Fanny, Antoine et leurs 3 enfants racontent la seconde partie de leur voyage en Camping-car. Ce carnet est destiné à notre famille, nos amis et tous ceux qui souhaitent suivre notre aventure
Août 2018
7 jours
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Après notre découverte de la Norvège depuis le sud en remontant vers le niveau nord jusque les îles Lofoten, Vesteralen et Senja, le premier carnet de voyage est devenu un peu lourd à ouvrir.

La première partie de ce voyage est consultable ici : https://www.myatlas.com/fadatonio/la-norvege-en-famille

Voici donc la suite de notre voyage, avec le retour par la Finlande, Suède , Norvège et Danemark.

Bonne lecture 📖

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⛅ - 10 degrés

Les nuages sont scotchés à certaines montagnes ce matin. L’ambiance est mystique.

Nous allons ainsi faire une promenade en famille. Il fait assez froid, mais nous sommes bien habillés.

Nous récupérons ensuite un ami roumain qui était dans un camping sur notre route.

Quelle coïncidence de se retrouver dans cet endroit si particulier ! Il était en train de marcher sur le Nordkalottruta avec un autre ami, un sentier de randonnée très réputé en Laponie, avant de se blesser au pied (après 200km) et l’obligeant à arrêter la randonnée et faire un peu de visite pendant 5 jours.

Nous l’emmènerons donc jusque Alta d’où il pourra faire diverses excursions. Nous passerons une journée de route ensemble, très agréable ! Nous irons même nous faire une petite session de pêche, très venteuse, après notre repas.

Pour nous remercier de notre accueil, il fera un super cadeau aux enfants, de beaux bois de rennes qu’il avait trouvé lors de la première partie de son périple.

Nous verrons d’ailleurs, à quatre reprises, des troupeaux de rennes au bord de la route.

Concernant la route, elle est toujours aussi jolie ! Jusque Alta, nous longeons en permanence la mer, avec des fjords plus ou moins larges mais toujours magnifiques.

Nous aurons notamment un point de vue (voilé) d’ensemble après avoir monté un col jusque 500m d’altitude. Les nuages sont encore trop présents pour avoir une vue complète, il y a beaucoup de vent un peu de pluie cinglante et 6 degrés ... Dès la descente, le soleil fait son retour !

Le soir, nous faisons une promenade quant nous arrivons à Alta, quelques emplettes avec Mihail avant de se dire au revoir (et à bientôt !). Alta est la plus grande ville de Laponie, avec pas mal d’activité et de nombreuses habitations. Et aussi des petits jeux ...

Nous voyons notamment l’étonnante cathédrale des aurores boréales, édifice religieux très moderne en forme de spirale.

Enfin, nous trouvons notre lieu pour notre pause nocturne sur le parking du musée des gravures rupestres, non sans nous être enlisés avant sur un parking herbeux encore trop humide en bord de fjord... Nous sortirons en allant chercher des cailloux avec les ustensiles de plage des enfants ...

Le soleil se cache maintenant vite le soir, et à 10h il fait presque noir.


Distance parcourue : 220 km

Total de la semaine : 1197 km

7276 km depuis le départ

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☀ - 10 degrés

Ce matin, nous partons faire la promenade de 5 km à travers les gravures rupestres, classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le sentier est aménagé sur des planches pour passer au-dessus des gravures.

Celles ci sont divisées en 2 parties. La première boucle permet d’admirer des gravures à l’état brut, sans peinture, et on s’amuse à déchiffrer les roches pour les retrouver.

Au cours d’une seconde boucle , les gravures sont peintes, ce qui permet de les distinguer plus facilement. On se rend bien compte des scènes représentées, mais cela perd un peu de son charme et authentisme.

Les gravures sont vieilles de 2000 à 7000 ans (les plus anciennes sont celles situées le plus haut, le niveau de la mer étant plus bas au cours des âges.

Elles représentent différentes scènes (de chasse, pêche, culte, ...), avec des animaux, des bateaux et des personnages.


Ensuite, nous visitons le musée où il y a 3 salles d’exposition différentes. Elles présentent l’histoire culturelle, économique et religieuse de cette région.

Il y des exercices de gravures numériques pour les enfants.

Et les toilettes sont dans un ancien abri anti-bombes, obligatoire en Norvège dans certaines constructions publiques jusqu’en 1993. La Russie et son ancien rideau de fer ne sont qu’à quelques centaines de kilomètres.

Nous prenons ensuite la route en direction du Cap Nord. Après être monté en altitude, nous arrivons sur un haut plateau que nous traversons. Il n’y a plus d’arbres de grande hauteur, très peu d’habitation, mais beaucoup de troupeaux de rennes.

A Olderfjord, nous quittons la E6 pour monter vers le nord.

Nous hésitons entre aller au Cap Nord directement et faire une excursion dans un port avant. Nous pouvons aller à Hammerfest, un port étape de l’Hurtigruten et Havoysund, un port de l’extrême, isolé au nord face à l’océan.

Après avoir lu de bons commentaires, nous choisissons le deuxième, notamment pour sa route d’accès 889.

En effet, celle-ci est spectaculaire, mais de bonne qualité.

Tracée à flanc de montagne, battue par le vent, la côte est déchiquetée. Les falaises composées de strates superposées s’effritent et offrent un paysage minéral, il n’y a plus de végétation.

Nous décidons alors de faire étape à Lillefjordbotn, au pied d’une grande cascade rebondissant sur la roche.

Nous irons faire une promenade, plutôt fraîche, pour admirer les lumières du soleil couchant.

Distance parcourue : 152 km

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⛅ - 11 degrés

Le seul bruit extérieur de cette nuit a été le bruit du ruisseau passant a proximité du camping-car. Malgré la température extérieure bien fraîche de la nuit, il ne fait pas trop froid au réveil.

Après déjeuner, j’emprunte le sentier de randonnée qui démarre de notre lieu de bivouac.

J’arrive rapidement à la première cascade,

puis à la seconde après une montée bien raide.

On peux approcher la cascade assez facilement, et le spectacle est impressionnant.

Je décide de continuer à monter en espérant pouvoir atteindre le sommet de la montagne si le chemin le permet.

Après avoir grimpé des pentes raides et traversé de gros éboulis, j’arrive au sommet sur un plateau d’altitude.

Le paysage est lunaire. Il n’y a plus aucune végétation à part quelques brindilles. Le lac qui approvisionne la cascade est à proximité.

Enfin, je peux apercevoir notre lieu de bivouac en contrebas, le camping-car est tout petit ...

On distingue aussi bien l’ensemble de la baie de Lillefjordbotn.

Les enfants ont bien joué pendant mon absence

Ensuite, nous prenons la route pour aller manger à Havøysund. L’ensemble de cette route est vraiment superbe.

On passe de paysages minéraux en bord de mer à de petits plateaux lorsqu’on traverse les terres.

Il y a aussi un point de vue aménagé pour permettre d’admirer cette côte.

On croise constamment des troupeaux de rennes, et nous verrons également 2 élans sur notre route.

Nous arrivons à Havøysund après 80 km parcourus sur cette route.

Aujourd’hui c’est les 4 mois d’Eliott. Il aura passé plus de temps en voyage qu’à la maison 😀

Après manger, nous reprenons la route pour nous rapprocher du Cap Nord.

Le retour par la même route est toujours aussi beau !

Après Olderfjord, la E69 longe un bras de l’océan.

Nous gagnons l’île de Mageroya, austère et dénudée. Pour y parvenir, nous empruntons un tunnel qui passe à 212 mètres sous la mer ...

La végétation est composée seulement de mousses et lichens, il n’y a plus d’arbre. Le vent souffle fort malgré que ce soit une journée très calme. J’imagine que les tempêtes hivernales doivent être assez terribles dans cet endroit. Il y a pourtant plusieurs petits hameaux le long de la route, certains n’étant accessible que par des chemins difficilement praticables ...

La route traverse le plateau du Cap Nord, un ensemble de grosses collines rocailleuses, avec quelques lacs.

Après un autre grand et sombre tunnel, nous dînerons face au port de Honningsvåg.

Enfin, nous reprenons la route, dans la pénombre, pour aller nous garer à 6km du Cap, sur un parking calme (forcément ...) en compagnie d’autres campeurs.

Nous distinguons tout de même l’environnement austère, et de nuit, nous avons l’impression de nous garer au bout du monde...


Distance parcourue : 265 km

5

☀ - 13 degrés

Aujourd’hui c’est journée Cap Nord.

Pour commencer, je pars de bonne heure pour la randonnée permettant d’atteindre le vrai Cap le plus septentrional du continent : le Knivskjellodden, à 71.11´08´´. Le sentier part du parking où nous sommes garé.

Situé 1600 mètres plus au nord que la falaise classique, ce cap ne peut être atteint que par une randonnée accidentée de 18 km aller-retour.


Le sentier est humide par endroit, accidenté et caillouteux, mais sans réelle difficulté autre que sa longueur. On aperçoit la falaise du Cap Nord pendant une bonne partie de la promenade. Le silence qui m’entoure est impressionnant.

Après 2h de marche, j’atteins le socle matérialisant ce point le plus au nord du continent.

Je n’aurai croisé personne pendant cet aller à l’exception de différents troupeaux de rennes.

J’effectuerai le retour sous un grand soleil, et j’aurai presque trop chaud malgré toutes mes affaires que j’ai retirées et bourrées dans le sac à dos 😀

Pendant ce temps, la petite famille a effectué un grand ménage du camping-car et une balade au milieu des rennes.

Nous partons ensuite pour découvrir le point classique du Cap Nord, 71.10’21’´. Pour y parvenir, on peux payer entre 60 et 80€ de parking, d’où les critiques justifiées sur son exploitation commerciale. Pour notre part, nous choisissons une solution moins onéreuse : je vais déposer la petite famille au pied du poste de péage, et je retourne me garer sur notre parking pour les rejoindre en vélo. Ça me fera un bon décrassage après la randonnée...

La falaise, haute de 307 mètres, plonge dans l’océan arctique. La vue est infinie sur l’immensité de l’océan. 2000 km plus haut se trouve le pôle Nord.

Il n’y pas trop de monde car il n’est plus possible d’observer le soleil de minuit à cette période.

Voici la pointe où j’étais ce matin.

Nous faisons la photo classique au pied du globe matérialisant ce point mythique.

Il y a également différentes stèles rentrées dans l’histoire de ce lieu. Le tout est bien expliqué.

Le reste du site est bien aménagé. Dans le bâtiment du Nordkapphallen, en partie creusé dans le flanc de la falaise, il y a diverses choses à voir.

Nous allons notamment voir un petit documentaire projeté sur un immense triple écran de cinéma. Les vues du Cap au travers des saisons sont magnifiques sur l’écran de 225 degrés.

Il y a également une chapelle creusée au cœur de ce rocher, et un bureau de poste.


Enfin, la « grotte », est enfouie tout au fond de ce complexe, avec divers jeux de sons et lumières et des explications sur le soleil de minuit et les aurores boréales.


Au final, nous sommes très heureux d’avoir poussé notre périple jusque ce point. Certes cela représente du chemin, mais la route est magnifique. Les paysages et l’environnement sont incroyables. Le site classique du Cap, si il est commercial, est aussi incontournable pour sa beauté et son aménagement. Le vrai Cap Nord est aussi fortement recommandé pour ceux qui ont la condition physique pour y arriver.

Pour conclure cette belle journée, nous reprenons la magnifique route d’accès sous le soleil couchant, et nous allons trouver notre lieu pour la nuit à Skarsvag.

Comme il n’est pas tard, nous allons faire une bonne promenade d’avant repas dans ce petit port de pêche, proclamé le « port de pêche le plus septentrional du monde ». On peux notamment admirer de beaux crabes royaux vivants.

Nous nous coucherons de bonne heure, avec les genoux qui coincent un peu quand même, après presque 40000 pas et 28km dans cette journée bien remplie...


Distance parcourue : 40 km

6

⛅ - 12 degrés

Nous avons été réveillé cette nuit par la pluie et le vent violent. C’était une petite tempête et le camping-car bougeait bien.

Au réveil, il ne pleut plus, et les rennes nous attendent devant le capot...

Après déjeuner, nous partons en randonnée pour voir la Kirkeporten, une curiosité géologique naturelle.

Il s’agit d’une arche creusée dans la roche par la mer.

Lorsque l’on s’approche de la roche, on à l’impression que les piliers sont fait en pâte à modeler.


Nous croisons des rennes que nous pouvons approcher de très près. Il ne sont pas peureux !

Nous prenons ensuite la route vers Honningsvåg pour y déjeuner.

Nous pourrons faire une pause photo que nous n’avions pas pu faire à l’aller à cause du noir, on on distingue bien l’ensemble de la presqu’île du cap.

A l’arrivée sur Honningsvåg nous allons faire quelques courses.

Nous ne tenterons pas d’aller faire une promenade dans ce plus grand port de pêche du Finnmark. En effet , l’Hurtigruten et un immense bateau de croisière ont déversé leurs flots de touristes qui envahissent les rues. Cela fait bien trop de monde d’un coup alors que nous revenons du calme du grand nord ...

Nous prenons ainsi la route en direction de la Laponie. Les paysages sont toujours aussi spectaculaires sur ce plateau dénudé et rocailleux !

Après Olderfjord nous reprenons la E6, la végétation redevient un peu plus haute, et nous revenons vers la civilisation.

A Lakselv, nous quittons le bord de l’océan pour monter sur un plateau.

Nous traversons alors une région sans aucune habitation, composée seulement de lacs de différentes tailles et de grandes forêts. Les arbres sont déjà parés de leurs couleurs d’automne, cela est très étonnant !

Enfin, nous arrivons à Karasjok, « capitale » du pays Same (Sapmi), que nous irons visiter demain. Nous effectuons une pause service avant de trouver notre lieu de bivouac sur un emplacement perdu dans la forêt.

Distance parcourue : 277 km

7

☀ - 16 degrés

Notre parking au fond des bois était parfait pour une bonne nuit au calme. La journée commence à 7h30 par une grande marche de 1h30 avec Eliott...

Il fait un superbe temps, déjà bien chaud, et la promenade dans les bois est bien agréable. Il y a beaucoup de champignons, certains que je soupçonne d’être comestibles mais je n’ai pas assez de connaissances dans ce domaine.

De retour au camping-car, nous décidons que ce sera une journée calme. Nous nous déplaçons vers le centre-ville de Karasjok pour trouver un réseau Wifi performant et remettre à jour le carnet de voyage. Cela prendra pas mal de temps car il y avait 6 jours à publier.

La ville de Karasjok, peuplée à 90% de Sames, est la « capitale » du Sapmi. Il y a notamment le Parlement Same, ainsi que la radio / télévision / musée / centre d’art / bibliothèque.

Au 18ieme siècle, c’était un simple campement, devenu aujourd’hui une bourgade assez importante, vivant essentiellement de l’élevage de rennes.


A midi, ce sera hot-dogs maison ! Un délice selon les enfants ...

La fin de journée sera partagée entre petite balade jusqu’aux jeux d’enfants et match de foot sur le téléphone.

Nous dormirons finalement au même endroit où nous avons passé notre journée, car bien calme et situé dans le centre.

Distance parcourue : 3 km

8

☁ et 🌧 - 12 degrés

Réveil matinal ce matin, et nous prenons la E6 en direction de Utsjoki

Nous descendons la vallée de la Tana, un grand et large fleuve abondant en saumons, qui marque la frontière avec la Finlande. Les paysages nous rappellent la vallée de la Meuse que nous connaissons bien.

À Karasjok, nous tournons à gauche sur la route 4, et passons la frontière Finlandaise juste après avoir franchi le fleuve.

Nous faisons l’expérience du centre médical (healthcenter) de cette ville pour des petits soucis de digestion d’Eliott. Rien de grave, mais nous devons voir un docteur pour avoir une prescription. Comme cela n’est pas une urgence, nous devons nous rendre dans une ville à 200 km de distance.


Afin d’arriver dans les temps avant la fermeture (surtout qu’il y a un décalage horaire de +1h Finlande), nous effectuons le trajet jusque Ivalo sans arrêt. Les paysages sont très jolis, notamment aux alentours du lac Inari que nous longeons pendant quelques kilomètres. Le reste de la route est d’immenses forêts.


Nous sommes maintenant à 50 kilomètres de la frontière russe. Si nous pouvions y accéder nous y serions allé faire un tour, mais c’est une zone extrêmement surveillée, en plus des passeports et visas obligatoires.


Nous arriverons finalement dans les temps, et passerons la fin de journée à Ivalo entre centre médical, pharmacie et supermarché où nous faisons de grosses courses, la vie est bien moins chère qu’en Norvège !

Petit détail pratique, nous avions fait faire nos cartes européennes d’assurance maladie avant de partir, qui se sont donc révélées bien utile !


Le soir, nous trouvons un super endroit à côté d’une plage aménagée le long du fleuve. Nous allons faire une petite balade sur la plage à la tombée de la nuit, le fleuve est fumant !

Distance parcourue : 291 km

9

⛅ - 15 degrés

Réveil frisquet ce matin, il fait 10 degrés dans le camping-car.

Nous allons refaire quelques courses, et quelques emplettes au magasin de souvenir. Les enfants trouvent un joli renne en peluche chacun.

Après déjeuner, nous prenons la route E75 que nous suivrons pendant de nombreux kilomètres.

Elle serpente entre les immenses forêts dans de petites montagnes, monte de petits cols.

Il faut rester bien attentif car il y a de nombreux rennes sur les bas-côtés, parfois même au milieu de la route !

Nous arrivons enfin à Sodankylä, notre destination du jour. Nous trouvons un super bivouac au bord de la rivière, sous un joli arc-en-ciel car la pluie s’est mise à tomber juste avant notre arrivée. Notre balade du soir se termine donc en partie de petits chevaux !

Notre soirée sera au calme, après cette bonne journée de route.

Distance parcourue : 164 km

Total de la semaine : 1192 km

8468 km depuis le départ

10

☀ - 19 degrés

Le réveil sonne de bonne heure ce matin. A 7h00, je suis déjà en train de marcher avec Eliott dans le porte-bébé.

Je reviendrai à 9h30 au camping-car pour le petit-déjeuner familial sous un beau soleil.

Nous partons ensuite faire une grande balade en vélo dans ce joli village.

Maman a un nouveau sac à dos 😃

Nous prenons ensuite la route en direction du village du Père Noël, Rovaniemi. Toujours d’aussi grandes forêts, toujours autant peu d’habitations, et toujours des rennes sur la route.

Nous arrivons ensuite a Napapiiri (comme la marque de vêtement), un peu avant Rovaniemi.

Le village du Père Noël est construit sur le cercle polaire (Napapiiri en finnois). C’est un endroit certes commercial, mais pas dénué de charme et qui est plutôt agréable à visiter. Avec des enfants, c’est un arrêt incontournable si on se trouve à proximité.

Nous allons donc flâner dans les boutiques, et nous allons rencontrer le vrai Père Noël 🎅🏻

Le petit parcours pour y arriver est sympa, les lutins sont accueillants et discutent facilement. Enfin, le Père Noël est aussi agréable, et prend 5 ou 10 minutes pour discuter avec les enfants. Ils sont assez émerveillés. Pour le côté commercial, les photos ou vidéos de la rencontre sont vendus 40 euros ...

Le soir, nous trouvons une place de bivouac au calme sur les grands parkings du village. Comme depuis maintenant plusieurs jours, nous serons encore seuls ce soir.

Distance parcourue : 123 km

11

☀- 20 degrés

Une bonne nuit de passée dans le village du Père Noël ! Au réveil, les enfants vont jouer aux différents jeux dans le parc en attendant l’ouverture des différentes boutiques.

Nous allons traîner un peu dans les différents magasins, et surtout nous allons à la Poste, qui propose de mettre un cachet spécial sur les cartes envoyées depuis cet endroit. Nous en profitons donc ...

Les enfants postent également leurs lettres pour le Père Noël, qu’ils ont préparées la veille.

Nous nous déplaçons ensuite vers la ville de Rovaniemi, située à quelques kilomètres du village. Nous trouvons un super emplacement après avoir passé un grand pont, avec une belle plage à proximité.

Après manger, l’activité est donc toute trouvée pour les enfants.

Pour ma part, je vais faire une promenade jusqu’aux ateliers de Marttiini, une coutellerie finlandaise reconnue et renommée. Je repartirai avec 2 jolis exemplaires, que j’avais déjà repérés auparavant.

Il y a différentes vitrines avec plusieurs couteaux plus ou moins anciens en exposition.

Nous prenons ensuite la direction du bord de la mer baltique en suivant toujours la route 4. Nous arrivons ainsi à Kemi, charmante petite bourgade située au fond de la baie de Botnie.

Nous trouvons un emplacement pour nous garer pour la nuit au pied des bateaux de plaisance, avec un joli coucher de soleil derrière les petites îles au large.

Distance parcourue : 132 km

12

☀ - 20 degrés

La nuit aura encore été bien calme ! Il fait toujours aussi beau, et nous profitons du soleil pour faire une grande promenade dans Kemi. Il s’agit d’une ville assez importante, avec des établissements universitaires. L’école a déjà recommencé à en juger par l’affluence devant un lycée.

L’église ressemble à un château de princesse, avec sa couleur rose et ses petites tourelles.

Enfin, de nombreux parcs de jeux nous imposent un inévitable arrêt, avec un écureuil qui vient nous tenir compagnie 😃.

Nous irons faire notre pause déjeuner à Keminmaa, au bord de l’eau, en empruntant la route 29.

Une petite séance photo pour les enfants 😃

Après manger, nous prenons la direction de la Suède, et nous passons la frontière entre Tornio et Haparanda, après avoir franchi un grand pont sur la Torne, un grand fleuve qui marque la limite entre les 2 pays pendant de nombreux kilomètres.

Le premier aperçu que nous aurons de la Suède est un immense magasin IKEA ...


Nous tournons ensuite à droite et quittons le bord de mer pour remonter la vallée de la Torne par la route 99. Le fleuve est très large, bordé de grandes forêts, le tableaux est idyllique.

Après quelques kilomètres, nous arrivons à Kukkolaforsen, des rapides assez impressionnants, car le fleuve est large à cet endroit. De grandes jetées en bois partent des berges pour s’avancer vers le centre du fleuve, au milieu des rapides. Elles servent aux pêcheurs qui ont ici une technique particulière, puisque la pêche traditionnelle est à l’épuisette. Les poissons qui remontent les rapides doivent faire des pauses pour récupérer. C’est à ce moment là que l’épuisette permet de capturer des siks, des salmonidés de lacs.

Lors des bonnes périodes, les prises sont de plus de 1000 par jours.

Il y a également un petit village, sorte d’écomusée avec un moulin, une petite église, et plusieurs petites cabanes.

Et des jeux, évidemment...

Nous reprenons ensuite la route pour nous arrêter à Luppioberget, un point de vue sur toute la vallée de la Torne accessible après avoir emprunté une petite route et effectué une petite randonnée.

Nous allons ensuite trouver notre endroit pour bivouaquer.

Nous repassons alors en Finlande après avoir passé un pont à Övertorneå, et nous grimpons vers Aavasaksa. Nous trouvons alors un grand espace pour nous stationner en altitude, seuls, au milieu de la forêt. Nous ne risquons pas d’être dérangé cette nuit !

Le soleil se couche vers 20h, et la nuit est bien noire, seulement illuminée par les étoiles !

Distance parcourue : 117 km

13

☀ - 20 degrés

Il fait encore bien frais dans le camping-car au réveil. Le mois de septembre est là !

Notre lieu de bivouac est le point de départ de nombreuses randonnées dans les collines des environs. Nous partons donc en famille pour une bonne marche.

Il y a de nombreuses planches pour franchir des éboulis, ce qui enchante les enfants. Au loin, de l’autre côté du fleuve, c’est la Suède. On aperçoit bien le pont permettant de s’y rendre.

Ensuite, nous arrivons auprès d’une grande tour d’observation perchée sur cette colline.

Il y a aussi un théâtre perdu dans cet endroit !

Mais ce point de vue fait aussi partie de l’histoire scientifique. En effet, au XVIII, deux théories s’affrontaient. Descartes soutenait que la terre était pointue au pôle, alors que Newton pensait au contraire qu’elle était plate au pôle. C’est pourquoi, en 1736, Pierre-Louis Moreau de Maupertuis est venu dans la région du cercle polaire pour faire des recherches. Dans la région (entre Tornio et Pello), 7 sommets ont été défrichés, et Maupertuis présenta ses conclusion dans une publication, La figure de la terre.

Ce sommet a un second intérêt scientifique. Il fait en effet partie de l’arc géodésique de Struve, classé à l’Unesco. Cet arc, une chaîne de repères géodésiques de triangulation, qui traverse l'Europe de Hammerfest en Norvège jusqu'à la mer Noire, sur plus de 2 800 km, a été réalisé entre 1816 et 1855. Son objectif était de mesurer la taille et la forme exacte de la terre par triangulation (avec 258 triangles et 265 points fixes).

Nous avons déjà croisé certains de ces points de triangulation, notamment à Alta et à Hammerfest.


Enfin, il y a également une ancienne résidence impériale sur ce site.

Ensuite, après cette parenthèse scientifique, nous reprenons la route, en repassant en Suède (pour de bon cette fois !).

Dans le premier village après la frontière, Övertorneå, l’église de forme polygonale est remarquable. Les tympans de chaque portail de la tour-clocher sont peintes. L’intérieur est aussi richement décoré, mais il y a un baptême en préparation, nous ne nous attarderons donc pas.

Après quelques kilomètres, nous faisons alors une bonne pause le long du fleuve, à proximité de rapides. Nous en profitons aussi pour faire les services disponibles à cet endroit .

Romane en profite pour faire de l’art.

Enduite, nous repassons au dessus du cercle polaire, à Niskanpaa.

Enfin, notre pause sera à Svanstein, dans un espace stabilisé, en sous-bois, à l’écart de la route, en bordure de fleuve, la vue pour le souper est 👌 !

Distance parcourue : 44 km

14

⛅ - 17 degrés

12 degrés au réveil. Même si nous ne sommes pas frileux, il fait franchement froid ce matin. On pense même à devoir allumer le chauffage !

Le matin, nous allons nous promener dans Svanstein, avec notamment son église rose. Il y a également un point faisant partie d’une mesure de triangulation de l’arc géodésique de Struve.

Nous continuons ensuite jusqu’aux rapides de Kengisforsen, qui sont assez impressionnants par leur taille et leur débit.

Il y a également les restes du manoir de Kengis, mais dont nous verrons seulement une belle grande bâtisse (le manoir transformé ?), et une carte indiquant comment était l’endroit en 1660, avec une fonderie qui a mis en place une organisation autarcique (avec de quoi produire l’alimentation, nourrir, loger les ouvriers, il y avait même une prison)

Nous déjeunons à Pajala, où nous passerons le début d’après-midi.

Après goûter , nous effectuons les 200 kilomètres qui nous séparent de Kiruna. Nous croisons de nombreux camions miniers qui témoignent de l’activité principale de cette région riche en minerai.

Nous trouvons une place sur le parking mixte de l’université, dont nous avons lu qu’il est calme la nuit malgré sa situation proche du centre-ville.


Les bruits de la mine de fer dans la montagne métallifère sont nettement audible dans toute la ville. Ce gisement, Kirunavaara, est situé au centre même de la ville. L’exploitation de cette mine, active depuis 1903 et la construction de la ligne de chemin de fer permettant de relier Narvik, a contribué à la richesse de cette région et de la Suède. La ville, qui n’était au départ qu’un avant-poste dans les régions arctiques, fut construite et développée pour l’exploitation minière.


Le filon est exploité depuis plus de 100 ans par la même société, LKAB, profondément impliquée dans l’histoire de la ville. Ce filon, enfouit à 1000 m de profondeur, mesure 4 km de long, 1000m de large et 2000m de haut. 13 trains de 52 wagons transportent tous les jours 52000 tonnes de minerai jusque Narvik pour son exportation.

Même la nuit, on distingue la montagne modelée par l’homme.


Distance parcourue : 264 km

15

⛅ - 18 degrés

Aujourd’hui c’est la rentrée scolaire ! Mais pour nous, le voyage continue. En effet, avant de partir, nous avons pris nos dispositions pour décaler la rentrée des enfants. Un petit coup de fil à l’inspection académique et quelques recherches nous ont appris que l’école n’est pas obligatoire, seulement l’enseignement.

Des maîtresses conciliantes qui nous passeront les fichiers pour faire travailler les enfants vont nous faciliter la tâche.

Nous allons visiter la ville de Kiruna, accessible à pieds depuis notre parking.

Nous allons d’abord voir l’église qui est juste à côté de notre parking. Comme dans certains édifices religieux en Suède, il y a 2 bâtiment différents.

En premier, l’imposante tour clocher, avec un toit en bulbe, mais qui ne semble plus en activité car nous n’avons pas entendu sonner les cloches.

Ensuite, l’église, qui possède un joli double portail en fer forgé, d’un artiste reconnu.

Au dessus il y a un bas-relief gravé dans le bois.

Le toit est orné de statues de bronze qui représentent différentes émotions : le désespoir, la timidité, l’amour, l’humilité, la dévotion ...

Enfin, à l’intérieur, les piliers et les murs sont en bois sombre. L’espace est important et la hauteur sous toit est vraiment impressionnante.

Les orgues sont aussi d’une taille remarquable.

Le tout donne l’impression de se trouver sous une tente Same.

Nous continuons notre promenade dans la ville. La manière dont l’homme a sculpté la montagne est vraiment impressionnante ! Cette exploitation souterraine a entraîné des fissures qui menacent le centre-ville. Une partie de la ville va donc être déplacée et reconstruite à l’identique à plus de 3 km !

Un nouvel hôtel à ville a notamment été construit (seule la grande tour-horloge en bronze restera), et de nombreux édifices vont être déplacés, comme l’église ou la gare. De nombreux habitants ont également déjà été relogés.

Enfin, Kiruna est le siège du Parlement des Sames suédois.

Il y aussi d’inévitables jeux d’enfants, et plus surprenant, des lièvres...

Nous prenons ensuite la route E10, la route de la calotte du nord (Nordkalottvagen), qui relie Kiruna à Narvik (Norvège). Cette route, ouverte seulement en 1993, traverse l’un des derniers grands espaces sauvages en Europe. Avant cela, le tracé de la ligne de train (qu’elle longe), construite dès 1903 pour l’exportation du minerai de fer, était la seule liaison par delà la frontière.

Les vues sur l’immense lac Tornetrask (qu’elle longe pendant de nombreux kilomètres) sont magnifiques. Ce lac aux eaux bleues est emprisonné entre de grosses montagnes. Nous retrouvons du relief, ce qui nous avait manqué après les longues routes suédoises dans les forêts de résineux.

Nous trouvons un endroit pour bivouaquer avec vue sur le lac, à proximité de la route et de la ligne de chemin de fer (que nous entendons faiblement).

La température est de 10 degrés, le vent souffle fort, nous resterons donc bien au chaud dans le camping-car pour passer la soirée ...


Distance parcourue : 77 km

16

⛅ - 12 degrés

La nuit fut calme, car la route était totalement désertée pendant la nuit. Ce matin, nous allons faire une bonne promenade le long du lac.

Nous tombons alors sur un endroit totalement insolite comme on peut en trouver un peu partout en Scandinavie.

Nous arrivons le long d’une plage déserte, où il y a 2 motoneiges et une rangée de petites cabanes. Pourquoi pas, même si cela semble incongru de trouver des cabanes de plages dans un endroit aussi insolite et isolé...

Mais en nous approchant des cabanes, on s’aperçoit qu’elles disposent d’attelages et de patins. Je suppose donc qu’il s’agit de sorte de petites caravanes des neiges, utilisées l’hiver lorsque le lac est gelé, attachées derrière les motoneiges. Il y a même un sauna, également monté sur des patins !

Ensuite, nous prenons la route en direction d’Abisko, les vues sur le lac sont toujours aussi belles !


Abisko est un village de montagne dominé par le mont Njulla, d’une altitude de 1169m. Situé au cœur de la région la plus sauvage de Suède, c’est le spot de rêve pour les amateurs de nature. C’est notamment de point de départ du Kungsleden, un célèbre itinéraire de randonnée long de 500 km.

Après le repas, nous allons faire une promenade dans la reproduction d’un village Same, avec des explications sur les différents types d’habitats et de tentes. Les utilisations dépendent du type de campement, sédentaire pour l’automne et le printemps, nomade pour l’hiver et l’été, lors des périodes d’élevage et de chasse des rennes.

La principale attraction du village est Abiskojakka, un impressionnant canyon situé à l’embouchure d’une rivière dans le lac.

Nous allons faire une promenade de plus de 2h le long de ce canyon, jusque l’embouchure, puis nous longeons le lac.

A un moment, le canyon plonge dans la montagne dans un souterrain pour ressortir plusieurs dizaines de mètres plus loin. Cet étonnant trou a été creusé par l’homme, en 1902, lors de la construction de la ligne de chemin de fer pour éviter de contourner le puissant torrent. Les hommes se sont également servi de la puissance de l’eau pour générer de l’électricité utilisée pour alimenter les machines nécessaires pour construire ce difficile tracé du train.

Les différentes couches géologiques sont identifiables facilement, avec notamment des couches de couleur blanche faisant penser à du marbre. Nous apprendrons plus tard qu’il s’agit de dolomite blanche appelée marbre d’Abisko.

Nous faisons un petit arrêt dans un endroit incontournable de ce village, l’hôtel / office de tourisme, point de rencontre de nombreux marcheurs, bien équipés pour partir plusieurs jours sur les sentiers environnants.

Ensuite, comme il n’est pas tard, je retourne faire une grande marche sur le Kungsleden. Je rebrousse chemin après 1h, mais ça donne envie de poursuivre sa route !

Je repasse également le long du canyon, en amont de la partie que nous avons déjà vue.

Les arbres sont tous aux couleurs de l’automne, la plupart perdent déjà leurs feuilles, les lumières du soleil couchant sont présentes dès 19h, bref, c’est déjà l’automne dans cette partie du grand nord.

Le soir, nous voyons passer les trains qui arrivent directement de la mine de Kiruna depuis notre lieu de bivouac.

Distance parcourue : 22 km

17

☀ - 12 degrés

Au réveil à 7h, il y a un grand soleil, mais 2 degrés extérieur, 9 dans le camping-car... Ça caille ! On allume le chauffage au réveil pour nous réchauffer rapidement !


J’attaque ensuite l’assaut du mont Njulla. Je pars bien habillé, car il fait 4 degrés à 8h depuis mon point de départ, j’imagine donc que la température a 1170m doit être glaciale !

Après 10 mn de marche, je me retrouve à bras nus, avec mon manteau, ma veste mon sous-pull et mon collant dans le sac à dos ...

La pente est sévère mais régulière, et plus on monte, plus les vues sur le lac et le delta de la rivière sont magnifiques. J’arrive rapidement à 900m d’altitude (l’arrivée d’un télésiège qu’on peut emprunter pour monter plus rapidement), et je continue jusqu’au sommet.

La pente se fait moins raide, la végétation disparaît complètement, et le vent souffle bien lors de mon arrivée au sommet à 1180 mètres.

Le panorama sur toutes les montagnes environnantes est superbe.

Au loin, on distingue la Norvège, et un glacier sur une montagne.

De l’autre côté, de hautes montagnes suédoises enrobées de neige. Je pense qu’il s’agit du Kebnekaise, plus haut sommet de Suède (2111m).

Enfin, la vue est idéale sur un célèbre point de passage, Lapporten (la porte de Laponie), qui forme un U caractéristique entre 2 pics.

On peut voir une grande partie du lac Torneträsk (il mesure 72km de long pour seulement 9km de large).

Le canyon visité la veille et le delta de la rivière sont également visible de façon très distincte.

Je repasse également au pied de celui-ci.

Je redescend rapidement pour aller faire un pique-nique familial à côté de l’hôtel des randonneurs d’Abisko.

Au final, ce sera 900m de dénivelé, pour 1h30 de montée et 45mn de descente (le double était annoncé 👌). Je rejoins la petite famille qui a bien profité de la matinée à la Touriststation.

Ensuite, nous prenons la route pour remonter jusqu’en haut du lac.

Nous passons à la station de ski de Bjorkliden. Sur la route nous voyons des signaux lumineux qui préviennent les automobilistes des avalanches. Lorsqu’ils sont éteints, il faut maintenir une vitesse constante de 60km/h minimum !

Nous sommes alors très proches de la frontière avec la Norvège, et nous faisons demi-tour pour revenir sur nos pas, après une petite balade le long de la rivière.

La vue sur Lapporten, déjà admirée ce matin depuis le mont Njulla, est également très jolie depuis la route située sur le bord du lac.

Enfin, nous nous arrêtons de nouveau sur un stationnement situé le long du lac Torneträsk, après être repassé par Abisko, pour notre pause bivouac.

Distance parcourue : 51 km

18

☀ - 13 degrés

La nuit a été calme pour tout le monde ... Au réveil, il y a encore un grand soleil. Nous en profitons donc pour faire un grand ménage dans le camping-car.

Nous continuons ensuite notre redescente de la route E10, la Nordkalottvegen, et longeons toujours le magnifique lac.

Nous repassons par Kiruna (et son ou el Hôtel de Ville en construction), où nous effectuons notre pause déjeuner, avec Kirunavaara, la montagne métallifère en toile de fond.

Ensuite, après quelques petites courses (d’ailleurs, malgré tout ce que nous avions lu, la vie est plus chère en Suède qu’en Norvège, notamment pour l’essence ou la nourriture), nous allons à Jukkasjärvi, quelques kilomètres après Kiruna. La principale attraction de ce petit village (le plus septentrional de la vallée de la Torne) est un IceHotel. Il s’agit d’un hôtel construit entièrement en glace. On retrouve dans cet igloo géant un restaurant, un bar, un club de jazz, et même une église ...

Même les lits sont en glace, avec des peaux de rennes pour se couvrir du froid.


Le tout est permanent, 365 jours par an, car la construction est située au bord d’un lac, sous une grosse butte de terre, isolée et réfrigérée (la température est entre -3 et -5).

Nous allons également voir la veille église, construite au bord de l’eau. Elle est malheureusement fermée donc impossible à visiter.

Nous reprenons la route E10 et apercevons sur la droite la route par laquelle nous étions arrivés dimanche (E45 puis route 395) depuis Pajala.

Nous trouverons un endroit sympa pour bivouaquer à Lappeasuando, une aire de repos un peu éloigné de la route, avec du Wifi depuis le camping-car !


Le soleil se couche maintenant à 19.30 et se lève à 5h30. Les jours raccourcissent vraiment vite !

Distance parcourue : 168 km

19

⛅ - 15 degrés

Ce matin, nous partons promener avec les enfants sur les chemins dans les environs de notre parking. Louis est content, il y a un pont à franchir...

Après déjeuner nous prenons ensuite la direction de Gällivare, une autre ville minière. Un peu avant le village, à Malmberget nous nous arrêtons à proximité des mines. Il y en a différentes sortes.

Exploitée depuis 1860, par la même société qu’à Kiruna, LKAB, il s’agit de la seconde plus grande réserve de minerai de fer de Suède. 6 millions de tonnes de minerai sont extraites chaque année.


Il y a également une mine de cuivre à ciel ouvert, la plus grande d’Europe, longue de 2,5km, large de 800m et profonde de 300m. Il s’agit également de la deuxième mine d’or de Suède, avec 2 tonnes d’or extraites par an.

Nous allons ensuite voir Kakstan, la reproduction d’une rue telle qu’elle apparaissait au début de la prospection minière. Il s’agit d’un alignement de petites cabanes de mineurs, qui furent déplacées au fur et à mesure de l’agrandissement de la mine.

Nous nous rendons ensuite à Dundret, un point de vue sur la ville de Gällivare et sur les gisements miniers. A en croire notre guide, l’hotel-restaurant est construit en pin de Finlande depuis 400 ans.

Nous montons ensuite jusqu’au sommet (820m d’altitude), après avoir suivi une petite route sinueuse, pour admirer un panorama à perte de vue sur l’immensité sauvage.

A part la ville de Gällivare, il y a très peu de signes de l’activité humaine. Il y a seulement des montagnes, des lacs et des forêts à perte de vue.

Nous finissons ensuite la route vers Jokkmokk. Nous longeons des gorges étroites, puis arrivons sur une série de barrages servant à produire de l’électricité.


Le soir, après 5 km de piste et avoir descendu un étroit chemin d’accès, nous trouvons un super endroit pour bivouaquer au bord de le rivière.

Avant manger, je vais assister au coucher de soleil sur la rivière.

Distance parcourue : 181 km

20

☀ - 16 degrés

Reveil matinal ce matin. A 6h30 je pars en promenade avec Eliott et la canne à pêche. J’attrape une petite perche mais que je remets à l’eau. Après 2h00 de marche le long du lac, je rentre au camping-car.

Ensuite, on se dirige vers le bourg de Jokkmokk pour une visite du musée. Comme il n’ouvre qu’à midi, nous allons nous balader tous ensemble dans cet agréable village entouré de montagnes.

Jokkmokk est un centre politique et culturel Same, qui fût pendant longtemps un lieu où les Sames se retrouvaient l’hiver pour se regrouper.

Après manger, nous attaquons la visite du musée, après avoir goûté du jus de pomme local et du saucisson de rennes à l’occasion de l’ouverture d’une exposition.

Ce musée, Ajtte et montagnes suédoises, est vraiment passionnant.


Il s’intéresse en premier lieu aux montagnes et à Laponia. Cette vaste région de la Laponie situé à l’ouest de Gällivare et Jokkmokk fut classée à l’Unesco en 1996. Il s’agit seulement d’une partie de la Laponie, mais classée en raison de la beauté de ses paysages, et de la richesse culturelle car habitée par les Sames depuis toujours. C’est une région extrêmement sauvage, entre montagnes et rivière, avec très peu de routes.

Certaines parties reculées sont presque inaccessibles (sauf en hélicoptère ou plusieurs jours de marche), et peuplées seulement d’animaux, dont des ours, des gloutons, et bien sûr de grands troupeaux de rennes.

La seconde partie s’intéresse à la culture Same, à ses coutumes, traditions et mode de vie. Plus qu’un musée, il s’agit d’une véritable étude ethnographique de ce peuple.

Pensée, racontée et mise en scène par des Sames, ces différentes salles d’exposition sont très intéressantes.


Les costumes, les bijoux, les armes, les rites sont décrits et expliqués.

Les mythes, les religions les coutumes et les traditions sont présentés au travers d’objets, certains étant très anciens et d’autres plus récents. En effet, les Sames peuplent ces montagnes depuis la nuit des temps, mais ont réussis à s’adapter aux temps modernes pour continuer à être une communauté maintenant bien reconnue , protégée et intégrée à la société actuelle.

Le plan général du musée est sur le modèle d’un campement Same, et la forme des salles d’exposition donne l’impression de se trouver sous d’immenses tentes Sames.

Il y a de nombreux jeux pour les enfants,

et pour les parents...

et même une salle de jeu qui leur est dédiée, toujours sur le modèle d’un campement Same, avec des cabanes et des tentes, et même la rivière avec des poissons (en peluche😉) a pêcher.

A l’extérieur du musée, il y a la reproduction de quelques huttes et cabanes, Ajtte, qui servaient de réserves .

Ensuite, après cette visite extrêmement intéressante, nous prenons la direction d’Arvidsjaur. Nous repassons une nouvelle fois le cercle polaire !

Nous nous arrêterons pour bivouaquer sur une aire, le long d’une large rivière, à proximité d’un pont qui enjambe des rapides impressionnants par leur débit.

Distance parcourue : 113 km

21

☁ - 12 degrés

Après plusieurs jours de grand soleil, le temps semble avoir changé. Il fait frais, mais de gros nuages, bas et épais, recouvrent le ciel.

Nous allons tout de même faire une grande balade le long de la rivière. D’abord tumultueuse, elle se calme au fur et à mesure de notre progression.

Nous finissons ensuite la route (E45) vers Arvidsjaur, où nous rejoignons la route de l’argent. Cette route, qui part du golfe de Botnie, permettait de transporter le minerai extrait (par des traîneaux tirés par des rennes) jusqu’à des bateaux reliant la côte suédoise. L’exploitation a cessée en 1810, et la route ne fut goudronnée que dans les années 70.


Le midi, on va manger un burger dans un petit fast-food local. Plutôt pas mal, et assez bon marché.

Après un copieux repas, nous allons faire une grande balade dans la petite ville. On y voit notamment la jolie église, et le Lappstan.

Ce type d’endroit, typiquement suédois, est une ville-église, où la population se regroupait lors des cérémonies et fêtes religieuses. En effet, à partir du 15e siècle, ces événements religieux étaient obligatoires (légalement), et les suédois ont décidé de construire des petites maisonnettes en bois autour des lieux de cultes. La taille démesurée des paroisses, et les conditions climatiques rendaient impossible la présence sans dormir au moins une nuit sur place. Si l’obligation de culte a été supprimée en 1850, et que les conditions de transport se sont améliorées avec le temps, ces Lappstan sont restés actifs pendant longtemps, et les habitants s’y regroupaient toujours. Il en reste 18 en Suède sur les 71 qui existaient.

Ces maisonnettes forment des quartiers. A Arvidsjaur, le Lappstan est le plus ancien et le mieux conservé de Suède. Il y avait 3 quartiers : les nomades Sames (forcés à se convertir au cours des années, notamment en détruisant les tambours sacrés des chamans), les fermiers suédois et les maisons des commerçants. Il subsiste les 80 huttes des Sames, toujours utilisées lors des sessions parlementaires Sames.

Après cette visite très intéressante (même si l’intérieur des huttes ne pouvait pas être visité), nous décidons de rester pour la fin de journée dans ce joli village, et nous profitons d’un réseau Wifi pour mettre à jour notre carnet de voyage.

Distance parcourue : 55 km

22

⛅ - 15 degré

Ce matin, nous reprenons la route de l’argent (vers Arjeplog). Cette route 95 est l’un des passages vers la frontière norvégienne. Elle traverse de grands espaces sauvages, et nous ne croiserons aucune habitation pendant 80kms.

Un peu avant Arjeplog, après avoir longé de grands lacs (et même traversé certains à l’aide de digues), nous montons jusqu’au point de vue situé en haut du mont Galtisbuouda.

La route qui y grimpe est impressionnante, extrêmement pentue, et lors de notre arrivée au sommet il y a beaucoup de vent.

Du sommet (oú il y a de grandes antennes) situé à 800m, on y découvre un panorama immense.

Les vues sur les îles et le paysage lacustre situé aux alentours sont magnifiques. Malgré les nuages on aperçoit de hauts sommets au loin, et nous apprécions le jeu de lumière avec les rayons du soleil qui transpercent les nuages.

Après avoir profité du spectacle, on passe rapidement à Arjeplog et son église rose,

puis nous faisons une petite pause avant la frontière norvégienne sur une aire de repos ,

et nous repassons (encore !) au dessus du cercle polaire !

Après avoir redémarré, le paysage devient plus escarpé et on monte sur un plateau d’altitude, les montagnes sont sombres et hautes, et des cascades descendent de celles-ci. L’herbe au sol est jaune, et les arbres sont presque dénudés déjà.

On se sent tout petit !

La météo vient renforcer cette impression mystique, on passe du brouillard à la pluie batante, avec le soleil, bas et aveuglant, qui transperce les nuages.

Bref, nous approchons de la Norvège et de ses paysages fabuleux.

Peu de temps après avoir passé la frontière, on retrouve les paysages que nous avions quitté depuis 15 jours. Les montagnes sont élevées (et même fumantes), les cascades tombent depuis leur sommet.

Après avoir descendu le plateau d’altitude, on longe un immense canyon, profond de plusieurs centaine de mètres, au fond duquel coule un puissant torrent.

On continue ensuite notre route avec quelques arrêts.

Enfin, nous trouverons un lieu pour bivouaquer perdu au fond d’une forêt à proximité de Storjord, au pied du confluent de 2 rivières qui se rejoignent après avoir descendu en torrent des montagnes.

Le soir, j’irai attraper un poisson (truite saumonée ou saumon), mais que je préfère relâcher car je ne suis pas sûr de l’espèce et que la taille soit réglementaire.

Les enfants restent s’amuser dans le camping-car...

Distance parcourue : 274 km

23

☀ et 🌧 - 15 degrés

Notre journée commence par une grande promenade familiale en démarrant de notre super bivouac.

D’abord en sous-bois sur un agréable sentier qui longe l’une des rivières, on décide ensuite de prolonger dans l’autre sens vers une jolie cascade.

On emprunte notamment un pont suspendu, et tous le monde n’est pas rassuré(e) dessus ...

La cascade tombe depuis le haut de la falaise, et le mauvais temps nous empêchera de continuer plus loin. Nous aurons marché environ 6km.

Nous prenons ensuite la E6 pour attaquer une longue redescente vers le Sud de la Norvège, qui nous prendra plusieurs jours avec pas mal de choses à voir sur la route quand même.

Notre premier arrêt, après être remonté sur un plateau désertique à 800 mètres d’altitude, le Saltfjellet, sera pour repasser en dessous du cercle polaire pour la dernière fois du voyage.

En continuant, nous retrouvons de la verdure dans les arbres (qui ne sont plus exclusivement des résineux et des bouleaux) et sur les sols. Des différents passages du cercle (je pense qu’on a dû faire une bonne partie des différents passages en Scandinavie), celui-ci est sûrement le plus utilisé (il s’agit du seul passage routier en Norvège).

Il possède un centre du cercle polaire, un peu commercial, mais qui expose plutôt bien les animaux arctiques (ours, lynx, loup, élan, rennes, vautour, aigle, ... naturalisés).

Il y a plusieurs monuments qui marquent l’emplacement de la ligne virtuelle (parallèle 66’33´´) , et un champ de cairns fabriqués par les voyageurs.

Nous continuons ensuite notre route avec un petit pincement au cœur de quitter cette si belle région arctique, qui monte, descend, longe des torrents tumultueux et traverse des rivières et des cascades !


Cette région pittoresque est appelée Dunderlandsdal, où les paysages changent de manière constante. En regardant la météo, nous nous apercevons que la neige est prévue cette semaine. Il est vrai que sur toutes les routes empruntées depuis une semaine, les piquets rouges servant à délimiter la route lors des chutes de neige ont déjà été réinstallés !

Enfin, nous ferrons notre étape auprès des grottes Setergrotta et Gronligrotta (qui ne peuvent être visitées que jusque fin août car il y a besoin d’un guide et de matériel spécifique pour les explorer). Nous sommes à proximité du glacier Svartisen, dont nous avons visité l’Engabreen une langue glaciaire lors de notre passage à l’aller le long du littoral.

Nous sommes seuls, au pied d’une montagne, dans un endroit calme et isolé.

Le soir, alors que je sors regarder le ciel étoilé, j’aperçois de grandes lueurs dans le ciel, qui changent de forme et de taille. Même si celles-ci ne sont pas vraiment de couleur verte fluo comme nous avons pu le voir sur des photos et vidéos, il ne peut s’agir que d’aurores boréales !


Nous profitons du spectacle avant d’aller nous coucher.


Distance parcourue : 114 km

Total de la semaine : 956 km

10203 km depuis le départ

24

⛅ - 16 degrés

Ce matin, nous voulions faire une randonnée sur l’Osterdalsisen, l’un des bras du glacier Svartisen. Comme pour l’autre langue glaciaire que nous avions visité lors de notre passage à l’aller (pourtant situé à plusieurs dizaines de kilomètres de notre endroit), il faut emprunter un bateau pour traverser le lac glaciaire. Malheureusement, nous sommes trop avancés dans la saison et la liaison en bateau en fermée. Nous partons donc en promenade vers 2 grottes qui sont proches de notre bivouac : Gronligrotta et Setergrotta. Ces grottes ne sont accessibles qu’avec des guides qui permettent d’aller les explorer (il y a de puissantes rivières passant à l’intérieur), et là aussi les visites sont fermées.

Nous nous promenons donc jusque l’entrée des deux grottes,

puis nous montons une côte bien raide pour accéder à un point de vue sur un plateau d’altitude. Nous rentrons après presque 2h de marche plutôt exigeante, surtout pour les petites cannes de cabri !

Le soleil est bien présent et il fait assez chaud pour prendre notre déjeuner sur une table dehors.

Nous prenons ensuite la route pour passer à Mo I Rana, ville sans grand intérêt touristique, mais où nous faisons quelques courses, le plein d’essence et une recharge de bouteille de propane vide (250 NOK, moins cher qu’en France).

Nous continuons notre route jusque Mosjøen pour notre étape du soir. Nous longeons le Finneidfjord, puis à partir de Korgen, une grosse rivière et plusieurs lacs. Nous trouvons une super place à Mosjøen, en bord de fjord, avec des jeux d’enfants et un petit port à proximité. De l’autre coté du fjord, d’imposantes et sombres montagnes nous dominent.

Le soir, c’est repas d’anniversaire dans le camping-car. Il nous reste quelques victuailles françaises (du sud-ouest...) gardées précieusement 😁

Distance parcourue : 116 km

25

☔ et ⛅ - 12 degrés

Il a bien plu cette nuit, et même si cela se calme un peu ce matin, le ciel reste menaçant et les nuages sont bas.

A 7.00, je sors pour tenter de pêcher car les occasions ne seront plus très nombreuses de bivouaquer au bord de la mer. J’attrape un petit poisson, dont je ne connais pas l’espèce. Il a des ouïes et des nageoires grandes et découpées, et semble belliqueux 😂 Je le relâche et ne prendrais rien d’autre, la mer étant trop basse.

Ensuite, nous traversons la ville et le fjord pour nous retrouver au pied des grandes montagnes.

Nous partons donc à l’assaut de l’Oyfjellet (818m), que l’on peut escalader à l’aide de (hautes et inégales) marches aménagées.

Plus on monte, et plus le panorama est joli, surtout que nous passons au dessus de la barrière nuageuse.

La redescente, qui fait autant mal aux jambes que la montée 😁, nous donnera l’occasion de compter les marches. Il y en a 1615, soit autant que la Tour Eiffel, mais pour un dénivelé beaucoup plus conséquent (environ le double !)

Nous continuons ensuite notre retour par la E6, avec plusieurs arrêts. Lors des grandes portions de route, les enfants en profitent pour faire leurs devoirs. Les maîtresses nous ont envoyé par e-mail ce qu’ils ont travaillé en classe.

Un peu avant Trofors, nous allons nous promener jusque Laksforsen, d’impressionnantes chutes d’eau. La rivière est grosse, et le débit des chutes est important.

A notre retour, nous trouvons le roi et la reine ...

Ensuite, nous allons faire une promenade dans les bois. Nous trouvons un super endroit pour stationner, à l’intersection entre 2 lacs, le Svenningvatn, à proximité de Holmvassdalen.

Pour le soir, nous irons bivouaquer en dessous de la chapelle de Bjorhusdal. Nous sommes juste à côté de la rivière Namsen, qui est bien large et avec un peu de courant.

L’endroit est vraiment agréable et donne envie d’y passer plusieurs jours lors de la saison chaude. Ce n’est pas vraiment le cas ce soir, avec 9 degrés au thermomètre malgré le joli coucher de soleil !

Distance parcourue : 142 km

26

⛅ - 12 degrés

Je sors à 7.00 pour une promenade matinale. La température est bien fraîche (3 degrés), et le brouillard enrobe la rivière. Je reviendrai au camping car 1h30 plus tard, bien rafraîchi, lorsque le brouillard se sera levé.

Nous reprenons ensuite la route (toujours la E6), passons à proximité de Trônes,

et on s’arrête voir la cascade de Fiskumfoss, un peu avant Grong.

Encore une fois, la rivière est imposante, les chutes ont donc un débit très important.

Peu de temps après, on s’arrête pour aller voir une autre cascade, Formofossen. La rivière descend des rapides puis s’engouffre violemment entre de gros rochers, formant un petit canyon.

Enfin, nous passons par Steinkjer, et quittons la route principale pour rejoindre notre lieu de Bivouac à Straumen.

Nous sommes à proximité du bourg , dans un petit parc surplombant la mer d’un côté et le fjord de l’autre. L’endroit est encore parfait et donne là aussi envie de s’y poser plusieurs jours.


Distance parcourue : 180 km

27

🌧 et ⛅ - 11 degrés

Le temps s’est franchement dégradé ce matin, il a plu toute la nuit et ça continue de tomber toute la matinée.

On en profite pour se reposer/écrire le récit/travailler/jouer depuis notre super endroit bien au calme.

Après manger, nous allons faire une bonne promenade dans la ville de Straumen.

Il y a notamment un grand pont en dessous duquel passe un puissant courant, qui doit s’inverser à chaque marée. Cet étroit passage alimente un long et profond fjord.

Nous prenons ensuite la route E6, qui longe le Strindfjorden, par moment très large, pour rejoindre Trondheim.


On trouve un parking à proximité du centre ville, bien pratique pour aller visiter la ville le lendemain. Nous sommes dans une petite allée juste à côté de l’église Dovre Kirke, à proximité de l’Université.

Malgré que soyons en ville, et que nous sommes un samedi soir dans un quartier étudiant, l’environnement est bien calme.


Distance parcourue : 110 km

28

☀ - 15 degrés

La nuit aura été calme, les fêtes étudiantes se sont arrêtées assez rapidement.

Au réveil, il fait un grand soleil, et la journée de visite s’annonce belle.

Nous debutons par Bakklandet, une ruelle pavée avec des maisons en bois peintes de couleur différente - principalement des cafés et des galeries d’art.

Ensuite, le vieux pont, emblème de la ville, permet d’admirer une jolie vue sur les vieux entrepôts, construits en bois et sur pilotis, et pourtant d’une grande hauteur.

La cathédrale de Nidaros, construite en pierre grise, est le plus grand édifice médiéval de Scandinavie . Il s’agit du lieu de sépulture des monarques norvégiens, et d’un lieu de pèlerinage pour toute l’Europe du Nord. Sa façade est décorée de nombreuses statues de rois et de saints, et d’une grande rosace.

Nous pourrons également admirer l’intérieur de celle-ci, en profitant de l’ouverture des portes avant la messe dominicale.


Juste à côté, le palais de l’archevêque était la résidence officielle des souverains de Norvège (qui a été sous l’emprise danoise après la Réforme).

Nous visiterons plusieurs autres lieux, historiques (dont Torget, la place du marché),

religieux (l’église Notre-Dame),

ou insolites avant de nous poser pour manger.

Il y a notamment la piscine Pirbadet, construite tout en bord de Fjord et du port, avec vue sur l’île aux moines située au large,

L’hôtel Clarion avec sa façade en trompe-l’œil et son toit en origami, ainsi que plusieurs bâtiments modernes remarquables

Et le Rockheim, musée national de la musique pop, avec des expositions temporaires. Celle en place actuellement concerne Kiss. Dommage de ne pas pouvoir s’y attarder plus longuement !

Pour déjeuner, nous trouverons notre bonheur dans un pub anglais, The three lions, qui est une excellente adresse. Nos fish and chips, copieux et épais seront un régal !

Après manger, nous continuons la balade dans Elvehavn et Solsiden, d’anciens quais des quartiers industriels qui sont maintenant réhabilités en agréables ruelles.

Au final, nous aurons parcouru plus de 10 km au cours de cette journée de visite. La ville est très agréable pour se promener à pieds, et mérite vraiment un arrêt.

Nous reprenons la route vers 16h, pour faire une étape goûter à Rye. La route tracée en corniche permettant de rejoindre ce petit village de bord de fjord est superbe.

Ensuite, pour retarder le moment où nous quitterons le bord de Fjord avant d’attaquer la grande traversée vers Oslo, nous irons bivouaquer au pied du port d’Orkanger.


L’endroit est agréable, et il y a une jetée propice à la pêche. Le soir, le temps se gâte.

Distance parcourue : 65 km

29

⛅ - 14 degrés

Ce matin, je sors me promener de bonne heure pour profiter des premières lueurs du soleil sur le fjord.

Pendant ce temps, le reste des habitants du camping-car se réveille tranquillement en comptant les couronnes déposées par la petite souris 😊

Nous quittons alors, à regret, la Norvège des fjords pour prendre la route 700 puis la E6 en direction d’Oslo avec une traversée montagneuse de 500 kilomètres. Après avoir pris de la hauteur et d’impressionnantes routes tracées en corniche, nous allons déjeuner à Berkåk.

Nous allons ensuite faire une bonne promenade digestive.

Nous rencontrons de nouveau de grandes peintures modernes, réalisées à la bombe sur les murs de la ville. Depuis le début du voyage, nous en avons déjà admirées dans divers endroits en Norvège, toutes l’œuvre du même artiste.

Nous continuons ensuite notre route jusque Oppdal, où nous décidons de rester pour la nuit. En effet, après Oppdal, nous avons une étape de prévue en altitude (vers Hjerkinn, à 1100m d’altitude), mais les nuits se rafraîchissant bien nous préférons rester dans la vallée (à 500m d’altitude tout de même).

Nous allons faire une grande promenade dans cet agréable bourg, et un arrêt à l’office de tourisme. Il s’agit d’un village de montagne assez huppé, et nous dormons au pied des remontées mécaniques.

Distance parcourue : 113 km

30

⛅ - 18 degrés

Les prévisions météo pour aujourd’hui n’étant pas très bonnes, nous préférons rester à Oppdal pour la journée.

Nous avons de toute façon besoin d’un bon moment pour mettre à jour le récit de voyage. Pour cela, le performant réseau Wifi de l’office de tourisme est parfait.

Le reste de la journée sera consacré à des promenades, la météo étant finalement très clémente, et même plutôt chaude.

à une visite du musée avec ses maisons anciennes traditionnelles,

et à la découverte des jeux urbains locaux !

Dans la gare, un bœuf musqué empaillé évoque l’une des particularités locales. Il est en effet possible d’observer (avec prudence !) des troupeaux de bœufs musqués en montant dans les montagnes.

Oppdal est vraiment une étape agréable, avec de nombreux commerces et station essence, indispensable avant d’attaquer la dernière partie de la traversée vers Oslo. Pour cela il y a un haut plateau d’altitude à traverser, et les prévisions météo des prochains jours annoncent pas mal de neige. Il est temps pour nous de revenir vers le Sud !

Les enfants occupent leur soirée avec des jeux et des activités pour l’école.

Distance parcourue : 3 km

Total de la semaine : 726 km

10929 km depuis le départ

31

☀ - 13 degrés

Après une nuit assez venteuse, nous nous dirigeons vers Hjerkinn. La route, qui prend de la hauteur, nous fait passer d’un paysage alpestre à une ambiance lunaire.

Les arbres se raréfient, et changent de couleur, passant du vert au marron. On arrive dans la toundra et le permafrost, des sols gelés en permanence.

Nous arrivons ensuite à 1100 mètres d’altitude, à la gare d’Herjkinn. Celle-ci est une superbe construction, tout en bois, perdue en altitude avec aucun autre bâtiment aux alentours.

Ensuite, nous allons gravir un point de vue assez réputé, le Snohetta viewpoint. La promenade , au milieu des lichens de la toundra, sera très venteuse mais spectaculaire.

Au sommet, un abri de métal et de bois, très design, permet d’admirer le panorama magnifique. En plus, l’endroit est chauffé grâce à un poêle suspendu.

Au loin, on admire les montagnes fraîchement saupoudrées de neige. Ces pics sont élevées (le Snohetta culmine à 2400 m). Cela nous rappelle tout de même l’imminence de la neige dans cette région.

Nous aurons la chance de pouvoir admirer des bœufs musqués, une mère avec son petit, grâce à une longue-vue présente dans l’abri. Ces animaux sont extrêmement impressionnants. Ils pèsent plus de 400kg, mais peuvent courir à 60 km/h lorsqu’ils se mettent à charger !

Une fois de retour au camping-car, nous reprenons la cahoteuse piste d’accès pour rejoindre la E6. Nous passons rapidement à Dombas, pour admirer son église au clocher effilé.

La route perd ensuite de la hauteur pour retomber dans des environnements plus accueillants. Elle longe de nombreux lacs, plus ou moins importants, et de grosses rivières.

Nous ferons une dernière étape à l’église en bois debout de Ringebu. Celle-ci, bâtie au XIIIe à flanc de colline, est assez impressionnante.

Enfin, notre étape du soir sera à proximité de la E6, sur une aire bien aménagée le long du lac Gudbrandsdalslagen.

Distance parcourue : 212 km

32

☀ - 16 degrés

Encore une nuit très venteuse, mais un parking bien calme malgré la proximité de la route.

Il fait un beau soleil au réveil. Nous en profitons pour faire un grand nettoyage du camping-car pendant que les enfants jouent.

Nous prenons ensuite la route car nous avons encore 200 km à faire avant d’arriver sur Oslo, que nous avons prévu de rallier dans la soirée. Cette route, la Gudbrandsdal, qui passe notamment par Lillehammer, est vraiment intéressante à suivre.

Notre pause de midi se fera en haut du tremplin olympique de saut à skis de Lillehammer. Le point de vue depuis le haut sur le parc olympique, la ville et la vallée est magnifique. Le tremplin et la vasque olympique rappelle les jeux olympiques de 1994.

Et la vue du bas est impressionnante.

Nous arrivons à Oslo vers 17.00 (on quitte alors la E6 et ses onéreux péages pour emprunter la route 4), et nous nous garons encore une fois en haut du tremplin de saut à skis. Il s’agit clairement de la meilleure solution pour visiter Oslo, le parking étant gratuit, avec le centre-ville à 20 mn en métro (billet à 35 NOK). Le coin est extrêmement calme, caché en altitude dans les bois, et parfait pour bivouaquer.

Dès notre arrivée, nous allons nous promener pour profiter du beau soleil (malgré le vent violent). Nous commençons par aller admirer la vue depuis le haut du tremplin. Celle ci est très impressionnante, notamment sur la ville d’Oslo et le profond fjord qui s’étend à perte de vue. Les compétitions qui s’y déroulent doivent l’être tout autant !

Nous sommes juste à côté du stade de biathlon, où les biathlètes viennent s’entraîner toute l’année. Nous les observons patiner sur leurs skis à roulettes et tirer sur les cibles. Cela nous rappelle les compétitions que nous suivons tous ensemble à la télé l’hiver.

Enfin, nous irons marcher jusqu’une église en bois, puis nous rentrons au chaud dans le camping-car pour souper.


Distance parcourue : 239 km

33

🌧 - 16 degrés

Le parking était extrêmement calme cette nuit malgré la relative proximité de la grande ville. Mais au réveil, mauvaise surprise que nous n’avions pas vu venir dans les prévisions météo : la pluie et le vent violent.

Nous décidons tout de même de prendre le métro pour nous rendre au centre-ville. 20 mn plus tard, nous sommes dans la gare centrale d’Oslo, mais le temps ne s’améliore vraiment pas ! Sous la pluie battante, nous allons voir l’opéra,

les quais,

et la cathédrale.

Ensuite, en empruntant des rues piétonnes bordées de boutiques de vêtements et de souvenirs, nous passons devant le Parlement, le Théâtre national.

Enfin, nous allons déjeuner à l’abri dans l’entrée de l’université.

Après déjeuner, nous partons en direction du Palais Royal, mais le temps se dégrade encore ! Nous sommes trempés, et nous retournons donc à l’arrêt de métro du Théâtre national, pour rentrer au sec.

Au final, même si nous avons réussi à voir une grande partie de ce que nous voulions visiter, la visite de la capitale aura été gâchée par le temps. C’est bien la première fois du voyage que cela nous arrive en trois mois, et peut être le signe que nous devons rentrer. Le ferry de retour est réservé pour mardi prochain depuis Varberg en Suède.


Nous quittons Oslo avec un goût d’inachevé. Ville d’art et d’histoire, blottie dans un cadre majestueux au fond d’un profond fjord, la ville est facile d’accès (même pour y dormir), et à taille humaine pour une visite piétonne.

Nous nous rendons ensuite à Drobak, ville située en bord de Fjord, et qui ferme celui-ci par un détroit. En effet, alors que le fjord d’Oslo mesure plusieurs dizaines de kilomètres par endroit, l’autre rive n’est ici qu’à un kilomètre maximum. Lorsque nous arrivons, c’est la tempête. Le soleil alterne avec les grosses averses, mais le vent est extrêmement violent.

Nous trouvons tout de même un super endroit pour bivouaquer, juste à coté des bateaux de plaisance amarrés dans le port, qui tanguent de manière impressionnante sous les bourrasques du vent !

Le fjord prend des airs d’océan déchaîné avec des vagues impressionnantes.

Finalement, en regardant la météo, nous voyons qu’il y a une alerte vent violent, donc nous bougeons sur un parking plus abrité un peu plus à l’intérieur des terres.


Distance parcourue : 76 km

34

☀ - 15 degrés

Le vent violent s’est calmé ce matin, et un grand soleil nous attend au réveil. La nuit aura été bien calme et nous avons été assez peu secoué.

Nous profitons du joli cadre où nous sommes pour retourner nous garer sur le parking de la veille. Nous allons faire une belle ballade dans cette jolie ville, qui doit être bien animée au cœur de l’été.

Après manger, nous calons une session pêche, assez peu fructueuse avec un seul poisson de taille qui puisse être gardée, un joli maquereau. Mes voisins pêcheurs auront plus de chance avec 2 belles morues. Chacun son tour 😉

Ensuite, nous nous rendons à Fredrikstad. On trouve un super parking au bord de l’eau où nous décidons de rester pour la nuit.

Comme il n’est pas tard, nous allons faire une grande promenade dans la ville. Coupée en deux par la Glomma (le plus grand fleuve norvégien), la ville possède aussi plusieurs cours d’eau qui forment des canaux.

De l’autre coté du fleuve, que nous traversons grâce à un bac, se trouve la vielle ville. Fredrikstad est une ville fortifiée qui a su préserver ses remparts en étoile.

Les douves sont traversées par des portes en brique, et l’intérieur de la ville est formée par des maisons en bois abritant des cafés et des galeries d’art. Il y a aussi quelques jolies bâtisses en pierre.

Il y a également un musée consacré à l’histoire militaire locale, mais nous arrivons trop tard pour le visiter.

La température se rafraîchit bien le soir, nous resterons à l’abri dans le camping-car après une session jeux.

Distance parcourue : 78 km

35

☀ - 15 degrés

La journée commence par une grande promenade de 2h avec Eliott dans les rues de Fredrikstad.

Je vais cette fois-ci explorer les canaux et le centre plus récent de la ville, notamment les différents édifices religieux.

Il y a également un quai avec de vieux gréements en bois amarrés, notamment un trois-mâts d’une jolie taille.

Après une petite séance photo pour fêter les 5 mois d’Eliott, nous prenons la route de la plage pour profiter du beau soleil.

Nous trouvons (encore) un endroit de rêve pour nous poser, en bord de fjord, au fond d’une route sans issue, avec plage superbe, jeux pour enfants, promenade en bord de fjord et quai pour pêcher à proximité. Nous mangeons dehors sous un soleil bien agréable !

L’après midi j’irai pêcher sur le quai pendant que les enfants vont à la plage. Tous les nombreux pêcheurs locaux pratiquent la pêche au bouchon, et sortent (parfois...) de beaux maquereaux.

Pour ma part, je casserai ma ligne sur un poisson, sûrement un gros maquereaux bien vigoureux ! Je récupère un peu d’aide en fin d’après-midi...

Le soir, nous profitons du superbe coucher de soleil pour arroser le moiniversaire d’Eliott et notre dernière soirée en Norvège.

Le spectacle est au rendez-vous !

Distance parcourue : 21 km

36

☀ - 14 degrés

Il fait très froid ce matin. 8 degrés au réveil dans le camping-car, 2 dehors ! Il a gelé cette nuit sans que nous l’ayons vu venir ! Une loutre nage dans le fjord de bon matin.


Nous prenons rapidement la route E6 sous un beau soleil, et nous allons dépenser nos dernières couronnes norvégiennes avant de passer la frontière avec la Suède. Une fois le grand pont de Svinesund franchi, nous disons au revoir pour de bon (mais pas définitivement...) à la Norvège. Ce pays nous a absolument conquis et nous essaierons d’y revenir au cours d’un de nos prochains long voyage !

Nous faisons notre pause déjeuner après la frontière, sur des tables où nous pouvons manger dehors. Depuis notre entrée en Suède, nous descendons la côte déchiquetée du Bohuslan, que nous suivrons jusque notre départ en ferry vers le Danemark.

Nous partons ensuite faire une grande promenade, pour aller voir un bateau de pierre (42m de long et 9m de large), un cercle de pierre (33m de diamètre) et un tumulus. Ce sont des édifices funéraires, datant de 500 av. J.-C. environ.

Nous continuons ensuite notre route jusqu’au gravures rupestres de Tanum. Ce site, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, date de l’âge de Bronze (1500-500 av. J.-C.). Il y a 4 sites différents, dans un périmètre de 5 km.

Nous partons donc encore en promenade autour des différents sites, pour admirer les scènes de chasse et de vie. Des hommes, des femmes et des animaux sont représentés.

Après cette après-midi passée à marcher, nous allons nous poser pour notre nuit à Fjällbacka, au bord de la jetée. Le village blotti sur des rochers en granit rose est magnifique.

Nous admirons le coucher de soleil sur la multitude d’îlots disséminés au large. Un beau spectacle pour notre dernière nuit suédoise.

Distance parcourue : 111 km

37

☀ - 15 degrés

Il fait encore bien frais ce matin. Je profite du réveil matinal d’Eliott pour partir en randonnée dans la montagne surplombant le village.

J’assiste depuis le haut au lever du soleil (vers 7.30), le panorama sur les villages des alentours et la multitude d’îlots qui commence à s’éclairer est magnifique.

Il y a un monument dédié Ingrid Bergman, qui est venu passer ses étés dans cette bourgade pendant 25 ans.

Après le petit-déjeuner, nous repartons en famille pour une seconde promenade.

Au cours du chemin, le sentier passe dans une étroite enfilade, coincée entre de hautes falaises. Il y a même 4 gros rochers suspendus au dessus de notre tête à la fin du parcours.

On monte de nouveau en haut de la montagne,

mais on prend un chemin de retour différent de celui emprunté le matin, en passant notamment par le bord de mer.

Nous prenons ensuite la route pour continuer de descendre la côte du Bohuslan, et déjeuner sur l’île de Tjorn.

Une fois passé le grand pont reliant cette île au continent, le panorama embrasse la côte et les îles aux alentours.

Après manger nous faisons une nouvelle étape à l’imposante forteresse de Bohus, à proximité de la ville de Kungälv.

Après avoir passé Göteborg et sa circulation très dense, nous arrivons ensuite à Varberg, 4h avant le départ de notre ferry.

Nous en profitons pour aller faire une dernière promenade suédoise, en allant visiter la forteresse, place forte royale qui joua un rôle stratégique lors des affrontements entre Danemark et Suède.

Il y a également des thermes, dans un bâtiment en bois, dressé sur pilotis au bord du rivage. On profite aussi une dernière fois des jeux scandinaves !

Nous prenons ensuite notre ferry à destination de Grenaa au Danemark.

Le bateau, plus petit que notre ferry de l’aller est bien équipé, et les enfants profitent d’une grande salle de jeu pour eux tout seuls.

Enfin, à notre arrivée un peu après minuit après une traversée calme, nous trouvons rapidement un parking après le port pour passer la nuit.

Distance parcourue : 224 km

Total de la semaine : 953 km

11881 km depuis le départ

38

☁ - 17 degrés

Réveil-matin Eliott se met en route à 6.30, la journée danoise commence donc par une grande balade de 2h dans la ville de Varberg.

Le centre-ville est assez joli, et l’office de tourisme propose un réseau Wifi qui nous permettra de mettre à jour le carnet de voyage.

Nous prenons ensuite la route du retour à la maison, mais nous nous posons rapidement dans la ville d’Aarhus.

Il s’agit d’une ville de taille importante, surnommée la capitale de l’ouest du Danemark. Elle est à la fois dynamique au niveau économique et culturellement intéressante.

Nous trouvons un parking gratuit réservé aux camping-cars en plein centre-ville, alors que le parking voiture juxtaposé est payant.

Après avoir attendu que la météo grisaillante passe, nous partons faire une bonne promenade dans la ville. Nous déambulons au hasard dans les rues du quartier latin, avec ses étroites ruelles pavées et des cafés et restaurants bien garnis en ce début de soirée.

Nous rentrons ensuite au camping-car où nous apprécions que les jours rallongent (c’est possible fin septembre !) et que les températures remontent !

Distance parcourue : 75 km

39

⛅ - 19 degrés

La nuit aura été très calme de notre parking malgré la proximité de la route.

Nous partons rapidement pour une grande balade dans la ville d’Aarhus. La ville à été choisie pour être Capitale européenne de la culture en 2017, ce qu’elle mérite amplement !

Dans un premier temps, nous nous rendons au somptueux jardin botanique.

D’accès gratuit, de nombreuses plantes de toutes les régions du monde sont présentées dans les grandes serres.

On y retrouve différentes zones climatiques juxtaposées, allant du desert et ses cactus à l’étouffante mangrove.

En sortant du jardin, nous nous promenons dans les jardins extérieurs et nous longeons la vieille ville, un musée à ciel ouvert avec des maisons traditionnelles qui ont été reconstituées. Cela semble très intéressant mais nous n’avons pas trop le temps car nous devons prendre la route

Sur le chemin du retour, nous faisons un crochet par la cathédrale, de style gothique flamboyant.

La nef de plus de 90m est la plus longue du Danemark, et la hauteur est également remarquable.

Le mobilier et les œuvres présentes dans l’église sont également remarquables !

Nous rentrons manger au camping-car après 2h de promenade et 7km.


Nous prenons ensuite la route, et quittons le Danemark pour passer en Allemagne.

Nous trouvons alors les autouroutes allemandes, avec leurs travaux, leurs bouchons et leurs berlines à 200km/h.


Nous passons Hambourg dans trop de problème et nous nous posons à Sittensen, sur un espace spécialement aménagé pour les camping-cars.


Sur les 6 places aménagées, nous trouvons la dernière disponible. Nous ne serons donc pas seuls à dormir ici cette nuit, ce qui ne nous était pas arrivé depuis bien longtemps !


Nous allons faire une petite promenade pour découvrir les environs, et nous sommes surpris par la chaleur, 19 degrés (à 19h!) cela ne nous était pas arrivé depuis 2 mois ...

Distance parcourue : 392 km

40

☀ - 21 degrés

Notre nuit allemande aura été très agréable. Avant de prendre la route, nous allons faire une promenade dans le joli village de Sittesen.

Le reste de la journée sera consacré à traverser l’Allemagne (Brême, Munster, Duisbourg), et nous nous arrêtons à Venlo, aux Pays-Bas, juste après la frontière.

Distance parcourue : 373 km

41

☀ - 22 degrés

Nous voilà arrivé à la dernière journée de route et de voyage !

Nous passons rapidement Maastricht, puis rentrons en Belgique, où nous trouvons une friterie pour déjeuner.

Nous descendons ensuite la vallée de la Meuse (que nous avons déjà croisée à Venlo ce matin), et nous faisons une petite pause à Givet.

Il est ensuite temps de retrouver nos amis, notre famille, et notre maison, pour vider et nettoyer le camping-car et tout remettre en état après ce passionnant voyage, qui restera gravé dans nos mémoire pour longtemps.

Distance parcourue : 305 km

42

Un voyage merveilleux, en famille, qui restera gravé dans nos mémoires ! Les paysages nous aurons marqués, mais également les rencontres avec les scandinaves. Ce sont des gens très abordables, qui parlent presque tous anglais.


13131 km total parcourus

97 Jours de voyage


Les applications du voyageur indispensables :


Maps.me : les cartes de tous les pays, avec toutes les routes et de nombreux chemins de randonnée. Les cartes sont accessibles en hors-ligne en prenant le soin de les télécharger lorsqu’on est connecté en wifi. Indispensable pour économiser ses données et pouvoir se repérer, même perdu en pleine nature.


Park4night : l’application indispensable pour trouver où se garer. Moyennant un abonnement de 10€ par an, l’application est disponible hors-ligne.

Des grands parkings aux lieux perdus en pleine forêt, on trouve toujours un endroit pour se garer dans des endroits incroyables.


Polarsteps : une application qui permet de suivre l’évolution de son voyage avec des points dessinés automatiquement sur une carte. Chaque point correspond aux antennes où le téléphone se connecte pour le réseau téléphone (donc pas d’utilisation des données).