Mission à Quito, déplacement dans la province d'Esmeraldas, puis passage par Otovalo et Cuicocha
Novembre 2016
11 jours
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13
nov
  • Arrivée à Quito à 17h, taxi jusqu'à notre logement
  • Courses, dîner, repos avant d'attaquer !
14
nov
  • 8h30 : Petit déjeuner chez Maria Elena, dont l'appartement a une superbe vue sur la ville.
  • 9h : RDV dans les locaux de notre ONG partenaire, dont le siège est situé en haut d'une tour... d'où la vue est aussi impressionnante. Nous rencontrons Cecilia, la directrice, et Diego, qui sera notre guide lors de la plupart de nos trajets.
  • Le soir : balade dans les rues de Quito
15
nov
  • Balade dans le Mercado Artesanal La Mariscal
  • Journée d'audit dans les bureaux de l'ONG
16
nov
  • Visite de la coopérative de cacao. Raul nous explique son fonctionnement, qui sont ses membres, quelles sont leurs difficultés, surtout suite au séisme.
  • Visite des champs de cacaoyers de Yuleisi, qui nous guide à travers ses plantations avec son fils sur la hanche.
17
nov
  • Visite à plusieurs pêcheurs qui ont monté une coopérative pour mettre leur production en commun, et ainsi vendre en plus grande quantité aux acheteurs, ce qui leur permet d'obtenir de meilleurs prix et d'avoir plus de marge de manoeuvre. Il leur arrive également de s'entraider lorsque l'un d'eux doit investir dans son activité. La pêche en haute-mer est assez risquée et mise à mal par les activités des gros chalutiers. La pêche pratiquée par ces hommes (et quelques femmes) est plus respectueuse de l'environnement mais aussi très dangereuse pour eux, notamment à cause des conditions météorologiques et des pirates. En effet, certain-e-s d'entre eux-elles pratiquent la pêche sur de toutes petites embarcations en fibre de verre.
  • Rencontres avec Alberto, Primitivo et Francisco, pêcheurs, et Juan, réparateur de bateaux.
  • Sur place, l'atmosphère est très particulière. Le soleil est complètement caché derrière les nuages, et le paysage n'offre que très peu de tons chauds (les photos ne comportent aucun filtre). Par ailleurs, les personnes que nous rencontrons nous expliquent que leur village est situé très près de l'épicentre du séisme qui a eu lieu quelques mois plus tôt, et de nombreuses personnes y ont perdu la vie. Le cimetière du village étant trop petit, un nouveau lieu de sépulture a été improvisé sur la colline bordant les premières maisons, qui ont été reconstruites ou réparées avec les moyens du bord suite au désastre.
17
nov

Diego nous conduit au bout d'une piste qui s'enfonce dans la forêt, à la rencontre des habitants de la communauté Boca de Canuta, située dans le canton de Muisne. Ce village vit en autosuffisance, grâce à des cultures et de l'élevage installés sur un plateau, à proximité d'une rivière. Le seul moyen d'accéder audit plateau est d'emprunter un pont en bambou - qui n'est heureusement pas très haut, car pas très stable ! Il y a aussi la possibilité de traverser la rivière, mais cette option n'est utilisée que lorsqu'il faut transporter de lourds chargements ou pour déplacer les bêtes.

Les habitants de la communauté nous racontent leurs difficultés suite au séisme, réunis en assemblée comme à leur habitude (c'est ainsi que se prennent toutes les décisions au sein de leur communauté qui a des porte-parole officiels mais pas de maire).

Malheureusement, j'ai perdu toutes les photos de cet endroit, il ne m'en reste que deux, lorsque Natasha et moi avons voulu immortaliser notre passage sur le pont de bambou, ce qui permet de voir les deux rives (la communauté se trouve derrière moi, et la fin de la piste derrière Natasha).

18
nov
  • Après une journée de travail à Quito, nous prenons le bus direction Otavalo, où nous passons le weekend.
  • Le soir, sur la Plaza de Ponchos, nous trouvons des commerçants proposant différents plats typiques équatoriens, et nous nous laissons tenter par un chaulafan (riz aux épices, oeuf au plat, salade, tomates fraîches), accompagné de notre premier (et dernier) Inka Cola et d'une boisson locale à base de gel d'aloe vera.
19
nov
  • Le matin, nous parcourons l'immense marché artisanal d'Otavalo (le plus grand d'Equateur, nous dit-on). On y trouve effectivement des produits très variés, textiles, bijoux, tableaux, chapeaux, paniers...
  • L'après-midi, nous allons nous promener dans les environs, d'abord jusqu'à la cascade de Taxopamba, puis jusqu'en haut d'une colline où se trouve El Lechero, un arbre centenaire qui est mentionné dans des contes et légendes locaux. Nous retrons à Otavalo à pied, sous la pluie.
Commerçants du marché d'Otavalo 
Vue sur Otavalo depuis les hauteurs 
20
nov
  • On se lance sur un chemin de randonnée un peu particulier : un sentier de 14km qui fait tout le tour du cratère d'un volcan endormi, le Cuicocha (qui signifie "lac du cochon d'Inde" en quechua). L'épreuve est plus difficile qu'il n'y paraît, ce cratère se trouvant à 3300m d'altitude, nous sommes vite essouflées.
  • Il s'agit d'une caldeira : l'éruption volcanique qui l'a créée a fait s'effondrer les parois du cratère sur lui-même, ce qui lui donne une forme de chaudron (caldeira en portugais). La chambre magmatique s'est entièrement vidée, ce qui laisse une cavité profonde, large et souvent plate au fond. Ici, la caldeira s'est peu a peu remplie d'eau de pluie, puis les deux îlots centraux ont été formés par deux éruptions postérieures à la formation de la caldeira. La forme du plus grand de ces îlots évoque la forme d'un cochon d'Inde, d'où le nom donné par les locaux.
  • Ce lac composé uniquement d'eau de pluie et le sol volcanique ont formé un écosystème unique et très fragile : il est interdit de se baigner ou de poser le pied sur les îlots. Une compagnie propose néanmoins de faire un tour dans le cratère à bord de bateaux à moteur.
 Panorama : vue sur la caldeira depuis le sentier
Panorama : la lagune à gauche, le sentier au milieu et la vallée à droite 
23
nov
  • Après 2 jours de travail, nous allons visiter Quito et tombons par hasard sur le carnaval des commerçants des marchés de Quito, qui ont préparé pour l'occasion des costumes, des danses et des morceaux joués par des fanfares locales. Chaque marché de la ville est représenté, et on voit que les interprètes sont fiers de représenter leur quartier !