À propos

Réaliser un rêve, faire découvrir d'autres cultures à nos enfants,...
Après de multiples rebondissements en cette période covid-19, se sera l'Italie du nord
Août 2020
3 semaines
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Pendant cette période trouble, notre voyage initial pour la Birmanie à été annulé. Les vols vers ces pays ont été suspendus. Le second choix c'est porté sur la Bulgarie en avion. Mais le pays est passé en code orange au niveau des nouveaux cas de covid-19. Prenons nous le risque de quand même partir avec la possibilité que ce pays passe au rouge et nous soyons bloqués pendant on ne sait combien de temps. Non, la décision est prise, se sera l'Italie du nord en voiture. Moins de risques de rester bloqués et la possibilité d'adapter le voyage en fonction de l'évolution de cette cochonnerie. Nous y voilà pour notre premier voyage masqués.

Nous sommes partis ce dimanche à 4h du matin pour plus ou moins 900 kilomètres pour arriver à Stresa en passant par la Suisse et le fameux tunel du Saint-Gothard.

Celui-ci est impressionnant avec sa longueur de plus de 19 km. Ce qui impressionne aussi est qu'en partant de la Suisse à 23 degrés, la température est montée jusqu'à 38 pendant la traversée.

Nous nous sommes arrêtés sur une aire d'autoroute pour pique-niquer avec une belle vue sur les montagnes.

Le trajet c'est bien passé et nous sommes arrivés à 15 heures tout en longeant les berges du lac Majeur. Superbe. Nous avions réservé une chambre avec vue sur le lac à l'hôtel Della Torre dans la petite ville de Stresa.

Après ce trajet et la réception des clés, petit moment de détente pour nous. Piscine, apéro et ensuite resto dans le centre de Stresa pour bien terminer cette journée.


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Après un lever matinal et un bon petit déjeuner à l'hôtel. Pour l'anecdote, c'est un buffet mais servi par le personnel masqué avec 1 mètre de distance covid-19 oblige.

Nous avons décidé de prendre la voiture et aller à Santa Caterina del Sasso situé à 50 km de Stresa. Malheureusement le temps n'es pas avec nous, il fait très nuageux. Ce site est accroché à la paroi rocheuse de la rive sud-est du lac Majeur. C'est un monastère don't la construction se situe entre le 13ème et 14ème siècle. Le site est sympa mais il faut une certaine ferveur catholique pour s'y intéresser. Nous c'était plutôt pour la vue que nous avons fait le déplacement. Un peu déçu car nous pensions qu'il se trouvait plus en hauteur et que nous aurions une vue plus panoramique du lac et de ses rives.

Le monastère

Nous continuons notre route vers le lac d'Orta long de 13,5km sur 2,5km de large. Entouré d'une forêt épaisse d'un vert sombre, il abrite Orta San Giulio, très beau village médiéval avec sa belle basilique et ses petites ruelles entourées de vieilles maisons. Suberbe sous le soleil, malheureusement pour nous c'est la pluie qui nous accompagne pendant toute notre balade. Frustration complète.

Orta San Giulio

Retour à l'hôtel pour séchage et apéro. Ensuite resto sur la place de Stresa. La pluie ayant disparu, en terrasse malgré un petit vent frais. Une très belle journée en faisant abstraction du temps.

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7h30 plus moyen de dormir. Raphaëlle est partie faire son footing le long du lac pendant que j'attends le petit-déjeuner avec impatience sur la terrasse. Avant que je la vois faire ses étirements près de l'hôtel.

Rapha en pleine action

Après ce fameux petit déjeuner tant attendu, nous avons décidé de faire une balade dans la ville et prendre le bateau pour les îles que nous voyons de loin depuis deux jours.

Les îles de loin

Nous commençons par la ville avec ses villas somptueuses, ses hôtels majestueux et son centre avec de petites ruelles forts sympathiques.

Stresa

Mais c'est cela aussi les vacances, arrivés sur la petite place, l'appel de l'apéro fût le plus fort et on ne pouvait pas y résister.

Après cette petite halte gustative, en route pour les îles. Mais qui dit petit bateau dit distanciation non respectée. Mais malgré tout, tous avec un masque sur le nez ou en dessous ou sur le menton.

3 excursions s'offrent à nous, soit 1,2 ou 3 îles, notre choix se porte sur 2 car la 3ème est privée et il faut encore donner 13€ par personne pour la visiter.

La première est l'isola dei pescatori qui a gardé son ambiance de pêcheurs avec sa cinquantaine de résidents permanents. Superbe avec cette vue de Stresa et ces petites ruelles qui se croisent pour chaque fois rejoindre l'eau.

Isola dei pescatori

La deuxième île, isola Bella est complètement différente. On y retrouve une somptueuse villa (château) avec ses jardins. Le tout érigé au 17ème siècle par Charles III Borromeo pour sa femme la Bella Isabella.

Isola Bella

Nous avons aussi vu Stresa sous un autre visage, à partir des îles.

Stresa vu des îles

Après un levé relativement tôt pour les vacances, du bateau et 13km de balade, le repos bien mérité au bord de la piscine.

Le soir nous sommes allés souper dans la petite ville de Baveno. Très belle petite station où nous avons mangé avec vue sur le lac. Très belle soirée.

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En route pour Gênes se trouvant à 200 km de Stresa. Mais avant tout, Pique-nique sur les hauteurs de Barolo.

Pique-nique

Le village de Barolo est très connu des amateurs de vins. L'un des plus grands rouges italiens longtemps qualifié de vins des rois. Ce village est tourné vers la viticulture depuis des siècles. Il y fait bon flâner dans ces petites ruelles ou y déguster de bons vins aux arômes épicés et floraux.

Barolo

Après cette belle découverte, nous continuons vers le petit village médiéval de Neive. Il figure dans les plus beaux bourgs d'Italie. Réputé pour ses 4 vins légendaires (le barbaresco, le Moscato,...). Aussi une très belle balade.

Dernière visite du jour là petite ville de Bra. Très jolie ville commerçante avec ses rue piétonnes et ses monuments. Dotée d'une belle église baroque, Bra était une jolie ville paisible. Jusqu'à la naissance du slow food qui lui a donné la réputation d'un haut lieu de la gastronomie. Du coup dans le centre historique, aucun magasin de grande surface mais que des épiceries et des échoppes familiales regorgeant de saucisses bio et d'autres produits fermiers.

Ensuite cela se corse, sur le parking, nous mettons le GPS et remarquons qu'il reste + de 155 km pour arriver à Gênes. Pas du tout ce que l'on pensait. Notre trajet de 200km c'est transformé en 420km pfff. En plus beaucoup de bouchons donc arrivés à l'hôtel à presque 20h.

La bonne nouvelle du jour, nous avions réservé pour l'hôtel continental de Gênes, un 4 étoiles, mais arrivé devant la porte, un papier nous Signale d'aller à 50m. Et nous nous retrouvons face à l'hôtel Savoie, 5 étoiles. A la réception, on nous dit que nous sommes surclassés et que nous restons ici. Le seul truc, pas trop notre goût de déco. Enfin on ne va pas se plaindre.

Ensuite un kilomètre à pied pour trouver un petit resto sympa dans une rue sans passage. Très bien, au calme avant le tumulte de la ville demain.

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Aujourd'hui départ pour la visite de la ville vers 10h30. Après avoir pris notre petit déjeuner sur le toit de l'hôtel. On pouvait être plus mal.

Gênes le plus grand port d'Italie est souvent considérée comme un simple point de transit vers la riviera. Pourtant elle possède un riche patrimoine architectural qui témoigne de sa grandeur passée.

Nous avons été faire le tour du quartier du port, jadis laissé à l'abandon et réaménagé dans les années 1990 à l'occasion des 500 ans de l'arrivée de Christophe colombe en Amérique. On y trouve un aquarium, une promenade ainsi que de nombreux magasins, bars et restaurants.

En tout cas, c'est ce que l'on nous annonce mais arrivé sur place, beaucoup de choses sont fermés. Est ce dû au Coronavirus ? On ne le saura jamais mais malgré tout une très belle flânerie autour du port. De nombreux bateau donc des msc croisière et un virgin.

Ainsi que de nombreux bateaux de particuliers, les plus gros que je n'ai jamais vu.

Le port

L'histoire est omniprésente à Gênes, dans la vieille ville, c'est un vaste labyrinthe de ruelles étroites et sinueuses bien préservées. Ou on trouve aussi cette ferveur catholique. Vous avez de nombreuses églises et des maisons avec des statues du christ, de la vierge,.... Le linge pend aux fenêtres. Un autre monde très méditerranéen. Ces maisons hautes font de l'ombre dans ces ruelles étroites. Vu la chaleur d'aujourd'hui, rien de tel pour se promener.

Après cette belle journée, apéro dans la chambre et ensuite resto dans la vieille ville. Endroit encore une fois sympathique sur une petite place sans circulation. De plus le repas fût excellent, un peu plus raffiné que les autres fois.

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Aujourd'hui départ pour les Cinque Terre. Le trajet en voiture devait durer 1h30 mais c'était sans compter les kilomètres de travaux pour sortir de Gênes. Résultat, un trajet de 2h30 pour arriver dans la première ville, Monterosso. A première vue rien à voir, donc on décide d'acheter des billets de train pour visiter les autres villages. 16€ par personne pour autant de trajets que l'on veut, en train, et bus. Beaucoup plus simple d'autant plus que la route est très sinueuse, déjà pour arriver au premier village. Construit comme en équilibre sur une côte spectaculaire, les cinq villages de pêcheurs feraient rêver le plus blasé des voyageur. Enracinés dans le passé, les cinq villages date't du début du moyen âge.

Notre première étape en train fût le dernier village sur la ligne. Riomaggiore. Les maisons médiévales joliment décrépies de la capitale officieuse des cinque terre sont plantées dans un ravin abrupt.

Nous revenons sur nos pas 5 minutes de train et nous arrivons à Manarola. Au siècle dernier, les vignes tapissaient entièrement les terrasses des cinque Terre. Aujourd'hui, il ne reste plus que 88 ha exploités, principalement autour du village de Manarola. Où il font un vin blanc assez cher vu les conditions extrêmes dans lesquelles la vigne est cultivée.

Après être montés sur la colline, nous sommes redescendus dîner dans le village. Bien installés près de l'eau. Que du bonheur.

Repus, direction le village suivant, Corniglia. Juché sur un promontoire rocheux haut de 1000 m et entouré de vignes, c'est le seul village sans accès direct à la mer. D'étroites ruelles relient de hautes maisons à 4 étages. Pour accéder au village depuis la gare, il faut gravir 380 marches en brique. Assez dur par la chaleur qu'il faisait.

Allez en route pour la dernière étape, le village de Vernazza. Le joli port naturel s'élève en pente raide depuis la place centrale. Les rues et ruelles aux maisons serrées offrent un labyrinthe d'escaliers raides et sinueux.

Après 100 km et avoir traverser, exactement, 47 tunnels de 100m à 1500m, retour à l'hôtel pour une bonne douche. Nous avons décidé de rester dans la chambre ce soir. Fourbus de notre belle journée. En tout cas si il y a un endroit à voir dans le nord de l'Italie je crois que c'est les Cinque Terre.

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Ce samedi, nous ne prenons pas la voiture. Nous avons décidé de visiter le petit village de Boccadasse. Nous voilà parti à pied vers ce bel endroit. Mais ce que nous n'avions pas prévu, c'était la chaleur. Au retour 33° à l'ombre donc au soleil,...

Malgré tout cette balade fut agréable, le long du port ensuite une large voie aménagée pour les piétons longue de 2,5km qui longe le rivage avec ses belles villas art nouveau.


Cette route rejoint Boccadasse, un ancien village de pêcheurs que l'on croirait tout droit sorti des Cinque Terre.


Après avoir fait le tour du village, très rapide car très petit, nous nous sommes installés dans un petit resto près du port.

Nous sommes retournés à l'hôtel par un autre chemin pour avoir un maximum d'ombre. La vieille ville et ses ruelles étroites était l'idéal pour éviter le soleil. Nous sommes arrivés à l'hôtel fourbus et fatigués par cette balade de 18km et surtout cette chaleur.

Allez hop à la douche.


L'entrée de la vieille ville

Après une petite sieste, rien de bien extraordinaire, resto sur la même place qu'il y a deux jours. Toujours aussi agréable d'entendre parler italien à toutes les tables.

Encore un très chouette moment avec ma femme❤️❤️❤️

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Départ vers 10h en direction de Pisa à 160 km de Genova. Petit arrêt en court de route pour pique-niquer. Pas facile de trouver une place avec le l'ombre. Après une longue recherche, stop à côté d'un cimetière à l'ombre d'un pin parasol. Pise, ville située dans la région italienne de la Toscane, elle est célèbre pour son emblématique tour. Déjà penché à son achèvement en 1372, ce cylindre en marbre blanc de 56 mètres de haut est le campanile de la cathédrale romane en marbre clair et sombre qui s'élève à ses côtés sur la Piazza dei Miracoli. Cette place des miracles comprend également le baptistère, connu pour son acoustique que des chanteurs amateurs testent tous les jours, ainsi que le cimetière du Camposanto Monumentale.

Bien que très jolie, cette ville ne mérite pas plus d'une journée sur place. En effet tout est concentré entre des remparts et on a fait le tour en deux heures.

Après avoir pris possession de notre chambre en plein centre, il faut absolument payer pour le parking si vous restez entre les remparts. 15€ pour 24h.

Chambre rococo

Comme d'habitude, resto du soir dans la rue la plus animée de Pise.

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Ce lundi, nous avons traversé l'Italie d'ouest en est, par les petites routes, pour nous retrouver à la côte. 5h30 de route. Paysages très jolis pour la première partie avec ses maisons colorées, ses torrents,...

Nous sommes arrivés dans la petite ville balnéaire de Igea Marina. Nous prenons les clés de notre chambre , nous en avions réservé une avec lit double et stupeur, nous arrivons dans une cellule. Deux lits le long du mur et pas plus de 2m50 de large. En plus un bidet dans la douche. On ne veut pas rester là dedans.

La chambre et la plage

Je vais discuter et râler à la réception. Dans un premier temps, on me répond qu'il n'y a plus de chambre et que c'est comme ça. Je râle plus fort et là, la réceptionniste fait venir une responsable. Après de nombreuses discussions, elle trouve une solution. Avant toute chose nous décidons d'aller souper en ville. Le lendemain matin, nous posons nos valises dans un autre hôtel de la même chaîne. Beaucoup mieux en ce qui concerne la chambre.

Repas le long de la plage

Le lendemain matin, on nous attend dans un autre hôtel de la même chaîne, dans une autre station, Bellaria. Beaucoup mieux en ce qui concerne la chambre. Et pour le même prix.

Il y a pas photo

Content de cet échange, apéro sur une petite place fort sympathique.

L'apéro

Mais la mésaventure ne se termine pas là. En effet, il faut savoir qu'en Italie la plage est coupée en parcelles, où on vous loue des transats. Mais comme les gens qui viennent dans ce genre de stations, restent au moins une semaine, il n'y a plus de place car ils ont aussi réservé les transats pour une semaine.

La plage

C'était normalement une journée repos. Mais sans place, que faire ? Nous n'allons tout de même pas rester dans la chambre. Nous décidons d'aller visiter San Marino qui se trouve à plus ou moins 30 km d'où nous nous trouvons. Ce minuscule territoire enclavé, est le plus ancien état souverain et il s'agit aussi de la plus vieille république datant de l'an 301. Saint-Marin à pour principaux atouts, ses paysages, ses rues classées au Patrimoine mondial et quelques curieux musées consacrés aux vampires, aux instruments de torture,...

San-Marino

Très bel après midi sous le soleil et la chaleur de l'Italie.

Ce mardi soir, souper en ville avec un Rosato frizzante.

Rosato frizzante
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Aujourd'hui, c'est repos avant de reprendre la route demain. Balade au port de Bellaria. Port qui mélange bateaux de pêche et bateaux de plaisance. Pas grand chose à voir. Juste un petit hic, je traverse un pont au bout du port, je me balade le long de celui-ci jusqu'à la plage en espérant retraverser mais plus de pont. Flûte, il faut faire demi tour mais je vois une petite barge qui fait l'aller-retour d'une rive à l'autre. Pour 50 cents, cela m'évite 20 minutes de marche.

Le port et sa barge

Après midi balade sur la plage et plongeon pour rapha qui en rêvait. Toujours pas de place sur la plage.

Repos, apéro et ensuite resto face à l'hôtel.

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Ce jour, départ pour Bologne avec un arrêt visite à 1h15 de route de Bellaria. La très beau village de Brisighella. Ce village médiéval fondé au 12ème siècle est joliment bâti à flanc de colline, surplombant de verts pâturages jalonnés de vignobles et d'oliveraies.

Il doit sa silhouette à ses trois pics emblématiques : La Rocca, La Torre et Il Monticino.

Brisighella

Après avoir pique-niquer dans les vignes, nous avons encore roulé 1h pour arriver à Bologne. Nous récupérons les clés dans un Best Western situé plein centre.

BEST WESTERN

Dans un cadre remarquable de palais médiévaux, de tours renaissances, d'arcades et de portiques, Bologne se distingue d'abord par sa vitalité et son sens de l'accueil. Grâce à ses 40 km de portiques, dont les arcades protègent les piétons de la circulation, de la pluie, du soleil estival, Bologne se parcourt aisément à pied.

Elle est surnommée La Rossa (la rouge) en référence à la couleur de ses édifices, mais aussi à son passé de bastion communiste.

Enfin sa gastronomie lui doit le dernier surnom de Grassa (la grasse). C'est ici qu'est née la fameuse sauce ragu à ne pas confondre avec la sauce Bolognaise.

Après cette belle balade, souper dans le centre historique avec comme entrée, les tagliatelles avec cette fameuse sauce ragu inventée dans cette ville.

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En cette matinée ensoleillée, nous prenons notre petit déjeuner sur la terrasse du deuxième étage de l'hôtel. Je crois que celui-ci souffre de la crise du covid-19. Effectivement, nous sommes les seuls à déjeuner et en plus des parties complètes de l'hôtel sont fermées.

Petit déjeuner

Avant d'arriver à Vérone, nous faisons une halte dans la ville médiévale de Ferrare. Ville renaissance émaillée de palais imposants et toujours encerclée par ses remparts médiévaux quasi intacts. C'est une ville trop souvent ignorée, bien qu'inscrite au Patrimoine Mondial. La ville à conservé une grande part de l'austère splendeur qui fit sa renommée à la Renaissance, lorsque la famille d'Este, rivale des Medicis de Florence, régnait sur la cité.

Après un net déclin, Ferrare reprit de l'importance à partir de l'époque napoléonienne, devenant alors la principale ville de la basse plaine du Po.

C'est parti

Après Ferrare, direction notre hôtel, à Vérone, situé au cœur de la vieille ville.

L'hôtel Mastino

Shakespeare a placé à jamais le nom de Vérone au panthéon des amours universelles en y situant l'histoire de Roméo et Juliette. La ville classée au Patrimoine mondial, connut son âge d'or aux 13ème et 14ème siècles, sous le règne mouvementé de la famille Della Scala. Aujourd'hui, la belle Vérone attire des touristes du monde entier,la plupart sur les traces des amants maudits de la renaissance. Elle possède un centre animé à l'ombre d'un énorme amphithéâtre romain du 1er siècle, très bien conservé, qui accueille l'été un festival d'opéra. Elle compte également 2 ponts à l'architecture remarquable enjambant l'Adige.

Ce soir repas sur une des places principales de Vérone, avec l'arène devant nous et un fond de musique d'opéra. Moi qui n'aime pas, ici, cela passe très bien.

Ristorante
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Tout d'abord petit déjeuner à son aise et ensuite continuer la visite de Vérone. Raphaëlle est allée voir seule l'intérieur de l'amphithéâtre . Construit en marbre rose au 1er siècle, l'amphithéâtre romain de Vérone, antérieur au colisée de Rome, elle le 8ème plus grand de l'empire romain. Il peut accueillir 30000 personne. Moi pas envie de faire la file et en plus je savais qu'il fallait monter et avec mon vertige, bof. Ce que Raphaëlle me confirmera par la suite. Tant pis deux cafés sur la place à regarder les gens, c'est pas mal non plus.

L'amphithéâtre

Après cette pause pour moi, nous avons continué notre visite avec comme point de mire le pont Pietra dont les deux arches de gauche datent. De la république romaine. Détruit en 1945 par les Allemands, il fut reconstruit pierre par pierre dans les années 1950.

Ensuite changement de décor, nous sortons tout d'abord de la ville et faisons quelques kilomètres pour pique-niquer au milieu des vignes.

Ensuite direction Salo, petite le long du lac de Garde. Enserré entre le lac et le Monte San Bartolomeo, Salo conserve une élégance nonchalante et délicieuse. Le joli centre historique et sa promenade sont bordés de bâtiments liberty, de petits restaurants et de boutiques.

Nous rejoignons notre hôtel dans la ville de Montichiari. Avant d'aller souper sur une des deux petites places du centre historique.

Sur l'autre place se donnait un concert pour la fête du 15 août. Nous avons regardé 15 minutes et sommes retournés à l'hôtel.

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Ce jour, deux visites de prévues, la première se trouve à 1h30 de voiture d'où nous nous trouvons. Sans compter les bouchons. A savoir que le lac de Garde est un lieu fort touristique et que les routes ne sont pas larges et les places de parking difficiles à trouver en cette période.

Première étape, Malcesine. Sur le port, l'eau du lac vient presque lécher le pied des tables de restaurants, sur lesquels veillent les cimes du Monte Baldo. Toute la beauté du lac semble concentrée dans ce bourg lacustre.

Justement, il est l'heure de dîner évidemment au bord du lac.

Repas le long du lac

Après ce bon repas, direction notre deuxième étape du jour, à 1h15 de la première. Sirmione, bâti à l'extrémité d'une péninsule incroyablement étroite s'avançant du lac, le village est, le plus pittoresque du lac de Garde.

Ensuite retour à l'hôtel pour une petite douche et il est temps d'aller au restaurant que nous avions réservé le jour d'avant. De nouveau dans la même ville mais l'autre place dans le quartier historique.

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Petit à petit vers notre retour, nous nous dirigeons vers le nord pour atteindre Bolzano. Tout d'abord halte à Lago di Caldaro situé à 3h de route de notre hôtel. Sans compter les bouchons que nous rencontrons déjà après une demi heure de route. Enfin nous verrons bien.

Cette étendue d'eau peut paraître bien modeste comparée au splendide chapelet de lacs d'Italie du nord. Mais ce serait sans compter sur sa beauté et son authenticité, avec ses pontons et ses hangars à bateaux en bois. Au programme : balades et déjeuner au bord d'une eau où flottent des nénuphars. En tout cas c'est ce qui était dit dans le guide. Tout est maintenant touristique,avec des hôtels, des piscines,...

Cela dit la balade était tout de même sympathique le long du lac, des vignes et des nombreuses cultures de pommiers.

Le lac

Ensuite direction Bolzano.

Sur la route

Bolzano, chef lieu du Haut-Adige, appelé sudtirol par ses habitant, était une ville étape entre l'Italie et l'empire austro-hongrois. La région est prioritairement gerlanophone. Pour nous aussi c'est une ville étape. Nous ne passerons pas notre temps à la visiter, il y a tellement de belles choses à voir à quelques kilomètres de cette ville. Repas du soir malgré tout dans cette ville. En terrasse malgré la pluie qui s'est invitée.

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Encore un changement de décor. Déjà sur la route de nos objectifs du jour, on s'en aperçoit.

Notre première destination à a peine 30 minutes de Bolzano, est le Parco Naturale Sciliar-Catinaccio, ce parc de 7291 ha englobe les massifs de Scilliar et du Catinaccio, des forêts de conifères, des pâturages et des lacs. Très belle balade dans la forêt avec de superbes vues sur la vallée.

Après cette jolie randonnée, direction la ville de Bressanone, fondée en 901,c'est la plus vieille ville du Haut-Adige. Elle évoque avant tout le calme. La place centrale œuvre sur le quartier médiéval et de jolis sentiers suivent les eaux de l'Isarco.

Mais le but était aussi de dîner car la balade du matin nous a ouvert l'appétit.

Et pour finir, nous décidons d'aller à l'alpe di Siusi à 2200 mètres d'altitude. Rares sont les juxtapositions de paysages aussi magnifiques que celles formées par les pâturages vallonnés de l'alpe di Siusi, le plus grand plateau d'Europe, qui s'arrête de façon spectaculaire au pied des pics vertigineux du Scilliar.

Pour arriver au dessus, j'ai fait plaisir à ma femme et surmonté mon vertige. Nous avons pris un télésiège qui nous a mené de 1800 aux 2200 mètres. Une première depuis longtemps.

Le télésiège

Ensuite retour à l'hôtel, une bonne douche et resto à Bolzano. Nous avons du reprendre un rosé car il a commencé à pleuvoir à la fin de notre repas.

Repas asiatique
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Changement de programme, nous devions aller à Merano dans le nord pour encore une étape de montagne mais il ne restait plus d'hôtels sauf à 1200€ pour deux nuits. Et évidemment nous n'avons pas réservé. Il nous restait deux solutions, soit le lac de Come ou la ville de Turin. Notre choix c'est porté sur cette dernière. Après 425 km, nous sommes arrivés à l'hôtel. Le but était d'avoir une après midi relaxe au bord de la piscine.


Mais c' était sans connaître Monsieur coronavirus. En effet la piscine était fermée pour cause de pendémie, pour éviter le rapprochement et respecter la distensation sociale. Il nous aura embêté jusqu'au bout.

Du coup Raphaëlle a décidé de lire et moi partir me promener et chercher des graffitis. Très belle balade entre autre le long de l'eau avec de très belles maisons.

L'après-midi

Ensuite repas en ville sur une petite place proche du centre.

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Turin a un petit air parisien dans les belles avenues arborées et un parfum viennois dans ces cafés Art nouveau. Mais cette ville élégante, magnifiquement encadrée par les Alpes, ne ressemble toutefois à aucune autre.

Par contre ce ne fut pas notre coup de cœur par rapport aux autres villes visitées. Peut être est ce du aussi au fait que ce soit le dernier jour,... Nous ne le saurons jamais.

Pas convaincu, retour à l'hôtel pour se reposer un peu en prévision du retour de cette nuit. Petit apéro et ensuite dernier resto dans le centre ville.

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Après 4300 km en voiture, 240km à pied, un bateau, un train et un téléphérique, que dire de ce voyage. Comme signalé au début du blog, ce n'était pas notre destination de départ mais covid-19 oblige, nos plans ont changé plusieurs fois (Birmanie, Bulgarie). Mais quelle belle région que cette Italie du nord. Elle mérite que l'on s'y arrête et que l'on fasse revivre le tourisme local. Nous avons remarqué que pas mal de commerces étaient fermés. Certains pour congés annuels mais aussi à cause du covid. Nous en sommes certains quand vous voyez des bars et des hôtels fermés pendant cette période de vacances, cela n'est pas logique.

Pourquoi, s'y arrêter, parce qu'on y trouve de tout. Des villes superbes, la montagne, les lacs mais aussi la plage. Sans oublier la nourriture où à tous les coins de rues et petites places, cela vous donne envie de vous arrêter pour manger et boire un bon vin. Vous pouvez y rester un mois et ne pas avoir assez de temps pour tout voir.

Il nous reste un goût de trop peu avec des endroits que nous aurions pu visiter ou revisiter mais il faut faire des choix et à peu de choses près, ils étaient parfaits.

Italie à bientôt j'espère pour visiter d'autres régions. .