A LA DECOUVERTE DE L'INDONESIE

Les balinais pensent que les enfants sont les esprits réincarnés des ancêtres. Ils font partie de l'un des nombreux mystères de la vie des habitants de cette île, pour qui tout est interprétation magique.

Quant à nous, nous pensons qu'offrir le dépaysement d'une découverte de ce pays à ses enfants est une grande source de magie, qui peut ensuite continuer à raisonner longtemps dans une vie.

L'expression "enfant roi" a certainement dû être inventée pour parler de ce pays, les enfants y sont adorés, chouchoutés, câlinés. Ils ne passent jamais inaperçus, un cortège de sourires et de regards attendris accompagne leurs moindres faits et gestes. Un enfant étranger suscite encore plus d'attention et de bienveillance, et certains auront certainement un peu l'impression d'être le centre du monde lors d'un voyage en Indonésie.

LE GARUDA WISNU KENCANA

On distingue de loin la statue de Wisnu s'élevant depuis les collines d'Uluwatu dominant la péninsule de bukit. C'est un des monuments les plus emblématiques de Bali. Situé à l'intérieur du parc culturel GWK. Cette statue représente le dieu Hindou Wisnu chevauchant le mythique oiseau Garuda. Lord Wishnu dans la mythologie hindoue est le protecteur de l'univers et de son équilibre tandis que son compagnon le puissant aigle Garuda représente la loyauté et la dévotion désintéressée et incidemment est l'emblème national de l'Indonésie représentant la liberté. c'est le troisième plus grand monument au monde, il se dresse sur une hauteur de 122 mètres sur un piédestal en béton, ce qui le rend plus que la statue de la liberté et le Christ du Brésil.

PURAH LUHUR ULUWATU

Situé à l'extrême sud de l'ile de Bali dans la localité du Pecatu. Construit au sommet d'une falaise à pic et habité par une colonie de singes macaques voleurs. Un instant on se serait presque cru dans le livre de la jungle chez le roi Louie, ils sont très rusés et chapardent aux touristes tout se qui leur tombent sous la patte (lunette de soleil, casquette et chapeau en tout genre, sandales, bouteille d'eau) et ils savent même ouvrir les sacs, mais heureusement les gardiens du temple sont là et vous récupèreront vous affaires . Pura en Indonésie signifie temple et Luhur sublime. Construit au XI ème Siècle, il est l'un des temples les plus sacré de Bali, dédié aux esprits des océans et des mers.

PADANG PADANG BEACH

La plage, Pantai (en indonésien) de Padang est un spot idéal pour les surfeurs et un paradis de plage situé sur la péninsule de Bukit au sud de Bali, il y a un certains nombre de chose à voir lors de votre visite sur cette plage une grotte rocheuse unique pour y accéder, des piscines à marée et des vagues de classe mondiale.

Direction Java, par ferry.

Ils font simplement partie du paysage. Qui donc? Les volcans! En traversant l'archipel de Java, nos yeux ne peuvent s'empêcher de s'attarder sur les sommets coniques qui se détachent au loin. Difficile de déceler s'ils sont actifs car ce qui ressemble parfois à des panaches de fumée se mélange aux nuages classiques. Avec ses 150 volcans, dont la moitié en activité, l'Indonésie est tout simplement le pays le plus volcanique du monde. Ca vous direz de voir un volcan de plus prés? Allez on vous emmène à la découverte de l'un des paysages les plus spectaculaire d'Indonésie: Le Mont Bromo.

Notre point de départ sera le village de Cemoro Lawang au pied du Mont Bromo, avec un levée à 3H00 du matin pour le levée du soleil sur la chaine volcanique. La distance est courte pour se rendre au point de vue mais la horde de jeep 4X4 sur la route fait que sa avance très lentement. La jeep nous dépose proche du point de vue ou une courte marche nous attends sous un ciel étoilé la montée prends à peine 1H00 et est accessible même au moins sportif.

Arrivée au sommet pour le levée du soleil, la vue est tout simplement spectaculaire! C'est sans exagérer un des plus beaux paysages de Java.

Ensuite nous descendons en jeep sur la mer de sable, pour aller voir le cratère fumant. Là encore le paysage est à couper le souffle. Une mer de sable noir s'étendant à perte de vue, on se croirait sur Mars. Les locaux se déplacent d'un point à l'autre sur leurs chevaux, des vendeurs ambulants de banane, masques, poncho et souvenirs en tout genre. Nous nous tentons pour une petite balade à cheval.

Pour accéder au cratère un escalier de 200 marches nous attends, mais l'ascension est très facile. C'est d'ailleurs la seul ombre au tableau il y a tellement de monde que vous faites une pause toutes les 2 marches.

Au sommet de l'escalier, le bruit est impressionnant, les entrailles du Mont Bromo vrombissent en permanence et un panache de fumée s'échappe du cratère. Il est vrai que pour nous cela est impressionnant on se dit qu'il ne vaut mieux pas qu'il explose😬.

Nous redescendons récupérer notre jeep, retour à l'hôtel exténuer, mais la tête emplies de belles images.

Cette après midi escale à Malang et repos bien mérité!

Prambanan, ce n’est pas un temple, mais un ensemble de temples, plus de 200, édifié au milieu du IXème siècle, environ un demi-siècle après Borobudur. On quitte le bouddhisme pour la religion hindoue avec la trinité des dieux Brahma, Vishnu et Shiva, en l’honneur de qui sont érigés les trois principaux temples de Prambanan. Celui de Shiva, au centre, est le plus haut temple d’Indonésie, avec 47m de haut. Beaucoup de petits temples sont en ruine, réduits à des amas de pierre. Comme son voisin Borobudur, le site de Prambanan a beaucoup souffert des tremblements de terre et des éruptions volcaniques toutes proches. Le site est un chantier perpétuel et beaucoup de temples ont été lourdement endommagés suite à la dernière éruption du Mérapi en 2010.

On peut passer des heures à regarder les bas reliefs sculptés qui racontent la vie des dieux hindous. Nous avons visité Prambanan l’après-midi. C’est un peu l’heure d’affluence, avec notamment de nombreux groupes de touristes indonésiens. Difficile de passer inaperçue et beaucoup demandent qu’on pose avec eux pour des photos. Nous nous sommes fait embarquer ainsi dans une longue séance photo. C’était plutôt rigolo et sympathique de voir tant d’enthousiasme de leur part. Beaucoup viennent de loin en Indonésie pour visiter ces temples et ils n’ont pas souvent l’occasion de rencontrer des étrangers. Nous conseillons de prendre un peu de temps pour la visite de Prambanan (au moins deux heures voire trois). Un peu plus loin dans le parc si le coeur vous en dit vous pourrez prendre quelques photos soit assis dans un hamac ou sur un vélo avec pour toile de fond le temple de Prambanan.

Le temple Lumbung est l’un des complexes de temples bouddhistes situés dans le complexe du parc touristique du temple de Prambanan. Le nom original de ce temple est inconnu, mais les javanais locaux ont nommé le temple « candi lumbung », ce qui signifie « temple de la grange » en javanais. Ce complexe de temple est composé d’un temple principal entouré de 16 temples perwara. Tout comme les temples Sewu et Prambanan, ce temple fait face à l’est avec son entrée principale située sur le côté est de l’enceinte du temple. Cependant, le temple peut être atteint à partir de tous les points cardinaux. La structure est couronnée de stupas. Comparé aux ruines du temple Bubrah à proximité, l’enceinte du temple Lumbung est encore en relativement bon état.

Le temple Brubrah situé dans le complexe de Prambanan. Le nom original de ce temple est inconnu, mais les Javanais locaux ont nommé le temple « candi bubrah », ce qui signifie « temples des ruines » en javanais. Le nom reflète les conditions de ce temple lors de sa découverte, qui était un tas de ruines de pierre de 2 mètres de haut. Bubrah signifie brisé, en ruines ou désordonné en javanais, il a été dans un état de ruines pendant de nombreuses années, jusqu’à ce qu’il soit reconstruit entre 2011 et 2017.

À 800 mètres au nord du temple hindou Prambanan se trouve le complexe Candi Sewu. Sewu est un temple bouddhiste. Son nom, qui signifie « mille temples », vient du fait qu’il s’agissait à l’origine d’un grand temple bouddhique central entouré de quatre anneaux de 240 petits temples. Ceux-là sont quasiment tous réduits à des amas de pierre et c’est très émouvant de circuler à travers ce gigantesque chaos en tentant d’imaginer comment c’était avant…

On a voulu essayé de vivre à la mode Balinaise, avec les sources d'eau chaude de Banjar, ou 3 bassins s'offrent à nous au milieu d'une nature luxuriante, l'endroit est vraiment reposant et propice à la méditation. L'eau sacrée coule du volcan par des jets en gueule de dragons et peut atteindre 38 degrés. Très riche en soufre, elle peut soigner les problèmes de peau et les balinais en raffolent.

Situé au nord de Bali, Lovina est réputé pour être le lieu idéal pour voir des dauphins. Rendez vous pris nous embarquons à 6h du matin sur un prahu (prononcé prahou) bateau traditionnel à balancier nous nous dirigeons vers le large, nous apercevons le premier aileron un banc de dauphins nous encerclent bientôt et s'adonnent à des sauts. Nous pouvons aller à leur contact en plongeant dans l'eau un moment magique.

Si le bruit de l'eau s'écrasant contre les parois rocheuses de la falaise dont elles dégringolent parvient à nos oreilles depuis l'entrée du site, les chutes d'eau de Gitgit ne sont visibles qu'après une petite marche nous conduisant au cœur d'un écrin de verdure et de fraîcheur fort agréable après avoir subit les assauts des vendeurs en tous genres qui longent le chemin menant à la cascade. Impressionnante par sa hauteur, ses eaux sauront rafraîchir les courageux qui s'aventureront dans le petit bassin situé à son pied.

La forêt des singes de Sangeh est ouverte depuis le 1er janvier 1969. Il s’agit d’une forêt de macaques à queue longue, des singes gris, dont au moins 3 tribus sont présentes sur le parc de plus de 10 hectares.

Une fois le porche d’accueil fleuri passé, on découvre dans une forêt immense, un sanctuaire, un refuge pour tous ces singes, si proche de l’homme et pourtant à l’écart de toutes nuisances. Les singes sont nombreux, calmes, sereins… on en voit partout, sur les pavés, dans les arbres, à côté de nous ou au loin dans les champs et les prairies vertes…

Sans foule, sans circulation, on est invité à faire une parenthèse hors du temps, à écouter le vent chahuter langoureusement ces troncs si hauts et si fins, leur feuillage vert et chatoyant…

Le guide les appâtant, les singes nous montent dessus, sur l’épaule, sur la tête… certains, curieux, regardent notre caméra, essayant d’en mordre la housse… opportunistes s’ils le peuvent, ils vérifient si nos sacs ne seraient pas par chance restés ouverts.