Coromandel est probablement l'un de mes plus gros coups de cœur sur l'île du nord. Avec ses villes beaucoup trop petites pour posséder ne serait-ce qu'un point que l'on trouve sur les cartes de la région, sa nature à perte de vue de tous côtés et le doux silence qui résonne jusque dans les esprits, cet eldorado m'a fait taire d'émotion dès mon arrivée. Hormis dans les quelques modestes zones touristiques, tout était silencieux et calme car peu osent s'aventurer sur les routes non aménagées qui sillonnent les falaises et les imposantes montagnes. Et pourtant c'est là que l'on découvre de petites merveilles, car elles mènent toutes à des coins de paradis...
Tairua
En débarquant un dimanche après-midi chez Gina, ma nouvelle hôte pour une semaine, après mes premières nuits dans le van, j'ai découvert ce joli et minuscule hameau que les habitants s'obstinent à appeler une ville aux petites routines et quotidien tout simple. Principalement animée par des maraîchers, de petits producteurs et de quelques voisins en recherche de calme et de tranquillité, l'atmosphère du coin a vite fait de me mettre à l'aise et de me faire sentir comme chez moi, dans mon village natal. Et c'est sans parler de l'accueil chaotique mais extrêmement chaleureux de ma nouvelle hôte de wwoofing, sa jolie petite famille (composée d'un mari et trois jeunes enfants en bas âge) et de la folle équipe d'une dizaine de wwoofeurs qui vivaient sur place. Avec toute cette compagnie, agglutinée dans des petites caravanes, voitures, van pour ma part, tentes, le tout sur un joli petit terrain d'herbe face à la montagne "Paku Summit", nous ressemblions plus à un campement de gitans qu'à un petit attroupement "d'employés" dans un magasin de nourriture organique. Mais malgré le froid, le mauvais temps et l'inconfort du lieu, l'atmosphère est toujours restée très joviale et joyeuse. Notre quotidien: faire des glaces ou des smoothies toute la journée, observer le magnifique paysage alentour, ou juste partager un repas sous une tente, à l'abri de la tempête, avec toute cette folle compagnie tout en écoutant Lens, le père de famille, nous jouer un air de guitare. Nos corps avaient peut-être froid mais nous étions réchauffés dans nos cœurs.
Une belle semaine dépaysante que je n'oublierai pas mais que j'ai quitté sans regret car de plus intenses moments m'attendaient un peu plus loin...
Whitianga et alentours
Après le froid, la pluie et une nouvelle manière de vivre sans grand confort dans mon nouveau chez moi ambulant, j'ai tout de même décidé de m'offrir une petite pause dans un backpack low-cost dans la ville de Whitianga, à une heure de Tairua. Une adorable destination balnéaire qui devait probablement offrir de nombreuses activités, animations et jolies balades sur la plage mais qui, avec la pluie et le temps gris, avait des petits airs d'abandon après une tempête. Et pourtant, je n'ai pu m'empêcher d'y trouver beaucoup de charme et de m'y sentir bien une fois découvert les cafés, boutiques et librairie atypiques du coin ainsi que le charmant lieu de repos que je me suis trouvé. Deux nuits et journées de calme accompagnées de personnalités diverses et sympathiques avec qui j'ai partagé repas, activités, jeux, paysages, voiture et conseils de voyage. Une bonne ambiance familiale multigénérationnelle autour de repas et à coups de visionnage du cultissime film, "The Lord of the Rings" ou encore "The Hobbit", a mis du baume au moral et du confort pour le corps.
Après une belle promenade enfin ensoleillée à l'incontournable Cathedral Cove avec une backpackeuse française et deux Américains croisés sur place, et une magnifique nuit sous la voie lactée avec deux Allemandes à la Hot Water Beach, il est temps de repartir sur la route. La découverte de nouvelles terres m'attire et ne cesse de me pousser à partir, plus loin, toujours. La sédentarité n'est définitivement pas pour moi et encore moins ici.
Hot Water Beach
Cette plage est très connue pour son eau très très chaude dissimulée sous le sable et qui, une fois creusée, crée un bain naturel en bord de mer. Très fréquenté en journée, ce lieu atypique avait été déserté lorsque nous y sommes arrivées, vers 10h du soir, au début de la marée basse. Pour y creuser notre bain privé, nous ne nous attendions pas à cela, car après une bonne demi heure d'effort à coup de pelles et de nos petites mains fatiguées dans le noir total, à peine éclairées de nos téléphones, le trou n'était pas plus grand qu'un cerceau d'enfant (car à chaque fois recouvert par la mer et le sable glissant). Nous commencions à nous décourager lorsque, à deux mètres de notre petit chantier, j'ai repéré trois jeunes coréens, un gars et deux filles, qui entamaient eux aussi leur propre opération. Après quelques mots échangés, nous concluons tous qu'il valait mieux joindre nos forces et nous voilà à 6 au lieu de 3 pour creuser ce maudit trou. Ce n'est qu'une heure après, essoufflés mais satisfaits, que nous nous sommes installés dans cette baignoire improvisée à l'eau quasiment brûlante. Sous des étoiles et une voie lactée des plus impressionnantes, nous nous sommes laissés aller dans un silence quasi total seulement brisé par nos quelques rires et conversations et par le doux son de la mer descendante. C'est si simple, mais si bon...
Cathedral Cove
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C'est donc sans vraiment savoir où j'allais que je me suis retrouvée à rouler en direction de Coromandel Town. Durant tout le trajet, la température, le paysage et la météo m'ont fait de l'œil et je n'ai pu résister à quelques arrêts sur le chemin comme une marche dans Waitaia Forest, deux balades sur les plages de Kuaotunu Bay, du 30km/h la route le long des falaises et un coucher de soleil à Otama Beach. Si bien que le trajet qui n'aurait du faire qu'une heure, m'a finalement pris la journée entière.
(Et bien entendu, encore une fois, j'ai découvert que l'on est jamais seul car j'ai rencontré des gens fabuleux en forêt et sur certaines plages)
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Waitaia Forest
Une marche dans cette belle forêt aux plantes si diverses et variées, typiques de Nouvelle-Zélande, m'a permis d'échauffer et de sortir mes jambes de leur flemmardise et de partager la fin du trajet avec un très sympathique père de famille et ses deux malicieux mais adorables enfants. Quelques récits piratesques du petit Lucas et de bons conseils et débats de voyage du père plus tard, j'avais une glace gratuite dans une main et, dans l'autre, griffonnée sur un papier, l'adresse à Auckland de cette jolie famille. J'étais la bienvenue pour découvrir la ville et leur vie de Kiwi si l'envie me prenait durant mon voyage.
Les gens ici...c'est incroyable...
Kuaotunu Bay et Otama Beach
Une magnifique matinée suivie d'une après-midi de laisser aller à danser des heures durant sur les plages et à dépenser mon énergie en courant et sautant dans les vagues de la mer scintillante.
Une journée au rythme de la nature qui m'entourait. C'est donc tout naturellement que je me suis laissée enliser dans le sable fin de la plage inoccupée d'Otama au rythme du soleil couchant que j'ai pu observer disparaître à l'horizon jusqu'aux dernières lueurs orangées.
Seule au monde, avec une nature qui ne semblait être là que pour moi et pourtant qui n'aurait pas été différente d'un pouce sans mon petit corps assis là, au milieu de cette étendue de sable fin, pas plus grand qu'une brindille dans un champ de blé.
Après une arrivée dans le noir et une rapide nuit à Coromandel, j'ai foncé direction le coin le plus au nord de la région et, à ce que l'on m'avait dit, le plus inhabité et difficile d'accès, Fletcher Bay. Je peux sans aucune peine et exagération confirmer ces deux derniers points. Ce sont d'ailleurs ces raisons-là qui m'ont fait tomber amoureuse de ce lieu, de ce voyage en van et ont tant marqué cette étape.
En chemin pour Fletcher Bay (tout au nord)
C'est le départ, et pour avoir le temps, de nuit. Une demi heure de route au milieu d'immenses plaines animées uniquement par quelques vaches et de (très) nombreux moutons, et accompagnées des premières lueurs du jour, je sentais déjà les bonnes ondes positives pour cette future belle journée. Ne m'attendant à rien de spécial pour un bon moment, je roulais donc à une bonne allure sans réaliser que je dépassais le seul hameau du coin, composé de trois vieilles maisons et une grange dont quelques pancartes oscillant au-dessus des portes. Le temps de comprendre, je suis déjà trop loin pour m'arrêter, mais un coup d'œil sur ma carte de route m'indique que je viens de traverser LA "ville" du nom de Colville. Et selon mes bons souvenirs, il s'agissait là du dernier point d'essence et d'eau. Ah...oui...C'était donc ça la dernière "ville" avant la pure nature sauvage qui était dessinée en gros point sur ma carte. Certes...Nous n'avons définitivement pas tous la même vision de proportions je crois...
Plaisanterie à part, heureusement que j'avais pris des précautions et que ma maison ambulante avait le ventre plein, car la pauvre n'était pas prête à ce qui l'attendait par la suite. Et moi non plus d'ailleurs...
En effet, après environ deux kilomètres, la route s'est soudainement arrêtée pour laisser place à un tracé de graviers/caillasses de la largeur de tout juste deux voitures. _Bon...Est-ce normal? Dois-je continuer? Hé! On ne va pas se stopper pour quelques inoffensifs cailloux tout de même! Et de toute manière, j'y suis, autant continuer. _ C'est donc bien décidée que je me suis lancée sur ce long chemin dont on m'avait prédit un temps d'environ 1h30.
Plus j'avançais, plus je voyais la route se rétrécir et lorsque, après une quinzaine de virages escarpés, j'ai rejoint le bord de mer depuis le haut de magnifiques falaises, il n'y avait plus qu'un espace de la largeur d'une seule voiture. Heureusement pour ma sécurité (et mon plaisir des yeux), jusqu'à présent, j'étais seule. Pas un être vivant à l'horizon. Juste moi, les dernières couleurs d'un lever de soleil qui m'avait fait son show toute la matinée, un horizon à perte de vue et des falaises de plus en plus abruptes et hautes. La bouche et les yeux grands ouverts, je suivais les ondulations et les virages escarpés au-dessus du vide avec mon petit van quelque peu en difficulté. _C'est qu'il n'est plus tout jeune, alors la lenteur, dans ce genre de cas, c'est plutôt son truc. _Il faut prendre son temps? Alors très bien, prenons touuut notre temps. Après tout, c'est les vacances.
C'est donc à la grande allure de 20 à, attention les yeux, parfois 40 km/h, que Titine et sa voyageuse ont découvert un lieu hors du temps, hors des proportions humaines et de beauté sans frontières. Essoufflées et décoiffées (Encore?! eh oui toujours du vent ici...). Ma fidèle compagnonne, avec qui j'avais déjà entamé quelques discussions et onomatopées du style "ouahou", "olala", "pfiouu...", et moi-même, sommes finalement arrivées à bout de ce magnifique périple de 2h30 pour nous, après une seule voiture difficilement croisée, un troupeau de vaches au milieu de la route et quelques oiseaux réveillés de leur sieste par notre passage. Saines et sauves.
(Je ne suis pas encore folle, ne vous inquiétez pas, mais il faut bien que j'ajoute quelques personnages à cette histoire pour un peu d'actions et d'interactions. Donc avec ce que j'ai sous la main, ce sera "Noisy", mon joli van blanc.)
Le "camping" de Fletcher Bay était en réalité une toute petite zone plate entre deux falaises et au bord d'une crique vers laquelle mon chemin s'arrêtait. Aucun autre accès aux alentours si ce n'est en escaladant les montagnes et collines qui entouraient de toute part ce lieu de paix. J'étais au bout du bout (quasiment). Plus qu'une marche de 3h30 et après, plus personne ne pourrait être plus au Nord de Coromandel que moi.
Dans ce climat si paisible et époustouflant, je vois pour la première fois depuis des heures quelques humains, en majorité des Kiwis (habitants de Nouvelle-Zélande) venus pêcher et se reposer en toute tranquillité, avec qui j'échange de joyeux sourires. Pas besoin de parler, nous savons tous pourquoi nous sommes là et la chance d'avoir tout cela, là, sous nos yeux.
Le silence murmure les plus beaux secrets aux oreilles de celui qui sait l'écouter...
Mais pas le temps de trainer, il y a encore du chemin à faire et mon corps était encore tout paresseux d'une matinée flemmarde au volant d'une voiture. L'aller-retour prend environ 7 heures de marche et me connaissant, il vaut mieux prendre de la marge. C'est donc en laissant se reposer à l'ombre de quelques arbres ma courageuse et quelque peu exténuée Noisy, que je me suis engagée, sous un magnifique ciel bleu, sur le fameux trek qui me mènerait tout au nord. Ce fut une marche plutôt facile qui ne m'a pas beaucoup demandé d'effort et c'était tant mieux car le paysage a occupé tout mon esprit et mes yeux du début à la fin. J'ai tout d'abord suivi un large passage à vaches entre de magnifiques collines vertes, dignes des mythiques vallées du Hobbit, où je n'aurais pas été surprise le moindre du monde si l'un de ces joyeux petits personnages m'était apparu sous le nez. Puis, le large sentier a fait place à un petit chemin escarpé le long de hautes falaises descendant à pic au-dessous de mes pieds. Et là, j'ai eu le droit à un véritable défilé de grandeurs et de beauté. le paysage s'en est donné à cœur joie, avec un incroyable ciel bleu et un soleil qui me réchauffait les joues. Je ne savais plus où donner de la tête et des yeux tellement c'était immense. Je me sentais vraiment toute petite, moi, la petite chose bousculée à la moindre bourrasque de vent, et cette nature figée, imposante, sans fin ni limite, que je foulais comme cela, l'air de rien. Un vrai délice cette marche...
Je suis d'ailleurs restée plus d'une heure au lookout et j'ai pour la première fois utilisé l'option "panoramique" sur mon téléphone, tant la vue était grande. C'est pour dire..(Quelle horreur d'utiliser cette expression! Me voilà à parler comme une vieille radoteuse. Rien ne va plus...)! J'étais transportée, sur un nuage, et cela devait franchement se voir sur mon visage car j'ai eu le droit à de grands sourires et chaleureuses salutations de la part de tous les autres marcheurs que j'ai croisés (c'est à dire 5 ou 6, mais quand même!). Ou était-ce tout simplement parce qu'ici, tout le monde est d'une gentillesse incroyable?! Quoi qu'il en soit, cette joyeuse connexion avec tout le monde m'a permis de rencontrer un sympathique jeune ingénieur français avec qui j'ai fait tout le chemin retour. Une journée bien pleine qui s'est terminée sur un magnifique coucher de soleil au camping de Fletcher Bay et une pizza carbonisée partagée avec une adorable famille kiwi dans leur grand campeur van (au chaud!).
Sachez-le, les galères amènent quasiment toujours à de beaux dénouements et, dans ce pays, à d'incroyables rencontres. J'ai eu l'occasion à de nombreuses reprises de le constater ce qui m'a fait regretter aucune de mes mésaventures (N'allons tout de même pas jusqu'à dire que j'en réclame d'autres hein! Alors Karma, on se calme!).
Ce soir-là, ce fut ma gazinière qui, me faisant visiblement la tête, avait réduit mon repas de bonnes pâtes chaudes à deux pauvres tranches de pain et quelques restes de thon froid. Mais tout est bien qui finit bien et je suis allée me coucher le ventre plein, les rires d'une adorable famille dans les oreilles, le sourire aux lèvres et la tête remplie d'images sublimes.
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Au matin, réveillée par les premières lueurs du jour comme depuis bientôt deux semaines, j'ai encore flâné quelque peu le long de la rive, discuté avec quelques pêcheurs, aperçu deux poissons aux allures de grandes anguilles noires, puis finalement décidé de reprendre la route de retour. A nouveau, dans ce paysage de folie, impossible de ne pas prendre son temps et après tout, rien ne m'attendait plus loin. J'ai donc fait le chemin jusqu'à Coromandel Town en une journée entière et en prenant juste une petite pause au seul café de Colville.
(Deux infirmières françaises néo-calédoniennes riant de bon cœur autour d'un café, m'ont chaleureusement invitée à leur table autour de laquelle nous avons eu de grands débats sur la vie et l'éducation.)
Arrivée à Coromandel Town dans la soirée, l'âme et l'esprit légers, je ne m'attendais pas à passer encore une très chouette soirée en compagnie d'un autre voyageur en van à l'âme bohème. Ce reporter tchèque du nom de Jakub, aux allures de hippie, a été un compagnon de route que j'ai retrouvé à plusieurs reprises sur mon chemin et dont la mentalité et le rythme de vie m'a fait réaliser qu'il était possible de vivre comme je l'entendais, comme je l'avais toujours imaginé. C'est en voulant l'aider à trouver les trois seules places de parking du "free camping" de la ville (voir *) que j'ai entamé une discussion qui a duré toute la soirée et un bon plat cuisiné et offert par ce nouvel ami.
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Il faut croire que c'est une manie chez les gens que je rencontre ici de cuisiner pour moi. Je devais probablement créer de la compassion à être seule dans mon van avec mon tout petit corps longiligne car il faut savoir que j'en suis au compte de 8 personnes ayant cuisiné pour moi au jour d'aujourd'hui, en Nouvelle-Zélande. Il est vrai que actuellement j'écris bien plus tard que cet événement mais tout de même!
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The 309 Road, RedRocks, Waterfalls
Le lendemain, son van toujours présent aux côtés de Noisy, nous décidons de prendre la route dans la même direction et de faire la fameuse "The 309 road" ensemble. Il s'agissait d'une route entre les montagnes le long de laquelle de nombreuses marches et cascades n'attendaient plus que nous les découvrions. Nous avons donc choisi un peu au hasard la "montagne" Reds Rocks dont nous avons littéralement escaladé la roche pour rejoindre un sommet à l'espace foulable de 3m carrés et qui nous a offert une vue des plus bluffantes sur la région. Probablement accentuée par le vide qui nous entourait de tous côtés, la sensation de "l'Homme face à la nature" nous a encore une fois cloués sur la pierre dont nous ne nous sommes finalement détachés qu'après plusieurs heures.
Après l'effort, le réconfort. Une petite bière au-dessus d'une cascade à la suite d'une baignade au temps record de 20 secondes tant l'eau était froide (si si j'ai compté) et c'est déjà les adieux. Une interview à Rotorua pour l'un, une visite et des courses à faire pour l'autre, nous avons chacun pris une autre direction avec en tête une éventuelle retrouvaille sur la Est Coast, dans quelques jours. C'est donc sur ce joyeux aurevoir que j'ai pris la direction de Thames au "charme" si attrayant qu'il m'a fait fuir jusqu'à Tauranga. J'ai donc définitivement quitté cette région que j'aurais tant aimé encore explorer et qui m'a officiellement fait découvrir les avantages de cette vie en van, cette vie de liberté.
Merci Coromandel.
* Les "free campings" sont les lieux où, nous, voyageurs en véhicule "self contained"(voir**), avons le droit de parquer nos van ou autre engins pour y dormir dedans durant la nuit. A savoir, en Nouvelle-Zélande, l'état est très strict sur le sujet et à part dans quelques zones de l'île du Sud, il est difficile de trouver des régions où y faire du freedom camping sous peine d'une amende de 200 dollars néo-zélandais. D'après ce que nous avons compris, cela est plutôt récent et dû aux nombreux abus de certains touristes dont la conservation de la nature ne semble pas les concerner. (Comme toujours, quelques inconscients donnent une mauvaise image d'un groupe de personnes, "les touristes en van" en l'occurrence, pour la majorité très honnêtes et respectueux.)
** Les véhicules "self contained" sont des voitures ou van ayant la certification d'être autonomes, c'est-à-dire transportant eau claire, toilettes et récupération d'eau usée. L'idée est surtout que nous ne jetions pas tous nos déchets et nos besoins dans la nature. Le van blanc avec lequel je voyage est un self contained ce qui permet plus facilement de faire du freedom camping et évite d'aller dans les campings payants.