Le matin, nous décidons d'aller à Sarangkot en vélo. Je vois sur ma carte un dénivelé de 760 mètres, Ben pas grave. On arrive près du loueur qui nous dit des vélos ? Pour aller où ? On lui explique et il nous dit que c'est pas possible, la côte est beaucoup trop forte. On se regarde et hop location de scooters. L'avenir nous dira que le loueur avait raison.
Tout le monde va à Sarangkot, la vue y est superbe sur les pics himalayens, l'Annapurna,...
Mais à l'heure actuelle, qui est toujours là saison des pluies, impossible de les apercevoir.
De plus cette journée est maudite, la première fois qu'on loue des scooters, après 10 minutes, il commence à pleuvoir doucement et ensuite il tombe des trombes d'eau. Trempés, obligés de s'arrêter sous un abris. Nous avons attendu une petite demi heure et cela s'est calmé et sommes repartis.
Nous avons quand même pu voir de beaux paysages verdoyants (pas aussi lointains que l'Himalaya), mais bon, on s'en est contenté. Et aussi des maisons typiques de cette région montagneuse.
Ensuite nous continuons notre route pour trouver un village de réfugiés tibétains mais après quelques kilomètres, nous abandonnons, nous ne trouvons pas.
Nous décidons alors d'aller voir un lac de l'autre côté de Pokhara. 46 kilomètres à faire. Sur le chemin, nous voyons un pont suspendu. Nous nous arrêtons et voyons des gens qui travaillent dans un torrent assez important. En fait, ils ramassent les cailloux, pour en faire des tas sur la rive. Et en plus, ils vivent dans une espèce de bidonville. Pauvres gens, la vie doit être dure pour eux.
A hauteur de Pokhara, il recommence à pleuvoir, nous faisons un détour pour rentrer, attendre que la pluie cesse.
Après encore une demi heure d'attente, nous repartons vers ce fameux lac.
Le Begnas, splendide lac est très peu visité malgré la proximité de la ville.
Je vous avait déjà expliqué la circulation mais quand vous louez des scooters et que vous devez rouler à gauche, c'est encore une autre expérience.
Entre cette fameuse circulation, les taxis qui vous dépassent et se rabattent sur vous, les gens qui traversent, les bus et les camions qui sortent des parkings et estiment qu'ils ont la priorité, les innombrables nids de poules dans la chaussée qui vous font dévier de votre trajectoire aussi, c'est chaud, très chaud.
Mais nous sommes quand même rentrés sans problème.
Petit resto du soir avec des spécialités Népalaises.
Déjà en arrivant au resto, il pleuvait de nouveau mais en attendant nos plats, une pluie diluvienne a commencé à s'abattre sur la ville. Nous avons attendu 1 heure,. Cela continuait, les routes n'étaient presque plus visibles.
D'énormes flaques se constituaient un peu partout. Pour vous dire, j'ai retiré les chaussures pour prendre le taxi et j'avais de l'eau jusqu'au dessus des chevilles.