Carnet de voyage

Le temps d'un voyage

E
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26 étapes
6 commentaires
Par elo
C'est partie pour 5 mois avec ma maison sur le dos, afin de traverser une partie de l'Amérique latine: Pérou, Bolivie, Argentine, Chili.
Janvier 2017
132 jours
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11
janv

Après 14 heures d'avion depuis Paris, nous voilà bien arrivés dans le pays des Quéchuas, à Lima.

Nous en profitons pour découvrir la ville (le centre historique et la côte). Mais aussi pour récupérer du long voyage et s'organiser un peu pour la suite de notre aventure.

14
janv

1er arrêt à Paracas, à 4 heures de bus au sud de Lima. Petite ville balnéaire, avec ses restaurants et bars qui longent la plage et ses bateaux de pêcheurs multicolores. Nous en profitons pour se pauser dans un des bars en face de la plage.

Le lendemain, nous découvrons une réserve désertique de 330 000 ha collée à la mer, de superbes plages et dunes à perte de vue. Je dois dire, qu'au début nous ne voyons rien du tout à cause du brouillard, mais heureusement, il a finit par s'en aller.

Désert de Paracas
15
janv

À 1 heure de Paracas, nous voilà maintenant à la Laguna de Huacachina, une vraie petite oasis, dans un désert miniature. Je n'aurais jamais pensé voir ici des dunes comme au Sahara!

Nous sommes partis faire du buggy dans les dunes (un espèce de gros quad avec 10 places), excellentes les sensations et le paysage une fois en haut des dunes vaut vraiment le détour... Autre attraction convoitée : le 'send board', en gros tu surf sur le sable, ou du moins de la luge à plat ventre sur un snow board. Terrible à faire 😜 , les mains bien rangées sur le snow, les pieds en l'air pour chercher de la vitesse et c'est parti... Après trois descentes et quelques tours de buggy, nous sommes rentrés boire un verre de Pisco (cocktail local).

Huacachina
17
janv

Lundi soir, on prend le bus de nuit pour Aréquipa (12 heures de trajet), et enchainer sur 7h30 de bus pour enfin arriver à Cabanaconde (3 287 m d'altitude). Sur la route montagneuse, on aperçoit des troupeaux de lamas, d'alpagas dans des paysages arides, ainsi qu'un volcan au loin. Cabanaconde est un petit village, d'où commence la randonnée dans le 'cañon del Colca'.

Le Colca s'étire sur une centaine de kilomètres, et sa vallée est considérée comme le 2ème canyon le plus profond au monde (3 400 m)

Après une bonne nuit dans une auberge, on commence à descendre vers le fond du canyon pour rejoindre une petite oasis (2 160 m d'altitude) accompagnés de deux chiens. On y fait une petite pause dans les hamacs, sous les palmiers avant de remonter sur la rive nord à 2 600 m d'altitude, avant de redescendre jusqu'à un petit village (2 200 m d'altitude) ou on passe une bonne nuit après nos 8 heures de marche sur du dénivelé et chemins caillouteux .

Le lendemain matin, on poursuit la descente vers la rivière, avant d'entamer la dure remontée vers Cabanaconde, 4 heures de grimpette sévère (on a remontée 1 200 mètres d'altitude sur 6 km) sous 25 degrés...

Durant la randonnée, nous avons eu le privilège d'apercevoir des condors voler à quelques mètres de nous, on a pu en voir une dizaine, des fois 4 à planer ensemble. Pierre-yves a également eu beaucoup de chance, des éboulements ont eu lieu durant la nuit sur le chemin de la randonnée, encore frais de la veille, un cailloux est tombé de la montagne avant d’exploser à 10 mètres de lui.

Cañion del colca
22
janv
22
janv

Après avoir passé une journée de plus dans les transports en communs pour faire Puno - Cusco (7 heures de bus), nous entamons notre 1ère journée à Cusco.

Ma ville coup de cœur du Pérou, avec ses ruelles étroites tout en pavés, où l'on trouve de nombreuses boutiques et restaurants, ainsi que sa place principale où se dresse une cathédrale et une église immenses. On s'y sent bien dans cette ville, et ça tombe bien car on pense y rester quelques jours afin de profiter des nombreuses randonnées et des sites historiques se trouvant aux alentours, dont le Machu-Picchu.

Cusco 

Inka jungle trek : C'est parti pour quatre jours de randonnées et diverses activitées, avec comme but ultime: le Machu Picchu.

1er jour : Nous sommes un groupe de 9 personnes de toutes nationalités (Hollandais, Francais, Anglais, Américain), le courant passe bien dans le groupe c'est bien parti ! c'est aussi parti pour descendre la montagne en VTT, 3 heures de descente avec un beau temps et une superbe vue, même si on est plus concentrés sur notre chemin pour ne pas tomber dans le ravin.. . Deuxième activitée de la journée, rafting, les sensations sont là, avec en prime un bateau renversé...

2 ème jour : Une bonne journée de marche dans les montagnes nous attend, 22 km au total. Avec des petites pauses d'explications sur les différents fruits exotiques, légumes et plantes produites dans la région (café - chocolat - coca - jus de maïs noir - alcool...). D'ailleurs une dégustation de ces produits s'impose, notamment un drôle d'alcool qui fermente avec un serpent (herbivore), pas mauvais, mais un peu fort!

Dernière ligne droite avant de se relaxer dans des sources d'eau chaude, mais avant il faut traverser la rivière dans un 'panier', les pieds dans le vide, bien assis au milieu pour ne pas tomber, et c'est parti... Ou du moins presque, lors de notre tour on reste coincés au milieu, perchés à 20 mètres au dessus de la rivière...

3 ème jour : Aujourd'hui une autre activitée nous attend: le 'Zip line' (tyrolienne), 5 tyroliennes qu'on enchaîne d'une montagne à l'autre, bref, on s'éclate! Dernière étape, un pont suspendu à 30 mètres de haut, avec juste quelques bouts de bois pour avancer... Après toutes ces sensations et un bon repas, nous voilà repartis pour marcher (12 km) le long des rails pour rejoindre la ville du Machu picchu.

Sur le chemin du Machu Picchu 

4ème jour : Réveil à 4 heure du matin pour monter vers le Machu Picchu, 400 mètres d'altitude grimpés en 45 min, dans un chemin assez escarpé et sous la pluie. Nous voilà dans la cité perdue 😀 youhouuuu !!! On profite du site ainsi que des explications du guide.

Le saviez-vous : le site a été découvert il y a seulement 105 ans. Un lieu tutoyant les dieux et les nuages, qui n'a rien perdu de son mystère... Capitale religieuse, résidence d'un empereur, ou lieu de culte consacré au soleil?

Machu Picchu 

Une bonne journée de repos s'impose avant de repartir marcher demain, on en profite pour manger dans un petit marché local à Pissac et goûter le Pisco sour (alcool locale à base de raisin) en cocktail (Pierre-yves prend le chicha morada sour, avec du jus de maïs violet et pour moi un maracuya sour, avec du fruit de la passion), un délice.

Au marché de Pissac 

Rainbow mountain:

Une nouvelle journée de randonnée nous attend. Arrivé à 8 heures du matin... c'est bondé de touristes... ça gâche un peu le décor, mais c'est tout de même splendide avec les montagnes enneigées au loin et les lamas tout au long de notre chemin. La montagne Vinicunca découverte il y a peu, se fait appeler la Rainbow Mountain. Elle se situe à plus de 5000m. On a crapahuté 17 km pour arriver au sommet et profiter de cette montagne multicolore.

Rainbow Mountain 
30
janv

Départ de Cusco en bus de nuit pour Puno, arrivée à 5 heures du matin, on part directement en bateau pour visiter les îles flottantes d'Uros sur le LAC TITICACA situé à 3 820 mètres d'altitude.

Le saviez-vous: les habitants des îles Uros vivent sur des îles faites de roseaux de 3 m d'épaisseur, qui leur sert également à construire des barques, à nourrir leur bétail et fait parti de leur propre alimentation. Aujourd'hui, 2 500 personnes résident sur 63 petites îles flottantes.

Îles flottantes d'Uros 

Nous ne restons pas longtemps sur les îles flottantes, nous reprenons le bateau et arriver sur une 'vraie' île cette fois-ci, l'île Taquile ; où l'on reste dormir une nuit chez l'habitant. On découvre leur mode de vie et leurs cultures. Les habitants portent tous le costume traditionnel, les hommes tricotent et les femmes tissent. On est déconnecté du monde moderne : l'électricité, les routes et même la police sont bannis. Notre hôte nous fait visiter l'île, et à 4 000 mètres d'altitude le souffle se fait court...

Île Taquile
1
fév

Aujourd'hui, passage de la frontière entre le Pérou et la Bolivie. Pierre-yves vient juste de déchirer une feuille de son passeport, et bien-sûr, la plus importante... Elle tient sur 1cm... 😕 Il arrive tout de même à passer après quelques interrogations! 👍

Frontière Pérou-Bolivie 

Nous voilà en BOLIVIE 😀 à Copacabana, petite ville située sur une baie du lac. Nous arrivons au début de la fête de la vierge, carnaval qui dure 3 jours: costumes, musiques et plats culinaires dans chaque coin de la rue. On se prête au jeu et on profite pour faire la fête avec d'autres voyageurs, rencontrés auparavant au Pérou.

Carnaval 

Le lendemain nous prenons le bateau pour une balade sur l'Isla del sol (île du soleil). Selon la légende, c'est ici que seraient nés le fils et la fille du soleil. On prend le sentier qui parcourt les crêtes, afin de traverser l'île du nord au sud. On voit à la fois la cordillère Royale au loin, le lac et les criques bordées de plages. Encore une fois des paysages surprenants.

Le saviez-vous: Le lac Titicaca s'étale sur environ 8 400 km². Et c'est le plus haut lac navigable du monde (3 810 m d'altitude)

Isla del Sol
5
fév

Nous allons à La Paz, accompagnés de nos amis: Maxime, Chris et Nick, afin de faire ensemble 'la route de la mort' en vélo. C'est l'ancienne piste qui relie La Paz à Coroico, elle fût fermée en 2006, c'était la route la plus meurtrière au monde, d'où son nom...

Death road 

On grimpe en minibus, VTT sur le toit, jusqu'à 4 660 mètres d'altitude, avant d'attaquer la descente, tout d'abord sur la nouvelle route goudronnée. Plus on descend, plus la végétation devient tempérée et abondante. Enfin, après quelques km, nous plongeons vraiment sur la route de la mort: cailloux, zig-zag, chutes d'eau, on se trouve entre falaises et ravins. Après avoir dévalé 3 500 m de dénivelé, 62 km et 3 heures plus tard, nous voilà arrivés prés de Coroico.

Death road  

On reste deux jours dans ce petit village qui se situe à la porte de l'Amazonie, perché sur une colline. On s'y balade à travers les plantations de cafés, bananes et tomates, ainsi que des papillons par centaines.

8
fév

Nous revenons sur La Paz, où nous passons une nuit chez une française qui habite en Bolivie depuis 25 ans, avec son mari Péruvien. Elle nous apprend beaucoup sur le pays, notamment sur certaines choses que l'on ne voit pas quand on voyage, comme le trafic d'enfants et la vie de tous les jours des familles pauvres...

Le lendemain, on prend un bus de nuit pour rejoindre Potosi, c'est une ville qui se trouve à 4 090 m d'altitude, c'est la ville de plus de 100 000 habitants la plus haute du monde.

On s'est arrêté dans cette ville afin de comprendre au mieux l'histoire du pays. En effet, Potosi est le symbole du pillage des ressources boliviennes, par la colonisation Espagnole. Nous sommes donc partis visiter le musée de la monnaie et la mine 'cerro Rico' (colline riche), c'est le plus grand gisement d'argent de l'histoire dans le monde, et d'où l'on continue à extraire argent, zinc, plomb et étain. 6 000 ouvriers travaillent encore dans cet immense gruyère. Les mines sont toujours exploitées dans des conditions qui n'ont que peu évolué, rien n'est automatisé.

On se faufile dans les galeries, parfois courbé, avec certaines planches presque effondrées au dessus​ de nos têtes... Il fait chaud et on respire peu d'oxygène, entre l'altitude, le confinement et l'air chargé en substances toxiques (soufre, poussières, amiante...). On distribue des feuilles de coca et boissons gazeuses aux ouvriers croisés dans les galeries, tirants les wagonnets remplis de pierres...

Nous sommes ressortis de la mine vraiment impressionnés des conditions de travail.

11
fév

Nous rejoignons nos amis, Max et Chris, que l'on avait quittés quelques jours auparavant vers La Paz. On décide de faire une excursion de trois jours ensemble, dans le salar d'Uyuni et la région sud Lipez.

Le Salar est un immense désert de sel de 12 500 km², et situé à 3 650 m d'altitude.

On en prend pleins les yeux entre: désert de sel, lacs colorés, île remplie de cactus géants, plateaux rouges, pierres gigantesques, geysers, volcans, montagnes, flamants roses, cimetière de trains... nous avons parcourus plus de 1 200 km en 4x4, pour découvrir toutes ces merveilles que la Bolivie nous offre. Je vous laisse découvrir un échantillon de photos... 🌞

17
fév
17
fév

Nous partons pour Sucre, mais après quelques km de bus, la route est bloquée , on doit descendre du bus et marcher 1 km pour prendre un second bus qui nous attend, sauf que des boliviens ont pris nos places réservées. Après quelques minutes de négociation on récupère nos places... (oui car en Bolivie ça les gène pas de vendre 2 fois le même ticket).

  • Sucre

Nous voilà arrivés à Sucre, c'est une des villes les plus touristiques de Bolivie, mais nous n'avons aucun regret à nous y êtes arrêtés! Le climat est idéal, la ville et les locaux sont agréables et il y a pas mal de choses à faire au alentours.

Le premier jour, on visite la ville, avec ses jolies maisons coloniales blanches et ses nombreuses églises, ainsi que deux musées (un sur les pierres précieuses et un autre sur l'art indigène). Le soir nous continuons notre découverte de la ville dans les bars, ou nous tombons sur des danses folkloriques. La soirée a bien commencée, on continue donc notre tournée des bars avec d'autres touristes. Mais quelques heures plus tard on va vite regretter notre soirée de la veille... Bilan, 4 malades sur 5... et oui il faut toujours être vigilant aux choses que tu bois ou mange dans un pays comme la Bolivie...

Sucre 
  • Marché de Tarabuco

Après notre journée non productive, on décide d'aller au marché de Tarabuco, à 65 km de Sucre, connu pour son marché artisanal, qui à lieu tous les dimanches. Nous en profitons pour acheter les derniers souvenirs avant que Pierre-Yves ne prenne son avion. Le soir nous rejoignons deux amis Bretons, Mathilde et Vincent, que l 'on à croisé à deux reprises à Uyuni et Potosi. Nous organisons ensemble notre trekking de deux jours en autonomie, autour des villages de Jalq'a et du cratère Maragua.

  • Randonnée jusqu'au village de Maragua et Potolo

Le lendemain nous prenons donc un bus qui nous emmène au début du chemin de l'inca, à la chapelle Chataquilla (chemin construit par les incas). On descend progressivement dans le fond d'une vallée, tout est très calme et les paysages sont déjà impressionnants. En cour de route, trois autres français nous rejoignent​ (des amis de Mathilde et Vincent), nous décidons de continuer à marcher ensemble. Après 17 km parcourus, nous arrivons en fin d'après-midi dans le cratère, où se trouve le village de Maragua. Pas de volcan en vue... Il s'agit en fait de multitude de petites vallées qui forme une auge. Nous dormons dans le village et profitons pour jouer aux cartes tous ensemble et cuire nos quelques provision de riz pour le lendemain midi.

Chemin de l'inca jusqu'au village de Maragua 

Le deuxième jour nous escaladons les bords du cratère et basculons dans la vallée voisine. En chemin, nous découvrons les traces de dinosaures fossilisés dans la roche. La suite du trajet s'annonce un peu plus compliqué, nous coupons à travers la montagne pour rejoindre le village de Potolo. Mais le chemin n'est plus un chemin, on essaye de se repérer avec le GPS et l'application 'Map.me'... S'ajoute à ça un orage qui va et vient au dessus​ de nos têtes... On passe par le village de Niñu Mayu, où nous mangeons le midi dans l'école entre deux goutes d'eau. Après 20 km de marche, nous sommes enfin arrivé à Potolo, destination finale de nôtre trek, nous passons la nuit dans le village avant de revenir à Sucre. Le trajet du retour en mini bus est magnifique, nous longeons un canyon, mais nous avons tous hâte d'arriver, en effet, nous somme 18 personnes dans un mini bus prévu pour seulement 13 personnes...

De Maragua à Potolo 
  • Carnavalà Sucre

C'est le départ pour Pierre-Yves, il prend son avion dans quelques jours à Santa Cruz. De mon côté, je décide de prolonger mon séjour dans cette ville que j'apprécie, pour prendre quelques leçons d'espagnol. Entre mes cours je vais au marché acheter fruits et légumes, pour me faire de bonnes salades, mais aussi manger et boire un bon jus de fruit frais. Je profite aussi du carnaval qui dure depuis quatre jours déjà, les fanfares et danseurs déambulent dans les rues de la ville, du matin jusqu'au soir. Les personnes se lancent des ballons d'eau et mousse à rasé, la ville se transforme en bagarre d'eau géante, et je suis la cible privilégiée des Boliviens... Je me prête très vite au jeux avec d'autre voyageurs rencontrés dans mon auberge.

Sucre 

Aujourd'hui, je dois prendre mon bus pour Samaipata, mais un contre temps à fait qu'au lieu de changer de ville, j'ai juste traversée la rue pour changer d'auberge... Et oui, mon visa expire dans deux jours, je dois le renouveler afin d'être en règle. Malheureusement je m'en suis aperçue trop tard,et comme c'est férié pendant deux jours, je prolonge ainsi mon séjour dans la ville...

2
mars

Aujourd'hui, je prend enfin le bus pour Samaipata, 10 heures de voyage sur des chemins en zig zag et troués... Au bout de 30 min de route, le bus est coincé dans un bouchon... pas de manifestations cette fois ci, mais un carnaval au milieu de la route... Les Boliviens dansent et font des batailles d'eau au milieu de la seule route pour allez vers Samaipata. Pas d'énervement en vers les locaux, ils vont même participer à la petite fête en attendant que la route se libère... Après 1 heure de carnaval, c'est reparti.

  • La casa verde

Le temps s'arrête à la 'casa verde' pendant deux petites semaines. Je fais du volontariat chez Béa, accompagné de ses 16 chiens, 6 chats, 2 perroquets et 1 singe. Il y a également 4 autres volontaires. On aide dans les tâches ménagères, on s'occupe des animaux et dans nos temps libre on joue des parties de Yazy et on fabrique des bracelets.

Samaipata & la casa verde
20
mars

Il est temps pour moi de changer de 'casa verde', je reprend ainsi ma maison verte à moi (mon sac à dos), pour changer également de pays. Je m'apprête à passer deux jours de bus pour atteindre la frontière à Villazon (frontière Bolivie - Argentine). Je commence par 13 heures de bus pour rejoindre Sucre, (où je suis déjà passé au par avant), afin de prendre un second bus de 9 heures cette fois-ci, pour Villazon. Le voyage a mal commencé, avec deux roues de crevés, complètement explosés... Mais la suite serra moins chaotique!

Sur la route 

Après deux nuits dans les bus, me voilà en Argentine😀, et j'aime tellement les voyages en bus, que j'enchaîne directement sur un autre, pour Humahuaca, à 3 heures de la frontière. Je rentre dans une des région les plus désertiques d'Argentine.

Humahuaca

Fatigué de mes jours précédant, je me repose et profite juste pour faire un petit tour dans la ville pleine de charme, entièrement pavée. De nombreuses boutiques de souvenirs se trouvent dans chaque coin de rue, j'aimerais tout acheter, mais je n'ai déjà plus de place dans mon sac...

Le saviez-vous: Humahuaca veut dire « la tête de taureau » en quechua

Humahuaca 

Iruya

Le lendemain je prend un bus (après avoir courue après lui...🙃) pour Iruya, un petit village perdu au pied de montagnes colorées, qui se situe à 70 km de Humahuaca. La route pour y accéder est assez impressionnante, le bus fonce dans des petits chemins en terre, à flanc de montagne, il y a de la place tout juste pour un véhicule. J'ai l'impression d'arriver au bout du monde...

À peine arrivé au village, j'improvise une petite balade entre les montagnes et le long du rio, et ainsi arriver en haut du village pour avoir une vue panoramique. Le soir, le soleil laisse place à l'orage, il pleut jusqu'à sur mon lit d'hôtel, pile dessus... 😕

Iruya 
27
mars
  • Tilcara

Je continue de descendre ville par ville la quebrada de Humahuaca. Je m'arrête tout d'abord à Tilcara, où je me balade toute la journée au alentour de la ville avec un argentin. On visite un jardin botanique de cactus et on cherche tout les points vu les plus haut.

Tilcara 

Le lendemain, je vais au gorge du diable (elle doit son nom à un précipice à pic) avant de partir pour la ville suivante.

Gorge du diable 

Lors de ma balade dans la gorge du diable, je voie des monticules de pierres avec des restes de mégots de cigarettes, des bouteilles de vin et des restes de nourriture. Lors d'une cérémonie dédiée à la Pachamama (Terre Mère), on se doit de la nourrir et donc de lui faire des offrandes. Ce culte, hérité des Incas, est encore bien encré dans la culture.

Offrandes pour la Pachamama 

Le saviez-vous: Tilcara signifie «étoile filante» et Purmamarca «le village du lion» en quechua.

  • Purmamarca

Voici la dernière étape de la quebrada. C'est un tout petit village, où se trouve essentiellement des boutiques de souvenirs. Mais si les voyageurs y font un stop, c'est pour sa montagne au sept couleurs, classé au patrimoine mondiale de l'UNESCO.

Purmamarca et son marché 

Le saviez-vous: Ses couleurs sont propre à une formation montagneuse récente qui a rendu visible à la surface de la terre des formations souterraines, chaque couleur indique son âge: du rouge aux 80 millions d'années, aux blanc âgé de 3 millions d'années.

Montagne au sept couleurs 
28
mars
  • Salta la belle

Je passe deux jours à Salta, surnommé Salta la belle, dû à sa cité splendide, riche des trésors de son passé colonial.

Salta 

Je visite également un musée archéologique, où sont exposées deux momies d'enfants, très bien conservées. Un des rituels incas était d'offrir des enfants à leurs divinités, les enfants étaient ainsi choisis et sacrifiés. Ces momies ont été trouvées en haut d'un volcan.

  • Road trip en voiture

Je pars pour 3 jours de road trip avec Quentin, Maryne et Louis, trois autres français rencontrés dans l'auberge de jeunesse. Nous louons une voiture afin de profiter pleinement des paysages que la région de Salta nous offre. Nous allons parcourir plus de 500 km entre Cachi, Cafayate et Salta.

Road trip 

Salta --> Cachi

Nous voilà partis avec notre petite voiture blanche, direction Cachi. Les paysages sont assez vert au début, avant de rentrer dans le parc national​ de los Cardones, pampa aride et parsemée de gigantesques cactus, les hauts plateaux sont entourés de montagnes aux pierres teintées.

Sur la route 

Le saviez-vous: Il existe plus de 300 espèces de cactus, ils grandissent un cm par an. Beaucoup dépassent les 4 m donc les 400 ans.

On s'arrête à Cachi pour notre 1er nuit, petit village préservé par son isolement. Les habitants vivent du tourisme et de quelques cultures, dont celle du piment, en effet tout le long de la route on aperçoit le piment sécher au soleil. Le soir on fait une "parillia" (BBQ), bien encré dans la culture Argentinién, d'ailleurs on en ferra une tout les soirs, sans oublier de goûter la viande de lama.

Cachi 

Cachi --> Cafayate

Le 2ème jours nous traversons la Quebrada de las Flechas, dans la vallées Calchaquies qui se trouve sur la célèbre route 40. Le paysage est constituée de rochers qui se dressent droits vers le ciel, sculptés et aiguisés par l'érosion du vent. On fait des haltes dans des petits villages (Molinos et Angastaco). Les paysages vert refont leurs apparitions en s'approchant de Cafayate, région des vins. Mais se n'est pas dans un vignoble qu'on s'arrête mais dans une brasserie artisanale, une dégustation de bières ne se laisse pas prier...

Sur la route 40

Cafayate --> Salta

Le dernier jour de notre balade en voiture, nous traversons la Quebrada de las Conchas, j'ai l'impression d'être dans un décor de western...

Quebrada de las Conchas 

Le plus beau est passé, on continue la route vers Salta en s'arrêtant pique-niquer au bord d'un lac.

Le lendemain, nous testons des spécialités culinaires d'Argentine, l'un des produits phares de la région de Salta, c'est l'empanada. Il s'agit d'un chausson fourré à la viande, petits légumes ou fromage. Je goûte aussi aux tamales (papillote de maïs, cuit à la vapeur dans sa feuille), et aux tortillas (galette de fromage et jambon).

Miam miam! 
1
avr

Après avoir passé une journée dans le bus pour passer la frontière Argentine - Chili, au nord des deux pays, me voilà à Atacama. Oasis clairsemée, perdue en plein désert d'Atacama, perché à 2 440 m d'altitude.

Frontière Argentine - Chili 

Le saviez-vous: Le désert d'Atacama est le plus aride au monde, étendu sur 100 00 km².

Tout les jours je découvre un peu plus la région. Je commence par la "valle​ de la Luna", déchirée par l'érosion. La vallée est blanchie par le sel après les précipitations: l'eau s'infiltre dans le sol, pour ensuite s'évaporer et apporter le sel en surface. J'ai comme l'impression d'atterrir sur la lune, d'où son nom...

Valle de la Luna 

Avec plus de 25 degrés, une petite baignade dans des petites lagunes d'eau salé (Après l'avoir goûté, je confirme, elle est bien salé) est la bienvenue. 🌞 Super expérience de flotter dans l'eau dans un tel décor... Les lagunes sont en partie couvertes d'une épaisse croûte de sel, telle une banquise.

Baignade dans une lagune salée 

Une journée de plus commence avec mon ami Pé, une Brésilienne avec qui je suis depuis déjà deux jours. On part admirer les paysages de l'Altiplano🏔, ils me font beaucoup penser aux paysages que j'ai pu voir en Bolivie, dans le sud Lipez. Avec les lacs couleur bleu lagon, les volcans enneigé et les vigognes qui broutent paisiblement.

Altiplano de Atacama 

En soirée je pars observer les étoiles sur une dizaine de télescopes. En effet, Atacama est un des meilleurs spot pour les observer et en prendre pleins les yeux. J'apprends​ beaucoup de choses sur l'univers, les constellations et les planètes...

Ciel d'Atacama 
7
avr

Je visite la vallée del Elqui pendant deux jours, à vélo, à travers les vignes et au pied des montagnes. Je m'arrête bien-sûr dans les Pisqueras (distilleries de Pisco) que je trouve tout au long de mon chemin pour les visiter et déguster au Pisco (alcool fabriqué à base de vin, à 45 degrés).

Sur la route du Pisco 

Petite pause dans un restaurant étonnant, ils utilisent l'énergie solaire pour cuire leurs plats. Du pain est entrain de cuire dans des fours solaires, il a besoin de 5h pour cuire, alors, pour commencer tôt, les fours sont tournés à l'est.

Fours solaires 
9
avr

Petit stop dans la ville de Valparaiso, tout en couleurs. Les maisons bariolées dessinent un véritable arc-en-ciel. Touts les bâtiments de la ville sont peints de graffitis, fresques et tags...

Graffitis 

Après avoir arpenté dans les ruelles, tels un labyrinthe, monté, descendu, monté, descendu... les collines abruptes part les ascenseurs et escaliers, il est temps de repartir...

Valparaiso 
12
avr

Je fais la connaissance de Estelle à Pucón, on va rester 5 jours ensemble. On décide de partir au Maputinkuy, c'est une rencontre spirituel, de permaculture et d'art dans la forêt, avec les Mapuches​ (communautés aborigènes de la zone centre - sud Chili et Argentine, "peuple de la terre").

Drapeau des Mapuches 
  • Maputinkuy

Nous allons la bas sans rien (tente), et sans savoir se que le festival nous réserve... Nous trouvons au final une petite place dans une tente. Malgré les nuits très fraiche et à même le sol, nous restons trois jours.

Le fait marquant de ces 3 jours, mis à part les rencontres et les chants autour du feu, à été le Temazacale.

Avant la cérémonie du Temazcale nous arrivons tous en maillots, le soir, sous 4 degrés, heureusement que le feu est là pour nous réchauffer. Le feu sert aussi à réchauffer des pierres volcaniques (mémoire du soleil), qui seront ensuite entrée dans le temazcal (petite hutte ronde) au centre.

Mais avant ça, nous entrons un par un à genoux dans le temazcale dans le sens des aiguilles d'une montre, après avoir reçu la bénédiction de la chamane, qui nous apporte la fumée au niveau de la tête, du corps et du ventre. Nous sommes tous tassé les uns aux autres, assis sur la terre dans le noir complet (ne vaux mieux pas être claustrophobe). Une fois dans le temazacale nous invoquons la sagesse et les pouvoirs de guérisons de l'air, l'eau, le feu et la terre (Pachamama).

La cérémonie se déroule ainsi en 4 temps, à chaque fois nous faisons rentrer des nouvelles pierres brûlantes. Sur les pierres la chamane dépose des plantes aromatiques et de l'eau, pour recevoir de cette manière la bénédiction de la nature. Lorsque nous fermons la porte, la chaleur des pierres au contacte de l'eau vient nous faire suer (comme un sauna). Part les chants et le silence nous touchons le mystère de l'univers, d'où le but étant de renaître et de se reconnecter avec nous même et avec tout ce qui nous entoure. Plusieurs personnes prennent la parole pour chanter, nous chantons tous ensemble avec le rythme du tambour. La chaleur monte de plus en plus, jusqu'à devenir insupportable, d'ailleurs Estelle commence à ne pas se sentir bien... Après 2 heures de cérémonie, tout le monde dit leurs souhait à voix haute avant de réouvrir la porte.

  • Las termas Geométricas

Journée relax avec Estelle dans les sources d'eau chaude qui frôle les 35 - 40 °C.

Las termas 
  • Ascension du volcan Villarrica

Début de la marche à 7h du matin pour monter le volcan Villarica (2 847 m d'altitude). C'est un volcan actif, la dernière éruption à eu lieu en 2015.

Après avoir marché dans la roches volcaniques, la neige, sur un glacier, 1 650 m de dénivelée et 5 heures plus tard, me voilà en haut du volcan, à quelques mètres du cratère... Celui-ci crachote des fumées toxiques, mais je ne voie pas la lave à l'intérieur, apparemment certain jours on peut voir la lave bouillonner. Je suis largement récompensé par une vue panoramique à 360°C sur plusieurs volcans et lacs.

Après 15 min en haut, il est déjà temps de redescendre. Je glisse sur la terre volcanique avec mes chaussures, drôle de sensation. Mais après 2h30 de descente, mes genoux qui me fond encore mal, on hâte d'arriver en bas...

20
avr
J'arrive dans le froid 

Pour la deuxième fois je passe du côté de l'Argentine, cette fois-ci dans le sud du pays pour poser mon sac 5 jours, à San Carlos de Bariloche, au pied des Andes. La ville est réputée pour ses paysages de lacs et de montagnes.

Bariloche 

Je pars avec Andrew, un canadien, profiter des nombreuses randonnées que la région nous offre. Le 1er jour on fait 30 km de vélo autour des différents lacs, et le 2ème jours 23 km de marche jusqu'au refuge Frey. Je rencontre aussi un Argentin qui me fait visiter les alentours.

Bariloche 
25
avr

Je décide de circuler en stop pour la première fois de ma vie... Je prépare mon itinéraire, mes petites pancartes et c'est partie pour mon premier jour de stop en Argentine, direction le sud de la Patagonie.

  • Bariloche à Esquel

Je stresse un peu, je ne sais pas combien de temps je vais devoir attendre dans le froid et qui va bien vouloir s'arrêter...

Je sors de la ville et je me met proche de la fameuse route 40 pour avoir toute les chances de mon côté. C'est partie, je montre ma jolie pancarte "ESQUEL" avec un jolie sourire 😬.

3 voitures et 5 min plus tard, me voilà déjà embarqué dans la voiture d'une gentille dame jusqu'à El Bolsón.

Sur la route 40 

Je fais 290 km en 4h30 dans 4 voitures différentes pour arriver à Esquel, proche de la frontière, pour passer au Chili le lendemain.

  • Esquel à Futaleufú

Je suis pas toute seule aujourd'hui pour continuer l'aventure en stop. Laura, une Anglaise que j'ai croisé il y a une semaine à recroisé mon chemin. Et on remarque qu'on a le même itinéraire jusqu'à El Calafate.

C'est partie pour le stop à deux... plus on avance vers la frontière Argentine - Chili moins il y a de voiture 😕. Mais vaut mieux une qui s'arrête et non 20 qui ne s'arrêtent pas...

Aujourd'hui nous avons parcourus 75 km en 4h avec un passage de frontière et 4 voitures différentes, pour arriver à Futaleufú ("fou t'as le fou") côté Chili.

28
avr
Carte PATAGONIE 

On continue le stop sur la Carretera Austral, une des plus belle route du Chili et de Patagonie. Elle démarre à Puerto Montt, (nous l'avons commencé à la parcourir à Santa Lucia pour la finir à Rio Tranquillo), et s'achève à Villa O'Higgins.

Highcheking

Sa construction, commencée en 1976, fut un véritable travail de titan: il fallut tracer un chemin dans des bois impénétrables, entre de hautes falaises et fjords, relier des vallées, sauter des gorges, des rivières, des lacs...

On traverse plusieurs petit villages isolées, aux maisons de bois, peuplées de quelques dizaines ou centaines de personnes, pour dire que la Patagonie est tels un désert... Mais malgré le peu de voiture, on attend jamais bien longtemps, même un bus vide s'arrête nous prendre...

Carretera Austral 

Les noms des bourgades sont vraiment bizarres ici, on se pose souvent la question comment on doit les prononcer:

Futaleufú"Fou t'as le fou",

Puyuhuapi"Pou you happy",

Coyhaique"Co y'a qué",

Aysén "😕",

O'Hiigins"Ho Hi …gins"

Pendant des semaines ou mois qui précédaient mon arrivée dans cette région Argentino-Chilienne tout le monde me disaient: « La Patagonie en Mai... 😯 Mais il fera trop froid! Mais il va tout le temps pleuvoir! Mais tu verras, il y a énormément de vent! Mais c’est bête, tous les treks sont fermés! »

Le mieux, c'est d'aller voir par soit même... Et en plus du soleil, il ne fait pas vraiment froid et les treks sont ouvert...

* Trek de 22 km jusqu'au Cerro Castillo:

Cerro CastillCastillooo 

Bon, même si je dois l'avouer, le temps est souvent capricieux et peut changer très vite. Mais c'est pas à une Anglaise et une Bretonne que la pluie va faire peur...

* Petite balade en bateau, sous la flotte, pour découvrir les caves de marbres à Rio Tranquillo:

Marbles caves 
5
mai

Après avoir passé une dernière fois la frontière Chili - Argentine, nous descendons 650km plus bas en direction de El Chaltén, en Argentine. Nous restons dans la région quelques jours pour profiter des randonnées somptueuses autour du massif du Fitz Roy.

El Chaltén 

Première journée de randonnée jusqu'à la "laguna de los tres", au pied du Fitz Roy. C'est quand même 8h de marche aller - retour, avec une belle pointe de dénivelé sur une partie du parcours. Soit 26 km de grimpette dans la journée. J'ai pu suivre les traces d'un puma dans la neige et observer un pivert a tête rouge sur mon chemin.

Randonnée 

C'est une région décrite comme particulièrement instable : les nuages peuvent rendre la vue impossible et les vents terriblement forts. En effet, nous avons pas choisis la meilleur journée pour se balader. Les nuages cachent le sommet du Cerro Fitz Roy, mais le spectacle est tout aussi splendide avec un effet miroirs sur le lac.

Fitz Roy 

Le saviez-vous: Fitz Roy, signifie "sommet de feu" ou "montagne enfumée", à l'image de son sommet souvent nimbé de nuages.

Deuxième grande journée de marche vers le Cerro Torre, montagne voisine du Fitz Roy. Cette fois ci, pas de nuage mais le froid est au rendez-vous, le baromètre descend en-dessous de zero, il faut dire que nous entrons dans l'hiver...

Aujourd'hui, je marche avec Cintia, une argentinienne rencontré dans l'auberge. Nous marchons 11 km pour arriver au pied du Cerro Torre et du glacier qui plonge dans l'eau du lac. Après une pause pique-nique, nous reprenons le chemin en sens inverse et accélérons le pas afin de nous réchauffer.

Cerro Torre 

Il est temps de continuer notre route vers El Calafate, à 3 heures de El Chalten. Nous profitons de partir avec Alex, un californien qui a une voiture. Et nous avons choisis la bonne heure pour partir... le soleil nous offres un spectacle fabuleux sur la Cordillère des Andes...

Sun set 
10
mai

Le glacier Perito Moreno, l’un des plus beaux du monde. 30km de long, 5 km de large et 60m de haut. Il avance d'environ deux mètres par jour, soit 700 mètres par an.

El Calafate 

Le glacier est situé à 80 km d'El Calafate, on décide de partir l'explorer malgré qu'on ne vois rien 2 mètres devant nous... Arrivé à l'entrée du parc j'hésite d'y aller, car le brouillard lui, n'a pas l'air décider à s'en aller...

Quitte à être arrivé là, je vais tout de même au pied du glacier... Après deux heures d'attentes, le monstre commence à se montrer... Nous le découvrons peu à peu que les nuages se lève, tels un spectacle.

Glacier Perito Moreno 

Pendant 2 bonnes heures, nous errons sur ces passerelles pour savourer les différents points de vues sur le glacier.

La glace craque avec les rayons du soleil qui commencent à arriver. Des bloques de glace immenses se décroche du glacier, formant ainsi des penUtits icebergs.

17
mai

J'hésite longuement avant de prendre mon billet de bus pour Puerto Iguazú, 18 heures de trajet pour voir les chutes en une journée... 😕 Étant donné que je n'aime pas les grandes villes et que je ne me vois pas rester une semaine à la capital, je décide tout de même d'accompagner Laura jusqu'au chutes d'Iguazú.

Merveille de la nature, les chutes d'Iguazú sont les plus large du monde (3km). Elle se situe entre l'Argentine et le Brésil. Le rio Iguazú marque ainsi la frontière entre les deux pays.

Iguazú falls 

Deux jours plus tard le chemin de Laura et moi même se sépare, après avoir voyagé 4 semaines ensemble. Je retourne à Buenos Aires où mon avion m'attend et Laurea passe la frontière pour le Brésil.

20
mai

Et voilà, aujourd'hui c'est la fin d'une belle aventure qui se termine en Amérique du sud. Je suis dans l'aéroport à attendre mon avion, et je fais le bilan d'un périple un peu fou: 5 mois, 4 pays, 15 255 km parcourus en bus, 115 km en vélo, 890 km en stop, 255 km de randonnées, 48 lieux différents où j'ai dormis, et de nombreuses rencontres...

Je remercie tout les personnes que j'ai pu croiser sur mon chemin, que ça soit le temps d'une semaine de voyage, une journée de randonnée, une soirée, quelques heures à s'échanger​ les bons plans autour d'une table, un sourire qui vaut autant dire que des mots... Mon voyage est aujourd'hui, un de mes plus beau souvenir de ma vie. Et ça, c'est grâce à toute les rencontres, partages, mais aussi les cultures et les paysages que j'ai découvert... J'ai le regard remplie de souvenirs. Merci l'Amérique latine, je reviendrai...

Bref, il est temps de rentrer en Bretagne pour de nouvelles aventures...