MATIN - DIMINEAȚA
Je remonte la Calea Victoriei vers le sud, et découvre la Biserica Albă (église blanche) édifice orthodoxe datant du 18è. Les églises orthodoxes sont de très petite taille, on peut y loger une cinquantaine de personnes au maximum !
En continuant sur la Calea Victoriei, je découvre la Biserica Crețulescu, en briques rouges et datant du début du 18è, et qui a conservé de très belles peintures d'origine dans son préau. J'observe les habitudes des roumains de passage dans l'église.
L'église Crețulescu et son préau peint Je me dirige ensuite vers l'un des monuments les plus connus de la ville, l'actuel parlement, qui à l'origine est le palais démesuré que s'était fait construire Ceaucescu en 1984. Les chiffres liés à sa construction font froid dans le dos : 1/5è de la surface du centre historique de Bucarest est rasé, 40 000 personnes expulsées, 20 000 ouvriers y travaillent jour et nuit. Surface totale habitable : 330 000 m² (à l'origine destinés à Ceaucescu et sa femme).
Le pharaonique palais présidentiel, devenu parlementEnsuite, direction l'immense Piața Unirii et retour vers le centre-ville historique, où je tombe par hasard sur un spectacle de musiques et danses traditionnelles dans la cour de la Biserica Sfântul Anton. Je me promène ensuite dans les ruelles du centre historique, dont les immeubles en ruine ont un charme désuet.
Spectacle de musique et danses roumaines devant l'église Sfântul AntonLes immeubles décrépis du centre historique APRÈS-MIDI - DUPĂ AMIAZA
Je déjeune dans un tout petit resto, Dianei 4, sur une terrasse pleine de verdure où je déguste un plat turc ! Ensuite, direction le parcul Cișmigiu, l'un des plus grands de la ville et certainement le plus joli : j'y croise de passants qui se promènent dans les agréables allées du parc ou se détendent sur les nombreux bancs, parfois alignés par dizaines. En sortant du parc, j'admire les superbes villas qui le jouxtent.