Ça y'est nous y voilà ! Depuis le temps que j'attendais ces vacances de juillet ! Pourquoi avoir choisi le Monténégro ? Un si petit pays à peine plus grand que l'île de France? Déjà parce que je n'aime pas les destinations à touristes, j'apprécie l'authenticité d'un pays, le dépaysement, loin de l'agitation de la vie quotidienne française. D'autre part, après avoir visité l'Albanie en 2017, j'avoue que je suis tombée sous le charme des Balkans, et de la côte Adriatique. Et, en me documentant, les paysages que j'ai pu voir dans les guides ou sur internet m'ont laissée rêveuse, et c'était donc l'endroit idéal pour se ressourcer, en amoureux 😀
Jour de fête nationale en France, départ de Bordeaux-Mérignac via Volotea en Boeing 717 !
Un vol sans encombre, à l'heure, à peine le temps de lire mon petit guide sur le Monténégro que nous voilà déjà à Dubrovnik, dans le sud de la Croatie, les tarifs étant plus avantageux pour nous que d'atterrir directement au Monténegro! 1h40 de vol depuis Bordeaux, et nous sommes déjà dépaysés ! Coupe du monde de foot oblige et à la veille de la finale Croatie-France, les croates arborent fièrement leur maillot, leurs rétroviseurs sont même aux couleurs de leur équipe (ah ce fameux napperon !! ). Location de voiture chez Sixt que nous avions réservée : surclassés dans une belle Dacia duster, on a la place pour deux !
Depuis l'aéroport, la frontière n'est qu'à une quinzaine de kilomètres, la principale route permettant de passer d'un pays à l'autre emprunte la vallée de la Sutorina. Passage donc par la douane : côté croate ce fut assez rapide, mais coté monténégrin, quelques centaines de mètres plus loin, une bonne demie heure d'attente ! Rappelons que depuis le 1er juillet 2013 et l'adhésion de la Croatie à l'Union européenne, elle constitue une frontière extérieure de l'Union européenne. Paradoxe : la monnaie en Croatie est le Kuna, et le Monténégro lui dispose de l'Euro !
A peine passés le poste frontière, nous avons directement la vue sur l'entrée des bouches de Kotor ! C'est magnifique ! Ces dernières sont inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO. Elles forment une baie de 30 km apparentée à un fjord, même si le terme géologique n’est pas strictement correct. Il s’agît en réalité d’un canyon submergé. La baie de Kotor est composée de quatre golfes intérieurs Risan, Perast, Kotor et Tivat.
Comme il se fait tard et que nous n'avons rien mangé depuis le matin, on s'arrête à Herceg Novi, avec sa citadelle qui domine la baie. Nous rentrons donc dans la vieille ville Stari Grad.
Nous nous arrêtons manger sur une petite placette au pied de l'église saint Jérome et à deux pas de la tour de l'horloge, et ce malgré l'heure tardive 17h ! Ce qui frappe c'est que malgré les touristes, certes bien moins nombreux que sur la côte d'Azur, ou sur la côte croate, les lieux sont calmes, paisibles, avec beaucoup de félins, tous plus beaux les uns que les autres ! Bon petit repas : légumes grillés et pizza, et le dessert je vous laisse regarder :
Petite marche rapide dans la vieille ville, mais nous savons que nous y reviendrons en fin de séjour !
Nous reprenons la voiture, direction Perast en longeant la baie.
Arrivés à l'entrée de Perast, charmant petit village baroque, nous devons laisser notre voiture sur le parking à l'entrée de la ville. Celui ci est à 2 euros. Nous allons devoir faire une petite trotte avec nos bagages mais le village et les paysages en valent le coup. Quel calme, malgré les touristes, je m'attendais à plus de vacarme. Les maisons ou palais ont pour la plupart des petites plages privés où les touristes se baignent, toujours autant de chats et chatons! D'après les guides que j'avais lus, impossible de ne pas s'arrêter dans ce petit village en pierre au charme typiquement méditerranéen. Ils avaient raison !
Surplombé par la colline Saint Elie (873m), cette petite cité se concentre à l'extrémité d'un cap, non loin de la ville de Kotor. Ce qui fait sa particularité, c'est qu'elle a autrefois appartenu à la République de Venise, entre 1420 et 1797, et l'on peut encore aujourd'hui facilement distinguer cette influence sur les façades de ses dix-neuf palais baroques, témoins de son ancienne grandeur, et de ses dix-sept églises catholiques et notamment l'église Saint-Nicolas dont le clocher surplombe la place principale.
La chambre est charmante et propre.
Un peu de repos, et zou on repart manger, et cette fois au bord de l'eau ! Tous les restaurants sont au bord de l'eau de toute façon !
On finit avec un Raki bien sûr, trèèèès fort, je ne sais pas comment ils font pour le boire dès le matin!
La journée se termine, avec déjà de belles images en tête ! un bon dodo s'impose maintenant !