Carnet de voyage

Géorgie

Un blog pour parler de la Géorgie qui est un pays peu visité mais qui vaut vraiment la peine d'être vu ! Nous avons voyagé en couple et souhaitons donné envie de découvrir ce pays.
Du 20 juillet au 5 août 2019
17 jours
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La Géorgie est un pays européen entouré par la Russie, l'Arménie, la Turquie et l'Azerbaïdjan. En allant dans ce pays, vous y découvrirez la mer noire.

La population est très accueillante et le pays est encore peu touristique, ce qui permet de découvrir leur culture ainsi que leur mode de vie.

Nous recommandons vraiment ce pays que nous avons vraiment pris plaisir à explorer. Il permet d'alterner entre différents paysages : montagne, mer ou encore désert.

Nous avons décidé d'écrire ce blog, car pour la préparation de notre voyage, nous avons parfois eu du mal à trouver des informations.

A la fin de ce blog, vous trouverez quelques conseils pratiques.

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Nous avons décidé de prendre la compagnie WizzAir pour partir en Géorgie, cela était la solution la moins chère. Nous sommes partis de Beauvais et arrivés dans la ville de Koutaïssi.

A notre arrivée, nous avons été étonnés par la petite taille del'aéroport. Mais il y avait tout ce dont nous avions besoin.

Déjà, il nous fallait une carte SIM que nous avons prise à un guichet juste avant la sortie de l'aéroport. Nous avons payé 15 laris pour 10 giga d'internet disponible pendant un mois. Nous n'avons pas pris d'option pour pouvoir téléphoner ni envoyer de sms car cela était plus cher. Finalement, nous ne regrettons pas notre choix car nous avons réussi à nous débrouiller sans.

Nous sommes aussi aller au bureau de change, pour obtenir des laris. 1 lari = 0,32 euros.(juillet 2019)

L'anglais est peu parlé en Géorgie. Les personnes sont, tout de même, très accueillante et se donne du mal pour entrer en relation avec vous.

Ensuite, départ de l'aéroport afin d'arriver à notre guesthouse, réservé sur Booking comme tous nos autres logements. Nous avons pris un taxi pour 30 laris qui nous a déposé juste devant l’hôtel.

Nous avons été un peu déçus par la guesthouse en elle-même. Cependant, l'accueil a été vraiment super et le gérant de l'hôtel nous a trouvé un chauffeur pour nous emmener dans un restaurant comme il était tard. Le repas nous a coûté environ 30 laris.

La guesthouse nous a coûté 65 laris, en comptant la chambre avec petit déjeuner ainsi que le trajet pour le restaurant et le trajet pour la Machroutka le lendemain matin.

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Nous avons fait le choix d'aller directement vers la capitale, Tbilissi.

La guesthouse nous avait réservé une voiture pour nous amener à la Marchroutka.

Le trajet de Koutaissi à Tbilissi, nous a coûté 30 laris pour deux. Pour les longs trajets, nous avons toujours été assis même si parfois, nous étions à l'étroit. Le trajet a duré environ deux heures.

Nous arrivons à Tbilissi dans la gare centrale. Nous voulions prendre le métro (3 laris pour deux) que nous apercevions au loin mais nous avons eu du mal à trouver l'entrée. Encore une fois, la population a été très sympathique et un monsieur nous a conduit jusqu'à l'entrée, un autre nous a aidé à prendre les tickets de métro.

Nous nous rendons directement à l'auberge de jeunesse (BroBro hostel) réservée à l'avance afin de poser nos sasc à dos. Nous avons opté pour une chambre privée, avec une salle de bain et une cuisine commune. La chambre était propre et le personnel très agréable. Pour 4 nuits, nous avons payé 125 laris. La guest house est située à l'opposé de la vieille ville même si c'est possible de le faire à pied.

Durant le premier jour, nous en avons profité pour visiter Tbilissi et nous promener. Nous avons fait le funiculaire qui débouche sur un parc d'attraction (14 laris pour la montée et le parc, pour deux), nous avons notamment fais une grande roue qui donne une très jolie vue sur la ville. L'après midi nous a suffit pour profiter de cet endroit.

Le soir nous avons choisi de manger dans un restaurant typiquement géorgien. Nous avons été assez surpris, il y avait beaucoup de musique et une très belle ambiance. Nous avons mangé la spécialité locale : les khinkalis (raviolis géorgiens). Petite anecdote : une coupure de courant a eu lieu pendant de longues minutes, ce qui n'a pas arrêté le service. Notre repas, nous aura coûté 57 laris avec des boissons et les desserts.

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Durant cette journée, nous avons décidé de visiter le monastère de David Gareji. Nous avions vu sur internet que les routes étaient peu praticables et qu'aucune marchroutka "locale" ne s'y rendait. Nous avons donc opté pour le Gareji Line(60 laris). Nous sommes partis de la place où se trouve le kiosque de tourisme, sur le trottoir en face du centre commercial à 11h. Il est conseillé d'arriver en avance, il n'y a pas de repère visuel, seulement une personne qui vous demande si vous voulez aller à Gareja. Vous la payez et vous n'avez plus qu'à attendre le minibus, il y aura uniquement des touristes.

Le trajet dure environ deux heures, n'oubliez pas de prévoir à manger et à boire (surtout à boire).

Monastère de David Gareja  et vue du restaurant

La visite du monastère est très sympa mais assez rapide. Les paysages pour s'y rendre sont aussi très beaux. Ensuite, vous pouvez vous promener dans la vallée (la montée est assez raide) et aller jusqu'à la frontière avec l'Azerbaïdjan malheureusement pour nous, des soldats étaient présents, et leur présence ne nous a pas permis de sortir des sentiers battus. Le temps sur place (environ 3h), nous a suffit pour tout faire.



Ensuite, petit arrêt dans un restaurant afin de boire quelque chose et de grignoter un peu. Le propriétaire est également éleveur de chevaux ce qui nous a offert un joli spectacle.



Retour sur Tbilissi.

Nous avons mangé dans un restaurant (environ 80 laris le repas) assez chic mais plutôt bon, tout proche de la place de la liberté.

J4

Pour visiter Uplistsikhe, Jvari et Mtskheta, nous avons opté pour la même formule que la journée précédente : l'Uplistsikhe Line (60 laris pour deux). Il est possible de le faire en taxi mais cela revient plus cher d'après nos calculs. Sur ce tour, nous étions beaucoup moins nombreux seulement 5 personnes.

Départ à 10h15 du même endroit que la veille.

Première étape, nous nous arrêtons à Jvari qui est monastère orthodoxe. La visite est assez rapide mais agréable. Le temps sur place était suffisant.

Ensuite, direction Uplistsikhe (l'entrée coûte 14 laris pour deux) cité troglodyte vraiment magnifique. Nous rencontrons des français pendant la visite qui avaient des explications sur le site. Nous avons tout de même du faire assez vite pour finir la visite mais nous avons eu le temps de tout voir.

Dernière étape, la visite de la ville de Mtskheta avec son église orthodoxe. Nous avons moins apprécié cette étape, même si la visite de l'église vaut le coup d’œil.

Cité troglodyte de Uplistsikhe et église de Mtskheta 

A notre retour à Tbilissi, nous avons dîné dans la vieille ville dans un restaurant tenu par un français mais avec de la nourriture typiquement géorgienne. Nous recommandons vraiment ce restaurant autant pour son rooftop qui offre une très jolie vue que pour la nourriture qui y est servie. De plus, le restaurant est vraiment abordable (environ 50 laris pour deux).

J5

Pour ce jour, nous décidons de visiter la ville de Tbilissi. Nous alternons entre le métro et la marche afin de pouvoir tout visiter.

Direction le téléphérique de Tbilissi, afin de nous rendre au jardin botanique, l'entrée nous a coûté 8 laris pour deux. Le jardin est très sympa avec des cascades etc. Autant de nature en pleine ville est assez surprenant. Néanmoins, le parc est très grand et nous n'avons pas eu le temps de le faire en entier si nous voulions avoir le temps de faire le reste.

Juste à côté du jardin, nous en avons profité pour visiter la forteresse dont nous avons redescendu une partie à pied.

Nous avons ensuite découvert les bains géorgiens (au souffre). Il a été très difficile pour nous de choisir lesquels faire car il y en a beaucoup de différents. Les bains publics sont souvent séparés pour les femmes et pour les hommes. Nous avons donc opté pour des bains privés, il est important de réserver à l'avance. Pour 1h, nous avions un bain d'eau chaude (voir brûlante ! N'hésitez pas à demander de baisser la température) et une douche pour 50 laris. Nous sommes allés dans les bains bleus, facilement repérable grâce à sa façade bleue. Tous les bains sont concentrés sur une même place.

Les bains de Tbilissi 
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Départ de la gare de Didoubé de Tbilissi le matin afin de nous rendre à Borjomi, nous avons payé 14 laris pour deux pour le trajet qui dure 2h30. Nous y resterons 2 jours, c'est le minimum pour visiter Borjomi, comme nous l'a conseillé le français du restaurant. Il est possible d'y rester plus longtemps si vous souhaitez faire une randonnée dans le parc national.

A notre arrivée, nous allons directement à notre guest house (36 laris pour la nuit). Nous la recommandons vivement la chambre était propre et la salle de bain aussi même si elle était en dehors de la chambre. Les propriétaires sont très accueillants, excellent rapport qualité/ prix.

Ensuite, nous sommes allés au téléphérique (10 laris pour deux) pour monter tout en haut de Borjomi. Arrivés en haut, nous nous sommes promenés et nous avons fait un tour de grande roue (4 laris pour deux). Nous avons fait le choix de redescendre à pied, ce qui nous a permis d'arriver dans le parc de l'eau de Borjomi. Dans ce parc, vous pouvez goûter l'eau de Borjomi qui aurait certaines vertus.

Grande roue et parc thermal de Borjomi 

Après tout ça, nous avons fait le choix d'aller visiter la forteresse Pétris qui est à au moins à 2h de marche. Au début, nous avons demandé à plusieurs taxis de nous en rapprocher mais aucun n'a accepté. La route qui y mène est très belle entre chemin sur les rails et pont suspendu. Nous nous sommes tout d'abord enfoncés dans la ville en direction de l'église Saint Elijah (rive droite de la Koura). Puis nous avons dû demander plusieurs fois les rails de chemin de fer. Dès que vous arrivez sur les rails, il faut encore marcher un long moment. Dès que vous voyez le pont suspendu, il faut continuer à marcher un peu et prendre un chemin qui monte sur la gauche. La forteresse en elle même est une ruine et il n'y a pas grand chose à voir mais la vue vaut le coup d’œil. Effectivement, il n'y avait personne sauf un berger ! Pour le retour, nous avons fait le choix de traverser le pont suspendu ce qui nous a menés dans le parc du palais Romanov. Nous n'étions pas très rassurés car de nombreux panneaux indiquaient que des chiens gardaient le parc. Finalement, après quelques minutes de marche, nous avons commencé à croiser de plus en plus de personnes et nous sommes redescendus par la route. Nous conseillons cette petite randonnée pour la nature et les paysages mais pas pour la forteresse en elle même.

Nous avons dîné dans un restaurant, le bergi, pas très loin de notre guest house sur les rives de la Koura, juste en face du pont blanc. Nous recommandons vraiment ce restaurant, autant pour leur cuisine que pour leur accueil. De plus, les prix sont vraiment très abordables.

J7

Le matin nous avons voulu testé les bains extérieurs, nous avons donc pris un taxi qui nous a conduit pour 6 laris. L'entrée nous a coûté 10 laris. Le monsieur de la guest house nous a expliqué que les géorgiens y allaient souvent très tôt le matin. Nous avons plutôt apprécié et nous en avons profité pour nous reposer un peu.

Ensuite, en début d'après midi, départ pour Akhalstikhe en Marchroutka (10 laris pour deux). Nous avons du, pour la première fois, alpaguer la Marchroutka qui nous conduisait à Akhalstikhe. Pour cela, nous nous sommes mis à la sortie de la ville et nous avons demandé à des personnes de nous signaler si il voyait une Marchroutka qui s'y rendait. En effet, leur alphabet est différent du notre et sur certains véhicules ce n'est pas écrit en anglais. Cependant, très rapidement, nous avons réussi à en trouver une.

Arrivés dans la ville, un taxi nous a proposé de nous déposer à notre hôtel pour 3 laris. L’hôtel était très peu repérable car il n'y avait pas de panneau qui l'indiquait. Heureusement, le chauffeur de taxi est descendu et a demandé aux voisins si c'était bien ici. Ensuite, il a appelé le propriétaire et nous a installé dans notre chambre. Ce qui fait que nous n'avons rencontré personne de l’hôtel pendant les deux nuits où nous y avons séjourné. L’hôtel, l'Insomnia, (48 laris pour deux nuits) était tout de même très agréable avec une jolie vue et la chambre était propre.

Ensuite, nous avons décidé de visiter le monastère de Sapara. Nous avons pris un taxi qui nous y a déposé et qui nous attendu pour le retour (20 laris). Nous avons visité le monastère et surtout profité de la vue . Le chauffeur était tellement gentil que lorsque nous sommes passés devant lui le soir pour aller manger, il nous a offert du pain car il tenait aussi une boulangerie !

Ensuite, nous avons visité la forteresse d'Alkhastikhe (14 laris pour deux). Nous avons beaucoup aimé cette visite, petit plus: toute la forteresse a été rénovée avec soin. Le soir, nous avons beaucoup apprécié un spectacle fait par des jeunes . Nous avons mangé dans la forteresse.

Forteresse d'Alkhastikhe 
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Le 8 ème jour nous décidons de découvrir Vardzia. Trajet en Machroukta, le voyage nous coûte 10 laris pour deux. Malheureusement, nous tombons en panne sur la route ! Nous avons été très étonnés car en très peu de temps, un autre véhicule est arrivé pour finir le trajet.


L'entrée coûte 14 laris et il nous a fallu 2h pour faire le tour.

Cette visite fut l'une des plus impressionnante. Il s'agit d'une cité troglodyte datant du XII ème siècle. Une grosse partie s'est effondrée mais il est possible de visiter ce qu'il en reste. De nombreuses pièces se succèdent jusqu'à arriver au cœur du site : une église incrustée dans la roche. Après avoir traversé plusieurs tunnels souterrains nous ressortons de la cité. Il paraîtrait que certains moines habitent toujours les lieux.

La découverte de ce lieu nous semble incontournable. Si vous devez choisir une cité troglodyte, c'est celle ci !

Attention, la dernière Machroukta est à 15h ! (d'autant que nous n'avons pas vu de taxi à la sortie). Le trajet retour nous aura coûté 10 laris.

Cité troglodyte de Vardzia 

Nous sommes retournés dans la forteresse pour dîner.

J9

Nous avions réservé la veille notre trajet pour Batoumi. En effet, nous étions nombreux à vouloir y aller. Il existe deux itinéraires pour aller à Batoumi, soit en passant par un chemin peu praticable mais très joli soit comme nous, vous passez par Borjomi et Koutaïssi. Le choix du trajet se fait en fonction du chauffeur. Il nous aura fallu 6 heures pour rejoindre Batoumi et nous avons payé 40 laris pour deux.

Nous nous rendons à la guest house (102 laris pour trois nuits) en taxi. (5 laris). Nous n'avons jamais vu les propriétaires car une enveloppe à notre nom contenait les clés et l'endroit de notre chambre. Nous avons été déçus car la chambre ne ressemblait pas du tout à la photo du site.

Nous nous décidons à aller à la plage et nous avons été encore une fois déçu. C'était une plage de galets pas très propre, l'eau y était un peu trouble, de grands buildings se dressaient derrière nous et nous entendions le bruit des travaux.

Après la surprise lié à cette ville qui ne ressemblait pas du tout à ce que nous avions pu découvrir auparavant. Nous décidons d'aller nous promener le long de la plage et de faire la grande roue (10 laris). Finalement, nous avons apprécié l'ambiance qu'il y avait même si vous avez l'impression d'être dans une station balnéaire quelconque.


Le soir, nous avons mangé dans un restaurant en bord de mer avec de la musique. A Batoumi, tous les restaurants se ressemblent un peu mais la cuisine reste bonne. Vous trouverez aussi de nombreux bars.

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Le matin, nous décidons d'aller visité le jardin botanique du cap vert qui se situe pas très loin de Batoumi. Dans un premier temps, nous nous sommes rendus à l'office du tourisme (à côté du téléphérique) afin d'avoir une carte nous indiquant tous les arrêts de bus et de Machrouktas.

Pour aller au cap vert, nous prenons la Machroukta (1.20 laris pour deux) n°31, c'est la première fois que nous sommes debout mais bon le trajet n'est pas long.

L'entrée pour le cap vert est de 30 laris pour deux et il y a une possibilité d'y camper. Nous avons beaucoup apprécié cette visite même si il faut quand même beaucoup marcher. Pour ceux qui le souhaitent des petits trains peuvent vous faire faire le tour. Au bout du parc, nous remarquons une plage et nous nous y installons. Nous avons mangé dans le parc sauf qu'il y a très peu de restaurants et l'attente peut être longue. Nous conseillons de ramener quelque chose à manger.

Jardin botanique du Cap vert et la plage. 

Nous rentrons en Machroutka(1.20 laris pour deux) et nous décidons de faire le téléphérique (30 laris pour deux). nous avons été très déçus car en arrivant là haut, il y a seulement un restaurant blindé. Pour le prix, nous pensions avoir plus de chose à voir, nous déconseillons vraiment.


Le soir, nous sommes retournés manger en bord de mer. Nous avons fait des chaises volantes (10 laris pour deux) et nous avons vu un spectacle d'eau et lumière. La vie de nuit est assez animée dans cette ville.

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Pour aller à Gonio, nous avions le choix entre le bus et la Machroukta. Nous faisons le choix du bus mais une fois à l'intérieur quand nous voulons payer le chauffeur, il nous explique qu'il faut absolument une carte de bus pour payer et nous dit de nous asseoir sans payer. Après cette expérience, nous décidons de ne plus prendre le bus car nous ne savons pas comment payer.

Nous arrivons à Gonio, c'est le chauffeur qui nous indique que nous sommes arrivés. L'entrée de la forteresse coûte 10 laris et franchement il n'y a pas grand chose à voir. Nous faisons rapidement le tour. Néanmoins, la visite se trouve vraiment sur la route pour se rendre à la plage de Sarpi.

Nous retournons sur la route afin d'alpaguer une Machroutka (2 laris) pour aller à Sarpi qui est à la frontière turque. Et là, surprise, nous sommes vraiment à la frontière : de nombreux camions patientent sur le bas côté et nous apercevons un bateau militaire. C'est assez dépaysant mais nous avons tout de même apprécié. Nous avons loué deux transats et un grand parasol pour 20 laris la journée. Nous sommes allés chercher à manger dans la ville juste à côté de la plage.


Nous avons fait le retour à Batoumi uniquement en Machroukta et nous avons payé 2 laris à deux.

Le soir, nous avons encore mangé en bord de mer et nous avons fait un billard dans la ville (12 laris).

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Dans un premier temps, il vous faudra prendre une Machroukta de Batoumi à Zugdidi qui coûte 25 laris pour deux et qui dure 2h30, le départ se fait assez tôt. Une fois arrivés à Zugdidi, il vous faudra en prendre une autre pour arriver à Mestia en 3h et qui coûte 40 laris pour deux.

Une fois arrivés, nous allons dans notre guest house, que nous recommandons. La chambre était grande et propre, nous partagions la salle de bain. La guest house était assez bien située, à environ 5 minutes de la place principale.

Nous avons vraiment adoré cette ville dans les montagnes. A notre arrivée, nous avons décidé de préparer notre randonnée du lendemain. Nous sommes donc allés à l'office du tourisme pour récupérer des cartes. Nous nous sommes aussi renseignés sur les ballades à cheval, mais nous avons pas opté pour cette formule car cela nous semblait cher (70 laris par cheval et 150 laris pour le guide).

Nous avons aussi fait des courses pour prévoir les sandwichs pour la randonnée du lendemain. il n'est pas facile de trouver les ingrédients pour faire son sandwich.

J12

Départ de bonne heure pour faire la randonnée des lacs de Mestia : 1400 mètres de dénivelé, environ 8h de marche.

Nous avons eu du mal à trouver le début de la randonnée mais une fois sur le chemin cela est plutôt bien indiqué. La randonnée n'est vraiment pas facile mais vaut vraiment le coup d’œil. Vous pouvez aussi faire demi tour à la moitié (ascension de la montagne de la croix).

Si vous décidez d'aller au bout, vous découvrirez les fameux "lacs" de Mestia qui s'apparentent en réalité à de petites mares. Au sommet, vous pourrez admirer de jolis paysages entourés par des troupeaux de vaches et de chevaux sauvages ! De grands pics rocheux, paraissant infranchissables, délimitent la frontière avec la Russie.

En haut, nous avons rencontré des français et heureusement, qu'ils avaient une application de navigation pour redescendre.

Ils nous ont parlé de Ushguli que nous avons pas fait et que nous regrettons. C'est une ville encore plus enfoncée dans les montagnes que Mestia et qui ressemble à un village moyenâgeux. de plus, de nombreuses randonnées sont à faire là bas.

Le soir, nous avons mangé dans un restaurant du centre ville avec les autres français qui nous ont fait découvrir la shasha alcool local assez fort. Ensuite, nous sommes allés dans un bar le Leila, situé sur la place centrale. Nous avons beaucoup apprécié car il y avait un groupe de musique traditionnelle et une très bonne ambiance !

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Nous aurions apprécié pouvoir rester une journée de plus dans les montagnes.

Mais bon, direction Koutaïssi, nous avions réserver les billets la veille (50 laris pour deux) et le trajet a duré 5h. Nous sommes partis du centre de Mestia.

Arrivés à Koutaïssi, nous nous rendons directement à notre guest house, le minimal (115 laris pour 3 nuits). La chambre était très propre et spacieuse. La salle de bain se trouvait dans la chambre. La guest house est assez bien située mais elle est dans les hauteurs de la ville.

Ensuite, nous sommes allés à l'office de tourisme afin de nous renseigner sur ce qu'il y avait faire dans la région. Ils nous ont proposés un tour pour faire les prometheus cave ainsi que les deux canyons pour 40 laris par personne + le prix de toutes les entrées, tout ça sur une seule journée. Nous avons donc pris la décision de nous rendre à tous ces endroits de manière autonome.


Le soir, nous avons dîné dans un restaurant très sympa juste derrière l'office du tourisme pas très loin du pont rouge . Le restaurant donne sur la rivière et la cuisine est très bonne. Le service peut être un peu long, il ne faut pas être pressés!

J14

Nous avons donc opté pour des visites en nous déplaçant par nos propres moyens. Pour nous rendre au "prometheus cave", nous avons pris la machroukta n°30 à côté du pont rouge à Koutaïssi et nous nous sommes arrêtés à Tskaltubo (2.4 laris pour deux), le chauffeur nous a arrêtés devant l'autre véhicule. Ensuite, nous avons pris la n°42 qui nous a déposés au cave, nous avons payé 12 laris pour deux l'aller retour au lieu de 8 laris car nous étions seuls dans le véhicule et que normalement, il attend qu'il y est plus de monde.

Arrivés au "prometheus cave" (46 laris l'entrée pour deux), on vous donne un horaire de passage, l'entrée se fait en groupe avec un guide qui donne peu d'explications mais qui est surtout présent pour encadrer le groupe. Sur les photos d'internet, vous voyez des grottes avec de nombreuses couleurs ce n'est plus le cas, la lumière est maintenant blanche pour préserver l'état des grottes. Nous avons tout de même bien apprécié la visite. Il est aussi possible de poursuivre la visite en faisant du bateau (17 laris par personne), le jour de notre visite, ce n'était pas possible car le niveau de l'eau était trop haut.

 Prometheus cave

Nous sommes rentrés par le même itinéraire.

L'après midi, nous avons visité la ville de Koutaïssi : son marché couvert, sa cathédrale Bagrati et avons fais encore une fois un tour de grande roue (4 laris).

Différents endroits de Koutaïssi 
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Nous prenons la Machroutka n°1 (2 laris) au pont rouge qui nous amène à la station de bus. De ce point, une Machroutka part toutes les heures pour le Martvili Canyon (12 laris pour deux). Normalement, nous aurions du nous arrêter dans la ville de Martvili (4km du canyon) et ensuite, prendre un taxi mais le chauffeur nous propose de nous y amener avec d'autres personnes pour 2 laris de plus.

Arrivés là bas, l'entrée coûte 34.5 laris pour deux personnes et nous avons été déçus car l'endroit est très touristique et la partie visitable est petite. Malgré tout, le canyon est vraiment magnifique et spectaculaire. Nous sommes mitigés par cette visite.

 Martvili Canyon

Ensuite, nous décidons de nous baigner. Pour cela, nous avons marché 10 minutes en direction de Martvili et nous nous sommes arrêtés à "Abhesy Waterfall". Là bas, la baignade est gratuite et il y a peu de personnes, nous y avons aussi pique niqué. Nous avons été surpris car en début d'après midi un car est arrivé déversant beaucoup de personnes.

Abhesy Waterfall 

Pour le retour, nous avons fait du stop jusqu'à Martvili qui a fonctionné très rapidement. Ensuite, nous avons pris une Machroutka jusqu'à Koutaïssi (10 laris pour deux).

Nous avons mangé dans un restaurant très sympa à côté du pont avec le bonhomme qui tient un chapeau.

J16

Et voilà, c'est la fin de notre voyage.

Nous prenons un taxi pour l'aéroport (25 laris).

1 / Nous avons décidé de partir avec nos sacs à dos, afin d'être plus libre et de pouvoir nous déplacer facilement. Nous nous avons toujours pu poser nos sacs à dos dans les hôtels afin de pouvoir visiter sans avoir à les porter.

2 / Pour nous déplacer, nous avons opté pour les Machroutkas. Ceux sont des mini bus qui relient les villes de Géorgie et elles sont très nombreuses. Les Machroutkas sont le moyen de déplacement qu'utilisent le plus les géorgiens. Cela nous a permis de faire de jolies rencontres et de découvrir au mieux le pays. Nous conseillons vraiment ce mode de déplacement très abordable et pratique. Attention : dans certaines villes vous devez réserver les Machrouktas à l'avance. De plus, parfois vous payez directement le chauffeur alors que parfois, vous devez prendre votre billet à un guichet. De toute manière, pas d'inquiétude dès que les chauffeurs vous voit arriver, ils font beaucoup d'efforts pour vous expliquer les choses le plus simplement possible. Dans une Machroukta, il n'y a pas de ceinture de sécurité et vous pouvez être debout pour des courts trajets.

3 / Nous avons réservé les premières guest house à Koutaissi et à Tbilissi via Booking à l'avance. Le reste des logements, nous les avons réservés au fur et à mesure, toujours via Booking. Cela nous a permis de rester plus ou moins longtemps dans les villes en fonction de ce qui nous plaisait et de ce que nous voulions visiter. Nous avons majoritairement logé en guest house et les prix sont peu cher. Dans certaines villes, des personnes se trouvent à l'arrivée des Machroutkas avec des pancartes pour proposer leur logement, nous n'avons pas testé ce fonctionnement. Tous les logements sont à payer en liquide à votre arrivée.

4 / Nous avons fait le choix de dormir plusieurs nuits dans une même ville (Tbilissi, Borjomi, Alkhatsikhe, Batoumi, Mestia et Koutaïssi) et de visiter d'autres lieux sur la journée. Ce choix a été fait en fonction des transports en commun.

5 / Afin de nous repérer et de savoir quoi visiter, nous avons majoritairement utilisé le guide du petit futé. Nous n'en avions pas trouvé d'autres en français. Nous nous sommes aussi beaucoup reportés aux blogs. Grâce à l’accès internet, nous avons aussi pu nous repérer grâce au GPS.

6 / Les églises et autres lieux de culte nécessitent souvent d'être couvert pour les femmes et de porter un foulard sur la tête. Dans certaines églises, les hommes ne peuvent pas rentrer en short. Souvent à l'entrée, il y a à disposition des foulards et des jupes longues. Cependant, nous gardions toujours un foulard dans notre sac à dos.

7 / Des bureaux de change sont disponibles dans la majorité des villes sauf à Mestia.

8 / La Géorgie a plusieurs spécialités culinaires à découvrir. De plus, de nombreuses ventes se font dans la rue pour pouvoir grignoter comme les Katchapuris par exemple.

9 / Nous avons dépensé pour l'ensemble de notre voyage sans compter l'avion : 850 euros pour deux. Ce budget comprend les logements, les visites, les activités, les apéros et les restaurants midi et soir.