En mission à Battambang, avec des détours par Phnom Penh et Siem Reap.
Mai 2015
7 jours
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14
mai

Après 11h de vol entre Paris et Kuala Lumpur, puis 1h30 de Kuala à Phnom Penh, nous voilà arrivée (pas très fraîches) dans la capitale cambodgienne.

 Fatiguées, mais super contentes d'être dans un tuktuk

Nous parcourons les rues fourmillantes de la ville et plusieurs marchés, à la recherche de la plus belle statue de Bouddha et des meilleures spécialités locales. On a fini par manger des plats aussi bons les uns que les autres - heureusement pour moi, les bouddhistes mangent végétarien !

15
mai

Situé près des rives du Mékong, le Palais Royal de Phnom Penh est depuis des décennies le lieu de résidence du roi. C'est un ensemble composé de plusieurs palais, salles et pagodes, dont certaines sont ouvertes au public (comme la Pagode d'Argent, que nous avons visité).

La chaleur est écrasante car c'est la fin de la saison sèche au Cambodge, et nous fuyons les grandes esplanades sans aucune végétation !

 Le Palais Royal de Phnom Penh
16
mai

Arrivées à Siem Reap en fin de journée le 15, nous partons pour le joyau du pays : le site archéologique d'Angkor, situé à quelques kilomètres de Siem Reap. Nous choisissons de visiter le site en tuktuk, grâce à un chauffeur embauché pour la journée, qui nous conduit sur place et nous transporte entre les différents temples. N'ayant qu'une journée pour les visites, nous choisissons de visiter 3 temples : Angkor Vat, le Bayon et Ta Prohm.


Angkor Vat

Il s'agit du plus grand temple du complexe : après avoir franchi de monumentales douves, nous passons par plusieurs bâtiments, qui ont l'air d'être disposés de manière concentrique. Au centre trône un sanctuaire accessible par des escaliers très escarpés. L'endroit est toujours utilisé comme un édifice religieux par les bouddhistes, nous croisons plusieurs bonzes et des autels garnis d'offrandes et de bâtonnets d'encens.


Bayon

Ce temple est plus petit que le précédent, mais nous y avons passé plus de temps car il y règne une ambiance hors du commun ! La partie supérieure de ce temple n'a plus de plafond, on y navigue entre les ruines, toujours accompagnés de ces immenses visages de Bouddha (dits "ambigus", car on ignore quelle émotion ils évoquent). Ce sont en réalité des tours à quatre visages qui sont disséminées à plusieurs endroits du site, ce qui permet d'en voir plusieurs à la fois, sous différents angles. La végétation participe elle aussi à la douceur et à la sérénité de l'ambiance.

Ta Prohm

Au moment de partir pour notre troisième temple, nous demandons à notre chauffeur de tuktuk de nous conduire à Ta Prohm, ce à quoi il nous répond "Lara Croft temple !". Nous ne comprendrons que plus tard qu'un opus de Tomb Raider y a été tourné au début des années 2000.

Ce temple n'a rien de bien impressionnant dans sa construction ou ses bas-reliefs. La raison de sa notoriété, ce sont les fromagers, ces arbres au tronc blanc qui ont grandi entre les pierres, leurs racines s'enroulant et se faufilant entre les ruines.

17
mai

Après un weekend à Siem Reap, nous prenons un car richement décoré direction Battambang, quelques heures de route que nous passons en compagnie de Bruce Lee (regardez les écrans sur la première photo).

Nous arrivons à Battambang pour trois jours de travail. Nous en profitons évidemment pour visiter la ville (et ses restaurants) : nous découvrons notamment les bords du Mékong où se dressent des maisons de style colonial français (qui ont fait dire à Violette "mais on se croirait à la Nouvelle-Orléans !"). Nous vivons également un petit épisode de mousson : installées dans un café, la pluie s'est mise à tomber d'un coup et si fort que le local commençait à être inondé ! Cela dit, la baisse de température qui a accompagné cette averse était la bienvenue.

18
mai

Dans le cadre de notre travail, nous partons une journée à la rencontre de bénéficiaire de l'ONG que nous auditons. A quelques kilomètres de Battamang, nous rencontrons plusieurs personnes, chez elles ou dans les locaux de l'ONG, elles nous racontent en khmer leur quotidien, leur travail, leur vie de famille. Nous voyons leurs maisons, souvent sur pilotis pour éviter les fréquentes inondations dues aux moussons.