Arrivée à Herceg Novi
Stevi StefanHerceg Novi est une ville du Monténégro située à quelques kilomètres seulement de la Croatie. C'est une station touristique au bord des Bouches de Kotor.
Herceg Novi possède un monastère orthodoxe serbe dédicacé à Saint Sava, le monastère de Savina, sis parmi de luxurieux jardins. Le monastère fut fondé au XVIe siècle et est notamment connu pour ses travaux de fer forgé du XVIIe siècle.
La Sahat-Kula (Tour de l'horloge) est un monument de l'époque turque qui se trouve au centre de la ville et sépare la place basse de la ville de la place haute.
La Kanli-Kula est une forteresse ottomane qui a servi de prison, alors que la Spanjola est une fortification de la Renaissance datant de l'époque où la ville avait été enlevée aux Turcs par les Espagnols.
Religion. La plupart des Monténégrins sont chrétiens orthodoxes, appartenant aux Églises serbe ou monténégrine. Les musulmans (17 % de la population du Monténégro, d'origine slave, surtout sandjaquie ou bosniaque, mais aussi albanaise) appartiennent à l'islam sunnite de tradition hanafite.
C'est le moment de voir les différences entre la religion catholique et la religion orthodoxe
Les Catholiques et Orthodoxes sont Chrétiens et donc ils croient tous au même Dieu et en la Bible. Les différences orthodoxe et catholique sont nées officiellement du shisme de 1054 : une histoire de pouvoir politique et de questions dogmatiques et théologiques.
Histoire
Au sein de la Chrétienté, les grandes querelles avaient déjà commencé à éloigner l’Eglise d’Occident et les Eglises d’Orient bien avant la rupture. Des facteurs politiques, comme l’invasion normande des possessions byzantines d’Italie, ou socioculturels, comme l’aspiration de la papauté à dominer la scène politique, jouèrent au cours des siècles suivants un rôle au moins aussi important que les querelles théologiques.
La première rupture est survenue le 16 juillet 1054 entre l’Eglise de Rome et l’Eglise de Constantinople, lorsque le cardinal Humbert de Moyenmoutier déposa sur l’autel de la basilique Sainte-Sophie une bulle excommuniant le patriarche Michel 1er Cérulaire et ses proches collaborateurs. Ce à quoi, le patriarche rétorqua en excommuniant à son tour le cardinal Humbert, légat du Pape Léon IX qui venait de mourir.
En 1054, l’orthodoxie des sept conciles fut donc adoptée par quatre des cinq patriarcats de l‘Église indivise : Constantinople, Antioche, Alexandrie et Jérusalem. Le seul patriarcat à se séparer fut Rome. C’est ce qu’on a appelé le Grand schisme d’Orient.
L’orthodoxie revendique l’exacte conformité de ses enseignements avec ce qui était enseigné par le Christianisme des origines, des Pères de l‘Église indivisée et des sept conciles œcuméniques.
Et c’est, finalement, la prise de Constantinople par les croisés en 1204 et la constitution de patriarcats “latins” sur le territoire des patriarcats grecs qui consommèrent la rupture.
Cela entraîna l’exil de bon nombre d‘évêques orthodoxes et déconsidéra durablement l‘église d’Occident aux yeux des populations orthodoxes.
A noter qu’il a fallu attendre le 7 décembre 1965, avant-dernier jour du IIe concile œcuménique du Vatican, pour que le patriarche Athénagoras Ier de Constantinople lève l’excommunication prononcée contre le cardinal Humbert de Moyenmoutier et dans le même même temps, le pape Paul VI levait celle contre le patriarche Michel Ier Cérulaire.
Hiérarchie
Catholiques et Orthodoxes sont organisés en trois catégories principales ; diacres, prêtres et évêques.
La grande différence entre les deux porte sur le statut du Pape catholique romain.
L‘évêque de Rome, très tôt dans l’histoire chrétienne, avait une position d’honneur à cause de l’importance historique de sa ville. Mais, même si les Orthodoxes étaient heureux de reconnaître le Pape, ils rejetaient sa suprématie sur l’Eglise dans son ensemble, son “infaillibilité” sur les questions religieuses.
Au cours du deuxième millénaire, l’Eglise catholique romaine a développé un concept extrêmement centralisé de l’autorité spirituelle, du pouvoir, mais l’Eglise orthodoxe a toujours toléré une plus grande indépendance. Elle est effectivement composée d’un certain nombre d‘églises autonomes.
Le patriarche de Constantinople, par exemple, n’a pas de compétence directe sur les autres Patriarches.
Croyances
Les croyances de l’Eglise catholique romaine sont soigneusement rassemblées dans le Catéchisme. Ce n’est pas le cas pour l’Eglise orthodoxe.
Néanmoins, toutes deux respectent les décisions prises par les sept premiers conciles œcuméniques qui réunissaient les dirigeants de l’Eglise entre 325 et 787 sur des principes clefs, tels que :
- La Trinité*, mystère fondant le culte commun. Dieu est unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit : “Le Père” dans le ciel, “Le Fils, Jésus-Christ” sur terre et “Le Saint-Esprit”, qui est la présence de Dieu partout.
Les Catholiques et Orthodoxes sont toutefois en désaccord sur la façon dont l’Esprit Saint circulent au sein de la “Sainte Trinité” et touche les fidèles : du Père PAR le Fils chez les Orthodoxes, alors que chez les Catholiques, le Saint-Esprit procède du Père ET du Fils.
- La capacité de Jésus-Christ d‘être d‘être à la fois divin et humain*.
- Le statut spécial de Marie, mère de Dieu*, même si le dogme de l’Immaculée conception chez les Catholiques n’est pas reconnu comme tel par les orthodoxes qui reconnaissent toutefois “la maternité divine de la Toute Pure Vierge-Marie, Mère de Dieu”.
L’importance de la fête de Pâques
Mais ils ont des interprétations différentes de la signification de Pâques, (Passion, Mort et Résurrection du Christ). Pour les Catholiques, la crucifixion de Jésus a sauvé l’homme. De par sa mort, Jésus a lavé les pêchés du monde.
Pour les orthodoxes, le salut est obtenu par le triomphe du Christ sur la mort dans la Résurrection.
Traditions
La richesse des pratiques spirituelles des Eglises catholique et orthodoxes est exceptionnelle.
Toutes deux ont pour référence les sept sacrements : Baptême, Confirmation, Eucharistie, Réconciliation, Onction des Malades, Ordre, Mariage.
Les Catholiques font le signe de croix : front, torse, épaules de droite à gauche. Les Orthodoxes font le signe de croix : front, torse, épaules de gauche à droite.
Les Popes font quotidiennement la messe et ne parlent pas, mais chantonnent.
Les Catholiques prient debout ou à genou pendant la messe, alors que les Orthodoxes restent debout ou assis.
Les Orthodoxes mangent du pain fermenté au levain, tandis que les Catholiques mangent du pain azyme (sans levain) ou hostie.
Alors que les Catholiques ont des statues et des tableaux pour représenter les saints, l’Eglise orthodoxe a une riche tradition iconographique. Et l’art grec, contrairement à l’art occidental, ne se focalise pas sur l’image de Jésus, saignant sur la croix.
Chez les Orthodoxes, le baptême se fait par immersion.
Et les prêtres ou Popes peuvent être ordonnés s’ils sont mariés et peuvent avoir des enfants. L’Eglise catholique l’interdit et impose le célibat.
Enfin, l’Eglise catholique utilise le calendrier grégorien depuis 1582. C’est le pape romain Grégoire XIII qui l’avait introduit au XVIème siècle. L’Eglise orthodoxe utilise encore le calendrier julien : un calendrier solaire introduit par Jules César en 46 avant J.-C.. Mais de nombreuses Eglises orthodoxes ont, petit à petit, adopté le nouveau calendrier grégorien, ce qui signifie que les fêtes coïncident, sauf pour Pâques qu’ils calculent toujours selon l’ancien calendrier julien. Il peut y avoir parfois 5 semaines de décalages entre la fête de Pâques chez les Catholiques et les Orthodoxes.
Si, dans la pratique de la foi, les différences peuvent paraître importantes, spirituellement et théologiquement, chrétiens orthodoxes et catholiques sont assez proches.
De nombreuses tentatives ont d’ailleurs été menées au cours des siècles pour réunir l’Eglise catholique et les Eglises orthodoxes, et ces efforts sont susceptibles de continuer à travers le troisième millénaire.
Tout semble encore aujourd’hui histoire de pouvoir politique et économique…
Monastère d'Ostrog
Le monastère d'Ostrog est un monastère de l'Église orthodoxe serbe imbriqué dans une falaise du mont Ostrog, au Monténégro. Cet édifice est dédié à saint Basile d'Ostrog dont des reliques sont conservées dans une chapelle du XVIIᵉ siècle. C'est un lieu de pèlerinage réputé pour ses guérisons miraculeuses
Le Monastère a été construit dans la deuxième partie du XVII siècle et est dédié à Saint Vasilje d’Ostrog. Il est dit que prier près du corps de Vasilje assure guérison et protection. Orthodoxes, Catholiques et Musulmans s’y recueillent. Les croyances et superstitions sont multiples. Pour ma part, seule l’architecture m’a impressionnée, mais je conçois que la grandeur du site ajoute au supposé côté mystique.
L’édifice est impressionnant de par le fait qu’il est construit à même la pierre, et ne possède de fait qu’une façade. Le site offre un panorama magnifique et vertigineux sur la montagne environnante.
Le Monastère d’Ostrog Манастир Острог se situe à environ une heure de Podgorica. Pour accéder à ce site magnifique et impressionnant, il faut tout de même faire preuve de beaucoup de patience, de courtoisie et de concentration sur la route étroite et sinueuse, sur laquelle deux véhicules ne peuvent pas se croiser
Nous avons pris le ferry pour éviter de faire le tour du fjord de la région de Kotor 40 km en moins ce n'est pas négligeableIl y a de magnifiques endroits à visiter au Monténégro, mais encore beaucoup trop de touristes
Le pays voudrait rattraper son retard par rapport à son voisin croate en ce qui concerne l'attrait touristique, et la surenchère de grands hotels de grands investisseurs russes bétonnent toute la côte et c'est bien dommage, dans le fjord ce sont de gros bateaux de croisière qui déversent entre 3000 et 6000 touristes chaque jours, beaucoup trop de monde pour nous
C'est bien triste, car nous ne sommes pas allés visité les gorges de Kotor, qui doivent être magnifique
La légende dit que Dieu après avoir créé la Terre, avait en sa possession encore une poignée de cailloux il créa donc le Monténégro d'où cette multitude de montagnes
Au Moyen Âge, les navigateurs vénitiens, apercevant les sombres forêts de pins courant sur les pentes du mont Lovcen, baptisèrent le pays Monte Negro, le « mont noir » - un nom ultérieurement traduit en « Crna Gora ». C’est cette traduction que les Monténégrins préfèrent toujours employer. Malgré une courte façade ouverte sur l’Adriatique, c’est bien entre les sommets calcaires culminant au-delà de 2 500 m, puissantes forteresses naturelles, que se cache l’âme du Monténégro, la plus petite des anciennes républiques yougoslaves. Peuple slave, les Monténégrins, ardents adversaires de la conquête turque en Europe, ont résisté. Dans ces combats, une identité faite de nationalisme et de foi orthodoxe s’est forgée autour des monastères-bastions et des princes-évêques. La séparation par référendum d’avec la Serbie en 2006 (fin de l'État de Serbie-et-Monténégro) n’a fait que couronner cette réalité. Le Monténégro est aujourd’hui un État souverain. Le Monténégro, dont 60 % du territoire national est situé à plus de 1 000 m d’altitude, n’oublie jamais qu’il appartient aussi à la zone méditerranéenne. Il est ainsi possible, à la mi-saison, de skier et de se baigner en mer le même jour ! La côte, très découpée, alterne falaises et plages de sable ou de galets. Au centre se découpe le joyau du Monténégro : la baie de Kotor, le plus méridional des fjords d’Europe, qui forme une entaille pénétrant sur 28 km dans l’intérieur des terres. Les villes littorales, à l’image de Kotor, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, cultivent un charme discret, marqué par l’empreinte vénitienne de la Renaissance et celle du baroque autrichien.
Nous quittons Le Monténégro un peu frustré de ne pas avoir vu Le parc de Durmitor avec ses loups, Pérast et bien d'autres merveilles
Du coup nous nous sommes rendus à Tivat et nous avons visité un lieu insolite
UN SOUS MARIN DE 1968
SOUS MARIN DE TYPE HEROLe sous marin pouvait resté 45 jours en mer, les marins qui y officiaient faisaient 3 quarts( 4h de repos, 4h de navigation, et 4 h de mécanique)
L'équipage était constitué de 14 hommes tous volontaire, une année de service à bord d'un sous marin équivalait à deux ans de service dans l'armée de terre
Celui ci fut mis en service en 1968 et termina sa carrière en 2000
Noms des différents capitaine du sous marin
Dernier jour au Monténégro
Direction l'Albanie arrêt à BAR
Cathédrale de Saint jean de VladimirL'intèrieur de la CathédraleBaptistère à l'intérieur duquel on immerge en totalité le futur baptisé