Ouf, cela faisait longtemps que je ne vous écrivais pas. C’est vrai que mes journées sont plutôt chargées, mais il faut que je m’y remette. Donc, on attend d'arriver dans notre prochain hôtel, mais avant nous sommes allés dans un autre hôtel, dont je ne vous ai pas parlé. Si je me rappelle bien la dernière fois que je vous ai écris, nous étions arrivés dans le nord dans l’hôtel où il y avait des chiens. OK, il faut vraiment que je recommence à écrire. Comme vous me connaissez bien je vais le faire au présent.
La nuit a été très bonne sauf que de temps en temps des chiens jappaient et les coq chantaient. En me réveillant, le déjeuner était déjà là. Le chien brun me fait un regard de chien battu. Je ne peux pas résister à lui lancer un bout de ma crêpe. Après un merveilleux petit déjeuner nous devons partir dans une autre hôtel en faisant une arrêt au mont Fansipan. La plus grosse montagne d'Asie du sud-est. Je me dis que ce ne sera pas long, juste une petite balade. Alors nous commençons notre petite promenade dans la nature.
Sur le chemin, je crois que la chose que nous avons le plus vue ce sont les rizières. Attention pas une rivière: une riZière. C’est l’endroit où l’on fait pousser du riz. Cela prend beaucoup d’eau, un ruisseau débute dans le haut de la montagne, tombe dans un bassin qui retombe dans un autre bassin. Ce manège, l’eau le fait plusieurs fois avant de retomber dans la rivière au pied de la montagne. Dans les bassins, les vietnamiens plantent des pousses de riz. La plante pousse et devient jaune au mois de septembre (uniquement au Vietnam). Quand ils sont jaunes c’est le temps de les cueillir. Mais, ce n’est pas si facile que ça: il faut labourer la terre, travailler le riz, les planter, arracher les mauvaises herbes… Tout ce travail porte ces fruits et au mois de la récolte les vietnamiens sont heureux. Pour l’instant, je continue de marcher et je regarde les gens travailler.
Est-qu’on arrive un jour ? Je fais juste marcher et je suis tannée. Physiquement, je peux continuer de marcher, mais mentalement, j’ai juste le goût d’arriver à la voiture. Nous passons dans un raccourci. C’est le chemin que les boeuf prennent. Il faut marcher sur les rizières et Louis-Albert met son pied dans l’eau. Beaucoup, plus tard nous avons déjà fait sept kilomètres. Je crois que je suis encore plus fatiguée que quand j’ai monté les 1279 marches à Krabi. L’arrivée est en haut de la cinquième montagne de la journée. Ouf, ce matin je vais me réveiller avec plein de nouveaux muscles sur les jambes. En route !
Et voilà nous avons terminé ! Je n’ai jamais été aussi contente de voir notre taxi. Avant de nous rendre au mont Fansipan, nous sommes en route vers le dîner. Après avoir autant marché, ça creuse l'appétit. Nous mangeons dans un restaurant rouge. La serveuse apporte plusieurs repas et nous choisissons ce que l’on veut manger. C’est comme ça que les vietnamiens mangent. C’est cool, mais ça fait beaucoup de gaspillage. Pendant qu’on mange, je vais vous raconter quelques informations intéressantes sur le Vietnam. Chaque information vient de Trung qui nous raconte beaucoup de choses. Tout d'abord, savez-vous que les vietnamiens votent aux élections un vote par famille. En parlant des élections, le président a moins de pouvoir que le secrétaire ici. C’est drôle, non ? Aussi nous il y a ver, vert, verre, vers et verre, eux il ont cinq ma. Tu mets un accent différent et cela veut dire cheval, fantôme, tambour ou encore une pousse de riz. Alors voilà la fin des informations intéressantes sur le Vietnam.
Le taxi nous dépose au mont Fansipan. Pas tout à fait finalement. Il nous apporte devant le plus long téléphérique du monde ! Il nous mènera en haut du mont Fansipan. Il nous apportera même dans les nuages ! Trung aussi vient avec nous. Nous enbarquons dans une cabine jaune qui avance lentement vers la montagne. Wow la vue est magnifique ! Les rizières sont très hautes et les humains ressemblent à des fourmis. Si on tombe c’est la mort assurée. Après un bon dix minutes nous déposons le pied sur la montagne.
Nous sommes dans les nuages ! Si on veut regarder la vue on voit simplement du blanc. Autant dire qu’on ne voit que dalle. Par exemple, ce n’est pas ce que j’imaginais. C’est sûr, je n’imaginais pas que ce serait mou comme dans les films d’animation, mais j'imaginais qu’on avait la sensation d’être dans un nuage. La seule chose que cela fait c’est qu’on ne voit rien. De toute façon c’est vraiment cool. Il faut monter des marches pour aller en haut. C’est juste 300 marche on a connu bien pire. Bon on n’y sera jamais si on ne commence pas !
Nous somme déjà arrivée au bouddha noir. Il n’est pas très haut et se qu’on veut voire est le sommet. Le bouddha est joli, mais j’ai connu tellement de bouddha qu’il n’entre même pas dans mon top dix. En fait, il entrerais en dixième place. Pendant qu’on est là, je vais vous faire part de mon top dix de mes bouddhas préférés. En dixième, je mettrais vous le savez le bouddha noir. 9 l'espadon à Krabi (Il faut savoir que ce n’est pas mes « bouddhas » préférés, mais mes statues préférées et il y a quand même des bouddha dans ça). 8 La statue de crabe à Krabi. 7 Le moine qui rit à Koh Samui. 6 le bouddha avec des dizaines de main à Koh Samui. 5 le bouddha en haut de la montagne à Krabi même si il n'était pas très joli, c’est juste pour l’effort qu’on a fait pour le visiter. 4 Le bouddha de Phuket. 3 la déesse à Chiang Raï. 2 le bouddha d’émeraude de Bangkok et pour finir en première place je mettrais la splendeur du bouddha couché, le Wat Pho à Bangkok. Je n’entre pas les temples dedans même s’ils y entrents à coup sûr. C’est juste pour faire moins compliqué
Pfiou ! Papa a bien dit qu’en altitude, nous ne manquerons pas d'oxygène, mais nous serions essoufflés plus rapidement. Eh bien, il a raison ! Je n’ai même pas monté deux cents marches et je suis vraiment, carrément, extrêmement essoufflée. Ça n’a pas l’air de déranger Trung, car il va très vite ! C’est à bout de souffle que nous atteignons le sommet. Wow le triangle est installé nous somme à 3143 mètre du sol. Ça vaut cet effort. Pour la vue, c’est fichu, les nuages le cachent. Nous redessinons la montagne et comme à chaque fois ça passe vite quand on descend, mais pas quand on monte. Nous reprenons le téléphérique et notre conducteur de taxi nous emmène chez Cho qui sera notre place pour dormir. Attention, ce n'est pas un hôtel ! Ce que Cho fait c’est qu’on peut dormir chez lui en payant comme dans une hôtel. La seule différence c’est que c’est sa maison, il dort ici, c’est sa nourriture, sa chambre. C’est dur à expliquer, mais j’espère que vous comprendrez. Aussi la pièce est commune et il n’y a pas de haut de mur. Si quelqu’un parle durant la nuit tout le monde l'entend. En tout cas j’espère que personne ne parlera, car je veux dormir.