Carnet de voyage

Eric autour du monde

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Par eric42
Pendant 6 mois suivez la deuxième partie de mon tour du monde, en solo cette fois : )
Juin 2018
25 semaines
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Publié le 24 décembre 2018

Nous quittons maintenant le sud de l'Argentine pour aller à l'extrême nord du pays, voir les chutes d'Iguazu et ainsi changer radicalement de climat. Nous passons d'une zone montagneuse remplie de lac, de forêts et de sommets enneigés à la forêt tropicale chaude et humide. Le fleuve rio Iguazu marque la separation entre l'Argentine le Brésil et le Paraguay, il y a donc plusieurs possibilités de visite. Les chutes d'Iguazu sont réputées pour leur superficie, on compte entre 70 et 200 cascades en fonction de la saison, ce qui implique un débit faramineux.

Pour le premier jour nous nous rendons côté Argentin qui abrite le plus grand parc, des passerelles ont été aménagées afin de se rendre au plus près de l'eau pour des sensations garanties... et la douche aussi. Le premier circuit nous emmène en aval des cascades là où le fleuve reprend son cours normal, cela nous permet d'avoir une belle vue en perspective sur ce monument naturel. Le deuxième chemin que nous empruntons va au plus près de certaines cascades et ainsi nous pouvons en mesurer la grandeur et la puissance ! Nous continuons notre journée à travers la forêt tropicale accompagné par les coatis et le chant des oiseaux pour ensuite marcher au dessus du fleuve à la couleur marron orangé dû à la déforestation en amont. Cette passerelle nous amène au dessus de la gorge du diable, l'attraction phare du parc car elle voit passer le gros du débit du fleuve dans un passage exigu le tout dans un vacarme assourdissant et un nuage de brouillard tel qu'on ne voit pas le fond, tout simplement majestueux !!

Après cette superbe première rencontre avec les chutes d'Iguazu nous décidons le lendemain de nous rendre côté Brésilien pour profiter au maximum de ce spectacle unique, ici le parc est moins vaste et il n'y a qu'une seule passerelle. Après plusieurs arrêts photos devant de superbes point de vue nous arrivons juste en dessous de la gorge du diable un peu après l'endroit où se fracassent les eaux du rio Iguazu, la vue est extraordinaire et le souffle ressenti ici nous prouve la puissance du fleuve. Pour sortir du parc il nous faut emprunter un ascenseur le long de la paroie qui nous permet d'avoir une vue de profil très interessante sur l'une des chutes d'eau. La visite côté Brésilien est assez courte mais nous avons décidé de nous rendre au parc des oiseaux juste en face pour en apprendre plus sur la faune et la flore si riche de la forêt tropicale

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Publié le 21 décembre 2018

Nous repartons ensuite vers notre prochaine destination, El Calafate,  situé à environ 300 kilomètres ce sera le point le plus au sud du voyage. Cette petite ville est surtout connue pour le glacier Perito Moreno qui se trouve à proximité. La décision est prise, nous partons marcher sur ce fameux glacier, la route pour y aller est déjà magnifique, on voit de superbes montagnes s'élever, puis les lacs apparaissent avec ce bleu si particulier et enfin au détour d'un virage nous apercevons au loin le géant blanc. 



La première partie de la visite s'effectue en face du glacier sur des passerelles aménagées qui offrent une superbe vue d'ensemble de ce monstre de glace, on l'entend craquer régulièrement et il est possible de voir des blocs de glaces tomber dans l'eau preuve que le glacier est bien vivant et en pleine forme car malgré le réchauffement climatique il ne recul pas. Peu importe le point de vue on est subjugué par la beauté de cette force de la nature.

Nous continuons la journée par une petite traversée en bateau qui nous permet de rejoindre le point de depart de la marche sur le glacier, nous découvrons ici une autre face toute aussi intéressante et captivante. Après avoir chausser les crampons, de rigueur sur cette surface, nous nous engageons avec notre guide entre cerracs et crevasses à la découverte de ce paysage enchanteur. Durant environ 2 heures nous marchons sur cette glace que nous admirions de loin un peu plus tôt dans la journée, l'expérience est extraordinaire et la vue sublime, l'eau cristalline qui s'écoule sur le glacier est d'un bleu électrique qui se marie à la perfection avec la glace.

C'est sur cette superbe visite que se termine la visite du sud de l'Argentine, on a réellement  apprécié tout ce que la Patagonie a pu nous montrer même si on n'en aura vu qu'une infime partie !! 

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Publié le 16 décembre 2018

Nous continuons notre descente vers le sud et la mythique patagonie en longeant la cordillère des Andes, nous arrivons dans la petite ville d'El Chalten, esseulée au milieu d'une nature pratiquement vierge, elle vit au ralenti en hiver et se réveille doucement au moment où les températures se radoucissent.

La région est connu pour la richesse et la diversité de ses paysages, depuis la prairie semi arride on traverse des rivières d'un bleu vif pour accéder à de superbes montagnes qui abritent des glaciers incroyables. Le meilleur moyen de découvrir toutes ces merveilles est la randonnée, notre premier objectif est le Fitz Roy, cette célèbre montagne à la forme si particulière est visible de loin mais nous voulons aller au plus près pour en prendre pleins les yeux. Le sentier d'approche est déjà remarquable même si le vent est très fort en ce jour nuageux, on a le droit à de superbes points de vue sur la vallée dès le début !  On marche ensuite juste au dessus de la vallée qui serpente dans la steppe et enfin on approche du pied du Fitz Roy après une dernière petite ascension assez raide. Malheuresement pour nous le ciel n'est pas assez dégagé mais on aperçoit tout de même la forme majestueuse de cette montagne mythique.

Plutôt que de rentrer directement à notre hébergement nous decidons d'emprunter un chemin de traverse qui nous permet de rejoindre une autre randonnée réputée de la région, bous retraversons la plaine typique de Patagonie, longeons 2 lacs et recommençons à monter en direction d'un glacier cette fois. Après quelques kilomètres de marche agréable dans la forêt nous arrivons au bord du lac Torre, où le glacier du même nom finit sa course. De nombreux Iceberg bleutées flottent dans cette eau pourtant sombre, malgré la pluie nous contournons le lac pour avoir un meilleur point de vue sur le glacier, épousant la forme de la vallée il est majestueux et nous laisse sans voix pendant plusieurs minutes. Cette fois nous redescendons jusqu'à la ville d'El Chalten, nous avons encore droit à de superbes spectacles en chemin, cascades, fleurs, animaux. Après environ 40 kilomètres de marches nous rentrons à l'auberge pour déguster l'asado traditionnel du samedi, ce délicieux barbecue Argentin nous permet de prolonger cette journée exeptionnelle. 

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Publié le 3 décembre 2018

Après quelques heures de bus nous arrivons à Bariloche, prenant place au bord d'un immense lac au pied des montagnes elle est souvent comparée à la Suisse, le style des bâtiments et le chocolat de qualité ne font que confirmer ce rapprochement.

Dans cet environnement quasiment alpin on est forcément tenté d'explorer la nature alentour qui semble regorger de trésors en tout genre. Nous sommes partis le premier jour à l'assaut du Cerro Campanario pour admirer l'une des vues les plus impressionnantes de la région, après une courte ascension mais assez raide nous rejoignons l'arrivée du télésiège tout en haut de cette montagne pour un rendez-vous avec une vue à 360 degrés époustouflante. Tout n'est que lacs, forêts et montagnes, de la neige sur le sommet de certaines nous permet d'avoir un superbe contraste avec le bleu du ciel en ce premier jour à Bariloche. Les lacs arborent des nuances de bleus tout à fait extraordinaire, à cela ajoutez le vert profond des forêts et vous obtenez une palette de couleurs sublimes. Nous resterons de longues minutes à contempler ce superbe paysage malgré un vent froid et perçant mais la vue était hypnotisante. Nous redescendons ensuite pour apprécier un bon chocolat dans l'une des nombreuse enseigne de la ville.

Le premier jour à Bariloche est une réussite, fort de cette expérience nous entreprenons d'aller à la station de ski, l'hiver étant terminé il n'était déjà plus possible de skier mais le coin est propice aux randonnées, nous avons donc emprunté un chemin faisant une boucle en dessous des pistes. Au programme marche sur de jolies sentiers, traversées de rivières gonflées par la fonte des neiges et superbes vues sur lacs et montagnes le tout accompagné par un soleil radieux et une température idéale pour profiter de l'air pur en pleine nature. Nous terminons l'après-midi en marchant autour du lac Gutierrez qui, avec son eau limpide et ses magnifiques chalets, donne envie de s'installer dans ce petit coin de tranquillité.

Nous avons vraiment apprécié cette ville de Bariloche, entre paysages magnifiques et activités sportives possible quelque soit la saison c'est une ville vraiment vivante qui plaît  aussi avec sa gastronomie aussi bonne que variée. 

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Publié le 27 novembre 2018

Nous laissons Buenos Aires et l'est de l'Argentine derrière nous pour nous rapprocher de la cordillère des Andes, la charmante ville de Mendoza nous accueil et nous recevons un nouveau visiteur venu d'une île du Pacifique, Alex l'Hawaiien qui m'a hébergé sur Big Island vient faire un peu de route avec nous. 

Pour notre premier jour à 3 nous avons décidé de louer une voiture pour aller à la rencontre du plus haut sommet de l'hémisphère sud, l'Aconcagua, évidement que nous ne projetons pas d'aller au sommet, le but est juste d'avoir une idée de ce qu'est la haute montagne. Lors d'une marche qui se rapproche d'un des camps de base du géant de presque 7000 mètres nous avons le plaisir d'évoluer dans de très beau paysages au milieu de lacs, rivières et montagnes le tout avec un vent constant et des températures assez basses. La neige étant encore bien présente il ne nous est pas possible d'emprunter tout les sentiers du parc ni d'ailleurs de voir le sommet tant convoité, mais la journée n'est pas perdu pour autant, loin de là même, nous avons vraiment apprécié la ballade dans cet endroit hors du commun et où nous n'avons pas l'habitude d'aller. Sur la route du retour nous faisons un stop au pont de l'Inca, formation minérale principalement composée de calcaire on ne voit pas vraiment comment elle a pu voir le jour. Le résultat est vraiment étonnant et apparemment pratique car il permettait à l'époque de traverser la rivière, aujourd'hui ce n'est plus qu'une attraction touristique qui prend place dans cette région grandiose.

Mendoza est une ville avant tout connue pour être le joyau viticole Argentin, c'est ici que se trouve la plus grande concentration de producteur de vin, les plus célèbres aussi. Il était donc normal de découvrir ce produit régional. Nous sommes donc allé dans une des nombreuses bodega de la ville pour une petite visite du site de production, ainsi qu'une degustation d'un vin rouge et d'un blanc. Le processus de fabrication est vraiment similaire à ce qui se fait en France, le résultat n'est pas mauvais du tout, les vins que nous avons goûté étaient vraiment sucré mais agréable. Nous avons passé le reste de la journée dans un parc de la ville vraiment très sympathique pour se promener avec de nombreux Argentins ayant eu la même idée.

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Publié le 20 novembre 2018

Les premiers jours en Argentine ont vraiment été riche en découvertes, l'ambiance dans cette petite ville de Tilcara, les visites dans le désert, les spécialités culinaires et l'accueil des Argentins, tout est réussi ! Je prends maintenant la direction de Buenos Aires pour accueillir quelqu'un à mon tour.

Après 9 mois loin de la France et de ma famille ma mère est venue me rendre visite en Amérique du sud pour découvrir quelques merveilles avec moi. Nous voilà donc dans la capitale Argentine pour commencer notre périple et sommes déjà frappé par la ressemblance avec les villes européenes.

Nous allons donc dès le premier jour nous promener à la découverte des plus beau édifices du centre ville. L'architecture inspiré du style espagnole n'est pas très exotique pour nous mais c'est bien conservé et reste très agréable à l'oeil. Les bâtiments du gouvernement sont particulièrement beau mais souvent protégés par les forces de l'ordre en ce moment car, en raison de la crise financière que traverse le pays depuis plusieurs mois, le peuple manifeste régulièrement et cela finit souvent en affrontement. Nous avons d'ailleurs croisé plusieurs cortèges en ville ce jour-ci.

Au cours de nos differentes ballades dans Buenos Aires nous avons eu le plaisir de goûter à la fameuse viande au barbecue Argentin, la Parilla, uniquement recommandé pour carnivore confirmé, ce fut un délice !  Nous avons même eu la chance de tomber sur une sorte d'amicale de bouliste sponsorisé Ricard, détour obligé pour goûter une spécialité française à boire. Dans un autre quartier de la ville se trouve l'Ateneo, un ancien théâtre reconverti en librairie, la rencontre des deux est inédite pour moi mais le résultat est magnifique, l'ambiance créé est chaleureuse et invite a passer du temps à bouquiner dans cet endroit.

Pour notre dernier jour dans la capitale, il nous était impossible de passer à côté du quartier de Boca, très célèbre à plusieurs titres c'est l'endroit le plus touristique de Buenos Aires. Très coloré et connu pour être le berceau du Tango il regroupe beaucoup d'artistes qui exposent leurs oeuvres à même la rue. Pour moi cet endroit est surtout célèbre pour abriter la Bombonera, avec son ambiance réputée la plus chaude du monde, accueillant l'équipe la plus célèbre d'Amérique du Sud et ayant été le jardin de Maradona, le stade de Boca Junior apparait comme un pèlerinage. Mais étant donné l'impossibilité d'assister à un match à des prix décent je me contenterai de la ferveure présente dans les rues adjacentes.

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Publié le 13 novembre 2018

Je continue ma route vers le sud du continent Sud Américain en traversant la frontière entre Bolivie et Argentine, mais je reste toujours dans un paysage plutôt désertique, grandes étendues de terre avec cactus et rare broussailles en guise de verdure, montagnes pelées et soleil omniprésent. Ma première étape dans le pays est Tilcara, petite ville agréable aux airs de far west avec ses rues sans goudron, on se sent tout de suite à l'aise ici. 


Après un petit tour dans les rues, très agréable, mais plutôt rapide il est temps d'explorer les environs, en montant d'abord sur un point de vue juste a la sortie de la ville il est possible d'avoir une vue d'ensemble sur les montagnes alentours avec leur formes et leur couleur si particulière. 

Ce petit aperçu des paysages que l'on rencontre ici me met l'eau à la bouche, c'est pourquoi je prends le bus le lendemain pour aller dans la ville voisine de Purmamarca pour voir la montagne aux 7 couleurs. A travers plusieurs petits sentiers sur differents versants de la vallée il est possible d'avoir une vue, au final, assez globale de la formation géologique. Le mélange des couleurs et des formes sont vraiment belle, et donne un peu de vie à cet endroit qui sinon ne serait qu'une zone désertique. 

Je me rends maintenant dans la petite ville de Humahuaca, où se situe la plus formidable attraction de la région, le mirador de Hornocal, après un petit trajet en 4x4 et quelques minutes de marches nous arrivons à un point de vue sur la montagne aux 14 couleurs. La terre a commencé son oeuvre d'art il y a plusieurs millions d'années, les couches successives de matière ont toutes une couleurs differente !  Et lors de la création des chaînes de montagnes, avec la pression exercé par la croute terrestre les différentes couches sont remontées à la surface en ondulant tel des vagues sur l'océan, le résultat est splendide. De bas en haut on voit vraiment les differences de couleurs qui vont du marron au rouge en passant par le jaune et le gris.... Endroit vraiment spectaculaire comme on en voit rarement.

Je termine ma visite de la région par la ville de Salta, connue pour ses musée et ses églises elle est très appréciée des argentins qui la surnomment Salta la belle. Se balader dans les rues de cette ville est très agreable, entre places ombragées, églises remarquables et parcs remplies de vie on ne s'ennuie pas ici. Le musée archéologique de Salta est réputé car il renferme trois momies d'enfants Inca donnés en offrande aux dieux il y a 500 ans, les corps sont en très bon état car ils reposaient dans le froid à plus de 5000 mètres d'altitude en haut d'un volcan non loin d'ici. Une seule momie est exposée à la fois, dans sa cage de verre refroidie en permanence est apparue le visage d'une fillette d'environ 10 ans, vêtu d'habits traditionnel et retrouvée avec de nombreux objets offerts par sa famille pour son voyage dans l'au delà. Sur son visage on peut lire son innocence pourtant elle a sacrifié sa vie pour le bien de son peuple, ce qui de nos jours paraît inconcevable, mais pour l'époque c'était un acte louable qui la propulsait quasiment au rend de déesse.  La visite de ce musée est vraiment intéressante et touchante et sera ma dernière découverte dans le nord ouest Argentin.

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Publié le 7 novembre 2018

Je repars de Uyuni avec de superbes souvenirs dans la tête, ces paysages sauvages sont uniques et fascinants mais je les laisse derrière moi pour rejoindre une grande ville de la région, après quelques heures de bus sur les routes sinueuses et élevées de cette région de Bolivie j'arrive à Potosi.


Cette ville située à plus de 4000 mètres d'altitude est presque quasiment dépendante du Cerro Rico, cette montagne qui tutoie les 5000 mètres est exploitée depuis de nombreuses années par les hommes qui en extraient différents type de métaux. La mine a permis à la ville de grandir et perdurer ici malgré peu d'activité annexe, elle attire maintenant aussi quelques touristes qui veulent visiter les entrailles de la terre et comprendre un peu mieux la vie des mineurs. Me voilà donc parti pendant une demi journée à la découverte de ce lieu et de cette activité si particulière. Le premier arrêt est pour le moins atypique, en guise de cadeau pour les mineurs nous nous arrêtons dans un petit magasin qui vend des feuilles de coca de l'alcool à 96° et de la dynamite, mélange détonnant ! Ensuite, avec notre guide qui a été mineur ici même, nous allons devant l'entrée de la mine, là où se trouve les "syndicats" de mineurs qui gèrent toute l'activité minière qui va ici de l'extraction à la vente de produit brut. 

Il est maintenant l'heure de s'engouffrer dans l'une des nombreuses galeries qui s'enfoncent dans cette fameuse montagne, l'entrée est basse et étroite, la lumière du soleil se fait de plus en plus faible dans ce couloir froid et humide, nous nous arrêtons seulement après quelques pas dans la mine, sur un des côté un petit espace a été aménagé pour installer une statue rouge recouverte de feuille.... À première vu assez étrange, mais on comprend vite que c'est le protecteur des mineurs !  A chaque entrée dans la mine se déroule le même rituel, offrande de feuilles de coca et d'alcool puis petites incantations pour s'assurer protection et réussite pendant le labeur. Après s'être plié à la coutume nous allons plus loin dans le dédale des galeries pour voir les wagons, les rails et traces des minerais que l'on peut trouver ici c'est à dire l'argent, le plomb et l'étain. On crapahute durant un bon moment, assez pour être totalement perdu dans ce labyrinthe noir et profond, en suivant les bruits de wagons sur les rails nous allons à la rencontre des travailleurs et échangeons sur de nombreux thèmes tel que la superstition, les accidents, les conditions de travail et de vie... le tout en buvant l'alcool et en machant les feuilles de coca que nous leur avons offert. La fin de cette visite très intéressante approche et avec elle le moment de retrouver la lumière du jour et l'air pur.. difficile d'imaginer passer ses journées dans cet environnement. 


Depuis l'obscurité de la mine de Potosi  jusqu'à la ville blanche de Sucre le contraste est saisissant, l'autre Capitale Bolivienne est de loin la plus jolie ville que j'ai vu dans le pays, de très nombreux bâtiments de style colonial arborent un blanc impeccable et donnent un ton particulièrement accueillant à la ville. L'activité la plus agréable ici est de se promener de parc en parc en admirant les superbes édifices le tout en goûtant à la cuisine locale en provenance du marché haut en couleur pour enfin terminer sur la magnifique Plaza 25 de Mayo. Voilà comment bien terminer mon périple en Bolivie

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Publié le 2 novembre 2018

Je laisse rapidement La Paz derrière moi car je suis pressé d'arriver à ma prochaine destination, pourtant la petite ville d'Uyuni n'a rien de vraiment attirant, par contre le désert de sel qui se trouve juste à côté fait venir des touristes du monde entier. Je m'embarque donc dans une expedition de 3 jours dans cette contrée désertique haute en couleurs et en altitude.

Le premier trajet nous amène jusqu'à un étrange lieu au milieu du désert, plusieurs locomotives et wagons ont été abandonnés, des vestiges de rail nous permettent d'imaginer la voie de chemin de fer. Le style ancien et la couleur permettent de prendre de jolies photos mais pas de comprendre pourquoi toute cette ferraille reste là. 

Le 4×4 se dirige maintenant vers le fameux désert de sel de Uyuni, étonnement proche de la ville nous entrons par un petit passage connu seulement des chauffeurs, apparement cet endroit est dangereux pour les néophytes. Nous sommes donc maintenant dans cette immensité blanche ! Le plus grand désert de sel du monde, les Boliviens cultivent ce condiment mais le véritable attrait ici est le paysage, entouré par de très hauts volcans, sans aucune végétation et balayé par les vents on se croirait sur une planète lointaine et hostile. Mais seulement pour quelques instants car étant donné sa popularité il n'est pas rare de croiser d'autres véhicules visitant le lieu, il y a même quelques hotels et boutiques construit en sel pour satisfaire les touristes ainsi que quelques vestiges du passage du Dakar.

Ensuite direction les autres attractions du Salar, Incahuasi est constitué de roche volcanique projetée  il y a de nombreuses années et aujourd'hui permet à de nombreux cactus de s'epanouirent. Cette halte est aussi jolie qu'inattendue dans cette environnement mais se révèle salvatrice car c'est le seul point d'ombre naturelle à des kilometres à la ronde. Une des activités tres célèbre ici est de prendre des photos marrante en se servant de l'horizon pour jouer avec la taille des protagonistes. 

Juste à côté du Salar de Uyuni se trouve le désert du sud Lipez qui abrite de nombreuses merveilles également. Après quelques heures de piste nous voilà dans un nouvel environnement, un lac, entouré de volcans se profile à l'horizon, et dans ce lac se trouve une colonie de flamands roses vivant ici toute l'année et ce, depuis très longtemps, cet endroit est vraiment magnifique mais n'est pas unique, plusieurs autres lacs abritent ces oiseaux roses. 



Nous continuons la route vers le sud et la frontiere avec le chili et nous arrivons sur le bord d'une lagune tout à fait particulière car elle est de couleur rouge et ne dépasse pas les 45cm de profondeur, également entouré de montagnes, ce paysage est tout autant irréel que magnifique. Nous passerons une nuit courte et fraîche ici pour profiter du soleil matinale sur les geysers. A pratiquement 5000 mètres d'altitude se trouve une preuve de la grande activité vocanique de la région, des fumerolles et des bains de boue bouillonant émergent à la surface du désert, l'ambiance semble encore une fois irréelle. Le reste de la journée sera ponctué de petits arrêts photo sur la route nous ramenant à notre point de départ. Ces 3 jours de 4x4 à la découverte de paysage unique au monde auront été fantastique et je repars avec des images pleins la tête. 



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Publié le 25 octobre 2018

Cette semaine passée à Cuzco m'a beaucoup marqué,  voir le Macchu Picchu est vraiment unique, et restera une étape importante de ce voyage, mais de nouvelle découvertes m'attendent donc je continue ma route en direction du sud et pose mes sacs à Arequipa.

Je commence par la visite du marché, place centrale de la vie dans beaucoup de ville d'Amérique Latine, celui d'Arequipa ne déroge pas à la règle, beaucoup de monde dans les allées, des saveurs des odeurs et des couleurs dans toutes les directions. Après avoir fait le plein d'énergie je me rends à la Plaza de Armas, autre lieu important de la ville, l'endroit est vraiment agréable, uniquement accessible aux piétons et agrémentée de fontaines et palmiers c'est l'endroit idéal pour se reposer et profiter de la vue sur la cathédrale et les arcades qui bordent la place. Arequipa est une ville vraiment belle avec une architecture coloniale bien conservée qui lui confère une ambiance chaleureuse, de plus autour de la cité se trouvent de nombreux volcans et montagnes culminant à plus de 5000 mètres d'altitude ce qui rajoute encore un peu plus de cachet à la carte postale.

Toujours dans la région d'Arequipa, je suis allé faire un tour du côté du canyon del Colca, connu comme étant le plus profond du monde et accueillant une population de condor c'est un lieu vraiment incontournable. Sur la route allée un arrêt au mirador de los Andes nous a permis d'apprécier la vue à 180 degrés sur un  paysage lunaire et glaciale de toute beauté avec le soleil matinal. Ensuite direction le vif du sujet pour admirer la vue vertigineuse vers le fond du canyon, plusieurs points de vue permettent d'avoir un aperçu du gigantisme de cette oeuvre naturelle, l'endroit est exeptionnel et pour couronner le tout nous avons eu la chance d'observer des condors, tantôt en vol tantôt perchés sur un rocher. Ce charognard pouvant atteindre les 13 kilos à l'âge adulte est impressionnant à voir, il est le plus grand oiseau volant au monde mais en voie de disparition ici où sa population décroît depuis plusieurs années. 

Arequipa est ma dernière étape Péruvienne, cette ville très plaisante à vivre aura su me plaire, comme toutes les étapes dans ce pays. Je traverse maintenant la frontière pour aller en Bolivie et plus précisément à La Paz. Cette ville a plus de 4000 mètres d'altitude partage avec Sucre la fonction de capitale de la Bolivie, initialement construite dans la partie basse de la vallée, elle s'étend maintenant sur les flancs de toutes les montagnes alentours. Cette caractéristique a poussée les autorités à mettre en place un réseau de téléphérique pour faciliter les déplacements dans cette ville où le dénivelé peut atteindre les 1000 mètres. Durant mon court séjour ici j'ai eu la chance d'assister au plus grand marché d'Amerique du Sud, où il est possible d'acheter tout et n'importe quoi tel que des outils, des portes, des pièces détachés de voiture ou carrément des voitures complète, peu importe ce que l'on cherche ici on le trouve. 



Une autre des visites populaire à La Paz est la Vallée de la Lune, un simple trajet de bus permet de s'y rendre, c'est une formation géologique toutafais particulière, de nombreuses stalagmites semblent sortir du sol et forment des fosses et caves dignent de films de science fiction, c'est d'ailleurs ici qu'à été tourné une scène d'un des épisodes de la saga Star Wars. La petite boucle proposée est vraiment sympathique et permet de s'immerger dans un décor unique au monde

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Publié le 16 octobre 2018

Après une courte étape à Nazca je m'empresse de rejoindre le nombril du monde ;  ancienne capitale du royaume Inca et actuelle porte parole de leur culture, me voici à Cuzco. Même si aujourd'hui, à l'ère du tourisme de masse, elle perd un peu de son authenticité, on se rend compte dès les premiers instants de la richesse de son passé.

Je commence mon aventure par la visite de la vallée sacrée de l'Inca, à travers plusieurs sites célèbre, comme Ollantaytambo Pisaq ou Tipon, on se plonge dans la vie des Quechuas avant l'arrivée des conquistadors. Les vestiges nous permettent de comprendre comment la ville s'organisait, chaque espace de vie est bien délimité, la qualité des finitions dépend de l'importance du bâtiment et rien n'est laissé au hasard, la construction en trapèze assure une meilleure résistance face aux éléments et au temps qui passe. L'architecture Inca est aujourd'hui connu dans le monde entier, d'une part pour sa beauté et sa fiabilité et d'autre part parce qu'elle est inexplicable et inégalable. Malgré des années de recherche on ne comprend toujours pas comment les Quechuas ont pu tailler et ajuster des blocs de pierre aussi lourd et imposant avec autant de précision.

Le peuple Quechua n'est pas seulement célèbre pour ses constructions, durant leur règne en Amérique du Sud ils sont passé maître dans de nombreux domaines tel que l'agriculture, l'astronomie, le tissage...etc. Le site de Moras en est un bon exemple, il est en quelque sorte le premier laboratoire agroalimentaire du monde, constitué de nombreux cercles qui recréent les climats de différentes altitudes cela permet de savoir quoi planter à quelle altitude et ainsi optimiser les récoltes de chaque ville. J'ai vraiment apprécié cette visite, non seulement le site est superbe, il prend place dans un décor somptueux et il est de première utilité, l'ingéniosité de ce peuple est surprenante et c'est un vrai plaisir de la découvrir.


Les Quechuas vivaient dans un milieu peu hospitalier mais leur connaissance et leur experience leurs ont permis de s'adapter à cet environnement, ils ont appris à exploiter tout ce que la nature avait à leur donner. À Maras ont récolte le sel comme cela se faisait il y a 400 ans, l'eau qui ruisselle de la montagne est naturellement salée, les baignoires creusées servent à l'évaporation de l'eau pour ne laisser ensuite que le sel. Un pan entier de la montagne est dédié à ce travail et cela donne un paysage absolument incroyable pour une activité peu banale si loin de la mer. 


Après toutes ces découvertes aussi belles qu'interessantes je suis allé voir le plus célèbre site Inca, perché à plus de 2000 mètres d'altitude et jamais découvert par les conquistadors, le Macchu Picchu. Après une montée de marche matinale et le passage de plusieurs points de contrôle il m'est enfin possible d'accéder à ce lieu mythique, malgré l'affluence touristique et les 400 ans d'abandon tout est très bien conservé. Le plus important ici ce sont les terrasses qui servent à stabiliser le site,  drainer l'eau, faire pousser des légumes et, prenant place dans ces superbes montagnes elles sont d'une rare beauté. Marcher dans cette ville chargée d'histoire est vraiment quelque chose d'unique, juste imaginer qu'ici vivait environ 3000 Quechuas laisse rêveur. Le Macchu Picchu n'a pas été été construit ici par hasard, il se situe sur le chemin de l'Inca et sert de point de controle ainsi que de lieu d'échange sur la route qui mène à Cuzco.Après avoir déambulé dans le dédale des ruelles avec les explications passionnées du guide pendant plus de 2 heures il est malheuresement déjà le temps de laisser la place aux prochains visiteurs. Ce site unique est absolument inoubliable, de part son histoire c'est un véritable mythe , de part sa beauté c'est une oeuvre d'art et de part l'environnement dans lequel il prend place c'est une merveille.

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Publié le 10 octobre 2018

Me voilà maintenant dans un nouveau pays, sur un nouveau continent, avec une nouvelle langue et une nouvelle culture mais toujours avec la même envie de découvrir. Le Pérou est ma porte d'entrée en Amérique du Sud, entre traditions et paysages ce pays a beaucoup à offrir.


J'arrive par l'aéroport de Lima et me retrouve directement dans l'agitation et les embouteillages de cette capitale de 12 millions d'habitants. Pourtant située sur le littoral Pacifique cette métropole n'est pas très attrayante de premier abord, les transports en commun sont surchargés, les klaxons et la pollution sont bien présent. Le centre ville possède quand même de joli bâtiments autour de la célèbre plaza de armas, le style architecturale herité du 16ème siècle donne une ambiance chaleureuse aux ruelles alentours et passer une après-midi à se promener tranquillement au soleil est vraiment agréable. 




Mon expérience préféré à Lima aura été un spectacle autour du thème de l'eau. À la nuit tombé touristes et locaux se retrouvent devant les nombreuses fontaines du parc pour admirer les différentes attractions proposées. Entre jeux de lumières, animations projetées et tunnel d'eau la soirée est réussie.

Après l'agréable visite de Lima je me dirige vers le sud, jusqu'à Nazca exactement. Cette ville est uniquement célèbre pour ses lignes, car perdu dans le desert Péruvien il n'y a pas vraiment autre chose à faire ici. Le meilleur moyen de découvrir ces mystérieuses traces est de prendre un petit avion pour survoler la zone et ainsi se rendre compte du phénomène. Dès le début du vol on voit de nombreuses lignes rectilignes, parfois qui se rejoignent, parfois qui font des angles droit, c'est bien le signe de l'Homme, la nature ne fait pas ce genre de tracé. Ensuite arrivent les formes plus célèbre de la région, tel que l'araignée, le condor, l'astronaute... Les formes sont nettement visible dans le sable, on est forcément impressionné devant la taille des realisations et le travail que cela implique. 


Aujourd'hui encore il n'y a pas de réelle explication quant à ces symboles. Certains restes humains provenant probablement d'offrandes faites aux dieux ont été découvert dans la zone ce qui pourrait laisser penser que les lignes tracées dans le desert sont des temples à l'air libre. Mais les Nazca se sont éteints sans laissé d'écrits derrière eux, laissant le mystère du pourquoi et du comment de ces réalisations. Ce qui n'enlève rien au plaisir de découvrir ce site dans un décor vraiment exeptionnel.

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Publié le 22 septembre 2018

Voilà maintenant 3 mois que mon aventure Hawaiienne a commencée, à travers la découverte de plusieurs îles j'ai eu la chance de voir de somptueux paysages et de me confronter à une multitude de climats différents. 

Je n'avais pas prévu de rester aussi longtemps sur cet archipel mais quelques péripéties m'ont forcé a rallonger mon séjour, ce qui m'a permis, au final, de découvrir la vraie richesse de cet état  :  les Hawaiiens !! J'ai été accueilli et aidé par de nombreuses personnes qui m'ont traité comme un membre de leur famille, j'ai eu la chance de partager leur style de vie et ainsi comprendre leurs valeurs, leur vision du monde et leurs racines.



Tout ce que j'ai vécu ne rentre pas sur cette page, je clos juste cette longue parenthèse Hawaiienne par ce court article et reprends le cour de mon voyage en me dirigeant vers l'Amérique du sud. 

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Publié le 21 août 2018

Je poursuis ma visite de l'archipel Hawaiien par l'île d'Ohau, la plus peuplée et la plus visitée de toute et pour cause c'est ici que se trouve la célèbre ville d'Honolulu, connu pour ses buildings en bordure d'océan et ses embouteillages  je sais que je vais être dépaysé.

Et cela commence dès la sortie de l'aéroport, via un bus ultra climatisé il me faut traverser la ville pendant plus d'une heure au milieu des grattes ciel sur de très larges avenues, on ne se sent pas tellement sur une île au milieu du pacifique dans ce décor. Je rejoins la plage de Waikiki ou je vais passer plusieurs jours dans l'une des très grosse auberge du quartier, pratique pour rencontrer du monde et profiter de la plage.  

À quelques pas de là se trouve le cratère d'un volcan éteint, le Diamond Head, offrant une vue imprenable sur Waikiki et étant pourvu d'une ancienne base militaire il est pris d'assaut par les touristes. J'ai donc entrepris la petite marche de bonne heure pour être relativement seul et profiter d'une lumière intéressante, l'ascension n'est pas vraiment difficile en soit mais la chaleur ne me facilite pas la tâche et je suis bien content d'arriver en haut. Le panorama est splendide entre océan, ville et volcan, le tout éclairé par un soleil matinal, je reste plusieurs minutes à chaque point de vue appréciant la vue et la bise légère avant de redescendre tranquillement vers la plage pour me rafraîchir et profiter des vagues présentent ce jour là.

À la faveure d'une journée ensoleillée je suis partie sur la côte nord à la rencontre d'une partie de l'île moins touristique mais néanmoins attrayante. L'ambiance est totalement différente, ici pas de grands immeubles mais plutôt une nature omniprésente bordant les nombreuses plages où il est courant de voir des tortues venir se reposer sur le sable fin côtoyant parfois les touristes qui, eux, restent jusqu'à ce que la nuit tombe pour admirer les couchers de soleil.



De retour du côté de Waikiki, après quelques séances de surf et body board j'ai remis mes baskets pour arpenter le chemin ou plutôt les rails qui mènent à koko head. Cet ancien bunker construit pour la seconde guerre mondiale est aujourd'hui abandonné par les militaires mais pas par les nombreux visiteurs qui viennent admirer la vue sur les différentes baies et collines alentours. Il n'y a pas de sentier pour monter, seulement une ancienne voie de chemin de fer qui monte tout droit sur cette pente raide, heureusement que ce n'est pas très long car le dénivelé est important et apparement les accidents fréquent. Au sommet nous avons droit à une vue à 360° , d'un côté un cratère de volcan eteint et une côte escarpé recevant une houle puissante du pacifique, et de l'autre une baie un peu plus paisible où l'on trouve de nombreuses residence et complexes touristiques.



Avant de quitter honolulu j'ai eu la chance d'assister au feu d'artifice hebdomadaire organisé par l'un des grands hôtels du front de mer. Tiré juste après un superbe couché de soleil le spectacle est court mais magnifique et c'est une très belle manière de dire au revoir à cette île que je quitte dans la foulée.

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Publié le 31 juillet 2018

Je quitte l'île de Big Island et son volcan après de superbes expériences qui me confortent dans l'idée que Hawaï ne se limite pas aux clichés que véhiculent la télé et les cartes postales. Me voici maintenant sur l'île de Kauai, réputée pour ses  côtes escarpées et sa  nature préservée.Lihue est la porte d'entrée de cette petite île, mais la ville n'a pas vraiment d'intérêt ici, après un détour par la plage je file en direction de la nature, avec l'intention de découvrir la richesse de cette fameuse Kauai. D'origine volcanique, comme tout l'archipel Hawaiien, l'île est pourvu d'un relief escarpé sculpté par  les nombreuses rivières qui coulent depuis les falaises verdoyantes en formant par endroit de superbes cascades.



La côte  de Kauai est parsemée de plages plus ou moins baignable mais toujours très animées car les hawaiiens ont l'habitude de passé leur journée en famille autour d'un  barbecue et en musique, sans oublier les nombreux sans abris qui y trouvent les facilitées pour pouvoir vivre décemment. Malheuresement pour moi ce n'est pas la bonne saison mais quand c'est le cas il n'est pas rare d'observer des baleines croiser au large, on peut également voir des tortues, dauphins et phoques. Je longe le littoral pour me rendre dans la ville de Hanalei connu pour ses champs de taro et son climat très humide, en effet j'ai pu compter environ 20 averses en moins d'un jour, de ce fait l'agriculture y est prolifique et le paysage magnifique. Le revers de la médaille est que suite à de récentes inondations la route après Hanalei et le fameux Kalalau trail sont fermé pour le moment. Cette randonnée à travers la côte de Na Pali est connu dans le monde entier car elle  est  apparemment grandiose et assez dangereuse,  elle  est également le seul moyen d'aller dans cette partie de l'île. Aucune route n'en fait le tour,  je vais donc rejoindre l'autre côté de Na Pali en faisant un grand détour, heureusement que je me trouve sur un tout petit bout de terre au milieu du pacifique. Polihale est le dernier endroit accessible avant cette fameuse et  impénétrable  côte  Na Pali, il faut tout de même emprunter un chemin de plus de 8km pour rejoindre cette superbe plage de sable fin.



Me voilà donc au nord ouest de l'île, c'est ici que se trouvent  les parcs  de Waimea et Kokee, truffés de sentiers de randonnée, de cascades et de paysages à couper le souffle, ce sont  pour moi  les principaux attraits de Kauai. Pour avoir un aperçu de la région j'ai    visité  les points de vues qui jonchent le bord des routes, à chaque fois je suis resté bouche bée tellement le spectacle est envoûtant, nuances de rouges sur les roches au levé du soleil, puissance des cascades, vallées  interminables et impénétrable. L'envie d'arpenter cette nature presque vierge est quasi instantanée, et les opportunités sont nombreuses, j'ai donc emprunté différents sentiers qui m'ont fait découvrir les profondeurs des forêts et des vallées ainsi que les chemins de crêtes qui vont en direction de l'océan jusqu'au bout des falaises vertes et vertigineuses. Fasciné par ces panoramas je reste longtemps à contempler cette  beauté brute, de la lave aux falaises je vois en quelques jours  ce que la nature met des centaines de milliers d'années à façonner... Grandiose.

Ne pouvant accéder à la côte Na Pali par voie terrestre je decide d'emprunter la voie maritime, une petite ballade en bateau d'une demie journée pour explorer cet endroit innaccessible. Nous naviguons  pendant plusieurs  heures le long des falaises, de presque 1000 mètres pour certaines, qui se jettent dans l'eau. Nous passons devant un nombre incalculable de vallée, certaines debouchant sur de petites plages qui accueillaient autrefois des villages de pêcheurs saisonniers. De part sa formation volcanique on découvre aussi de nombreuses grottes, parfois assez grande pour accueillir des bateaux, et des cascades d'eau qui se jettent directement dans l'ocean. Ce dernier est à l'oeuvre en ce moment, en hiver de puissantes vagues viennent frapper la roche pour finir se sculpter ce paysage unique.  Sur le retour nous sommes escorté par de nombreux dauphins, et à la faveure d'une baie surplombée d'un mur naturel vertigineux nous pouvons aller nager avec eux et quelques  tortues présentes en grand nombres partout dans l'archipel. Quelle superbe excursion pour finir ma découverte de cette île d'une richesse incroyable.

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Publié le 19 juillet 2018

Rien qu'en entendant ce nom on imagine facilement les plages ensoleillées bordées de cocotiers, les surfeurs aussi a l'aise dans l'eau que sur terre et les femmes ornant dans leur cheveux de superbes fleurs  tout au long de l'année. Comme tout cliché il y a une part de vérité mais Hawaï ne se resume pas qu'à ces stéréotypes. Dernier état à avoir intégré les États-Unis en 1959 c'est un  archipel constitué de plus de 130 îles, pas toutes habitées ni visitable, perdu au milieu de l'océan Pacifique partagé entre culture américaine et polynesienne voici l'état Aloha.

Après un cour passage par la capitale Honolulu j'aterris à Hilo sur  Big Island, qui porte bien son nom car c'est l'île la plus grande de l'archipel, et qui s'agrandit encore avec l'éruption du kilauea qui dure depuis plus de 30 ans, c'est également ici  que l'on trouve le point culminant de Hawaï, le Mauna Kea, qui atteint les 4200 mètres et accueil une station d'observation astronomique jouissant d'un des plus pur ciel sur  terre.   Je commence par faire le tour de l'île en voiture avec d'autres voyageurs, nous traversons  une multitude de climats différents, tropical , desertique, alpin, toundra... La météo oscille entre   averses et soleil radieux, on est jamais fixé sur le temps qu'il va faire, mais la constante est la beauté du paysage. Plages , forêts verdoyantes, paturages, anciennes coulées de lave, grottes, falaises et chutes d'eau on est servie.

Pour découvrir au mieux cette nature luxuriante, nous avons décidé, avec une amie suisse, de partir explorer une vallée isolée au nord de l'île, vierge de toute infrastructure cela ressemble à un eldorado pour quiconque aime la nature et passer  du temps loin du confort citadin. Le départ de la randonnée se situe sur une plage accessible uniquement en 4X4, nous voyons ici chevaux sauvage et dauphins, on est déjà loin de la première ville et devant nous se profile la plus grosse difficulté de la randonnée. Une immense  falaise qu'il faut gravir en effectuant des zigzags tellement c'est abrupt, avec la chaleure et l'humidité ambiante c'est un début éprouvant sachant que nous transportons  de quoi manger et camper pour 2 jours. Mais la vue se dévoilant à nous au fur et à mesure de la montée nous font garder le sourrire. La suite de la marche est moins raide, il nous faudra traverser une dizaine de rivière dans une forêt verdoyante, le tout accompagné par le chant des oiseaux c'est un vrai plaisir. La fin du trek est une descente vers le niveau de la mer  et la vallée tant attendue. Nous sommes enclavé entre 2 immenses falaises et nous devons traversé une dernière grosse rivière pour rejoindre notre lieu de camping, au bord de l'océan avec derrière nous 3 chutes d'eau vertigineuses et rien d'autre qu' une nature vierge pour seul horizon.  Nous nous empressons  de monter le camp pour aller profiter de la plage de sable noir,  des vagues et de cette ambiance de bout du monde.

Après cette aventure nous retournons à la civilisation, et pas n'importe laquelle, celle des pemiers habitants de l'archipel qui ont laissé des gravures à même la roche. Ce sont les petroglyphes, encore mal compris nous disposons de peu d'information sur ces derniers, ils représentent soit des animaux soit des hommes, a Puako le sol en est jonché et il est très agréable de se promener dans la savanes en suivant les traces des premiers Hawaiiens qui vivaient ici il y a approximativement 500 ans.

L'île de Big Island accueille la plus grande montagne du monde si l'on prend comme point de référence le plancher océanique, le Mauna Kea avec ses 10200 mètres dépasse l'Everest. Après cette légère digression passons à l'ascension qui se fait uniquement en 4X4 ( encore ) et avec une pause à 2000 mètres pour s'acclimater a l'altitude et enfiler des habits chaud. L'arrivé en haut est un moment unique, on passe au dessus des nuages et on se gare au pied des énormes télescopes qui scrutent les confins de l'univers chaque nuit. Je me suis contenté de regarder  le couché de soleil et déjà le spectacle est extraordinaire. Les couleurs flamboyantes  colorant les nuages de hautes altitudes sont à couper le souffle, le soleil descendant joue avec le spectre lumineux et nous offre un spectacle exceptionnel.



Le Kilauea est le volcan le plus actif de la planète, en éruption depuis 1983 il est entré dans une nouvelle phase plus violente depuis le mois de mai 2018. Voulant absolument voir la lave je choisi de faire un tour en bateau pour aller à l'endroit où la coulée se jette dans l'océan. Départ le matin de nuit pour être sur place au levé de soleil, de loin on distingue déjà  les lueurs rouge du cratère et de la rivière de lave. dans le bateau l'excitation est à son comble chacun sait que ce que nous allons voir est unique au monde, la mer est agitée et les vagues heurtant la coque du bateau et éclaboussant tout le monde ne changent rien. Nous voilà maintenant assez proche pour voir la lave de nos propres yeux, on sent également sa chaleur, il y a énormément de fumée, et l'eau qui nous asperge maintenant est a 40 degré. Quel spectacle, les vagues viennent se fracasser sur les nouveaux reliefs créés par le refroidissement de la lave, de multiples coulées se frayent un chemin jusqu'à l'océan et la terre gagne du terrain petit à petit sur les eaux , nous voyons ici comment ont été créé les îles volcanique, quelle chance de pouvoir y assister.  Maintenant le levé de soleil illumine ce spectacle et on distingue mieux le panache de fumée créé, un nombre incalculables de photos ont été prises mais le souvenir de cette experience est gravé ailleurs que sur pellicule, c'est sans aucun doute l'une des experiences les plus marquante de ma vie.



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Publié le 6 juillet 2018

Après environ cinq mois de voyage à deux me voilà seul à Sydney, la plus grande ville et le poumon économique de l'Australie. Par le hublot de l'avion on comprend vite où on est, petit aperçu du fameux opéra et de harbour bridge qui donnent sur la baie de Sydney ainsi que des grattes ciel à perte de vue.

Grâce à un réseau de transport en commun très au point la visite de la ville est réellement facilité et je me sens rapidement à l'aise dans cette métropole de plus de 4 millions d'habitants. Je commence par visiter  la cathédrale Sainte Mary qui à été construite en s'inspirant de l'église Notre Dame à Paris. Je continue ma visite des bâtiments historique par le centre commercial Queen Victoria , se rendre dans  un centre commercial n'est en générale pas très intéressant mais l'architecture et la décoration de celui-ci valent vraiment la peine. Les vitraux, les lustres, les escaliers et les vitrines nous plongent dans un univers classique du plus bel effet qui change radicalement des buildings vitrés des alentours.

Sydney est une ville côtière et l'une des activités incontournable ici est de profiter des nombreuses plages qui se trouvent à proximité. Il y en a vraiment pour tout les goûts, étant donné la température je ne me suis pas risqué ni à la baignade ni au surf. C'est du côté de Watson Bay que je suis allé pour profiter  de l'air marin. J'étais sensé pouvoir admirer les baleines  non loin des côtes mais je n'ai pas eu cette chance, je n'ai aperçu qu'un dauphin très furtivement. J'ai quand même eu le droit à un joli couché de soleil.

À 2h de train de Sydney se trouvent les Blue Mountains, l'occasion pour moi de sortir un peu de la ville et de découvrir une autre facette de l'Australie. Depuis le centre des visiteurs on a une superbe vue d'ensemble sur les montagnes et on peut aussi admirer les three sisters, c'est une formation géologique qui fait la renommée du parc et dont le nom vient d'une légende aborigène. Après quelques minutes à regarder le spectacle je pars marcher sur les nombreux sentiers de randonnée que comportent le parc, cela me permet de rallier plusieurs points de vue et de vraiment me rendre compte de la grandeur  et de la beauté de ces Blue Mountains.

Après toutes ces visites il me tardait de découvrir le fameux coquillage de Sydney autrement dit son  opéra, pour avoir la meilleure vue de ce monument je me rends dans le jardin botanique, juste en face, pour le couché du soleil. Le lieu est connu des amateurs de  photographie  car on peut voir l'opera et le Harbour bridge éclairé par les dernières lueurs du soleil. C'est un spectacle exceptionnel, avec une lumière rasante les deux monuments se détachent du fond et donnent des clichés absolument fantastique. De près ces deux ouvrages sont vraiment impressionnant de par leur taille, on se sent tout petit à côté et on ne peut qu'admirer le travail réalisé. En général je préfére les couchers de soleil 100%  naturel mais ici ces deux réalisations humaines ne font que sublimer la baie de Sydney.





C'est ici que s'achève  mon séjour australien, ce pays est tellement vaste que je n'avais pas le temps de le visiter correctement, j'ai donc préféré   me concentrer sur la ville de Sydney qui me paraissait être la plus interessante et que j'ai beaucoup apprécié.