Primeiro dia em funchal - sexta-feira 12h
Ponta de São Lourenço - Ma première étape du programme, vue de l'aéroport. Sans backpack, j'ignore quand j'y serai... Première fois que je voyais la pluie à Lisbonne. J'aurais dû me douter que le destin me mettrait à l'épreuve...😉Après passage à l'office de tourisme et un temps de réflexion autour de soupe, sandwich et pastel de nata, je prends l'aerobus, direction centre ville de Funchal, où je dois me rendre à l'administration qui me délivrera l'autorisation de camper dans les montagnes.
Le camping est très réglementé à Madère. Si à Alméria, nous improvisions une tente et un feu de camp à quelques mètres de la mer, malgrè l'interdiction et toute notre vigilence pour respecter les lieux, ici c'est différent.
Il y a une vraie politique de préservation de l'Île et les gardes forestiers veillent.
2 sortes d'aménagement :
- camping privé
- aires aménagées pour poser sa tente
Je dois compléter un document en indiquant mon identité, les aires où je compte m'arrêter, dates d'arrivée et de départ.
Sans mes bagages, difficile de me projeter. Même si je donne le change en restant positive et confiante, je suis un peu abattue par cette histoire. J'avais imaginé quelques plans B, C, D,... avec option de couchage différent notamment. Rien en cas de "stationnement", parce que dans mon esprit, ce circuit je le faisais en mode backpacker ! (Et je le ferai !).
Le gars, sympa, me conseille de revenir le lendemain, 9h, et de prendre le temps, d'ici-là, de repenser mon parcours, en fonction des aires de camping.
Ok. En attendant, GO pour la visite de la Capitale de l'île ! Besoin de penser à autre chose, de profiter de mon après-midi. Trouver un hôtel, revoir mon parcours, ça attendra.
Ma bonne humeur intacte, sous un soleil radieux ! Hoje, lunettes rose pour m'accompagner (mon Saint Antoine de Padoue à moi)Jardim do Campo da Barca Attirée par la curiosité d'une musique folklore, je découvre ce marché typique et haut en couleurs. L'ambiance et les couleurs me rappellent le Vietnam, en plus aéré et propre. Un étal exclusivement dédié aux multiples variétés de fruits de la passion à15€/kg. 2,17€ celui-ci. Jamais vu de si gros !
Funchal - Praça da Autonomia (décidément !) 😉 La plage de Funchal. Nobody is swimming... malgrè une température qui s'y prête. Fort de la vieille ville. Ici il n'y a pas de plage pour la baignade. Alors les gens improvisent...
Au détour des ruelles de la vieille ville, une haie de Crotons très colorées. Et ce chat, imperturbable, maître des lieux.Démunie de mes bagages, je ne suis pas très fière. Cette église m'inspire. Je croisais les doigts avec un sentiment positif concernant l'issue de cette journée. Cette vision renforce ma conviction.
Sans guide, j'apprendrais son nom plus tard. Édifiée en hommage à São Tiago qui sauve Funchal de la peste au XVIème siècle. Moi, j'aimerais juste qu'elle favorise la récupération de mes bagages rapidement.
Igreja do Socorro - l'Église Notre Dame de Bon Secours.
16h, je décide de me poser et commande une bière pression en terrasse au Barreirinha Bar Café, juste à côté de Sorocco.
Terrasse comble à cette heure, je repère la première table qui se libère et m'installe en même temps qu'un allemand. Seul, lui aussi. Nous partageons la table.
Cheap et sympa. Les traditionnels lupins servis avec la conso. 1/2 pression Coral (ça change de Super Bock) - Le tout pour 1,50€. J'appelle TAP pour savoir où en est mon dossier. Bien qu'ayant commandé un interlocuteur français, je suis contrainte d'échanger en anglais. Après 10 minutes de conversation, je comprends que mon bagage n'est pas retrouvé. Dès qu'il le sera, la compagnie le livrera à mon hôtel dans la soirée ; sinon le lendemain.
Je n'ai pas d'hôtel...
Je raccroche. L'allemand, qui a compris ma situation et mon désarroi, me conseille de commander plus de bière. Et m'indique également quelques idées pour trouver un endroit qui me conviendrait et un lieu où me restaurer. Lui, achève son séjour.
Une bière et cet échange sympathique m'ont suffit. Le serveur du bar me suggère de faire une réclamation à l'agence de Funchal, pour prise en charge de ma nuit, en guise de dédommagement.
Il est 17h30. L'agence risque de fermer. Je me dépêche. Je cherche, je tourne, l'adresse a changé...
Je fini par trouver les bureaux. Fermés... Je tente ma chance, la porte s'ouvre. Échanges houleux. L'hôtesse refuse de me renseigner : "Elle ne vend que des billets ici". Je devrais retourner à l'aéroport. C'est scandaleux !😤😠
Son détachement me met en colère.😡 Je suis toujours en quête d'un hôtel. Je retourne dans la vieille ville où le serveur du BBC m'avait indiqué des Guesthouses. Rien...
Chacun sa providence...
01/01/2016, dernière journée de marche avant notre retour en France. Nous étions à une soixantaine de kms d'Alméria. Fin de matinée ; à pieds. Notre providence : 2 nanas et leur chien nous avaient pris en auto-stop. Elles avaient fait un détour de 30kms sur leur destination initiale pour nous déposer où nous voulions. Arrivés sur place à 14h, nous avions profité de 2 belles compositions de spécialités de poissons. C'était excellent !!😍
Ce soir, 17/12/2016, MA providence à MOA c'est le restaurant "O Tasco", où João et Marco cherchent une solution pour moi, après que je leur aie expliqué ma situation (d'urgence). Il est maintenant 19h.
Marco a un ami qui héberge des gens en chambres ou dortoirs. Il reste de la place. Il m'emmène, avant le début du service.
À l'hôtel, il prend le relais pour contacter la compagnie aérienne. Mon bagage a été retrouvé. Je paye ma nuit (10€ le dortoir, petit déj' inclu). Ça me va très bien.
Au Vietnam, j'aurais aimé découvrir ce couchage collectif qui me rappelle mes belles années d'internat et beaucoup plus abordable, compte tenu des économies "de rigueur" à ce moment là.
Là, je suis à Funchal. Seule, je peux décider sans chichi et surtout, me détendre ! Zen attitude 😌
Je décide de dîner chez Marco. Outre la sympathie de Marco et João, ce restaurant au cadre chaleureux et une cuisine qui donne envie, me mettent dans l'ambiance détendue des lieux. Maintenant, tout le monde m'appelle par mon prénom. Je me sens comme à la maison !
Le restaurant sera bondé ce soir. Toutes les tables sont réservées. Je m'installe au bar. Je pourrai m'étaler et réviser mon parcours sereinement.
Composition à souhait et trois portions à l'assiette au choix. Marinades de divers poissons et crustacés : poulpe, diverses préparations de thons, poisson frit, légumes et patate douce (je l'ai goûté au miel : un délice !!) Et en "sobremesa" : cheesecake au coulis de fruits rouges (un régal - à tomber ! 😍)
Il me reste à retrouver ma chambre. 1/4 d'heure de marche et dodo. Je suis naze...😌
Au moment où je m'apprêtais à entamer la rédaction de cette nouvelle étape, je recevais mon backpack retrouvé. Il est 10h.
Il manque une de mes réserves en eau. La plus importante est indemne (mention spéciale à Malika - merci le Don du Sang), même si je regrette le souvenir de mon premier Semi de Paris (le signe qu'une page se tourne ?)
La rédaction de ce blog via smartphone est compliquée. D'autant que ma batterie me joue des tours. "C'est par l'erreur que l'on apprend"... je vais devenir une experte MyAtlas sur smartphone😂. Mais ça prend du temps !!! Et je veux profiter, bien que mon trip soit désormais bien compromis. Tout est nouveau pour moi ici ; à découvrir ! 😀