P is for Perú

Le Pérou ! On l'attendait avec impatience. Non seulement parce que c'est un des pays d'Amérique Latine qui nous attirait le plus, mais également parce que la petite sœur de Mélissa nous a rejoint !
Du 15 février au 21 mars 2019
5 semaines
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Notre première étape sera Máncora, une station balnéaire de la région de Piura, sur la côte nord-ouest du Pérou. Elle est connue pour sa plage de sable, dont les grosses vagues attirent les surfeurs. Nous ne savions pas trop à quoi nous attendre, en nous rendant au Nord du Pérou. Nous avons été surprises de voir que le pays est très pauvre et très sale… Máncora reste mignon mais de là à l’appeler une station balnéaire, je trouve ça un peu fort.

Máncora 
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A propos du pays 

  • Drapeau

Le drapeau du Pérou a été adopté par le gouvernement péruvien en 1825. C'est un drapeau bicolore composé de deux bandes rouges encadrant une bande blanche. Selon son usage, la bande centrale peut porter différents emblèmes. Lorsqu’il est présent, le blason comporte un écu où sont figurés une vigogne (représentant la faune), un arbre de quinquina (la source de la quinine, ce qui signifie la flore) et une corne d'abondance déversant des pièces jaunes (désignant la richesse minérale). Le rouge rappelle le sang versé pour l’indépendance ; le blanc symbolise la paix.

Le drapeau péruvien 
  • Sécurité

Il n’y a aucun problème de sécurité au Pérou. Il est très facile de s’y déplacer. Comme partout il faut rester vigilent dans les grandes villes mais de manière générale, j’ai trouvé les péruviens accueillants et bienveillants.

Les rues de Lima 
  • Monnaie

Le sol est l’unité monétaire au Pérou depuis 1991. En espagnol, le mot sol a deux significations : "soleil" et "sou" (du solidus romain). Aujourd’hui, 1 sole = 0,27€ environ.

Pesos peruanos 
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Infos pratiques

Transport :

  • Bus de nuit depuis Cuenca jusqu’à Máncora, $20/17,80€, il faut compter 6-7 heures de route (comprenant le passage à la frontière).

Nous avons pris un bus depuis Cuenca, en Equateur, pour rejoindre la ville de Máncora. La route n’est pas désagréable. Le seul problème, c’est qu’au milieu du trajet, il faut s’arrêter à la frontière pour faire tamponner son passeport pour la sortie de territoire d’Equateur et l’entrée au Pérou, du coup ce n’est pas facile de trouver le sommeil. Mais le contrôle est très rapide et facile à la frontière. Nous sommes arrivées vers 4h à Máncora. Heureusement nous avions contacté notre auberge pour leur indiquer que nous arrivions tôt, et notre chambre nous attendait, un bonheur !

Auberge :

  • El Pepon surf camp, 27 soles/7,20€ par personne par nuit, petit déjeuner inclu (dans une chambre avec deux lits).

L’auberge est très primaire, c’est plus un campement qu’un hostal. Il y a deux chambres avec douches privatives (à l’eau froide, heureusement qu’il fait très chaud) et le reste est composé de tentes. Il y a une cuisine à disposition, mais nous n’avons pas trouvé de super marché en ville… Les propriétaires sont adorables et très serviables !

El Pepon surf camp 

Restaurants :

  • Sweet lady : un restaurant qui présente un super menu, c’est un peu cher mais c’est très bon et les gérants sont gentils et serviables. J’ai mangé des délicieuses lasagnes et Mélissa un burger.
Sweet lady 
  • El Muelle : Une version bien économique de manger le midi est d'aller dans les restaurants locaux qui proposent des menus avec différents choix. Ce n'est pas de la nourriture gastronomique, mais c'est toujours copieux et bon!
El Muelle 
  • Mamiferos : Pour notre dernier repas, nous sommes allées manger une pizza dans ce restaurant. Les pizzas étaient excellentes ! Nous nous sommes régalées. La serveuse n’était pas très souriante mais le gérant était très gentil et aux petits soins.
Mamiferos 
  • Black Sheep Cafe : un petit restaurant qui ne paye pas de mine mais avec une carte élaborée et orientée cuisine végétarienne et vegan. Mais voilà, quand nous demandons des renseignements sur la carte, les trois quarts ne sont plus disponibles… Déçues, nous restons tout de même et commandons des sandwichs…. Cela a fini de nous décevoir. C’est dommage, parce que leur carte est top, mais il faut suivre derrière l’approvisionnement, ou réduire le choix de la carte.
Black Sheep Cafe 
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A faire 

  • Visiter la ville

Máncora n’est pas très grande mais il est intéressant de voir comment la ville, considérée comme une station balnéaire, est très pauvre en son centre et pourvue de beaux hôtels et hostals aux abords de plage… Le tourisme apporte beaucoup à la ville et tant mieux, mais ce qui était triste à voir, était la gestion des déchets. Le gouvernement n’a pas l’air d’investir beaucoup dans la mise en place de système de récupération des déchets.

Máncora 
  • Prendre un cours de surf : 60 soles / 16€ pour 2h de leçon privée

Je n’avais jamais fait de surf de ma vie, du coup une fois à Máncora, je me dis que c’est l’occasion d’essayer. Je demande un contact à notre auberge et je suis dirigée dans une école de surf qui semble bien mal organisée… Tout est très vieux et je ne sais pas trop où me mettre. Une fois que mon instructeur de surf est prêt, nous nous dirigeons vers la plage. Il me donne une brève leçon théorique en dessinant une planche de surf dans le sable. Après 5 minutes d’exercice, à peine, il me dit que je suis prête pour aller dans l’eau. Je me demande ce que je fais là, j’ai la grande sensation que je vais manger de l’eau. Et bien à ma grande surprise, j’ai réussi à tenir debout dès le premier essai. J’ai pu profiter de deux heures de vagues, avec des multiples succès à tenir debout ! La planche était certes grande, mais je suis plutôt fière ! Hâte de renouveler l’expérience.

Cours de Surf à Máncora 
  • Aller aux bains thermaux « Banos termales de Fernandez » : 50 soles/13,40€ en tuc tuc pour rejoindre les bains (40 min), puis l’entrée est à 3 soles/0,80€.

Nous avions entendu dire que Máncora a beaucoup de bains thermaux avec des vertus thérapeutiques. Nous nous y sommes donc rendues avec notre chauffeur de tuc tuc préféré. On trouve plus facile de prendre le numéro d’un chauffeur de tuc tuc et de le contacter en direct pour lui demander un service de transport, ça lui fait des bénéfices garantis et ça nous évite d’attendre trop longtemps sous un soleil de plomb. Il m'a même laissé prendre le guidon le temps d'une photo!

Un tour en tuc tuc pour rejoindre les bains thermaux 

Une fois arrivées aux bains thermaux, on se retrouve devant une piscine de boue. On ne s’attendait pas vraiment à ça. Mais on est là, alors on y rentre et on se badigeonne de boue. On y fait la rencontre de Tania, Noémie et Lucerio, trois petites filles péruviennes qui sont aux petits soins pour nous. Elles nous étalent la boue sur nos bras, nous posent des questions, adorent mes bracelets. Elles sont intriguées de voir des touristes. Sous leurs compliments envers nos bracelets, nous leur donnons chacune un bracelet pour leur plus grand bonheur. Ça nous a fait plaisir de partager ce moment avec elles.

Lucério & Tania, de belles rencontres aux bains thermaux. 
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Après deux jours passés à Máncora, nous prenons la route pour Trujillo, une ville à mi-chemin entre Máncora et Lima. Nous y resterons seulement une nuit afin de couper la route, car nous souhaitons rejoindre la chaîne de montagne Huascaran !

 Máncora
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Après quelques jours à la plage, nous rejoignons Trujillo, la troisième ville la plus peuplée du Pérou. Pour son rôle dans le processus d’indépendance, la ville obtient la mention de Ville Méritoire et Fidélissime à la Patrie. Elle devient le berceau de la justice péruvienne et prend la relève de Lima à deux reprises, en tant que capitale du Pérou. Le centre historique de la ville a été proposé en 1996 pour une inscription au patrimoine mondial et figure sur la « liste indicative » de l’UNESCO dans la catégorie patrimoine culturel. Nous n'y resterons pas longtemps mais le peu que je verrai me laissera sous le charme.

Trujillo 
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Infos pratiques

Transports :

  • Bus Máncora – Piura : 20 soles/5,40€ par personne, 3h30 de route
  • Bus Piura – Trujillo : 34 soles/9,20€ par personne, 5-6h de route
Heures de départ depuis Mancora 

Pour rejoindre Trujillo depuis Máncora, nous avons eu une petite aventure. Notre premier bus s’est déroulé sans problème, rapide et efficace. La route est désolante, des détritus sont éparpillés tout au long de la route, ça fait mal au cœur….

La désolation devant tant de pollution sur les routes... 

Une fois arrivées à Piura, on se fait indiquer une compagnie de bus qui propose des trajets Piura-Trujillo. Nous demandons donc au comptoir deux tiquets pour le prochain bus. Et c’est là que les ennuis commencent. La personne au comptoir essaie de m’expliquer quelque chose. Je ne comprends pas, mon espagnol n’est pas encore assez bon… Je comprends d’abord qu’ils n’opèrent pas cette route, je regarde autour des panneaux indiquent pourtant bien ce trajet. Je m’agace. Je retourne voir la personne et décide de lui demander des explications via « Google Translate » (cette invention est du génie !). Nous apprenons alors qu’il y a des éboulements sur les routes et qu’aucun bus ne part aujourd’hui. Nous ne sommes pas du tout ravies. Il règne une ambiance particulière dans la ville qui ne nous met pas bien à l’aise. La ville grouille, c’est sale, les gens nous regardent avec des regards curieux. Nous ne voulons pas rester ici.

Nous demandons à un taxi s’il existe une autre compagnie qui opère ce trajet, par chance il en connait une autre. Nous prenons un tuc tuc pour y aller. Une fois arrivées, on prie les dieux des transports pour qu’un bus parte aujourd’hui. Et bien, cette compagnie n’a pas semblé avoir de problème avec les routes, tous les bus partent. Le prochain bus pour Trujillo est à 14h, ça nous laisse le temps de nous restaurer. Mésaventure finie !

On se restaure et on reprend la route pour Trujillo ! 

Auberge :

  • Enkanta Guest House, 28 soles/7,55€ par nuit par personne, dortoir de 4 lits

Nous avons très bien dormi à l’hostal Enkanta. Nous n’avons pas utilisé la cuisine et nous sommes parties trop tôt pour profiter du petit déjeuner. Mais dans l’ensemble il y avait une bonne ambiance et l’auberge était propre. Seul bémol, le personnel qui n’était pas très avenant.

Enkanta Guest House 

Restaurant :

  • Hornito Rustico :

Nous n’étions qu’une soirée à Trujillo et nous sommes arrivées assez tard, nous avons donc préféré manger dehors. Et quoi de mieux qu’une pizza ? Oui, je sais c’est une passion chez moi… Nous avons eu un super service, les pizzas étaient très bonnes et très peu chères ! Que demander de plus ?

Hornito Rustico 
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A faire 

  • Visiter le centre historique

Nous ne sommes restées qu’une nuit à Trujillo. Le lendemain, nous avions réservé un bus à 9h30 pour rejoindre Huaraz. Nous avons marché depuis le terminal jusqu’à notre auberge et déjà je pouvais constater que la ville est très jolie. J’étais déçue de ne la voir que de nuit. J’ai donc remédié à cela en me levant tôt pour visiter le centre historique pendant que Mélissa finissait sa nuit, trop fatiguée pour venir avec moi. Je suis contente d’avoir pris le temps et de m’être levée plus tôt. Trujillo est très jolie. Elle possède un grand nombre d’Eglises très colorées. L’architecture est principalement coloniale. Il est très agréable de se perdre dans les rues. Une des rues est d’ailleurs piétonne : Calle Jiron Francisco Pizarro qui permet de rejoindre les deux places principales : Plaza de Armas de Trujillo & Plazuela El Recreo.

  • Eglises : Basilica Catedral de Trujillo (1, 2, 3), Iglesia La Merced (4), Iglesia San Francisco (5), Iglesia San Agustin (6)
Les jolies Eglises et Cathédrales de Trujillo 
  • A voir : Cesar Vallejo Auditorium (1), Casa del Mayorazgo de Facala (2), Monestario del Carmen (3), Corte Superior de Justicia de La Libertad (4, 5, 6), Beneficencia Publica de Trujillo (7), Casa Ganoza Chopitea (8)
Les édifices à voir à Trujillo. 
Les rues colorées de Trujillo 
Trujillo, le genre de ville où on pourrait passer des heures à déambuler dans les rues pour y déceler tous ses secrets! 
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Après cette courte visite à Trujillo, nous avons pris de nouveau la route (ça nous avait manqué) pour rejoindre Huaraz, une petite ville perchée dans les montagnes. La chaine de montagne qui l’entoure s’appelle Huascaran et promet d’être magnifique !

Trujillo 
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Après le bref passage à Trujillo, nous nous rendons à Huaraz, une petite ville de montagne dans la chaîne Huarascan. Cette ville est le départ de beaucoup de randonnées et treks dans la montagne. On y trouve des lagunes et marches magnifiques. Nous avions hâte d'y aller et nous avons adoré !

Laguna Paron 
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Infos pratiques

Transport :

  • Bus Linea, 30 soles/8,10€ par personne, 10h de bus

Nous avons rejoint Huaraz depuis Trujillo avec la compagnie Linea. Le trajet est long, sinueux et parfois c'est du chemin plutôt que de la route. Nous n'avions pas prévu de pique-nique… nous avons dû attendre 15h pour se remplir la panse. Une bonne leçon apprise.

Clin d'oeil pour Vince, il passait le film 'Denis la malice' dans le bus. Je ne compte pas le nombre de fois qu'il l'a regardé!

Logements :

  • Big mountain Hostel : 20 soles/5,40€ par personne par nuit en dortoir ; 60 soles/16,20€ pour une chambre double. Petit déjeuner inclus.

Sous les recommandations d'un québécois que nous avons rencontré à Trujillo, nous sommes allées à l'hostel Big Mountain. Il fait rustique, le personnel est plutôt serviable et des tours sont proposés dans les différentes lagunes aux alentours. Les chambres sont minimalistes mais assez confortables. Le seul problème sera la douche qui nous glacera par moment par manque d'eau chaude… On n'est pas douillettes mais au vu des températures à Huaraz, une douche chaude est nécessaire. Le petit déjeuner n’est pas extraordinaire et un peu léger.

Big mountain Hostel 
  • Como en Casa Sevillanorios : 50 soles/13,50€ par personne par nuit en dortoir ou chambre individuelle ; 100 soles/27€ pour une chambre double ; 120 soles/32,40€ pour un lit Queen size. Petit déjeuner inclus & conseils sur les tours avec des guides locaux.

Le dernier jour, j’ai fait la connaissance d'Adrian qui tient une auberge/restaurant qui semble bien plus accueillant et entretenu que notre Hostal. Les chambres sont modernes et colorées, il y a une terrasse et une cour intérieure. Le petit-déjeuner est inclus, et le restaurant propose différents plats à des prix attractifs. Et il y a un bar. Que demander de plus ? On n'y restera pas, mais au vu des locaux et de la gentillesse d'Adrian, je ne peux que recommander cet hostal. Il offre également des services de tours privés ou avec une agence locale.

Como en Casa Sevillanorios 

Restaurants :

  • Crêperie Patrick :

Pour notre premier repas, on se fait plaisir et on va manger dans une crêperie tenue par un français (de temps en temps, ça fait du bien de manger comme à la maison). Les crêpes étaient tellement bonnes et copieuses qu'il ne nous restait plus de place pour un dessert.

Crêperie Patrick 
  • Chilli Heaven:

Pour notre dernier repas à Huaraz, nous sommes allées manger un Burrito dans ce restaurant. Déjà l'accueil du gérant annonçait la couleur, grand sourire et patient avec notre espagnol. Et nos plats étaient généreux et délicieux !

Chilli Heaven 
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A faire

  • Visiter le centre-ville :

La ville d'Huaraz n'est pas très jolie en soit, mais elle a du charme. Elle fait petite ville de montagne avec un esprit rustique et nature. J'ai apprécié l'ambiance de la ville. On s'y sent bien.

Huaraz 
  • Laguna Paron :

Notre première excursion dans la montagne d'Huarascan sera à la Laguna Parón. Cette ascension ne demande pas trop d'effort et est une bonne option pour s'adapter à l'altitude. Il faut compter 3h de mini bus pour rejoindre la lagune.

Les premières vues sur la Laguna Paron 

Une fois arrivées, l'ascension n'est pas très longue, elle se fait en une trentaine de minutes. C'est la deuxième fois qu'on a affaire à l'altitude et ça se fait ressentir. Notre cœur s'accélère, on a le souffle coupé, mais on prend notre temps. Arrivées en haut, la vue est incroyable, au-delà de l'entendement ! La lagune est d'un bleu Jasmine (comme la tenue de Jasmine dans le Disney Aladdin). Les montagnes qui l'entourent sont majestueuses. Les nuages qui se reflètent dans la lagune ont des formes poétiques et artistiques. C'est un spectacle dont on a apprécié chaque minute.

Petite ascension pour avoir une vue sur la Laguna Paron. 

Nous sommes ensuite redescendues afin de prendre un tour en barque sur la Lagune avec Mario, Joachim et Justin, trois péruviens. L'eau est tellement transparente, j'en suis omnibulée. Mario me dit alors que je peux remplir ma bouteille vide de l'eau de la lagune. Surprise je demande confirmation, il acquiesce. Je remplis alors la bouteille vide et Mario m'annonce en plaisantant que cela fera 1 sol. Petite blague qui a fait rire tout le monde. Nous avons passé un bon moment.

Tour en barque sur la Laguna Paron 
  • Laguna 69 :

Pour notre deuxième excursion, nous sommes allées à la célèbre Lagune 69. Nous sommes d'abord passées devant deux autres lagunes : Laguna Chinan Cocha & Orkoncocha, déjà deux superbes endroits!

Laguna Chinan Cocha

La Laguna 69 est une randonnée challenge qui demande beaucoup d'efforts, pas tant au niveau de la difficulté de la marche, mais plus au niveau du changement d'altitude au fur et à mesure de l'ascension. On gagnera presque 1000 mètres d'altitude entre le début et la fin de la marche. Nous n'avons cependant pas eu trop de mal à la montée, nous avons pris notre temps et nous aurions pu encore être plus lentes!

Il ne faut pas hésiter à prendre son temps avec l'altitude. Prendre ses pauses pour reprendre son souffle et laisser son corps s'adapter à l'altitude. Le corps ressent une pression dans une ascension en altitude. Tout comme en plongée, l'altitude “compresse” nos poumons. C’est pourquoi nous avons du mal à respirer entre autres, de plus l'air contient moins d'oxygène.

Les paysages sur notre passage pour rejoindre la Laguna 69. 
Laguna 69 

Une fois arrivées en haut, on augmente notre record d'altitude en atteignant 4604 mètres. La vue est surprenante, elle coupe le souffle (sans mauvais jeu de mots). La lagune est d'un bleu turquoise comme je n'en ai jamais vu auparavant. Une petite vache passe par là alors que nous déjeunons. Je l'invite avec un morceau de pain qu'elle prend bien volontiers. Nous profitons de cette vue imprenable, en s'imprégnant de chaque détail avant d'entreprendre la marche retour. La descente est plus facile, nous marchons tranquillement, en s'arrêtant de temps en temps pour prendre des photos.

Le chemin du retour et vues sur la Laguna 68, petite soeur de la Laguna 69. 

Nous avons adoré visiter cette lagune, une chose est sûre, elle restera dans nos mémoires.

La belle Laguna 69 
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Notre passage à Huaraz nous aura marqué, cette ville est charmante et offre des randonnées magiques ! Nous n'avons fait que deux lagunes mais il y a plus de 600 lacs et lagunes… De quoi revenir et s'en prendre plein les yeux à nouveau !

Huascaran et ses beaux paysages
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A Lima, Mévéna, la petite sœur de Mélissa nous rejoint. Nous sommes allées la chercher à l’aéroport et les aventures pouvaient commencer ! Nous avons bien profité de ces premiers jours dans la capitale péruvienne. De quoi commencer ce séjour ensemble comme il se doit !

Lima 
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Infos pratiques

Transport : Bus Linea, 30 soles/8,10€ par personne, 8-9h de bus

Nous avons pris un bus pour Lima à 9h30 et nous sommes arrivées vers 18h. Le trajet est relativement long. Nous avions prévu un pique-nique cette fois, c’était du coup plus agréable.

Les transports, toujours les transports... 

Logement : Air bnb Miraflores, 10,25€ par personne par nuit, chambre avec trois lits

Nous avons opté pour un air bnb avec une chambre privative avec trois lits dans le cœur du quartier Miraflores. Plus calme que le centre historique, il a été très agréable de loger à cet endroit. Nous avons été très bien accueillis par Luis & Amelia. Les lits étaient confortables et nous pouvions aller et venir sans problème, et utiliser la cuisine. C’était parfait.

Vue sur Miraflores depuis notre chambre 

Restaurants :

  • Sushi POP :

Depuis quelques temps, on avait une envie de sushis. Ce n'est pas forcément facile d'en trouver partout. Mais en arrivant à Lima, nous savions qu'on trouverait notre bonheur. Et nous étions dans le vrai, nous sommes allées à Sushi POP dans le quartier Miraflores. Nous avons pris des California végétarien et on s'est toutes les deux régalées. Pour un sushi, les prix étaient raisonnables également.

Sushi POP 
  • La Nevara fit :

Surement un des meilleurs restaurants qu'on aura fait au Pérou. Un restaurant qui propose des plats à partir de produits frais et originaux, avec beaucoup d'options végétariennes. Les prix étaient eux aussi avantageux pour la qualité et la quantité. Lima est connue pour ses bons restaurants, et on est d'accord !

 La Nevara fit 
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A faire 

  • Visite du centre historique : Inka Milky Way

Comme toujours, nous avons commencé la visite de la ville par un « free tour » du centre historique. Le tour a commencé dans le quartier de Miraflores, juste à côté de notre air bnb, au Parc John F. Kennedy. Une fois le groupe formé, nous avons pris un bus pour rejoindre le centre-ville de Lima. Les transports à Lima sont très bien organisés et faciles à utiliser.

Les transports à Lima 

Notre guide nous explique que la ville de Lima est extrêmement âgée. Elle a été fondée plus de 700 ans avant la ville d’Alexandrie, en Egypte. Le nom de Lima était originellement « Rimac ». Or durant la conquête espagnole, française et portugaise, les conquérants n’étaient pas capables de prononcer ce nom. Son nom devint donc Lima dans les années 1820. Son patrimoine architectural va de l’époque coloniale au XXème siècle et, pour cette raison, le centre-ville a été classé patrimoine mondial de l’UNESCO en 1991. La capitale est grande et peuplée, elle compte plus de 11 millions d’habitants.

Lima 

Nous marchons d'abord en direction de la Place des Armes. Au Pérou, toutes les places principales s’appellent « Place des Armes ». La Plaza de Armas de Lima est le lieu de naissance de la ville, ainsi que son centre-ville. Située dans le centre historique, elle est entourée par le Palais Gouvernemental (1), la Cathédrale de Lima (2), le Palais de l'Archevêque de Lima (3) et le Palais Municipal (4).

Place des Armes 

Il est impressionnant de voir la relève de la garde devant le Palais Gouvernemental. Ce changement de garde a lieu 5 fois par jour : 6h, 9h, 12h, 15h, 18h. En 2021 auront lieu les prochaines élections. Le président actuel ne peut être réélu, sauf s'il saute un terme.

La relève de la garde devant le Palais Gouvernemental 

Nous avons ensuite continué la visite en passant devant la « Casa de la Gastronomia Peruana » qui n’était autre que la « Casa de Correos y Telegrafos » auparavant, soit la poste centrale de Lima. Aujourd’hui le bâtiment est le musée de la gastronomie péruvienne et la poste a été déplacée plus loin dans le centre-ville.

Casa de la Gastronomia Peruana 

Notre visite se poursuit et nous arrivons au « Covento y Basilica de Santo Domingo », une basilique non loin de la Place des Armes. Le guide nous explique l’importance du catholicisme de nos jours au Pérou. La basilique est construite dans un style baroque. Le mot baroque signifie réalisme, ce style fut utilisé pour réunir les indigènes autour de la religion catholique. Aujourd'hui 90% des péruviens sont catholiques, même ceux qui parlent quechua sont catholiques. 30% des péruviens pratiquent la religion, les autres le sont mais ne pratiquent pas.

Covento y Basilica de Santo Domingo 

Dans la basilique, on trouve une représentation de 3 Saints : Saint Juan Masis qui porte toujours un panier, Sainte rose qui porte des roses et Saint Martin de Pobres, le premier saint noir au monde, qui porte toujours un balai.

Représentation des 3 saints.

Le guide nous explique que pour canoniser une personne il faut que celle-ci ait fait des actions pour la société. Un tribunal a été créé dans les années 1600 pour canoniser les saints et éviter les abus passés. Des règles strictes ont été créées afin de réguler et de canoniser les bonnes personnes. Les règles comprennent : avoir réaliser des actions extraordinaires et 2 miracles, c’est-à-dire soigner les malades de grandes maladies et que 200 personnes non catholiques soient spectatrices de ce miracle… ! Autant dire, ce n’est pas donné à tout le monde de devenir un(e) Saint(e) !

Nous empruntons ensuite un pont pour rejoindre le quartier de « Villa Fatima ». Dans la rue « Trujillo », nous trouvons un édifice peu commun : l’Eglise la plus petite au monde. Elle s’appelle « Iglesia de Nuestra Señora del Rosario ». Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

La rue Trujillo & la Iglesia de Nuestra Señora del Rosario 

Notre visite se termine avec la visite de La basilique et le monastère Saint-François-d'Assise. C’est un édifice catholique inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1991. En plus de l'église et le monastère, on y trouve une bibliothèque et des catacombes.

  • Monter en haut de la Saint Domingo church : 10 soles/2,70€, heures précises de montée en fonction de groupe, prévoir du temps.

Pour apprécier une vue panoramique sur le centre historique de Lima, il est possible de monter en haut de la Basilica de Santo Domingo.

Haut de la Saint Domingo church 

La cour intérieure est elle aussi très jolie, entre ses carrelages colorés et son jardin central, c’est un très bel endroit.

Cour intérieure de la Saint Domingo Church
  • Faire les petites boutiques :

Avec l’arrivée de la petite sœur de Mélissa, nous sommes allées faire un tour dans les boutiques de souvenirs situées dans le centre historique de Lima, non loin de la place des Armes. Nous avons passé un super moment ! Les boutiques sont remplies de trésors plus colorés les uns que les autres. C’est un peu frustrant de ne rien pouvoir acheter… Mais nous assistons Mévéna dans ses choix, et rien que ça c’était déjà un plaisir ! Nous avons passé un bon moment. Le shopping, ça nous avait un peu manqué, mine de rien !

Les boutiques de souvenirs à Lima 
  • Aller se promener au Parque del Amor :

Le Parque del Amor se situe dans le quartier de Miraflores. Le parc paysager surplombe l'océan avec une immense sculpture d'un baiser, des murs en mosaïques et des stands de snacks. C’est un petit parc mais très joli. Les vues sur l’océan et la ville sont superbes !

Parque del Amor 
  • Aller se baigner à la plage de galets Waikiki :

Nous avons continué notre balade depuis le Parque del Amor vers la plage Waikiki où nous avons fait un peu de farniente ! C’est une plage de galet, pas très confortable mais c’est quand même pratique de ne pas avoir du sable qui se colle de partout dès qu’on bouge d’un centimètre !

Plage Waikiki 

L’océan était agité, les vagues étaient hautes. Ça n’a pas été simple de s’y baigner. Pour rentrer dans l’eau, ça ne pose pas trop de problème. C’est pour sortir que c’est un challenge. Il faut bien coordonner sa sortie, attendre que les vagues se calment un peu. La première fois que j’ai essayé de sortir, je me suis faite happée par une vague. Je me suis retrouvée dans un tonneau d’eau… La deuxième fois était la bonne, heureusement !

Plage Waikiki  

L’endroit est rempli de monde, autant de touristes que de péruviens, voire plus de péruviens. Tout le monde vient ici profiter du soleil et de l’air marin. Un régal !

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Après deux, trois jours passés à Lima, nous prenons la route pour l’aéroport. Nous rejoignons Cusco en avion. Avec 22 heures de route, l’option en bus était trop longue. Mévéna était avec nous pour deux semaines, nous voulions profiter au maximum !

Lima 
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J’attendais notre arrivée à Cusco avec impatience ! Voir le Machu Picchu, les montagnes colorées et la vallée sacrée était une des étapes que j’attendais le plus, et je n’ai pas été déçue ! Enfin, j’ai d’abord eu des symptômes pas très drôles par rapport à l’altitude…. Je les ai tous eu, la sensation d’avoir du mal à respirer, la nausée, les vomissements, la fatigue extrême… Quand on arrive en altitude il ne faut vraiment pas lésiner sur l’acclimatation, c’est très important. En venant d’Europe, notre corps n’est pas du tout adapté à l’altitude et il peut réagir assez violemment. Attention, donc !

 Les rues pavées et colorées de Cusco.
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Infos pratiques

Transport :

  • Vol depuis Lima : vol Viva Air Peru, direct 1h40

Pour rejoindre l’aéroport, deux options, soit prendre le bus « Airport Express Lima » depuis Miraflores, mais c’est option est malgré tout un peu chère. Il faut compter 27 pesos/7,25€ le trajet par personne. Il est également possible de prendre un Uber, et cette option est bien plus économique. Notre course nous est revenue à 9,91€ pour toutes les trois ! Le vol Lima-Cusco est simple et rapide. Il dure 1h40, ce qui fait gagner beaucoup de temps comparé aux 24h de bus !

L'aéroport de Cusco 

Une fois à Cusco, nous avons pris un taxi pour rejoindre notre airbnb. Le premier taxi nous demande 20 pesos/5,40€. Nous avons toujours la technique de demander à un local combien vaut une course, avant de prendre un taxi et ça nous a toujours beaucoup aidé. On a pu s’éviter pas mal d’arnaques ! Pour une course de l’aéroport de Cusco au centre, il faut compter 10 pesos/2,70€. Bon à savoir !

Dans le taxi, direction le centre de Cusco! 

Logements :

  • Air bnb : 10,50 pesos/2,80€ par nuit par personne, pour un appartement à trois.

Le air bnb où nous sommes restées n’était pas exceptionnel. Nous avions un appartement avec deux chambres, bien aménagé, mais il y a fait très froid et très humide. Sans chauffage, c’était un peu rude. En plus de cela, nous n’avions pas vraiment d’eau chaude… Bref, un appartement bon marché, mais pas phénoménal !

Notre Air bnb à Cusco. 
  • Pisko & Soul Hostel : 34 pesos/9€ par nuit par personne, dortoir de 4 lits, petit-déjeuner inclus.

Une fois que Mévéna nous a quitté, nous sommes restées deux jours de plus à Cusco afin de vivre le Carnaval péruvien ! Nous avons choisi de prendre une auberge pour ces deux nuits. Notre choix s’est porté sur cet hostel qui est très bien situé, proche du centre-ville. L’ambiance y est familiale. L’hostel est propre et bien décoré. Le seul petit hic est qu’il n’y avait pas de cuisine à notre disposition pour se préparer un repas.

Pisko & Soul Hostel 

Restaurants :

  • La Bo’M :

Une crêperie qui propose une cuisine fusion franco-péruvienne : des crêpes avec des petites touches péruvienne. C’était un délice ! Il n’y a pas d’autres mots ! Les lieux sont beaux, les prix un peu au-dessus de la moyenne mais ça les vaut. A essayer !

La Bo’M 
  • Juanito’s :

Je crois que c’est un des meilleurs burgers végétariens que j’ai mangé ! Pour un tout petit prix, les portions sont énormes et le goût est fabuleux ! On adore, on adhère ! Petit plus, la sauce à l’ail… Une tuerie.

Juanito’s 

Café :

  • Cappuccino Cusco Cafe :

Une bonne adresse pour manger un bon dessert, boire un café ou un chocolat. Nous nous sommes installées sur le balcon avec vue sur la place, on a passé un très bon moment !

Cappuccino Cusco Cafe 
• • •

A faire

  • Faire une promenade sur le site archéologique Inkilltampu à côté de Cusco avec Ores : 17€ par personne, 5h avec un guide de montagne

Sur Air bnb, il n’y a pas que des logements de proposés, il y a également des activités. Nous sommes tombées sur l’annonce d’Ores, un guide de montagne qui propose une ballade de 5h sur le site archéologique Inkilltampu.

Nous avons commencé notre marche dans le quartier historique de San Blas et longé la route des Incas, qui était auparavant une jungle. Ores est un grand passionné d’histoire. Il nous raconte l'histoire de Cusco, des Incas à la période républicaine, en passant par l'histoire coloniale.

 Quartier historique de San Blas 

En continuant sur la route Inca, nous sommes passés à côté de nombreuses ruines, donc une très impressionnante avec une vue imprenable sur les paysages aux alentours.

Ruines Incas 

Nous avons ensuite continué sur le même chemin inca et après environ 2 heures de marche, nous sommes arrivés sur le site inca d'Inkilltampu. Ores nous a donné beaucoup d’explications sur les technologies agricoles et astronomiques, les rituelles, leurs techniques de conservation des aliments et de gestion des activités humaines dans la culture andine. J’aurai aimé vous partager plus d’informations, mais j’avais des problèmes avec l’altitude, je ne me sentais pas très bien, du coup je n’ai pas pris de notes…

Site inca d'Inkilltampu 

Nous avons fini la visite en prenant une route qui mène à un quartier situé sur les hauteurs de Cusco, où nous avons pris un taxi (6 soles/1,60€) pour revenir à San Blas.

Fin de la balade avec Ores 

Ores est le genre de guide passionné qui donne envie d’en apprendre toujours plus. Il nous a fait la plupart de la visite en français, il le parle très bien ! Une très belle activité peu touristique, nous étions les seules sur le sentier.

  • Découvrir la Merveille du Monde, le Machu Picchu :

Afin de nous organiser, nous nous sommes beaucoup inspirées d'un blog, où littéralement tout est expliqué.

Pour rejoindre le Machu Picchu depuis Cusco, il existe différentes options plus ou moins onéreuses. Nous avons opté pour la moins cher. Elle consiste à prendre un taxi collectif depuis Cusco pour rejoindre Hidroelectrica, la station de train qui rejoint le Machu Picchu. Il faut compter 7h de taxi collectif.

7h de route pour rejoindre Hidroelectrica en colectivo 

Une fois arrivé à Hidroelectrica, il suffit de marcher à côté des rails pour rejoindre Agua Calientes, la ville au pied du Machu Picchu. Il y a beaucoup de backpackers qui choisissent cette option tant elle est peu chère.

2h de marche depuis Hidroelectrica pour rejoindre Agua Calientes 

Nous avons donc marché pendant 2h30 pour atteindre Agua Calientes, une petite ville de montagne, un peu touristique (comme on pourrait s’en douter) mais très jolie. Nous avions réservé une nuit dans un hotel/air bnb qui a bien fait l’affaire. Notre nuit aura été courte dans tous les cas.

Agua Calientes 

Nous nous sommes levées à 4h afin de pouvoir être dans les premiers à attendre le bus. Le premier bus est à 5h30 mais Mélissa avait lu que déjà dès 5h il y avait une belle file d’attente. Nous y sommes donc allées pour 4h30. Nous étions les premières mais très vite d’autres personnes se sont jointes à nous. Nous sommes donc arrivées au Machu Picchu à 5h50, 10 minutes avant l’ouverture des portes.

Plus que quelques minutes et on découvre le Machu Picchu 

A 6h pétante, le célèbre Machu Picchu a ouvert ses portes et telles trois enfants, on a marché, le cœur battant en direction de la plateforme où toutes les fameuses photos sont prises. Nous étions dans les premiers, nous avons donc pu apprécier la beauté du site seules et quelle beauté ! Le Machu Picchu n’est pas Merveille du Monde pour rien. C’est grandiose, majestueux, incroyable… Il faut le voir pour le croire.

Le grandiose Machu Picchu 

Nous avons pu profiter de la vue pendant une heure sans brume, puis vers 7h, les nuages se sont installés sur le site… ça tombait plutôt bien, c’était l’heure pour nous d’aller gravir la Montana Picchu. Il faut compter 1h30 d’ascension (sauf quand on s’appelle Mévéna et qu’on a trois poumons, là on met 45 minutes) pour monter en haut de la montagne Picchu. Il parait que la vue est extraordinaire… Nous ne la verrons pas, la brume à décider de rester alors que nous étions en haut. Dommage !

La montée de la Montana Picchu 

Une fois redescendues, nous avons visité le site de la Merveille du monde. Les différents points de vue sont géniaux, tout aussi beau les uns que les autres. On découvre et redécouvre le site en s’y perdant. C’est incroyable. J’aurai aimé avoir un guide qui puisse nous expliquer les différentes fonctions du site, mais par faute de temps et de budget, nous avons dû y renoncer… ça sera pour la prochaine fois ! Je compte bien y revenir avec mes parents, il faut qu’ils voient ça !

Le site archéologique du Machu Picchu 

Pour le retour, nous avons fait le chemin inverse dans l’après-midi qui suivait notre visite du Machu Picchu. Nous avons pris de quoi nous ravitailler à Agua Calientes, puis nous avons rejoint Hidroelectica depuis les rails. Notre taxi collectif partait à 15h30, nous sommes arrivées à 15h, il ne faut pas trainer. Nous sommes arrivées vers 23h à Cusco. C’était une bien longue journée, mais quelle journée ! Un beau souvenir de notre voyage, et en plus partagé avec la petite sœur de Mélissa. Un moment spécial !

Machu Picchu 
  • Se rendre au Cristo blanco pour une vue panoramique :

Pour apprécier une belle vue sur la ville de Cusco, il est possible de rejoindre le Cristo Blanco, une représentation du Christ qui surplombe la ville. On peut le rejoindre à pieds ou en taxi. Avec mes problèmes d’altitude et notre fatigue, nous nous offrirons le luxe d’y aller en taxi. La vue y est superbe ! Cusco est grand et l’environnement est très joli.

Cristo Blanco de Cusco 

Il est possible de rejoindre le site archéologique Saqsaywaman (qui est souvent prononcé « Sexy woman » pour blaguer). Nous ne l’avons pas visité, mais il est possible d’apercevoir une partie depuis l’entrée.

Vues sur le site archéologique Saqsaywaman 

Après cette sympathique balade panoramique, nous rejoignons Cusco à pieds en passant par un quartier résidentiel. On tombe sur plusieurs groupes d’enfants qui jouent dans la rue, un terrain de basket, des jolies maisons. On voit également des jolis street art. C’est agréable de voir le côté moins touristique de Cusco.

Cusco 
  • Visiter les Montagnes Colorées :

Notre journée a commencé aux aurores. Notre tour pour rejoindre les montagnes colorées venait nous chercher à 4h30. Avec la ponctualité latino, il est en fait venu à 5h…. Après deux heures de routes, nous nous sommes arrêtés prendre le petit déjeuner qui était fait à base de bain, beurre, confiture. Les guides nous expliquent comment va se passer l’ascension. L’altitude est très grande, il faut prendre son temps. Suite à ça, nous finissions la route pour rejoindre les fameuses montagnes colorées, il faut compter une petite heure en plus.

Montanas coloradas. 

Nous avons marché 1h30 pour rejoindre le haut des montagnes colorées. Les paysages sont déjà très beaux. On aperçoit différentes couleurs dans les montagnes. On voit des enfants courir en sandales courir, alors qu’on peine à monter en chaussures de marche. Et on rencontre beaucoup de lamas sur le chemin, on ne se lasse pas de leurs petites têtes mignonnes.

Les beaux lamas. 

Une fois en haut des montagnes colorées, le spectacle est incroyable. Nous n’avons pas de brumes, le soleil perce un peu, nous avons toutes les couleurs sous les yeux, c’est incroyable !

Les belles montagnes colorées du Pérou, j'attendais de les découvrir, je n'ai pas été déçue. 

Après pris un nombre incalculable de photos, on redescend plus facilement, tout en prenant notre temps. Une fois en bas, une française était en pleine crise de respiration. Elle était toute rouge, pleurait et avait du mal à retrouver une respiration normale. Elle avait le souffle court. Heureusement, nous avions une bombonne d’oxygène qu’on a pu lui prêter. Après deux trois coups d’oxygène, elle a réussi à se calmer. Il faut réellement faire attention avec l’altitude, cela peut vraiment avoir des effets forts sur le corps, et principalement sur la respiration.

 Il vaut mieux prendre son temps pour redescendre, les problèmes d'altitude ne surviennent pas qu'en montée...

Nous avons repris la route pour rejoindre la base où nous avions pris le petit-déjeuner. Si ce dernier n’avait pas été extraordinaire, le déjeuner était très bon ! C’était un buffet avec différentes options. On s’est régalées. Nous avons ensuite rejoint Cusco. Nous sommes arrivées vers 15h-15h30. Une bien belle journée, qui restera gravé dans nos mémoires.

Les belles montagnes colorées! 
  • Se rendre dans la Vallée Sacrée : une superbe marche dans la Vallée Sacrée avec Fortunata, 34€ par personne, déjeuner et transport inclus.

Nous avons fait une autre activité Air Bnb afin de visiter la Vallée Sacrée cette fois. Beaucoup de tours opérateurs en ville proposait des excursions, mais nous souhaitions avoir une visite un peu moins touristique et surtout plus authentique. Nous avons choisi de visiter la Vallée Sacrée avec Fortunata. Son annonce donnait l’impression de se rendre dans un endroit magique et reculé des touristes. Les commentaires n’ont fait que confirmer notre envie de découvrir ses paysages avec elle et nous n’avons pas été déçues.

La vallée sacrée 

Fortunata nous a donné rendez-vous sur la place centrale à 8h. Elle ne parle qu’espagnol et italien, mais elle s’exprime lentement ce qui nous a permis de converser avec elle sans trop de problème. Nous avons pu discuter de tout, de la culture péruvienne, des mœurs et habitudes. C’était intéressant.

Nous avons pris une voiture collective pour rejoindre la ville de Chinchero, où débute la randonnée. Fortunata nous explique que cette marche est peu connue du publique et peu fréquentée. Elle n’a pas tort, nous ne croiserons aucune personne sur notre route.

Notre première halte est à une cascade. Elle est grande et élégante, Fortunata nous aide à prendre une photo. Elle est très gentille et serviable. C’est un plaisir de faire cette visite avec elle.

Cascada située à côté de Chinchero. 

Nous continuons notre chemin. La marche est facile, principalement en descente. Nous avons des paysages superbes autour de nous. On comprend pourquoi on l’appelle la Vallée Sacrée. Fortunata nous explique que ce n’est pas seulement dû aux paysages magnifiques mais aussi à la fertilité du sol, qui rend l’agriculture facile et en abondance.

La vallée sacrée 

Nous faisons une halte aux alentours de midi afin de déjeuner. Fortunata a tout prévu ! Des sandwichs végétariens à base de fromage et guacamole ; des olives ; des petites pommes de terre froides ; des fruits. Nous sommes gâtées !

Le pique-nique de Fortunata, et ma piqûre d'abeille... Piquée la veille, ma main a doublé de volume... 

Nous finissions la balade en rejoignant le village Urquillos, qui est très mignon. Les maisons sont en terre battue. Les rues sont de simples chemins de terre. La vie y semble simple et paisible.

Le village Urquillos 

Nous prenons ensuite un bus d’une heure pour retourner à Cusco. Nous nous endormons toutes les 4, cette balade nous a bien dépensées !

Une belle journée dans la vallée sacrée 
  • Visiter le centre historique de Cusco : Inkan Milky Way Tour

Comme à notre habitude, nous avons commencé notre visite de Cusco avec une visite de la ville. Enfin, Mévéna et Mélissa y sont allées le lendemain de notre arrivée, j’étais trop malade pour sortir du lit. J’y suis allée quelques jours après…

Le tour effectué par Inkan Milky Way Tour est très complet. Nous avons commencé la visite sur la « plaza Regocijo ». La place fait partie de Huacaypata, l'ancienne place Inca. Avec l’arrivée des Espagnols, la place a été séparée en deux : la Plaza de Armas et Regocijo. La place est joliment pavée, bordée de belles demeures coloniales, élevées sur les fondations des bâtiments incas. Le blanc des façades, le bleu des balcons en bois et l'ocre des tuiles confèrent au lieu un charme vraiment unique.

Plaza Regocijo 

Nous continuons ensuite vers la « Plaza San Francisco » où l’on trouve le musée du Couvent ‘San Francisco’ et le ‘Colegio Nacional de Ciencias’.

Plaza San Francisco 

On continue en marchant vers le marché San Pedro, qui a été construit par Monsieur Eiffel ! Depuis l’entrée du marché, on voit également l’église San Pedro, que je trouve très jolie. Nous prenons le temps de rentrer dans le marché, passant de de la sections souvenirs, à la section fruits et légumes, où nous pourrons déguster quelques fruits.

Le marché de San Pedro est un des plus beaux marchés que j’ai vu en Amérique Latine. C’un endroit très pittoresque et animé ! Nous y sommes allées à plusieurs reprises pour faire nos courses avec Mévéna et Mélissa.

 Le marché San Pedro  & l'Eglise San Pedro

Après cela nous rejoignons la place des Armes. La « Plaza de Armas » de Cusco est le centre culturel de la ville. Des restaurants, des bars et des cafés sont installés sur la place. La plupart offrent une vue magnifique sur la ville. Au centre de la place se trouve un jardin soigné et la statue complexe du souverain inca Pachacuti. La cathédrale est superbe, sa façade est soignée et élégante. Elle surplombe la place en était légèrement élevée.

La « Plaza de Armas » de Cusco 

Nous sommes ensuite allés dans une des rues les plus connues de Cusco. L'un des murs antiques les plus célèbres de la ville est situé le long de la rue Hatunrumiyoq (qui signifie « les hautes pierres » en langue inca). Il s'agit d'une construction de l'époque inca. Mais l'histoire est plus complexe.

La rue Hatunrumiyoq à Cusco 

La qualité de la construction du mur est exceptionnelle. Les Incas disposaient d’outils d’une technologie de pointe qui permettait d’atteindre une précision impressionnante. Pourtant la pierre était très dure, c’était du granit. Une partie du mur a été réparée ultérieurement par les colonisateurs espagnols, et que ces réparations sont de loin inférieures aux travaux d'origine…

La différence entre les réparations espagnoles à gauche et la construction originale Inca... 

Nous visitons ensuite le musée Kisucancha. Ce sont des ruines incas qui ont été retrouvées enfouies et préservées par le gouvernement. Le guide nous explique comment les cours fonctionnaient. Il y avait des entrées pour les hommes et pour les femmes séparées. Pour autant il y avait beaucoup de respect entre les genres. L’organisation de la cité Inca était complexe.

Le musée Kisucancha 

Juste à côté, on y voit le temple Korikancha. Il est l'incarnation des influences espagnoles et incas qui se mêlent à Cusco. Une fois bordé de somptueuses feuilles d'or, ce temple inca du soleil a été saccagé et détruit par les Espagnols avant la construction de l'église de Saint-Domingue au-dessus des ruines. Aujourd'hui, le contraste entre l'église et la fondation du temple est frappant, faisant de l'un des sites les plus intéressants de Cusco.

Le temple Korikancha 

Nous finissons notre visite au cœur d’une cours où plusieurs cafés et magasins se situent. C’est toujours un plaisir d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de la ville, ses origines, son passé et ses cicatrices. Plus je voyage et plus je me rend compte que les envahissements ont été destructeurs… malgré cela, les sociétés ont réussi à garder un semblant de leur origine.

Fin de la visite de Cusco! 
  • Participer au Carnaval de Cusco (fin février/début mars) :

Le carnaval de Cusco a lieu en février ou en mars, il y a une date principale qui change d’une année à l’autre. Mais la fête se prolonge sur 3 autres dimanches. C’est une fête qui unit la population à travers la danse et la fête. Les habitants attendent ce moment avec impatience, tout le monde ou presque y participe !

Carnaval de Cusco 

La célébration du carnaval commence à la Plaza de Armas. Il y a des représentations de danse des institutions publiques et privées. Ils offrent le meilleur de leurs danses, « comparsas » et groupes, dont beaucoup ont remporté les divers festivals de carnaval de la vallée du Sud et Vallée sacrée des Inkas ! Tout est encadré et organisé formellement, même un peu trop à mon goût. Cela manque de fluidité, on aimerait que ça aille un peu plus vite par moment. Mais cela reste très beau à voir. Les danseurs lancent par moment des goodies dans la foule, tout le monde s’agite, le sourire aux lèvres.

Carnaval de Cusco 

Les « yunzas » et « cortamontes » sont les attractions principales et consistent à des jeux d'eau et de mousses. Les gens utilisent tous les moyens pour s’asperger de l’eau, de la mousse et autre substance liquide. Tout ça se fait dans le respect et dans une ambiance bon enfant. Cela commence très tôt. Des hommes et des femmes de tous âges sont présents. Il est de tradition à Cusco de voir des groupes de « cusqueños » (habitants de Cusco) se mêler à des visiteurs nationaux et étrangers venues spécialement voir le Carnaval. Comme eux, on se joint à la fête et on prend plaisir à voir ses festivités. On reçoit pas mal de bombonnes d’eau, de mousse sur nous. Les locaux rigolent de nous avoir eu, on rigole avec eux. On passe un très bon moment.

Carnaval de Cusco 

Nous sommes restées spécialement un jour de plus afin d’être présentes le dimanche, pour assister au Carnaval. Nous ne sommes pas déçues. C’était incroyable de vivre ce moment avec les locaux !

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Nous sommes restées 10 jours à Cusco. On comprend pourquoi elle est si touristique. Non seulement c’est une très jolie ville mais en plus il y a de quoi faire ! Entre le Machu Picchu, les montagnes colorées, la Vallée Sacrée, et tant d’autres activités, on ne peut pas s’ennuyer ! Je retournerai avec plaisir à Cusco. J’adorerai y emmener mes parents un jour !

Cusco 
6

Après 10 jours à Cusco, nous avons rejoint Arequipa. Nous avions hâte de découvrir cette ville mais surtout de retrouver notre petit frère de voyage, Arthur. Nous nous étions rencontrés durant le trek de la cité perdue en Colombie. C’est un plaisir de le retrouver ici, où il étudie pour un semestre !

Arequipa 
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Infos pratiques

Transport :

  • Bus Cusco-Arequipa, 30 soles/8€, trajet de 11h

Pour rejoindre Arequipa depuis Cusco, rien de plus simple, de nombreuses compagnies de bus proposent ce trajet. Les départs se font régulièrement en début de matinée. Nous avons rejoint le terminal de bus en taxi, nous en avons eu pour une dizaine de soles, soit 2,70€. Le trajet est long, il faut compter 11h pour rejoindre la belle Arequipa.

Turbulences sur la route en direction d'Arequipa, mais ce n'est qu'une fête d'école 😀

Logement :

  • Vallecito Hostal, 23 soles/6,10€ la nuit par personne, dortoir de 6 personnes, petit déjeuner inclus.

Nous avons choisi l’hostal Vallecito pour séjourner à Arequipa, c’est un bon choix. L’auberge est proche du centre, bon marché, propre et les lits sont confortables. Le petit déjeuner est délicieux, particulièrement les pancakes ! Seul petit hic, le wifi était vraiment mauvais.

Vallecito Hostal 

Restaurants :

  • Restaurante italiano Peruita : une superbe pizzeria à Arequipa, proche de la place des Armes. Nous y avons mangé à notre arrivée, nous avions faim et les pizzas étaient bienvenues ! C’était très bon, une des meilleures pizzas que j’ai mangé en Amérique du sud !
Restaurante italiano Peruita 
  • INDIA : Mélissa et moi, on adore la nourriture indienne. Dès qu’on trouve un resto indien, on se fait un petit plaisir. C’est très rare que nous soyons déçues, et là encore, on s’est régalées !
INDIA 
  • El Buda Profano : Nous sommes venues ici dans l’idée de manger des sushis. Mais on ne s’attendait pas à vivre une expérience culinaire exceptionnelle ! Nous étions avec Arthur et un de ses amis, Quentin. Le serveur vient à nous, je lui demande quels sont les sushis végétariens sur la carte, c’est là qu’il nous annonce que tout est vegan. Les gars de sautent pas de joie mais restent curieux. Nous commandons et ne tardons pas à recevoir nos assiettes qui étaient plus une œuvre d’art qu’autre chose…. Et c’était sans compter le goût. Je peux le dire, c’était les meilleurs sushis que j’ai mangés, c’était fin, subtile et très goûteux. Nous nous sommes régalés !
El Buda Profano 
  • La petite française: Une bonne adresse pour un dessert, nous nous y sommes rendus pour y manger une crêpe, un délice!
La petite française 
  • Las Gringas : une très bonne adresse pour manger le midi, ils proposent différents sandwichs et plats rapides, c’est simple et bon !
Las Gringas 

Bar :

  • Qochamama : Nous sommes allés deux fois dans ce bar, l'ambiance y est très relax, la musique est bonne et on peut même demander de faire passer une musique de notre choix, même du Booba... C'est pour vous dire, Arthur était aux anges...!
Qochamama 
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A faire 

  • Faire un free tour de la ville : Inkan Milky Way tour, gratuit, don volontaire à la fin du tour

Le point de rendez-vous est au restaurant Las Gringas. Nous sommes nombreux, une cinquantaine de personnes sont présentes. Nous sommes séparés en 4 groupes. La visite commence par la dégustation d’une infusion au chocolat, qui n’est pas du tout à mon goût.

Le point de rendez-vous est au restaurant Las Gringas.

Nous commençons ensuite à marcher en direction du nord de la ville, pour rejoindre la « Plaza Campo Redondo ». Les rues sont jolies et paisibles. Tous les murs sont blancs. Notre guide nous explique ensuite l’origine du nom de la ville. Arequipa bien de l’Inca wainakapak : « ari » qui signifie oui et « kepai » qui se traduit par « vous pouvez rester ». Un jour, les Incas en route vers d’autres contrées se seraient arrêtés là et auraient demandé à leur Chef s’ils pouvaient rester. Le chef aurait dit « Oui, vous pouvez rester ». Et ainsi, le nom Arequipa est né.

Les rues d'Arequipa 

Arequipa est également appelée la « Ville Banche ». Cela vient d’abord du fait qu’il y avait beaucoup de blanc lors de la colonisation. 70% de la population était issu de la colonisation. Aujourd’hui, ce n’est plus la raison de ce surnom. La ville comprend beaucoup de bâtiments construits en pierre blanche, le « Siyar » qui est une pierre volcanique blanche.

Arequipa, la ville blanche. 

Nous rejoignons ensuite le « Fundo El Fierro », un marché artisanal. La cour intérieure est élégante. Nous avons l’opportunité de goûter au café Péruvien, il est un peu corsé, mais bon.

Fundo El Fierro 

Nous nous dirigeons après la « Plaza e Iglesia de San Francisco ». Cet endroit est connu de tous les habitants comme le lieu de rencontre des amoureux. Et on peut constater en effet que beaucoup de couples sont posés sur les marches, un peu partout autour de la place.

Plaza e Iglesia de San Francisco 

En route vers la « Plaza de Armas », notre guide nous explique qu’il existe un grand nombre de « Piquanteria » à Arequipa, c’est le nom que l’on donne aux restaurants, un peu comme une brasserie en France. Elle nous donne deux-trois adresses si l’on souhaite en découvrir une : La capitana (40 soles maximum, elle nous met en garde, ils offrent de grosses portions) ; La nueva Palomino (un peu plus touristique) ; et La venita (Plus touristique et plus cher). Nous n’aurons pas l’occasion d’y aller, mais je les garde en tête, je compte bien retourner au Pérou un jour !

Elle nous donne ensuite les plats typiques proposés au Pérou : Le cochon d’inde frit (!), la soupe de crevettes, le Rocoto qui est un poivron farci, et le « pastel de papa », un gâteau de pomme de terre (végétarien, woohoo !). Le Shisha de rola est la boisson nationale, c’est une boisson fermentée au mais toujours, j’ai l’impression que c’est une boisson consommée dans toute l’Amérique du Sud ! Il est possible de la boire sans alcool, on l’appelle alors Shisha morada.

Arequipa et ses jolies rues. 

Nous arrivons sur la Place des Armes, où l’on peut observer la très belle Cathédrale. Je ne pense pas avoir vu une Cathédrale aussi large ! C’est l'un des premiers monuments religieux du XVIIᵉ siècle dans la ville. Lorsqu’on se tient de l’autre côté de la place, en face de la Cathédrale, il est possible de voir le Volcan Misti juste derrière elle, c’est magnifique.

Place des Armes d'Arequipa 

Nous allons ensuite visiter la « Iglesia de la Compania » qui est une bonne représentation du mélange Inca-Chrétien. On peut observer des détails de culture Inca sur la façade de l’Eglise. À l'intérieur, on peut voir des retables en bois sculptés, recouverts de feuilles d'or. Dans la sacristie se trouve la chapelle de San Ignacio, avec des peintures murales polychromes montrant la flore et la faune tropicales. On peut aussi y observer quelques morceaux de peintures d’origine.

Iglesia de la Compania 

Nous avons fini notre visite au « Claustros de La Campania », un lieu avec diverses boutiques touristiques, des cafés et restaurants. D’en haut, on peut apercevoir une jolie vue sur les volcans, quand la météo dégagée le permet.

Claustros de La Campania 

C’est toujours un plaisir d’en apprendre plus sur l’histoire, la culture et l’environnement d’une ville. Les free tour sont toujours complets et bien organisés ! Après cette visite de la ville, nous avons rejoins notre petit Arthur et continué à explorer la ville avec lui.

Arequipa 
  • Visiter le Monastère Santa Catalina : entrée à 40 soles/10,60€ par personne, guide à 5 soles/1,35€ par personne

En venant à Arequipa, nous avions hâte de découvrir le Monastère de Santa Catalina. Beaucoup de voyageurs nous avaient venté sa beauté. L’entrée est un peu onéreuse mais vaut vraiment le coup ! Nous avons également pris une guide, qui parlait français, c’était très intéressant et a rendu la visite du site encore plus passionnante.

Le Monastère de Santa Catalina 

Notre guide nous explique qu’à sa fondation, en 1579, les sœurs qui l’intégraient venaient de familles riches et prestigieuses d'ascendance espagnole, la dot d'entrée étant élevée (les sœurs les plus pauvres pouvaient entrer sans payer de dot). Il hébergeait 450 religieuses en clôture, qui n’avaient aucun contact avec le monde extérieur jusqu’en 1970. Les sœurs qui étaient intégrées ne sortaient jamais. Elles avaient droit à une visite par mois, deux par deux pour être surveillées, et cela à travers un mûr troué.

Le Monastère de Santa Catalina  

Elle nous explique également qu’à cette époque, généralement c’était le deuxième enfant qui dédiait sa vie à Dieu. Le premier enfant, si c’était un garçon, il partait rejoindre l’armée, si c’était une fille, elle était mariée à un promis choisi par les parents. Aussi, le dernier enfant restait avec les parents pour prendre soin d’eux jusqu’à leur mort… Etant la cadette de ma famille, je dois avouer que je suis contente que cette pratique n’existe plus !

Le Monastère de Santa Catalina  

Le couvent est si vaste qu’il est semblable à une petite ville avec ses rues, ses jardins, ses cloîtres et ses parcs. On passe devant les chambres des sœurs. Durant les 6 premières années, elles ne peuvent pas avoir de contact les unes avec les autres. C’est un moyen de prouver leur loyauté envers Dieu. Suite à ces six années, les sœurs accèdent à leurs appartements privés, où elles peuvent s’inviter et avoir une vie dite « normale ».

La guide nous donne des petits détails de temps à autre. Par exemple, il n’y a pas de miroir dans le monastère. C’est un pêcher de vanité que de regarder son reflet dans un miroir.

Le Monastère de Santa Catalina  

Le couvent est au centre de la ville d’Arequipa, classée au patrimoine mondial. Il a conservé son architecture originale du XVIe siècle. Aujourd’hui, 70% du couvent est ouvert au public, le reste est encore habité par des sœurs qui occupent leurs journées à la prière.

C"était un plaisir de découvrir ce Monastère avec Arthur et Quentin!

Nous sommes restés bien deux heures et demi dans le monastère et nous avons adoré découvrir et redécouvrir ses rues colorées. C’est un superbe endroit !

Le Monastère de Santa Catalina , un "must do" à Arequipa!
  • Faire un trek au Canyon de Colca : Tour avec notre Hostal Vallecito, 2 jours/1 nuit, 100 soles/26,50€ par personne incluant les repas, le transport et le guide

Une des activités absolument à faire lorsqu’on se rend à Arequipa, c’est visiter le Canyon de Colca. Arthur se joint à nous en plus, nous sommes ravies ! Nous avons pris le tour que proposait notre auberge, qui semblait complet, et nous n’avons pas été déçus. Il se fait sur deux jours, la première journée consistant à descendre dans le Canyon, pour rejoindre un Oasis où l’on dort. Puis la deuxième journée est consacrée à remonter en haut du Canyon.

Canyon de Colca  

Le bus est venu nous récupérer directement à l’hostal, à 3h du matin. Nous sommes ensuite passés à différents endroits pour aller chercher d’autres personnes. Nous serons au total un trentaine de personnes dans le bus. Nous avons ensuite rejoint la ville de Chivay où nous avons pris le petit déjeuner, qui consistait en des œufs brouillés, du pain et de la confiture.

Après s’être restaurés, nous avons rejoint le mirador « Cruz del Condor » où nous avons eu la chance de voir de magnifiques Condors voler au-dessus de nous. Son envergure peut atteindre jusqu’à 3,30 mètres ! Le condor des Andes est un symbole national pour le Pérou, l'Argentine, la Bolivie, le Chili, la Colombie et l’Équateur et joue un rôle important dans le folklore et la mythologie des régions andines. Nous avons eu un moment pour apprécier la vue sur ces oiseaux majestueux et sur le Canyon, puis nous avons repris la route.

Le mirador « Cruz del Condor » 

Nous avons ensuite rejoint le mirador « San Miguel », où nous avons commencé le trek. La première partie est assez facile, ce n’est que de la descente pendant environ 3 heures. Les paysages sont époustouflants ! Le soleil est avec nous, on s’en prend plein les yeux !

Début du trek et descente dans le Canyon de Colca 

Suite à cette descente dans le canyon, nous avons rejoint le village pour prendre notre déjeuner. On a ensuite entamé une partie en montée. Il fait chaud, très chaud. Nous sommes contents d’avoir pris beaucoup d’eau avec nous. La journée passe et nous continuons à marcher jusqu’à atteindre l’Oasis. Nous avons marché 19km au total. Nous étions contents d’atteindre l’oasis, à Sangalle. Une piscine nous attendait, Arthur et moi n’avons pas hésité à aller faire trempette ! Un moment de détente bien mérité. Nous avons ensuite été diner, puis très vite est venu le temps de rejoindre nos lits.

Canyon de Colca 
Canyon de Colca 

Le lendemain matin, nous devions être prêts pour 5h du matin. Mélissa qui n’était pas bien toute la journée la veille, a préféré rester dormir un peu plus longtemps et prendre un cheval pour remonter le Canyon. Nous étions à trois dans la chambre, Mélissa, une allemande et moi. J’avais bien préparé toutes mes affaires afin de ne pas faire trop de bruit… C’était sans compter sur l’allemande qui s’est permise d’allumer la lumière et préparer ses affaires le matin… Je suis sortie de la chambre énervée par son comportement. Et vous voulez savoir la cerise sur le gâteau ? Elle n’a même pas eu a décence de fermer la porte quand elle est partie… En voyage, on apprend également que la notion de respect et de savoir-vivre n’est pas la même chez tout le monde…

Nous avons commencé la montée du Canyon à la queue leu-leu dans le noir. Puis quand le jour s’est levé, nous avons pu aller chacun à notre rythme. J’avais emporté mes écouteurs, et j’ai monté tranquillement les 6km en 2h40, pas trop mal, j’étais contente de moi. J’ai pu apprécier le lever du soleil sur la Canyon, et les paysages magnifiques. Cela rend la montée plus facile.

Canyon de Colca

Une fois en haut, je retrouve ma Mélissa qui semble aller bien mieux et Arthur qui a fait la montée en flèche ! Nous rejoignons ensuite la ville de Cobanaconde où nous prenons le petit-déjeuner. Cela fait du bien de manger après cette ascension. Quand on se lève si tôt, j’ai toujours cette sensation de vivre deux journées en une, ce n’est pas désagréable.

Nous reprenons ensuite la route, on a fait plusieurs haltes. Tout d’abord, nous nous arrêtons à côté d’une vallée où l’on peut voir des plateformes créées par les Incas. Elles sont intactes et donnent l’impression que la vallée est constituée de terrasse, c’est beau à voir. Nous allons ensuite aux thermes à Chivay. La vue est jolie, et les bains d’eau chaude sont bienvenus !

Les terrasses incas et les bains thermaux. 

Nous finissons notre journée avec un déjeuner délicieux, un buffet avec un grand choix ! Nous nous arrêterons également à Patapampa où l’on peut apprécier une vue sur les volcans qui entourent Arequipa : Chachani, Misti et Pichu Pichu. La vue sur le volcan Misti est dégagée et impressionnante !

Patapampa, des lamas et la vue sur le volcan Misti 

Ce trek de deux jours était parfait, nous avons passé un très bon moment et découvert une région magnifique ! Le Pérou a beaucoup à offrir !

Deux jours superbes à découvrir le Canyon de Colca 
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Après avoir découvert Arequipa et le Canyon de Colca, il est temps pour nous de dire au revoir à notre petit Arthur. Nous allons ensuite à Puno, notre dernière étape au Pérou. Là-bas nous allons découvrir le célèbre lac Titicaca, plus haut au monde !

Arequipa 
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Après Arequipa, nous rejoignons notre dernière étape au Pérou qui est Puno, aux abords du célèbre Lac Titicaca. Après plus d’un mois au Pérou, nous nous dirigeons doucement vers la Bolivie. Le temps commence à s’accéléré. Les jours et les mois passent et nous voilà que l’on rentre dans la deuxième moitié de notre voyage !

Vue sur le Lac Titicaca depuis l'île Amantani 
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Infos pratiques

Transport :

  • Bus Arequipa-Puno, 25 soles/6,65€, 7h de trajet

Le bus pour rejoindre Puno est relativement rapide, il faut compter 7h de trajet. Le bus fait des pauses courtes, nous avons prévu notre repas comme à notre habitue, c’est très pratique ! C'est le plus petit bus dans lequel nous avons voyagé, je ne peux tout simplement pas m’asseoir... Je mets mes jambes en biais dans le couloir, cela fera l'affaire. C'est également un des bus les plus sales que nous aurons pris... Une femme devant nous mange et jette ses détritus sur le sol... Ecœurant !

Un trajet pas très très agréable mais on fait avec! 

Logement :

  • Brisas Puno Hostal, 29 soles/7,75€ la nuit par personne, dortoir de 4 personnes, petit déjeuner inclus.

Nous avons séjourné au Brisas Puno Hostal qui était parfaitement situé, proche du centre-ville et du port. Les locaux étaient un peu vieillots mais tout était propre. Le petit-déjeuner était simple et efficace. Rien à dire, c’est une bonne adresse.

Brisas Puno Hostal 

Restaurant :

  • La Casona Restaurant :

Situé dans la « calle Lima », la rue piétonne de Puno, ce restaurant propose différents plats, principalement de la cuisine italienne. L’ambiance y est sympathique et le service hors pair !

La Casona Restaurant 
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A faire 

  • Se balader dans Puno :

Puno n’est pas ce qu’on pourrait appeler une jolie ville et pourtant on peut y trouver des jolis bâtiments. Le port offre également une jolie vue sur la ville. Cela vaut la peine d’y aller faire un tour !

Les rues de Puno et vues sur le Lac Titicaca 
  • Visiter les « Islas » Uros, Taquile & Amantani : Titikaka Travel, 90 soles/24€ par personne, 2 jours/1 nuit, incluant le guide, le transport, les repas et la nuit chez une famille sur l’île Amantani.

L’attraction principale que l’on trouve à Puno est le Lac Titicaca. Il chevauche la frontière entre le Pérou et la Bolivie, dans la Cordillère des Andes. C'est l'un des plus grands lacs d'Amérique du Sud et l'étendue d'eau navigable la plus en altitude du monde. Considéré comme le berceau des Incas, il comporte de nombreuses ruines. Depuis Puno, trois ensembles d’îles sont connus et visités : les îles Uros, l’île Amantani et l’île Taquile. Nous avons pris un tour sur 2 jours et une nuit. Au programme, visiter ces trois îles et en apprendre plus sur la culture locale.

La première journée, la compagnie est venue nous chercher directement à notre hostal pour nous mener au port. Une fois tous dans le bateau, nous avons rejoint les îles Uros à 1 heure de trajet depuis le port. Une fois arrivés, nous débarquons sur ces îles étranges. En effet, les îles Uros sont construites à base de paille. Ce sont des îles flottantes.

Les îles Uros 

Pour la petite histoire, les Uros sont un peuple disparu peuplant anciennement ces îles flottantes, sur le lac Titicaca. Ils se nommaient originellement les Kïotsuñi (abréviation des mots Qhas Qut Suñi signifiant « les gens du lac » en leur langue : l'uruquilla) ou Lupihaques (signifiant « les fils du soleil »). Les Uros se sont éteints complètement, dans les années 1950, abandonnant leur terre de roseaux aux autochtones aymaras de Puno. Ces derniers occupent les îles flottantes à des fins touristiques, en y perpétuant les traditions Uros.

Les îles Uros  

Les locaux nous expliquent ainsi comment sont construites les îles sur lesquelles ils vivent. Le processus semble simple et pourtant la technique ne doit pas être si évidente, on parle bien ici de faire flotter un village sur l’eau, et cela sans qu’il dérive…

Le processus de construction des îles flottantes. 

Je suis agréablement surprise. Beaucoup de gens nous avaient prévenus, cet endroit est très touristique. Si je vois bien que notre visite est orchestrée, je ne vois pas de horde de touristes, nous sommes un groupe de 15 personnes et l’échange se fait dans le respect. Cette communauté compte sur le tourisme pour survivre et faire persister la culture Uros. Je trouve la démarche bien organisée.

Après notre visite aux îles Uros, nous rejoignons l’île d’Amantani. Dans le bâteau, nous faisons la connaissance de Nicole et Renald, deux Québécois en voyage au Pérou. Nous sympathisons et passons un bon moment avec eux.

 Le trajet en bateau pour rejoindre l'île d'Amantani

Après deux heures de bateau nous arrivons sur l’île d’Amantani, où nos familles d’accueil nous attendent. On apprendra par la suite, de notre hôte, que l’organisation des visites de touristes est orchestrée de sorte que chaque famille reçoit des touristes à tour de rôle. De cette manière, aucune famille n’est laissée pour contre.

L'île d'Amantani 

Notre hôte s’appelle Flora et semble autoritaire, mais par moment on entrevoit un sourire. Elle vit avec sa maman et ses deux enfants, Lisette qui a 11 ans et Tinto, qui lui en a 17 ans. Nous arrivons chez elle, sa maison est grande et jolie. Nous sommes surpris, il semble que l’on soit tombé dans une famille bien portante. Nous sommes avec nos québécois préférés pour notre plus grand plaisir. Flora nous reçoit très bien en nous invitant à passer à table à peine arrivés chez elle. Sa cuisine est délicieuse et copieuse. Après s’être restaurés, nous prenons le chemin de nos chambres, l’air marin m’a cassé. Je suis contente de pouvoir faire une petite sieste avant d’aller découvrir l’île.

La maison de Flora 

Après cette petite sieste, nous sommes en pleine forme pour aller marcher. L'île dispose de deux pics, le Pachatata (la "terre de père") et le Pachamama (la "terre mère"), avec des ruines Inca et Tiwanaku sur leur sommet. Cela grimpe un peu au départ, mais rien de trop difficile. Nous avons tiré à pile ou face pour savoir quel pic nous visiterons et nous sommes tombées sur « Pachamama ». Je dois dire que j’étais assez contente, cette colline semblait légèrement plus haute et il me semble que la vue y était plus impressionnante. Nous avons eu un panorama superbe sur l’île et le lac Titicaca, quel bon moment !

Le pic Pachamama sur l'île d'Amantani

A notre retour au centre-ville, notre hôte est venu nous chercher afin de passer à table, et ça tombe bien, on a faim ! Encore une fois, Flora nous offre un super dîner, ce qu’elle a préparé est simple mais généreux. Nous sortons de table le ventre plein.

Après le dîner, il nous est proposé d’aller en ville participer à une fête. Curieuses, on décide d’aller y faire un tour. Notre hôte nous propose de porter des vêtements traditionnels. Nous n’avons pas tellement envie de nous déguiser, nous y allons comme nous sommes. Arrivées là-bas, tous le monde est en habit traditionnel et la fête consiste à danser tous ensemble en ronde… Nous ne sommes pas bien à l’aise. La fête est un peu surfaite et je comprends le côté trop touristique dont on nous avait parlé. Voyant que Flora est fatiguée, on lui propose de rentrer, elle ne rechigne pas !

Et voilà qu'on s'est retrouvées dans une chenille... Sauvez nous!

Après une bonne nuit de sommeil, nous prenons le petit-déjeuner, Flora nous a préparé des pancakes. Ils sont délicieux. Nous rejoignons ensuite le port. Nous disons ensuite au revoir à notre hôte, qui semble avoir l’habitude de dire au revoir. Elle est fermée et dans la retenue, surement un moyen de se protéger.

Mélissa, Flora, Nicole, Renald et moi.

Nous nous rendons ensuite sur l’île Taquile. Rien qu’en arrivant sur l’île, la vue est superbe ! Nous marchons une petite demi-heure pour rejoindre le centre-ville. Les paysages sont superbes. Notre guide nous explique un peu plus la culture de l’île, comment les habitants se distinguent par leur vêtement. Les personnes qui participent à la vie politique sont vêtues de noir. Chaque homme porte un chapeau avec un pompon, et selon sa position, cela donne sa situation matrimoniale. Pour les femmes, on comprendra sa disponibilité ou non selon la grosseur des pompons au bout de son châle. C’est intéressant d’en apprendre un peu plus sur la culture locale. C’est bien loin de notre monde en Europe.

 L'île Taquile

Nous nous rendons ensuite au restaurant où nous prenons le déjeuner. Nous sommes sur une terrasse la vue est exceptionnelle ! Avant de manger, une femme locale nous montre comment faire du shampoing naturel à base de plante. Nous avons le droit également à un petit concert de musique folklorique locale !

Taquile et ses merveilles 

Nous terminons notre journée en prenant le bateau pour rejoindre Puno. Nous profitons de la vue sur le pont du bateau. Il fait beau et chaud. Un homme tricote à côté de nous, il le fait à une vitesse impressionnante ! Nous n’avons pas réussi à communiquer. Il ne parle pas espagnol, mais nos échanges de sourires et de signes voulaient tout dire. C’était un moment émouvant.

Taquile et ses belles rencontres 

Je suis très contente que l’on est choisi de faire un tour pour découvrir ces îles. Je n’ai pas trouvé les activités si touristiques que cela. Il faut parfois accepter que les activités soient organisées et cadrées, c’est peut-être pour mieux conserver les îles et la culture.

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Nous y voilà ! Nous quittons le Pérou après avoir exploré le pays pendant plus d’un mois, et quel magnifique pays ! Il est temps pour nous de rejoindre la Bolivie où d’autres aventures nous attendent. Et cela commence avec Coppacabana et le Lac Titicaca !

Le Lac Titicaca et ses belles îles