Carnet de voyage

La Norvège en famille

58 étapes
40 commentaires
Fanny, Antoine et leurs 3 enfants vont découvrir la Norvège pendant 2 mois en Camping-car. Ce carnet est destiné à notre famille, nos amis et tous ceux qui souhaitent suivre notre aventure.
Juin 2018
12 semaines
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1

Soleil magnifique 25 degrés

Ca y est c’est le grand départ ...

Décalé d’un jour car nous avons voulu profiter jusqu’au bout du mariage des voisins !!!

Fin des préparatifs et du chargement nous prenons la route à 11h30, direction Hirtshals au Danemark où un ferry nous attend jeudi matin à 8h.

Les 2 premiers jours vont être consacrés à la route en passant par la Belgique et l’Allemagne avec 1350km au programme.

Première étape : pause repas à bouillon sur une aire camping car au pied du château (avec services gratuits) - plein d’eau fait et jeux pour les enfants .

Nous passons la frontière allemande à 17.30 et pause repas à 19.10 sur une aire d’autoroute en Allemagne.

Arrivée 23h sur un parking dans la forêt à proximité de Brême

Distance parcourue : 694km

2

Journée ensoleillée 27 degrés

Après une nuit paisible sur le parking proche de chemins de randonnées, nous reprenons la route à 9h sur les autoroutes allemandes (et leurs nombreux travaux!!!)

Arrêt à l’essence, 30 centimes moins chère qu’en France...

Les enfants sont sages, Louis regarde un peu la tablette et Romane dessine, nous avons donné un petit nom à notre camping car : FAREL.

A 12h30 : pause repas au burger king et jeux pour les enfants .

Mission courses (grosses réserves car la vie est chère en Norvège) effectuée vers 15h nous pouvons poursuivre la route il reste 430 km, les enfants font la sieste...

16h30 nous entrons au Danemark

Les enfants ont repris leur activité principale : le goûter

Romane joue avec sa poupée et Louis regarde la fin de cars

Nous arrivons à Hirtshals à 20.40, et nous trouvons un parking face à la mer, juste à côté de l’embarcadère pour les ferrys.

Pique nique dans le sable et petite balade sous notre premier coucher de soleil.

Distance parcourue : 651 km

Notre premier coucher de soleil 
3

Grand soleil et mer calme ...

Réveil mis à 6.45 pour être à l’heure au check-in... on décolle de notre parking panoramique et on embarque à l’heure. Le bateau est plein comme un œufs, avec voitures, camping-car et semi-remorques... Il y a même plusieurs bars et même une boîte de nuit / salle de concert panoramique 👍

La mer est calme et la traversée tranquille. On arrive à Langesund à 13h30. À nous la Norvège !!! On attaque la route en passant par la large route 36, bordée de lacs entre Skien et Ulefoss (pause goûter pour les estomacs affamés après le bateau). Nous prenons ensuite la route 360 jusque Notodden pour aller voir notre première église en bois debout, celle d’Heddal, qui est selon le guide vert (notre partenaire de voyage), la plus grande et la plus jolie de Norvège. Nous comparerons plus tard.

Nous reprenons la E134, qui tantôt longe un large torrent descendant en cascades, qui monte et descend comme un toboggan jusque Seljord, joli village blotti dans les montagnes. Nous dormons le long du cimetière, les voisins sont calmes 😁

Distance parcourue : 170 km

4

Grand soleil, entre 30 degrés en plaine et 20 sur les hauteurs

Nous rejoignons Dalen en passant par Kviteseid (e134, routes 41 et 38). La route est magnifique, avec des panoramas vertigineux. Nous passons plusieurs cols et longeons un immense lac par la petite route 38. Nous avons décidé d’aller manger à Dalen car l’endroit semble magnifique. Bien nous en a prit !!! Nous trouvons un spot génial le long du lac, avec de nombreux jeux pour les enfants et une petite plage.

Nous repartons de Dalen vers 15.00 par la même route en épingle serrée qu’à l’aller. Un petite pause goûter et baignade avant Rysstad.

Arrive enfin le clou de cette première journée norvégienne, avec la route (337 - 987 - 986) qui rejoint Lysebotn. Il s’agit d’une route d’altitude à une seule voie, avec des passing lanes assez régulier pour pouvoir se croiser.

Heureusement que les norvégiens sont très cool au volant ! Nous enchaînons les petits lacs dans lesquels se reflètent les montagnes, et décidons de dormir après Sulesgard, au pied d’un petit lac.


Distance parcourue : 203 km

5

Grand soleil, 28 degrés

Après un réveil par les moutons et petit déjeuner en leur compagnie nous reprenons notre petite route entre lacs et montagnes pour arriver au nid d’aigle (Oygarstolen) d’où nous dominons le fjord de Lysebotn depuis un point de vue époustouflant.

C’est aussi le point de départ d’une des randonnées les plus célèbres de Norvège, le Kjeragbolten. Il s’agit d’un gros rocher coincé entre 2 montagnes suspendu à 1000 mètres d’altitude.

Nous attaquons cette randonnée mais nous rebroussons vite chemin après le premier palier car cela est très raide pour les enfants.

Nous poursuivons ensuite par la route en lacets très serrés pour descendre jusqu’au port où nous allons prendre un ferry/croisière à 18h à destination de Forsand.

En attendant comme nous sommes en avance sieste, jeux dans le sable, pêche, balade et France/Argentine au programme.

Le ferry se révèle être une visite du Fjord, longue de 2h30, avec des points de vue sur Kjerabolten, Preikestolen (au programme du lendemain), et divers petits villages accessibles uniquement par bateau. Enfin, après avoir admiré une grotte nichée entre 2 montagnes, nous passons sous le pont de Forsand où nous passerons la nuit sur le quai, bercé par le bruit des vagues.

Distance parcourue : 26 km

L’histoire du soir  
6

Grand soleil (toujours pas un nuage...) 28 degrés.

Après une nuit extrêmement calme, les enfants admirent par la fenêtre de leur chambre le premier ferry qui accoste à quai à 8h30.

Nous empruntons ensuite le pont sous lequel nous sommes passés avec le bateau pour nous rapprocher du point de départ de la randonnée du Preikestolen, lieu naturel le plus visité de Norvège ...

En ce dimanche de grand soleil, il y aura effectivement du monde sur le chemin ! Il s’agit d’une plate-forme de 25m par 25m, suspendue au dessus du fjord (sans aucune protection, les autorités norvégiennes estimant que c’est au randonneurs d’assumer les risques qu’ils prennent), que nous avons vu d’en bas hier. Cette randonnée semblant trop dure et un peu dangereuse pour les enfants, moi (Antoine😉) va s’en charger tout seuls. Auparavant, il faut faire 6 km en vélo avec une route très escarpée qui mets en jambe avant d’attaquer la rando. Celle-ci s’avère très rythmée (1h15 de montée, 30mn de descente, rythme intensif ...) avec des paysages magnifiques au fur et à mesure qu’on prend de la hauteur. En haut, et après la photo traditionnelle au bord du précipice (facile à approcher,même avec un léger vertige) il faut encore monter un peu pour accéder à Pulpit Rock et avoir une vue du dessus du rocher de la Chaire. La vue et le panorama sont extrêmement impressionnants, le sentier étant difficile mais bien aménagé, et sans danger (sauf pour la partie finale bien sûr).

Le parking du soir (une aire de pique-nique bien aménagée) sera sur la route 13, route touristique du Ryfilke, que nous suivrons pendant plusieurs kilomètres au cours des jours prochains.

Distance parcourue : 20 km

7

Grand soleil, 25 degrés

Aujourd’hui on inverse les rôles, Fanny entreprend l’ascension du Preikestolen (avec Eliott) et je reste au camping-car avec les 2 crapules, d’où je profite pour effectuer les services nécessaires (remplissage eau et vidange WC). Après une montée express, une pose tétée sur la plate-forme, nous reprenons la route 13 vers 12h30.

Après une pause sur le port de Tau pour le repas, nous continuons sur une route en corniche alternant entre divers fjords et lacs aux eaux turquoises.

Depuis le début du voyage, nous avons du mal à réaliser qu’il est possible de voir et rouler dans autant de paysages variés et magnifiques. Chaque kilomètre est une découverte.

Un petit ferry plus tard entre Hjelmeland et Nesvik (10 minutes) que nous attrapons juste à temps, nous arrivons vers 16h00 à Sand, sur un emplacement au bout d’une jetée avec une vue à couper le souffle sur mer et montagne. Les enfants vont jouer dans le sable, pendant que j’essaye le matériel de pêche (infructueusement bien sûr ...). Je vais définitivement devoir aller demander conseil dans un magasin local si on souhaite manger du poisson frais ...

Nous nous couchons sous la lumière du soleil couchant, les journées étant de plus en plus longues

Distance parcourue :

8

Toujours aucun nuage à l’horizon... 25 degrés

1 semaine depuis le départ. Nous nous réveillons sur notre quai après une nuit très calme. Nous allons faire une balade jusque la cascade de Sand (Sandfossen, fossen signifiant cascade en norvégien), d’où un pont suspendu permet d’admirer les saumons sautant avant d’emprunter un passage pour qu’ils puissent contourner la cascade (visite payante possible avec une vitre permettant de les voir emprunter le passage). J’en profite pour faire quelques emplettes au magasin de pêche local, on verra les résultats lors la prochaine session pêche 😂

Nous profitons aussi du réseau Wifi de l’office du tourisme pour mettre en ligne la première semaine de notre récit de voyage, car il n’est pas toujours facile de trouver du réseau en Norvège. On retire aussi des couronnes au distributeur bancaire pour la première fois (nous avons souscrit une offre internationale dans notre banque nous permettant d’avoir des paiements par Visa illimités et 4 retraits par mois).

Après le repas, nous profitons de la sieste des enfants pour caler une session route. Celle-ci sera de courte durée car nous tombons sur Svendalfossen (donc la cascade de Svendal), une jolie chute d’eau qu’il faut escalader à l’aide de 508 marches en pierre. Pour nous y rendre, nous avons légèrement rebroussé chemin sur la route 13, pour ensuite emprunter la route 46 et la route 520.

Après Sauda, ville industrielle et port assez important à en juger par la taille des navires accostés, la route 520 se rétrécie et devient très escarpée.

Nous arrivons alors dans la haute montagne, avec de grands cirques glaciers, traversés par des torrents, cascades et rivières qui sortent de partout dans les montagnes.

Après la descente et un retour sur la E134, nous faisons un petit détour par Roldal pour voir son église en bois debout.

Après Skare nous nous arrêtons pour voir Latefossen, tellement puissantes que nous prenons des embruns depuis la route.

Nous repartons ensuite en direction de Odda, en passant notamment par un tunnel en colimaçon qui fait un tour complet, et en longeant le Sandvevatnet (vatnet = lac en norvégien). Nous apercevons alors un immense dôme blanc, le Folgefonna, notre premier glacier perché à 1600 mètres, mais dont certaines langues glacières sont accessibles par chemins de randonnées qui seront au programme du lendemain.

Notre parking du soir sera à Odda (sur la route 550 après avoir quitté la route principale), avec une jolie vue sur fjord, montagnes et cascades. Un bon résumé d’une journée encore magnifique !


Distance parcourue : 150 km

Distance parcourue depuis 1 semaine : 2037 km

9

Toujours pas l’ombre d’un nuage - 28 degrés

Ce matin c’est randonnée pour papa, sur le Buerbreen, langue du glacier Folgefonna. La piste d’accès étant trop étroite pour un camping-car (et le parking payant à 150 NOK / 16€...), je monte en vélo jusqu’au point de départ. Sacrée mise en jambe car il faut grimper une piste assez raide de 6km, qui longe un gros torrent dévalant directement du glacier .

J’enchaîne directement avec la randonnée qui s’avère plus sportive que prévue (c’est peut-être pour ça que les marcheurs que je croise sont si bien équipés alors que je suis en short de plage et petit sac à dos (avec le nécessaire de base dedans tout de même !) ... . Il faut utiliser des échelles et des cordes pour escalader, et des ponts en bois et poutres métalliques pour traverser certains torrents qui dévalent de la montagne.

La langue du glacier se détache peu à peu. 50 minutes plus tard (et 400m de dénivelé) je suis au pied du glacier (à 700m d’altitude seulement !). Impossible de continuer plus loin, il faut des guides de montagne pour s’aventurer sur le glacier et éviter les crevasses ... Bilan 2h00 de marche (pause comprise), 45 mn de vélo et une condition physique qui commence à bien revenir ...

Après une pause service à Odda, nous prenons la route 13 vers Kinsarvik.

Nous passons proche du départ de la célèbre randonnée Trolltunga (langue des trolls), mais qui est trop longue (22km - 10h AR) pour que je laisse la petite famille toute la journée 2 jours de suite ! Petit détail, de nombreux parkings de randonnée que nous avons rencontré s’avèrent extrêmement coûteux (Kjerabolten 200 NOK , Preikestolen 200 NOK , Bruabreen 150 NOK , Trolltunga 500/600 NOK - il fait retirer un 0 pour convertir en euro). Si les jambes suivent, ça vaut le coup de se poser en bas et de faire les ascensions vers les parking en vélo (et d’économiser un peu dans un pays où la vie est chère !)

Les trolls  

Nous passons par Kinsarvik, à l’intersection de 3 fjords, pour nous diriger vers la cascade Voringfossen (par la route 7), l’une des plus importante de Norvège (qui n’en manque pourtant pas ...), qui fait une chute libre de 180 mètre de haut ... La route, située dans un canyon aux parois abruptes, devient plus large. C’est appréciable et reposant d’avoir 2 voies de circulation distinctes ...

Nous revenons ensuite sur nos pas pour emprunter le Hardangerbrua, nouveau pont qui passe au dessus au dessus du fjord (route 13). Ce pont payant (150 NOK) est situé entre 2 ronds-points... à l’intérieur de tunnels !

Notre pause du soir nous amène au bord du Fjord de Granvin, pour une halte qui s’annonce calme.

Les enfants s’amusent dans les jeux pendant que nous prenons l’apero sur un banc. Depuis le début du voyage, nous avons trouvé beaucoup d’endroits de ce genre avec espace de jeux bien aménagé, toilettes (toujours propres !), douche, table de pique-nique même dans des endroits assez improbables ...

Distance parcourue : 151 km

10

Après les bonnes appréciations qui nous été envoyées lors de la première partie de ce carnet de voyage, nous faisons une petite pause dans le récit pour publier quelques vidéos qui permettent de mieux se rendre compte de l’importance de celles-ci. Merci à tous pour vos retours positifs !

Petit point matériel, si les photos sont jolies, c’est uniquement la faute des paysages, car nous avons seulement nos téléphones, et pas le temps de faire des retouches sur les photos.

11

Nuageux le matin, ensoleillé l’après-midi - 26 degrés

Au réveil, nous voyons nos premiers nuages du voyage. Et ceux ci sont assez épais et accrochés aux montagnes environnantes, ce qui donne une nouvelle vision de celles-ci ! Heureusement ils vont tout de même se dissiper assez vite au cours de la journée.

Concernant le parcours du jour, nous souhaitons nous rapprocher de Bergen afin de visiter cette ville (recommandée par les guides) vendredi. Nous faisons tout de même un détour par Skjervefossen, jolie cascade située sur la route 13.

Encore une fois, tout est bien aménagé (le parking et le parcours de visite), notamment les WC design, perdus en pleine nature ...

Nous mangeons donc sur place nos cuisses de canard confites ... les réserves commencent à s’amenuiser.

On revient ensuite sur nos pas pour prendre la route 7, qui longe le majestueux Hardangerfjord, qui prend par instant des proportions très importantes. Par contre, il est difficile à prendre en photo car il y a peu d’arrêt photos possible. Néanmoins la route est belle et large, ce qui est appréciable.

On traverse aussi de jolis villages (Ålvik, Norheimsund) très bien situé, où il doit faire bon vivre...

Nous continuons de suivre la route 7 vers Bergen avec 2 portions payantes (2x47 NOK). En Norvège, les péages sont automatiques. Une photo est prise du véhicule et la facture envoyée à domicile ensuite. Il est préférable de s’inscrire avant le voyage pour éviter les mauvaises surprises, mais ce n’est pas obligatoire (système Autopass).

Un dernier arrêt par la jolie cascade Steinsdalsfossen, qui propose une promenade passant sous la cascade. Les enfants sont contents.

Enfin, notre halte nocturne sera à Bjorkheim, au pied du port de plaisance. Nous en profitons pour faire nos premières courses norvégiennes ...

Distance parcourue : 110 km

12

Alternance ☁ et ☀ 15 degrés

Après une excellente nuit (mais un réveil matinal, merci Eliott...), la mission de la journée est la visite de Bergen.

Étant une ville où il est difficile de circuler, et encore plus de se stationner (même pour une voiture), nous optons pour le parking de la gare d’Arna, d’où partent des trains toutes les 30mn vers la ville.

Cette solution s’avère idéale et en 10 mn nous voilà dans le centre de Bergen.

Ancien comptoir de la ligue Hanséatique (pour ceux qui veulent se documenter —> https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Hanse), la cité de bois se révèle très agréable pour flâner. Le vieux port (Vagen),

la place du marché aux poissons (Torget) avec notamment le fameux crabe royal),

le vieux quai Bryggen (Parmi tous les kontors seul celui de Bergen fermé en 1754 existe toujours aujourd'hui, classé à l’Unesco),

la forteresse (bergenhus festning),

les petites ruelles avec les maisons peintes, les églises et les musées sont autant de lieux à découvrir.

Il y a aussi des restaurants accueillants ...

Il y a également un point de vue intéressant depuis l’aquarium situé au bout de Lille Lungegardsvann.

Nous revenons sur notre parking à 16h, car il y a France Uruguay à regarder ... Les enfants jouent bien !

Malheureusement, la chaîne norvégienne qui diffuse est cryptée (pas d’antenne satellite dans le camping-car pour capter des chaînes françaises, je capte seulement les chaînes du pays dans lequel je me trouve, ce qui est plus que suffisant...). Je vais donc devoir me contenter de mon téléphone et d’une mauvaise retransmission ... Après la qualif’ en 1/2, nous prenons la E16 en direction de Voss. Cette grande route alterne constamment entre tunnels et jolis passages le long du Veafjord, enclavé dans un canyon impressionnant, puis longe la rivière jusque Voss.

Notre étape du soir nous emmène sur les hauteurs de la station de ski, à l’écart de la passante E16, avec de très jolis points de vue sur la vallée.

Distance parcourue : 105 km

13

Grand ☀ - 20 degrés (15 en altitude)

Après une excellente nuit sur le parking panoramique, et une petite pause service à Voss (à 5 on consomme pas mal d’eau, surtout qu’il faut faire quelques lessives à la main avec un bébé de 2 mois), nous prenons la route direction Gudvangen, blotti au fond du Nearoyfjord, l’un des plus joli de Norvège selon le guide vert.

Nous prenons une toute petite route (avec un tunnel simple voie) vers le hameau isolé de Bakka. Nous trouvons une petite place le long du Fjord, et après un repas et une mini-sieste, départ vers la randonnée du Rimstigen.

Je ne sais pas grand chose de cette randonnée, sinon qu’elle fait grimper à un sommet de plus de 700 mètres et qu’elle dure 4h. Effectivement, l’étroit sentier grimpe en lacets serrés dans la montagne. Plus on monte et plus le panorama sur le Nearoyfjord devient étendu.

Une fois le sommet atteint, je continue un peu la balade sur un plateau d’altitude, jusque un grand cirque d’où descendent de belles cascades. La redescente sera au pas de course !

Le bilan de la balade sera de 2h30 AR, et 700m de dénivelé !

Pendant ce temps là, maman et enfants ont bien profité de la petite plage

Il est maintenant temps de trouver un endroit pour la nuit. Notre lieu de bivouac sera finalement à Undredal, un minuscule hameau posé au bord du Fjord d’Aurland (dont l’eau est verte foncée), longtemps accessible uniquement par bateau.

Une petite balade sous la lumière tombante pour nous mettre en appétit et découvrir au loin l’entrée du Nearoyfjord, et des nombreux ferrys / bateaux qui le parcourent, même à cette heure tardive.

Distance parcourue : 80 km

14

☀ le matin, ⛅ l’après-midi !

Notre nuit calme a été bercée par les eaux du torrent passant juste derrière nous. A partir de maintenant, notre objectif est de remonter vers le Nord, l’objectif de ce voyage étant d’atteindre les Îles Lofoten, réputées magnifiques, et situées au dessus du cercle polaire.

Nous rejoignons Aurland, joli village situé le long d’un Fjord, après avoir passé Flåm, qui est placé tout au fond du Sognefjord, mais où un gros navire de croisière a pourtant jeté l’encre. A certains endroits les fjords peuvent être très étroits, mais pourtant très profonds (1300 mètres de profondeur).

Pour la suite de la route, nous avons le choix entre un tunnel de 25 km et une petite route escarpée de montagne. Nous choisirons la seconde solution 😁 Le choix s’avère judicieux car les points de vue sont vertigineux. Nous nous arrêtons au Stegastein, d’où une marche de 10 mn mène vers un spot de parapente.

De là nous poursuivons un peu pour escalader un flanc de la montagne pour voir l’ensemble du bras du fjord avec les hautes montagnes en arrière-plan. Nous pouvons même observer le bateau de croisière amarré à Flåm.

Nous reprenons ensuite la route 243 située sur un plateau de haute altitude, au milieu des lacs et reste de neige.

Après la descente vers Leardal, un ferry de 10 mn nous permet de traverser le Fjord et de rejoindre Sogndal.

Il faut alors contourner le glacier Jostedal, duquel nous essaierons d’aller voir des langues glacières au cours des prochains jours.

On prend alors la route FV55, classée 3 étoiles dans le guide vert, qui passe entre les plus hauts sommets norvégiens et ouverte seulement entre mi-juin et mi-septembre.

Le début de la route est encore au niveau de la mer, avec 2 fjords aux eaux turquoises.

A Skjolden, une route en lacets nous emmène très rapidement en altitude, et nous dormirons sur un parking perdu entre de hautes montagnes (pics à 2000m), avec un panorama magnifique (altitude du parking : 1400m). Le plafond nuageux enveloppe la cime de certains, et n’est que quelques mètres au dessus de nous. La température a bien chuté également...

Des moutons viennent à notre rencontre mais Louis nous défend bravement 😂

Distance parcourue : 178 km

15

⛅ matin, ☀ ensuite. 20 degrés


Le seul bruit de la nuit aura été les cloches des moutons. Il fait frisquet ce matin (6 degrés extérieur !)

Aujourd’hui, ce sera une journée route pour nous déplacer vers le glacier Jostedal.

Nous reprenons donc notre route 55, qui s’élève encore plus haut entre les montagnes. Les paysages sont lunaires ! Lors de la redescente, la nature devient plus accueillante, les cours d’eau sont de couleur bleu glacial et les lacs turquoises !

Notre pause repas se ferra à Lom, au pied de l’église en bois debout, où nous en profitons pour mettre à jour le carnet de voyage.

De la, nous bifurquons sur la route 15, belle et large, où nous guettons les élans (pas encore aperçu depuis le début du voyage, malgré les nombreux panneaux les signalant).

A Grotli, on tourne à gauche sur la RV258, qui propose 25 km de piste, avec seulement quelques passing-lane pour se croiser. Cette superbe piste serpente entre les sommets enneigés et les lacs d’altitude.

La descente est assez vertigineuse, entre de belles cascades, alors que la montée avait été progressive depuis Lom.

Nous passons ensuite Stryn et Loen, pour rejoindre notre lieu de bivouac du soir. Pour cela, la route 723 (très étroite) longe la vallée du Lodalen et le lac Lovatnet.

Au bout de la route, on emprunte un chemin privé (il faut payer un péage et déposant un billet dans une enveloppe à l’entrée du chemin), qui devient encore plus étroit (...), pour enfin arriver sur notre lieu de bivouac.


Depuis le début du voyage, nous n’avons trouvé que des endroits exceptionnels pour dormir, mais celui-ci est absolument fantastique. Le petit chemin débouche soudainement sur un cirque encaissé, entouré de grandes montagnes, desquelles dévalent de grosses cascades de partout. La toile de fond de ce décors est la langue bleutée du glacier Jostedal, le Kjenndalsbreen.

Distance parcourue : 221 km

16

☀ - 25 degrés

Après une nuit bercée par le bruit des cascades, nous allons faire une petite randonnée vers le Kjenndalsbreen, facilement accessible, car elle descend jusque 200/300m seulement. Il existe une autre langue glacière accessible depuis la même route que nous avons empruntée, le Bodalsbreen, mais la piste d’accès est inaccessible en camping-car.

Ces deux langues glacières sont des ramifications du Jostedalsbreen, le plus grand glacier de Norvège et d’Europe continentale.

Nous voilà donc partis pour une belle balade en famille jusqu’au pied du glacier d’une belle couleur bleutée, d’où descendent de nombreuses cascades.

Nous reprenons ensuite notre route étroite qui longe la vallée du Lodalen jusque Loen, pour ensuite tourner sur la route 724. La vallée est tellement encaissé entre les à-pics rocheux, que lorsque la montagne s’effondre (ce qui arrive assez régulièrement), cela entraîne la formation d’une vague énorme dans le lac. Le bateau vapeur du lac s’est ainsi retrouvé propulsé à 400m de son point d’origine, sur un flanc de la montagne ...

Passage par Olden et sa vieille eglise, pause repas le long du Oldevatnet, que nous suivons jusque son extrémité pour arriver à notre second glacier de la journée, le Briksdalsbree, qui descend de 1700m à seulement 340m.

Nous repartons donc pour une seconde randonnée familiale, il faut environ 45 mn à pied pour se rendre au pied de la langue glacière.

En chemin (qui grimpe un peu, mais très bien aménagé), on passe à côté d’une grosse cascade qui nous rafraîchit bien... il fait en effet très chaud !

Au pied du glacier se trouve un petit lac qui se transforme ensuite en torrent, et des indications marquent l’emplacement du glacier depuis 1770. La masse de glace, entaillée de larges crevasses, accrochée est vraiment spectaculaire. On voit également nettement sur la roche l’endroit où se situait le glacier au cours du temps.

Enfin, il est l’heure de nous mettre en route vers Stryn, pour une pause services, et surtout pour trouver un endroit qui diffuse France Belgique !

Je trouve facilement un pub avec grand écran, et je regarde la belle qualif en finale au milieu de nombreux supporters belges (et quelques français quand même). Pendant ce temps, les enfants sont au parc de jeux...

Enfin, nous faisons notre pause dodo à Hjelle (route 15), le long du lac, avec un joli panorama en fond.

Distance parcourue : 118 km

Totale de la semaine : 954 km

2991 km depuis le départ

17

⛅ le matin - 🌧le soir - 22 degrés

Nous débutons la journée par une balade le long du Oppstrynsvatnet (vatnet = lac), où nous trouvons de gros groseilliers bien chargés...

Il est ensuite temps de prendre la route de Geiranger. On quitte alors la route 15 pour prendre la route 63, et ses routes suspendues spectaculaires. On croise au passage l’embranchement vers la jolie piste que nous avions prise lundi.

Un peu avant Geiranger, on arrive sur un plateau à 1000m d’altitude, d’où part une route, dite « Nibbevegen , abrupte, pas très large, où les virages y sont prononcés et dépourvus de garde-fous » selon le guide vert ... Accessoirement, c’est une route à péage (150 NOK tout de même ...) Qu’à cela ne tienne, je descends le vélo pour escalader cette route de 5km qui monte vers le belvédère du Dalsnibba (1500m).

Une fois arrivé en haut, l’immense panorama est saisissant. Une plateforme construite au dessus du vide procure encore plus de sensations fortes ! La vue s’étend sur les pics enneigés des montagnes que nous avons traversées lors des derniers jours, jusqu’au village de Geiranger, niché au fond du Geirangerfjord.

On aperçoit également 2 routes suspendues que nous allons emprunter, la route des trolls de Geiranger (Geirangertrollstigen), et au fond, de l’autre côté du Fjord, la route des aigles (Orneveien).

Une fois la descente en vélo effectuée (merci les freins à disque ...), on rejoint le village niché au bord du Fjord, après une pause photo à un point de vue.

Le stationnement à Geiranger est difficile, on continue donc directement sur la route 63, par la route des aigles et ses nombreux virages en épingles à cheveux ! Dans le dernier virage, la vue des 2 côtés du Fjord est magnifique, surtout avec les nuages chargés de pluie qui arrivent par l’ouest.

Un petit ferry plus tard (entre Eidsdal et Linge), on rejoint notre lieu de bivouac du soir, juste avant la descente de la Trollstigveien, l’échelle des trolls ...

Au passage, nous sentons nos premières gouttes de pluie du voyage, qui vont passer assez vite (juste le temps de dépoussiérer FAREL...). Sur la route, nous assistons à une scène insolite, avec la moitié de la route au soleil et l’autre moitié sous la pluie !

Distance parcourue : 120 km

18

☀ au dessus de 1000m, ☁ en dessous - 18 degrés

Réveil avec un beau soleil ce matin, on en profite pour aller dire bonjour aux moutons (attention Louis ...).

Mais des bribes de nuages arrivent par en dessous de nous, ce qui nous laisse penser qu’on va se retrouver la tête dans les nuages lors de notre descente de Trollstigveien.

Effectivement, après quelques kilomètres, on se retrouve dans un brouillard à couper au couteau, et impossible de voir à 5m ...

Dans ces conditions, on ne s’arrête pas à la terrasse aménagée pour admirer la vue, et on effectue la descente, raide et pentue, à l’aveuglette.

On passe ensuite sous le plafond nuageux pour arriver à Andalsnes. La particularité de cette ville est la Trollveggen, la plus haute paroi d’escalade d’Europe (1100m).

On se balade dans la ville, et comme le temps est gris, on fait une petite sieste ... Aujourd’hui sera une une journée repos, avec courses au supermarché local (REMA1000), et mise à jour du carnet de voyage.

On avisera de la suite de l’itinéraire (j’ai plusieurs options possibles) en fonction de la météo des prochains jours.

On dort sur un parking calme, à côté du quai d’embarquement des bateaux de croisière, en compagnie de nombreux autres camping-cars.

Distance parcourue : 35 km

19

☁ - 15 degrés

Au réveil, le plafond nuageux est toujours aussi bas. On voulait refaire la Trollstigveien mais impossible dans ces conditions (on a rencontré des français sur le parking qui ont été bloqués pendant 45mn dans la descente hier à cause du brouillard...). On planifie donc une excursion vers la ville côtière d’Alesund, bien réputée, qui se trouve au bord de l’océan.

On commence par monter au belvédère d’Aksla, qui permet d’avoir une très belle vue panoramique de cette jolie ville.

De taille plus modeste que Bergen (notre seule autre ville visitée jusque maintenant), Ålesund mérite vraiment un détour. Il faut par contre faire un peu de route (le trajet le plus rapide emprunte la E136 et la E39) pour la découvrir.

Après une grosse tempête en 1904, la ville a été presque complètement détruite par un incendie. En 3 ans, celle-ci a été reconstruite dans le style Art nouveau, qui lui donne un caractère très particulier.

Il est très agréable de flâner dans cette ville (j’ai déposé la petite famille en ville, me gare à côté de l’aquarium, et je les rejoins en vélo), d’autant plus qu’il y a des festivités organisées dans la ville. Les quais, le port et les jolies ruelles sont bien animés, avec notamment des balades en mer et des exercices de sauvetage en mer en démonstration.

Nous reprenons ensuite la route par un itinéraire différent qu’à l’aller. A Sjoholt, on bifurque sur la route 650 pour rejoindre Valldal. Notre pause nocturne sera à Stordal, sur un quai au bord du Storfjorden.

Distance parcourue : 182 km

20

☁ matin - ⛅ à partir de midi

Après une nuit très calme sur notre quai, les nuages sont toujours bien présents au réveil, et accrochés en bas des montagnes. On traîne donc un peu, avec ménage du camping-car et session de pêche.

Je peux enfin tester mes nouveaux leurres achetés (de 25g, 40g et 60g) la semaine dernière, et ceux-ci se révèlent efficaces. Je réussi à prendre mes 2 premiers poissons (des lieus je pense), mais je préfère les relâcher, car je ne les trouve pas assez gros.

On reprend ensuite la route 650, et on rejoint à Linge la route que nous avions déjà prise jeudi à la descente du ferry. Cela permet de rejoindre Åndalsnes via la Trollstigen (route 63) que nous voulions refaire.

Malheureusement, malgré les belles éclaircies et le beau soleil qui sont apparus en fin de matinée, lorsque nous arrivons en haut, c’est de nouveau la purée de pois ...

Mais, après le repas, le plafond nuageux s’élève légèrement, ce qui sera suffisant pour admirer le point de vue et visionner la descente qui nous attend (pour la seconde fois ...), qui est impressionnante depuis la plateforme aménagée en haut.

Une fois la descente effectuée (c’est plus agréable sans brouillard...), d’où on peux admirer la belle cascade Stigfoss qui dévale aussi la montagne,

on repasse par Åndalsnes, on tourne autour du Romsdalsfjorden pour rejoindre Afarnes (par la route 64). De là , plutôt que de prendre un ferry pour rejoindre Molde, on préfère contourner le magnifique Langfjorden par la petite route côtière 660, pour trouver notre bivouac du soir, un peu avant Eidsvag.

Une promenade avant repas nous ferra découvrir un super endroit (dans une crique perdue après une petite marche), au bord de l’eau, avec de quoi faire un barbecue (il y a même les grilles et les pinces...) et des jeux pour les enfants.

Distance parcourue : 175 km

21

☀ et ⛅ - 25 degrés

Un joli ciel nuageux nous attend lors de notre réveil en ce dimanche.

Le programme n’est pas trop chargé aujourd’hui, juste une finale de coupe de monde à ne pas rater ... Je me connecte donc et je constate qu’elle sera diffusée sur NRK1, chaîne nationale norvégienne et en clair. On pourra donc regarder le match en famille dans le camping-car !

Après un bon petit dej’ en terrasse, on décolle de notre jolie aire de pique-nique en direction d’Eidsvag. Un peu après ce village situé en bout de fjord, on quitte la route principale (62), pour longer le Langfjorden. On rejoint ainsi l’arrivée du ferry que nous aurions pu prendre la veille pour couper au plus court.

Nous rejoignons ainsi Molde, en empruntant un joli pont en courbe, puis juste après un tunnel sous la mer de 7km.

Molde est une ville assez banale, mais son intérêt est sa magnifique position. La ville est entourée d’un chapelet d’îles, avec de nombreux pics enneigés en toile de fond. On monte (par une petite piste bien raide) à un point de vue d’où on admire un superbe panorama sur la ville, les îles et les montagnes !

On va ensuite se poser au bord de l’eau pour un bon cassoulet trouvé dans les réserves ! Les enfants jouent dans le sable pendant que je retente ma chance à la pêche.

Viens ensuite le temps d’admirer la seconde étoile ⭐⭐ (merci DD), et on peux se mettre en route pour trouver notre bivouac du soir, qui sera dans le joli village de pêcheurs du Bud.

Distance parcourue : 116 km

22

☀ - 25 degrés

La journée commence par une balade dans le village de pêcheurs de Bud, avec son fort construit par les allemands sur les hauteurs (et reconverti en musée), son petit port,

sa jolie église,

et ses jeux pour enfants 😉

On rejoint ensuite la route 64, la route de l’Atlantique (Atlanterhavsveien). Cette route d’une longueur de 8 km, qui relie un chapelet d’île par une succession de huit ponts, est vraiment étonnante. Nous ferrons notre pause repas (et pêche!) sur l’une des îles.

L’un des ponts est particulièrement impressionnant car son architecture dessine une ellipse.

Nous rejoignons ensuite Kvernes, à la pointe sud de l’île d’Averoya, qui possède 2 églises en bois debout situées côte à côte.

Nous remontons ensuite pour une pause goûter à Bremsnes, qui se transformera en pause dodo, car le parking (un ancien parking de ferry qui n’est plus en circulation) est très calme, situé en bord de fjord avec une vue magnifique. Il y a également une jolie plage pour les enfants et un spot de pêche pour papa.

Le repos bien mérité pour les enfants 😀

Distance parcourue : 77 km

23

☀ - 30 degrés

Je me réveille à 6h00, et l’appel de la pêche (sur le quai du ferry), se fait entendre.

Je ne peux pas résister, mais la mer est très calme, sans aucun courant, et il fait déjà très chaud même à cette heure matinale. Malgré quelques grosses touches, elle restera infructueuse...

Ce n’est pas grave, c’était bien agréable,et j’ai perfectionné ma technique grâce à quelques recherches internet.

Après un petit-déjeuner copieux (comme toujours avec les petits ogres...), on reprend la route 64 dans l’autre sens, ce qui évite de passer par des tunnels sans intérêt, et permet de reprendre la route de l’Atlantique dans l’autre sens.

La mer est basse et la vision du paysage est différente de celle de la veille. Depuis quelques jours, on voit clairement l’influence des marées, alors que cela était invisible dans les fjords.

On doit ensuite se faire une grosse session route pour avancer vers le nord, car on souhaite être après Trondheim ce soir. Après Eide, on rejoint la E39, on passe la jolie île de Bergsoya, et on traverse un bras de mer en ferry (entre Kenestraum et Halsa).

Après le ferry, on décide de quitter la très directe E39, pour prendre la route 65, plus rurale, avec des reliefs boisés (autrefois peuplés d’ours), des petits lacs, et quelques jolis points de vue sur des bras de Fjords (notamment le Surnadalsfjord).

On rejoint la E39 à Orkanger, et à Klett on récupère la E6, la route de l’Arctique. On passe rapidement Trondheim (on roule sur notre première 4 voies du voyage), qu’on visitera sûrement lors du trajet retour, car il s’agit d’un passage quasi obligatoire. D’ailleurs, nous sommes très proches de la frontière suédoise.


Enfin, j’ai repéré une pause bivouac à côté de la plage de Stornesvegen, sur l’île d’Inderoy, avec jeux pour enfants, joli plage et panorama. L’endroit est très calme, et dispose même de prises d’électricité dans une petite cabane (pratiques pour une petite session coiffeur ...)

Distance parcourue : 376 km

Total de la semaine 1081 km

4072 km depuis le départ

24

☀ et 🌩 - 30 degrés

Ce matin, il fait encore bien chaud dès le matin. On profite encore un peu de notre lieu de bivouac, et on prend la route.

L’objectif de la journée est de nous rapprocher de la route 17 - 650 km de bitume (enfin on espère ...) et plusieurs traversées en ferry vers le nord, qui nous emmèneront (avec quelques excursions) jusque Bodo, l’une des villes possible pour un départ en ferry vers les îles Lofoten.

Après une pause services a Steinkjer, on quitte la E6 pour la route 763 parallèle, plus tranquille, qui serpente entre les cultures (blé et colza), que nous n’avions pas encore vu depuis le départ.

Depuis hier, nous avons laissé les hauts sommets pour une Norvège plus bossue, avec des monts aux altitudes plus modestes.

La route longe le lac Snasavatnet, jusqu’au site de Bolarein. Sur ce site au milieu des sapins, on peux admirer des gravures rupestres d’environ 6000 ans, dont un renne et un skieur, grandeur nature.

Il y a aussi un ours et un poisson, mais difficilement observable car le site n’est pas protégé des intempéries et les gravures se dégradent. Le skieur est notamment gravé sur le sol, au milieu du sentier de randonnée.

Ensuite, nous prenons la fameuse route 17, et nous faisons notre pause après Folgereid, au bord du Fjord, avec un super spot de pêche.

De gros orages éclatent après des températures de 30 degrés toute la journée. La première session de pêche avec Romane s’achève donc rapidement sous une pluie battante !

A 22.00, l’envie de pêcher me prend, et je vais attraper (sous la pluie), un petit cabillaud (bien connu des norvégiens qui les dégustent petits comme gros) , un lieu et un gros maquereau.

Distance parcourue : 223km

25

🌧 matin - ☀ l’après-midi

La pluie est tombée une bonne partie de la nuit. Au réveil, le ciel est couvert et la température basse.

Notre bivouac étant situé dans une clairière en herbe, on décide de décoller après le repas de midi, quant le soleil annoncé sera revenu, histoire de ne pas rester planté ...

En attendant, devant l’insistance des enfants, on retourne à la pêche pour essayer d’attraper un quatrième poisson pour compléter le repas.

Ce sera chose faite avec un joli lieu, qui viendra garnir nos assiettes de ce midi.

Entre temps, nos voisins tchèques de bivouac qui ont attrapé un gros cabillaud (1m10 je pense...) nous donnent 4 gros morceaux de filets, déjà tout préparés et épicés !

Nos poissons attendront le prochain repas et nous nous régalons avec ce délicieux poisson !

Nous prenons ensuite la route, sous un joli soleil, pour embarquer sur notre premier ferry de la route 17, entre Holm et Vennesund.

Les paysages deviennent alors magnifiques, avec de petites criques et des petites îles disséminées partout le long de la route, et des pics rocheux plus ou moins haut aux alentours.

L’un d’eux s’appelle Torghatten, le chapeau percé. Il s’agit d’une montagne de 260 mètres de haut, transpercée de part en part par un trou de 160m de longueur, 20m de largeur et 35 de profondeur.

La légende dit que le fils d’un roi poursuivait une jeune file qu’il avait regardée se baigner nue. Voyant la fille s’échapper, il envoya une flèche dans sa direction, mais le roi passant par là lança son chapeau et sauva la jeune fille. La flèche transperça le chapeau, le soleil se leva, et tout fut soudain pétrifié. La vraie explication de ce trou est l’érosion à un moment où le niveau de la mer était beaucoup plus élevé.

On peut traverser ce trou et descendre un peu de l’autre côté de la montagne pour admirer le panorama sur la côte et les îles environnantes.

Sur le retour, après avoir emprunté un pont impressionnant par sa forme et sa finesse, Nous apercevons furtivement notre premier renne.

Enfin, notre pause dodo sera sur un parking de Brønnøysund, plutôt calme et bien situé en centre-ville, à proximité du port.

26

☀ toute la journée - 20 degrés

La nuit a été extrêmement calme malgré notre parking situé en vile.

Nous allons visiter Brønnøysund, petite bourgade avec un port assez important, qui est notamment une étape de l’express côtier Hurtigruten. Ces imposants navires assurent une liaison régulière entre Bergen (au sud) et Kirkenes (tout au nord, à la frontière avec la Russie), et est maintenant devenue une attraction touristique majeure, avec des croisières permettant d’admirer les paysages littoraux norvégiens.

Nous verrons passer l’un de ces navires en début d’après-midi.

Nous profitons de la pause repas de midi pour manger les poissons pêchés la veille. Tous le monde se régale !

Nous continuons ensuite notre route du littoral fv17 vers Horn, où un ferry de 20 mn en direction de Andalsvagen nous attend.

Nous longeons la côte pendant 15 km jusque Forvik (avec des paysages et des roches rappelant la côte de granit rose, mais pas facile de faire des pauses photos sur cette route), puis nous reprenons un autre ferry.

Celui-ci sera plus long (environ 1h10), et se révélera être une mini-croisière.

Le navire assure la liaison avec la ville de Tjøtta, en serpentant entre les nombreuses îles, et en faisant des escales dans certaines d’entre-elles.

Sous la lumière du soleil couchant, nous ne pouvons résister à un petit apéritif sur le pont 😁

Une fois arrivés à destination nous trouvons facilement un endroit au calme pour passer la nuit.

Distance parcourue : 33 km

27

☀ - 20 degrés

Encore (et toujours) une nuit bien calme, et un petit-déjeuner en terrasse.

Nous faisons une petite étape à l’église d’Alstahaug, une église en pierre (très rare en Norvège, elles sont toutes en bois), avec un clocher en bulbe, qu’il est possible de visiter à l’intérieur.

Son architecture donne l’impression de boîtes qu’on pourrait encastrer.

Il y a également quelques maisons d’époque que l’on peut visiter.

Ensuite, nous souhaitons nous rapprocher de la chaîne des Sept-sœurs (Sju Sostre), une ligne de crête, visible depuis très loin, et qui barre l’horizon de manière impressionnante. Il s’agit de 7 sommets, très rapprochés, qui culminent tous à plus de 1000 mètres, et accessibles sans équipement spécial. Les sentiers partant du niveau de la mer, il y a tout de même 1000m de dénivelé pour chaque pic...

Tout comme Torghatten, cette chaîne montagneuse occupe une place importante dans les contes fantastiques nordiques.

Avant de marcher, nous improvisons un petit barbecue, qui sera un régal pour petits et grands !

Nous entamons alors l’une de ces randonnées en empruntant le sentier balisé. Nous marcherons 2h30 en famille, sur un sentier assez accessible, avec cabri...

et cabrette 😉

Le panorama de notre point le plus haut, à côté d’un lac, sera magnifique, avec notamment le joli pont de Sandnessjøen au fond.

Après cette belle balade familiale, nous rejoignons Sandnessjøen, où nous dormirons sur le quai de la Marina.

Distance parcourue : 57 km

28

☀ et ⛅- 24 degrés

Ce matin, le soleil joue à se cacher derrière les nuages, le ciel et les montagnes seront donc bien contrastés aujourd’hui.

Nous commençons notre route (...17...) du jour par le pont aperçu la veille en randonnée. Ce Helgelandsbrua est vraiment impressionnant, et la vue du point le plus haut magnifique.

Nous apercevons au passage notre premier élan du voyage, plus sombre et plus imposant que ce que nous pensions.

La route longe ensuite le Leirfjord, puis bifurque plein nord dans une jolie zone montagneuse.

Après une traversée de 20 mn en ferry entre Levang et Nesna,

nous accédons rapidement par une route assez escarpée à un point de vue magnifique sur le fjord et les montagnes, d’où nous déjeunerons.

Nous continuons alors notre route qui contourne entièrement le fjord, pour rejoindre Kilboghamn, l’objectif du jour.

Cette partie de la route 17 entre Nesna et Kilboghamn est absolument superbe, avec de nombreux point de vue sur les fjords et les montagnes, notamment aux alentours de Stokkvågen.

Le prochain ferry sera encore une traversée assez longue et plutôt mythique. En effet, c’est au cours de ces 1h10 de mini-croisière que nous franchirons le cercle polaire.

Pour relier Jektvik, le ferry va ainsi se diriger entre les nombreuses îles et presqu’îles , petites ou grandes, plates ou escarpées.

Certaines donnent l’impression de sortir de la mer, d’autres forment des cirques impressionnants.

Après 20mn, la ligne imaginaire du cercle polaire est matérialisée par un hémisphère en métal érigé au bout d’une presqu’île.

Nous arrivons enfin au petit port de Jektvik, toujours en sillonnant entre des îles, et le spectacle est toujours aussi beau, sous la lumière du soleil couchant.

Nous trouvons un lieu pour dormir peu de temps après l’arrivée, le long du Tjongsfjorden, avec une vue spectaculaire, des tables de pique-nique couvertes, et quelques moustiques...

Distance parcourue : 141 km

29

🌧 et ⛅ - 18 degrés

Les nuits sont de plus en plus courtes en nous rapprochant du nord. En théorie, le soleil se couche à 23h30 et se lève à 3h00, mais il fait clair toute la (petite) nuit.

Au réveil ce matin il pleut (on le savait, c’est pour cela qu’on voulait faire la belle traversée en ferry la veille), mais le temps va finalement s’améliorer plus rapidement que ce que nous pensions.

On profite une dernière fois du panorama depuis notre bivouac.

Bonne nouvelle, car nous souhaitons faire une randonnée cochée depuis longtemps.

Nous arrivons en effet à proximité du Svartisen, qui est le deuxième glacier le plus grand de Norvège (370 km2, après le Jostedal), et le glacier le plus bas d’Europe continentale, puisque certaines de ses langues descendent pratiquement jusqu’au niveau de la mer.

C’est le cas pour celle que nous souhaitons visiter, l’Engebreen. Depuis Holandsvika, après une petite traversée en bateau du Holandsfjord (que nous avions suivi par la route la veille), nous avons 8km A/R à faire en randonnée.

Le sentier est facile et plutôt plat, donc nous progressons assez vite. Seule la dernière partie est technique, avec une montée abrupte par la coulée d’un ancien torrent aujourd’hui asséchée. Pour cette partie, nous laisserons les enfants en sécurité et ferrons la montée chacun notre tour.

Après un départ sous la pluie, le temps change brusquement et un beau soleil fait son apparition, nous avons donc emporté trop de vêtements chauds ...

Le glacier est magnifique, la langue est imposante, et les roches dévoilées par la désintégration du glacier sont rouges. La couleur est d’un bleu glacial, et on aperçoit les crevasses et les cavernes formées par la fonte de la glace.

Le lac glaciaire est d’une couleur turquoise, et on peut parfois apercevoir de petits icebergs dérivant sur celui-ci.

Après ce spectacle impressionnant, nous trouvons un parking panoramique pour la nuit face au Svartisen, d’où nous pouvons admirer 3 langues différentes. Il en possède au total plus de 60.

Nous en profitons pour arroser les 3 mois d’Eliott 😁

Distance parcourue : 35 km

30

⛅ - 20 degrés

La météo annonçait de la pluie, mais décidément, le beau temps semble rester avec nous.

Le glacier est toujours aussi beau depuis notre point de vue, et on traîne un peu ce matin (jusque après midi d'ailleurs 😉 ).

Après avoir longé le Holandsjford depuis Foroy, un long tunnel de 8 km permet de rejoindre Glomfjord, et la route continue ensuite vers le pittoresque village d’Ornes.

Le fjord est beau et large, entouré de hautes montagnes découpées.

L’une des choses qui nous frappe depuis que nous sommes en Norvège est la diversité des paysages. Essentiellement constitué d’eau (mer, fjords, lacs, cascades), et de montagnes, mais toujours avec des formes et des couleurs différentes.

Nous profitons de la pause goûter pour faire quelques courses et mettre à jour le récit de voyage. On y mange des framboises, données gratuitement dans un supermarché avant qu’elles ne s'abîment.

Enfin, nous trouvons notre bivouac à Storvik, au fond d’une baie encastrée entre les pics rocheux, avec une jolie plage.

Il y a aussi un terrain de jeux, pour petits et grands ...

A 23.30 nous profitons des dernières lumières du soleil qui donnent une jolie couleur rougeâtre aux montagnes avant d’aller nous coucher.

Distance parcourue : 61 km

Total de la semaine : 637 km

4709 km depuis le départ

31

🌧 - 15 degrés

Ce matin, réveil pluvieux. Alors que la météo annonçait 3 jours de pluie, seul ce jour semble être dédié à la pluie. Les montagnes sont enveloppées dans les nuages.

En plus d’être idéalement situé, notre parking possède une borne de services. On fait donc le plein d’eau potable, et le plein d’essence, à un tarif très intéressant. Jusqu’ici, l’essence était supérieure à 14KR le litre (soit 1,45€ le litre, ce qui est plutôt une bonne surprise), mais dans cette petite station à une seule pompe perdue au milieu de nulle part, le litre est à 13,5 KR.

Étant donné le temps, on décide aussi de ne pas prendre le ferry à Bodo pour se rendre dans les îles Lofoten. La traversée (chère) dure 4h00, et en pleine mer, donc elle risque de secouer. Certaines personnes croisées au cours du séjour nous l’ont d’ailleurs confirmé. Nous allons donc pousser la route jusque Bognes, pour une traversée plus petite (et moins chère...) même si cela rajoute un peu de route, afin de ménager certains estomacs sensibles...

Nous faisons notre pause déjeuner à proximité du Saltstraumen, un maelström qui est le courant le plus puissant de Norvège. Cet endroit est aussi un lieu de pêche réputé, où a été pêché le plus gros lieu noir du monde : 22,7 kg. Pour ma part, je casserai 2 fois ma ligne, sur ce que je pense être de gros poissons emportés dans les tourbillons du courant.

400 millions de m2 s’engouffrent dans un détroit de 100m de large, ce qui crée un courant et des tourbillons très puissants. Ce courant a également la particularité de changer de direction toutes les 6h.

Le pont permettant de franchir ce détroit est également remarquable.

Après cette pause impressionnante, nous arrivons à la fin de la FV17 que nous suivions depuis de nombreux jours, et nous continuons vers le nord, d’abord par la route 80, puis par la E6, la route de l’arctique, que nous avions déjà suivi un peu auparavant.

Avant et après Fauske, la route longe de jolis Fjords, très larges par moment, puis prend subitement de l’altitude.

Les paysages changent alors et on traverse une région montagneuse, bordée d’immenses forêts de sapins, peuplées d’élans et de rennes.

La belle route qui traverse de nombreuses cascades, semble être le seul lien avec la civilisation dans cette région. Il n’y a pas d’habitations et on à l’impression de se diriger vers le bout du monde. Le temps s’est éclairci, mais les gros nuages au dessus de notre tête renforcent cette sensation.

Lorsqu’il y a pas d’arbres, le sol est constitué de tourbières, bien spongieuses lorsqu’on s’y aventure ...

Finalement, après une succession de tunnel, nous rejoignons un lac (Rotvatnet), avec des gravures rupestres à proximité, qui sera notre bivouac pour la nuit

Distance parcourue : 234 km

32

☀ - 20 degrés

Le soleil est de retour ce matin, tant mieux car nous avons une traversée au programme, l’une des dernières du voyage même si celui-ci est loin d’être fini.

Initialement, le but de ce voyage et l’envie de venir en Norvège était de venir découvrir les îles Lofoten.

Comme nous avons la chance de pouvoir bénéficier de plus de temps que prévu pour ce voyage, nous avons finalement pris le temps pour découvrir le sud et le centre de la Norvège au cours de ce premier mois, et nous pourrons également découvrir la Suède et le Danemark au cours du reste de voyage.

Mais place aux Lofoten. Cet archipel qui s’étire le long de la côte norvégienne, 200 km au nord du cercle polaire, est réputé pour être une merveille de la nature. Des sommets déchiquetés qui plongent dans le mer translucide aux minuscules villages de pêcheurs blottis dans des criques, nous souhaitons prendre notre temps pour les découvrir.

Nous embarquons donc à Bognes, après avoir fini notre parcours sur la E6, toujours aussi belle. Le temps est superbe, mais quelques restes de gros nuages de la veille donnent l’impression de montagnes fumantes.

La traversée est magnifique, et au fur et à mesure que l’on se rapproche de Lødingen, les sommets des Lofoten se découvrent peu à peu.

L’arrivée sur Lødingen nous donne vraiment envie de passer du temps dans ces îles

Après la pause goûter au bord d’un lac, nous avançons un peu sur la route E10 qui parcoure tout l’archipel.

En effet, nous devons nous rendre au bout des îles, au village de A i Lofoten, avant de revenir par un itinéraire différent et des routes secondaires. Cette première portion de route sillonne entre de belles montagnes, notamment le Moysalen, perché à 1300m.

Nous trouvons rapidement un endroit calme pour nous poser au bord d’un bras de mer (fjord ?), idéal pour la pêche.

J’irai pêcher jusque 1h00 dans un environnement formidable, il n’y a maintenant plus de nuit à ces latitudes. Beaucoup de prises, mais trop petites à mon goût et immédiatement relâchées, seront mon seul butin personnel, mais un pêcheur (même à cette heure tardive il y a plusieurs autres pêcheurs) me donnera un joli lieu.

Distance parcourue : 92 km

33

☀ - 28 degrés

Malgré une nuit plutôt fraîche, il fait déjà bien chaud ce matin. Je retourne à la pêche pour faire plaisir à Louis, notre seule prise dans une mer bien trop calme et chaude sera une grosse moule 😃

Nous nous mettons donc en route pour quelques kilomètres en direction de Fiskebol où nous trouvons un parking sympa pour notre pause repas.

J’en profite pour sortir la canne à pêche avant le déjeuner, et j’attrape rapidement un gros lieu qui viendra garnir notre prochain repas.

Après manger, nous allons sur la plage située un peu après Fiskebol en continuant sur la route 82.

L’endroit est idéal, et nous pouvons même nous garer directement sur la plage avec le camping-car après avoir suivi un petit chemin d’accès (et après avoir regardé d’autres véhicules faire ...) !

Nous marchons dans l’eau (assez fraîche tout de même) au milieu de bancs de petits poissons, et les enfants se baignent.

Après cette session bronzette, nous reprenons la E10 en direction de Svolvær. Il y a quelques jolis points de vue, notamment après Vestpollen.

Mais l’ensemble du parcours est une merveille, et nous avons attaqué depuis quelques kilomètres la route touristique des Lofoten.

Faute de place satisfaisante à Svolvær (un port assez important accueillant des bateaux de croisière), nous trouverons un endroit calme à Kabelvaag, à proximité du musée.

Le soir, nous profitons de la fraîcheur et de la lueur du soleil pour faire une belle balade familiale jusque 22h30. Le port de pêche est plutôt joli à visiter, et on trouve des jeux pour récompenser les jeunes marcheurs.

Les derniers rayons de soleil illuminent les nuages.

Distance parcourue : 86 km

34

☀ - 30 degrés

Il fait déjà 26 degrés au réveil (à 8h00 😋), et la journée s’annonce chaude malgré la latitude élevée. La vague de canicule frappant l’Europe nous a clairement atteint, et nous sommes bien contents de ne pas avoir à souffrir de la chaleur à la maison.

Nous commençons donc notre journée par la jolie plage de Kalle, lieu de rassemblement assez roots et anarchique de vans et campeurs.

Le midi, nous mangeons le gros lieu capturé la veille, c’est un délice et tous le monde se régale.

Après manger, nous partons en direction de Henningsvær, et nous tombons rapidement sur une superbe plage. Il y a beaucoup de monde par un samedi avec une chaleur pareille, mais une place se libère lorsque nous arrivons.

Nous passons alors l’après-midi à la plage, et nous pourrons même nous baigner, même si l’eau est assez fraîche.

Après cette belle après-midi, nous décidons de rester dormir sur notre parking, la vue sur l’ensemble de la baie est superbe, et la route qui ne passe pas trop loin sera peu passante la nuit.

Sous le regard amusé des enfants, je vais alors pêcher sur un ponton situé juste à côté, et j’attrape une dizaine de poissons, mais que je relâche car je trouve trop petits. C’est qu’on devient exigeant avec l’expérience.

Nous pouvons admirer un superbe coucher du soleil derrière les montagnes, avec une lumière digne de carte postale.

Le soir, je dois changer la bouteille de gaz (qui est utilisée pour le frigo, le chauffe-eau, la gaziniere et le chauffage). Nous aurons tenu plus d’un mois, ce qui est vraiment bien. Avec nos 2 bouteilles nous ferrons donc une bonne partie du séjour.


Distance parcourue : 17 km

35

☀ - 30 degrés encore

La journée s’annonce encore bien chaude, mais aussi très venteuse

Nous nous dirigeons vers Henningsvær, surnommée la petite Venise des Lofoten, en raison du chenal qui la traverse.

La route par y accéder est une succession de ponts pour atteindre cet ensemble d’îles.

Une fois arrivé sur le parking, on retrouve un couple avec ses 3 enfants, de la région nantaise, avec qui on avait un peu discuté hier sur notre lieu de bivouac. Après quelques échanges, nous accrochons bien et on décide de faire la ballade dans la ville ensemble.

Les garçons s’entendent immédiatement bien entre eux, et les filles également. Les parents aussi d’ailleurs, et on déjeune ensemble le midi.

Le village est plutôt joli, avec des maisons colorées sur pilotis, des rorbuer (des maisons de pêcheurs) et des séchoirs à poissons.

Il y a pas mal d’animation en ce dimanche, et la visite est agréable.


Finalement , après avoir collectivisé nos repas mutuel, on décide de faire une randonnée tous ensemble, sur un pic situé au dessus des îlots et dont le panorama semble semble prometteur, le Festvagtind.

Le sentier s’avère plus difficile que prévu, mais il faut dire que notre compagnon se révèle être un mordu de trail extrême (qui a d’ailleurs prévu un trail de 50km à Tromso dans quelques jours et qui a besoin de s’entraîner ...)

Nous laissons donc femmes et enfants à un premier point de vue, au bord d’un petit lac, pour continuer tous les 2 vers le sommet. Les enfants ont déjà bien grimpé dans des chemins difficiles. Les cailloux à escalader sont plus grands que Louis 😀

Chacun à notre rythme, on arrive au sommet et on aperçoit alors l’ensemble des îlots , des ponts et de la route prenant appui sur des récifs.

On voit aussi nettement le chenal qui traverse Henningsvær, et les sommets plus ou moins lointains.

On distingue notamment les montagnes situées sur le continent, de l’autre côté de la mer.

Après une descente prudente , nous décidons d’un petit apéro collectif.

Enfin, il est l’heure de nous séparer car nos itinéraires prennent des directions opposées.

Finalement, nous retournons sur le même parking que la veille, car il est déjà tard (22h) et nous repassons devant et que notre nuit a été excellente. Le panorama sur la plage est toujours aussi joli !

Distance parcourue : 15 km

36

☀ - 28 degrés

Encore une excellente nuit passée sur notre super parking.

Après une session ménage on prend la route en direction de Leknes.

Un peu après le joli point de vue de Kleppstad (auquel nous faisons une pause photo juste avant le pont),

nous quittons la E10 pour prendre la route 815, qui longe la mer.

Après quelques kilomètres, vers Valberg, on tombe sur une super petite plage. On trouve une petite plage les pieds dans l’eau après une petite allée, et on profite bien de la fraicheur de la mer l’après-midi.

La chaleur est encore très présente, et on commence à avoir vraiment trop chaud. Heureusement la météo annonce un redoux au cours des prochains jours !

Enfin, nous continuons vers le village de Stamsund pour faire notre pause nocturne. La route passe dans des criques et des baies, la marée est haute ce qui donne encore plus de charme.

Nous faisons une première promenade avant manger le long des cabanes de pêcheurs.

Au loin, on aperçoit Henningsvær et la montagne que nous avons gravie la veille. Nos 8 jambes en souffrent encore 😂

On se promène un peu dans le village de Stamsund, qui est un gros centre de pêcheurs, et aussi une étape de l’express-côtier Hurtigruten. Nous verrons passer 2 de ces ferrys en cette fin de journée.

Après une seconde balade sur les grands quais après manger, on se couche avec une vue depuis le lit qui n’est pas trop mal ...

Distance parcourue : 54 km

37

☀ - 28 degrés

La nuit a encore été bien calme, mais il fait encore très chaud au réveil ! On déplace le camping-car à l’ombre et on profite du réseau d’un hôtel voisin pour mettre à jour le carnet de voyage.

On prend ensuite la direction de Leknes par la route 817 puis la route 815. Comme lors des jours précédents, il y a de nombreuses anses naturelles le long de la petite route pittoresque. Certaines accueillent de petites plages, d’autres des petits ports, parfois bordés de rorbuer, les maisons sur pilotis de pêcheurs typiques des Lofoten, de couleur rouge ou ocre. Parfois, des bateaux sont accrochés aux pontons, mais certaines sont aussi reconverties en gîte pour les touristes, ce qui a permis d’en préserver certaines, mises en péril par le développement de la pêche commerciale.

Avant d’arriver à Leknes, la route prend de l’altitude et ménage de belles vues sur les lacs derrière et le bourg devant.

On commence à avoir du mal à supporter la chaleur. Nous n’aurions jamais pensé avoir aussi chaud, en étant situé au dessus de l’Islande, au niveau du Groenland, de l’Alaska et de la Sibérie ...


Notre objectif sera donc de trouver une plage pour se rafraîchir. Cela tombe bien, car j’en ai repéré deux côte à côte, reliées par un petit sentier côtier, les splendides plages d’Hauckland et Uttakleiv.

Une petite route permet d’atteindre la première, où les eaux turquoises entourées de montagnes font penser à un décors de carte postale...

Les enfants font des châteaux de sable, Eliott va tremper les petits pieds dans les vagues et je me promène le long de la grande plage.

C’est également un lieu de bivouac idéal et nous restons là pour la nuit.

Enfin, on se couche en récupérant un peu de fraîcheur avec quelques nuages bienvenus. Nos voisins finlandais ne sont pas particulièrement discrets, mais ils se calment rapidement 😆

Distance parcourue : 30 km

Total de la semaine : 528 km

5237 km depuis le départ !

38

☀ et 🌧 - 27 degrés

Encore une très bonne nuit, Eliott a fait sa première vraie nuit, 10h30 - 6h !

Malgré la pluie annoncée par la météo, il fait toujours chaud ce matin et aucun nuages à l’horizon, on recherche l’ombre pour déjeuner.


Au programme de ce matin, c’est randonnée, puisque pour découvrir la plage d’Uttakleiv, il faut emprunter soit un étroit tunnel, soit un sentier côtier de 7km AR.

On emporte les sandwichs pour déjeuner sur la plage.

Finalement, de gros nuages menaçants arrivent rapidement, et on entend même le tonnerre au loin. Après avoir aperçu la plage aux eaux turquoises, je rebrousse chemin par précaution pour retourner au camping-car car nous avons laissé les lanterneaux de toit ouvert.

Une fois arrivé, le temps n’est pas si mal que ça, et le soleil se remontre. L’orage semble être beaucoup plus loin, mais les sons se répercutent très loin entre les montagnes escarpées.

Je vais donc rechercher la petite famille en empruntant le tunnel, puis nous décidons d’avancer un petit peu. Au passage, nous voyons la jolie église rouge de Leknes, bâtie sur une petite colline.

Après notre déjeuner à Leknes (sous la pluie qui est finalement arrivée), nous allons faire une visite sur le port de Ballstad.

Il y a notamment de grands séchoirs à morue, vides car les morues sont pêchées de janvier à avril, et mises à sécher jusque fin mai, pour ensuite être triées, conditionnées et exportées.

C’est une activité ancienne, mais qui reste toujours très présente aujourd’hui, et génératrice d’emplois et de revenus dans cet archipel.

Nous changeons ensuite d’île (via un tunnel passant sous la mer) puisque nous quittons la côte très découpée de Vesvagoy pour Flakstadoya. Au cours des jours précédents, nous sommes déjà passés par d’Austvagoya et Gimsøysand pour les principales. On commence à se rapprocher du bout de l’archipel.

Après un petit tour sur une petite piste pour aller voir le village de Myrland et sa petite plage, nous trouvons un super lieu de bivouac à Napp. Notre prairie se trouve sur un isthme qui sépare 2 petites plages 😀.

La petite presqu’île se parcoure à pied, mais est bien escarpée. Lors de ma promenade, j’apercevrai un phoque proche de la côte.

Le soleil éclairera les nuages d’une couleur rouge feu jusque notre coucher vers minuit.

Distance parcourue : 57 km

39

⛅ - 20 degrés

Encore une nuit bien au calme ! Ce matin, nous nous rendons dans le village de Vikten, qui signifie « bout du bout », qui possède aussi une belle plage au pied d’une impressionnante montagne se jetant dans la mer.

Dans une maison design au joli toit en herbe (en Norvège, beaucoup de toit sont en herbe, même les toits des abris poubelles ! ) il y a un atelier de souffleur de verre, Glasshytta.

Les enfants sont absorbés par le spectacle, et nous restons un moment admirer les vases et lampes en train d’être confectionnés.

Même les rochers sont design 😀

Lors de notre pause repas, nous rencontrons des personnes de région parisienne qui nous reconnaissent, car il suivent notre blog. Cela fait plaisir de voir que notre récit est aussi utile aux voyageurs en plus de donner des nouvelles à nos proches !

Ensuite, après une petite balade, nous nous rendons à Nusfjord. La route d’accès est magnifique.

Elle passe notamment au pied du Stjerntinden (934m), une impressionnante paroi rocheuse très sombre, qui barre la route pour plonger en a-pic dans le fjord.

Finalement, après avoir longé le fjord, nous arrivons à Nusland, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

C’est un ancien village de pêcheur, mais dont le port est toujours en activité, dans lequel les rorbuer rouges vifs sont accrochés à de sombres rochers.

Avant 1960, ce village actif n’avait pourtant pas de routes d’accès et était totalement isolé.

Plusieurs maisons ont été restaurés et présentes l’activité de la pêche, et un petit film retrace l’histoire de la pêche à Nusfjord, aussi bien dans l’ancien temps que maintenant. La encore, de nombreux séchoirs à morues illustrent les images, et des morues séchées sont accrochés à beaucoup de maisons.

La balade sous le soleil est très agréable, et nous goûtons quelques spécialités locales à base de cannelle dans une Bakeri, une boulangerie pour touristes 😆

Enfin, nous traversons l’île (ce qui prend 15 mn et 15 km...) pour nous rendre sur la plage de Skagsanden à Flakstad, où un parking très agréable nous attend, au pied de l’immense plage coincée entre les sommets voisins. La petite église avec son clocher à bulbe est toute jolie.

Les enfants vont jouer sur la plage et font de beaux châteaux !

La brume sera trop dense pour assister au soleil de minuit, mais la lumière du soleil couchant est toujours aussi jolie.

Distance parcourue : 39 km

40

☁ et 🌧, fini la canicule !

Ce matin, les nuages sont de retour. Nous traînons donc un peu...

Finalement, nous nous mettons en route pour quelques kilomètres, le temps de passer devant la jolie plage de Ramberg.

Nous déjeunons sur la route de Fredvang, entre 2 ponts aériens.

Nous souhaitons faire une randonnée vers la plage de Kvalvika, mais le temps n’est vraiment pas terrible. De plus, impossible de trouver une place sur le parking du départ de la randonnée.

Nous poussons donc notre route (986) jusque l’entre du village isolé de Krystad, où un sentier mène aussi à cette plage, mais il est trop long depuis ce point de départ pour qu’on puisse atteindre la plage dans des délais raisonnables avec les enfants.

Nous partons tout de même, sous une fine pluie, et arrivons jusque un lac où nous prenons le goûter. Les paysages sont très jolis, le sentier plutôt facile, et il est très agréable de marcher par ce temps frais.

Nous rebroussons chemin après quelques temps. Cabri et cabrette ont bien marché, il y avait des passage sur des planches pour passer dans des tourbières sur lesquelles ils se sont bien amusés.

Enfin, nous rejoignons la E10 pour trouver notre bivouac pour la nuit. Nous la quittons rapidement pour dormir dans le village de pêcheurs de Sund, avec des maisons blanches et de nombreux séchoirs à morue.

La marée est haute, le temps frais, je vais donc pêcher rapidement 2 poissons, avant de perdre mon dernier leurre.... J’en profite ensuite pour discuter avec un marin local qui avait besoin d’un coup de main pour installer un appareil sur son bateau avant de partir en mer. Si j’avais été seul, je pense que je serai parti avec lui ! Si j’ai bien compris, il partait pêcher des raies avec une sortie de 12h en mer.

Enfin, une montagne fumante sous la lumière du soleil couchant nous donne l’impression de dormir au pied d’un volcan en éruption.

Petit point vocabulaire selon Louis :

Pendant les vacances, il a :

  • mangé des « kriss-poil »
  • mangé des « bascottes »
  • aperçu des « p’tites barquettes »
  • et mangé du « poivrot »

😂😂😂


Distance parcourue : 36 km

41

🌧 et ⛅ - 18 degrés

La pluie a été bien présente cette nuit mais le soleil montre timidement le bout de son nez ce matin. Nous en profitons pour faire une petite balade sur le port et dans les rues de Sund avec les enfants.

A midi, nous mangeons les poissons pêchés la veille, c’est toujours autant un régal !


Ensuite, nous prenons la route de Reine. Même si le mauvais temps cache un peu le paysage, nous pouvons tout de même en apprécier une bonne partie. C’est absolument magnifique !

Le parcours alterne entre ponts, tunnels et route tracée en corniche, et dévoile des vues impressionnantes sur l’océan, les petites îles et les criques dans lesquelles sont nichés des Rorbu. Nous sommes maintenant sur l’île de Moskenesoya, l’île la plus reculée des Lofoten.

Après un dernier tunnel, le magnifique village de Reine se dévoile, dans une presqu’île encastrée entre l’océan et un cirque montagneux.

A l’embouchure du Kjerfjorden, il y a tout un ensemble d’îles habitées reliées par des ponts. La route est étroite et la circulation alternée, notamment au niveau des hameaux de Hamnoy et Sakrisoy.


Nous arrivons ensuite à Reine, situé au pied du Reinebringen, une montagne dont la très difficile ascension sera au programme des prochains jours si le temps le permet.

Après une pause tétée, nous partons ensuite pour une visite de la ville.

Les vues sur la ville et l’environnement sont formidables, mais le temps se dégrade franchement. Nous ressortons même les bonnets !

Finalement, après 1h30 de balade, nous décidons d’avancer jusqu’au dernier village des Îles Lofoten, le village de À.

Nous passons par Moskenes, port d’arrivée des ferrys effectuant la grande traversée depuis Bodo sur le continent.


L’arrivée sur A donne l’impression d’arriver au bout de la terre (c’est le cas en fait !). C’est un village de pêcheur très typique, très joli, avec une belle concentration de l’architecture traditionnelle des îles.

Nous irons visiter le village plus en détail lorsque le temps s’améliorera. Je tente une promenade avec la canne à pêche autour d’un lac, et je rentre trempé 😅


Notre soirée se passera dans le camping-car, avec un dessin animé pour les petits (le 👑 🦁)


J’irai ensuite pêcher jusque 23.00 pour garnir le repas de demain midi, dans une petite crique entourée de rochers.

Distance parcourue : 27 km

42

⛅ - 17 degré

Ce matin, nous partons visiter le village de A, avec ses jolis Rorbuer rouges. Il abrite notamment le musée des pêcheurs norvégiens, exposé dans différentes cabanes.

Le temps, d’abord nuageux, se réchauffe franchement, si bien que nous remballons les bonnets et parkas pour ressortir shorts et manches courtes.

Nous allons faire un tour au bout de la jetée, d’où la vue sur montagne et village est intéressante.

Ensuite nous grimpons sur un petit sommet qui permet d’admirer également le grand lac situé juste derrière le village, les séchoirs à morue et les Rorbuer.

Après avoir mangé le gros maquereau et le petit lieu de la veille,

nous allons refaire une bonne promenade après une tentative de sieste ...

Enfin, j’irai de nouveau pêcher dans le même coin que la veille pour attraper de nouveau un gros maquereau et quelques petits lieus que je relâcherai.

Pour la première fois depuis le début du voyage, nous faisons une journée à zéro kilomètres. La route commence à me manquer ... Demain, nous rebrousserons chemin pour remonter les Îles Lofoten vers les îles Vesteralen.

Distance parcourue : 0 km

43

☀ - 16 degrés

Après le petit déjeuner, nous prenons la route de Reine pour profiter des services mis à disposition gratuitement.

Il fait un beau soleil, mais il y a beaucoup de vent en ce début de semaine.

A midi, nous mangeons encore le gros maquereau pêché la veille. On ne s’en lasse pas !


En début d’après midi, alors que les petits font la sieste, j’attaque l’ascension du Reinebringen.


L’avis du guide vert (« l’impressionnante montagne dont l’ascension, dangereuse, est fortement déconseillée ») et plusieurs commentaires sur la difficulté lus me laissent craindre le pire.

Je décide de tenter ma chance, et je rebrousserai chemin si cela me paraît imprudent.


Il s’agit en fait d’un sentier extrêmement raide, qui consiste à se rendre du point A (le niveau de la mer) jusqu’au point B, par le chemin le plus court possible, soit une ligne droite !

Après une première partie bien raide, la trace arrive à un premier palier d’où la vue est déjà magnifique. D’un côté on distingue Reine avec une vue panoramique. De l’autre ou aperçoit la chaîne de montagne et le bout des îles vers À. La vue est un peu bouchée en arrivant mais le soleil se montre un peu et un arc en ciel vient embellir le tableau !

Après cette première partie abritée, on se dirige vers le Reinebringen, beaucoup plus exposé au vent.


Un premier tracé permet de se diriger vers le sommet situé au dessus de Reine (mais qui n’est pas le Reinebringen), à 500 mètres d’altitude. Je pense se beaucoup de personnes pensent avoir atteint le « vrai » sommet une fois arrivés ici, alors que celui-ci culmine à 666m (si si je vous jure ...) d’altitude !

Il faut alors emprunter une voie d’accès nécessitant quelques notions d’escalade pour arriver tout en haut.

La vue à 360 degrés est époustouflante ! On distingue les montagnes aux alentours se jetant dans les eaux turquoises.

Le soleil et les nuages donnent des couleurs magnifiques depuis ce panorama vertigineux !

Après une portion moins difficile pour atteindre un second palier, on arrive au pied de la partie finale. Il s’agit d’une petite trace, perchée sur l’arête d’une montagne, avec une énorme précipice de chaque côté. Le sentier est suspendu au dessus du vide à certain moment.

J’imagine qu’il doit être également bien glissant car il a pas mal de pluie au cours des 2 derniers jours.

De plus, la vue est haut est cachée par les nuages qui sont assez bas et qui avancent vite.

Avec le vent violent, il est absolument impossible de continuer la route, et le panorama depuis ce second palier est également fantastique, avec notamment un point de vue sur le premier sommet atteint quelques minutes plus tôt.

J’attaque ensuite une redescente rapide...

Au final, le sentier n’est pas si extrême que ça puisque accessible avec seulement une bonne paire de chaussure de randonnée ou de trail, et une bonne condition physique.


La difficulté vient de la pente, vraiment extrême par moment, et du mauvais état du sentier. Certain passage sont des marches naturelles extrêmement étroites (de la taille de la chaussure), directement dans le sol en terre.


Le tout est assez glissant par moment, surtout quant le sol n’est pas en rochers.


A d’autres moment, il y a de gros amas de pierres à traverser. Certaines peuvent se décrocher. Dans ce cas, il faut crier « Rockssss ».


Enfin, il y a de multiples traces partant du sentier principal pour en contourner certaines partie trop dégradée. Certaines sont utiles, mais d’autre s’avèrent plus dangereuses que le sentier principal.

Quelques vidéos supplémentaires (je n’arrive pas à faire plus de choix ...)

A peine revenu au camping-car, je récupère la petite famille pour aller découvrir Reine depuis le niveau de la mer. Alors que nous avions eu la pluie lors de notre première visite il y a 3 jours, le soleil est cette fois de la partie. Nous sommes encore partis trop couverts ...

Les couleurs sont vives, et la promenade très agréable.

Malgré quelques nuages accrochés aux montagnes, on peux également beaucoup mieux apprécier l’écrin dans lequel est logé le village.

Nous reprenons ensuite la route qui serpente d’île en île et dévoile des paysages extraordinaires.

Les sommets des Lofoten sont éclairés par le soleil et les nuages, et la visibilité est très bonne. Nous en prenons plein les yeux !

Ensuite, nous faisons un petit détour par la plage d’Yttersand, d’où la vue est très jolie !

Enfin, pour conclure cette grosse journée, notre bivouac du soir sera à proximité de Fredvang, proche d’un pont propice à la pêche.

Après manger, j’irai attraper notre repas du lendemain midi, 3 beaux maquereaux !

Distance parcourue : 41 km

44

⛅ - 15 degrés

Une très bonne nuit bien au calme, avec Eliott qui a fait 20h - 3h - 7h. C’est pas mal !


Ce matin, nous partons en famille faire la randonnée vers la plage de Kvalvika, accessible uniquement à pieds.

Après avoir grimpé un col, notamment en empruntant des planches sur lesquelles les enfants s’amusent bien,

nous redescendons un peu dans de gros cailloux. La vue sur le fjord d’où nous sommes partis est très jolie.

La superbe plage apparaît enfin sous nos yeux, encastrée entre deux hauts sommets. Il y a pas mal de campeurs, qui sont venus passer la nuit dans cet endroit, bercés par les vagues.

Une fois revenu au camping-car, nous prenons la route après déjeuner et poursuivons notre remontée des Lofoten.

Même si nous avons déjà fait cette partie dans l’autre sens, la route est toujours autant époustouflante, avec des vues magnifiques !

À Leknes, nous allons voir la superbe plage d’Unstad par la route 992, un paradis pour les surfeurs.

Enfin, nous revenons sur nos pas, on passe par Borge et son musée viking que nous essaierons d’aller visiter dans les prochains jours, et on tourne à gauche sur la 994 pour aller bivouaquer à Eggum. On trouve un petit endroit le long du petit port avant le village, très calme, avec une vue lointaine sur la côte nord des Lofoten.

Il y a aussi deux petites plages de chaque côté du port, pour le bonheur des enfants.

Le soir nous assistons à un magnifique coucher du soleil. Il est 23.30, et le soleil, caché par les nuages, les illumine par en-dessous leur donnant une couleur rouge vif.

Distance parcourue : 92 km

Total de la semaine : 292 km

5529 km depuis le départ

45

☀ - 19 degrés

Ce matin, le grand soleil est de retour, et il fait plutôt chaud.

Les enfants vont donc aller profiter de la plage toute la matinée.

Pendant ce temps, j’en profite pour sortir le vélo, et aller visiter Eggum et sa grande plage. J’emprunte ensuite la promenade côtière qui se rend jusque Unstad, avec l’espoir de pouvoir rejoindre la plage que nous avons visitée hier soir.

En chemin, je rencontre l’une des sculptures du projet « Skulpturlandsjak » , visant à répartir 35 œuvres d’art dans la région du Nordland. Celle-ci, Hode (Head) change de sens et se retrouve à l’envers lorsqu’on tourne autour de son socle.

Ensuite, après avoir continué pendant quelques temps, le sentier devient impossible à pratiquer en VTT. Je pose dont le vélo pour continuer mon chemin.

Effectivement, le sentier devient plutôt ardu, avec des franchissements de gros rochers. Il est tracé à flanc de montagne, et un passage est sécurisé avec des chaînes.

Après une bonne marche rapide et l’escalade d’un petit sommet, j’arrive enfin en vue de la belle baie d’Unstad, avec la plage blottie au fond.

Je rebrousse alors mon chemin, je récupère mon vélo, et je rejoins la petite famille attablée autour des beaux maquereaux pêchés la veille.

J’ai fait environ 20 kilomètres, dont la moitié en vélo, et le reste en randonnée. La marche était plutôt technique par moment, mais pas très difficile car sans gros dénivelé.


Nous retrouvons alors des toulousains rencontrés il y a deux jours lors de notre bivouac sous le pont, avec qui nous avons sympathisé au cours d’une partie de pêche.


L’après-midi, je profite d’une prise électrique le long du port pour enlever ma barbe de marin, qui avait presque 2 mois ... 🧔

Les enfants retournent à la plage pendant que nous les surveillons depuis le camping-car, nos compagnons étant partis faire une sortie à canoë (ils ont un super canoë gonflable qui permet de faire des sorties jusque 4 personnes).

A leur retour, les enfants sont embarqués pour faire une petite sortie dans le port. Pour ma part, nous irons faire une plus grande sortie, en allant tourner autour de plusieurs îlots. C’est vraiment une super expérience, et un achat à réfléchir pour l’avenir...

Tout cela se termine autour d’un petit apéritif bien convivial.

Enfin, notre soirée sera calme, et pour une fois, nous irons nous coucher tôt après cette journée plutôt calme, en prévision de notre journée de demain ...

Distance parcourue : 0 km ...

46

🌧 et ⛅ - 16 degrés

Comme annoncé par la météo, la pluie est bien présente ce matin, et ça semble parti pour la journée.

Au programme du jour, ce sera le musée viking de Borge, avec en plus un festival viking pendant la semaine. Il s’agit de diverses activités extra organisées, et d’un village viking reconstitué.

A 10h00, nous sommes d’attaque, avec cirés et pantalons de pluie pour l’ouverture du musée.


La première partie est assez didactique, avec différents objets (outils, bijoux, armes...) en différentes matières (pierre, fer, os de baleine ou de rennes, ...). La visite se fait à l’aide d’audio guides, et les enfants sont laissés en autonomie dans les salles d’exposition. Ils peuvent écouter sur leurs audio guides les histoires qu'ils veulent, et ils trouvent cela très intéressant. Il y a ensuite un petit film pour situer l’histoire du lieu dans lequel nous sommes.

Ensuite, nous visitons une maison d’un chef viking reconstituée, avec différents ateliers vivants (tissage, cordonnier, jeux de société, ...).

Nous pouvons même nous déguiser en viking.

Après une bonne promenade sous la pluie, nous rentrons manger à l’abri au camping-car.

L’après-midi, le temps s’améliore et le soleil se montre. C’est parfait pour descendre les 1,5 km qui nous séparent des activités organisées.


Au programme, il y aura

  • du tir à l’arc
  • du lancer de hache
  • une sortie en poney
  • divers jeux et histoires contées ou chantées
  • l’atelier du forgeron
  • du tir à la corde
  • et enfin une sortie en drakkar. Celui-ci est plutôt petit (2/3 de la taille réelle), mais il y a beaucoup de vent, et c’est assez impressionnant.

Tout cela est organisé au milieu des tentes du village viking, avec beaucoup de figurants. Ils font cuire des soupes, café, bière, pomme d’amour,...

Le tout est très vivant et bien agréable.

Enfin, le soir, nous repassons par Leknes pour aller nous garer sur un parking à Stamsund, où nous avons déjà dormi à l’aller, notamment pour bénéficier du bon réseau wifi, pour faire une bonne mise à jour du récit de voyage (ce qui occupera toute la soirée).

Distance parcourue : 38 km

47

⛅ et 🌧 - 16 degrés

Notre parking de Stamsund est toujours aussi agréable ! La nuit a été excellente, et nous décidons de traîner un peu ce matin.

On va se promener un peu le long des quais (le port est bâti en amphithéâtre), on fait quelques courses, et on mange sur place.

L’après-midi, on rejoint Svolvær en prenant la route 815 que nous avions déjà empruntée. Les paysages sont toujours aussi beaux dans l’autre sens, mais la vue est différente, et nous prenons vraiment du plaisir à faire le trajet dans les deux sens.

Nous passons par les anses naturelles nichées dans de jolies baies : Rolvsjord, Valberg (ou l’église se dresse à quelques mètres de la plage), Stokkelvikka et Molland.

Nous quittons ensuite l’île de Vestvagoya pour une île que nous n’avions pas encore visitée : Gimsoya.

La particularité de cette île, contrairement à toutes les autres îles des Lofoten, est d’être très plate, et seulement dominée par une montagne, le Mont Hoven.

Nous allons donc nous garer au pied de celui-ci, et nous attaquons la randonnée menant au sommet.

Le sentier est bien agréable pour marcher, il grimpe progressivement avec quelques passages plus pentus. Enfin, la dernière partie, à 10 mn du sommet, est assez raide. Je laisse les enfants goûter sur un petit plateau et je termine seul. Ils ont bien grimpé !

La vue à 360 degrés en haut est magnifique ! Le sommet est situé à seulement 380 m d’altitude, mais sa position isolée permet d’admirer les paysages plusieurs kilomètres au loin.

Les plages aux eaux turquoises donnent l’impression de se trouver aux Maldives, la chaleur en moins 😀

Même ce petit lac en forme de cœur fait penser à la célèbre photo de Yann Arthus-Bertrand, en Nouvelle-Calédonie (le cœur de Voh).

Enfin, comme il n’est pas trop tard, nous roulons 1h15 pour rejoindre Laukvik.

On repasse alors sur l’île d’Austvagoy, notamment par Kabelvåg et sa grande église en bois datant de 1898, surnommée la cathédrale des Lofoten.

Après Vestpollen et son point de vue spectaculaire (mais de gros nuages sont arrivés, c’est moins joli ...), on bifurque à gauche sur la superbe route 888, et on arrive à Laukvik. Ce petit port, situé sur la côte nord des îles, est face à l’océan sans protection d’îles venant du large.

On trouve un espace stabilisé situé sous une imposante digue.

Il y a un peu de vent, mais les vagues sont peu formées. A en juger par la taille de la digue, on imagine que les jours de tempête doivent être impressionnants.

La pluie arrivant, notre soirée se passera dans le camping-car, et nous nous coucherons tôt !

Distance parcourue : 131 km

48

⛅ et 🌧 - 15 degrés

Après une bonne grande nuit,

nous prenons la direction de Fiskebol par la route 888, la midnattsolveien (route du soleil de minuit).

La route passe sur des digues qui découvrent de belles plages à marée basse, où l’eau doit bien chauffer par beau temps dans les petits lacs qui restent.

Après avoir longé de grandes anses avec de très jolis paysages, on repasse par Fiskebol où on fait notre pause repas.

La route n’aura pas été trop longue pour les enfants ...

Après manger, au cours d’un passage dans un tunnel passant sous la mer, un camping-car dans le sens opposé qui roulait trop vite et au milieu de la route aura raison de notre rétroviseur gauche. Un peu de scotch et c’est reparti, les dégâts ne semblent pas trop importants et nous aurons quelques réparations à faire à notre retour ...

On quitte alors la E10 pour la route 85, et on rejoint Sortland, situé sur l’île de Langoya. Le grand pont situé juste avant cette petite ville marque la séparation entre les îles Lofoten et les îles Vesteralen, que nous souhaitons découvrir dans les prochains jours.

Après un arrêt dans un magasin Biltema (avec beaucoup de matériel très varié, notamment pour la pêche ...), le temps se dégrade franchement.

Nous rejoignons notre lieu de Bivouac, situé à l’extrémité d’un fjord (Lifjord) et d’un lac (Lifjordvatet), en passant par la route 820, puis 821 et enfin la petite 939. L’endroit est vraiment superbe, avec une super vue sur le fjord, et donne envie d’y passer quelques jours !

Le soir, après le coucher du soleil, je tente une petite session pêche, j’attrape rapidement 10 gros maquereaux... j’arrête une fois que ma bassine est pleine 😀. Les repas des prochains jours sont trouvés !

Du nouveau fil sur le moulinet qui permet d’aller plus loin, de nouveaux leurres (durs et souples) c’est vraiment utile ! Je perfectionne mes techniques de pêche depuis le début du voyage !

Distance parcourue : 147 km

49

🌧 et ☔ - 12 degrés

Il a plu une bonne partie de la nuit, et ce matin c’est le déluge.

La matinée sera donc consacrée à des jeux, coloriage, préparation du repas et planification des prochains jours.

Les Vesteralen comprennent Hinnoya (la plus grande île de Norvège), Andoya, Langoya, Hadseloya, Grytoya et de nombreuses petites îles.


Avant de partir de ce superbe endroit (encore plus joli à marée haute, l’eau arrivant à un mètre du camping-car), j’irai donner 4 maquereaux à nos voisins campeurs. Ce sont des cyclistes, belges et grecs, qui se sont rencontrés sur la route, et qui roulent maintenant ensemble.

Car la Norvège, c’est aussi de belles rencontres.


Au cours de notre voyage, nous avons croisé beaucoup de personnes très intéressantes. Que les rencontres soient brèves ou plus longues, les discussions, avec des locaux ou des voyageurs sont très intéressantes. Elles nous apprennent beaucoup de choses, et nous ouvrent l’esprit. Je pense que ces rencontres sont aussi très instructives pour les enfants.


Après midi, la pluie ne se calme pas vraiment. Dommage car l’endroit où nous sommes est vraiment magnifique, nous repasserons peut-être pour l’apprécier à sa juste valeur.

Nous rejoignons Myre pour y passer l’après-midi, et profiter d’une connexion wifi disponible depuis le camping-car (merci REMA 1000).


Enfin, après le repas du soir, Fanny prépare des rillettes de maquereaux, à refroidir pour le lendemain.

Nous rejoignons enfin un espace de pique-nique à Gisloy, dans un environnement magnifique. Nous arrivons vers 23h, dans la pénombre, que nous découvrons pour la première fois depuis le début des vacances. Les jours raccourcissent déjà bien ...


Distance parcourue : 33 km

50

☁ - 10 degrés

La pluie s’est calmée ce matin, et nous partons faire une bonne balade depuis notre lieu de bivouac. Les nuages sont accrochés aux montagnes, le tableau est toujours aussi joli.

Ensuite, nous nous dirigeons vers la pointe nord de l’île principale des Vesteralen, Langoya. Le village de Sto, isolé, après avoir parcouru une petite route, donne l’impression de se diriger vers le bout du monde !

Depuis ce site, de petites excursions (mais chères ...) permettent d’aller observer baleines et cachalots. Pour notre part, nous nous limiterons à une promenade le long du port, très rustique et avec pas mal d’activité malgré son isolement, et sur les grandes digues.

Ensuite, nous souhaitons rejoindre le village de Nyksund, plutôt réputé. Il est situé à seulement 5 km à vol d’oiseau, mais des montagnes escarpées obligent à emprunter 25 km de petites routes.

Le village se mérite, les 8 derniers kilomètres étant une petite piste cabossée, spectaculaire car tracée sur le flanc de la montagne, et en bordure de mer.

Ce port, construit sur 2 petites îles, mais relié à la côte par une digue, était autrefois l’un des ports les plus importants de l’archipel. Mais dans les années 70, le village, trop isolé et dévasté par les tempêtes, a été progressivement abandonné pour devenir un village fantôme. Depuis les années 1990, il est restauré par des jeunes gens, et le village reprend vie et de l’activité !

Malgré quelques averses, le soleil se montre et les paysages sont superbes ! Nous apercevons au loin la station radar situé au dessus du village de Sto, où nous étions quelques heures auparavant.

Le lieu est idéal pour dormir, mais nous sommes à court d’eau potable. Nous trouvons rapidement pour faire le plein d’eau à Myre (en Norvège, c’est très facile de trouvé de l’eau potable, notamment dans les stations-service), et nous retournons au même lieu de bivouac situé à l’extrémité du Lifjord, que nous souhaitions de toute façon redécouvrir sous un temps plus clément !

Le soir, nous mangeons nos rillettes de maquereaux préparées la veille, un vrai délice !

Distance parcourue : 77 km

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🌈 - 11 degrés

Toujours une bonne nuit dans cet endroit de rêve ! Le plafond nuageux est plutôt bas, mais le temps se maintient.

Nous prenons la route, et faisons une pause technique à Sortland pour recharger notre bouteille de gaz vide. C’est une opération qui prend 2 minutes contre 290 NOK pour une bouteille 13 kg, donc un peu moins cher qu’en France.

Nous rejoignons ensuite Stokmarknes, situé sur l’île d’Hadseloya. Pour rejoindre cette ville étape de l’express-côtier Hurtigruten, on emprunte 2 ponts, dont un plutôt impressionnant.

Nous nous posons sur le parking dédié au musée Hurtigruten (car c’est sa ville natale), et nous allons faire une bonne balade dans la ville. Nous sommes dominé par le MS Finnmarken, navire de 1956 aujourd’hui en cale sèche, et visitable dans le cadre du musée.

Louis pourra enfin aller marcher sur un pont, il nous le réclamait depuis longtemps...

Nous nous rendons ensuite à l’église d’Hadsel, située sur une butte dominant l’Hadselfjord. Cette église octogonale rouge est originale (bien que très ancienne), et la vue sur les Lofoten, situées de l’autre côté du fjord, est superbe. On aperçoit notamment Fiskebol et la route que nous avons parcouru quelques jours auparavant.

Comme il n’est pas tard, nous décidons de nous diriger vers l’île d’Andoya. On repasse alors par le pont élancé situé juste après Sortland, et nous empruntons la route 82, route touristique des Vesteralen. Nous verrons de nouveau des arc-en-ciel sur la route, comme plusieurs fois au cours de cette journée.

Nous ferrons étape sur un grand terrain stabilisé, calme, lieu de départ pour les pêcheurs à la truite et au saumon, situé sur la côte ouest de l’île d’Hinnoya. J’irai me promener le long du sentier (humide et boueux...) regarder les pêcheurs à la mouche. Le spectacle est joli, mais les poissons absents...

Il y aura plusieurs camping-car en notre compagnie pour cette nuit. Cela est assez rare dans les Vesteralen pour être signalé. En effet, ces îles, avec des paysages variés et superbes, sont bien moins touristiques que les Lofoten (qui sont plus spectaculaires, c’est vrai 😉)

La balade du soir donnera l’occasion d’admirer les lumières du soleil couchant sur les montagnes.

Distance parcourue : 124 km

Total de la semaine : 550 km

6079 km depuis le départ

52

☀ - 19 degrés

Comme annoncé, le grand soleil est de retour ce matin, et il fait plutôt chaud compte tenu de notre position.

Après une session ménage, nous prenons la route pour découvrir le nord de l’île d’Andoya.

Après Risøyhamn, nous quittons la route 82 pour prendre la 974. La route qui longe le bord de l’eau, est magnifique. On passe par quelques petits ports, Nordmela, Nøss et Stave, mais la civilisation se fait de plus en plus discrète au fur et à mesure qu’on remonte vers le nord.

On arrive alors dans un zone assez marécageuse, la réserve naturelle de Skogvoll, peuplée de divers oiseaux et petits mammifères.

Ensuite, nous revenons à un paysage montagneux, avec des pics acérés. Les parois verticales plongent dans l’océan, où il y a de nombreux petits îlots à proximité du parcours.

Nous effectuons notre pause repas à Bleik, joli petit village. Au large, l’île de Bleiksoya, est célèbre pour sa falaise aux oiseaux, peuplée de macareux, cormorans, petits pingouins et aigle des mers. Les enfants trouvent un terrain de jeux très bien équipé et en profitent bien (tous les 3...) !

La promenade dans le bourg et le port est bien agréable !

La route construite entre montagnes déchiquetées et l’océan, réserve quelques points de vue extraordinaires. La côte est parsemée de plages aux eaux translucides. Avec le grand soleil, le spectacle est grandiose.

Après avoir traversé quelques bourgs (enfin 2/3 maisons parsemées...), nous arrivons à Andenes, qui est une assez grosse bourgade. Nous allons nous promener jusqu’au grand phare, la vue à marée haute sur la multitude de petits îlots est très jolie.

Comme il n’est pas tard, nous en profitons pour caler une session route pour nous rapprocher de l’île de Senja, notre prochaine destination.

Nous dînons à proximité du pont de Risøyhamn, et on lance un DVD pour les enfants sur la télé. L’un des avantages du camping-car !

Nous redescendons ainsi l’île d’Andoya par la route 82, que l’on suit jusque Sortland. Nous rejoignons ensuite la 85 puis la E10, plus importante. Nous repassons à proximité de Lødingen, notre port d’arrivée dans les Lofoten, sous la lumière du soleil couchant.

Nous longeons ensuite un bras de mer séparant l’île d’Hinnoya du continent. La pénombre s’est installée et les lumières des villages de l’autre côté du fjord nous font découvrir une autre vision de la Norvège.

Enfin, après Gausvik, nous traversons un grand pont (que l’on contourne par le haut de manière impressionnante), et nous sommes alors sortis des îles et de retour sur le continent après 3 semaines passées a parcourir les iles. Nous trouvons notre lieu de bivouac, vers 22.30, dans le charmant village d’Evenskjer.

Nous sommes garés le long d’une petite crique, avec un petit port à proximité. La nuit s’annonce bien calme !

Distance parcourue : 297 km

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⛅ - 17 degrés

Lors de ma petite balade en arrivant hier soir, j’avais repéré un bel endroit pour aller pêcher. Mais la marée est descendante ce matin, donc je suis sur mon quai à 6.30 pour profiter des derniers bon instants pour pêcher.

J’attrape rapidement un joli cabillaud, mais la mer devient très calme, et je ne pêcherai pas d’autres gros poissons intéressants.

Nous allons ensuite faire une petite balade dans Evenskjer.

A notre retour, je m’aperçois que notre pneu semble dégonflé, alors que j’ai vérifié la pression il y a quelques jours. Voilà qui annonce un passage dans un garage... Heureusement, il y en a beaucoup en Norvège.


Après un regonflage (le pneu était à 2 bars au lieu de 5.5...) et quelques recherches, nous trouvons finalement un garage / magasin de pneu à Bjerkvik. Le temps que nous arrivions, il est 15.30, et le magasin ferme à 15.00 (tous les magasins ouvrent tôt, mais ferment très tôt également).


Après investigation (un militaire du coin viendra me filer un coup de main), la fuite semble venir de la valve. Même si la fuite est légère, nous décidons de rester dans cette ville pour effectuer la réparation demain matin.


Nous en profitons pour faire une balade dans la petite ville, et nous mettons à jour le carnet de voyage.

Au loin, nous apercevons de nombreux cargo se rendant à Narvik, grosse ville portuaire à seulement 30 km. Nous apercevons la ville, et également un gros pont en construction qui permettra de relier Narvik plus rapidement.

La soirée sera calme.


Distance parcourue : 95 km

54

⛅ - 16 degrés

La nuit a été très calme, nous avons été bercé par une pluie fine toute la nuit.


A 8h, je suis à l’atelier de pneus pour réparer notre problème. Il s’avère que c’est la jante qui a un petit trou, et non la valve. Je vais avec le mécano chez un concessionnaire de camping-car dans la même zone industrielle pour chercher une nouvelle jante (heureusement il y en avait d’occasion).

Les mécanos, même si ils ont beaucoup de boulot, ont été efficaces et très consciencieux, car ils ont bien vérifié qu’il n’y avait plus de fuite après avoir changé une première fois la valve. Ils auront passé 2h. Les enfants auront été très sages pendant l’attente !

Je passe ensuite payer la jante chez le concessionnaire camping-car, et j’en profite pour en prendre une autre, que je ferai monter sur mon pneu de secours que j’ai emporté dans la soute. Après négociation, cela me coûtera 200 NOK (soit 20€) ... et une bouteille de rosé 😂


Nous reprenons ensuite la route E6, et nous montons en altitude. Nous retrouvons des cascades qui descendent des montagnes, et il y a de jolis points de vue sur les vallées successives. Les nuages sont à différentes altitudes, parfois en dessous de nous et éclairés par le soleil. C’est toujours aussi beau !

Nous faisons un petit détour par la cascade Malselvfossen, où nous effectuons notre pause repas. La route serpente entre les montagnes dans de grandes étendues boisées et sauvages.

La chute d’eau est impressionnante, la rivière est très large avec un débit d’eau important. Il y a 3 sauts sur 600 mètres de longueur.

Un passage naturel a été aménagé pour permettre aux saumons de remonter la rivière lors de leur période de reproduction, entre fin juin et début juillet. Un petit espace est aménagé pour descendre sous ce passage et admirer 5 saumons en semi liberté. Ils sont énormes ! Nous continuons notre promenade par un chemin en sous-bois qui nous ramène au camping-car.

Ensuite, nous continuons notre route vers l’île de Senja, surnommée la Norvège miniature avec ses paysages spectaculaires et variés. On y accède par un joli pont juste après le village de Finnsnes.

Après le pont, nous tournons à droite sur la route 861, et trouvons rapidement un endroit idyllique pour nous poser. Il s’agit d’un petit port aménagé récemment (on y descend par une piste) en bord de mer, où nous nous garons sur la digue.

On est entouré d’eau et la vue depuis toutes les vitres du camping-car est superbe. L’endroit semble aussi parfait pour la pêche. Après quelques petites prises prometteuses (mais relâchées), j’attrape un beau cabillaud de 45 cm ! J’en remonterai un autre, encore plus gros, qui se détachera juste devant mon nez ! Tant mieux pour lui.

Notre soirée se fera avec un repas, sous les lumières du soleil couchant, en admirant les bateaux plus ou moins gros qui passent au pied de notre lieu de bivouac !

Distance parcourue : 155 km