La ville de Split s'est établie à l'intérieur, puis autour de l'immense palais de l'empereur romain Dioclétien, construit entre 294 et 305, qui s'étendait sur une surface de 39 000 m2. L'empereur était originaire de la ville de Salone (située sur les hauteurs de Split). En 1420, Split fut intégrée dans la république de Venise, jusqu'à sa disparition en 1797. La ville est aujourd'hui inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO.
C'est un grand port, industriel et touristique de la côte dalmate.
Cette ville présente la singularité d'avoir été construite à l'intérieur, puis autour, du palais de Dioclétien.
Cet empereur romain — d'origine dalmate — se fait construire un immense palais sur sa côte natale, de 294 à 305. Il y passe sa retraite (voir Tétrarchie). Ce palais, outre les bâtiments résidentiels, comprend thermes, bibliothèque, temple dédié à Jupiter, caserne abritant une garde, et est cerné de remparts. Le tout occupe une surface de 215 m sur 180, soit 3,87 ha. Le front de mer est encore constitué de l'enceinte du palais. Sur ce front de mer, s'ouvre encore la porte maritime, qui dans l'Antiquité, permettait aux navires d'accoster directement.
Au Moyen Âge
Au Moyen Âge, le palais se transforme en ville lorsque les habitants de la cité romaine voisine de Salone (capitale de la province romaine de Dalmatie) s'y réfugient (en 615). Ils établissent de hautes maisons dans ou contre les remparts, ou encore en s'appuyant sur les monuments antiques. Le mausolée de Dioclétien est transformé en cathédrale dédiée à Saint Domnius ou Duje, patron protecteur de la ville. En 650, le temple de Jupiter devient un baptistère.
Domination vénitienne
Après la chute de l'Empire romain d'Occident, Split tomba sous la coupe des Byzantins et l’indépendance dont elle put bénéficier du XIIe au XIVe siècle, lui permit de se développer et de connaître un remarquable essor économique. En 1420, Split fut conquise par la République de Venise qui réussit à contrôler l’essentiel des relations commerciales et économique sur l’Adriatique. La menace des invasions turques obligea à la construction d’imposants remparts au XVIIe siècle. La présence de l’autorité vénitienne a bien souvent été liée à une période de développement économique et urbain. Le centre historique de Split comporte de nombreuses habitations de style vénitien (palais du recteur, hôtel de ville, tour vénitienne). La domination vénitienne prit fin en 1797.
Au XIXe siècle
De 1805 à 1813, Split est, comme toute la Dalmatie, gouvernée par la France et Napoléon au sein des Provinces illyriennes. Les souvenirs de cette gouvernance française de Split aujourd'hui sont la première rue moderne de la ville qui s'appelle toujours Marmontova du nom du Maréchal Marmont administrateur des provinces illyriennes, et le sommet de Marjan au nom de Telegrin (à l'époque un télégraphe optique français y était installé). À la suite du congrès de Vienne (1815), Split et la Dalmatie intègrent l'Empire d'Autriche puis l'Autriche-Hongrie après le Compromis austro-hongrois de 1867 (Ausgleich) et jusqu'au traité de Saint-Germain-en-Laye du 10 septembre 1919. Split demeure dans la partie autrichienne (Cisleithanie) de la nouvelle Autriche-Hongrie tout en conservant ses particularismes linguistiques. Ainsi, aux cultures vénitienne et slave, s'ajoute progressivement un substrat germanophone. Les Dalmates jonglent entre le croate, l'italien et l'allemand. Si Trieste devient le principal port de Cisleithanie — Autriche — et Rijeka (Fiume) le principal port de Transleithanie — Hongrie — le port de Split demeure un fort ancrage pour la marine de guerre austro-hongroise. La ville (au nom bilingue de SPLJET - SPALATO) est chef-lieu du district de même nom, l'un des 13 Bezirkshauptmannschaften en Dalmatie[8]. Le nom vénitien (italien) seul est officiellement utilisé avant 1867[9].
Au XXe siècle
Lors de la chute de l'Autriche-Hongrie, avec la fondation du Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes, Split se retrouve dans la Dalmatie « yougoslave » (plus vaste), contrairement à Zadar (Zara) qui domine la Dalmatie italienne (plus petite et morcelée). La culture croate reprend ses droits face à une élite qui continue de cultiver les influences autrichiennes et vénitiennes
C'est vraiment la mort dans l'âme que nous quittons ce magnifique pays
Euh en fait on va rester encore un peu c'est réellement un très beau pays je manque de superlatif pour définir sa beauté, son histoire et ses habitants, je vous encourage à venir y passer quelque jours
Les séjours ne sont pas très onéreux ( moins qu'une semaine en France!!!!!) Départ en avion pour 30 euros aller, puis pour se loger c'est très facile, il y a des logements chez l'habitant bon rapport qualité prix
Je ne suis pas tour opérator mais franchement la Croatie vaut le détour
Nous n'avons pas visité la ville de Dubrovnik, mais nous avons pu la voir en hauteur avec ses fortifications
C'est une ville du sud de la Croatie située sur la mer Adriatique. Elle est connue pour sa vieille ville entourée d'énormes remparts en pierre datant du XVIe siècle. Ses monuments, particulièrement bien conservés, vont de l'église baroque Saint-Blaise au palais Sponza, de style Renaissance, en passant par le Palais du Recteur, de style gothique, aujourd'hui musée d'Histoire. Pavée de calcaire, la rue piétonne Stradun (ou Placa) est bordée de boutiques et de restaurants.
Ce sera pour une prochaine fois
Et puis il y avait beaucoup trop de touristes………….
Petit café tenu par un ancien champion olympique de water polo
Sur la route pour aller au Monténégro nous avons fait une dernière halte près d'un petit moulin et un fabuleux restaurant au bord d'un ruisseau