sanssouci constituait jadis la résidence d'été de Frédéric le Grand, ancien roi de Prusse. Édifié sur le domaine de ce complexe, le château de l'Orangerie, datant de la Renaissance, jouxte des jardins de style italien agrémentés de fontaines. L'emblématique moulin à vent offre une vue sur la ville. Des jardins anglais entourent le palais néo-classique de Charlottenhof. Les thermes romains, construits au XIXe siècle, affichent un mélange de styles architecturaux.
Potsdam a probablement été fondée au xe siècle, la ville étant mentionnée pour la première fois en 993. Le village resta petit et sans importance jusqu'à ce qu'il fût choisi comme résidence par Frédéric Guillaume Ier. Frédéric Guillaume Ier fit de Potsdam un centre administratif et surtout une ville de garnison au point que les trois quarts de sa population se composaient de militaires. La ville fut aussi adoptée comme résidence par la maison royale de Prusse. La plupart de ses bâtiments prestigieux furent érigés sous le règne de Frédéric le Grand.
Alexandre Ier, tsar de toutes les Russies et Frédéric-Guillaume III de Prusse se rencontrent à Potsdam, et jurent sur le tombeau du grand Frédéric II de Prusse de ne plus jamais se séparer avant la victoire sur la France[1].
Le palais de Sanssouci est son monument le plus connu. Alors que Berlin était la capitale officielle de la Prusse et plus tard de l'Empire allemand, la Cour restait à Potsdam. La ville perdit son statut de deuxième capitale en 1918, à la fin de la Première Guerre mondiale, à l'abdication de l'empereur Guillaume II.
C'est à Potsdam qu'eut lieu le 21 mars 1933 la première mise en scène de propagande naziepar Joseph Goebbels, connue sous le nom de « Journée de Potsdam ».
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 14 avril 1945, Potsdam connaît un bombardement britannique.
Trois mois plus tard les alliés, victorieux du Reich, tiennent entre le 17 juillet et le 2 août 1945, au Cecilienhof, la célèbre conférence, qui scella le sort des pays vaincus.
Le gouvernement de la RDA souhaitant faire disparaître les symboles du militarisme prussien, fit raser un grand nombre de bâtiments historiques. Sous le régime communiste, Potsdam était également à la frontière de la partie ouest de Berlin, la construction du mur qui divisa la ville l'isola un peu plus de la métropole. Ainsi, on ne pouvait accéder directement à Berlin-Est, la capitale de la RDA, qu'en empruntant la Bundesautobahn 10 (Berliner Ring) par le sud, ainsi par cet itinéraire, le centre-ville de Berlin était distant de 71 km de celui de Potsdam.
Après la réunification, Potsdam est devenue la capitale du nouveau Land de Brandebourg
Le palais de Sanssouci édifié par Knobelsdorff pour Frédéric II ; inspiré du Grand Trianon est sans doute LE monument à visiter à Postdam ; ce palais possède une décoration rococo. Son jardin abrite d'autres curiosités intéressantes : Charlottenhof, le Nouveau Palais, le château de l'Orangerie, la maison chinoise (Chinesisches Haus), la Friedenskirche, les bains romains dessinés par Karl Friedrich Schinkel ;
Réalisé par Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff entre 1745 et 1747, Sanssouci répondait au besoin qu'avait Frédéric II d'une résidence privée où se détendre, loin des solennités de la cour berlinoise. Le « palais », pour cette raison, s'apparente en réalité davantage à une grosse villa, et son véritable équivalent en France est le château de Marly. Le roi y réunissait ses proches — il y reçut Voltaire — et la conversation se faisait uniquement en français, pour des repas en petit comité, des tabagies, ou des concerts quotidiens privés où le roi se mettait souvent à la flûte. Le bâtiment de dix pièces s'étend sur un seul niveau, au sommet d'une colline en terrasses et au centre du parc. Les goûts personnels du roi ont eu une telle influence sur la conception et la décoration du palais que l'on parle parfois de « rococo frédéricien ». Frédéric lui-même considérait l'endroit si lié à sa propre personne qu'il le voyait comme « un lieu qui mourrait avec lui ».
Au xixe siècle, le palais devint la résidence du roi Frédéric-Guillaume IV. Ce dernier engagea l'architecte Ludwig Persius pour agrandir l'édifice, tandis que Ferdinand von Arnim fut chargé d'embellir les environs afin d'offrir un meilleur panorama depuis le palais. Après la Seconde Guerre mondiale, le palais devint une attraction touristique en République démocratique allemande. Le gouvernement est-allemand, sensible à la valeur historique du site, fit le choix de le garder en l'état et de l'entretenir. À la suite de la réunification allemande, la dernière volonté de Frédéric le Grand put enfin être accomplie : son corps ramené du château de Hohenzollern dans le Jura souabe (le berceau de sa dynastie) fut inhumé « sans splendeur, sans pompe et de nuit… » en ce lieu tant aimé et y trouva une nouvelle tombe. Sanssouci et ses vastes jardins furent inscrits au patrimoine mondialde l'UNESCO en 1990 au sein des châteaux et parcs de Potsdam et Berlin. Les palais impériaux des alentours de Berlin sont aujourd'hui visités par plus de deux millions de personnes tous les ans.
Et maintenant place au réconfort, boissons et glaces à côté du château.
Nous avons pu rencontrer z cette occasion des compagnons qui effectuent des travaux de restauration sur des statuts du château.
Ils seront sans doute prochainement sur le site de notre dame à Paris.