Premier week-end de préparatifs grandeur nature pour notre camion qui nous servira de maison tout au long de 3 mois de voyage
Heureusement que Frédéric est bon bricoleur



Côté administratif, c'est la confection de road book,l'achat des livres sur les pays que nous traverserons de belles lectures en perspective, et enfin nos précieux sésame, nos passeports
Aujourd'hui nous avons fait nos derniers achats: douche solaire, chaussures de randonnée pour les enfants et autres indispensable
"RIEN NE DEVELOPPE L'INTELLIGENCE COMME LES VOYAGES" Emile ZOLA
Départ de Bourges et premier arrêt et sans doute le dernier en France à Flaviac pour une nuit sur un charmant petit site
Après une nuit pluvieuse, le réveil se fait plutôt au sec avec la rencontre d un berger et ses chiens de troupeaux dont un patou(chien blanc) dit chien de protection et deux border, puis nous voilà de nouveau sur la route direction Menton pour cette fois ci la dernière étape francaise
Menton est une ville située sur la Côte d'Azur, dans le sud-est de la France. Elle est connue pour ses plages et ses jardins tels que la serre de la Madone renfermant des plantes rares. À l'est, la vieille ville médiévale située sur les pentes de la colline abrite la basilique Saint-Michel, avec son clocher du XVIIIe siècle, et la chapelle des Pénitents blancs à la façade décorée. Non loin de là, le musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman expose des œuvres du poète Jean Cocteau.
Après 3 jours et 2 nuits sous la pluie et les orages ce qui devait arriver arriva nous sommes trempés jusqu'aux os.
Nous quittons Menton sous la pluie et arrivons sous la pluie à Villa Unite notre agricamping (nouvel expérience le camping dans une ferme agricole et coopérative.
Nous avons été accueillis par les ouvriers agricoles très sympatiques qui nous ont offert l'hospitalité et la possibilité de manger dans leur maison alors qu'ils étaient au travail.
En fin d'après midi on nous a proposé un hébergement chez l'habitant (au sec et au chaud pour 50 euros)
Et c'est Sara qui nous a accueilli chez elle, elle nous a prêté sa machine à laver, et un local chauffé pour sécher notre linge et matelas.
On a décidé de rester une nuit de plus afin de mieux comprendre le fonctionnement de la ferme coopérative et pour que les enfants puissent jouer avec les enfants de Sara (Milo et Amélia)
Dans cette ferme nous avons vu des vaches, des ânes, des cochons, des chevaux
Elle existe depuis 1975, elle a été créée par 3 personnes qui refusaient d'aller travailler à l'usine ils se sont donc regrouper, elle s'est transformée en coopérative agricole en 1981
Il fonctionne avec un minimum de matériel motorisé et sans pesticide ni engrais
Une boutique de produits bio s'est donc tout naturellement installée sur le site afin de promouvoir les produits locaux
Les employés viennent de tous les pays du monde et ne signent pas de contrat de travail, tout est basé sur la confiance et l'apprentissage de l'agriculture
Sara se déplace dans les écoles afin de transmettre son savoir en faisant la promotion de la ferme pédagogique
Ces deux jours nous ont permis de faire de belles rencontres nous pensons tout particulièrement à Antonella qui nous a fourni notre prochaine étape ce sera Mantoue.
Nous avons profité de ses moments pour peaufiner l'aménagement du camion
Sur les conseils d'Antonella nous voilà partis vers Mantoue, chef lieu de la province de la Lombardie région de la plaine du Pô
Nous ne connaissions pas cette ville et pourtant quelle richesse au point de vue architecturale elle est d'ailleurs inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2016.
Elle regorge d’impressionnantes richesses sur le plan culturel: plan de la ville et architecture de la Renaissance, églises et palais richement décorés de fresques et mosaïques, tapisseries… L’Italie dans toute sa splendeur! Allez, je vous emmène visiter Mantoue
La Tour de l’Horloge (Torre dell’Orologio), une tour abritant une horloge astronomique datant de 1473 et conçue par Barthelemy de Manfredi.
Nous avons également visité le palais ducal de Mantoue construit entre les XIVe et XVIIe siècles, principalement par la noble famille Gonzague et constituant leur résidence dans la capitale de leur Duché.
Malheureusement nous ne pouvons rester très longtemps, mais c'est une ville qui vaut le détour aussi bien au niveau architectural, qu'historique. Nous prenons la route direction Isola della scala pour dormir.
Quelle fut notre surprise à notre arrivée , toute la ville avait préparé un défilé pour le carnaval
Les italiens ne font pas semblant, défilés de chars, de danseurs, de majorettes, d'arlequins, de confréries , avec distribution de bonbons et une pluie de confettis. La fête a durée toute la nuit et par conséquent nous avons dû changer de lieu pour dormir. Nous vous sommes rendus dans un petit coin au milieu de nulle part sans aucun bruit si ce n'est les cloches de l'église du village qui nous donne l'heure , l'Angélus de 7h, 12h et 19h, c'est bizzare!!!! Nous n'avons plus l'habitude de les entendre
https://goo.gl/maps/nsrkCtCtkj82
Grâce à ce lien vous pourrez voir le trajet effectué depuis notre départ
Ce matin direction Chioggia, une ville située dans la province de Venise en Vénétie
Chioggia est une ville côtière, située sur une petite île, à l'entrée sud de la lagune de Venise, dans la plaine du Pô et au nord du delta du Pô, à vingt-cinq kilomètres environ de Venise à vol d'oiseau, soit cinquante par la route. L'île historique et Sottomarina sont reliées entre elles et à la côte par des ponts.
Chioggia est la réplique miniature de Venise avec quelques canaux
Petit apparté sur la conduite des italiens:
Les clignotants sont en option sur toutes les voitures, le klaxonne est un son perpétuel quand au code de la route, quel code de la route?????
Mais ce sont des gens charmants avec un grand cœur
Pour un pays que nous ne devions pas visiter nous avons été littéralement touché et ne manquerons pas de nous y rendre pour des vacances d'une ou deux semaines, les petites villes sont à visiter
Voilà pour ce soir notre décor avant notre départ pour Trieste dernière étape italienne avant la Slovénie
En ce qui concerne la photo du dessous si quelqu'un peut nous aider à comprendre 😉😁
Ce matin nous partons pour un camping à la frontière slovène
Besoin de faire des machines à laver et de prendre une bonne douche bien chaude, nous allons rester 2 jours pour se poser un peu et visiter Trieste
Elle est la capitale de la région du Frioil-Vénétie julienne, au nord est de l'Italie. Ville portuaire, elle occupe une étroite bande de terre entre la côte Adriatique et la frontière de la Slovénie
L'architecture de Trieste, qui comprend une vieille ville médiévale et in quartier autrichien néoclassique, temoigne de ses influences italiennes, austro- hongroises et slovènes
Tous les jours nous allumons cette petite bougie pour penser à vous
Sur cette malle nous avons décidé de coller les autocollants des lieux que nous allons visiter
En espérant qu'elle soit toute recouverte à la fin de notre voyage
Aujourd'hui nous avons consacré notre journée à la visite de Trieste
Je ne vous cache pas qu'il y a un peu de frustration car cette ville est tellement riche aussi bien au niveau architectural qu'historique qu'une seule journée ne suffit pas pour en faire le tour je vais cependant m'evertuer à vous livrer mon ressenti
Trieste compte environ 205 000 habitants, appelés les Triestins. Géographiquement, elle est parfois considérée comme la « dernière ville du Nord-Est » de l'Italie, ou comme la « ville de l'extrême Sud » de l'Europe centraleou bien comme la « première ville » de la nouvelle Europe élargie à l'Est. L'histoire complexe de Trieste, qui fut longtemps le principal débouché méditerranéen du Saint-Empire romain germanique puis de l'Empire austro-hongrois avant son rattachement à l'Italie, et sa position au carrefour des influences latine/italienne, germanique/autrichienne et slave/slovène, ont forgé ici une culture et des traditions très particulières par rapport au reste de l'Italie
Les ressources de la ville sont avant tout dues au port international, rival de celui de Venise, ainsi qu'aux activités qui y sont liées : chantiers navals, sidérurgie, raffineries de pétrole. Le commerce joue dans l'économie de la ville un rôle particulièrement important. Le tourisme y est en progression (le château de Miramare reste l'un des châteaux les plus visités d'Italie, ses nombreux musées sont très visités, elle possède aussi un port touristique en plein essor
Occupée par les Français en 1797, 1805 et 1809, elle est intégrée aux Provinces illyriennes (1809–1814), puis redevient autrichienne et connaît une période de grande prospérité, particulièrement après la construction de la ligne de chemin de fer Vienne-Trieste (terminée en 1857). À la fin du xixe siècle, Trieste, capitale du Littoral autrichien, est une grande cité cosmopolite austro-hongroise qui héberge des artistes comme James Joyce et Italo Svevo. Ses habitants italiens sont pourtant mécontents de se trouver sous domination autrichienne et aspirent à rejoindre l'Italie — c'est ce qu'on appelle l'irrédentisme.
En 1921, après la Première Guerre mondialequi aboutit à la dislocation de l'Autriche-Hongrie, Trieste, également revendiquée par le royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes (future Yougoslavie) devient italienne, en même temps que la plupart des terres irrédentes [revendiquées par l'Italie]. Économiquement, l'Italie n'a pas spécialement besoin de Trieste : le port périclite. Sinistré, il sert de base à la naissance du Parti national fasciste (en proportion, les plus grands nombres d'adhérents sont de Trieste et de sa région dès 1922). En octobre 1920, les squadristes incendient le siège du journal socialiste, il Lavoratore, dirigé par Ignazio Silone.
Lorsque le 1er octobre 1943 l'Italie quitte l'Axe, la ville est occupée par les Allemands, qui en font la capitale d'une nouvelle province administrée directement par eux et nommée Adriatische Küstenland (« côte adriatique »). Ils y ouvrent le tristement célèbre camp (surtout de transit mais plus tard aussi d'extermination) de la Risiera di San Sabba où furent emprisonnées, avant d'être transférées, de 12 000 à 15 000 personnes: des Juifs, des Slaves et des résistants italiens.
Le 1er mai 1945, les partisans communistes de Tito (IVe armée yougoslave) entrent à Trieste aux cris de Trst je naš (« Trieste est à nous »). Le lendemain, 2 mai, la 2e division néo-zélandaise du général Bernard Freyberg entre également en ville. Les communistes yougoslaves y restent néanmoins pendant 40 jours et, sous l'œil désapprobateur mais expectatif des Alliés, assassinent beaucoup d'Italiens (fascistes mais aussi résistants et même antifascistes), utilisant les « foibe » et même le camp nazi de la Risiera.
En 1947, le traité de Paris crée un « Territoire libre de Trieste » sous contrôle de l'ONU, coupé en deux zones, l'une anglo-américaine, avec 311 000 habitants en grande majorité italiens comprenant la ville de Trieste (zone A), l'autre yougoslave avec 54 000 habitants en grande majorité slovènes et croates, comprenant la ville de Capodistria (Koper), (zone B). La plus grande partie de la population de la zone B (40 000 Italiens, mais aussi des Croates et Slovènes) abandonne cette région entre 1947 et 1956, poussée par la terreur communiste et les massacres des foibe. Par le protocole d'accord du 26 octobre 1954, le territoire « libre » est partagé : la zone A au nord retourne à l'Italie, tandis que la zone B au sud va à la Yougoslavie et, au sein de celle-ci, est partagée entre la Croatie et la Slovénie. Ce n'est qu'avec l'entrée en vigueur officielle le 11 octobre 1977 du traité d'Osimo signé le 10 novembre 1975 par l'Italie et la Yougoslavie, que cette dernière reconnait l'appartenance de Trieste et de son territoire à l'Italie, qui, de son côté, renonce à revendiquer l'ancienne zone B. Trieste perd ainsi définitivement une grande partie de son ancienne province de l'Istrie au profit de l'ancienne Yougoslavie. L'émergence des nouveaux États voisins (Slovénie et Croatie) rend ce traité caduc et, en Italie, des voix s'élèvent pour la renégociation d'un nouveau traité, mais leur intégration dans l'Union européenne respectivement en 2004 et 2013ouvre les frontières à partir du 21 décembre 2007 (adhésion de fait de la Slovénie au traité de Schengen). Trieste est donc « réunie » à son arrière-pays pour un temps, mais la crise migratoire de 2015 a amené l’Italie et la Slovénie à rétablir temporairement les contrôles.
Construit en 1856 pour l'archiduc Maximilien, le château de Miramare est l'un des monuments les plus connus de la ville. Le château de Miramare et son parc sont la concrétisation d’un rêve de l'Archiduc Maximilien de Habsbourg-Lorraine, futur Empereur du Mexique, qui a décidé vers 1855 que serait construite à la périphérie de Trieste une résidence convenant à son rang, avec vue sur la mer et entourée d'un vaste parc.
En ce qui concerne la nourriture nous avons pu déguster des sardines payés, de la morue, des olives payés et bien sûr des pâtes et pizza pour les enfants
Bon voilà nous sommes arrivés en Slovénie et la pluie ne nous laisse guère de répit
Aujourd'hui nous avons visité le château de Ljubljana
Dans celui-ci nous avons pu découvrir une exposition de marionnettes
Elles étaient jusque dans les années 80 les seuls "dessins animés " que le enfants pouvaient regarder à la télévision yougoslave
Puis nous avons regardé un petit film sur l'histoire du lieu où il a été construit
D'après les recherches archéologiques, la zone du château actuel a été habitée continuellement à partir de 1200 av. J.-C. Le sommet de la colline est probablement un camp retranché de l'armée romaine après avoir connu une période celte et illyrienne.
Mentionnée en premier en 1144 en tant que siège du duché de Carinthie, la forteresse est détruite lorsque le duché entre dans l'empire des Habsbourg en 1335.
Entre 1485 et 1495, le château est construit et garni de tours afin de défendre l'empire de l'invasion ottomane mais aussi contre des révoltes paysannes. Aux xviie et xviiie siècles, le château devient un arsenal et un hôpital militaire. Endommagé durant la période napoléonienne, il devient ensuite une prison et le demeure jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La tour principale du château qui date de 1848, est alors habitée par un garde qui devait tirer un coup de canon pour avertir la ville en cas de danger.
En 1905, le château est acheté par la ville de Ljubljana qui l'utilise jusque dans les années 1960 quand débute sa rénovation. Les travaux durent 35 ans et permettent au château d'accueillir des événements culturels et des mariages à partir des années 1990. Depuis 2007, un funiculaire relie le centre-ville au château
Cette cathédrale est tout simplement magnifique
Ljubljana est une des capitales les plus ecolo d’Europe. Sous l’impulsion de son maire, Zoran Jankovic, la ville a fermé son centre-ville aux voitures, rues après rues. En quinze ans, le vieux centre est devenu un havre de paix
Plecnik est le slovène célèbre que vous devrez absolument avoir en tête lorsque vous visiterez Ljubljana. C’est l’architecte qui a donné son visage actuel à la capitale slovène. A la suite du tremblement de terre de 1895 qui a détruit une partie de la ville, il a eu de l’espace pour donner un nouvel élan à la ville en y disséminant ses créations. Il a mis en œuvre une vision originale et on lui doit aujourd’hui la douce atmosphère qui règne dans Ljubljana, la magnifique place centrale des trois ponts, le grand marché en plein centre-ville, la bibliothèque universitaire, les berges de la Ljubljanica, etc.
Je voulais m'attarder sur la signification du drapeau Slovénie
Le drapeau de la Slovénie est composé des trois couleurs panslaves rouge, bleu et blanc, héritées du drapeau de la Yougoslavie dont la Slovénie est issue.
L'écu, qui est également le blason du pays, est placé du côté de la hampe du drapeau, à cheval sur les bandes blanche et bleue. Celui-ci représente, en blanc, les trois sommets d'une montagne sur fond azur, le mont Triglavet les deux faces ondulées bleues en pointe de l'écu représentent la façade maritime et les rivières du pays. Les trois étoiles d'or à six rais placées au-dessus du mont Triglav rappellent les armes de la famille des comtes de Celjequi a dominé la Slovénie à partir de 1130environ. L'écu est bordé de rouge. Sur le drapeau, la hauteur du blason est égale à celle d'une bande et le centre est placé à un quart de la largeur totale tandis qu'il est en hauteur sur la frontière des deux bandes du haut
Sans son écu, le drapeau de la Slovénie est identique à celui de la Russie, bien que les proportions soient différentes. Il est aussi très similaire à celui de la Slovaquie, bien que l'écu soit différent et dans une position différente aussi.
Nous avons passé une belle soirée en compagnie d'Ana et Edita
La Slovénie est un pays où se côtoient toutes les nationalités de l'ex Yougoslavie en harmonie
Les jeunes diplômés quittent leur pays pour aller en Allemagne et en Autriche afin de mieux gagner leur vie tout comme les jeunes italiens à moyen terme celà risque d'être problématique
En ce qui concerne les maisons elles sont assez grandes et très colorées sans clôtures ni haies
Les conducteurs sont plus "disciplinés " qu'en Italie et le réseau routier est en assez bon état
Ce matin direction Bled
Après avoir passé un excellent moment en compagnie d'Ana et Edita nous sommes partis en direction de Bled sur leurs conseils, ville qui fait partie des incontournables de la Slovénie
Bled (en allemand : Veldes) est une commune du nord-ouest de la Slovénie, située dans la région de Haute-Carniole (Gorenjska), au pied des Alpes juliennes.
Elle compte environ 8000 habitants
Bled est un des fleurons du tourisme slovène. La ville est célèbre pour son lac (Blejsko jezero) et son île qui sont des attractions touristiques majeures de Slovénie. Un châteaudu xie siècle (Blejski grad), situé sur une falaise abrupte, surplombe le lac de 130 mètres. Bled est aussi une station thermale.
Un plat typique de la localité est la blejska kremšnita qui est un dessert à la crème composé d'un gâteau de type mille-feuille en partie supérieure.
Dernière étape demain en Slovénie Piran, nous reviendrons sans doute en Slovénie lors de notre retour car le temps pluvieux nous pousse à partir plus au sud pour avoir des températures plus clémentes
Piran-ville et son architecture médiévale constitue une des principales destinations touristiques de la côte slovène.
La baie de Piran, l'un des principaux accès à la mer de l'actuelle Slovénie, est au centre d'un conflit maritime avec la Croatie. À cause d'un litige sur les frontières maritimes, la Slovénies'est opposée à l'adhésion de la Croatie dans l'Union européenne. En 2010, un accord entre les deux pays est validé, puis ratifié le 5 juin suivant par référendum en Slovénie, avec 51,48 % de oui. Ce vote, qui intervient après celui du Parlement croate, lève définitivement un obstacle important à une adhésion rapide de la Croatie à l'Union européenne, que ce pays espère alors pour 2012. Le 24 octobre 2010, Piran/Pirano devient la première commune d'ex-Yougoslavie à élire un maire noir, Peter Bossman
Bon après une nuit de repos dans un petit appartement privé direction la Croatie
Nous quittons la Slovénie afin de trouver un peu de chaleur et de soleil
Le passage à la douane se fait sur une route en pleine montagne, la barrière est fermée et un accueil plus que mitigé nous est fait
Bref nous quittons la Slovénie bonjour Croatie (dober dan)
Par contre qui dit montagne dit neige nous voilà sous les flocons aïe aïe aïe !!!
Nous décidons de filer plus bas vers Zadar
Petit arrêt le midi dans un bon restaurant
Puis départ pour notre lieu pour la nuit
Au bord d'un petit lac à Dojin karin
Après une nuit venteuse, pluvieuse et froide direction Zadar
Enfin le soleil et un peu de répit pour sécher notre matériel et se ressourcer un peu
La vue est magnifique sur la mer au fond du jardin un particulier à installer une aire pour les campeurs avec un ponton
Prix défiant toute concurrence
8 euros la nuit au bord de l'eau qui dit mieux😉
Vraiment la Croatie nous réserve des surprises
Zadar, ville croate sur la côte dalmate, est connue pour les ruines romaines et vénitiennes de sa vieille ville péninsulaire. Ses remparts contiennent plusieurs portes vénitiennes. Autour du forum romain se trouve le couvent Sainte-Marie, qui date du XIe siècle et inclut des œuvres d'art religieuses remontant au VIIIe siècle. La ville comporte également la majestueuse cathédrale du XIIe siècle Sainte-Anastasie et l'église ronde du IXe siècle Saint-Donat, de style préroman.
Le drapeau de la Croatie est composé de trois bandes horizontales, rouge, blanche et bleue selon les couleurs panslaves, mais avec une inversion dubleu et du rouge. Au milieu est placé le blason de la Croatie.
Les trois couleurs sont utilisées depuis 1848. Lorsque la Croatie faisait partie de la République fédérative socialiste de Yougoslavie, le drapeau avait une étoile rouge à cinq pointes avec un bord jaune au lieu du blason. L'étoile a été remplacée en mai 1990, peu de temps après les premières élections multipartites. Les couleurs du blason croate traditionnel ont été inversées afin de ne pas reprendre les symboles de l'État indépendant de Croatie qui exista de 1941 à 1945. Le drapeau actuel et le blason ont été adoptés le 21 décembre 1990, environ 10 mois après la déclaration d'indépendance.
Le blason croate
Le blason est échiqueté de gueules et d'argent de 25 cases. Il est surmonté d'une couronne de cinq écus, chacun représentant une région historique de Croatie.
- Le premier blason est composé d'un champ d'azur avec un croissant d'argent, surmonté d'une étoile à six branches d'or, qui représentent les anciennes armoiries de Zagreb et de la Croatie.
- Le second blason est composé d'un champ d'azur avec deux bandes horizontales de gueules ; ils symbolisent la République de Raguse ou la République de Dubrovnik.
- Dans le troisième blason, sur un champ d'azur, on peut voir trois têtes de léopard d'or couronnées du même qui représentent la Dalmatie.
- Dans le quatrième blason, on peut voir, sur un champ d'azur, une chèvre d'or avec des cornes et des sabots de gueules qui représente l'Istrie.
- Le dernier blason, sur un champ d'azur, représente une bande de gueules brodée d'argent et chargée d'une martre des pins(kuna en croate) de sable avec un ventre d'argent. Le tout est surmonté d'une étoile à six branches d'or qui représente la Slavonie
Aujourd'hui nous avons visité le centre de Zadar
C´est la plus grande cathédrale de Dalmatie. La Cathédrale Sainte-Anastasie fut érigée au XIIe siècle, dans le style roman, sur les vestiges d´une église antérieure du IXe siècle.
Durant le siège et l´invasion de la ville par les Croisés en 1202, la cathédrale subit d´importants dommages et, par la suite, fut restaurée et allongée. Elle fut alors reconstruite tout au long du XIIIe siècle et fut enfin achevée en 1324. La cathédrale souffrit également beaucoup durant la Seconde Guerre Mondiale. Un vaste programme de restauration durant l´immédiat après-guerre lui a permis de retrouver ses charmes. De plus, on a aussi mis à jour des éléments anciens, perdus lors des travaux successifs.La façade est l´un des plus beaux ouvrages d´art roman en Croatie. Elle est ornée d´arcs et de colonnettes sculptées. La majorité des matériaux utilisés provient de l´église antérieure. Les trois portails sont réellement remarquables. lls sont le résultat d´influences gothiques (XIIIe siècle) injectées au classique art roman. Le portail central est le plus imposant et le plus beau. Il est surplombé par une Vierge à l´Enfant, entourée de Sainte Anastasie et de Saint Chrysogone. Les portes sont ornées de jolis motifs floraux et de représentations d´animaux. Le portail de gauche est encadré, de chaque côté, par deux statues représentant la Vierge et l´Archange Gabriel. Le portail de droite, quant à lui, est décoré d´une sculpture d´Agneau Pascal.Le mur nord de la cathédrale est une illustration des différentes époques de sa construction. En effet, on remarque l´opposition entre petites pierres brutes du XIIe siècle et blocs du XIIIe siècle. De plus, si on lève les yeux, on peut voir des arcs et des colonnes rajoutés à l´édifice au XVe siècle.La Cathédrale Sainte-Anastasie abrite trois somptueuses nefs, bordées de plusieurs chapelles. La reconstruction du XIIIe siècle s´est appuyée sur des éléments architecturaux préexistants. D´ailleurs, les soubassements et certaines colonnes sont d´origine antique. Le fleuron de la cathédrale est son choeur. Le maître-autel de style préroman est un héritage de l´église du IXe siècle. Le baldaquin qui le surplombe ou ciborium date de 1332. C´est un bel exemple d´art gothique, tout comme les stalles (sièges) en bois parées des blasons de hautes figures de l´Eglise et de la Bible. Sur la gauche du choeur, on remarque un sarcophage de pierre posé sur un autel. Celui-ci contient les reliques de Sainte-Anastasie que l´évêque Donat reçut des mains même de l´empereur de Byzance (IXe siècle).
Le long de la cathédrale s’élève le clocher, qui, dans sa forme actuelle, a été achevé à la fin du 19e siècle sur la conception de l’architecte anglais T. G. Jackson
Les restes de la place principale de la ville romaine Iadera où se déroulait autrefois la vie publique se trouvent devant l’église Saint Donat et le Palais de l’archevêque et font aujourd’hui partie de la vie du centre urbain de Zadar au 21ème siècle.
Le Forum fut érigé selon les règles classiques de l’urbanisme de l’Empire romain du 1er siècle avant notre ère jusqu’au 3ème siècle après JC. De par ses dimensions, le Forum de Zadar est l’un des plus grands de l’Adriatique. Au cours de l’antiquité tardive s’y est développé un complexe épiscopal avec sa basilique et ses annexes. Le chevauchement de ces deux traditions visible ici est aujourd’hui une attraction touristique remarquable. Il en va de même pour d’autres attractions tel le Musée du verre antique et l’Exposition Permanente d’Art sacré de Zadar appelée aussi L’or et l’argent de Zadar.
Vous pourrez remarquer sur la première photo que le bas de l'église à été consolidé par des morceaux des colonnes de la place.
Ce que je trouve assez surprenant c'est que ces monuments font partis de la vie quotidienne des habitants de Zadar et qu'ils se les ont approprié à leur façon
L'église est maintenant un endroit où l'on joue de la musique (car très bon acoustique ) les ruines du Forum servent aux enfants, ils les escaladent et s'amusent à cache cache
Bon allez après les parents et leurs monuments place aux moments des enfants
Oh!!!! Une aire de jeux
Pour demain nous nous sommes lancés le défi de trouver un bateau pour nous faire visiter les iles de zadar avec un guide (sans les touristes)en espérant que le soleil sera de la partie
Ce soir nous sommes allés voir le monument au soleil ou le salut au soleil qui est le monument dédié au soleil à Zadar, en Croatie. Il se compose de trois cents plaques de verre multicouches placées au même niveau que le front de mer pavé de pierres en forme de cercle de 22 mètres de diamètre, avec les modules solaires à photo-tension dessous.
Et les orgues marines ou orgue de la mer est un objet d'art sonore architectural, et un instrument de musique expérimental jouant de la musique sous forme de vagues et de tubes situés sous un ensemble de grandes marches en marbre. Si vous souhaitez écouter les orgues allez voir sur YouTube c'est surprenant
Demain départ pour Sibernic
Sibenik est une ville située sur la côte croate, à environ 80 km au nord de Split en pleine région dalmate. Naturellement protégée par sa grande baie, la ville abrite un port connu pour être un des plus agréables de toute l’Adriatique. En conséquence, la ville a très vite tirée profit de cet atout géographique. La ville fût même la capitale du pays pendant quelques temps.
40000 habitants vivent ici. L’industrie et le port sont les 2 activités principales de la ville. De climat méditerranéen (5 degrés en hiver et 27 degrés en été en moyenne), la ville se laisse tranquillement réchauffée par le soleil tout au long de l’année.
La cathédrale Saint-Jean (cathédrale Sveti Jakov) est la visite incontournable de la ville. Il s’agit probablement du plus important édifice de la ville. Sa construction remonte à 1431 et dura plus de 100 ans. Érigée à une époque charnière, entre moyen-age et renaissance, cette époque marquera l’architecture de la cité croate. La cathédrale est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et agréablement dominée par les remparts de la vieille ville.
Une fois que l’on passe ses immeubles et ses industries délaissées, on arrive au cœur de la ville, dans ces petites ruelles en pierre qui nous ramènent tout droit dans cette image de carte postale. On se promène dans le dédale des rues et puis soudain on découvre ce joyau d’une blancheur extraordinaire, la cathédrale Saint Jacques. C’est un superbe monument, véritable œuvre d’art, qui a été récemment rénové et qui a retrouvé la blancheur de la pierre du pays. Ce qui est intéressant dans cette cathédrale est que la voûte en pierre fut construite sans mortier ni charpente en bois.
Šibenik est bien décidée a laisser son image de ville industrielle derrière elle et à se tourner vers le tourisme. C’est une ville qui se modernise, on le remarque en passant les centres commerciaux et cinémas modernes a l’entrée de la ville. On investit également sur la propreté de la ville et la rénovation des bâtiments. Tout ca prend du temps mais on sent un réel changement depuis ces 5 dernières années
La forteresse de Barone est une ancienne forteresse moderne construite en 1646 sur la colline de Vidakuša au-dessus de la ville. Avec les trois autres forteresses de la ville, il fait partie du système de fortification de Šibenik.
Le parc national de Krka se compose de chutes d’eau qui se sont créées sur la rivière Krka grâce à la formation de travertin, il possède une faune et une flore riche et variée.
A voir absolument
Pour la petite anecdote nous avons pu croiser des dauphins, moment féerique
Désolée pas de photos 😭
Les Iles Kornati sont les îles les plus sauvages de la Croatie. Au total 150 îles désertes dont 89 qui font parti du Parc National, qui s’étendent sur 300 km2 aux abords de Sibenik et de Zadar. Classées au Patrimoine mondial de l’Unesco, elles sont un chapelet d’îles dispersées au large de la Dalmatie nord. Les îles Kornati son un paradis d’eaux cristallines et de criques abritées, ainsi que des falaises spectaculaires.
Nous n'avons pas eu le temps de visiter le parc de Plitvice qui est aussi splendide si vous vous rendez en Croatie ne passez pas à côté tout comme Pula ville au nord de la Croatie
Nous n'avons pas visité Zagreb peut être sur notre chemin du retour
Après cette mini croisière direction Split et Trogir plus au sud pour la nuit
Slatine est un petit village touristique situé sur la magnifique l’île de Ciovo, reliée à la ville de Trogir par un pont. Outre le tourisme, la population est aussi bien impliquée dans la pêche et l'agriculture. Slatine a une côte bien regorgeant d'innombrables criques, de falaises, et de plages de galets et de pierres.
Il se trouve sur la côte de la baie de Kaštela, en face de Split et de la péninsule de Marjan, à l'est. La colonie compte 1 106 habitants (recensement de 2011).
A chaque sortie que nous faisons sur un nouveau site nous essayons de le rendre plus propre qu'à notre arrivée, petite contribution citoyenne et civique à notre niveau
Après avoir découvert Zadar, nous sommes parties vers le sud, en direction de la petite cité de Trogir. Au début un peu sceptiques de rester là trois nuits, plutôt qu’à Sibenik, un peu plus au nord et plus proche des sites que nous voulions faire.
Toute la ville est classée au Patrimoine national de l’UNESCO. Et les images le montrent, c’est presque 2 500 ans d’histoire que nous avons sous les yeux. Les événements historiques n’ont pas défiguré la petite cité, qui a été port de commerce, et îlot catholique face aux autres religions comme l’islam ou l’orthodoxie.
Elle se situe entre le continent et l’île de Čiovo, ancienne colonie de lépreux, aux maisons modernes et c
On y lit des influences diverses, de son plan urbain qui date de l’époque hellénistique, aux différents monuments, grecs, ou romains. Les courants de la Renaissance et du Baroque se dessinent aussi très clairement.
Trogir est considérée comme la ville romano-gothique la plus intacte de tout l’Adriatique.ossues, qui tranchent avec
Un des monuments phare de la ville, est la cathédrale Saint-Laurent, considérée comme des plus belles du pays, qui a été construite au XIIIème siècle.a vieille ville
.
Petar Berislavić, membre de la famille noble Berislavići Trogirski, fut banni de la Croatie de 1513 à 1520 et également évêque de Veszprém. Petar est né à Trogir. Avant de devenir interdit, il a obtenu le titre d'évêque de Veszprém au sein de l'Église catholique romaine.
La cathédrale a été construite sur les fondements de la cathédrale paléochrétienne détruite par les Sarrasins en 1123, pendant le sac de Trogir. Les travaux sur le bâtiment actuel commencèrent en 1213 et se terminèrent au XVIIe siècle. Comme l’ancienne cathédrale, elle est dédiée à saint Laurent, mais elle est connue pour être particulièrement consacrée à la dévotion à saint Jean, l’évêque Jean de Trogir († 1111), qui avait attiré par son exemple de vie sainte le roi Coloman de Hongrie, lequel, après avoir conquis la Croatie et la Dalmatie, s’employa à promouvoir la construction de la cathédrale.
La plus grande partie des travaux fut réalisée au XIIIe siècle, ce qui explique que la cathédrale est essentiellement de style roman. Toutefois, l’intérieur de la voûte, datant du XVe siècle, est caractéristique de l’art gothique.
Le campanile fut édifié de la fin du XIVe siècle à la fin du XVIe siècle. Le premier niveau est de style gothique et a été réalisé par les maîtres Stipan et Matej. Après avoir été démoli par les Vénitiens en 1420, il fut reconstruit par Matija Gojković. Le second étage, aussi de style gothique, est probablement l’œuvre de maîtres vénitiens, les fenêtres rappelant celles de la Ca' d'Oro. Le dernier étage a été exécuté en style maniériste par l’architecte Trifun Bokanić (1575-1609). Aux quatre coins du toit du campanile, se dressent quatre statues du sculpteur vénitien Alessandro Vittoria (1525-1608). Au centre de la façade, une petite cavité circulaire contient les armoiries du plus puissant souverain hongrois de la dynastie d'Anjou, le roi Louis Ier de Hongrie
Dernière étape en CROATIE: SPLIT
La ville de Split s'est établie à l'intérieur, puis autour de l'immense palais de l'empereur romain Dioclétien, construit entre 294 et 305, qui s'étendait sur une surface de 39 000 m2. L'empereur était originaire de la ville de Salone (située sur les hauteurs de Split). En 1420, Split fut intégrée dans la république de Venise, jusqu'à sa disparition en 1797. La ville est aujourd'hui inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO.
C'est un grand port, industriel et touristique de la côte dalmate.
Cette ville présente la singularité d'avoir été construite à l'intérieur, puis autour, du palais de Dioclétien.
Cet empereur romain — d'origine dalmate — se fait construire un immense palais sur sa côte natale, de 294 à 305. Il y passe sa retraite (voir Tétrarchie). Ce palais, outre les bâtiments résidentiels, comprend thermes, bibliothèque, temple dédié à Jupiter, caserne abritant une garde, et est cerné de remparts. Le tout occupe une surface de 215 m sur 180, soit 3,87 ha. Le front de mer est encore constitué de l'enceinte du palais. Sur ce front de mer, s'ouvre encore la porte maritime, qui dans l'Antiquité, permettait aux navires d'accoster directement.
Au Moyen Âge
Au Moyen Âge, le palais se transforme en ville lorsque les habitants de la cité romaine voisine de Salone (capitale de la province romaine de Dalmatie) s'y réfugient (en 615). Ils établissent de hautes maisons dans ou contre les remparts, ou encore en s'appuyant sur les monuments antiques. Le mausolée de Dioclétien est transformé en cathédrale dédiée à Saint Domnius ou Duje, patron protecteur de la ville. En 650, le temple de Jupiter devient un baptistère.
Domination vénitienne
Après la chute de l'Empire romain d'Occident, Split tomba sous la coupe des Byzantins et l’indépendance dont elle put bénéficier du XIIe au XIVe siècle, lui permit de se développer et de connaître un remarquable essor économique. En 1420, Split fut conquise par la République de Venise qui réussit à contrôler l’essentiel des relations commerciales et économique sur l’Adriatique. La menace des invasions turques obligea à la construction d’imposants remparts au XVIIe siècle. La présence de l’autorité vénitienne a bien souvent été liée à une période de développement économique et urbain. Le centre historique de Split comporte de nombreuses habitations de style vénitien (palais du recteur, hôtel de ville, tour vénitienne). La domination vénitienne prit fin en 1797.
Au XIXe siècle
De 1805 à 1813, Split est, comme toute la Dalmatie, gouvernée par la France et Napoléon au sein des Provinces illyriennes. Les souvenirs de cette gouvernance française de Split aujourd'hui sont la première rue moderne de la ville qui s'appelle toujours Marmontova du nom du Maréchal Marmont administrateur des provinces illyriennes, et le sommet de Marjan au nom de Telegrin (à l'époque un télégraphe optique français y était installé). À la suite du congrès de Vienne (1815), Split et la Dalmatie intègrent l'Empire d'Autriche puis l'Autriche-Hongrie après le Compromis austro-hongrois de 1867 (Ausgleich) et jusqu'au traité de Saint-Germain-en-Laye du 10 septembre 1919. Split demeure dans la partie autrichienne (Cisleithanie) de la nouvelle Autriche-Hongrie tout en conservant ses particularismes linguistiques. Ainsi, aux cultures vénitienne et slave, s'ajoute progressivement un substrat germanophone. Les Dalmates jonglent entre le croate, l'italien et l'allemand. Si Trieste devient le principal port de Cisleithanie — Autriche — et Rijeka (Fiume) le principal port de Transleithanie — Hongrie — le port de Split demeure un fort ancrage pour la marine de guerre austro-hongroise. La ville (au nom bilingue de SPLJET - SPALATO) est chef-lieu du district de même nom, l'un des 13 Bezirkshauptmannschaften en Dalmatie[8]. Le nom vénitien (italien) seul est officiellement utilisé avant 1867[9].
Au XXe siècle
Lors de la chute de l'Autriche-Hongrie, avec la fondation du Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes, Split se retrouve dans la Dalmatie « yougoslave » (plus vaste), contrairement à Zadar (Zara) qui domine la Dalmatie italienne (plus petite et morcelée). La culture croate reprend ses droits face à une élite qui continue de cultiver les influences autrichiennes et vénitiennes
C'est vraiment la mort dans l'âme que nous quittons ce magnifique pays
Euh en fait on va rester encore un peu c'est réellement un très beau pays je manque de superlatif pour définir sa beauté, son histoire et ses habitants, je vous encourage à venir y passer quelque jours
Les séjours ne sont pas très onéreux ( moins qu'une semaine en France!!!!!) Départ en avion pour 30 euros aller, puis pour se loger c'est très facile, il y a des logements chez l'habitant bon rapport qualité prix
Je ne suis pas tour opérator mais franchement la Croatie vaut le détour
Nous n'avons pas visité la ville de Dubrovnik, mais nous avons pu la voir en hauteur avec ses fortifications
C'est une ville du sud de la Croatie située sur la mer Adriatique. Elle est connue pour sa vieille ville entourée d'énormes remparts en pierre datant du XVIe siècle. Ses monuments, particulièrement bien conservés, vont de l'église baroque Saint-Blaise au palais Sponza, de style Renaissance, en passant par le Palais du Recteur, de style gothique, aujourd'hui musée d'Histoire. Pavée de calcaire, la rue piétonne Stradun (ou Placa) est bordée de boutiques et de restaurants.
Ce sera pour une prochaine fois
Et puis il y avait beaucoup trop de touristes………….
Petit café tenu par un ancien champion olympique de water polo
Sur la route pour aller au Monténégro nous avons fait une dernière halte près d'un petit moulin et un fabuleux restaurant au bord d'un ruisseau
Bonjour le Monténégro
Arrivée à Herceg Novi
Herceg Novi est une ville du Monténégro située à quelques kilomètres seulement de la Croatie. C'est une station touristique au bord des Bouches de Kotor.
Herceg Novi possède un monastère orthodoxe serbe dédicacé à Saint Sava, le monastère de Savina, sis parmi de luxurieux jardins. Le monastère fut fondé au XVIe siècle et est notamment connu pour ses travaux de fer forgé du XVIIe siècle.
La Sahat-Kula (Tour de l'horloge) est un monument de l'époque turque qui se trouve au centre de la ville et sépare la place basse de la ville de la place haute.
La Kanli-Kula est une forteresse ottomane qui a servi de prison, alors que la Spanjola est une fortification de la Renaissance datant de l'époque où la ville avait été enlevée aux Turcs par les Espagnols.
Religion. La plupart des Monténégrins sont chrétiens orthodoxes, appartenant aux Églises serbe ou monténégrine. Les musulmans (17 % de la population du Monténégro, d'origine slave, surtout sandjaquie ou bosniaque, mais aussi albanaise) appartiennent à l'islam sunnite de tradition hanafite.
C'est le moment de voir les différences entre la religion catholique et la religion orthodoxe
Les Catholiques et Orthodoxes sont Chrétiens et donc ils croient tous au même Dieu et en la Bible. Les différences orthodoxe et catholique sont nées officiellement du shisme de 1054 : une histoire de pouvoir politique et de questions dogmatiques et théologiques.
Histoire
Au sein de la Chrétienté, les grandes querelles avaient déjà commencé à éloigner l’Eglise d’Occident et les Eglises d’Orient bien avant la rupture. Des facteurs politiques, comme l’invasion normande des possessions byzantines d’Italie, ou socioculturels, comme l’aspiration de la papauté à dominer la scène politique, jouèrent au cours des siècles suivants un rôle au moins aussi important que les querelles théologiques.
La première rupture est survenue le 16 juillet 1054 entre l’Eglise de Rome et l’Eglise de Constantinople, lorsque le cardinal Humbert de Moyenmoutier déposa sur l’autel de la basilique Sainte-Sophie une bulle excommuniant le patriarche Michel 1er Cérulaire et ses proches collaborateurs. Ce à quoi, le patriarche rétorqua en excommuniant à son tour le cardinal Humbert, légat du Pape Léon IX qui venait de mourir.
En 1054, l’orthodoxie des sept conciles fut donc adoptée par quatre des cinq patriarcats de l‘Église indivise : Constantinople, Antioche, Alexandrie et Jérusalem. Le seul patriarcat à se séparer fut Rome. C’est ce qu’on a appelé le Grand schisme d’Orient.
L’orthodoxie revendique l’exacte conformité de ses enseignements avec ce qui était enseigné par le Christianisme des origines, des Pères de l‘Église indivisée et des sept conciles œcuméniques.
Et c’est, finalement, la prise de Constantinople par les croisés en 1204 et la constitution de patriarcats “latins” sur le territoire des patriarcats grecs qui consommèrent la rupture.
Cela entraîna l’exil de bon nombre d‘évêques orthodoxes et déconsidéra durablement l‘église d’Occident aux yeux des populations orthodoxes.
A noter qu’il a fallu attendre le 7 décembre 1965, avant-dernier jour du IIe concile œcuménique du Vatican, pour que le patriarche Athénagoras Ier de Constantinople lève l’excommunication prononcée contre le cardinal Humbert de Moyenmoutier et dans le même même temps, le pape Paul VI levait celle contre le patriarche Michel Ier Cérulaire.
Hiérarchie
Catholiques et Orthodoxes sont organisés en trois catégories principales ; diacres, prêtres et évêques.
La grande différence entre les deux porte sur le statut du Pape catholique romain.
L‘évêque de Rome, très tôt dans l’histoire chrétienne, avait une position d’honneur à cause de l’importance historique de sa ville. Mais, même si les Orthodoxes étaient heureux de reconnaître le Pape, ils rejetaient sa suprématie sur l’Eglise dans son ensemble, son “infaillibilité” sur les questions religieuses.
Au cours du deuxième millénaire, l’Eglise catholique romaine a développé un concept extrêmement centralisé de l’autorité spirituelle, du pouvoir, mais l’Eglise orthodoxe a toujours toléré une plus grande indépendance. Elle est effectivement composée d’un certain nombre d‘églises autonomes.
Le patriarche de Constantinople, par exemple, n’a pas de compétence directe sur les autres Patriarches.
Croyances
Les croyances de l’Eglise catholique romaine sont soigneusement rassemblées dans le Catéchisme. Ce n’est pas le cas pour l’Eglise orthodoxe.
Néanmoins, toutes deux respectent les décisions prises par les sept premiers conciles œcuméniques qui réunissaient les dirigeants de l’Eglise entre 325 et 787 sur des principes clefs, tels que :
- La Trinité*, mystère fondant le culte commun. Dieu est unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit : “Le Père” dans le ciel, “Le Fils, Jésus-Christ” sur terre et “Le Saint-Esprit”, qui est la présence de Dieu partout.
Les Catholiques et Orthodoxes sont toutefois en désaccord sur la façon dont l’Esprit Saint circulent au sein de la “Sainte Trinité” et touche les fidèles : du Père PAR le Fils chez les Orthodoxes, alors que chez les Catholiques, le Saint-Esprit procède du Père ET du Fils.
- La capacité de Jésus-Christ d‘être d‘être à la fois divin et humain*.
- Le statut spécial de Marie, mère de Dieu*, même si le dogme de l’Immaculée conception chez les Catholiques n’est pas reconnu comme tel par les orthodoxes qui reconnaissent toutefois “la maternité divine de la Toute Pure Vierge-Marie, Mère de Dieu”.
L’importance de la fête de Pâques
Mais ils ont des interprétations différentes de la signification de Pâques, (Passion, Mort et Résurrection du Christ). Pour les Catholiques, la crucifixion de Jésus a sauvé l’homme. De par sa mort, Jésus a lavé les pêchés du monde.
Pour les orthodoxes, le salut est obtenu par le triomphe du Christ sur la mort dans la Résurrection.
Traditions
La richesse des pratiques spirituelles des Eglises catholique et orthodoxes est exceptionnelle.
Toutes deux ont pour référence les sept sacrements : Baptême, Confirmation, Eucharistie, Réconciliation, Onction des Malades, Ordre, Mariage.
Les Catholiques font le signe de croix : front, torse, épaules de droite à gauche. Les Orthodoxes font le signe de croix : front, torse, épaules de gauche à droite.
Les Popes font quotidiennement la messe et ne parlent pas, mais chantonnent.
Les Catholiques prient debout ou à genou pendant la messe, alors que les Orthodoxes restent debout ou assis.
Les Orthodoxes mangent du pain fermenté au levain, tandis que les Catholiques mangent du pain azyme (sans levain) ou hostie.
Alors que les Catholiques ont des statues et des tableaux pour représenter les saints, l’Eglise orthodoxe a une riche tradition iconographique. Et l’art grec, contrairement à l’art occidental, ne se focalise pas sur l’image de Jésus, saignant sur la croix.
Chez les Orthodoxes, le baptême se fait par immersion.
Et les prêtres ou Popes peuvent être ordonnés s’ils sont mariés et peuvent avoir des enfants. L’Eglise catholique l’interdit et impose le célibat.
Enfin, l’Eglise catholique utilise le calendrier grégorien depuis 1582. C’est le pape romain Grégoire XIII qui l’avait introduit au XVIème siècle. L’Eglise orthodoxe utilise encore le calendrier julien : un calendrier solaire introduit par Jules César en 46 avant J.-C.. Mais de nombreuses Eglises orthodoxes ont, petit à petit, adopté le nouveau calendrier grégorien, ce qui signifie que les fêtes coïncident, sauf pour Pâques qu’ils calculent toujours selon l’ancien calendrier julien. Il peut y avoir parfois 5 semaines de décalages entre la fête de Pâques chez les Catholiques et les Orthodoxes.
Si, dans la pratique de la foi, les différences peuvent paraître importantes, spirituellement et théologiquement, chrétiens orthodoxes et catholiques sont assez proches.
De nombreuses tentatives ont d’ailleurs été menées au cours des siècles pour réunir l’Eglise catholique et les Eglises orthodoxes, et ces efforts sont susceptibles de continuer à travers le troisième millénaire.
Tout semble encore aujourd’hui histoire de pouvoir politique et économique…
Le monastère d'Ostrog est un monastère de l'Église orthodoxe serbe imbriqué dans une falaise du mont Ostrog, au Monténégro. Cet édifice est dédié à saint Basile d'Ostrog dont des reliques sont conservées dans une chapelle du XVIIᵉ siècle. C'est un lieu de pèlerinage réputé pour ses guérisons miraculeuses
Le Monastère a été construit dans la deuxième partie du XVII siècle et est dédié à Saint Vasilje d’Ostrog. Il est dit que prier près du corps de Vasilje assure guérison et protection. Orthodoxes, Catholiques et Musulmans s’y recueillent. Les croyances et superstitions sont multiples. Pour ma part, seule l’architecture m’a impressionnée, mais je conçois que la grandeur du site ajoute au supposé côté mystique.
L’édifice est impressionnant de par le fait qu’il est construit à même la pierre, et ne possède de fait qu’une façade. Le site offre un panorama magnifique et vertigineux sur la montagne environnante.
Le Monastère d’Ostrog Манастир Острог se situe à environ une heure de Podgorica. Pour accéder à ce site magnifique et impressionnant, il faut tout de même faire preuve de beaucoup de patience, de courtoisie et de concentration sur la route étroite et sinueuse, sur laquelle deux véhicules ne peuvent pas se croiser
Il y a de magnifiques endroits à visiter au Monténégro, mais encore beaucoup trop de touristes
Le pays voudrait rattraper son retard par rapport à son voisin croate en ce qui concerne l'attrait touristique, et la surenchère de grands hotels de grands investisseurs russes bétonnent toute la côte et c'est bien dommage, dans le fjord ce sont de gros bateaux de croisière qui déversent entre 3000 et 6000 touristes chaque jours, beaucoup trop de monde pour nous
C'est bien triste, car nous ne sommes pas allés visité les gorges de Kotor, qui doivent être magnifique
La légende dit que Dieu après avoir créé la Terre, avait en sa possession encore une poignée de cailloux il créa donc le Monténégro d'où cette multitude de montagnes
Au Moyen Âge, les navigateurs vénitiens, apercevant les sombres forêts de pins courant sur les pentes du mont Lovcen, baptisèrent le pays Monte Negro, le « mont noir » - un nom ultérieurement traduit en « Crna Gora ». C’est cette traduction que les Monténégrins préfèrent toujours employer. Malgré une courte façade ouverte sur l’Adriatique, c’est bien entre les sommets calcaires culminant au-delà de 2 500 m, puissantes forteresses naturelles, que se cache l’âme du Monténégro, la plus petite des anciennes républiques yougoslaves. Peuple slave, les Monténégrins, ardents adversaires de la conquête turque en Europe, ont résisté. Dans ces combats, une identité faite de nationalisme et de foi orthodoxe s’est forgée autour des monastères-bastions et des princes-évêques. La séparation par référendum d’avec la Serbie en 2006 (fin de l'État de Serbie-et-Monténégro) n’a fait que couronner cette réalité. Le Monténégro est aujourd’hui un État souverain. Le Monténégro, dont 60 % du territoire national est situé à plus de 1 000 m d’altitude, n’oublie jamais qu’il appartient aussi à la zone méditerranéenne. Il est ainsi possible, à la mi-saison, de skier et de se baigner en mer le même jour ! La côte, très découpée, alterne falaises et plages de sable ou de galets. Au centre se découpe le joyau du Monténégro : la baie de Kotor, le plus méridional des fjords d’Europe, qui forme une entaille pénétrant sur 28 km dans l’intérieur des terres. Les villes littorales, à l’image de Kotor, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, cultivent un charme discret, marqué par l’empreinte vénitienne de la Renaissance et celle du baroque autrichien.
Nous quittons Le Monténégro un peu frustré de ne pas avoir vu Le parc de Durmitor avec ses loups, Pérast et bien d'autres merveilles
Du coup nous nous sommes rendus à Tivat et nous avons visité un lieu insolite
UN SOUS MARIN DE 1968
Le sous marin pouvait resté 45 jours en mer, les marins qui y officiaient faisaient 3 quarts( 4h de repos, 4h de navigation, et 4 h de mécanique)
L'équipage était constitué de 14 hommes tous volontaire, une année de service à bord d'un sous marin équivalait à deux ans de service dans l'armée de terre
Celui ci fut mis en service en 1968 et termina sa carrière en 2000
Dernier jour au Monténégro
Direction l'Albanie arrêt à BAR
L’Albanie, située dans le Sud-Est de l’Europe, sur la péninsule balkanique, est un petit pays traversé par les Alpes dinariques, et dont les côtes s’étendent le long des mers Adriatique et Ionienne. Le pays compte de nombreux châteaux et sites archéologiques. Au centre de Tirana, la capitale, se trouvent la place Skanderbeg et le musée national d’Histoire, qui présente des expositions retraçant l’histoire du pays, de l’Antiquité à la période postcommuniste. La place accueille aussi la mosquée Et'hem Bey et ses fresques.
La devise est le leke
1 euro=124 lekes
C'est une étape que nous n'avions pas prévu de faire!!!!
Le drapeau de l'Albanie est constitué d'un fond rouge avec un aigle à deux têtes en son centre. Il provient du sceau similaire de Gjergj Kastriot Skanderbeg, un Albanais du XVᵉ siècle, meneur de la révolte contre l'Empire ottoman qui conduisit à une période d'indépendance
Ce matin visite du fort qui surplombe la ville de Shkoder
Le château de Rozafa est un château situé près de la ville de Shkodër, au nord-ouest de l'Albanie. Il s'élève imposamment sur une colline rocheuse, à 130 mètres d'altitude, entourée par les rivières Buna et Drin.
La citadelle de Rozafa est située au sud de la ville de Shkodra, au sommet de la colline Tepe, à 133 mètres d’altitude. C’est l’une des forteresses les mieux préservées du pays. C’était un point de passage obligé pour les commerçants des Balkans pour une grande période de temps, d’où son importance.
Les fondations de ce château-citadelle sont illyriennes, mais la construction a été finalisée au Moyen-Âge. La légende nous raconte que, lors de son édification, les murs que trois frères construisaient chaque jour s’effondraient la nuit. Devant leur désespoir, un vieil homme leur conseilla d’emmurer vivante la première épouse qui viendrait leur apporter le repas…
Un petit mot que le camping où nous avons établi notre campement :
Choisissez votre emplacement, installez-vous tranquillement, et on fera connaissance plus tard'. C'est à peu de choses près le petit mot écrit en anglais à l'entrée du camping où nous nous trouvons
Une famille anglo albanaise adorable accueillante que du bonheur
Après avoir quitté notre charmant camping nous voilà parti ce matin direction Tirana la capitale de l'Albanie
Tirana, capitale de l'Albanie, est connue pour son architecture colorée, mêlant les époques ottomane, fasciste et soviétique. La place Skanderbeg, centre névralgique de la ville qui doit son nom à la statue équestre d'un héros du pays, est entourée de bâtiments aux couleurs pastel. Situé à l'angle nord de la place, le musée national d'Histoire, de style moderniste, présente des collections allant de la Préhistoire aux mouvements anticommunistes des années 1990, en passant par le régime communiste.
Nous allons visité le centre de la ville et le musée
100 leke=0,81 euro
La Place Skanderbeg (Sheshi Skënderbej) est une vaste esplanade du centre de Tirana, capitale et principale agglomération de l'Albanie. Centre névralgique et important centre de rassemblement de la cité, elle est bordée de bâtiments hétéroclites, mêlant immeubles de style fasciste (héritage de l'occupation italienne), bâtiments modernes relevant de l'esthétique soviétique(témoignages de la période communiste) et constructions plus anciennes, d'origine ottomane.
En 2003, à la suite d'un concours organisé par la mairie de Tirana, la rénovation de la place et des rues adjacentes a été confiée à une équipe d'architectes, sous la supervision du cabinet français Architecture-Studio. Cette revalorisation de la place s'inscrit dans un projet de modernisation global de la ville, visant à mettre en œuvre « une vision européenne de la capitale ». Le projet comprend la construction de tours aux abords de la place, modernes mais conçues pour s'intégrer dans le tissu urbain, la mise en place d'un nouveau mobilier et la plantation d'essences méditerranéennes (palmiers). Les travaux d'aménagement ont débuté au mois de mars 2010, et doivent se poursuivre plusieurs années. La place a été inaugurée, le dimanche 11 juin 2017. Elle est maintenant la plus grande zone piétonne des Balkans
Après avoir visiter le musée d'histoire de Tirana petit tour sur un Carousel
Le musée national historique est le plus grand musée d'Albanie. Le bâtiment, à l'allure imposante, relève de l'esthétique soviétique, et se distingue notamment par une mosaïque monumentale inspirée du réalisme socialiste et représentant « L'élan du peuple albanais vers son indépendance et son identité ». La superficie du musée est de 27 000 m2, dont 18 000 m2 réservés aux différentes expositions. Celles-ci sont présentées chronologiquement, de façon à faciliter la visite. Le rez-de-chaussée est consacré aux périodes préhistoriques, grecques et romaines (avec, notamment, la Déesse de Butrint et la Belle de Durrës), tandis que le premier étage est consacré au Moyen Âge et à la Renaissance albanaise (Rilindja Kombetare).
Le musée accueille également des expositions thématiques centrées sur l'art des icônes (présentation d'œuvres de Onufër Qipriotin, Kostandin Shpatarakun, David Selenicasin, Kostandin et Athanas Zografi, Mihal Anagnosti...), la Résistance albanaise et la Libération, ainsi que la vie pendant la période communiste.
Nous quittons Tirana pour Pogradec lac où nous allons passé la nuit pour partir en Macédoine
Arrivée tardive donc ce soir hotel tout le monde est très fatigué, la route a été longue, nous avons été bloqué 1h par des manifestants mécontents du pouvoir en place ( ça ne vous rappelle rien!!!)
Une bonne nuit dans un bon lit douillet et même une deuxième avant de quitter l'Albanie car ce sont des gens merveilleux, accueillant,souriant et très chaleureux
Un pays méconnu qui gagne a être reconnu
Lors de notre promenade matinale nous avons pu remarquer que des dizaine de personnes seraient réunis sans le parc de la ville
Mais que se passe t-il ?
Et bien tous ces messieurs jouent aux dominos et aux échecs
L'Albanie est un pays en pleine reconstruction tout comme le Monténégro avec les investisseurs russes en moins
C'est un pays où se côtoie le luxe et l'extrême pauvreté.
Petit mot à l'attention de Sara en Italie
Nous avons terminé ta succulente sauce tomate ainsi que tes fabuleuses confiture de figues
Petit mot pour Ana en Slovénie : ça y est nous allons arrivé en Macédoine et sur tes conseils nous allons voir Skopje et Ohrit et nous aurons une pensée spéciale pour toi
Voilà nous quittons l'Albanie pour la Macédoine (quelle salade .... je la fais avant que l'idée ne vous vienne de la faire avant moi )🤣🤣
La devise en Macédoine est le denar
1 denar=0,016 euro
Après avoir passé la douane nous avons longé les bord du lac de Progradec qui est devenu le lac de Horid une fois passé la frontière car la frontière entre les deux pays passe au milieu du lac.
Le lac d'Ohrid est l'un des lacs les plus profonds et les plus anciens d'Europe, en préservant un écosystème aquatique unique, d'importance mondiale, avec plus de 200 espèces endémiques. Il y a trois villes sur les rives du lac: Ohrid et Struga du côté macédonien et Pogradec en Albanie
Nous avons eu la surprise d'apercevoir un village sur pilotis,celà nous à intrigué et nous sommes descendus
Cette reconstitution de village lacustre préhistorique est ouverte au public depuis fin 2008. Fait à la va-vite, le torchis des maisons s'effrite d'année en année, mais le lieu reste agréable pour une pause dans le café du musée ou pour un pique-nique sur la colline voisine. Les archéologues se sont inspiré du site de fouilles sous-marin de Ploča Mičov Grad (un peu plus au nord sur la côte) qui abrite des découvertes de l'âge de Bronze et de l'âge du fer. Sur 8 500 m2, pas moins de 6 000 emplacements de pilotis ont été mis à jour depuis 1997. Ce qui laisse supposer l'existence d'un village lacustre d'une vingtaine de maisons occupé entre 1200 et 700 ans avant notre ère. De nombreux objets ont également été trouvés : des silex, des outils en pierre et en bronze, des poteries, dont certaines parfaitement conservées. Mais surtout la grande quantité d'os taillés pour différents usages qui ont donné son nom au site. Le village reconstitué se compose pour l'heure (une extension est prévue dans les années à venir) d'une plateforme s'élevant à 1,5 m au-dessus de l'eau sur laquelle reposent huit maisons, dont deux de forme circulaire. L'intérieur des habitations a été reconstitué avec des peaux de bête et des reproductions des différents objets découverts à Ploča Mičov Grad. Sur la colline au-dessus du village lacustre, un ancien camp romain a été également reconstitué. Le musée, géré par le Bureau de protection de l'héritage culturel macédonien, propose aussi des visites sous-marine pour archéologues et touristes via le club de plongée Amfora.
Allez direction Ohrid
Il fait gris et nous avons rencontré quelques orages mais la ville est jolie
Nous sommes samedi veille du dimanche de pâques pour les chrétiens orthodoxes ( c'est une semaine après celle des catholiques)
L'église de Ohrid s'est parée de ses plus beaux atours c'est magnifique
Nous quittons la région de Ohrid pour Skopje la capitale de la Macédoine
Avant d'arriver à la capitale Skopje nous avons traversé le magnifique parc national de Mavrovo
Il porte le nom du village qui le borde
Bon nous voilà arrêté car la route est tellement étroite qui ne seule voiture peut passer donc un garde chasse nous fait signe de nous arrêter car ce n'est pas l'heure pour emprunter la route il est 17h et le passage ne commence dans notre sens qu'à partir de 18h30 donc nous attendons avec lui en jouant aux cartes et nous avons pu apercevoir un chamois à quelque mètres de nous qui est l'emblème du parc national
Bon toujours pas de photo du chamois (tout comme les dauphins mais le spectacle était tellement à couper le souffle que nous n'avons pas eu la présence d'esprit de prendre notre appareil)
Le parc national est vraiment un endroit surprenant
Le parc comprend des massifs comme les monts Šar, le mont Korab et une partie de la Bistra ainsi que la rivière Radika et des villages pittoresques comme Galitchnik. Le parc couvre 73 088 hectares et il a été établi par une loi adoptée le 3 mars 1952, afin de préserver et de mettre en valeur les richesses naturelles, historiques et ethnographiques de la région : c'est le plus grand parc national du pays.
Le paysage est très varié, il comprend des gorges, des sources, des forêts, des torrents et 17 lacs glaciaires. La faune et la flore sont elles aussi particulièrement riches et conservent des espèces rares de l'âge glaciaire. On peut voir des ours, des loups, des lynx, et de nombreux cerfs. Le parc compte aussi la cascade du Korab, la plus haute chute d'eau des Balkans.
Bienvenue à Skopje
On sent dans cette ville l'impact de la période communiste plus importante que dans le pays,qui est resté très rural
Le Parlement grec a validé vendredi le nouveau nom de la Macédoine, mettant un terme à près de 30 ans de dispute avec ce petit pays voisin et lui ouvrant les portes de l'Union européenne et de l'Otan.
153 députés sur 300 ont voté en faveur de l'accord conclu en juin entre Athènes et Skopje, qui rebaptise l'"Ancienne république yougoslave de Macédoine" (ARYM) en "République de Macédoine du Nord". 146 se sont prononcés contre.
L'accord a été salué par plusieurs responsables de l'Union européenne et de l'Otan, tandis que le Premier ministre grec Alexis Tsipras parlait d'un "jour historique" ouvrant "une nouvelle page" pour les Balkans. Il est avec son homologue macédonien Zoran Zaev le principal artisan de cet accord qui œuvre selon lui "pour l'amitié, la coopération et la paix".
Le chef du gouvernement macédonien a également salué une "victoire historique" et félicité son "ami" Alexis Tsipras. "Ensemble avec nos peuples, nous avons remporté une victoire historique. Vive l'accord de Prespa ! Pour une paix éternelle et le progrès des Balkans et en Europe", a-t-il tweeté.
Validé le 11 janvier par le Parlement macédonien, le texte a été adopté par la chambre grecque après 40 heures de débats houleux. Un élu d'extrême droite a crié "Non à la trahison !" en votant "non".
L'annonce des résultats par le président de la chambre, Nikos Voutsis, a en revanche été applaudie par les députés du parti de gauche Syriza d'Alexis Tsipras.
Au-delà de la question du nom, l'accord dit de Prespes (ou Prespa) permet de lever un obstacle de taille à l'entrée dans l'UE et l'Otan de cette ancienne république yougoslave, coincée entre l'Albanie, le Kosovo, la Serbie, la Bulgarie et la Grèce. Athènes avait mis son veto à ces adhésions tant que l'accord ne serait pas ratifié.
Article du journal La Croix du 29 janvier 2019
L'histoire de la république de Macédoine du Nord, petit État du sud des Balkans, commence, au sens strict, lors de son indépendance vis-à-vis de la République fédérative socialiste de Yougoslavie en 1991. Dans un sens plus large, l'histoire de la « Macédoine », dont traite le présent article, concerne un ensemble géographique et historique bien plus vaste, habité par de nombreux peuples au cours du temps. Le territoire ainsi désigné a maintes fois changé de forme et fut inclus dans divers États successifs. La république actuelle n'occupe que le tiers du royaume antique. Elle regroupe la majorité des Slaves macédoniens, parlant une langue slave, également présente en Bulgarie du sud-ouest (vallées de la Mesta et de la Struma) et en Grèce du nord (Macédoine grecque), et linguistiquement proche du bulgare. La République de Macédoine du Nord abrite aussi des minorités albanaises, valaques et tsiganes.
En Macédoine vous verrez donc 2 drapeaux
Celui de la République de Macédoine du Nord avec un soleil et ses 7 branches jaunes sur fond rouge et un second avec un blason
Après une halte rapide à l'hôpital de Skopje pour Baptiste nous repartons pour cette fois la Bulgarie
Tout droit vers Sofia
À.la frontière nous devons prendre une vignette pour circuler sur les route bulgare 15 euros pour une semaine ne surtout pas oublier car une forte amende vous attend et les autorités bulgares ne rigolent pas
Contrôle sur les routes à n'importe quel moment pour vérifier
Ne surtout pas dépasser l'heure du parking payant car très vite vous vous retrouver avec un sabot (oh mais ça ressemble étrangement a notre capitale)
Je suis venue en Bulgarie pour ma première fois en 1990 le pays commençait tout juste à s'ouvrir vers l'occident, l'union soviétique était encore très présente
On pouvait voir sur la place principale de la ville les choeurs de l'armée rouge chanter je me rappelle avoir vu également un montreur d'ours
Ils sont interdits aujourd'hui
Sofia ressemble énormément aujourd'hui à nos villes occidentales
Il reste cependant les colossals monuments du régime communiste
Drapeau bulgare:Il a été adopté en 1879, un an après la libération du pays de l'Empire ottoman. Il se compose de trois bandes horizontales de largeur égale : blancau-dessus, vert au milieu et rouge pour celle du bas. Le blanc symbolise la paix, le vert la fertilité des terres bulgares et le rouge le courage du peuple.
Petite anecdote en arrivant en Bulgarie Baptiste est tombé malade
Nous nous sommes rendus à l'hôpital de Sofia dès notre arrivée car il avait beaucoup de fièvre
Verdict il le garde 3 jours
Perfusion car vomissements et diarrhée, il devrait sortir demain 1er mai, jour férié (fête du travail aussi chez eux )
Il va beaucoup mieux
Bon allez demain visite de Sofia
Aujourd'hui nous sommes le mercredi 1er mai fête du travail en France mais aussi en Bulgarie
Le Premier mai fait référence à la grève courageuse des unions professionnelles aux USA qui, en 1886 se mettent à la tête de plus de 300 000 ouvriers en revendiquant notamment une journée de travail de 8 heures. C’est à cette même date qu’aujourd’hui, aussi bien en Bulgarie que dans beaucoup d’autres pays à travers le monde sont célébrés les mérites du mouvement ouvrier qui revendiquait une défense plus forte des droits et des intérêts des travailleurs dans chaque sphère.
L’organisation internationale du Travail (OIT) est l’une des plus vieilles organisations professionnelles créée en 1919 dans le but de défendre la paix sociale et la solidarité. C’est l’unique par son genre organisation mondiale tripartite dans laquelle prennent part des représentants des gouvernements, du patronat et des syndicats. La Bulgarie est parmi les premiers à devenir membre de l’OIT et fait partie des 10 pays dirigeants ayant ratifié plus de 100 conventions relatives aux droits de l’Homme dans la sphère du travail. Pendant environ 100 ans notre pays participe aux travaux de l’OIT indépendamment des changements intervenus dans son développement économique et social. Dans le programme spécial de coopération signé entre l’OIT et la Bulgarie l’attention est notamment focalisée sur les sphères syndicales fondamentales telles les principes et les droits de travail, l’emploi, la défense sociale et le dialogue social. A Sofia a été récemment marqué le 100ème anniversaire de la création de cette organisation par une séance solennelle du Conseil national de partenariat tripartite. Parmi les invités se trouvait le directeur régional adjoint du Bureau international du travail (BIT) pour l’Europe centrale et Asie –
Bon allez c'est parti visite de Sofia
Sofia (en bulgare : София) est la capitale et la plus grande ville de la Bulgarie, à 590 mètres d'altitude au pied du mont Vitocha, non loin du fleuve Iskar.
Elle compte 1,4 million d'habitants, les Sofiotes ou Sofiiantsi (софиянци) en bulgare, soit 17 % de la population du pays, plaçant Sofia au 13e rang des villes les plus peupléesde l'Union européenne. Sofia est également la quatrième plus grande ville des Balkans, après Istanbul, Athènes et Bucarest. Elle est à la fois le centre politique et culturel du pays, son principal centre d'échanges ainsi que son premier centre industriel, avec des activités sidérurgiques, métallurgique, de construction mécanique et de chimie. C'est également un centre universitaire depuis 1888.
La ville occupe une position géostratégique très importante dans la région, ce qui a largement contribué à son expansion démographique.
Clémence et moi prenons un taxi, comme ça pas de problème pour se garer,ni celui de voir partir sa voiture à la fourrière et heureusement car défilé du premier mai aujourd'hui et une foule de bus avec ses touristes dedans Pufffff
Je vous présente la Cathedrale Alexander Nievski
C'est une cathédrale orthodoxe de style néo-byzantin située à Sofia et servant d’église cathédrale au patriarche de Bulgarie. Comprenant cinq nefs et trois autels et pouvant contenir près de 10 000 fidèles, il s’agit de la plus vaste cathédrale de la péninsule balkanique, l’une des plus vastes cathédrales du monde orthodoxe et l’un des symboles de Sofia.
Basilique construite selon un plan en croix, elle comprend une coupole centrale dorée à l’or fin s’élevant à 45 mètres de haut. Son campanile, atteignant plus de 50 mètres, possède un carillon de 12 cloches pesant plus de 23 tonnes, la plus lourde faisant 12 tonnes et la plus légère 10 kilos. L’intérieur est décoré de marbres polychromes d’Italie, d’onyx du Brésil, d’albâtre et d’autres matériaux précieux. Le Pater Noster est inscrit en fines lettres d’or tout autour de la coupole centrale
Pour photographier l'intérieur il vous faudra déboursé 10 lev oups rappelle à l'ordre je n'avais pas vu le panneau
Envisagée depuis 1880, sa construction commença en 1882 après la pose de la première pierre mais s’étala entre 1904 et 1912. Elle fut élevée en l’honneur des soldats russes tombés lors de la guerre russo-turque de 1877-1878 qui avait libéré la Bulgarie du joug ottoman. La cathédrale fut conçue par Alexandre Pomerantsev, avec l’aide d’Alexandre Smirnov et Alexandre Iakovlev. Pomerantsev changea radicalement le projet initial d’Ivan Bogomolov qui datait de 1884-1885. La conception finale fut achevée en 1898 : fut chargée de la construction et de la décoration une équipe d’artistes, architectes et ouvriers bulgares, russes, austro-hongrois et d’autres nationalités, parmi lesquels, outre les susmentionnés, Petko Pomchilov, Yordan Milanov, Haralampi Tachev, Ivan Mrkvička, A. Kiseliov, Anton Mitov, et bien d’autres. Les parties en marbre et les sources d’éclairage furent créées à Munich, les éléments métalliques pour les portes à Berlin, les portes elles-mêmes furent fabriquées à l’usine de Karl Bamberg de Vienne et les mosaïques vinrent de Venise par bateau.
La cathédrale prend le nom de cathédrale Saints-Cyrille-et-Méthode, entre 1916 et 1920, avant de recouvrer son appellation initiale. L’édifice devient monument culturel en 1924.
Un musée d’art sacré, annexe de la Galerie nationale, se trouve dans la crypte de la cathédrale. Il comprend des objets liturgiques, des manuscrits, des peintures murales et la plus importante collection d'icônes d'Europe
La Basilique Sainte-Sophie est la plus vieille église orthodoxe de Sofia.
Sveta Sofia » est en fait l’église qui a donné son nom à la capitale bulgare, au cours du xve siècle. C'est la plus grande basilique byzantine, construite en dehors de Constantinople au vie siècle, du temps de Justinien le Magne.
La simplicité des briques rouges date des veet vie siècles. Sous le règne ottoman, elle fut transformée en mosquée mais après que le tremblement de terre de 1818 eut fait tomber le minaret et qu’un deuxième, quarante ans plus tard, eut tué les deux fils de l’Imam, elle fut abandonnée et convertie en église après la libération.
Après de gros travaux de rénovation, elle a rouvert au public au début des années 2000.
Elle joue un rôle important dans la vie quotidienne des Sofiotes.
Samuel fut commandant militaire bulgare de 980 à 997, et tsar de Bulgarie de 997 à 1014.
Construite en 1914 par un architecte russe, cette église de style russe orthodoxe septentrional remplace une ancienne mosquée.
Si vous passez devant le centre-ville de Sofia, vous remarquerez certainement la statue de Sainte-Sofia se dressant sur une colonne au milieu d'un carrefour difficile. Son visage doré regarde la place Batemberg, où sont situés TZUM, le président et les maisons du gouvernement.
La statue de bronze haute de 24 mètres a été conçue par le sculpteur local George Chapkanov et a remplacé la statue de Vladimir Ilich Lénine qui se trouvait au même endroit (la place portait également le nom de Lénine à cette époque). C'est la nouvelle statue à Sofia et c'est une bonne chose à voir lorsque vous allez visiter Sofia. Elle se tient à un endroit où la vieille culture rencontre le style de vie moderne.
C'est un symbole de la ville parce que Sainte Sofia est la protectrice de la ville. Sofia signifie «sagesse» en grec - c'est pourquoi elle tient un hibou dans sa main gauche, symbole de la sagesse. Dans sa main droite, elle porte une couronne de laurier - un symbole puissant pour les Grecs et les Romains, qui signifie paix, réussite, réputation, etc.
La Mosquée Bania Bachi, c'est l'une des plus anciennes mosquées d'Europe, elle a été construite en 1567.
La mosquée tire son nom de Bania Bachi une expression qui signifie "beaucoup de bains". L'architecte de la mosquée est Mimar Sinanun des plus grands architectes de l'Empire ottoman.
Aujourd'hui, la mosquée Bania Bachi est la seule mosquée encore en fonctionnement à Sofia, elle est utilisée par la communauté musulmane de la ville estimée à environ 8 614 personnes.
Depuis l’an 2000, le musée se trouve dans un édifice moderne qui fut une résidence gouvernementale. Il contient près de 650000 objets dont 10% sont exposés seulement par manque de place, et qui illustrent le développement de la Bulgarie sous tous ses aspects : culturel, historique, politique, économique et social. Le panorama est complet : premiers habitants, période romaine, empire byzantin, période bulgare, période ottomane, le nouvel état bulgare depuis 1878. Le musée est complémentaire du musée archéologique qui décrit lui aussi une partie des mêmes périodes. A voir absolument : les magnifiques objets en or trouvés à Panagjurište, et les objets en argent trouvés à Rogozen, témoins de la civilisation thrace. Une collection de bijoux datant de l’âge du bronze constitue également un point fort du musée. Le musée d’histoire gère également l’église de Boyana, le monastère de Zemen et l’église du village de Dobarsko. Un musée d’un très grand intérêt !
Cette petite église orthodoxe a été construite au XIVe siècle, à l’endroit où se trouvait un temple romain. Elle fut l’église des artisans du cuir et fut dédiée à Sainte Pelka, une sainte bulgare du XIe siècle, qui fut la patronne des artisans du cuir donc celle des selliers. Elle est située légèrement en contrebas de la rue Maria Louisa et extérieurement, elle est d’une grande simplicité. L’intérieur est plus intéressant avec ses fresques du XIVe, XVe, XVIIe et XIXe siècles sur une partie des murs ; elles sont cependant assez endommagées. Elle a une voute en berceau et une abside semi sphérique ; les murs sont en briques et en pierres et ont 1 m d’épaisseur. Certains historiens ont prétendu que le héros national bulgare Vasil Levski est enterré dans la crypte de l’église, où on a découvert plusieurs squelettes. Mais cette affirmation n’a jamais reçu de preuve.
Elle a été fondée en 1888, ce qui explique que tous ses bâtiments sont assez récents. Le plus beau est le bâtiment du rectorat : il fut dessiné en 1906 par l’architecte français Jean Bréasson, mais le projet était trop ambitieux et dut être arrêté pour manque de fonds et aussi en raison de la guerre. L’architecte Jordan Milanov remania le projet en 1920 qui fut terminé en 1934. A partir de 1940, on commença à ajouter deux ailes, mais la construction ne fut terminée qu’en 1985. La grande bibliothèque a été imaginée par Ivan Vasiljov et Dimitr Polov ; elle a un particulier une très belle salle ovale. L’université est maintenant complète et il y a encore de beaux bâtiments comme la faculté de journalisme, un peu du même style que celui du rectorat. La faculté de théologie se trouve également dans un beau bâtiment dessiné par le célèbre architecte Friedrich Grünanger ; il est de style néo-byzantin et porte une très belle frise formée de carrelages de céramique, avec des médaillons de plusieurs couleurs et des sculptures. Les autres bâtiments sont moins originaux mais sont tous en bon état.
Demain départ pour Plovdiv tous les 4 réunis enfin
Si tout va bien nous quittons Sofia pour Plovdiv arrêt dans un éco camping à Batak
De nombreux témoignages archéologiques très anciens existent dans la région de Batak. Des vestiges paléolithiques ont été découverts en 1958. Des outils, et autres artefacts comme des récipients de céramiqueet des objets décoratifs, de même que des os de rhinocéros ont été trouvés, qui montrent que le climat était plus chaud à l'ère quaternaire. Pendant l'époque hellénistique et sous l'Empire romain, Batak fut habité par la tribu thrace des Bessi. Aux vie et viie siècles, les Slaves s'installèrent dans les Rhodopes. À l'époque de Khan Krum, la frontière du royaume bulgare avec l'Empire byzantinpassait au sud de Batak. À la fin du xive siècle, les Rhodopes furent occupées par les Ottomans. De cette riche histoire demeurent une vingtaine de sites archéologiques dans la région : tumulithraces, ponts romains, forteresses, églises et monastères byzantins et slaves, mais aussi mines, moulins et autres bâtiments.
L'origine de Batak est inconnue, faute de documents historiques. L'ancienne théorie selon laquelle le village a été créé par des Bulgares fuyant les conversions forcées à l'islam imposées par les Ottomans au xvie siècle dans la vallée de Čepino est aujourd'hui abandonnée, car le village est manifestement beaucoup plus ancien, même si le toponyme n'apparaît pour la première fois qu'au xvie siècle. L'étymologie du toponymeBatak est incertaine et pourrait venir du nom d'un chef slave, Batoj. En tout cas, il est certain que le nom est d'origine slave et non turc, comme le pensent certains auteurs.
Pendant les cinq siècles de la domination ottomane, de nombreux haïdouks de la région de Batak organisèrent des expéditions punitives pour l'oppression subie par les Bulgares : Strahil Vojvoda, Deli Aršenko Pajaka, Gola Voda, Todor Bančev, Bejko, Janko Kavlakov, Mitjo Vrančev, etc. De cette époque sont restés es toponymes évoquant ces insurgés et de nombreuses légendes : Hajduška skala (« rocher du haïdouk »), Hajduška poljana (« clairière du haïdouk »), Hajduško kladenče (« puits du haïdouk »), Sablen vrăh (« pic du sabre »), Kărvav čučur(« jaillissement sanglant »).
Le travail sur bois, le commerce et les auberges se développèrent à Batak pendant la Renaissance bulgare. La prospérité de la population, jusqu'à aujourd'hui majoritairement orthodoxe, induisit le développement du système éducatif : une école (Saints Cyrille et Méthode) fut construite en 1835. L'église Sveta Nedelja fut construite en 1813. Batak est le lieu de naissance de nombreuses personnalités de la Renaissance bulgare tels l'archimandrite Josif ou l'higoumène Nikifor et d'autres encore, qui travaillèrent au monastère de Rila. Le village a également donné naissance à des hommes de lettres connus en Bulgarie tels Georgi Busilin et Dragan Mančov.
Insurrection d'avril 1876 et Massacre de Batak.
La population de Batak prit part à l'insurrection bulgare d'avril 1876. Les habitants s'insurgèrent le 22 avril sous la direction du voïvode Petăr Goranov. Le 30 avril, le village fut encerclé par des unités de l'armée ottomane régulière, ainsi que par des unités de mercenaires, les bachi-bouzouk. Les combats durèrent cinq ans. Le dernier refuge des insurgés fut l'église Sveta Nedelja.
Cinq mille personnes furent tuées pendant ce massacre, et le village fut incendié. La nouvelle du massacre fit le tour du monde. La réaction internationale créa une atmosphère favorable à la déclaration de guerre de la Russie à l'Empire ottoman. À l'issue de la Guerre russo-turque de 1877-1878, le 20 janvier 1878, la population accueillit avec enthousiasme les troupes russes. Batak est resté jusqu'à aujourd'hui un lieu de mémoire important de la nation bulgare.
Insurrection de 1923
La population de Batak participa également à l'insurrection de septembre 1923 en envoyant un détachement armé, qui réussit à mettre de son côté les gardes-frontière de la région de Nevrokop (aujourd'hui Goce Delčev).
Batak aujourd'hui
Le Batak d'aujourd'hui est une ville rénovée et agréable, connue pour ses monuments historiques et son centre touristique. Un important complexe hydroélectrique (en bulgare Баташки водносилов път, Bataški vodnosilov păt), comportant cinq barrages et trois stations hydroélectriques, a été construit dans les années 1953–1959. Il s'agissait du plus important chantier des deuxième et troisième plans quinquennaux. Ainsi furent construits les barrages de Vasil Kolarov, Batak, Široka poljana, Beglika et Toškov čark. La première centrale hydroélectrique souterraine de Bulgarie fut également construite à Batak.
De très nombreuses villas et complexes touristiques ont été construits sur les rives du lac de barrage de Batak. Comme dans beaucoup d'autres lieux touristiques de Bulgarie, les constructions sauvages sont nombreuses, dues en particulier aux mécanismes du blanchiment d’argent. Plus de 30 000 touristes bulgares et étrangers passent chaque année leurs vacances dans les complexes touristiques de Batak et de sa région. En particulier, les paysages rhodopéens du Sommet de Batak (en bulgareБаташки снежник, Bataški Snežnik, « sommet enneigé de Batak », 2 082 m) sont très appréciés des randonneurs.
Donc aujourd'hui direction Batak avec les enfants pour quelques courses et trouver un espace de jeux.
Mais d'abord direction la poste afin de prolonger la durée de validité de notre vignette pour circuler sur les routes bulgares at acheter des timbres
Puis nous voilà partis pour quelques courses, je rentre dans une épicerie et lui demande où se trouvent les toboggans et autres structures de jeux, l'épinière me dit que tout cela se trouve en centre ville à quelques centaine de mètres
A mon arrivée je fus surprise de trouver un buste que je connaissais, je m'approche de plus près il me semble reconnaître le buste de Victor Hugo, les dates correspondent 1802 1885 mais comme l'écriture est en alphabet cyrillique je demande confirmation à un jeune homme qui me confirme que c'est bien lui. Que fait Victor Hugo dans le village de Batak, je reste perplexe.....
Puis nous arrivons avec les enfants près de la structure
Une femme me regarde parler à mes enfants et me sourit, je lui rend son sourire
Puis elle me dit bonjour en français et me demande d'où je viens, je suis très surprise car elle parle très bien francais
Elle s'appelle Lilia elle m'explique qu'elle est professeur de français à l'université économique de Sofia.
Elle est née à Batak,elle est venue pour le week-end chez ses parents avec ses enfants que son mari est consultant en informatique en free land en Allemagne, qu'elle est en congés maternité
Je lui demande alors que fait le buste de Victor Hugo à Batak.
Il a écrit sur le massacre de Batak avec d'autres intellectuels de la même époque afin de sensibiliser le monde à la situation que les serbes vivait
J'ai fait des recherches et haï trouve le texte en intégralité
Prenez 5 mn pour le lire
Appel de Victor Hugo en faveur des serbes (1876)
Il devient nécessaire d'appeler l'attention des gouvernements européens sur un fait tellement petit, à ce qu'il paraît, que les gouvernements semblent ne point l'apercevoir. Ce fait, le voici : on assassine un peuple. Où ? En Europe. Ce fait a-t-il des témoins ? Un témoin, le monde entier. Les gouvernements le voient-ils ? Non.
Les nations ont au-dessus d'elles quelque chose qui est au-dessous d'elles les gouvernements. A de certains moments, ce contre-sens éclate : la civilisation est dans les peuples, la barbarie est dans les gouvernants. Cette barbarie est-elle voulue ? Non ; elle est simplement professionnelle. Ce que le genre humain sait, les gouvernements l'ignorent. Cela tient à ce que les gouvernements ne voient rien qu'à travers cette myopie, la raison d'état ; le genre humain regarde avec un autre œil, la conscience.
Nous allons étonner les gouvernements européens en leur apprenant une chose, c'est que les crimes sont des crimes, c'est qu'il n'est pas plus permis à un gouvernement qu'à un individu d'être un assassin, c'est que l'Europe est solidaire, c'est que tout ce qui se fait en Europe est fait par l'Europe, c'est que, s'il existe un gouvernement bête fauve, il doit être traité en bête fauve ; c'est qu'à l'heure qu'il est, tout près de nous, là, sous nos yeux, on massacre, on incendie, on pille, on extermine, on égorge les pères et les mères, on vend les petites filles et les petits garçons ; c'est que, les enfants trop petits pour être vendus, on les fend en deux d'un coup de sabre ; c'est qu'on brûle les familles dans les maisons. C'est que telle ville, Balak, par exemple, est réduite en quelques heures de neuf mille habitants à treize cents ; c'est que les cimetières sont encombrés de plus de cadavres qu'on n'en peut enterrer, de sorte qu'aux vivants qui leur ont envoyé le carnage, les morts renvoient la peste, ce qui est bien fait ; nous apprenons aux gouvernements d'Europe ceci, c'est qu'on ouvre les femmes grosses pour leur tuer les enfants dans les entrailles, c'est qu'il y a dans les places publiques des tas de squelettes de femmes ayant la trace de l'éventrement, c'est que les chiens rongent dans les rues le crâne des jeunes filles violées, c'est que tout cela est horrible, c'est qu'il suffirait d'un geste des gouvernements d'Europe pour l'empêcher, et que les sauvages qui commettent ces forfaits sont effrayants, et que les civilisés qui les laissent commettre sont épouvantables.
Le moment est venu d'élever la voix. L'indignation universelle se soulève. Il y a des heures où la conscience humaine prend la parole et donne aux gouvernements l'ordre de l'écouter.
Les gouvernements balbutient une réponse. Ils ont déjà essayé ce bégaiement. Ils disent : on exagère.
Oui, l'on exagère. Ce n'est pas en quelques heures que la ville de Balak a été exterminée, c'est en quelques jours ; on dit deux cents villages brûlés, il n'y en a que quatre-vingt-dix-neuf ; ce que vous appelez la peste n'est que le typhus ; toutes les femmes n'ont pas été violées, toutes les filles n'ont pas été vendues, quelques-unes ont échappé.
On a châtré des prisonniers, mais on leur a aussi coupé la tête, ce qui amoindrit le fait ; l'enfant qu'on dit avoir été jeté d'une pique à l'autre n'a été, en réalité, mis qu'à la pointe d'une baïonnette ; où il y a une vous mettez deux, vous grossissez du double ; etc., etc., etc.Et puis, pourquoi ce peuple s'est-il révolté ? Pourquoi un troupeau d'hommes ne se laisse-t-il pas posséder comme un troupeau de bêtes ?Pourquoi ? ... etc.
Cette façon de pallier ajoute à l'horreur. Chicaner l'indignation publique, rien de plus misérable. Les atténuations aggravent. C'est la subtilité plaidant pour la barbarie. C'est Byzance excusant Stamboul.
Nommons les choses par leur nom. Tuer un homme au coin d'un bois qu'on appelle la forêt de Bondy ou la forêt Noire est un crime ; tuer un peuple au coin de cet autre bois qu'on appelle la diplomatie est un crime aussi.
Plus grand. Voilà tout.
Est-ce que le crime diminue en raison de son énormité ? Hélas ! C'est en effet une vieille loi de l'histoire. Tuez six hommes, vous êtes Troppmann ; tuez-en six cent mille, vous êtes César. Etre monstrueux, c'est être acceptable. Preuves : la Saint-Barthélemy, bénie par Rome ; les dragonnades, glorifiées par Bossuet ; le Deux-Décembre, salué par l'Europe.
Mais il est temps qu'à la vieille loi succède la loi nouvelle ; si noire que soit la nuit, il faut bien que l'horizon finisse par blanchir.
Oui, la nuit est noire ; on en est à la résurrection des spectres ; après le Syllabus, voici le Koran ; d'une Bible à l'autre on fraternise ; jungamus dextras ; derrière le Saint-Siège se dresse la Sublime Porte ; on nous donne le choix des ténèbres ; et, voyant que Rome nous offrait son moyen âge, la Turquie a cru pouvoir nous offrir le sien.
De là les choses qui se font en Serbie.
Où s'arrêtera-t-on ?
Quand finira le martyre de cette héroïque petite nation ?
Il est temps qu'il sorte de la civilisation une majestueuse défense d'aller plus loin.
Cette défense d'aller plus loin dans le crime, nous, les peuples, nous l'intimons aux gouvernements.
Mais on nous dit : Vous oubliez qu'il y a des «questions». Assassiner un homme est un crime, assassiner un peuple est «une question». Chaque gouvernement a sa question ; la Russie a Constantinople, l'Angleterre a l'Inde, la France a la Prusse, la Prusse a la France.
Nous répondons :L'humanité aussi a sa question ; et cette question la voici, elle est plus grande que l'Inde, l'Angleterre et la Russie : c'est le petit enfant dans le ventre de sa mère.
Remplaçons les questions politiques par la question humaine.
Tout l'avenir est là.
Disons-le, quoiqu'on fasse, l'avenir sera. Tout le sert, même les crimes. Serviteurs effroyables.
Ce qui se passe en Serbie démontre la nécessité des États-Unis d'Europe. Qu'aux gouvernements désunis succèdent les peuples unis.Finissons-en avec les empires meurtriers. Muselons les fanatismes et les despotismes. Brisons les glaives valets des superstitions et les dogmes qui ont le sabre au poing. Plus de guerres, plus de massacres, plus de carnages ; libre pensée, libre échange ; fraternité. Est-ce donc si difficile, la paix ? La République d'Europe, la Fédération continentale, il n'y a pas d'autre réalité politique que celle-là. Les raisonnements le constatent, les événements aussi. Sur cette réalité, qui est une nécessité, tous les philosophes sont d'accord, et aujourd'hui les bourreaux joignent leur démonstration à la démonstration des philosophes. A sa façon, et précisément parce qu’elle est horrible, la sauvagerie témoigne pour la civilisation. Le progrès est signé Achmet-Pacha. Ce que les atrocités de Serbie mettent hors de doute, c'est qu'il faut à l'Europe une nationalité européenne, un gouvernement un, un immense arbitrage fraternel, la démocratie en paix avec elle-même, toutes les nations sœurs ayant pour cité et pour chef-lieu Paris, c'est-à-dire la liberté ayant pour capitale la lumière. En un mot, les États-Unis d'Europe. C'est là le but, c'est là le port. Ceci n'était hier que la vérité ; grâce aux bourreaux de la Serbie, c'est aujourd'hui l'évidence. Aux penseurs s'ajoutent les assassins. La preuve était faite par les génies, la voilà faite par les monstres.
L'avenir est un dieu traîné par des tigres.
Victor Hugo, Paris, 29 août 1876.
Ce texte est toujours d'actualité
Ce fut une très belle rencontre, je j'espère la revoir
Après toutes ses émotions, ke lui ai demandé ce qu'il était bien de visiter dans sa Bulgarie
La vallée des roses et la mer noire sont des incontournables
Mais cette après midi ce sera Plovdiv, qui cette année est déclarée capitale culturelle européenne
Alors soyons curieux allons voir ce qu'il en est
Plovdiv est la seconde plus grande ville bulgare, après la capitale Sofia. Elle se situe dans la vallée de la Thrace supérieure, au cœur des terres de la grande civilisation antique des Thraces. A 150 km à l'est de Sofia, Plovdiv est accessible par autoroute, train et bus. Centre universitaire. Sur le plan du patrimoine Plovdiv est un mélange unique d'anciennes cultures - thrace, romaine, bulgare, ottomane. Ville européenne de la culture en 2019.La devise de la ville écrite sur ses armoiries est "Ancienne et éternelle". Plovdiv est notamment célèbre avec son théâtre romain et son ensemble architectural du XIX siècle "Le vieux Plovdiv", les deux emblèmes de la ville.Riche en événements culturels, Plovdiv a déjà revêtu le statut de capitale européenne de la culture. Plovdiv est aussi l'organisatrice de la plus grande foire industrielle en Bulgarie, également à dimension internationale.
Antérieure à Rome et Athènes, Plovdiv est l'une des plus anciennes villes d'Europe, datée de l'époque de Troie. Durant son histoire Plovdiv fut toujours une grande ville et ce à travers diverses civilisations. Plovdiv repose sur 7 collines, dont 3 principales : Nebettépé, Taximtépé et Djambaztépé. Les dénominations de ces hauteurs sont d'origine ottomane. Plovdiv est appelé aussi "La ville des 7 collines".
Nous nous sommes rendus tous les 4 à Plovdiv, direction la vieille ville
Nous rentrons dans la cour de cette grande maison bourgeoise
Personne, nous sommes sur le point de faire demi tour et une dame se penche à la fenêtre et nous apostrophe
Nous attendons dans la cour et elle nous demande si nous voulons visiter
Mais bien sûr elle referme la porte derrière et nous voilà partis pour une visite privée de cette charmante demeure bourgeoise construite en 1836
Elle nous donne également un ticket pour visiter 4 autres monuments de la ville valable 2 jours une sorte de pass famille pour 15 leva
Belle surprise !!!!!
Magnifique demeure avec pleins de fresques tout simplement hors du commun
Après cette visite privée nous repartons pour un tour de la vieille ville
Suite et fin de notrz visite de Plovdiv
Lors d'un énième arrêt à une aire de jeux nous avons eu la chance de rencontrer un animateur radio bulgare qui parlait très bien français
Il nous a expliqué qu'il avait couvert la venue de François Mitterrand en 1989 à Plovdiv et qu'Il avait couvert à plusieurs reprise pour la Bulgarie des événements musicaux en France dans les années 90
Cependant suite à l'élection de Chirac, la Bulgarie ne put continuer à diffuser des chansons francophone car notre pays avait cessé de donner des subventions......
Dès lors l'état bulgare cessa de faire enseigner le français dans les écoles lui préférant l'anglais
Je ne pense pas que se soit lié
Bon demain nous quittons Batak pour la vallée des roses
La vallée des roses
Les fêtes de la rose tiennent lieu à Kazanlak tous les ans et marquent la célèbre cueillette des pétales de rose dans les vallées de la région. La ville de Kazanlak profite de cette tradition pour se promouvoir, la cueillette attirant des curieux et des touristes du monde entier (et plus particulièrement du Japon).La fête s'organise habituellement entre le 24 mai et le 10 juin.Les festivités comprennent l'élection de la Reine des roses (une jolie fille), les rituels traditionnels de cueillette des roses, la cuite au chaudron et la distillation à l'ancienne des pétales de roses, un carnaval, des concerts de groupes folkloriques, des expositions de peinture.Initialement la durée des événements autour de la rose ne dépassait pas 3 jours, mais celle-ci s'est rallongée jusqu'au début juin à la demande des tour-opérateurs et agences de voyages suite à la forte demande sur la démonstration de la cueillette et la distillation des pétales de rose.
Bon ce n'est pas grave nous arrivons trop tôt
Nous prenons donc ma décision daller visiter le musée de la rose et bien sûr visiter l'aire de jeux qui se situe juste à côté
Nous sommes donc répartis avec des parfums de roses
Direction le camping Gurkovo
Nous avons fait la connaissance de Jean et madeleine les propriétaires qui nous ont donné notre destination de demain
Ce sera Veliko Tarnovo puis direction Varna au bord de la mer noire dernière étape de notre passage en Bulgarie
благодаря celà signifie merci
Ce soir première nuit au bord de la mer noire
Pourquoi la mer Noire s'appelle-t-elle ainsi ?
Est-ce que la mer Noire s'appelle ainsi parce ses eaux sont noires ? Cela ne donnerait guère envie de s'y baigner !Plusieurs théories sont avancées concernant l'étymologie de ce nom, apparu sur les cartes et dans les atlas à partir du XVe siècle.
1/ La mer Noire serait effectivement très sombre en profondeur, en raison d'un taux élevé en hydrogène sulfuré (effet noircissant) à partir d'une centaine de mètres sous la surface.
2/ Selon les encyclopédies anglo-saxonnes, la mer Noire trouverait son origine dans la traduction de son nom en iranien où l'adjectif "axaïna", c'est-à-dire "indigo, sombre", était utilisé pour désigner cette mer.
3/ Dans les encyclopédies de langues latines ou grecque, on avance que ce nom lui aurait été donné par les Ottomans. Chez les Turcs, les points cardinaux sont désignés par des couleurs : le nord (le sombre) serait désigné par le noir, le sud (la clarté) par le blanc... Or, la mer Noire se trouve bien au nord de la Turquie.
Nous quittons notre lieu de repos avec encore des images, des gens merveilleux
La ville de Veliko Tarnovo se situe dans la partie centrale de Bulgarie de nord, aux abords du Balkan et à distance égale de Sofia, Varna, Plovdiv et Bourgas. Véliko Tarnovo ne laisse personne insensible. La ville est restée dans l'histoire et la mémoire collective bulgare comme la majestueuse et fleurissante capitale du Second royaume bulgare. Les maisons de Véliko Tarnovo sont perchées sur les hauteurs du Pre-Balkan, tel un amphithéâtre imaginaire.
En bas se faufile la rivière Yantra, à travers ses multiples méandres. Mis à part sa renommée de cité royale et la beauté de ses paysages, Véliko Tarnovo est un important centre économique et universitaire. S'y trouvent les plus grandes écoles militaires de Bulgarie. La ville moderne se développe surtout après 1944. Y voient le jour de grandes entreprises des industries alimentaire, textile et électronique. Si en en 1946 Véliko Tarnovo comptait environ 16 000 habitants, aujourd'hui ils sont plus de 90 000.
Véliko Tarnovo est sise sur des terres habitées depuis la préhistoire. Les Romains (les Byzanthins) succédèrent aux Thraces et bâtirent une ville fortifiée. Détruite durant les invasions Slaves la ville fut reconstruite après l'établissement du royaume bulgare. Le nom de Véliko Tarnovo apparaît pour la première fois à la fin du XII siècle lorsque la ville devint capitale de Bulgarie. A cette époque Véliko Tarnovo connut son plus grand essor économique et culturel.
Les rois et les patriarches de l'église habitaient le mont Tzarevetz, les nobles le mont Trapézitza et le peuple - tout autour. De ces temps demeure encore l'eglise Saint Dimitar où les rois Petar et Assendéclarèrent l'indépendance et donnèrent début au Second royaume bulgare en 1186 et l'église des 40 Sts Martyres que le roi Ivan Assen érigea après sa grande victoire sur les Byzantins à Klokotnitza en 1230. La gloire de Véliko Tarnovo toucha à sa fin en 1393 lorsque la capitale tomba après un long siège dans les mains des Ottomans.
La renaissance de Véliko Tarnovo
La renaissance de Véliko Tarnovo advient vers la fin du XVIII et le début du XIX siècle lorsque des populations bulgares descendirent du Balkan et s'installèrent dans la ville. Rapidement les riches commerçants et artisans commencèrent à construire de grandes maisons. L'on peut en voir des spécimens dans les anciens quartiers de Véliko Tarnovo, aujourd'hui centre historique.
Les souvenirs du royaume bulgare et de cette ville royale ne ternirent pas et les habitants de Véliko Tarnovo prirent part dans toutes les grandes insurrections du XIX siècle. A la libération de la Bulgarie en 1878 Véliko Tarnovo accueillit la Première Assemblée Nationale, celle qui vota la première constitution bulgare. Reste cependant la déception de voir Sofia choisie comme nouvelle capitale de la Bulgarie.
La ville est tout simplement magnifique et apaisante elle vaut vraiment le détour
Avant de nous rendre dans cette magnifique ville nous avons fait un arrêt pour déjeuner dans un endroit surprenant
Visite de la Bulgarie à pas de géant
Tous les sites sont rassemblés dans un seul et même endroit en miniature
Quelques exemples
Pour cette dernière étape nous nous sommes installés dans un camping très proche de Varna, malheureusement le temps ne nous est pas très favorable, nous décidons de visiter un delphinarium!!!
Spectacle de dauphins qui a ravi les enfants
Puis nous nous sommes rendus dans un Mall, nous y avons découvert un musée sur l'histoire de l'automobile et les objets de la vie quotidienne en Bulgarie de 1944 à 1989
De gauche à droite: MAO ZEDONG l'auteur du petit livre rouge, KARL HEINRICH MARX l'auteur du Capital qui a longtemps hanté mes nuits d'étudiante en Sociologie Anthropologie (que de souvenirs!!!!), et enfin FRIEDRICH ENGEL qui a lui aussi contribué à mes insomnies d'étudiante!!!!
Varna est la plus grande ville bulgare sur la côte de la mer Noire et est considérée par beaucoup comme la plus belle. Varna fut une ville encore du temps de la Grèce antique, lorsqu'elle se nommait Odessos. Aujourd'hui, son cœur reflète une architecture de la fin du XIX - début du XX siècle. Varna est la troisième ville bulgare, après Sofia et Plovdiv.
Elle a ses universités, son opéra ainsi que le plus grand palais des sports en Bulgarie. Elle est très agréable à vivre en été et beaucoup de touristes s'y rendent pour faire les boutiques, se promener dans les très beaux jardins longeant la mer Noire et naturellement - pour faire de la plage.
Les stations balnéaires Les Sables d'Or, Albena, Saint Constatin et Eléna sont toutes proches et desservies par des navettes.
AU REVOIR LA BULGARIE
Roumanie (en roumain : România) est un État d'Europe du Sud-Est, le septième pays le plus peuplé de l'Union européenne et le neuvième par sa superficie. La géographie du pays est structurée par les Carpates, le Danube et le littoral de la mer Noire. Située aux confins de l'Europe du Sud-Est et de l'Europe centrale et orientale, la Roumanie a comme pays frontaliers la Hongrie, l'Ukraine, la Moldavie, la Bulgarie et la Serbie.
Une forte majorité de la population s'identifie comme de langue roumaine (89 %) et de tradition chrétienne orthodoxe (81 %) ; 11 % des habitants déclarent appartenir à des minorités ethniques et 19 % à des confessions minoritaires ou être sans religion.
Petite pensée pour vous Isabelle et Amaury, après avoir passé la douane et nous être acquitté de la vignette pour notre voiture à la station service juste après le poste de douane, et que nous n'avons jamais été contrôlé durant notre séjour sur le territoire bulgare, 100 mètres plus loin nous voilà stoppé par la douane pour un contrôle de passeport et de vignette!!!! oufff heureusement que nous nous sommes arrêtés très vite, une amende en moins!!!
Après vérification tout est en ordre nous voilà reparti pour Constanta notre première étape roumaine, mais avant petit bivouac au bord du beau Danube pour la nuit!!
Le Danube est le deuxième fleuve d’Europe par sa longueur (après la Volga qui coule entièrement en Russie). Il prend sa source dans la Forêt-Noire en Allemagne lorsque deux cours d’eau, la Brigach et la Breg, se rencontrent à Donaueschingen où le fleuve prend le nom de Danube.
La longueur du Danube dépend du point de départ considéré : 2 852 km pour la confluence de Donaueschingen mais 3 019 km à partir de la source de la Breg. Il coule vers l’est et baigne plusieurs capitales de l’Europe centrale, orientale et méridionale : Vienne, Bratislava, Budapest et Belgrade. Le delta du Danube s'ouvre sur la mer Noire : partagé entre la Roumanie et l'Ukraine, il est protégé par une réserve de biosphère et est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le Danube est depuis des siècles une importante voie fluviale. Connu dans l’Antiquité comme frontière septentrionale de l’Empire romain, le fleuve traverse ou longe dix pays : l’Allemagne (7,5 %), l’Autriche (10,3 %), la Slovaquie (5,8 %), la Hongrie (11,7 %), la Croatie (4,5 %), la Serbie (9,4 %), la Bulgarie (5,2 %), la Roumanie (28,9 %), la Moldavie (1,7 %) et l’Ukraine (3,8 %).
Son bassin versant s'étend sur neuf autres pays : l’Italie (0,15 %), la Pologne (0,09 %), la Suisse (0,32 %), la République tchèque (2,6 %), la Slovénie (2,2 %), la Bosnie-Herzégovine (4,8 %), le Monténégro, la République de Macédoine et l’Albanie (0,03 %).
Le mythe des Argonautes rapporte que, pour rentrer à Argos, ils ont remonté l'Istros (Ister) à partir du Pont Euxin (mer Noire) jusqu'à sa source et qu'ils sont ensuite revenus en mer Adriatique par une autre branche du fleuve Diodore de Sicile (Ier siècle av. J.-C.) remarque l'impossibilité de la chose et attribue cette légende à l'homonymie entre l'Istros (Danube) et la région appelée l'Istrie au nord de la mer Adriatique. C'est le Danube qui se jette dans l'Inn à Passau (Allemagne) ; les anciens auraient remonté non le Danube mais l'Inn (au débit supérieur) jusqu'à sa source (près de St-Moritz), où se situe une importante ligne de partage des eaux (vers le Rhin et la mer du Nord, vers le Danube et la mer Noire, et vers le Pô et la mer Adriatique).
L'embouchure méridionale du Danube était occupée par la cité grecque milésienne d'Istros ou Histria fondée vers le VIIe siècle av. J.-C.. Le fleuve marquait la frontière entre le monde grec et le monde scythe.
Constanța est une ville située au bord de la mer Noire, au sud-est de la Roumanie. Sa longue histoire, de plus de 2 000 ans, est documentée au musée national d'Histoire et d'Archéologie, près du port. L'édifice romain adjacent abrite des sols en mosaïque datant du IVe siècle après J.-C. À proximité, la mosquée Carol Ier est agrémentée d'un grand tapis persan, tandis que son haut minaret surplombe la ville.
Il a été inauguré en août 1910 et a fonctionné comme casino à l'époque du royaume de Roumanie et comme restaurant et salle de danse à l'époque communiste (le communisme interdisant les jeux de hasard, à l'exception de la loterie nationale). Rénové en 1986, il est l'objet, après la chute de la dictature en 1989, d'un projet d'extension de l'Aquarium de Constanța (situé en face) et il est classé monument historique par le ministère de la Culture à l'époque dirigé par Andrei Pleșu. Mais la municipalité préfère le concéder à une entreprise privée locale qui y exploite le restaurant et lui rend son office de casino. Celle-ci rend son tablier en 2007 et le casino est alors concédé à la chaîne « Queen Investments ». Toutefois celle-ci n'entretient pas la structure, qui se dégrade, devient dangereuse et doit être évacuée en 2014. Depuis, le bâtiment est délabré et fermé.
Le port touristique de Tomis est l’un des endroits les plus célèbres de Constanta pour les touristes et les locaux.. Quelle que soit la saison, le port de Tomis est le choix des personnes qui souhaitent admirer la mer en voiture ou tout simplement se promener sur le front de mer. L'accès au port peut être facilement fait par une rue qui descend au "bord" de la baie, juste dans la zone où se reposent les yachts de luxe et les voiliers. . Vous pourrez apprécier les terrasses du front de mer et de nombreux restaurants chics servant des plats de poisson. . En été, la baie de Tomis Harbour Tomis est souvent visitée par des groupes de dauphins pouvant être attirés par la magnifique fontaine au milieu ou même par les touristes qui se promènent tranquillement sur le rivage. . En plus d’être un lieu de détente, Tomis Harbour est le lieu idéal pour organiser des activités nautiques. Les autorités locales envisagent de transformer le futur port de Tomis en une destination importante pour les voiliers côtiers le long de la côte roumaine, avec des escales au sud d’Eforie Costinesti, Neptun, Mangalia au nord de Mamaia et Midia.
La grande mosquée de Constanța se dresse sur le site de l'ancienne mosquée Mahmudia ( Geamia Mahmudia ), construite en 1822 par Hafız Hüsseyin Pașa et nommée d'après le sultan ottoman Mahmud II . La construction a débuté le 24 juin 1910 avec la première pierre angulaire posée en présence de Spiru Haret , ministre roumain des Affaires religieuses de l'époque . Le projet a été financé par le gouvernement roumain et l'entrepreneur Ion Neculcea et a été achevé en 1912
La mosquée a été officiellement inaugurée par Carol I le 31 mai 1913. [4] Lors de la cérémonie, le sultan Mehmed V a conféré l' ordre de la Medjidie à l'architecte en chef Victor Ștefănescu.
Architecture Edit Architecture Modifier
. La mosquée a été construite dans des styles néo-égyptiens et néo-byzantins avec des éléments d' architecture néo-romane . Son concepteur, George Constantinescu , a modelé la mosquée d'après la mosquée Konya en Anatolie ( Turquie ). [. Les entrepreneurs ont utilisé des matériaux en brique et en pierre pour la mosquée proprement dite et du béton armé pour le dôme et le minaret. La mosquée a été la première structure en Roumanie à être construite en béton armé. Le portail principal a été construit avec de la pierre de Dobrogea , tandis que la porte inférieure était en marbre noir incrusté de bronze . Les colonnes intérieures ont été construites en marbre de Câmpulung . Le minaret a été construit dans un style néo-mauresque et a une hauteur de 47 mètres. Le dôme a une hauteur de 25 mètres et un diamètre de 8 mètres.
L'histoire de Bucarest va des premières traces d'occupation humaine sur le territoire de la ville (et du județ d'Ilfov qui l'entoure) jusqu'à la période moderne. Après avoir été capitale de la Valachie à partir de 1655, la ville est depuis 1859 capitale de la Roumanie.
Au sud de la Roumanie, Bucarest est la capitale et le centre commerçant du pays. L'immense bâtiment gouvernemental du palais du Parlement, qui date de l'époque communiste et comporte 1 100 pièces, est son monument emblématique. À proximité, le quartier historique de Lipscani propose une vie nocturne animée ainsi que la petite église orthodoxe orientale Stavropoleos et le palais du XVe siècle de la Curtea Veche, ancienne résidence du prince Vlad III, surnommé « l'Empaleur ».
Pour plus de sécurité nous décidons de visiter la ville en métro
La carte du métro est beaucoup moins complexe que celle de Paris, peu de risque de se tromper de ligne,il y en a 4 et une 5 ème en construction, une ballade de santé !!!
Aujourd'hui nous sommes le 10 mai, le 10 mai est l’une des dates les plus importantes de l’histoire de la Roumanie, note le journal Ziua. Cette date a une triple signification. Le 10 mai 1866, le prince Carol de Hohenzollern-Sigmaringen, appelé pour diriger les Principautés roumaines, prêtait serment devant le Parlement de Bucarest. Le 10 mai, en 1877, Carol 1er proclamait officiellement au Parlement l’indépendance de la Roumanie, comme le ministre des Affaires étrangères, Mihail Kogalniceanu, l’avait affirmé déjà un jour avant. Quatre années plus tard, à la même date - le 10 mai 1881, Carol 1er était couronné comme premier roi de Roumanie et le pays était déclaré Royaume par la loi no 710 du 15 mars 1881. Pendant la monarchie, le 10 mai était fêté comme Journée nationale de la Roumanie.
Enfin, le 10 mai 1877 marque l’indépendance de l’État roumain, après que, en qualité de dirigeant des armées roumaines, le Prince Carol 1er se soit couvert de gloire à Plevna, Grivita et Smardan, dans la guerre russo-turque.
Sur cette photo vous pourrez voir 2 symboles de la chute du communisme
En Roumanie, la fin du régime communiste fut l’une des plus sanglantes de toutes les républiques soviétiques. Piața Revoluției – une grande place devant l’ancien siège du Parti communiste – a été le théâtre de certains des événements les plus tragiques de la révolution. C’est là que Nicolae Ceaușescu donna son dernier discours depuis le balcon de son QG, ne réalisant l’ampleur de son impopularité que lorsqu’il fut hué par la foule sur la place. Le lendemain, son épouse et lui furent évacués en hélicoptère. Trois jours plus tard – le jour de Noël – sa femme et lui sont fusillés.
Le grand bâtiment blanc est l'ancien QG de Nicolai Ceaucescu au balcon duquel il fit son dernier discours alors que la foule le conspuait, c'est au dessus de ce bâtiment qu'un hélicoptère l'emmenerent lui et sa femme le 22 décembre 1989
Vous y verrez également une obélisque symbolisant le « mémorial de la renaissance », un édifice qui ressemble à un sabre qui aurait transpercé une pomme de terre noire, symbolisant la fin de la période la plus noire du pays.
Nous avons pu rencontré dans une bibliothèque un couple qui a vécu ces événements et qui a quitté la Roumanie en 1990 pour aller vivre en France afin d'échapper aux atrocités du régime politique m'y en place après la chute du communisme
Ils ont pu repartir à zéro en France dans la ville de Nantes où ils ont pu fonder leur famille, trouver du travail et vivre en toute sécurité
Il leur est très douloureux de parler de leur vie en Roumanie car elle n'était faite que de répressions, ils ne reconnaissent plus leur pays d'origine tout à beaucoup trop changé ils ne veulent plus y revenir la page est tournée leur vie est en France
Lorsque j'ai évoqué le bâtiment du parlement et qu'aux yeux des touristes il est l'emblème de la Roumanie elle s'est décomposée j'ai su à travers leurs explications,tout le malheur que celà avait engendré et à quel.prix cette construction à pu voir le jour
Le palais du Parlement est le summum de la mégalomanie et un haut-lieu du tourisme à Bucarest. L’ancien dictateur communiste Nicolae Ceaușescu a démoli un des plus beaux quartiers de la ville pour faire place à cet immense – et monstrueux – bâtiment. La construction du palais a englouti jusque 40% du PIB roumain. Alors même que de nombreuses personnes souffraient de la faim pour que le pays puisse rembourser sa dette extérieure, rien n’était trop beau ni trop cher pour ce palais. Le palais abrite des hectares de carrelage en marbre et dispose des plus gros chandeliers que vous n’avez sans doute jamais vus au cours de votre vie – le plus gros pèse 3 tonnes et comporte 7000 ampoules ! Ce bâtiment abrite aujourd’hui le palais du Parlement, ce qui provoque toujours des sentiments mitigés parmi la population. Pour autant, ce palais est un passage obligé de votre visite de Bucarest.
Le palais a un style néo-classique largement inspiré d'un bâtiment communiste des années 1950, la Casa Scînteii, mais ses dimensions sont beaucoup plus imposantes : une surface au sol de 45 000 m2 et 350 000 m2habitables. Il mesure 270 sur 240 mètres, pour une hauteur de 86 mètres. Il contient 1 100 pièces réparties sur 12 étages. Quatre niveaux supplémentaires en sous-sol sont actuellement accessibles et utilisés et quatre autres encore plus ou moins achevés. Le palais devait être appelé la « maison du Peuple » (Casa Poporului) : le président communiste Nicolae Ceaușescu souhaitait alors regrouper dans un seul bâtiment, ses propres logements de fonction, ceux des ministres et les quatre plus grandes institutions du pays
Des bâtiments résidentiels situés devant le palais complètent l'ensemble avec pour vocation de loger les hauts fonctionnaires du régime.
La construction du palais commence en 1984 : les plans entraînent la destruction de 520 hectares de la ville de Bucarest (1/5 de la superficie totale du centre historique de la ville), avec la démolition ou le déplacement d'une trentaine d'églises et de 7 000 maisons. Celle-ci entraîne l'expulsion et le relogement de 40 000 personnes dans des immeubles parfois insalubres, sans eau, ni gaz, ni électricité, car non terminés. La colline sous-jacente, le dealul Spirii (butte de Spirea), est ensuite en partie arasée, ce qui détruit aussi les sites archéologiques de ce quartier ancien.
600 architectes et 20 000 ouvriers (dont des prisonniers) travaillent sur le chantier jour et nuit, sous la coordination de l'architecte Anca Petrescu, jeune femme alors âgée de 35 ans, émule de Cezar Lăzărescu, l'un des architectes officiels du régime communiste. Plus d'un million de mètres cubes de marbreextrait de la région de Rușchița en Transylvanie est utilisé. Le projet aura coûté jusqu'à 40 % du PIB du pays annuel pendant sa construction.
Comme son modèle la Casa Scînteii, le palais devait comporter à son sommet une flèche élevée surmontée d'une énorme étoile rouge, qui n'a finalement pas été réalisée. Le bâtiment inachevé est largement pillé après la chute de la dictature et de Ceaușescu en 1989. Le gouvernement d'Ion Iliescu, successeur de Ceaușescu, décide tout de même d'achever et d'utiliser le palais, car il a d'ores et déjà coûté très cher sur tous les plans. Il sera officiellement baptisé « Palais du Parlement » lors de l'installation de la Chambre des députés en 1994.
Née d’une volonté politique commune, la Saison France-Roumanie 2019 coïncidera avec la Présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne et les célébrations des centenaires de la création de la Roumanie moderne (1er décembre 1918) et de la fin de la Première Guerre mondiale.
Une Saison qui a pour vocation de renouveler l’image et la perception que nos deux pays ont l’un de l’autre, et de renforcer les liens économiques, scientifiques et culturels qui nous unissent historiquement. Miroir de nos sociétés, ancrées dans le 21ème siècle mais qui puisent leurs racines dans une francophonie partagée, la Saison France-Roumanie témoignera également du dynamisme et de l’imagination de nos créateurs et de nos entreprises. Elle réaffirmera notre attachement à une Europe de la paix, des idées et de la coopération. Les deux Commissaires généraux, Jean-Jacques Garnier et Andrei Ţărnea, ont ainsi souhaité bâtir une Saison où il sera question de rencontres insolites et de découvertes, et qui nous invitera à dépasser, voire oublier nos clichés sur la France et sur la Roumanie.
Signification du drapeau roumain et de ses couleurs (Roumanie) Le drapeaude la Roumanie est un drapeautricolore de proportion 2:3 composé de 3 bandes verticales de couleurs bleu, jaune et rouge. Ces couleurs représenteraient les 3 régions historiques du pays : La Transylvanie, la Valachie et la Moldavie.
L'Athénée roumain est une salle de concert située dans le centre-ville historique de Bucarest, sur la Calea Victoriei et la place de la Révolution. L'Athénée roumain fut inauguré en 1889.
Pendant l'occupation allemande de la Première guerre mondiale, l'Athénée devint la salle de concert de l'état-major du général Falkenhayn tout en servant aussi de dépôt de munitions. Évacué en novembre 1918, il est alors fortement dégradé.
Le 29 décembre 1919, l'Athénée restauré devint le site de la séance solennelle du Parlement qui vota la ratification des déclarations d'union des Conseils populaires de la République démocratique moldave, de la Transylvanie et la Bucovine avec la Roumanie de l'époque, jusque-là constituée seulement de la Valachie, de la Moldavie et de la Dobrogée. Une fresque géante est réalisée peu après sur le mur circulaire de la grande salle, représentant l'histoire de la Roumaniedepuis la conquête de Trajan jusqu'à l'unification du pays. Le bâtiment devient alors l'un des symboles forts du pays.
Lors de l'instauration de la dictature communiste après la Seconde Guerre mondiale, la grande fresque empreinte de « nationalisme bourgeois », montrant des paysans s'agenouillant par reconnaissance devant le roi Ferdinand et évoquant entre-autres la Bessarabie perdue au profit de l'URSS, est recouverte de blanc, et des portraits de devanciers ou de dignitaires communistes (Marx, Engels, Lénine, Staline et plus tard Khrouchtchev, Gheorghiu-Dej et plus tard Ceaușescu et son épouse) sont accrochés. Peu avant la Libération de 1989, il ne restait plus, de ces portraits, que le couple Ceaușescu voisinant avec George Enescu.
Après la Libération, l'Athénée subit une nouvelle rénovation tant antisismique qu'intérieure et extérieure, et la fresque est elle aussi entièrement restaurée.
Après une visite de la ville très riche en émotions et en rencontre la veille, aujourd'hui sera une journée détente pour toute la famille direction les termes de Bucarest adresse re ommandee par Dorotéa en Bulgarie
Que vous dire de cette expérience, il n'y a pas de mot assez démonstratif pour qualifier cet endroit, si ce n'est que de prendre une nounou afin de passer un week-end inoubliable en amoureux
Dans cet endroit vous pourrez y trouver des toboggans géants de plus de 80m de descente, des lits d'aquamassage, des pataugeoirs, des hammams avec des senteurs orientales, des piscines intérieures et extérieures à plus de 35°, des bains à remous, des bars dans les piscines, des restaurants avec de la nourriture digne des repas de Pantagruel et de Gargantua réunis, des lampes bronzante, des transats, des soins de spa, une piscine à vagues, discothèque, soirées.... Le dépliant est impressionnant....
Nous y sommes restés 5h mais franchement c'était très court
Ce matin dernier jour à Bucarest. Avant de partir nous allons visiter le village musée qui représente tous les habitats des différentes régions de la Roumanie
La Transilvanie, la Sévérine, la Moldavie et le bas Danube et la Munténie
Le musée du village roumain est un écomusée en plein air qui retrace la vie rurale et les traditions paysannes de Roumanie.
Le musée du village roumain a été inauguré le 10 mai 1936 en présence du roi Carol II. Ses fondateurs étaient Dimitrie Gusti, Victor Ion Popa et Henri H. Stahl.
Lors de l'inauguration en 1936, l'exposition avait une superficie de 4,5 ha.
En 1948, une zone allouée au musée permit de passer à près de 9 ha.
En 1990, la mairie de Bucarest a donné plus d'espace, afin de permettre de prévoir l'avenir, de sorte que le musée couvre maintenant une superficie de 12 ha.
Actuellement, il y a 76 complexes exposés en quartiers, composés de 322 bâtiments, dont 47 maisons, 272 fermes typiques, trois églises en bois, trois moulins à vent, et des installations d'adduction d'eau.
Le musée présente cette muséographie sur une superficie couvrant une surface de près de 100 000 m2
Toutes les maisons ont été transportées de leurs lieux d'origine vers cet écomusée ce qui est à souligner
Restaurant et aire de jeux pour ce midi
Et puis nous reprenons la route pour le delta du Danube
4h de route nous attend alors c'est parti
Nous voilà arrivés à l'endroit le plus à l'est de notre voyage le delta du Danube.
Nous voulions nous rendre jusqu'à Sulina mais notre voiture n'est pas amphibie
Avant de vous montrer des photos quelques explications académiques sur l'endroit
Il est situé pour les quatre cinquièmes dans le Nord de la région historique roumaine de Dobrogée, plus précisément dans le județ de Tulcea, et pour un cinquième dans le Sud de la province ukrainienne du Boudjak en Bessarabie méridionale, et dans l'arrondissement de Vylkove de l'oblast d'Odessa. Encadré entre les limans saumâtresdu Sasyk (en ukrainien : Сасык ; en roumain : Conduc) au nord, et de Iancina (aujourd'hui en russe : Разелм, Razelm, en ukrainien : Разим, Razim et en roumain : Razelm ou Razim) au sud, c'est le deuxième plus grand des deltas européensaprès celui de la Volga, avec une superficie de 3 446 km2. C'est aussi une région naturelle protégée et classée au patrimoine mondialpar l’Unesco depuis 1991.
Le delta du Danube est la formation géologique la plus récente de Roumanie et d'Ukraine : sa formation commence par la mise en place d'une série de cordons littoraux (grinduri) après que le niveau de la mer Noireeut atteint son niveau actuel, 5 500 ans avant notre ère, à la fin de la transgression marine néolithique. Ces cordons, qui ont varié dans le temps, délimitent des complexes lagunairesque les alluvions danubiennes vont progressivement combler jusqu'à nos jours
Il y a environ 2 500 ans, toujours selon Hérodote, le Danube se divisait en sept bras. En amont de Tulcea, le Danube est aujourd'hui divisé en trois bras qui vont se jeter dans la mer : au nord Chilia, qui fait office de frontière roumano-ukrainienne (sauf à son embouchure, intégralement ukrainienne), au centre Sulina et au sud Sfântu Gheorghe, mais beaucoup d'autres canaux irriguent le delta en nombreux secteurs avec des roseaux, des marais ou des forêts, qui sont parfois inondés au printemps et en automne.
Alors que l'érosion croît dans le bassin avec l'accélération des écoulements, due à l'activité humaine (déforestation, endiguements), les alluvions déposées par le Danube élargissent le delta d'environ 40 mètres par an, le rendant ainsi très dynamique, mais ces alluvions peuvent contenir de nombreux polluants. L'élargissement se produit surtout au niveau de delta secondaire du bras de Chilia, en Ukraine.
Environ 15 000 personnes vivent dans les villages du delta, la plupart d'entre elles de la pêche, et, de plus en plus, du tourisme
Les bouches du Danube comptent plus de 1 200 variétés de plantes, 300 espèces d'oiseaux et 45 espèces de poissons d'eau douce dans ses nombreux lacs et marais, et accueillent lors des migrations, des millions d'oiseaux de différents milieux de la Terre (d'Europe, d'Asie, d'Afrique, de Méditerranée) dont certains y nichent, et sont une zone extrêmement poissonneuse.
Au début du xxe siècle, le biologiste et écologue Grigore Antipa, élève d'Ernst Haeckel fondateur de l'écologie, fut chargé par les rois Carol Ier et Ferdinand de Roumaniede mettre en place un système d'exploitation rationnelle des ressources du delta, qui ne perturbe pas les équilibres hydrologiques et biologiques, tout en augmentant la productivité. Ce système géonomique assura la prospérité du delta et de ses habitants jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et fit de la Roumanie le premier producteur mondial de caviar dans les années 1930.
Après avoir pris le contrôle des pêcheries, le régime communiste mit en place un programme de polderisation de près de 34 000 hectares de marais (alors que la Roumanie et l'Ukraine n'ont jamais manqué de terres arables), d'endiguement des canaux et de fermeture des lagunes. Les scientifiques ou ingénieurs qui osèrent protester étaient sévèrement sanctionnés. Ce programme provoqua une chute spectaculaire de la production biologique et la disparition de nombreuses frayères.
Depuis 1991, avec la mise en place de la réserve de biosphère de 5 762 km², un programme de reconstruction écologique est en cours de réalisation. Les habitants du delta du Danube regrettent cependant que ce programme, qui a fait remonter la production biologique, n'ait pas été accompagné par une restauration du système coopératif des pêcheries : tout a été privatisé, remis à des investisseurs privés souvent étrangers au delta, et de nombreux étangs sont désormais inaccessibles aux pêcheurs locaux.
En ce qui concerne la faune nous avons pu observer des aigrettes garzette, des hérons cendrés, des pélicans, des mouettes, des goëlands, des ibis, des cigognes, des cygnes, des pygargue à queue blanche, des guifettes moustacs, des cormorans huppé, des oies cygnoïdes, des sternes pierregar, des oies des moissons.
Voilà quelques photos de ce magnifique endroit
Maintenant direction l'intérieur des terres prés de Buzau et Berca où d'autres surprises nous attendent
En attendant nous prenons quelques photos le long de notre trajet
Nous ne sommes que 3 sur le camping et nous sommes dorlotés c'est très agréable suite demain
Ce matin petit déjeuné avec Maria et Eric des voyageurs allemands de Augsbourg à côté de Munich
Ce n'est pas la première fois qu'ils visitent les pays de l'Europe de l'Est, ils sont déjà allés au Monténégro, en Albanie, et plusieurs fois en Bulgarie et en Roumanie.
Ils nous ont donné de nouvelles adresses où se rendre en Hongrie et en Autriche, des discussions enrichissantes à propos de leurs ressentis vis à vis de l'Europe…….
Ils sont partis vers le delta du Danube ce matin, Bon voyage à eux.
De notre côté nous sommes allés visiter le site qui se trouve au dessus de notre camping, des volcans de boues!!!!!?????
Un phénomène géologique curieux, impressionnant, que nous n'avions encore jamais vu.
Cet après midi, il pleut au programme dessin, lecture, mathématiques et écriture pour Clémence!!!!!
Les volcans de boue de Berca (Vulcanii noroioși en roumain) sont une curiosité géologique située près de la ville de Buzău.
De la boue forme des « volcans ». On observe des remontées de gaz à la surface des cratères. Autour des emplacements des volcans, le paysage est lunaire (les plantes environnantes ne s'habituent pas à la nature du sol) contrastant avec la région verdoyante.
Un parc naturel protège le site principal des Vulcanii noroioși et les visiteurs peuvent le visiter moyennant une admission modique (4 RON par adulte, 1 RON par enfant).
Au-delà de ce premier site, plusieurs autres sites au moins aussi actifs sont également accessibles en voiture (par des chemins non pavés).
Ils émettent des gaz d’origine profonde, du méthane essentiellement (95 – 98 %) mais aussi d’autres hydrocarbures (0,1 – 1,2 %), du gaz carbonique (1,5 – 2,3 %), de l’azote (0,1 – 0,6 %) et un peu de gaz bactériens d’origine peu profonde. Ils libèrent aussi un peu de pétrole et de la boue issue d’une couche d’argile sous-jacente. Celle-ci se répand en « coulée » relativement fluide mimant un dynamisme volcanique. Dans le « cratère », éclatent des bulles d’un diamètre atteignant 50 cm. Le paysage est lunaire, sans végétation.
Il s’agit du deuxième site le plus important d’Europe, après celui de Gobustan en Azerbaïdjan.
Ils n’ont de volcan que le nom ! Car les volcans de boue ne résultent nullement d’un processus magmatique : ils tiennent leur nom de leur activité « explosive » et aussi de leur forme de cône miniature
Le contraste est vraiment plus que SAISISSANT entre les collines environnantes verdoyantes et le site des volcans
QUEL MAGNIFIQUE PAYSAGE!!!!! La Roumanie est vraiment un surprenant pays et gagne à être visiter (mais pas trop le tourisme de masse n'est pas encore trop développé et c'est tant mieux).
Après avoir quitté notre charmant camping avec ses propriétaires très accueillants et surtout la boue car il a plu toute la journée précédente ainsi que toute la nuit.
Lors de cette étape de 2 nuits nous avons rencontré un couple charmant Eric et Maria venus d'Allemagne avec leur voiture et une tente de toit !!!!
Ils nous donné quelques bonnes adresses pour visiter la Hongrie et l'Autriche, nous avons également échangé sur notre ressenti en ce qui concerne l'Europe......
Nous avons donc plié notre tente sous la pluie et sommes vite partis vers le "soleil" plus à l'Ouest, donc direction Bran en Transylvanie.
La Transylvanie fut tour à tour une région de la Hongrie, de l'empire ottoman, fit partie de l'empire des Habsbourg, puis de l'empire d'Autriche, pour de nouveau être intégré à la Hongrie, puis elle fit partagée entre la Hongrie et la Roumanie,puis à nouveau roumaine mais communiste et enfin depuis 1989 roumaine en démocratie roumaine avec une représentation hongroise au parlement
Bon j'espère n'avoir pas trop embrouillé les esprits, j'ai eu moi même du mal à mettre tout dans l'ordre
Il y a peut être des erreurs !!!!
Nous voilà partis vers le château de Bran qui est l'emblème de la Transylvanie et vous allez deviné pourquoi....
Que vous vient il à l'esprit quand je vous dit Transylvanie ????
Ma curiosité m'a poussé à visiter cette région à cause de ........
DRACULA
Oui oui nous sommes partis visité le château de DRACULA, mais qu'en est-il en vraiment
Mythe ou réalité ????
Et bien un petit peu des deux
Le château est situé à côté de la ville de Brasov c'est un monument classé et sans doute le plus visité de la Transylvanie
Le château est redevenu la propriété des Habsbourg, comme il l'avait déjà été avant 1918, au temps de l'Autriche-Hongrie, mais le premier château a été construit par les chevaliers Teutoniques au début du xiiie sièclebien avant la dynastie habsbourgeoise. Surnommé « le château de Dracula », il est associé, dans la mémoire collective, à Vlad III l'Empaleur
DRACULA signifiant "fils du dragon "
En fait, Vlad n'a empalé que quelques personnages, mais de haut rang : c'est ce qui a frappé les imaginations et lui a valu son surnom de Țepeș (l'empaleur). Il combat la corruption et l'intrigue en s'appuyant sur l'« Oastea domnească », l'armée princière, recrutée parmi les paysans libres. Sûr de l'efficacité de son système, Vlad place un jour une coupe en or à la fontaine de la place centrale de Târgoviște. Les voyageurs assoiffés auront le droit de se servir de la coupe, mais elle doit rester en place. La coupe ne fut jamais dérobée, et resta à sa place tout le temps du règne de Vlad.
Une autre légende encore, lancée par des sources assez généralement hostiles comme Histoires de la Moldavie et de la Valachie de Johann Christian von Engel (en), publiées au début du xixe siècle, veut que lors de la guerre contre les Ottomans, Vlad ait empalé ses propres soldats blessés dans le dos (donc ayant fui devant l'ennemi) ou aurait ordonné d’empaler un soldat sur douze parmi ceux qui refusaient d’aller au combat. Le bourreau refusant, Vlad l'aurait transpercé sur le champs.
Il semble en revanche acquis que Vlad ait dirigé sa vengeance contre les boyards responsables de la mort de son père et de son frère Mircea. Le dimanche de Pâques 1457, il arrête toutes les familles de boyards qui faisaient la fête à la cour princière. Après avoir empalé quelques chefs des grandes familles, il oblige les autres à marcher une centaine de kilomètres, sur un difficile chemin de chèvres. Il ne permet pas aux survivants de se reposer à leur arrivée et leur ordonne immédiatement de construire une forteresse sur les ruines d'un ancien avant-poste de son grand-père, avec vue sur la rivière. Cette place forte est bâtie au sommet du mont Poienari. Elle permet à Vlad d'avoir une vue au sud sur les terres de Valachie et au nord sur la Transylvanie. Il contrôle de cette manière la vallée qui mène de l'une à l'autre. Le chantier dure des mois et beaucoup meurent. Vlad crée une nouvelle noblesse d'armes parmi ses paysans, et réussit à se faire construire rapidement une forteresse avec l'ancienne. La légende moderne dit que ce serait le château de Bran
Le mythe du vampire, immortel, buvant le sang de ses victimes et les transformant à leur tour en vampires, apparaît sous différentes formes dans l’imaginaire populaire, selon les cultures. Certes, le plus célèbre vampire reste le comte Dracula, originaire de Roumanie, personnage central du roman écrit par Bram Stoker en 1897. Beaucoup en parlent, mais peu connaissent la légende née de la vraie histoire du prince Vlad Tepes (L’Empaleur), prince de Valachie au milieu du XVème siècle.
Le best-seller, Dracula, marque le début de la littérature gothique qui tourne autour du thème des vampires. De ce point de vue, on pourrait considérer le comte comme l’ancêtre du jeune Edward Cullen, protagoniste de Twilight, ou La Saga du Désir interdit, série de romans publiés par Stephanie Meyer ou bien encore de Lestat de Lioncourt, le personnage principal des Chroniques des vampires, série qui appartient à l’écrivaine américaine Anne Rice. On observe quand même une distinction majeure entre le maléfique Dracula qui tue ses victimes innocentes et le vampire « soft », le gentil Edward Cullen qui veut protéger sa bien-aimée. Ce changement de vision ne correspond plus à la typologie folklorique du vampire telle qu’elle est décrite par les légendes roumaines.Dans la tradition populaire, la personne qui avait fait du mal pendant sa vie, qui mourait d’une manière brutale ou qui n’était pas inhumée selon les coutumes se transformait en strigoi (équivalent du vampire) après sa mort. Les strigoi sortaient de leurs tombes et venaient troubler leurs proches. Afin de se protéger de ces morts-vivants, les villageois construisaient une barrière de sel, en mettant de l’ail à l’intérieur de leurs maisons. D’autres objets repoussant les vampires étaient le crucifix et l’eau bénite qui leurs brûlaient la peau en contact avec l’objet. Leur destruction était possible, en mettant un pieu dans le cœur.
Après la visite nous nous sommes donc rendus à notre lieu pour la nuit
Ce matin réveil encore pluvieux nous ne sommes pas allés assez à l'Ouest (grrrrr) nous n'en n'avons pas encore fini avec la pluie...
Pour se réchauffer nous allons prendre un bon petit déjeuné dans le centre de la petite ville de Zarnesti
Dans ce petit café nous avons fait la surprenante connaissance de Serge originaire de Suisse et venu s'installer ici avec son épouse d'origine roumaine depuis environ 4 ans.
Nous avons pu échangé sur le vécu de son épouse durant la période communiste, sur l'histoire de la Roumanie, sur l'économie du pays, sur les ours, sur l'Europe.....
Merci beaucoup pour ce bel échange et cette belle rencontre (bien trop courte à mon goût...)
Nous reprenons la route direction Sibiu
Durant notre trajet nous avons pu faire de belles photos
Il n'y a pas que l'architecture qui s'est modifiée plus style austro hongroi
Le mode de communication aussi à ma grande surprise
Après avoir parlé beaucoup anglais, l'italien, l'allemand et l'espagnol sont plus couramment parlé dans cette région de la Roumanie
Mes souvenirs d'espagnol sont plutôt lointains mais on s'en sort 😜
Sur les conseils de la directrice du restaurant où nous nous sommes arrêtés demain nous nous rendrons à Alba Iulia
Fondée par des colons allemands au xiie siècle, elle fut le centre culturel traditionnel des Saxons (ainsi qu'il est d'usage d'appeler les Allemands de Transylvanie) et demeura presqu'exclusivement allemande jusqu'au milieu du xixe siècle ; ensuite, l'exode rural la peupla peu à peu de Roumains, jusqu'à devenir à majorité roumaine dans les années 1930. Comme toute la Roumanie, à laquelle elle est rattachée depuis le 1er décembre 1918, Sibiu a subi les régimes dictatoriaux carliste, fasciste et communistede février 1938 à décembre 1989, mais connaît à nouveau la démocratie depuis 1990
Aujourd'hui, en particulier après l'exode massif des Saxons vers l'Allemagne, la ville est roumaine en très grande majorité (plus de 95 %). Cependant, Klaus Iohannis, actuel président de la Roumanie et d'origine allemande, a été maire de la ville de 2000 à 2014, élu à de larges majorités sous l'étiquette du Forum démocratique des Allemands de Roumanie
Préservée autant des ravages de la guerre que des plans d’urbanisme de l'ère Ceaușescu, elle a conservé des époques gothique, Renaissance et baroque nombre de monuments de l'architecture religieuse, civile et militaire, ainsi qu'une multitude de demeures anciennes. Sa désignation comme Capitale européenne de la culture pour l'an 2007, conjointement avec Luxembourg, a incité la municipalité à mener une campagne de restauration et d'embellissement de grande ampleur. Ses monuments, alliés à la richesse de ses musées (particulièrement la pinacothèque Brukenthal) et aux attraits de la région environnante, font de cette ville un centre touristique de premier ordre.
La vieille ville de Sibiu a été classé comme le « 8e endroit le plus idyllique d'Europe à vivre » par le magazine américain Forbes.
Qu'en est-il vraiment ??!!
En 1859, l'ancienne passerelle en bois sur la rue Ocnei, qui relie la vieille ville à la nouvelle, a été reconstruite par l'entreprise Friedrich Hütte. C'était le premier pont en fonte en Roumanie et aussi le premier sans pylônes. En raison de ce dernier fait, on l'appelait aussi le pont qui pose qui sonne beaucoup comme le pont qui se trouve et a commencé quatre légendes qui ont été transmises de génération en génération. Pendant les vacances d'hiver, il est décoré d'une arche faite de lumières de Noël.
Les légendes
Numéro un et ma légende personnelle préférée : le détecteur de mensonges. On dit que le pont a le pouvoir de dire si quelqu'un ment au moment de le traverser et fait des bruits étranges comme s'il s'effondrerait et punirait le menteur. Je vous recommande de le tester vous-même lors de la traversée du pont.
Numéro deux : le mythe de Casanova. Le Pont des Mensonges a soi-disant mérité son nom parce qu'il était un lieu de rencontre pour les premiers rendez-vous. Les cadets de l'académie militaire rencontrent des filles et font des promesses qu'ils n'ont jamais eu l'intention de tenir. Soyez donc attentifs aux promesses que vous entendez lorsque vous marchez sur ce pont !
Numéro trois : l'histoire d'horreur. Comme dans la légende précédente : les jeunes femmes à la recherche de maris déclaraient leur amour et juraient leur virginité sur le pont. Si, dans la nuit de noces, il s'avérait qu'ils ont menti, les mariées seraient jetées du pont comme punition.
Et le dernier et non des moindres : le commerçant honnête. Piața Mică (Little Square) était le centre de tout le commerce de Sibiu. Le Pont des Mensonges est situé au bord de cette place et les rumeurs disent que les commerçants escrocs ont été démasqués devant tout le monde sur le pont, de sorte qu'aucun commerçant n'a osé être malhonnête en faisant du commerce ici.
Sibiu a beaucoup de beaux endroits, mais le Pont des Mensonges est certainement l'un de ses meilleurs, tirant son nom des légendes qui ont persévéré à travers le temps. La prochaine fois que vous serez près de ce pont, rappelez-vous que les gens du coin évitaient de le traverser, craignant qu'il s'effondre à cause des mensonges qu'ils ont racontés.
Ce soir c'est nuit à l'hôtel car une semaine sous la pluie en camping ça devient compliquer!!!!!
Départ pour Timisoara demain pour 2 jours dans cette ville pour mieux la connaître et effacer cette image négative....
Située aux pieds des Carpates occidentales roumaines et des Carpates Méridionales, cette ville est sans doute l'une des plus anciennes de Roumanie. Localité importante durant la période romaine, nommée Apulum, la ville a été, par la suite, siège des premiers archevêchés fondés au début du xie siècle, capitale de la principauté de Transylvanie (du xvie au xviiie siècle), puis centre administratif autrichien (du xviiie au xixe siècle) du Grand-duché de Transylvanie faisant partie de l'Empire des Habsbourg.
En 1541, Alba Iulia devint la capitale de la principauté de Transylvanie (et le resta jusqu'en 1690). En 1599, Michel Ier, déjà prince de Valachie et de Moldavie, fit son entrée triomphale comme voïvode de Transylvanie dans la ville d'Alba Iulia (alors nom de la ville en latin de chancellerie). Il réalisa ainsi, sans rechercher autre chose que sa propre puissance, la première union des trois pays où vivent la majorité des roumanophones. Cet éphémère épisode prit au xixe siècle une grande résonance dans l'historiographie roumaine, bien que Michel le Brave n'ait jamais évoqué de projet national ou unitaire roumain, ait favorisé la noblesse hongroise en Transylvanie, et ait alourdi les charges des serfs roumains. En 1613, le prince hongrois Gabriel Bethlen gouverna d'Alba Iulia la principauté transylvaine, et la ville connut grâce à lui un essor culturel considérable.
Charles VI, Habsbourg d'Autriche, fit construire la « Cité d'Albe Caroline » (das Burg, Cetatea, Erőd) entre 1716 et 1735 d'après les plans de l'architecte italien Giovanni Morando Visconti. Chef-d'œuvre remarquable de l'architecture militaire, la « Cité » compte sept bastions et quatre portes monumentales.
Alba Iulia a une grande signification symbolique en Roumanie, car c'est là que fut scellée le 1er décembre 1918, après la Première Guerre mondiale, l'« Union de tous les Roumains » appelée « grande Roumanie ». Cette date est la fête nationale de la Roumanie. C'est à Alba Iulia que se réunit l'Assemblée des Roumains de Transylvanie, qui y proclama l'union de la Transylvanie et du Vieux Royaume (déjà agrandi de la république démocratique moldave qui avait proclamé son union neuf mois auparavant). C'est donc ici que les 1er décembre 1918, ont lieu des reconstitutions et défilés historiques en costumes, évoquant l'histoire des Roumains. Le 15 octobre 1922 furent couronnés dans cette même ville Ferdinand Ier et Marie de Roumanie. Comme toute la Roumanie, Alba Iulia a subi les régimes dictatoriaux carliste, fasciste et communiste de février 1938 à décembre 1989, mais connaît à nouveau la démocratie depuis 1990.
Voilà notre dernière étape en Roumanie, direction Timisoara
Dans mon imaginaire la ville de Timisoara était liée aux évènements de 1989 et ses atrocités.
Nous allons rester 2 nuits dans un appartement au coeur de la vieille ville car les orages grondent et dormir dans le camion sans pouvoir sécher nos affaires c'est désagréable.
Arrivés dans notre appartement hier soir et soulagés d'être au sec.
Ce matin je pars toute seule afin de mieux connaître la ville et son histoire en essayant d'effacer les images terribles que j'ai pu voir à la télévision en 1989 et les commentaires des journalistes à propos de l'insurrection des roumains face à la dictature de la famille Ceaucescu
Je me dirige donc à pied vers le mémorial de la révolution de 1989.
Lors de mon trajet je traverse une magnifique place où se trouvent de magnifiques monuments historiques et très hétéroclites
Une église catholique et orthodoxe qui se font face, un musée, des bâtiments de style austro hongrois et une magnifique statue en son centre avec très peu de gens ce matin, ce doit être normal il est 9h et nous sommes samedi matin. La veille, la musique dans les rues résonna tard dans la nuit
Voilà ma première vision de Timisoara
Le soleil est là et c'est une sensation très agréable et surtout il n'y a pratiquement personne
Je croise sur la place une dame d'environ 80 ans qui me parle en Roumain et quelques mots en français, elle m'explique que Timisoara est une belle ville et qu'il faut la visiter
Bon allez encore quelques mètres et je serai arrivée
Effectivement comme le disent les commentaires des différents prospectus sur la ville le bâtiment se situe dans un endroit où l'on ne tombe pas par hasard sur le mémorial
L'extérieur du bâtiment paraît vétuste et est resté dans son jus pas de grandes pancartes pour le signaler pas de parking.
Il règne une atmosphère particulière, je ne saurais pas vous la décrire.
Les émotions et les sentiments se bousculent, tristesse, euphorie, curiosité, empressement....
Juste avant de rentrer se trouve un morceau du mur de Berlin, légué par la ville au mémorial de Timisoara après la révolution de 1989
Dès le franchissement de la porte je me retrouve plongée dans le passé, le temps est resté figé
Partout accrochés aux murs des photos, des articles retraçant l'histoire de la Hongrie de 1900 à 1989
Durant cette visite j'ai pu visionner un film d'une trentaine de minutes relatant la genèse de la révolution son déroulement, son apogée et sa fin.
Le documentaire est alimenté d'images personnelles d'amateurs qui accentuent l'atmosphère historique et dramatique car le fait de filmer les événements pouvaient leur coûter la vie
Tout débuta le 17 mars 1989, six anciens membres du Parti communiste roumain critiquent dans une lettre ouverte (publiée en français par Le Monde) la politique de Ceaușescu qui « terrorise et affame le peuple roumain ». À ce prix, ce dernier parvient à rembourser toute la dette extérieure de la Roumanie communiste et se fait réélire président par une Assemblée nationale entièrement communiste, le 26 novembre 1989.
Mais la population est si désespérée que le 16 décembre, une manifestation spontanée a lieu à Timișoara contre l'expulsion par la Securitate d'un pasteur protestant, László Tőkés, membre de la minorité hongroise de Roumanie. Pendant la manifestation, la foule entame des chants libertaires et religieux, jugés anti-communistes par le régime. Les troupes spéciales de la Securitate (USLA) réagissent par des tirs de gaz lacrymogèneset par l'usage de canons à eau, mais la manifestation reprend de plus belle le lendemain. L'armée intervient alors : des combats de rue ont lieu, des voitures sont incendiées, des coups de feu retentissent. La manifestation prend fin après l'envoi des blindés. Le 18 décembre, un groupe de 30 jeunes gens arbore des drapeaux tricolores dont ils ont arraché l'emblème communiste et chantent l'ancien hymne national Deșteaptă-te, române! (« Éveille-toi, Roumain ! »), interdit sous le régime communiste. L'idée de découper l'emblème communiste au centre du drapeau était déjà venue aux manifestants de l'insurrection de Budapest en 1956.
Le 21 décembre, 100 000 ouvriers entrent dans la ville de Timișoara et commencent à manifester contre le gouvernement aux cris de « Nous sommes le peuple », « L'armée est avec nous ».
Même si seul l'écho des évènements de Timișoara est parvenu en occident, le mouvement contestataire avait touché d'autres villes bien avant que le pasteur soit arrêté. À Iași, six personnes étaient déjà arrêtées pour « des actions anarcho-protestataires de propagande contre l'ordre socialiste ». Les 13 et 14 décembre 1989, dans la ville, des tracts étaient distribués, incitant la population à participer aux manifestations. L'initiateur de cette opération était Ştefan Prutianu, économiste dans un centre de recherches, qui avait mis au point un système de type « pyramidal » : chaque membre du groupe devait contacter 3 autres personnes, qui à leur tour devait contacter d'autres personnes. Son initiative s'inscrivait dans la tradition de la résistance anticommuniste roumaine. Les initiateurs ont été arrêtés et mis en prison, suite à une fuite dans l'organisation. Pour la journée du rendez-vous (16 décembre), la place centrale de Iași était bondée de militaires qui avait comme ordre de disperser tout mouvement suspect.
Ceaușescu, revenant d'un voyage en Iran, trouve en Roumanie une situation où son pouvoir commence à vaciller. Les événements de Timișoara ont été décrits par les radios étrangères (écoutées clandestinement par les Roumains) comme un « massacre de masse » et des charniers sont « découverts » (il s'agit en fait de celui de l'Institut médico-légal de la ville). Le 21 décembre 1989 à Bucarest, un rassemblement de masse organisé par la Securitate à la demande de Ceaușescu pour montrer la popularité du régime, est diffusé en direct sur la télévision d'État. Or, après huit minutes où tout se déroule selon les ordres, les haut-parleurs cessent de répéter les slogans habituels (« vive le Parti communiste », « vive le camarade Ceaușescu », « à bas l'ingérence impérialiste »…) et diffusent un enregistrement des manifestations de Timișoara, où l'on entend des coups de feu et des cris. Le rassemblement se transforme alors en manifestation de protestation contre le régime : la foule laisse tomber et piétine calicots, portraits officiels et drapeaux rouges du Parti et crie « Timișoara ! ». Les tentatives de Ceaușescu de calmer son auditoire restent célèbres : « a-llo ! a-llo ! a-llo ! camarades ! allo, attendez tranquillement, chacun à sa place ! a-llo ! a-llo ! ». Les gens répliquent « changez le dictateur ! ». Ceaușescu se retire, la transmission télévisée est interrompue. Dans le même temps, de plus en plus de gens qui avaient vu cela à la télévision sortent dans la rue. Au soir, une bonne partie des Bucarestois est dans la rue et vers 2 heures du matin l'armée reçoit l'ordre de réprimer le mouvement et prend position aux carrefours, mais sans agir. Un journaliste français, Jean-Louis Calderon, est écrasé accidentellement par un char. Le lendemain, les manifestants envahissent le siège du comité central du Parti communiste roumain.
La révolution roumaine de 1989 est la première révolution de l'Histoire à avoir été télédiffusée en direct.
Le documentaire termine avec ses mots
"Mieux vaut une liberté imparfaite que la dictature "......
Après cette page d'histoire j'ai donc déambulé dans les couloirs du mémorial et je suis montée à l'étage
Changement d'atmosphère, après avoir passé une grille menant à l'escalier je me retrouve dans une exposition
Je rencontre la responsable qui m'explique que les peintures ont été réalisées par la femme d'un diplomate allemand, qui avait peint les scènes de la vie quotidienne des roumains sous le régime de Ceaucescu
Elle me demanda de quel pays je venais et ce qui m'avait attiré ici. Elle avait à l'époque des événements 18 ans et les larmes commençaient à lui monter aux yeux....
Ce fut une rencontre émouvante.
Bon après tout ça je vais retrouver ma famille pour des moments plus légers
Ce sont nos derniers moments en Roumanie
Visite de parcs car ils ont aussi très beaux
Oh mais que se passe-t-il ?
C'est l'événement que tout le monde attend
THE COLOR RUN TOUR
5 KM de course pour se retrouver tout coloré et faite la fête toute la nuit avec des DJ au top
Ce soir c'est notre dernière en Roumanie, demain c'est départ pour la Hongrie
La Roumanie est réellement un magnifique pays oùles gens sont souriant, accueillant et qui ne manque pas d'intérêt aussi bien architectural historique, humain, culturel.....
Nous n'avons pas pu nous rendre dans la région de maramuresh au nord de la Roumanie car nous manquons de temps
Je pense que ce sera pour un prochain voyage à n'en pas douté
Aujourd'hui dimanche dernier jour en Roumanie et dernière aire de jeux avec pique nique
Nous y retrouvons beaucoup de famille avec de jeunes enfants et le soleil est là pour compléter ce merveilleux tableau
Premier arrêt à Szeged
Mais avant passage obligé par ma douane
En Hongrie aussi il faut s'acquitter d'une vignette pour circuler sur les routes
30 euros pour 10 jours
Celà reste malgré tout moins chère que nos autoroutes françaises 🤣🤣
Donc première ville hongroise Szeged
Premier pas dans un pas que nous ne connaissons pas et là à notre grand étonnement notre anglais ne sert à .....RIEN
Le hongrois parle je vous le donne en mille .... hongrois et allemand 😳
Nous avons quitté l'alphabet cyrillique mais franchement ça ne me paraît guère plus compréhensible!!!!
Heureusement ils savent plutôt bien dessiner 😁
Bon et bien il nous reste le langage des mains
Dans cette ville règne une certaine effervescence
Un festival musical y fait office durant le week-end quelle aubaine
Et qui dit festival dit petits kiosques pleins de bons mets hummm
Puis au détour d'une rue nous apercevons un drôle de bus, nous nous en approchons et je demande en anglais si nous pouvons monter dedans
Oui bien sûr le bus fait le tour de la ville afin de montrer les plus beaux monuments alors en route et c'est partie, nous voulons à tombeau ouvert au sens propre comme au sens figuré
L'architecture est MAGNIFIQUE
Bon il est temps de quitter la ville et de se trouver un endroit pour la nuit
Malheureusement vers 20h le ciel à commence à devenir très menaçant nous avons du quitter ce magnifique endroit
L'orage s'est mis à gronder très très fort
Nous avons cherché en vain un hôtel pour la nuit
Mais à 21h ce fut très dur
Nous sommes allés frapper à la porte du restaurant où 2 charmantes jeunes femmes terminaient le ménage de l'établissement
Elles nous ont ouvert, nous leur avons demandé s' y avait dans la ville un hôtel ou une pension pour nous accueillir tous les 4
Elles ont ferméeur restaurant et on parcouru avec nous la ville sous un déluge apocalyptique mais en vain
En désespoir de cause j'ai demandé si elles pouvaient nous accueillir chez elles
Laura était d'accord mais son mari beaucoup moins
Durant 2 heures nous avons pu nous poser chez elle et puis durant ces 2 heures elle a appelé des hôtels pour nous trouver une chambre
Ce fut le cas 20 km plus loin
Nous repartons donc tous les 4 en voiture avec devant nous la voiture de Laura et de sa sœur Dominica sous un déluge de pluie et des routes ressemblant à des rivières
Elles nous ont accompagnés jusqu'à la porte de l'hôtel
Quel soulagement !!!
Laura et Dominica sont des femmes absolument charmante et dune générosité absolue et si désolée de ne pas avoir pu nous héberger. Elles nous ont donné des crêpes au chocolat et des jus de fruit pour les enfants
Elles ont une place particulière dans mon cœur et je vais garder des contacts avec elles
Après cette petite mésaventure nous voilà accueilli à l'hôtel oasis par de charmants hôtelier
Ils ont été au petits soins avec nous et pleins d'attention à l'égard des enfants
En partant gâteaux au chocolat et stylo lumineux avec le logo de l'établissement de Hodmezovasarhely
Un grand merci à eux davoir recueilli des naufragés de la route
Ce matin la décision est prise nous allons directement à Budapest car les intempéries n'ont pas l'air de vouloir se calmer
Donc ce sera air bnb à Budapest
Capitale de la Hongrie, Budapest est coupée en deux par le Danube. Son pont du XIXe siècle Széchenyi lánchíd ("pont des chaînes") relie le district vallonné de Buda au district plat de Pest. Un funiculaire rejoint le quartier Vár ("du château") et la vieille ville de Buda, où le musée historique de Budapest retrace l'histoire de la ville de l'époque romaine à nos jours. La place de la Sainte Trinité comporte l'église Matthias, du XIIIe siècle, et le Bastion des pêcheurs, dont les tourelles offrent une vue dégagée.
Notre appartement est situé du côté Buda et à quelque centaine de mètres du pont de chaîne
Mais ça nous ne le découvrirons que le soir de notre départ
Bon allez un petit retour en arrière nous sommes le mardi 21 mai et nous arrivons dans la capitale et c'est Janos qui nous accueille et nous fait visiter son appartement
Encore une fois nous nous heurtons à la barrière de la langue car il ne parle que très très peu anglais. Mais ça marcje quand même 😉
Il est 13h aujourd'hui repos nous verrons demain pour la visite de la ville
Il est 9h tout le monde sur le pont près pour visiter Budapest
Allons prendre le tramway un arrêt se trouve juste en face de la résidence où nous séjournons
Direction le château après on verra où celà nous mènera
Après le tramway, le bus qui monte directement à l'église matthias et le bastion des pêcheurs
Budapest c’est découvrir la ville surnommée la « Perle du Danube » en raison de ses nombreux trésors culturels et architecturaux.
Il y a un certain temps, la capitale hongroise était même surnommée « le Paris de l’Europe ». Les deux villes avaient en effet pas mal de points communs : un grand nombre de cafés, de théâtres, de musées, de boîtes de nuit, sans compter les larges boulevards, les places en tout genre et les rues étroites.
Après avoir profité de la vie du bastion des pêcheurs sir la ville de Pest, nous nous dirigeons vers le château de Buda
Sur le trajet nous assistons à une commémoration de la guerre 39-45
Maintenant après le tramway, le bus de ville nous montons dans le funiculaire pour aller visiter la ville de Pestde maître côté du Danube
Allez nous prendrons le Big bus
Concept de bus ouvert avec lequel nous parcourerons la ville avec des commentaires en français dans nos oreillettes
Solution très touristique mais très efficace afin de connaître mieux la ville avec des enfants en bas âge sans se fatiguer
Avec le billet big bus nous avons droit à une promenade en péniche sur le Danube afin d'avoir une perspective différente de cette Magnifique ville
Il est très difficile de parler de Budapest il faut absolument la visiter et 2 jours ce n'est pas suffisant, car à chaque fois que vous tournez la tête l'histoire est présente à travers chaque bâtiment chaque monuments cette ville est incroyable
La prochaine fois je prends une semaine rien que pour elle
En Hongrie je ne voulais pas passer à côté du fameux goullash et c'est chose faite je me suis régalée
Bon allez au dodo demain on fait beaucoup de route
A 130 kilomètres à l’est de Budapest, au cœur des massifs du Bükk et du Mátra dans la vallée de la Laskó, se trouve une richesse quasiment unique au monde. Avec le jaillissement et le refroidissement des eaux thermales le sel expulsé se dépose pour former progressivement une colline. On ne trouve semblable trésor qu’à Pamukkale (Turquie) et dans le Parc National du Yellowstone (États-Unis).
Cela fait déjà plusieurs siècles que les budapestois ont découvert les bienfaits des bains thermaux. Les sous-sols de Budapest regorgent de sources d'eau chaude bienfaisante. Les bains de Budapest s'est vraiment développé suite à l'occupation ottomanes. Les turcs ont légué leur riche culture thermale aux habitants de Budapest, on peut encore avoir un aperçu de ce bel héritage en visitant les bains Rudas. Les bains se sont développé durant l'Empire Austro-Hongrois, les bains Széchenyi nous permettent de nous plonger dans l'ambiance de cette période.
L'eau thermale a de nombreux bienfaits pour la santé, beaucoup de personne souffrant de troubles respiratoires ou de douleurs musculaires vont aux bains pour se soigner. Les bains thermaux ont également un aspect social important, les personnes âgés qui passent leur journée á jouer aux échecs dans l'eau en sont la preuve.
Il y a des sources comme celle ci partout dans le pays
On se réserve une journée détente du côté de Lipot pres de Gyor pour bien en profiter on vous en dira des nouvelles😉
Les orgues de basalte du parc du château de Somosko
Le site se trouve au nord du pays à 110 kilomètres de Budapest. Sur un des flancs de la colline du château, on trouve des blocs de basalte en forme de pans d’orgue sculptés par l’érosion. D’une taille de 8-9 mètres, ils témoignent d’une ancienne activité volcanique dans la région. La château se trouve sur une colline de 500 mètres et a été construit au 13e siècle. Tous deux se trouvent sur la frontière slovaque.
Orgues du Damaraland (Namibie)
Les orgues (par analogie avec l'instrument) ou les colonnes basaltiques sont une formation géologique composée de colonnes régulières. Elle résulte de la solidification et de la contraction thermique d'une coulée basaltique peu de temps après son émission. La partie inférieure, qui se refroidit ou s'assèche plus lentement, se fracture de la surface vers la profondeur sous formes de prismes sub-verticaux à section hexagonaled'ordre décimétrique. Ces colonnes sont surmontées d'une zone de petits prismes moins réguliers (ou « faux prisme ») pouvant s'associer en gerbes.
Par extension on qualifie souvent d'orgues basaltiques des formations volcaniques dont la composition n'est pas basaltique, par exemple en France les orgues de Bort et de la roche Sanadoire (constituées de phonolite)
Je me rappelle en avoir vu lors de mon voyage en Irlande du Nord du côté de Dublin
La bas on les appelle " La chaussée des géants "
Il en existe en France si vous voulez être curieux, c'est au massif du Sancy ce sont mes orgues de la roche Tuillière
Voilà c'est tout pour aujourd'hui nous quittons Budapest demain matin le coeur lourd de bavoir pas pu rester plus longtemps
Nous allons direction le lac Balaton
En attendant notre repas je vais vous parler d'une invention dont je pense vous avez tous entendu parler ou au moins que vous avez tenu un jour dans vos mains ou envié votre copain d'école de lavoir reçu à Noël ou son anniversaire
Le RUBIK'S CUBE invention hongroise
Je vais vous raconter la grande histoire du Rubik's Cube vue au travers de la vie de son inventeur, Erno Rubik. Tout a commencé avec l'homme qui a inventé ce fameux jouet que l'on appelle aujourd'hui le Rubik's cube. Monsieur Erno Rubik est passé en quelques années de professeur de design au salaire d'une centaine d'euros par mois au statut d'homme le plus riche et le plus connu de Hongrie. Le jouet qu'il a imaginé et construit de ses propres mains dans la petite chambre de l'appartement de ses parents a rendu fou plusieurs centaines de millions de personnes. Il continue encore aujourd'hui de fasciner les nouvelles générations. Lorsqu'Erno Rubik est interrogé sur le pourquoi et le comment de son invention, il n'a aucun mal à répondre tant cette invention lui a paru évidente. Mais, pour lui, la vraie difficulté arriva après la découverte de son invention.
Les raisons de l'invention
Revenons à l'époque de sa création pour mieux comprendre le contexte. N'importe quel vendeur de jouets aurait alors pu expliquer à Erno Rubik pourquoi ce cube en plastique ne serait jamais un succès. Le cube magique a été inventé dans une société communiste qui n'avait pas du tout pour objectif de vendre des jouets pour la fortune d'un seul homme. Ce jeu qui d'autre part ne respectait en rien le standard de l'industrie du jouet des années 1970. En effet, il ne fait pas de bruit, ne siffle pas, ne tire pas, n'a pas de vêtement, n'a pas besoin de piles et n'apparaît dans aucun film. La complexité ultime de ce jouet devait décourager tous ces adeptes.
Malgré tout cela, il est rapidement devenu l'objet le plus vendu dans le monde et est devenu l'un des plus populaire dans l'histoire du monde moderne. Aujourd'hui encore, il fait réfléchir les grands mathématiciens tout en amusant les enfants de sept ans. Il y eut des copies, des livres sont sortis à son sujet, des cubes de toute sorte inspirés du Rubik's cubeont vu le jour. Vingt ans plus tard, l'effet de mode fut passé, puis revenu au milieu des années 2000, et le cube est toujours utilisé sur les bancs des facultés de mathématiques. Quelle invention !
Une oeuvre de design avant d'être un challenge mathématique
Que l'on aime ou que l'on n'aime pas, si je devais choisir un objet du vingtième siècle qui sera encore produit dans 500 ans, je choisirais le Rubiks cube. Il n'a pas d'époque, il est intemporel. Il est simple et complexe à la fois. Son apparence est ultime, parfaite. La façon dont ses 26 pièces s’emboîtent est une pure oeuvre de design. Rubik déclare à propos de son invention :
Terminé, il suggère le calme, l'ordre, la sécurité. En opposition parfaite avec lorsqu'il est une fois qu'il devient vivant, en mouvement. Il y a quelque chose de terrifiant sur un cube résolu, comme une bête sauvage encore calme mais sure de sa force.
C'est en 1974 qu'est apparu ce casse-tête. Aucune raison qu'il n'ait pas été inventé avant. Aucune raison non plus de construire un tel cube. Erno Rubik a fait des centaines d'interviews sans pour autant donner une réponse claire. La réponse se trouve certainement dans son passé... Tout commença lorsqu'il fréquenta en tant qu'étudiant dans une école d'architecture appelée l'académie des arts appliqués et du design à Budapest. Il s'y plut tellement qu'il y resta une fois ses études terminées. Il fut alors professeur présentant principalement le design d'intérieur.
Certains prétendent qu'il aurait inventé le Cube pour ses étudiants et leur apprendre à réfléchir en trois dimensions, mais cela n'est que rumeur et Mr Rubik admet lui-même avoir été passionné pour la complexité et la perfection de l'objet. Sa première tentative fonctionnant à partir d'élastiques fut un premier pas, mais le design pouvait être encore amélioré. Il comprit que tout reposait dans la forme de chacune des pièces.
Développement de l'idée et premières ventes
Le Rubik's cube était destiné à rester dans le monde communiste et particulièrement en Hongrie avec un faible succès jusqu'à ce qu'un homme d'affaires allemand de l'ouest, Tom Kremer, s'intéresse au puzzle. Il a tout de suite vu très grand pour ce jouet. Il l'avait découvert dans un salon du jeu international, à Nuremberg, en Allemagne.
Erno Rubik trouvait que le Rubik's cube n'était pas assez mis en avant lors de la plupart de ses présentations dans les salons du jeu et que c'était pour cela qu'il ne se vendait pas mieux ; il était souvent présenté dans une boite, résolu, et donc n'attirant pas la curiosité des passants. Personne n'osait le sortir de sa boite, et encore moins le mélanger. Personne ne savait comment il fonctionnait ce qui n'attirait pas l'oeil des passants. Cet Allemand de l'ouest, Kramer, décida après avoir découvert le Cube, d'aller rendre une visite son créateur Rubik.
Développement à l'international
Erno voyagea pour la première fois à l'ouest du bloc soviétique pour la présentation du Cube. Il essayait de le promouvoir du mieux possible et d'expliquer cette passion pour cet objet, mais il passait souvent pour un génie incompris ; les interviewers avaient souvent plus de questions par rapport à son succès et à sa richesse dans un pays communiste que pour l'objet en lui-même.
A partir de 1980, la folie du Rubik's cube devint mondiale. Des clubs de mathématiciens se formaient pour discuter des solutions, proposer des améliorations et organiser des compétitions. En juin 1982 eut lieu le premier championnat du monde de rapidité à Budapest et c'est un Vietnamien de 16 ans, Minh Thai, qui remporta le titre en 22.95 sec. Le hollandais Guus Razoux Schutz termina second en 24.32 sec et le hongrois Zoltan Labas troisième en 24.49 sec. Le meilleur français de ces championnats du monde, Jérome Jean-Charles, termine 6e en 25.06 sec. La méthode de résolution découverte par Erno Rubik est de commencer par résoudre tous les coins puis résoudre toutes les arêtes. Cette méthode était adoptée par une écrasante majorité de compétiteurs. Elle nécessite cependant en moyenne entre 90 et 110 mouvements par résolution. Erno Rubik décida de ne pas prendre part aux championnats en tant que compétiteur.
Les algorithmes de résolution
Les mathématiques et le Rubik's cube
Les mathématiciens définirent comme l'algorithme de Dieu, les mouvements minimum nécessaires pour résoudre n'importe quel Rubik's cube. Il existait une intuition parmi eux que ce nombre était de 22. Mais la seule démonstration mathématique à l'époque présentait un nombre de 52 mouvements se basant sur un domaine important des mathématiques : la théorie des groupes. En résolvant le 3x3x3 avec cette méthode, il est stupéfiant de voir à quel point le cube a l'air d'être mélangé jusqu'aux toutes dernières rotations. C'est alors que chaque couleur revient miraculeusement à la place qui lui était destinée. Notez qu'aujourd'hui, il a été démontré mathématiquement que 20 mouvements suffisent pour résoudre n'importe quel cube. Cependant, aucun ordinateur n'est en mesure de fournir l'algorithme correspondant pour chaque mélange.
La physique et le Rubik's cube
Les mathématiciens ne sont pas les seuls à s'y intéresser, les physiciens ont aussi un intérêt particulier pour le Rubik's cube. Il est utilisé pour illustrer certaines propriétés de particules élémentaires : une rotation dans le sens des aiguilles d'une montre représente un quark, une rotation dans l'autre sens un antiquark. Je vous encourage à approfondir vos recherches si ces domaines vous intéressent... Pour ma part, j'ai passé mon chemin.
En 1982 et après plus de 100 millions de cubes vendus, la mode du cube passa. L'entreprise hongroise responsable de la fabrication des cubes fit faillite. Chaque société en lien de près ou de loin avec le cube essayait de se développer le plus rapidement possible. Mais cela, sans consolider ses fondations. De plus, la société hongroise de l'époque n'était pas prête à un tel développement. Lorsqu'ils avaient besoin d'un prêt du gouvernement, le temps que tous les comités valident cela prenait près d'un an. L'entreprise s'est retrouvée un an plus tard avec un prêt ainsi qu'un stock qu'elle n'arrivait plus à vendre, car la demande est retombée aussi vite qu'elle était arrivée.
Erno après l'invention du Rubik's cube
En attendant l'obtention de son prêt, l'entreprise voulant satisfaire la demande encore présente. Elle eut alors recours à plusieurs tentatives d'importations de stock en provenance de Russie et de Chine. Les contrefaçons en provenance de Russie et présentées comme Made In Hungarycomptent même jusqu'à la moitié des cubes vendus à l'époque. L'entreprise décide aussi d'acheter un million de cubes à Hong Kong, mais cette initiative se révèle infructueuse. En effet, la plupart des cubes présentés en tant que faits en Hongrie ont un défaut de fabrication dû à un défaut dans le moule plastique du Rubik's cube.
"Que fait un millionnaire avec tout son argent ?", fut la grande question que l'inventeur Erno Rubik aurait pu se poser mais qu'il ne se posait même pas. Une fois ses démonstrations terminées, son souhait était de retourner à sa vie paisible de professeur d'architecture. Il donna 200 000 dollars à une fondation en charge d'aider les inventeurs prometteurs en Hongrie. Il a aussi créé une société, Rubik Studio, qui emploie une douzaine de personnes. Elle est en charge de designer des meubles et des jouets, mais aucun d'eux n'arriva à la cheville du cube magique.
Le lac Balaton est un lac d'eau douce de Hongrie et le lac le plus vaste d'Europe centrale. Ses caractéristiques font de lui une zone de pêche et de tourismeimportante. Les villes principales autour du lac sont Siófok (capitale de la région), Badacsony, Balatonboglár, Balatonfüred et Keszthely.
Ce lac d'origine tectonique est lié à une faible subsidence. Son origine est un fossé d'effondrement très léger dû au jeu de nombreuses failles. La présence de reliefs volcaniques (le mont Badacsony et le Szent György, cônes volcaniques anciens, et la presqu'île de Tihany, présentant des phénomènes hydrothermaux) témoigne d'anciennes remontées de lave à la faveur des failles. Il semblerait que le lac Balaton se soit asséché deux fois au cours de son histoire, à l'époque Holocène.
Il fait 592 km2
long de 78 km, largeur 15km, profondeur moyenne de 3m maximum 12m pour un volume de 1,9 km3
Encore une belle rencontre, Melissandre et JB charmant couple qui partent pour un CDI de voyage entre woofing et pause de 10 jours afin de profiter des pays qu'ils traversent ils sont de Charente maritime
Vive park for night et enfin une belle journée sans pluie oufff
Ce soir petit spot pour la nuit avec une vue magnifique sur le lac et à côté du massif de basalte
Aujourd'hui nous disons au revoir au lac Balaton
Une merveille mais malheureusement nous n'avons pu nous baigner
Ce sera petit déjeuné et promenade matinale au bord du lac ce matin pour lui dire au revoir
Sopron est une ville hongroise d’environ 59 000 habitants, située à environ 60 km de Vienne et 220 kmde Budapest, au sud-ouest du lac de Neusiedl. Elle s’enfonce comme un éperon en territoire autrichien et constitue ainsi un corridor à traverser pour une section du réseau ferroviaire autrichien.
La ville se trouve dans le comitat de Győr-Moson-Sopron. Comprenant une importante minorité germanophone, elle est officiellement bilingue. C’est l'une des plus anciennes villes du pays et elle constitue un lien entre la Hongrie et son voisin de l’ouest. C'est ce qui est symbolisé dans ses armoiries.
Après la Première Guerre mondiale, le Traité de Saint-Germain, qui dissout la République d'Autriche allemande, prévoit de faire de Sopron la capitale du Burgenland dont elle était de loin la ville la plus importante. À la suite de troubles dans la région, dus à des volontaires hongrois qui résistaient au rattachement à la première république d'Autriche, celle-ci conclut avec la Hongrie le Protocole de Venise du 13 octobre 1921, prévoyant un référendum à Sopron et dans les huit communes environnantes. Le référendum, tenu le 14 décembre 1922 avec la participation de 89,5 % des électeurs, se prononça pour le retour à la Hongrie par 65,1 % des voix, et 72,7 % à Sopron même, tandis que les communes plus petites votaient en général en faveur de l'Autriche. Sopron reçut alors le titre de Civitas fidelissima (« ville très fidèle ») qui figure sur ses armoiries, et la date du référendum est depuis lors la fête de la ville.
L'administration resta bilingue jusqu'à l'expulsion de nombreux habitants de langue allemande en 1946, à la suite de la Seconde Guerre mondiale qui avait causé à la ville beaucoup de destructions et de souffrances, et notamment la déportation en camps d'extermination de la quasi-totalité de la population juive.
C’est à Sopronkőhida qu’eut lieu, le 19 août 1989, le pique-nique paneuropéen au cours duquel environ 600 citoyens de RDAs'enfuirent en Autriche par la frontière. Chaque année, au même endroit, des fêtes commémorent cet événement.
Située en Hongrie occidentale, Sopron connaît actuellement une grande expansion du fait qu’économiquement elle est depuis longtemps liée à l'Autriche. Dans la dernière décennie du xxe siècle elle est devenue une destination attrayante pour les habitants de la conurbation Viennoise qui désirent faire des achats, ce qui lui a valu par plaisanterie le surnom de Shop-ron qui correspond à la prononciation hongroise, si on ne tient pas trop compte des voyelles. Aujourd'hui encore, les dentistes sont très sollicités du fait de leurs tarifs, inférieurs d’un tiers à ceux de leurs collègues autrichiens.
Si la situation en bout du monde de la ville au temps du rideau de fer était un inconvénient majeur, tout a profondément changé. Sa situation favorable entre Vienne et Budapest l’appelle à un grand développement qui en fera un centre de gravité économique
Sopron est une ville très agréable où il y règne une atmosphère pleine de sérénité et de paix, nous y serions bien restés pour nous installer mais ni Frédéric ni moi ne parlons allemand ( au secours Cécile et Magali !!!!!😁)
Pour finir la journée nous nous sommes rendus dans un parc pour une activité acro branches
C'était GÉNIAL
En fin de soirée nous avons fait la connaissance d'une famille adorable qui comme nous a entrepris de faire un tour d'Europe durant 4 mois
Ils ont quitté la France fin avril jusqu au mois d'août
Une très belle soirée passée ensemble dans leur camping car
Passionnés d'ornithologie ils ont partagé leur passion et ce fut un régal
Merci à Nathalie,Gilles et Sacha
Demain matin départ pour Lipot pour un séjour thalasso à l'occasion de l'anniversaire de Baptiste
Il va avoir 4 ans demain😍
Nous voilà arrivés à Lipót petite bourgade hongroise où se trouvent des termes très prisés.
Séances piscine, massages ,et eaux thermales en breuvage pour se ressourcer et fêter comme il se doit les 4 ans de notre garçon
C'est également notre dernière étape avant de partir pour l'Autriche
Départ ce matin après 2 jours passés dans l'eau nous voilà de nouveau sur la route et sous la pluie
Le passage entre la Hongrie et l'Autriche s'est passé sans aucune difficulté car pas de stop à la douane.
Les anciennes barrières douanières laissées à l'abandon témoignent d'un temps passé.
Comme vous pouvez le constater le temps est toujours aussi joyeux et ensoleillé
Nous avons choisi un camping à l'extérieur de Vienne pour mieux profiter des transports en commun car la voiture est fortement déconseillée dans la ville si nous voulons correctement profiter de la beauté architecturale de la ville.
Installation puis repérage pour demain
Nous sommes installés à Klosterneuburg, ou se trouve un magnifique monastère
L'abbaye a été fondée en 1114 par saint Léopold (Léopold III d'Autriche), saint patron de l'Autriche et son épouse Agnès d'Allemagne (1072-1143). L'abbaye devient une abbaye augustinienne en 1133. Cette abbaye est donc l'une des plus anciennes d'Autriche, ses domaines s'étendent jusqu'aux abords de la banlieue nord-ouest de la capitale autrichienne.
Ses bâtiments, dont la plus grande partie a été reconstruite entre 1730 et 1834, dominent le Danube. Les bâtiments monastiques sont extrêmement imposants, surtout l'aile de l'empereur du xviiie siècle, laquelle ne représente qu'un quart de la construction imaginée sur le modèle des monastères-palais. L'église abbatiale, construite en 1318, contient le tombeau de saint Léopold et l'autel de Nicolas de Verdun, chef d'œuvre du Moyen Âge de style mosan. L'intérieur est de style baroque tardif et rococo, d'une exubérance rarement atteinte, notamment avec les fresques de Johann Michael Rottmayr. Les tours ont été reconstruites en 1880 dans le style néo-gothique par l'architecte viennois Friedrich von Schmidt.
Le trésor de l'abbaye se visite, on peut y distinguer la couronne archiducale(Erzherzogshut) et nombre de reliques.
La bibliothèque de l'abbaye contient 30 000 volumes, dont de nombreux manuscrits anciens. Le cellier à vin est relié à un long tunnel ressemblant à celui du château d'Heidelberg en Allemagne.
Demain départ pour Vienne
L’Autriche (en allemand : Österreich Écouter), en forme longue la république d'Autriche (en allemand : Republik Österreich), est un État fédéral d'Europe centrale sans accès à la mer. Pays montagneux, il est entouré, dans le sens des aiguilles d'une montre, par l'Allemagne et la République tchèque au nord, la Slovaquie et la Hongrie à l’est, la Slovénie et l'Italie au sud, et par la Suisse et le Liechtenstein à l'ouest. L'Autriche est membre de l'Union européenneet de la zone euro respectivement depuis 1995 et 1999. Sa langue officielle est l'allemand, mais depuis la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, six autres langues sont reconnues. Sa capitale et plus grande ville est Vienne.
L'Autriche est l'un des États issus de la dislocation en 1918 de l'Autriche-Hongrie. Par le passé, elle fut un acteur majeur de l'histoire de l'Europe, au cœur de grandes entités politiques telles que le Saint-Empire romain germanique, l'empire des Habsbourg, l'empire d'Autriche et la Confédération germanique. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Autriche a adopté une politique de neutralitédans les relations internationales.
Dans la mesure où la météo ne veut pas être de notre côté quitte à être mouillés direction la piscine ce matin.
Les visites ce sera pour cet après-midi
Ce n'est pas forcément déplaisant comme contre temps
Après le déjeuné départ en bus pour Vienne puis le métro
Vienne, la capitale de l'Autriche, est située à l'est du Danube. Elle doit son héritage artistique et intellectuel à ses habitants, dont Mozart, Beethoven et Sigmund Freud. La ville est également réputée pour ses palais impériaux, dont le château de Schönbrunn, la résidence d'été des Habsbourg. Dans le MuseumsQuartier, des bâtiments historiques et contemporains exposent des œuvres d'Egon Schiele, de Gustav Klimt et d'autres artistes.
Direction museumquarter pour le plus grand plaisir des enfants
Le MuseumsQuartierWien (MQ) (Vienne, Autriche) est un complexe culturel, installé dans les anciennes écuries impériales. C'est l'un des plus grands complexes culturels au monde (60 000 m2).
Il regroupe des musées d'art moderne, mais aussi des lieux voués au cinéma, au théâtre, à l'architecture, à la danse et aux nouveaux médias, un centre de créativité pour enfants, ainsi que quantité de boutiques, de cafés et de restaurants. Le complexe a été construit entre 1998 et 2001.
Mariant l'architecture baroque des écuries impériales à des constructions résolument modernes, comme le Musée Leopold à la façade en calcaire blanc et le Musée d'art moderne Fondation Ludwig Vienne en basalte gris sombre, ce complexe est constitué de :
- Musée d'Art moderne Fondation Ludwig(Mumok), en allemand : Museum moderner Kunst Sammlung Ludwig Wien, mumok, est un musée consacré à l'art des xxe et xxie siècles.
- Le Musée Leopold (allemand: Leopold Museum) possède la plus grande collection du monde des peintures de Egon Schiele et les chefs-d'œuvre de la Sécession viennoise, le modernisme viennois et de l'expressionnisme autrichien, plus des expositions de l'art contemporain.
- Kunsthalle Vienne : expositions d’art contemporain
- Architekturzentrum Wien (AZW) : consacré à des expositions d’architecture contemporaine (xxe et xxie siècles)
- Le Musée des Enfants - ZOOM (en allemand : ZOOM Kindermuseum) : un musée pour les enfants
- Tanzquartier Wien : un centre consacré à la danse
Demain nous allons au Zoom kindermuseum je suis impatiente d'y emmener les enfants
En attendant le concert demain soir un petit peu de tourisme