Carnet de voyage

Vietnam

24 étapes
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Accompagné de Trung, nous explorons le Vietnam. On y vit comme un vrai vietnamien et j'aimerais bien vous faire visiter. En me lisant, vous voudrez visiter ce coin de paradis. Ne traînez pas !
Avril 2022
30 jours
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7
avr

Avant de commencer, je dis que si tu commences ce blog avant celui de la Thaïlande, ferme ce blog et commence l’autre, car ça se suit. Bon, j’ai dit le plus important alors je vais commencer mon récit. Aussi, j’ai un défi de tous vous écrire en moins de vingt minutes pour ne pas avoir des dépressions d’écriture comme en Thaïlande. J’irai donc toujours à l'essentiel. Je vais donc commencer mon petit texte.

Papa me réveille très tôt, car on a un vol d’avion à huit heures du matin. Donc l’avion décolle à 8h, mais il faut aussi se préparer, s'habiller, vérifier qu’on a rien oublié, déjeuner, aller à l'aéroport et passer la sécurité, avant d'embarquer. Bref, il faut se lever très tôt. Nous déjeunons, mais moi je n'ai pas faim alors je prends trois verres de jus et deux chocolats chauds. Quoi ? J’ai dit que j’avais pas faim, pas que je n'ai pas soif. Nous arrivons à la place où devrait être le taxi, mais il n’est pas là. Zut de zut ! Déjà qu’on est pressé… Maman en prend un autre et on s’installe à la vitesse de la lumière. Ouf je me sens un peu moins stressée.

En arrivant, c’est compliqué. Je ne sais pas c’est quoi l’histoire, mais on fait la sécurité deux fois. On arrive finalement dans l’avion et tout le stresse part. Dans l’avion, je prends mon cell pour écouter des livres audios. Le temps passe vite et on arrive rapidement. On peut prendre notre temps pour le deuxième avion. Oui, on prend deux avions. On est en ce moment à l’aéroport de Bangkok et on part pour aller à Hanoi au Vietnam. On prend un gros cheeseburger avant d’entrer dans le deuxième avion.

Le vol est déjà fini et je suis toute excitée de découvrir un nouveau pays. Il fallait bien qu’on change. Oh je suis comme une petite puce quand l’avion atterrit en faisant un gros choc. Maintenant il faut s'habituer au Dong. Après les Bath, c’est un gros changement. Imaginer que 5 dollars équivaut 100000 Dong. C’est si compliqué😞. Nous trouvons un taxi qui est prêt à nous emmener à notre hôtel. OK c’est vraiment différent. Tout d'abord, il y a beaucoup plus d'arbres et ensuite le monde est FOU !!! Des scooters partout, on ne respecte pas les feux de circulation et il n'y a pas de stop !!! Les lignes dans la rue ne sont pas respectées non plus. Je me rends à l’essentiel car mon temps est presque terminé, mais je voulais souligner ça.

Le taxi se stationne dans notre hôtel. Je suis vraiment habitué au luxe parce qu'un hôtel avec deux lits, quelques tables et deux télés me parait très petit. Voici le plan des prochains jours : on fait une nuit dans cet hôtel, ensuite on va dans le Tonkin et on revient deux jours ici. Maman à été généreuse et m’a donné quelques minutes de plus, mais je vais arrêter pour me coucher. À demain et bonne journée.

 Bienvenue dans mon nouveau blog
8
avr

Dans ma description du Vietnam j’ai parlé de Trung (mais on prononce Tchoung), mais qui est ? En fait, Trung est notre guide pendant dix jours. Notre itinéraire ne sera pas comme en Thaïlande. Ce qu’on va faire est une journée dans une hôtel et le lendemain matin on change. En fait, je ne suis plus ou moins sûr, mais c’est comme ça dans cet hôtel. Mais revenons à Trung. Si je devais le décrire en trois phrases je dirais : 1 il est très gentil et amical avec nous. 2 Il parle français, mais il a un petit accent vietnamien. 3 je suis très contente qu’on l'ait choisi et il nous fait visiter le Vietnam. Je l’ai rencontré hier. Aussi, j’ai beaucoup plus de temps aujourd’hui et je vais moins me presser.

J’ai passé une bonne nuit, mais je me suis souvent réveillé. Le matin, tous les bagages sont presque préparés et j’aide maman à faire le mien. Nous quittons les lieux sans nos sacs, car nous reviendront après le petit-déjeuner. Nous avons choisi cet hôtel, car il y a un déjeuner inclus au prix de l’hôtel, mais on apprend que c’est fermé. On aurait tellement choisi autre chose si on l’avait su ! On se reprend et on va sur une terrasse d’un restaurant à côté de la cathédrale St-Joseph à Hanoi. C’est magnifique ce qu’on vit là. La serveuse nous apporte un jus de mangue. D'habitude on ne prend pas de jus, mais aujourd’hui, papa fait une exception.

Un peu plus tard, Trung arrive à notre table. Il nous explique l’histoire du communisme au Vietnam. C’est fou comme c’est passionnant ! Après avoir fini notre petit déjeuner, on monte dans un camion qui va nous amener dans le nord du Vietnam. C’est là que se passe la plupart des voyages dans ce pays. Le voyage est très long. Il y a tellement de place dans la voiture que j’ai trois bancs pour moi toute seule ! Je me couche un peu et j’essaie de dormir. Tentative échouée à cause de la ceinture de sécurité qui me transperce l’omoplate. Le camion s’arrête devant un restaurant. Je crois que c’est là qu’on va manger. Le camion s'immobilise complètement et nous sortons.

Ici pas de menu. Trung nous demande ce qu'on veut manger. Il y a du poisson, du riz, du poulet, du chou, de la soupe et des ananas. On lui demande de nous apporter un peu de tout. Le seul problème, c’est qu’il y en a beaucoup. Des dizaines d'assiettes nous encerclent. Je mange à ma faim, mais rapidement je ne peux plus manger une seule bouchée. Un aussi bon repas pour seulement 500 000 Dong. Oui cela peut paraître énorme, mais c’est seulement 25 dollars. Nous quittons le restaurant et revenons dans le camion.

Nous sommes dans les montagnes et la vue est magnifique. Plusieurs fois nous faisons des arrêts pour regarder le nord. Nous nous sommes arrêtés trois fois. Une pour voir une plantation de riz, une autre pour acheter des ananas et la dernière pour voir un gros barrage hydroélectrique. Le camion s‘arrête. Nous devrons faire le reste en marchant. Un pas devant l’autre nous découvrons le nord du Vietnam. Nous passons par un raccourci pour pouvoir se rendre plus rapidement à l’hôtel. Sur le chemin, nous voyons un gros porc au sens littéral (mais ça reste à voir). Le raccourci est réellement un raccourci, car nous arrivons déjà à l’hôtel. Devant nous, il y a une table pour douze personnes. Il y a aussi plusieurs mets étonnants installés sur la table. Je sens qu’on va se régaler.

Peu de temps après, nous étions douze à piger dans de petits plats. Il y a notre famille, Trung, le conducteur du camion, deux enfants et les propriétaires de l’hôtel. Même si nous ne comprenons pas leur langue, on dirait qu’on se connaît depuis toujours. Je donne un peu de porc aux chiens. Ce n'est pas de ma faute, ils font un regard si piteux. Chut c’est un secret ! Nous avons deux chambres. Nous cohabitons tous dans une chambre et l’autre ne sert qu’à dormir avec trois lits. Ma petite journée est terminée et je suis contente de vous avoir parler.

9
avr

Ouf, cela faisait longtemps que je ne vous écrivais pas. C’est vrai que mes journées sont plutôt chargées, mais il faut que je m’y remette. Donc, on attend d'arriver dans notre prochain hôtel, mais avant nous sommes allés dans un autre hôtel, dont je ne vous ai pas parlé. Si je me rappelle bien la dernière fois que je vous ai écris, nous étions arrivés dans le nord dans l’hôtel où il y avait des chiens. OK, il faut vraiment que je recommence à écrire. Comme vous me connaissez bien je vais le faire au présent.

La nuit a été très bonne sauf que de temps en temps des chiens jappaient et les coq chantaient. En me réveillant, le déjeuner était déjà là. Le chien brun me fait un regard de chien battu. Je ne peux pas résister à lui lancer un bout de ma crêpe. Après un merveilleux petit déjeuner nous devons partir dans une autre hôtel en faisant une arrêt au mont Fansipan. La plus grosse montagne d'Asie du sud-est. Je me dis que ce ne sera pas long, juste une petite balade. Alors nous commençons notre petite promenade dans la nature.

Sur le chemin, je crois que la chose que nous avons le plus vue ce sont les rizières. Attention pas une rivière: une riZière. C’est l’endroit où l’on fait pousser du riz. Cela prend beaucoup d’eau, un ruisseau débute dans le haut de la montagne, tombe dans un bassin qui retombe dans un autre bassin. Ce manège, l’eau le fait plusieurs fois avant de retomber dans la rivière au pied de la montagne. Dans les bassins, les vietnamiens plantent des pousses de riz. La plante pousse et devient jaune au mois de septembre (uniquement au Vietnam). Quand ils sont jaunes c’est le temps de les cueillir. Mais, ce n’est pas si facile que ça: il faut labourer la terre, travailler le riz, les planter, arracher les mauvaises herbes… Tout ce travail porte ces fruits et au mois de la récolte les vietnamiens sont heureux. Pour l’instant, je continue de marcher et je regarde les gens travailler.

Est-qu’on arrive un jour ? Je fais juste marcher et je suis tannée. Physiquement, je peux continuer de marcher, mais mentalement, j’ai juste le goût d’arriver à la voiture. Nous passons dans un raccourci. C’est le chemin que les boeuf prennent. Il faut marcher sur les rizières et Louis-Albert met son pied dans l’eau. Beaucoup, plus tard nous avons déjà fait sept kilomètres. Je crois que je suis encore plus fatiguée que quand j’ai monté les 1279 marches à Krabi. L’arrivée est en haut de la cinquième montagne de la journée. Ouf, ce matin je vais me réveiller avec plein de nouveaux muscles sur les jambes. En route !

Et voilà nous avons terminé ! Je n’ai jamais été aussi contente de voir notre taxi. Avant de nous rendre au mont Fansipan, nous sommes en route vers le dîner. Après avoir autant marché, ça creuse l'appétit. Nous mangeons dans un restaurant rouge. La serveuse apporte plusieurs repas et nous choisissons ce que l’on veut manger. C’est comme ça que les vietnamiens mangent. C’est cool, mais ça fait beaucoup de gaspillage. Pendant qu’on mange, je vais vous raconter quelques informations intéressantes sur le Vietnam. Chaque information vient de Trung qui nous raconte beaucoup de choses. Tout d'abord, savez-vous que les vietnamiens votent aux élections un vote par famille. En parlant des élections, le président a moins de pouvoir que le secrétaire ici. C’est drôle, non ? Aussi nous il y a ver, vert, verre, vers et verre, eux il ont cinq ma. Tu mets un accent différent et cela veut dire cheval, fantôme, tambour ou encore une pousse de riz. Alors voilà la fin des informations intéressantes sur le Vietnam.

Le taxi nous dépose au mont Fansipan. Pas tout à fait finalement. Il nous apporte devant le plus long téléphérique du monde ! Il nous mènera en haut du mont Fansipan. Il nous apportera même dans les nuages ! Trung aussi vient avec nous. Nous enbarquons dans une cabine jaune qui avance lentement vers la montagne. Wow la vue est magnifique ! Les rizières sont très hautes et les humains ressemblent à des fourmis. Si on tombe c’est la mort assurée. Après un bon dix minutes nous déposons le pied sur la montagne.

Nous sommes dans les nuages ! Si on veut regarder la vue on voit simplement du blanc. Autant dire qu’on ne voit que dalle. Par exemple, ce n’est pas ce que j’imaginais. C’est sûr, je n’imaginais pas que ce serait mou comme dans les films d’animation, mais j'imaginais qu’on avait la sensation d’être dans un nuage. La seule chose que cela fait c’est qu’on ne voit rien. De toute façon c’est vraiment cool. Il faut monter des marches pour aller en haut. C’est juste 300 marche on a connu bien pire. Bon on n’y sera jamais si on ne commence pas !

Nous somme déjà arrivée au bouddha noir. Il n’est pas très haut et se qu’on veut voire est le sommet. Le bouddha est joli, mais j’ai connu tellement de bouddha qu’il n’entre même pas dans mon top dix. En fait, il entrerais en dixième place. Pendant qu’on est là, je vais vous faire part de mon top dix de mes bouddhas préférés. En dixième, je mettrais vous le savez le bouddha noir. 9 l'espadon à Krabi (Il faut savoir que ce n’est pas mes « bouddhas » préférés, mais mes statues préférées et il y a quand même des bouddha dans ça). 8 La statue de crabe à Krabi. 7 Le moine qui rit à Koh Samui. 6 le bouddha avec des dizaines de main à Koh Samui. 5 le bouddha en haut de la montagne à Krabi même si il n'était pas très joli, c’est juste pour l’effort qu’on a fait pour le visiter. 4 Le bouddha de Phuket. 3 la déesse à Chiang Raï. 2 le bouddha d’émeraude de Bangkok et pour finir en première place je mettrais la splendeur du bouddha couché, le Wat Pho à Bangkok. Je n’entre pas les temples dedans même s’ils y entrents à coup sûr. C’est juste pour faire moins compliqué


Pfiou ! Papa a bien dit qu’en altitude, nous ne manquerons pas d'oxygène, mais nous serions essoufflés plus rapidement. Eh bien, il a raison ! Je n’ai même pas monté deux cents marches et je suis vraiment, carrément, extrêmement essoufflée. Ça n’a pas l’air de déranger Trung, car il va très vite ! C’est à bout de souffle que nous atteignons le sommet. Wow le triangle est installé nous somme à 3143 mètre du sol. Ça vaut cet effort. Pour la vue, c’est fichu, les nuages le cachent. Nous redessinons la montagne et comme à chaque fois ça passe vite quand on descend, mais pas quand on monte. Nous reprenons le téléphérique et notre conducteur de taxi nous emmène chez Cho qui sera notre place pour dormir. Attention, ce n'est pas un hôtel ! Ce que Cho fait c’est qu’on peut dormir chez lui en payant comme dans une hôtel. La seule différence c’est que c’est sa maison, il dort ici, c’est sa nourriture, sa chambre. C’est dur à expliquer, mais j’espère que vous comprendrez. Aussi la pièce est commune et il n’y a pas de haut de mur. Si quelqu’un parle durant la nuit tout le monde l'entend. En tout cas j’espère que personne ne parlera, car je veux dormir.

Vous voyez vraiment à quelle point nous sommes dans les nuage.
Vous voyez vraiment à quelle point nous sommes dans les nuage.
10
avr

C’est la journée la plus tranquille du Vietnam, mais elle est quand même remplie. Aujourd’hui nous ne nous déplaçons pas, nous restons chez Cho. Mes prières n'ont pas été entendues, car un groupe de Vietnamiens parle très fort et me réveille souvent. Je n'ai pas mal dormi, mais j’aurais aimé qu’ils chuchotent. Comme dans les premières journées au Vietnam j’ai un temps limite pour écrire. Je vais faire comme à Phuket et faire juste un mini-résumé. J’aime moins ça car il y a moins de détails, mais il faut vraiment que je brûle du retard. Alors je commence.

Le matin, Trung n'oubliez pas qu'il faut prononcer Tchougne. Je sais, je le répète, mais c’est important. Donc reprenons, Trung, le conducteur du taxi et Cho nous on fait un bon petit déjeuner. Il y a des crêpes, mais pas de sirop d’érable. J’en prends une, mais c’est beaucoup moins bon. Il y a de la lime avec du sucre. Puisque personne ne prend de lime je prends du sucre à la cuillère. Après le petit déjeuner nous allons dans un marché. Pas pour manger, mais pour voir l'ambiance. Pourtant, arrivé, nous prenons de la canne à sucre, mais disons pas comme d’habitude. On dirait un fruit, mais il faut croquer dedans, mâcher le sucre et recracher le reste. Moi, je préfère comme au Canada. Nous regardons surtout les habits des habitants. Il ont comme un manteau sur le dos. C’est ça la coutume du nord du Vietnam. Il fait beaucoup moins chaud qu’en Thaïlande aussi. Rapidement nous quittons le marché. Pas tout à fait. Nous allons plutôt encore dans un marché, mais ils vendent des animaux à la place.

Dans ce marché nous croisons des chiens. Ces pauvres animaux vont se faire manger dès qu’ils seront vendus. Pauvre bête ! Pourtant les chiens me font beaucoup plus de peine qu’un bœuf ou un poulet. Tous les animaux que nous croisons là se feront manger un jour. Il faut se raviser, c'est le cycle de la nature. Nous traversons les cochons et les vaches pour revenir dans le taxi qui nous rapporte chez Cho. Nous faisons un arrêt pour visiter un palais royal et nous repartons. Chez lui, nous nous reposons un peu et nous allons construire une maison en terre battue. La terre du Vietnam a un côté argileuse qui fait que nous pouvons construire une maison comme cela. Trung et Cho place un outil qui va devoir tenir la terre. On dirait un bloc lego. Dès que l'on l'enlève, la terre est assez sèche pour tenir d'elle-même. Voici, comment on s'y prend. Un jeune vietnamiens et moi lançons de la terre dans un pot. Quand le pot est près, maman nous en donne un autre et place le pot de terre dans le bloc lego. Dès qu’elle a vidé le pot il y en a un autre qu’elle doit porter. Charles-Henri et Trung compactent la terre avec un gros bâton. Nous sommes même un peu trop efficaces et Charles-Henri et Trung n’ont pas le temps de compacter la terre.

Après avoir construit un blog lego nous sommes fatigués et nous nous reposons. Nous jouons un peu avec un garçon local d'à peine deux ans. Il s’amuse à jeter des cailloux dans la rivière, nous faisons un regard fâché, il rit et recommence. Il a vraiment beaucoup d'énergie . Charles-Henri a dit qu’ils aimeraient bien jouer au soccer comme à l’école. À notre grande surprise, Trung nous demande si on veut aller sur son scooter pour s’acheter un ballon. Quoi quatre sur un scooter ça ce peut pas ! Louis-Albert s'assoit en avant de Trung qui est devant moi à la suite de Charles-Henri. J’adore la sensations du scooter. C’est comme un vélo sauf que tu ne pédale pas et que ça va vite ! Après quelques minutes, on entend le bruit du moteur s'éteindre. Il n’y a plus d'essence. Pourquoi est-ce que la seule et unique fois que je monte sur un scooter et qu’il n’a plus d'essence. Malchance totale ! Trung se promène en traînant le scooter. Il se déplace comme une bicyclette. Trung appelle quelqu’un qui lui prête un autre scooter. Il va prendre de l'essence, revenir, mettre l'essence dans son scooter et lui redonner le sien. Après tout cela, nous prenons enfin notre ballon de soccer. Il est blanc et porte le drapeau du Vietnam. Nous l’avons choisis pour savoir qu’il est vietnamien.

Après avoir eu notre ballon, nous voulions jouer. Nous faisons donc une petite balade d'environ un kilomètre et nous jouons au soccer. Je ne joue pas longtemps. Juste le temps de donner du sourire à Charles-Henri qui n’a pas joué depuis un bout de temps. Nous revenons une demi- heure plus tard et nous croisons un camion avec un cailloux coincé dans la roue. Vraiment coincé, il ne peut même pas rouler ! Pauvre conducteur. En marchant c’est juste avant d'arriver à l’hôtel que nous voyons le camion arrivé. Ouf il a réussi à le décoincer. En arrivant nous soupons chez Cho et nous dormons.

11
avr

Je vais vous décrire une journée de déplacement. Oui, nous nous déplaçons presque tous les jours, mais aujourd’hui c’est juste de l’auto, de l’auto et de l’auto. Trung est bien gentil et arrête l’auto des fois, de temps en temps, pour qu’on s’ennuie moins. Notre premier arrêt est dans un restaurant, mais pas pour manger. Nous regardons surtout la vue. Papa nous paye deux smooties à la mangue. Je ne pensais pas qu’ils seraient aussi gros ! Je donne la moitié à Louis-Albert, car mon estomac n’en peut plus. Maman a une application sur son téléphone pour jouer au Yum. Quand on attend, on y joue très souvent. Aujourd’hui, on joue maman vs Charles-Henri et Trung arrive. On lui montre à jouer, car il n’a jamais connu ce jeu. Pour bien qu’il comprenne, on joue Trung contre moi. Il me bat à plate couture 310 à 230 ! Oui mais il a eu un yum du premier coup et la chance a tourné pour lui. Nous revenons au taxi pour continuer la route.

De temps en temps, Trung s’arrête pour pouvoir prendre des photos et voir la vue. Sincèrement, ce n’est pas ces arrêts qui m’inspirent beaucoup. Au Vietnam, nous prenons souvent un dîner ce n’est pas comme en Thaïlande où on mangeait que pour le déjeuner et le souper. Donc il est déjà midi et on mange. Après un bon dîner, on revient dans la voiture. C’est sûr qu’on doit y être souvent, car nous avons une longue route à faire. Une heure plus tard, nous faisons encore un arrêt. Cette fois-ci, nous allons à un mariage. En réalité, ce n’est pas aujourd’hui qu’ils se marient, mais c’est une journée de fête. Les gens se précipitent sur nous. Ils veulent des photos et ils nous invitent à la table. Je n’ai pas faim, on vient tout juste de manger ! Les gens obligent mes parents à boire de l'alcool. Papa est un bon acteur et en lance un peu par terre. Maman boit réellement trois verres et le quatrième, elle le garde dans sa bouche et le crache discrètement sur son riz. Personne ne remarque. Nous voyons enfin la mariée. Elle est accompagnée de son mari et semble vraiment heureuse. Nous sortons du mariage pour nous rendre au camion. Trung nous explique que dans un petit mariage au Vietnam, il y a 300 personnes et dans un cas normal, ça peut dépasser le 500. Mes parents en ont fait un vraiment gros au Canada, et il y avait 130 invités.

Après beaucoup de route, nous arrivons dans un hôtel. Nous avons deux chambres. L’une possède trois lits simples et l’autre un lit queen. Nous dormons là aujourd’hui et dès demain nous partons. Avant de vous quitter, je vais vous faire part d’une petite information. Louis-Albert, avant, raffolait des melons d’eau. Il en mangeait en quantité incroyable. Puis, vient le temps où il mangeait que des ananas. Aujourd’hui, il mange des pommes. Des pommes, des pommes et des pommes. On lui fait même du chantage sur les pommes. Du genre mange ta soupe pour avoir trois pommes (il sait même dire pomme en vietnamien). Je vais me coucher donc je vous dis un petit bye bye.

12
avr

Aujourd’hui je serai bref. Je raconterai quatre petites anecdotes avant de finir mon texte. Si vous êtes curieux, commencez la lecture ! Je commence.

Anecdote numéro un : la fois où j’ai été féministe et le beau temple du roi. Prêt ? C’est partie mon kiki ! Maman m’a fait une belle tresse et nous avons quitté l’hôtel. Je n’aime pas vraiment la mécanique de toujours se déplacer. C’est sûr qu’on doit faire cela si on veut visiter le nord, mais des fois j’ai hâte de revenir à Hanoï pour redevenir autonome et moins souvent se déplacer. Après une ou deux heures, le taxi s’arrête devant une école. L’école est terminée, mais en attendant leurs parents (ils ne prennent évidemment pas l’autobus), ils jouent au soccer. Charles-Henri veut aller jouer avec eux alors je me dis : pourquoi pas moi aussi ? Et j’y vais. Ici, on trouve que les filles ne peuvent pas jouer aux mêmes jeux que les garçons. Alors, maman est très contente, car moi je joue et toutes les petites filles qui regardent peuvent voir que c’est du grand n’importe quoi. Je ne joue pas longtemps. J’avoue que je n’aime pas vraiment ça. Pendant que Charles-Henri joue au soccer, Loulou, maman, Trung et moi allons visiter le palais du roi (il ne faut pas se mélanger. Pas le palais dans la bouche, mais le monument, le château en fait). Je trouve que ça ne vaut pas le détour et maman est d’accord. C’est juste des pièces. (J’ai juste le goût de dire qu’il a 99 marches et que si j’avais été l’architecte, j’en aurais mis une autre). En tout cas, on repart au taxi, mais avant de monter, nous donnons notre ballon vietnamien (qu’on avait acheté chez Cho) aux enfants, car ils vivent dans la pauvreté et ils en ont plus besoin que nous.

Anecdote numéro deux : comment fait-on du tissu ? Après avoir mangé, nous allons dans un endroit pour tisser. Voici comment on fait. Au début, il faut couper une plante. Il me semble que ça s’appelle du lin. Il faut prendre la plante et enlever l’écorce. C’est l’écorce qui va nous servir. Nous utilisons ensuite une machine que quand on pédale, la botte d’écorce s’enroule autour de quelques batons. Voilà les bottes de fil. On met ensuite l’écorce dans une autre machine qui agrandi le fil pour ne pas qu’il y ait des nœuds. Nous prenons le futur tissu pour le mettre dans une sorte de soupe qui blanchit l’écorce. Nous plaçons ensuite l’écorce maintenant sans nœuds et blanche sous une roche. En marchant sur la roche, le fil devient plus doux. Nous arrivons à la dernière étape: la machine à tisser. Il faut passer un fil dans ce qui était l’écorce et refaire pour donner du tissu. Voilà comment on fait du tissu à partir du lin pour les nuls. Il y a beaucoup de photos pour mieux comprendre.

Anecdote numéro trois : petite balade sous la pluie. Trung sort du camion et nous demande de venir avec lui pour se dégourdir les jambes. Nous marchons gaiement et nous arrêtons voir une maison. Elle est construite en terre battue comme celle qu’on a aidé à construire. C’est cool de voir les différentes architectures à partir de certains pays. Il y a aussi beaucoup de champs et de rizières. Trung nous apprend que pour faire des barrières entre deux champs, les cultivateurs mettent de la nourriture pour cochons. Ça me fait bien rire et je trouve cela étrange aussi. Puis il se met à pleuvoir. Nous courons sous la pluie, mais nous sommes très loin du camion. Habillée de ma jupe et de mon chandail à manches courtes, je suis trempée. Ma tresse est toute défaite. Ouf le camion apparaît dans le décor. Sauvé !


Dernière anecdote : Karaoké introuvable. Ce soir nous voulons faire du karaoké. Nous avons appris qu’il en a plein au Vietnam. Après avoir souper nous partons accompagné de Trung et cherchons notre karaoké. Le premier qu’on voit est fermé à cause de la covid. Trung dit qu’il y en a un autre proche. Trung nous amène dans une ruelle sombre et noir. Ça m'étonnerait que le prochain karaoké soit ouvert. Si celui dans la ville est fermé, pourquoi celui qui est dans une petite ruelle serait-il ouvert ? Je n’ai pas raison, le karaoké a de la lumière et il est devant mes yeux. Nous entrons et découvrons qu’il est malheureusement en rénovation. Que nous sommes malchanceux ! Finalement nous retournons à l’hôtel sans avoir chanté.

13
avr

Aujourd’hui nous allons voir l’endroit le plus joli du Vietnam. Je n’ai pas beaucoup de temps pour écrire et je suis en train de refaire comme en Thaïlande. Je ne pourrais donc pas écrire beaucoup jusqu’à temps que j’ai plus de temps. Donc nous allons dans les montagnes avec notre grand taxi de quatorze places. Nous faisons une randonnée qui nous permettra de tout voir. C’est magnifique. Parmi tous les chèvres et les rochers, nous pouvons apercevoir la beauté du Vietnam. Les montagnes, le soleil, les forêts, les rizières ! Tout ce qui nous fait vibrer et pour la première fois je suis sans mot. Après avoir regardé tout ça, nous trouvons des gens qui chantent un funéraille. Ils sont loin et on ne peut qu’apercevoir leurs vêtements noirs. La musique est quand même agréable si on oublie qu’ils chantent à un mort. La balade se passe bien vite et nous trouvons un escalier blanc qui mène à… euh à rien. Un escalier dans le vide. On fait juste le voir et on part rapidement après. Durant le trajet, nous prenons deux raccourcis à travers les terres qui ne suivaient pas la route. Le seul problème est que j’ai tué deux plants de maïs en avance. Le taxi est stationné devant nous, ce qui met fin à ce paysage de rêve. Nous avons aussi donnée des cahier et des crayons à des enfant dans une école. C'est étrange il y a juste deux classe. Je me surprends à déjà arrêter d’écrire ce texte. Normalement il serait très long, mais je n’ai pas beaucoup de temps et il faut que j’écrive les journées suivantes. Au revoir.

15
avr

Je n’ai pas écrit sur la journée d’hier, car il ne s’est juste rien passé de particulier. Il faut juste savoir que nous sommes dans un hôtel où on reste toute la journée. C’est un peu comme ce qu’on a fait chez Cho. Ok, maintenant je peux commencer ma journée qui sera très longue. Je vais essayer de faire plus court, car j’ai vraiment envie d’aller dessiner une photo de cochon qu’on a rencontré durant notre voyage. Ok, ok je commence.

Il y a dans cet hôtel un moustiquaire comme à Khao Sok, sauf qu’il est beaucoup moins agaçant. Hier, maman m’a proposé de lire les Chevalier d’Émeraude. Depuis que j’ai terminé le tome 5 d’Amos Daragon et qu’il faut payer pour avoir les autres, j’ai laissé tombé la lecture. Il faudrait bien que je recommence. Je prends donc la tablette à lecture (la liseuse) et je commence. Après une demi-heure de lecture, je commence à avoir faim et je vais voir le petit déjeuner. Miam de bonnes mangues ! Quand tout le monde a terminé de manger, nous partons dans la cour de l’hôtel. Trung est à côté de deux scooters. On les a loué pour la journée. J'embarque avec mes parents alors que mes deux frères avec Trung (je le répète pour la dernière fois, on prononce Tchoune. Je voulais juste vraiment que ça rentre dans votre mémoire).

Après notre petit tour de scooter, nous arrivons dans une grotte. C'était le désir de Louis-Albert qui a adoré la grotte corail ainsi que la grotte avec des squelettes à Krabi. Nous entrons dans la beauté du paysage. Des millions de stalactites, de stalagmites et de stalagmitites nous accueillent. Les architectes ont mis un beau jeu de lumière pour mieux voir. C’est toujours impressionnant de voir à quel point l'eau peut être forte et détruire la roche. Je suis incapable de vous décrire la beauté du paysage, car peux importe ce que j’écris, c’est toujours plus beaux et plus savoureux quand on le voit de nos propres yeux. Je vais continuer et sortir de la grotte.

Nous revenons à l’hôtel pour pouvoir avoir un peu de jeux libres et pour dîner. Après avoir joué deux ou trois heures, nous marchons jusqu’au lac d’à côté. Arrivé, nous embarquons dans un longboat. Il en a en Thaïlande et au Vietnam, du moins c'est ce que j’en déduis. L’eau est calme et nous croisons deux ou trois pêcheurs. Ils prennent un grand filet et placent des bouteilles vides comme bouées. Moi qui croyais que le lac était pollué. Le lac est comme au Canada sauf la brume. Un peu plus tard, nous nous arrêtons à une chute. Pour attacher le bateau, on utilise la méthode n'importe quoi tant que ça marche. Nous arrivons devant un marché. Je goûte à une brochette enrubanné de crevette. La marche pour se rendre à la chute est rapide. Nous voilà déjà devant la chute tant espérée. C’est plutôt une cascade en fait. Quand on y pense, nous sommes impressionnés devant quelque chose qui tombe. Nous faisons une photo chinoise. C’est Trung qui nous a appris ce que c’est. Une photo chinoise est une photo devant un monument. Nous quittons maintenant la chute.


Et voilà nous sommes déjà dans notre longboat qui nous mène à notre hôtel. Dans nos plans, nous devions pêcher, mais nous n’avons pas trouvé de pêcheur qui ne fait pas la technique d’attendre au lendemain. Après une demi-heure de promenade, nous soupons dans notre hôtel. En parlant de souper je dois y aller. J’enfourche mon vélo et je vous quitte. Bye !!!

16
avr

Nous partons très tôt ce matin. C’est la dernière fois qu’on embarque dans le taxi de quatorze places. Nous ne ferons pas d’arrêt et nous irons directement à Hanoï. C’est vrai, c’est la deuxième fois qu’on va à Hanoï, mais la première fois on ne l’a pas visité. Nous n’irons pas dans un hôtel pour dormir, ni une place comme chez Cho. Nous irons dans la maison de Trung. Arrivés, nous déposons nos affaires au quatrième étage. Ici, ce n’est pas comme chez nous. À la place de deux très grands étages, il y en a 5 ou 6, mais beaucoup plus petits. La chambre des invités (la place où on dort aujourd’hui) est au quatrième étage. Les membres de la famille de Trung sont aimables, mais à cause de la barrière de la langue, je ressens parfois un malaise. La femme de Trung nous apporte le souper. Il a l’air vraiment bon !!! Je me risque en premier et je tombe en amour avec la nourriture d’ici!!! Ce sont les meilleurs rouleaux de printemps (Nem le vrai nom), que j’ai pris de ma vie. Il y a aussi des patates, des carottes, du riz (bien évidemment), des concombres et des pommes. Nous avons enfermé le chien Kaeo durant le souper, car sinon il devient fou ! Après le souper, Trung nous annonce qu’on part faire du karaoké. En deux temps trois mouvements nous sortons dehors pour aller chanter.

Nous marchons et deux minutes plus tard nous arrivons. Le monsieur nous emmène dans une pièce mauve avec des lumières qui virevoltent aux plafonds. Dès qu’on chante le micro est si écho qu’on entend presque pas les paroles. Maman me met Les Champ-Elysée de Joe Dassin et je commence à chanter. Je la connais par cœur et je ne regarde même pas les paroles. Au milieu de la table, il y a des boissons et des chips. Je prends une boisson et papa m'apprend qu’il faut l’acheter. Moi qui croyait qu’il était inclus au prix du karaoké. Oups ! Les membres de la famille de Trung chantent des chants en vietnamiens. On ne comprend rien de toute la chanson. Nous passons deux ou trois tounes des Cowboy Fringant dont la Marine Marchande ou L’Amérique Pleure. C’est vraiment amusant de chanter des vietnamiens et des canadiens ensembles. C’est comme dans les films de paix. Notre heure est passée et nous partons du karaoké.

On veut dormir et on trouve le chat Kem caché sous le matelas. Nous sommes cinq à essayer de le sortir de là. Avant d’aller se coucher, voilà ce que maman me dit. « Ce que j’ai remarqué ici est que nous sommes différents, mais la différence est manger avec des baguettes et des fourchettes, mais l'amour, l'amitié les sentiments qu’on ressent tout ça est pareil d’une ville à l’autre. Je trouve qu’on est chanceux de vivre cela et Trung nous fait vraiment vivre le Vietnam. » Wow je suis tout à fait d’accord avec elle et la façon dont elle me la dit je me demande si elle joue un rôle dans un film ou qu’elle c’est pratiqué toute la journée pour me dire cela. Je m’endors rapidement en pensant à toutes les chansons que j’ai chanté aujourd’hui.

Voici Trung (je n'écrit pas dont mon texte alors j'ai le droit prononce Tchougne
la femme et le fils de Trung
17
avr

C’est à midi que nous partons. La femme de Trung, Hien, nous a servi un dîner aussi délicieux que la veille. Avant d'avoir soupé (j'ai oublier d'en parler) nous somme aller dans un salons de coiffure. Louis-Albert a un bol sur la tête à cause que le coiffeur a raté son coup. Écouté on revient maintenant au présent. Puisque notre taxi de quatorze places nous a quitté quand on a fini le nord, nous en prenons un petit pendant deux heures. Je suis écrasée sous une tonne de bagages. J’écoute un balado appelé l’incroyable histoire. Ça parle de tout pleins de personnes qui ont marqué l’histoire. J’en connais maintenant beaucoup plus sur Jacques Cartier, Viola Desmond, les viking, le géant Beaupré ou encore Léonard de Vinci. Le taxi s’arrête et nous débarquons voir notre prochain hôtel nommé Banana Bungalow. Nous resterons trois jours ici. Le nord est beau et bien fini et maintenant on peut se la couler douce. Nous avons pris un hôtel avec une table de billard et une piscine. Moi je vais jouer avec mes frères qui ont déjà commencé la partie !

Ce soir pour aller souper, il y a des vélos inclus avec le prix de l’hôtel. Nous en prenons cinq (Louis-Albert monte avec papa et Trung vient avec nous) et nous partons manger. Ça fait vraiment longtemps que je n’ai pas fait de vélo. L’été dernier on en n’a pas fait et l’hiver vous comprenez. Le seul kilomètre qui nous sépare du resto a été fait sans avoir le temps de dire nouille. Voici la dégustation de la chèvre selon moi : miam, vraiment bon, j’en veux d'autres et je peux avoir ta part ? Trung dit que ça ressemble aux chiens. Ça veut dire que tu as déjà mangé des chiens ? Peu importe si cela goûte le chien, ça n'en n’est pas et je peux m'empiffrer ! Après avoir fini ce merveilleux souper nous revenons encore à vélo.

18
avr

Ce matin nous retrouvons Trung à dix heure. Le matin nous avons tout le temps pour jouer au billard et déjeuner. À la fin de ce petit repas nous prenons notre vélo, car nous avons deux activités à faire aujourd’hui. Sur notre vélo nous pédalons à toute allure et quittons Banana Bungalow. Un peu plus tard nous arrivons au temple. Il y a le lac civil à droite et le lac militaire à gauche. Proche des deux lacs, s'élève deux gigantesques pagodes. En haut de la pagode de gauche, il y a la cloche qui représente les morts et le yin. Sur l’autre pagode, il y a un tambour qui représente les vivants et le yang. Le yin et le yang, les morts et les vivants. Nous entrons dans le temple et trouvons une grue debout sur une tortue. Tout comme la cloche et le tambour, la grue représente le yin ou le yang je ne m’en rappelle plus et la tortue l’autre. Après avoir visité les offrandes, nous prenons trois chandelles, nous plaçons du feu dessus et nous faisons un vœu. Juste après, nous reprenons les vélos et quittons le temple.

Nous arrivons dans une grotte. Trung ne vient pas avec nous, car il l’a vue trois fois. En arrivant nous dérangeons une dizaine de chauve-souris. Je les voie vraiment bien, elles sont toutes proches de moi et je crois qu’il y en a une qui m’a touché l’épaule. Nous marchons dans des tonnes de cacas de chauve-souris. Je suis déçue que Trung ne soit pas venue, car le guide parle seulement vietnamien et on ne comprend rien ! Après avoir observé des chauve-souris nous quittons la grotte et revenons à vélo. Nous prenons une pause pour souper et puisqu’on à déjeuner tard, nous ne dînons pas. Nous revenons à vélo et j'essaye avec mes frères la piscine. HIIIII elle est froide !!!! Aussitôt après être rentrée, je sors en courant et je prends la douche la plus chaude de ma vie. Après j’écris un peu et je m'endors.

pour ginette qui voulait voir cette photo
19
avr

Aujourd’hui, au lieu de partir en vélo, nous partons en scooters. C’est parce que l’endroit où nous voulons aller est très loin. Trung arrête son scooter, avec L-A à bord, devant un temple. Le scooter de Charles-Henri et maman ainsi que celui de papa et moi s'arrêtent derrière lui. Le temple est similaire à celui d’hier et Trung nous raconte l’histoire des rois vivants ici. Donc au début, il y avait Ding. Il a engendré trois fils, de trois femmes différentes: Ding, Ding et Ding (je sais, pas très original dans cette famille). Le père voulait se trouver un héritier. À la place de prendre l'aîné qu’il trouvait un peu trop méchant, il prit le cadet, mais Ding (l'aîné) ne voulait pas laisser sa place alors il assassina son frère. Il y a alors un mandarin (qui a rêvé qu’il mangeait des étoiles avec sa bouche) qui assassine le roi et l'aîné (c’est vraiment sadique mon histoire). Après tout cela, c’est finalement le benjamin qui monta sur le trône (il avait 6 ans). Après tout cela, il y a eu un autre roi qui a remplacé celui de 6 ans afin qu’il vive sa jeunesse. Alors celui qui est maintenant le roi engendre deux fils de deux femmes différentes. L’aîné voulait monter au pouvoir alors il tua son frère. L’aîné prend le trône à la mort de son père. Lee (le nom de l'aîné) était toujours couché (on le surnomme le roi couché). Il était si fatigué qu’on l’a remplacé par Ly. Alors il y a eu la dynastie de Ly qui dura neuf générations. Ensuite Tchang s'est emparé du trône et il y a eu une dynastie de 14 générations. Ensuite il y a eu un autre Ly et ainsi de suite. Voila la fin de l’histoire du Vietnam.

Après avoir visité le temple, nous espérons croiser des babouins à fesses rouges. Nous retournons sur les scooters et arrivons proche d’un bateau. C-H et maman embarquent dans l’un et les autres dans le second. Heureusement, le guide du bateau parle français (un mini peu seulement). Il nous apprend qu’il n’y a pas de babouins à fesses rouges, car il fait trop chaud. Tant pis, nous profitons de ce tour de bateau. Nous voyons des plantes aquatiques et une belle grotte. Je regarde beaucoup la vue et le bateau s’arrête. Nous retournons sur notre scooter et nous nous arrêtons pour souper. En revenant, nous écoutons un film avant de nous coucher. Trop tard selon moi, car je suis super méga fatiguée.


20
avr

Aujourd’hui nous quittons Banana Bungalow (l’hôtel) et partons à Hanoi pour la troisième fois. Chaque fois que nous sommes allés dans cette ville, jamais on ne l’a visité. Nous resterons avec Trung et il nous quittera le dernier jour. Après avoir déjeuner, nous quittons l’hôtel. Avant d’embarquer dans l’auto, la propriétaire de l’hôtel me donne un magnifique chapeau cône que je porte tout le temps ici. Maman est jalouse alors on va se le partager. C’est vraiment injuste, car les garçons n’ont pas le droit de porter un chapeau cône dans ce pays. Après le trajet du petit taxi d’une demie-heure, nous arrivons dans la ville d’Hanoï. Nous trouvons notre nouvel hôtel et jouons un peu à l’intérieur. Plus tard, nous désirons aller explorer la grande ville. Je mets mes sandales et mon nouveau chapeau cône et nous commençons l’exploration.

LE BRUIT! C’est vraiment bruyant. Partout des klaxons et encore d’autres. Il y a vraiment beaucoup de pollution sonore et c’est cela qui me fait reconnaître la ville. Nous nous arrêtons devant un magasin de café. Maman prend un café vietnamien aux oeufs. Elle me fait goûter et c’est vraiment bon !! Puisque que je ne prends pas de café le soir (pour dormir, car sinon je peux m’endormir vers une heure du matin), je prends un smoothie à la mangue. Nous continuons d’explorer et tombons sur un quartier génial proche d’un rail de train. Nous choisissons un restaurant où nous pourrons voir le train passer. Je n’ai pas tellement faim à cause du smoothie, mais qui peut résister à de bonnes frites salées et croustillantes ? Je mange un peu, nous attendons le train et nous parlons de tout et de rien. Quand l’horloge indique 19h, nous montons au deuxième étage pour mieux voir le train. Il y a un retard de dix minutes qui me parait une éternité. Puis, nous voyons la locomotive (et son klaxon) devant nous. Le bruit ! Pourquoi il n’existe pas un klaxon non bruyant ?!?! Alors, nous avons attendu une heure pour 29 secondes. Nous quittons déjà le rail pour aller dormir.

21
avr

Ce matin, j’ai le goût d’un café aux oeufs. Maman en a pris un et j’en ai tellement aimé le goût ! Je me lève et vais au déjeuner inclus de l’hôtel. Nous allons aujourd’hui au temple de la littérature. Au début, c’était une université, mais on l’a changé pour un temple. Sur le chemin, nous nous arrêtons parfois dans des cafés, mais sans café au oeufs. J’en cherche un tout le chemin. Finalement, le temple est devant nous et on entre. Nous arrivons dans un jardin bien décoré et fleuri. C’est le jardin avant le temple. La deuxième pièce est un lac. L’histoire est magnifique. Pourquoi ils ont mis un lac à cet endroit c’est parce que de chaque côté, il y a des noms de personnes ayant reçu un diplôme. Le soleil éblouit le lac et ça met les noms en lumière. Proche, nous trouvons des tonnes d’élèves heureux d’être ici. Nous apercevons un lancé de chapeau de finissants. Durant la guerre c’était un hôpital. À la fin, il y a un temple avec le roi Ly, Lee, Tchang, le deuxième Ly et Ding. Il y a aussi des maquettes du temple dans le passé et dans le présent. Nous quittons le temple et continuons d’explorer Hanoi.

Ouiiiiiii ! Il y a du café aux oeufs. Maman me dit qu’on va en prendre plus loin. Mais pourquoi ne pas le prendre tout de suite ?!?! Dommage… Finalement nous croisons l’ambassade du Canada. Nous voyons des soldats avec des mitraillettes. Nous voyons un changement de garde et Tchung nous raconte l’histoire d’Ho Chi Minh, le grand dictateur qui a renvoyé les français chez eux pour avoir l’indépendance. Il y a un monument en son honneur et une ville. Il a signé l’indépendance le 2 septembre et est mort la même date 25 ans après. Nous nous tenons devant le grand monument de ce monsieur si important, mais il n’est ouvert que le matin. Nous partons du mausolée et partons essayer de trouver mon café.

Nous ne trouvons pas, mais arrivons devant une pagode. Trung nous raconte l’histoire de Bouddha, mais nous ne rentrons même pas dans la pagode. Finalement, nous prenons un taxi pour revenir à l’hôtel, mais je n’ai toujours pas eu mon café ! Nous disons adieu à Trung. Nous le reverrons peut-être samedi, mais j’en doute. Nous retournons jouer et lire dans l’hôtel et quand vient le temps de manger nous prenons une heure à trouver notre repas (je m’ennuie déjà de Trung) puis nous mangeons encore dans la rue du train. À demain mes chers lecteurs.


22
avr

Savez vous qu’est-ce qu’une géocache ? Une géocache est une petite boîte cachée partout sur la planète. Grâce à un logiciel, nous pouvons les trouver. Imaginez que dans votre quotidien, vous passez à côté de pleins de géocaches sans vous apercevoir qu’elles sont là. Aujourd’hui, Charles-Henri voulait en trouver. Les géocaches sont le moyen le plus efficace de découvrir la ville, car elle vous force à aller dans les recoins les plus éloignés de la ville. Nous quittons l’hôtel et nous allons chercher la première géocache de la journée. Elle nous amène à un mur avec une géocache à l’intérieur. L’indice est : à côté des pétards, ne vous laissez pas vous faire marcher par Xing Chàm. Mais qui est Xing Chàm ? Nous trouvons sur la muraille un monsieur où il est écrit Xing Chàm en dessous de lui. Nous cherchons et cherchons, mais nous ne la trouvons pas et quittons. Ça commence mal.

Nous nous arrêtons au café des sirènes. Enfin je peux avoir mon café aux oeufs que je voulais depuis hier matin ! Seul problème, deux cafés aux oeufs, deux chocolats chauds et un coke coûte trente dollars. Nous allons à la terrasse en haut, mais nous redescendons, car il fait chaud. À l’air climatisé, nous pouvons savourer notre bon café. Après avoir bu et savourer le moment, nous allons sur le pont de Gustave Eiffel. Avant d’avoir construit la tour Eiffel, il a construit ce pont. Il y a un passage pour piétons et nous marchons ici. Dans ce mètre carré, il y a une géocache. Après une demi-heure de recherche, on la trouve aimantée sous un poteau. Puisque nous somme passer ici seulement pour la géocache nous faisons demi-tour pour faire une autre géocache.

Celle-ci est proche d’un mur multicouleurs. Je crois qu’il y a un trou ou quelque chose qui peut cacher une géocache. Finalement non, elle était aimantée sous un poteau exactement comme dans le pont. Nous allions dans un autre café sauf que celui-ci coûtait un dollars. Ok on aurait vraiment dû boire ici. Après avoir encore bu, nous partons faire la dernière géocache de la journée. Elle est dans une petite ruelle inhabitée. En cherchant, nous trouvons des vietnamiens qui cherchent avec nous. Finalement nous ne trouvons rien et quittons la ruelle pour aller souper. Il y a un restaurant de sushi pas loin. Je suis trop contente, nous n’avons pas mangé de sushi depuis que nous sommes arrivés au Vietnam ! Nous courons dans la rue enthousiasme de trouver des rouleaux d’algue, de riz et de poissons. Miam ! Sauf que le restaurant est fermé. Louis-Albert est sur le bord des larmes. Finalement nous nous perdons dans la ville à la recherche d’un resto. Nous mangeons donc chez Gigo. C’est un buffet à volonté principalement de porc et de bœuf. Dans le menu nous trouvons des sushis ! C’est une seule sorte mais pas grave je mange trois assiettes. Après s’avoir empiffré de viande nous allons dormir à l'hôtel. Demain nous partons d’Hanoï, mais je peux dire à tout le monde que c'était un moment merveilleux dans le voyage.

23
avr

C’est seulement le soir que nous partirons de cette ville. Prochaine étape Hoi An (c’est Hanoi en verlan). Nous retrouvons Trung ! J’étais sûr que je ne le reverrais jamais ! Il est là avec des cadeaux. Il donne des pommes pour loulou, un foulard et un porte clé pour moi et un jeu d'échecs pour Charles-Henri. Ce sera une journée tranquille aujourd’hui puisque nous partons en avion vers Hoi An. En marchant nous trouvons un parc. À côté de la mer, les arbres paraissent libres et encore plus verts. Je m’assois proche de mes frères et je lis un peu. Je prends un bubble tea au raisin que je partage avec maman. Puis toujours en marchant nous revenons à l’hôtel. Une partie d’échec plus tard, un taxi arrive. Il nous mènera à l'aéroport. Nous disons nos adieux à Trung et c’est à ce moment là que je remarque que j’ai vraiment adoré qu’il soit avec nous. Le taxi se stationne et nous descendons. Nous mangeons un burger King pour souper et rentrons dans l’avion. Le vol est rapide, mais il est presque dix heures. Cette nuit je dors dès que je pose ma tête sur mon oreiller.

24
avr

Ce matin nous avons loué des scooters pour découvrir la vieille ville de Hoi An. Une fois sur place, nous remarquons qu'il fait beaucoup trop chaud. Nous revenons donc pour aller se baigner à l’hôtel. Ce soir nous reprenons les scooters et allons à la même place sauf que la température à beaucoup baissé. Ici, il y a juste des lampions. Des roses, des verts, des jaunes, des rouges, des bleus, des turquoises et j’en passe ! En se promenant dans le quartier nous remarquons les bateaux avec des lampions et nous décidons d’embarquer dans l’un des bateaux. C’est simple, il y a un morceau de cartons avec une chandelle à l'intérieur, nous faisons un vœu et jetons le papier à la mer. J’en prends un bleu comme la mer et je souhaite beaucoup de choses. Le paysage est irréel ! Parmi les milliers de lumière, le lac frappé par-ci par-là les lampions. Je me demande si les vietnamiens s'habitueront à tout cela, car c’est si merveilleux que je n'oublierais jamais le paysage. Nous revenons sur le scooter et revenons dans notre petit hôtel.

25
avr

Ce matin nous avons loué encore des scooters. Après quelques minutes, nous arrivons à l’endroit planifié. Nous sommes à la montagne de marbre. Il faut monter seulement 100 marches. Facile ! Après être monté nous arrivons devant une pagode. Elle est belle mais nous ne pouvons pas l’explorer, car nous ne portons pas de bon chandail. Il parait que ça pourrait offusquer bouddha. Ce qu’il y a de plus ici ce sont les grottes. En marchant un peu, nous trouvons une grotte avec un bouddha. À part prier il n’a rien a faire ici alors nous partons. En faisant demi tours nous tombons sur une autre grotte. Le plafond est vraiment haut ! La grotte est magique, mais je n’arrive pas vraiment à vous la décrire. Vous pourrez mieux le voir dans les photos. En regardant tout cela, nous partons à contre-cœur.

Après avoir visité une nouvelle grotte. Nous revenons chercher nos scooters. Après une petite balade nous passons sur un pont avec un dragons jaune. On a pas pris de photo car on conduisait, mais je vais vous le décrire le plus possible. Il a 66 mètres de hauteur, 666 mètres de longueur et 6 voix pour les auto. Que des 6 partout ! Le dragons est jaune et majestueux. Il ressemble à un serpent et le samedi il crache de l’eau. À cause qu’on conduisait nous ne sommes restés que peu de temps. Papa trouve un resto de sushi à côté. On a manqué notre chance avant-hier quand on est allé chez Gigo donc aujourd’hui on se rattrape. Après avoir mangé nous retournons dormir.

26
avr

Nous nous sommes réveillés très tôt aujourd’hui. C’est parce qu'on va faire un long trajet pour pouvoir aller dans une montagne. Nous partageons les sous du trajet avec un couple de français qui vit dans le même hôtel que nous. Après le taxi nous arrivons à un téléphérique. Il est moins long qu’au mont Fansipan, mais il est très long. Nous arrivons dans le Golden Bridge. C’est un pont avec des mains géantes fait de roche qui tient le pont. On dirait un golem qui sort de la terre pour nous aider. Après avoir visité ce pont, nous partons dans un deuxième téléphérique. Il nous mènera dans le principal endroit d’ici. Après le petit moment d’attente nous arrivons dans un château. Nous avons trop hâte de faire une montagne russe mais nous décidons de jeter un coup d'œil dans le fantasy park pour voir ce que c’est. Finalement, nous découvrons que c’est un parc d'attractions style La Ronde ! il y en fait trois sortes de choses ici, des films en 4D, des balades avec un paysage magique et des manèges. Je fais un manège avec maman où il monte très très haut et nous laisse tomber dans le vide avant de nous rattraper. Je le teste et nous commençons après à explorer le parc d’attractions.

Nous allons dans un film en 4D. On prend des lunettes et on s'assoit sur un siège. Pendant que le film joue le siège bouge et dès qu’on tombe dans l’eau un un mince jet d’eau asperge la pièce. Nous en regardons trois comme cela et allons dans un manège qui tourne. Nous restons deux heures dans ce coin de paradis. C'était dur de sortir, mais après avoir fait des auto-tamponneuses nous quittons le parc. Dire que nous avions prévu de juste jeter un coup d'œil… Nous voulons faire la montagne russe que nous voulions faire depuis ce matin, mais découvrons qu’elle est fermée à cause de la météo. C’est vrai qu’il y a des gros nuages gris dans le ciel. Nous prenons plus d’une demie-heure pour trouver un repas car tout est incroyablement cher. Je prends finalement une pizza qu’on partage. Quand on sort du resto nous découvrons qu’il pleut à torrent ! Nous avons deux poncho donnés par les propriétaires de cet endroit, mais nous courons essayer de retrouver un endroit sèche. Finalement il ne pleut pas beaucoup et nous arrivons dans les dix premiers pour faire la montagne russe fermée par la pluie. Puisque qu’elle vient juste d'ouvrir on est dans les premier a monté sur le siège sans clôture ou un truc du genre.


Ça va vite ! Nous avons des freins à notre disposition mais nous ne les utilisons presque pas. C’est vraiment cool, mais le manège est déjà fini. Il nous remonte avec une corde et nous descendons de cet endroit d’amusement. C’est tellement cool que nous voulons faire un deuxième tour, mais il y a beaucoup de monde et si on attend tout ce temps nous ne serons pas à l’heure pour le taxi. Nous reprenons les deux téléphériques et repassons par le Golden Bridge avant de retourner dans le taxi. Nous mangeons dans un restaurant proche de l’hôtel et allons dormir.

30
avr

Il s’est passé trois jours depuis que nous avons visité le Golden Bridge. Trois jours que nous sommes restés à l’hôtel pour lire et jouer. Ce petit repos nous a fait du bien à toute la famille, car c’est dur pour le corps de faire une activité chaque jour pendant 4 mois. Aujourd’hui, nous quittons Hoi An pour aller à Da Nang. Ce sont deux villes côte à côte et pour aller visiter la montagne de marbre et le pont du dragon, c'était à Da Nang. On aurait très bien pu prendre un taxi pour aller où on voulait, mais on a préféré réserver un autre hôtel dans la ville de Da Nang. Donc ce matin, après avoir pris un déjeuner, nous partons pour Da Nang.

Notre hôtel s’appelle Lavender et nous arrivons dans une pièce avec une dame au milieu. Elle nous averti que la femme de ménage nettoie notre chambre. Nous déposons nos sacs dans le lobby et on part dîner en attendant. Après un dîner (épicée), nous arrivons à notre chambre. Il y a un beau salon, une vue sur le pont du dragon et trois lits. En parlant du dragon, c'est à cause de lui que nous restons une journée à Da Nang. Nous allions faire cinq jours à Saïgon, mais nous passerons plutôt une journée à Da Nang et quatre jours à Saïgon. Tout cela, car le week-end, le dragon jaune que nous avons déja vu, crache de l’eau et du feu. Après avoir joué un peu dans l’hôtel, nous partons vers le dragon de Da Nang.

Après quelques minutes de marche, nous arrivons au pont. Puisque nous ne sommes pas en taxi ou en scooter, nous pouvons bien observer l’être magique. Ce n’est que dans trois heures qu’il jouera avec les éléments donc nous pouvons d’abord aller souper. Nous nous arrêtons dans un marché de nuit et nous nous installons avec la foule près du dragon. La foule, mais la foule… C’est incroyable de voir autant de personnes au même endroit. La musique s'arrête. J'entends des murmures parmi les Vietnamiens et le dragon lance une boule de feu dans les airs. Une vraie ! Je sens la chaleur sur mon visage. Après douze boules de feu, le dragon s'arrête. Quoi ? Une demi-heure d’attente pour seulement ça ?!?! Pourtant personne ne part. Puis, le dragon lance un jet d’eau si puissant qu’il arrose toutes les autos. Nous sommes trop à gauche et le dragon ne nous arrose pas, mais c’est drôle de voir des personnes trempées. Après le spectacle, nous revenons dormir.

1
mai

Aujourd’hui vers sept heure du matin, papa me réveille. Ça n'a pas de bon sang de se lever à cette heure ! Les yeux fermés je m’habille, vais manger et monte dans un taxi. Nous avons un vol d’avion à neuf heure et demie. Nous avons fait notre record personnel pour passer la sécurité le plus rapidement possible. Nous sommes déjà dans l'avion à patienter. Après l’heure d’attente, nous pouvons enfin arriver dans notre hôtel. Saïgon sera la dernière île avant de quitter le Vietnam. Ce que ça a passé vite ! On a passé seulement un mois ici ce qui est la moitié du voyage en Thaïlande, mais je n’arrive pas à me dire que le Vietnam est fini. Puisqu’il reste quatre jours, profitons de c’est quatre journée.

Ce soir après s’être amusés dans l’hôtel nous quittons notre hôtel pour manger. Un taxi nous dépose dans un endroit où des dizaines de locaux vivent. Une grande statue d'Ho Chi Minh nous attend devant l’hôtel de ville. Nous passons un long moment à chercher un resto et nous mangeons chez Amigo un restaurant assez chic, mais pas si cher. Après avoir mangé nous allons à la basilique Notre Dame de Saïgon. Malheureusement elle est en réparation et nous ne pouvons pas la voir. La poste construit par Gustave Eiffel est aussi fermé donc nous quittons cet endroit. Je suis contente de me mettre au lit après s’être réveillée à cette heure si tardive.

2
mai

Ce matin nous partons dans un zoo. Nous sommes excités comme des puces. Nous arrivons devant une fontaine incroyable ! Nous cherchons sans trouver un seul animal quand nous arrivons devant un oiseau chauve et blanc. Si on présente notre masque devant lui, il le suit du regard et essaye de le manger malgré la vitre qui nous sépare. C’est un des animaux qu’on a mis dans notre projet Samuël et moi dans notre projet des animaux les plus laid. Nous quittons l’oiseau et nous tournons autour de pleins d’enclos. Nous trouvons des lézards de toutes sortes de couleurs et des oiseaux bruns qui ne peuvent pas voler.

Il y a des tonnes de loutres, des loutres avec des loutres. Elles étaient en solde à l’épicerie ?! Nous continuons notre route devant des gibbons et des ouistitis. Finalement, nous trouvons l’enclos des tigres. C’est dur d'imaginer que le plus gros félin se trouve devant soi. Il y en a aussi un blanc que nous adoront regarder. Nous croisons des ours à lunettes. Les touristes leur lancent de la nourriture. Il ne reste pas beaucoup d'animaux à regarder et nous cherchons un rhinocéros, mais nous trouvons un éléphant. C’est triste de les voir comme ça alors que Minoune, Mélanie et Gipsy peuvent vivre en liberté. C'est pas un endroit pour un éléphant. Il y a un bassin de crocodiles. Il fait si chaud que personne ne bouge chez ce lézard géant. Puis nous trouvons quelques hippopotames où une grande pancarte est écrite : animal dangereux, surveillez vos enfants. Après avoir fini cela, nous continuons notre route vers les girafes.

Un monsieur vend des carottes pour donner à l'animal au long cou. Elle les engloutit aussi rapidement que Mélanie engloutissait les bananes. Papa veut faire un selfi avec la girafe qui mange sa carotte, mais la girafe ne lui adresse pas sa bouche. Papa continue et la girafe lui donne un coup de tête sur l’épaule « tasse-toi j’a veux pas ta carotte » . Si on m'avait dit que mon père se ferait frapper par une girafe, je ne l’aurais pas cru. Ma mère rit sans pouvoir s’arrêter. Pour ne pas que la girafe redonne un coup de tête à papa, nous quittons l’animal agressif. Nous allons voir la maison des reptiles et quittons le zoo.

Nous prenons un taxi et Charles-Henri se fait couper les cheveux. Il ne s'est pas fait une coupe à Hanoï donc c’est à son tour. Finalement, sa chevelure n’est pas ratée et nous mangeons un peu. Nous nous couchons tôt et demain nous pourrons voir les tunnels de Cu Chi.

3
mai

Il y a environ 70 ans, le Vietnam s'est séparé en deux. Le nord contre le sud, Hanoï versus Saïgon. Le nord voulait être communiste, le sud ne voulait pas. Il y a alors eu une grande guerre. Les États-Unis sont allés aider le sud et la Russie le nord. Les États-Unis sont alors allés dévaster Cu Chi, région près de Saïgon, qui abritait plusieurs partisans du nord. Les habitants de cette ville ont alors construit des dizaines de tunnels pour se cacher. Même les grands architectes de notre époque trouvent impressionnant ce qu’il on fait. À Washington (la capitale des États-Unis), il y a eu des grosses manifestations pour arrêter la guerre. Le pays a donc cédé et arrêté de faire la guerre. Alors le nord a gagné et le Vietnam est désormais uni et communiste. Aujourd’hui, nous allons voir les tunnels qui ont sauvé cette population. Pour ceux qui veulent en connaître davantage, je ferai un projet sur cette guerre et je vous l'enverrai.

Dans le taxi, nous nous rendons à Cu Chi. Après un peu d’attente, nous débarquons et visitons. Il nous montre une capsule sur la guerre, mais je ne comprends pas tout. Nous avons un guide qui parle anglais ce qui va beaucoup me pratiquer avec cette langue. Il nous montre un gros rocher que sans cela, les habitants n'auraient pas survécu. Je n’ai aucune idée de ce que c’est alors le guide nous explique. Ce truc possède plein de petits trous et grâce à eux, l’air circule dans les tunnels. Notre guide nous montre aussi plusieurs sortes de pièges dans laquelle les américains mourraient. Mais c’est sadique ! Après plusieurs autres explications nous rentrons dans un tunnel. Nous avons à peine de la place pour marcher. Il faut se rouler en boule et en plus, le tunnel a été agrandi pour les touristes. La petite visite est terminée et je vous quitte.

4
mai
4
mai

Et voilà, le Vietnam est terminé. Non je ne recommencerais pas après. Je suis contente de m’être rendue jusqu’à la dans mon écriture, car maintes fois j’ai voulu arrêter. Je suis sûr et certaine que je ne me serais pas rendu là sans vous. C’est dure des fois quand tu regardes quelque chose et que tu te dis que dans quelques années à peine, tu vas probablement l’oublier. Grâce à mon blog, cela n’arrivera pas car je sais que si je me lis, je vais revoir les images dans ma tête. Mais surtout, merci. Merci pour votre écoute. Merci de m’avoir suivi jusqu’aux bout. Merci pour toutes les petites choses aussi petites qu’elles soient qui m’ont donné le courage de continuer. Je voudrais remercier Isabelle, l’amie de ma mère, qui travaille en français au secondaire, qui était passionnée, mais qui, malheureusement, n’a pu se connecter au deuxième blog. Merci à Ginette qui lisait sans relâche et que je sais qu’elle me suit tout le temps. Merci aussi à Geneviève qui est la cause de mes phrases très souvent punchées au début de mon texte. Merci à mes grand-parents qui me lisent sans relâche depuis le début. Merci à ma mère qui, chaque fois que je lui dit que j’ai fini, saute sur son téléphone pour me lire. Merci à toutes les personnes que je ne connaissais pas, mais grâce à mon blog, ils me suivent. Je ne pourrais pas énumérer tout le monde, mais chacun a joué un rôle. Vous ne savez pas à quel point cela me réchauffe le cœur de savoir que près de 60 personnes me suivent et me lisent. Juste un mot : merci. Peut-être qu’une autre fois je vais faire un blog sur myatlas. En tout cas si ça me tente.