Puis, direction Belo sur mer où je vais retrouver, là, le grand confort d'un hôtel face à la mer. Après les quelques jours passés dans des conditions rustiques qui s'apparentaient aux conditions de vie de Malgaches dans la brousse, je retrouve mon hôtel tout confort où j'aime passer aussi mes vacances de pêche.
Le rythme de la journée est le même: pêche la grosse matinée. Puis, repos dans la chambre tout confort de cet hôtel au cadre idyllique, repas raffinés et délicieux, équipe hôtelière aux petits soins. Toutes les conditions sont requises pour bien se ressourcer après chaque sortie de pêche.
On peut même y faire du kayak à marée haute OU se prélasser sur un hamac, bercé par les alizés face à la mer.
L'hôtel grand confort, face à la mer
Hamacs de
l'hôtel bercés par les Alizés Bungalow
(ici le familial) avec la vue sur la mer, bien sûrChambre
tout confort de l'hôtel, en bois exotiquesEt la pêche dans tout ça?
Combats
musclés avec de gros poissons sur
la pirogue Bref, un super coin pour le farniente et la pêche !
Et puis, il y a aussi le village situé à 300m où l'on peut visiter le chantier naval de goélettes, chantier initié par les frères Joachim, il y a plus d'un siècle, pour la petite histoire ... . Ce chantier et maintenant perpétué par les Malgaches qui, avec des moyens rudimentaires et une belle ingéniosité, arrivent à construire des bateaux de plusieurs tonnes et de plus de 20m. Chapeau!
Chantier
naval et ses goélettes en construction et en finition La saline, bien sûr, où l'on voit à marée haute, le ballet des boutres dans la mangrove au fond faible, boutres qui acheminent le sel dans tout le pays, voire à l'export.
Plus au Nord, un village de pêcheurs qui vous prépare un repas après s'être baigné dans les eaux claires de l'étale et avoir vu plein de petits poissons multicolores ... qui ne tarderont pas à devenir grands.
Le marché de Belo à voir le matin pour ses fruits et légumes locaux (il ne faut pas s'attendre à la profusion sur les étales) et sa viande qui arrive en morceau de 10 kgs minimum. Le vendeur est alors prêt à la découper pour la vendre.
Vous voyez, à Belo comme à Ankevo, il n'y a pas que la pêche. Et puis, les jours de grands vents où il est impossible de sortir au large, j'en profite pour visiter les alentours, souvent en pirogue car c'est le moyen le plus pratique pour se déplacer sur la côte malgache. J'en profite aussi pour faire les réparations de mon matériel de pêche car il souffre beaucoup, entre l'eau salée et les combats quelquefois durs et longs.