2020 Nous avons du annuler le Monténégro pour rester en France. Direction La Bretagne qui était prévue bien plus tard....Quand nous ne serions plus ''aptes'' à nous envoler hors de nos frontières
Du 4 au 21 juillet 2020
18 jours
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En ce début d'année 2020 nous planifions nos vacances d'été au Monténégro. A ce moment là le Covid est à des milliers de kilomètres et nous étions loin d'imaginer qu'il se frayerait un chemin jusqu'en Europe...même au delà...

Et j'allais réaliser un rêve...Naviguer, dormir sur un voilier....

Au mois de juin nous devons nous rendre à l'évidence, il n'est pas très raisonnable de sortir du pays et optons pour annuler et rester en France.

Mon rêve reste donc à l'état de rêve....Grrrrr

Nos employeurs nous obligent à prendre 3 semaines de CP et du coup nous choisissons la Bretagne comme destination. Cela faisait un moment que La Bretagne me titillait mais je la gardais pour quand nous serions plus vieux et moins hardis pour nous aventurer plus loin....

Je commence à tracer un itinéraire et réserver mes hôtels. Pas de airbnb ou location car nous ferons des étapes courtes.

J'ai toujours redouté les vacances en France car les prix ont tendance à s'envoler. Si on peut manger pour 2 euros en Thaïlande ou dormir pour 20 euros à Cuba, en France c'est pas la même histoire !!!

Au final, comme vous pourrez le constater à la dernière page, notre séjour au Monténégro était du même budget, sauf qu'au Monténégro nous avions 1 semaine en voilier au départ des Bouches du Kotor pour longer la côte avant de se poser sur la terre ferme quelques jours.

Résumé en images de notre circuit 
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Nous quittons Marseille la voiture chargée à bloc. C'est bien la première fois que l'on fait des valises pour les 4 saisons !! La météo en Bretagne, c'est plutôt variable...Des pulls et des débardeurs, des pantalons et des shorts !! Nous n'avons pas de ciré et de bottes en caoutchouc alors si besoin on avisera sur place...

Nous prenons direct l'autoroute pour arriver au plus vite à destination.

Pas foule sur la route et nous arrivons à La Rochelle vers 17/18h.

Hôtel B&B à proximité du vieux port. Confortable, prix correct, parking. On pose les valises et on se dirige à pieds vers le vieux port. Ciel gris, un peu de monde, nous faisons le tour du bassin avant de se laisser aller dans les ruelles et celle des arcades.

 La Rochelle : Le Port

Une bière en terrasse et nous allons dîner dans un petit restau où le vin au pichet est plus cher qu'en bouteille dans certains établissements. Cherchez l'erreur : 16 € pour 50 cl d'un vin médiocre !

 A gauche petit apéro avant le diner...A droite l'arnaque !!

Après ce premier piège à c... nous allons nous coucher.

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La Baule n'était pas à proprement dit un incontournable pour nous.

Cependant Daniel et moi sommes d'anciens GO'S et lors de notre saison au Brésil en 1988 nous avions fait la connaissance de Marina ( GO comme nous ). Grâce aux réseaux sociaux nous avons appris qu'elle tenait un petit hôtel à La Baule - Escoublac. C'était ainsi l'occasion de la revoir 32 ans plus tard....

Après le petit déjeuner nous chargeons la voiture. Par contre charger - décharger quasiment tous les jours Pffffff !

Nous empruntons la route qui longe le littoral sous un ciel nuageux...Dommage...

Nous traversons quelques stations balnéaires sans nous arrêter, La Faute, la Tranche, Jard et tout ça sur mer 😀. Les touristes ne sont pas encore arrivés, les rues sont désertes...

Avant d'arriver aux Sables d'Olonne nous faisons un petit détour par la Côte rocheuse pour nous arrêter au ''Puits d'Enfer'' situé sur la côte du Château d'Olonne. Il s'agit d'une faille perpendiculaire au front de mer d'une longueur d'une cinquantaine de mètres pour une largeur maximale de trois mètres et une profondeur d'une dizaine de mètres. Pas de bol c'est marée basse...mais à marée haute ce doit être quelque chose !.

La faille du Puits d'Enfer 

Nous reprenons la route sans trop traîner car nous souhaitons arriver de bonne heure à La Baule.

Après avoir pris possession de notre chambre chez Marina, s'être remémorés des souvenirs de notre jeunesse avec elle, nous prévoyons d'aller dîner au Croisic.

Joli petit port où les touristes (à moins que ce ne soit des locaux..) sont bien présents.

Nous mangeons notre première galette qui est et restera la meilleure de tout notre séjour. Je vous recommande '' L'air du temps ''.

Crêperie L'Air du temps sur le Port 

Après s'être bien régalés nous allons assister au coucher du soleil qui est bien plus tardif que chez nous.

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Après une bonne nuit, un petit déj et voilà l'heure des adieux.

Notre circuit breton va commencer pour de bon. Nous allons à Quiberon où nous resterons 3 nuits.

A quelques kilomètres de La Baule nous faisons un petit stop au Pouliguen, station balnéaire. La promenade du port, entièrement piétonne, où l'on trouve des boutiques, manèges, bar à huîtres etc...

Le Pouliguen  

Nous reprenons la route pour aller à Guérande. Nous avions prévu d'aller au préalable visiter les marais salants à '' Terre de sel'' mais la D92 barrée, nous avons du faire l'impasse.

Des remparts encerclent Guérande et, au delà, une cité médiévale avec de belles maisons en pierre. Des boutiques de sel à profusion bien évidemment. On fait quelques emplettes ( fleur de sel, des terrines de toutes sortes ( sardine, thon, maquereaux etc...)

 Guérande - Gwenrann 

Après avoir déambulé dans les petites rues direction Saint Gildas de Rhuys où se trouvent les falaises du Grand Mont.

Un petit sentier nous conduit à la pointe du même nom. Rien d'extraordinaire quand on sait ce que l'on découvrira les jours suivants...

 Saint Gildas de Rhuys

Au fur et à mesure que nous déroulons les kilomètres, le ciel est de plus en plus bleu. C'est cool.

Nous arrivons à Arzon. C'est comme une presqu’île qui se situe à l'entrée du golfe du Morbihan.

On se balade le long du port du Crouesty qui est très récent. Des constructions modernes et moches le long du port n'apportent aucune valeur ajoutée. Les 3/4 des fenêtres sont fermées. On comprend mieux quand on sait qu'Arzon a en 2020 un taux de résidences secondaires de 79,5 %!!!

Une petite bière au Cap Horn et on repart.

Quai des voiliers - Arzon 

L'heure tourne et on emprunte une voie rapide pour gagner un peu de temps sur le timing.

Nous passons à l'extérieur de Vannes ( nous y reviendrons le lendemain ) et des kms plus loin, lors de la traversée d'un pont, je vois un joli petit port niché au fond d'une ''baie''. Sortie de la voie rapide en catastrophe ! Nous arrivons dans une commune qui s'appelle Auray. nous traversons le bourg et cherchons l'accès pour ce port. Non sans mal on déniche un parking sur les hauteurs.

Arrivés sur le port quelle déception !!! La vue magnifique du pont n'a plus rien à voir sur place.

 Auray 

La côte pour rejoindre le parking est rude. C'était cher payé ce détour !!

Cette fois c'est direct jusqu'à Quiberon. L'hôtel choisi est tout au bout de la Presqu'île. La Petite Sirène. J'ai choisi cet hôtel pour le balcon pour le confort de la petite clope car nous y restons 3 nuits,. Au final c'était peut être pas un bon choix car chaque jour nous devions traverser toute la presqu'île pour nos visites. Mais par contre une belle vue, bonne literie, super petit déjeuner. Parfait!

Une fois installés nous allons sur le front de mer de la grande plage. Nous jetons notre dévolu sur un bar lounge sur le sable '' Le Fischer''. Nous avons passé un agréable moment : bière tapas au menu. Je recommande !

Le soleil se couche, magnifique ces couleurs !

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Le soleil se lève sur la Presqu'île. S'annonce une bien belle journée. Un bateau de pêche rentre au port entraînant dans son sillage des goélands avides de poissons frais...

Au programme du jour les alignements de Carnac et Vannes.

Nous avons opté pour la visite en petit train ( comme de bons touristes lol ). C'est un circuit commenté d'une cinquantaine de minutes, où l'on plonge au cœur du dit le plus beau site néolithique au monde. Époustouflants et mystérieux, nous découvrons les menhirs et Dolmens. Pour info le dolmen ressemble à une table et le menhir ben regardez la couverture d'un Astérix et Obélix 😉 ! Avant d'arriver sur le site nous longeons des plages de sable blanc jusqu’au port de la Trinité sur mer.

La Trinité sur mer  
Carnac 

Nous descendons du train pour remonter dans la voiture. Direction Vannes.

Nous laissons la voiture au parking Indigo Vannes République et nous engouffrons dans un dédale de petites rues bordées de nombreuses maisons à pans de bois et colombages, toutes plus charmantes les unes que les autres.

Des maisons de coloris différents...J'adore !

Nous nous laissons emporter dans les ruelles au gré du hasard pour déboucher sur un rempart qui longe le jardin des remparts. Un jardin à la française sans fausse note.

La journée s'écoule et nous prévoyons de visiter l'ile aux Moines le lendemain.

Nous quittons Vannes et direction Locmariaquer pour réserver nos billets.

Nous optons pour la formule " Coup de cœur entre Loch et Golfe '' : circuit de 50 km, croisière de 6h30.

Un bon programme avec la remontée du Loch (rivière d’Auray) jusqu’aux ponts du Bono puis la visite complète du Golfe par le Sud de l’Ile-aux-Moines et la côte d’Arradon avec escale à l'Ile-aux-Moines de 12h30 à 15h45. Tarif 26 euros par personne, c'est raisonnable.

Nous repérons un parking gratuit pour le lendemain : le parking Wilson à 600 mètres de l'embarcadère par le sentier côtier.

Billets en poche pour un départ à 10 heures du matin, nous rentrons à Quiberon en passant par La Trinité sur Mer.

Après un petit break, l'heure du dîner approche.

Nous optons pour une crêperie et choisissons "l'Hermine" située sur le quai de belle ile. Ce sera notre pire expérience culinaire.

Galette aux St Jacques trop cuite, sèche elle s'effritait toute seule et en plus aucun goût !


 A fuir !!!!

Nous ne nous éternisons pas...un passage au Casino avant de regagner l'hôtel histoire de se délester de 100 balles aux machines à sous.

Le soleil se couchant, la plage se recouvre d'une couleur dorée !

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Lever matinal, nous devons être à Locmariaquer à 9h30.

Après un copieux petit déjeuner nous prenons la route avec un beau ciel bleu. Une belle journée ensoleillée s'annonce.

Le timing est bon, et nous ne sommes pas les premiers à l'embarcadère. Il y a beaucoup de monde et je commence à me dire que nous allons être les uns sur les autres...

Heureusement très vite un employé de la compagnie départage les différents départs.

En effet beaucoup vont directement à l'ile aux moines pour la journée et ne font pas le tour du golfe.

Notre vedette arrive et nous embarquons...masque obligatoire à bord...Il faudra nous y faire....

 Itinéraire de la ''croisière'' 

Nous remonterons la rivière d'Auray jusqu'aux ponts du Bono mais auparavant nous longeons

une petit îlot, l'île Runio qui appartient à un Comte...Pas mal comme lieu de villégiature !

 Ile Runio 

La rivière d'Auray où pas mal de petits bateaux sont au mouillage est entre la commune de Crac'h à l'ouest et de Baden à l'est.

Les rives sont par endroit bordées d'habitations.

Nous quittons la rivière d'Auray pour emprunter son affluent, la rivière du Bono, et arriver aux 2 ponts.

Tout d'abord le pont Joseph Le Brix qui date de 1969 pour remplacer le pont suspendu de Bono qui ne convenait plus au trafic routier.

 Pont Joseph Le Brix 

300 mètres plus loin le Pont suspendu du Bono construit en 1840 et inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis 1997.

Ce pont faisait à l'époque de sa construction l'objet d'un péage. Et oui déjà des péages au XIXème siècle !!

5 centimes pour une personne, 10 pour un cheval et son cavalier, 25 pour une charrette chargée et attelée. Le passage des bœufs, vaches et ânes coûtait 5 centimes par animal et un veau, un porc ou un mouton valait 2 centimes et demi pour son passage sur le pont.

Le pont suspendu  du Bono 

Nous ne passerons pas sous le pont et faisons demi tour pour rejoindre l'ile aux moines.

La rivière salée est aussi le berceau de l'ostréiculture où des barges sont présentes. L'ostréiculture est une des activités essentielles du golfe du Morbihan avec, chaque année, plus de 10 000 tonnes d'huîtres produites.

 Elevage d'huîtres - Les piquets servent à délimiter les parcs à huîtres  

La rivière se jette dans le golfe composé d'une quarantaine d’îles dont l'ile de Gavrinis où se trouve un Cairn d’une taille impressionnante.

En arrière plan le cairn de Gavrinis  

Nous passons à côté du catamaran d'Anne Caseneuve qui avait remporté la Route du Rhum en 2014.

Cette dernière qui s'était retirée sur l'ile aux moines s'est éteinte en 2015 à l'âge de 51 ans.

Nous poursuivons notre navigation jusqu'à l'ile aux moines.

Nous accostons comme prévu à 12h30. Nous avons 3h15 devant pour nous pour découvrir une partie de l'ile. Une partie car le tour fait 17 kms.

Pour commencer, louer des vélos! Les locations sont le long du port. Plus de vélo électrique donc je vais me faire les mollets.

L'ile est loin d'être plate et je ne vais pas tarder à m'en rendre compte....Pas de voiture sur l'ile et nous empruntons des petites routes très fleuries où bien souvent derrière des murs en pierres se trouvent de belles maisons de vacances.

La balade est agréable, de temps en temps il faut descendre de la monture et pousser car ça grimpe grave ! En plus il fait particulièrement chaud et le soleil tape fort.

Nous sillonnerons ces petites routes durant 2 heures du côté de la pointe du Trec'h.

Après avoir bien pédalé nous nous accordons une petite pause bien méritée

L'heure d'embarquer approche. La traversée est rapide et c'est bien ''fatigués'' que nous arrivons à Quiberon vers 18h

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Après un dernier petit déj, nous partons pour l'étape suivante : Pleuven où notre amie s'est installée il y a quelques mois ( comme je la comprends maintenant ! ). Nous avons prévu quelques haltes sur la route à commencer par le port de Doëlan que j'avais repéré sur différents sites. Décrit comme un port de carte postale sur un site web, nous n'avons pas pu l'apprécier comme tel, à cause du ciel bas et gris?...

Doëlan et son phare  

..

L'étape sera de courte durée et direction les parcs à huitres de Bélon qui se trouvent sur la rivière de Bélonn.

 Huitrières du Château de Bélon 

Plusieurs points de dégustation mais je les trouve plutôt cher pour être direct du producteur. Il n'y a d'ailleurs pas grand monde d'attablé...On fait une petite balade et notre estomac ne criant pas famine, on remet la gourmandise à plus tard.

En ''parallèle'' de la rivière de Bélon d'autres parcs à huîtres se trouvent sur la rivière d'Aven alors nous faisons un crochet avant de nous rendre à Pont Aven. Sur la route des voiliers, on s'arrête pour prendre des photos d'une charmante chaumière avec l'autorisation de son propriétaire et ce dernier nous indique 2 adresses pour casser une croûte : la crêperie Chez Angèle qui se trouve un peu plus loin et pour des huîtres le Bistrot de Rosbras, 1 kilomètre plus loin en continuant la rue des voiliers. Nous optons pour la 2ème proposition. Nous arrivons sur un petit port sans prétention mais l'adresse indiquée elle, est bien sympa.

Il est 14 h00 On se fait un petit plaisir. 34 euros pour 2 demi douzaines d'huîtres et une pression chacun.... Le patron est vraiment sympa mais là encore je trouve que les tarifs sont un peu exagérés ( surtout quand l'on verra ceux pratiqués à Cancale quelques jours plus tard !! )

 Huitrières du Château de Bélon 

Le ciel gris, toujours, n'entraine pas à la paresse et nous poursuivons notre étape.

Prochaine halte : Pont Aven.

Au lieu d'arriver par la D783 comme tout le monde nous arrivons pas la rue Louis Lomenech et c'est pas plus mal puisque l'on trouve à se garer sur le parking de la mairie sans aucune difficulté.

On continue sur cette rue à pieds et pas âme qui vive... C'est curieux Pont Aven très touristique et pas un chat...La rue est bordée de jolies petites maisons en pierres avec des buissons d'hortensias.

Trois, quatre ateliers d'artistes peintres et nous ne croisons toujours personne dans cette rue déserte jusqu'au détour d'un virage où là nous nous retrouvons d'un coup plongés au cœur de la ville dans une foule dense, des voitures cul à cul et un brouhaha qui tranche avec le silence qui nous envahissait encore quelques secondes auparavant...

Pont Aven est surnommée L’école de peintres car elle avait pour maître Paul Gauguin dans les années 1880.

Une ballade le long de l'Aven ou subsiste un moulin, le moulin du Grand Poulguin aujourd'hui transformé en restaurant. Pas moins de 14 moulins étaient en activité le long de l’Aven, mais ça c'était avant...

Nous continuons notre promenade avant de regagner la voiture...Notre timing ne nous le permet pas mais je vous invite à emprunter la promenade Xavier Grall

Nous arrivons à Pleuven et retrouvons nos 2 amies Agnès et Nicole avec un immense plaisir.

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Après une bonne soirée pour ces retrouvailles, une bonne nuit et un petit déjeuner tardif, nous programmons d'aller découvrir une pointe célèbre du Finistère : La Pointe du Raz.

La pointe du Raz constitue ( au sud-ouest du Finistère ) la partie la plus avancée vers l'ouest du cap Sizun, face à la mer d'Iroise.

Nous empruntons le sentier littoral entre landes et océan.....

.... Pour arriver au point sublime : le phare de la Vieille et au loin l'île de Sein.

Le phare carré de l’îlot de la Vieille 
Avec un bon zoom j'ai pu capter l’ île de Sein et le phare d’Ar Men.

Le Cap, c’est aussi l’habitat de nombreux oiseaux, dont la fameuse mouette rieuse. La Pointe du Raz préserve l’écosystème de ces espèces.

Nous suivons le sentier et arrivons près d'un enclos qui renferme une sculpture d’environ 6 mètres de haut et posée sur un piédestal en granit. Elle représente la Vierge et l’Enfant portant secours à un marin naufragé. Cette sculpture, c'est Notre Dame des naufragés.

Monument Notre-Dame-des-Naufragés 

Nous continuons sur le sentier nommé le sentier E9 qui contourne le Sémaphore de la Pointe du Raz et qui nous offre une vue sur la baie des trépassés, baie qui fait le bonheur des surfeurs.

La baie des trépassés  ( au fond )

Pour la petite histoire, une légende raconte qu'autrefois les cadavres des naufragés s'y échouaient fréquemment. La configuration des courants de marée et les vents dominants de secteur ouest repoussaient en effet les corps des marins naufragés sur la plage.

Nous déambulons dans la lande avant de regagner le parking. Il est presque 15h00, le petit déjeuner est loin après les kilomètres parcourus, aussi décidons nous d'aller manger un bout à la crêperie l'Armen désignée meilleur crêpier de France en 2020. Ce jour là il devait être en congé.... A noter : malgré les autocollants sur la façade pas de tickets restau ni d'ANCV...En tout cas ce jour là...

Sur le chemin du retour nous faisons une halte à Audierne.

Audierne : son port de plaisance 

Petite ville et petit port de pêche se livrant surtout à la pêche de la langouste, du homard et de l'araignée de mer, espèces se développant dans les fonds côtiers de la baie d"Audierne.

Nous faisons un premier arrêt dans le centre. Il y a un parking place de la République mais réglementé avec disque bleu, chose qui n'existe pas à Marseille et que nous n'avons donc pas. La boulangerie située sur la place en vend Ouf !!

Nous nous promenons sur le port jusqu'au pont qui nous donne une vue sur le château de Locquéran...

Château de Locquéran 

...avec en contrebas un cimetière à bateaux. Quel contraste !!!.


Nous nous dirigeons ensuite vers le môle du Raoulic qui se situe à l'embouchure de la rivière du Goyen marquant l'entrée du port d'Audierne

 Construit au milieu du XIX ème le musoir circulaire est surmonté par le phare du Raoulic 

La journée arrive à sa fin nous rentrons sur Pleuven en passant par Plozévet qui s'illustre par sa chapelle et son calvaire de la Trinité.

Classée monument historique, cette chapelle de la Trinité est une construction de la fin du XVème siècle.

L'édifice est en forme de T avec un seul bas-côté, au nord, séparé de la nef par cinq arcades ogivales. Ces arcades, imitant celles du chœur de la cathédrale de Quimper peuvent être de la fin du XIIIème siècle.

A quelques mètres se tient le monument aux morts de la guerre 14/18.

Ce monument est original à la fois par sa conception, un personnage se tenant près d’une pierre dressée au milieu d’autres rochers de granite, mais aussi par la sobre et digne représentation d’un père ayant perdu ses enfants alors que l’habitude est plutôt de représenter les mères des soldats morts au combat.

Nous traversons Pont l'Abbé dont sa particularité est son pont habité. La spécificité de ce pont réside en effet dans sa double fonction, à la fois d’habitation et de circulation.

C'est ainsi que cette journée se termine. Nous avons eu un temps formidable comme c'est le cas depuis notre arrivée.

Demain une belle journée en perspective : Concarneau et les Glénans.

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Hier soir nous avons réservé le bateau pour visiter l'archipel des Glénan. Ce dernier se prend à Concarneau et avons ainsi l'occasion de visiter la ville close avant l'embarquement.

Nous nous garons du côté du port de plaisance et longeons le port en passant devant la criée pour le marché aux poissons.

La ville close c'est un îlot de 350 m de long et 100 m de large entouré de fortifications.

Au premier abord on distingue un beffroi et un cadran solaire.

C’est sans nul doute l’élément le plus célèbre de la ville. Samuel Billette de Villeroche (maire de la ville) décide de faire installer une horloge sur un campanile à l’entrée de la Ville Close en 1904. Le beffroi est achevé en août 1906 et devient progressivement le symbole de Concarneau.

Une fois le pont traversé nous pénétrons dans la rue principale, la rue Vauban avec ses maisons à colombages.

Sur les côtés, des ruelles pavées s’échappent jusqu’à des ouvertures donnant sur le port de pêche.

Toutes sortes de boutiques ( souvenir, mode, spécialités culinaires ) côté shopping il y e n a pour tous les goûts. Je déniche une boutique très sympa et en ressors avec 4 fringues de plus à caser dans la valise.

Tellement contente de cette boutique que quelques semaines plus tard j'enverrai Agnès me faire un réassort !

Nous empruntons ensuite le chemin de ronde d'où l'on aperçoit la baie et l’autre côté de Concarneau.

Les remparts de Concarneau mesurent 980 mètres et comportent 9 tours.

L'embarquement est prévu à 13 heures.

L'archipel se situe à 1 heure de navigation. Nous avons opté pour une formule escale sur l'ile Saint Nicolas puis visite de l'archipel.

Une heure et quelques minutes plus tard le bateau s’amarre à la cale de l’île Saint Nicolas.

L’île Saint Nicolas, bien que petite par sa taille, offre de magnifiques points de vue sur l’archipel, et de belles étendues de plages pour se prélasser.

Nous empruntons le sentier qui part sur la droite. Ce sentier mène au banc de sable de Saint Nicolas.

Tout à coup une escadrille de mouettes arrive pour un en cas imprévu...

Quelques pas plus tard le banc de sable de Saint Nicolas, le Tombolo, se découvre à marée basse. La langue de sable mène ainsi jusqu’à l’île de Bananec.

Le Tombolo 
Une invitation au farniente.  

Le sable blanc, l'eau limpide, il ne manque plus que quelques palmiers pour se croire aux Antilles...

Nous retournons à la cale pour embarquer à nouveau et naviguer dans l'archipel.

Réserve naturelle classée Natura 2000 l'archipel compte neuf îles principales et de nombreux îlots.

Pendant près de 3 heures nous allons naviguer jusqu'au retour à Concarneau.

Que dire? J'étais à mille lieues d'imaginer de tels coins paradisiaques que je croyais réservés à des contrées lointaines. Certains ilots sont rocailleux et d'autres mettent à disposition des plages de sables blancs, de la lande...Les images parlent d'elles mêmes....

Sur le retour nous côtoyons un voilier, un vrai en bois....

Nous voilà de retour à Concarneau. Le beffroi indique 18h45. Après cette journée plein air et plein soleil, nous n'avons pas fait de vieux os....

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Ce matin on trainasse un peu, un tour au supermarket faire un caddy, un déjeuner maison et nous voilà repartis en vadrouille.

Sur la route pour La pointe de la Torche nous faisons un stop au Casino de Bénodet le temps de se délester d'une centaine d'euros. La chance n'est pas avec nous....

Une heure de route plus tard nous sommes arrivés à destination : la Pointe de la Torche

Promontoire rocheux au paysage sauvage comprenant des plages de sable blanc idéales pour la baignade, le surf et le kitesurf.

Cette pointe rocheuse sépare 2 anses : à gauche les pratiquants du kitesurf et à droite les surfers où s'y mêlent des baigneurs.

Côté surf 
Côté Kite 

D'environ 500 mètres de long et 100 mètres de large, la presqu'île s'élève en une butte de 16 mètres d'altitude et est également visitée pour son site mégalithique sur laquelle repose un tumulus et un dolmen.

En dehors des sports nautiques on peut aussi se promener tout bêtement ce que nous faisons.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons au Phare d'Eckmühl.

Situé à la pointe de Penmarc’h, il a été inauguré en 1897. Depuis son sommet, il offre une vue imprenable sur toute la Baie d’Audierne. D'une hauteur de 65 m il compte pas moins de 307 marches et sa portée lumineuse est de 45 kms.

A l'aller nous avions repéré un point de vue pour faire des photos de Bénodet ( la fameuse que l'on voit partout ) alors un stop sur le chemin du retour.

Pas très originale comme vue de Bénodet  ( je vous l'accorde )

Rentrés, nous profitons de la soirée avec nos cops. Demain d'autres surprises nous attendent...

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Locronan fait partie du label des Plus beaux villages de France. Locronan est un joli village breton qui a vu le jour à une dizaine de kilomètres à l’est de Douarnenez et à 15 km au nord de Quimper.

Classé au titre des Monuments Historiques depuis 1924, Locronan est l’un des sites les plus prestigieux de Bretagne, en raison de sa qualité architecturale.

Merveilleusement conservée, la cité de granit arbore de très belles demeures Renaissance et sa magnifique église du XVème siècle.

D’élégantes maisons, à lucarnes sculptées, entourent la place.

Les rues avoisinantes sont également bordées de charmantes bâtisses fleuries d'hortensias et de roses trémières. J'ai beaucoup aimé ce côté un peu bucolique...

Des enseignes traditionnelles signalent les boutiques et artisans

Après avoir pris le temps de flâner nous reprenons la route pour nous rendre à Tréboul.

Tréboul est une ancienne commune en baie de Douarnenez qui a été rattachée à la commune de Douarnenez. Ainsi, Tréboul est aujourd'hui considéré comme un quartier de Douarnenez.

Après avoir tourné viré pour nous garer nous nous dirigeons vers le port et dénichons une terrasse pour nous restaurer. Nos premières moules frites. Adresse que je recommande : la Capitainerie Quai de l'Yser.

C'est le ventre plein que nous longeons le port par la rue du Môle qui fait face à l'ile Tristan. Au bout se dresse une jetée qui fait le bonheur de jeunes ados en quête de sensations.


Sur la gauche de la jetée une petite crique et le départ d'un sentier côtier.

L'ile Tristan 

Là encore l'occasion de shooter des voiliers...

L'après midi est avancée et nous assistons au retour des petits moussaillons de l'école de voile..

Nous reprenons la voiture et passons de l'autre côté en empruntant le pont au dessus du Port Rhu.

Nous voici à Douardenez. Là encore se garer n'est pas une mince affaire. Nous longeons le quai du Port Rhu jusqu'à la plage des Dames. Il fait encore très chaud et les pieds commencent à s'échauffer.

Encore de belles demeures face à la baie où se côtoient modernité et vieilles pierres.

J'ai un coup de cœur pour les girouettes qui ornent les toits.

Nous revenons sur nos pas et Daniel qui a pitié de nos pieds part devant chercher la voiture. Trop cool. Au top Georges n'est ce pas Agnès ? 😀

On descend sur le port de Douardenez.

Avant de rentrer à Pleuven nous nous rendons à la plage du Ris qui est LA plage de Douardenez.

Des petits cabanons tout le long c trop sympa.

Quelle chance pour les propriétaires de disposer d'un tel endroit pour se prélasser et passer du bon temps.

Et voilà encore une journée de passée. J'ai beaucoup aimé Locronan. Cette région nous réserve vraiment de belles surprises.

Demain nous quitterons Pleuven et reprendrons notre roadtrip en duo.

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Et voilà il est temps de quitter nos amies avec la promesse de revenir les voir.

Première étape de la journée : Quimper. C'est sous un ciel gris et menaçant que nous arrivons. Stationnés place de la Résistance à côté de la Préfecture, nous enjambons l'Odet via le pont Saint François.

Les ponts et quais sont remarquablement fleuris ce qui justifie certainement l'attribution du Grand Prix National du Fleurissement.

La ville est très animée, des ruelles pavées, beaucoup de commerces, de belles maisons à colombage et en encorbellement.

Minute culture générale : L'encorbellement est une construction en saillie du plan vertical d'un mur, soutenue en porte-à-faux par un assemblage de corbeaux ou de consoles. L'avantage des maisons à encorbellement est de gagner quelques mètres carrés de surface habitable supplémentaire à chaque niveau.

Une maison à colombages est une maison constituée d'une ossature de bois et d'un hourdage (remplissage) fait de briques ou de torchis voire parfois de plâtre.


Nous passons devant l'incontournable maison des macarons de Philomène.

nous débouchons sur la place saint Corentin qui porte le nom de la cathédrale.

La cathédrale avec ses flèches culminant à plus de 75 mètres au-dessus du sol et encadrant la statue du roi légendaire Gradlon est considérée comme l'élément majeur du patrimoine quimpérois.

Nous continuons à déambuler dans les ruelles jusqu'à une placette nommée place au beurre ( elle porte bien son nom ! ) où si vous envisagiez de manger une crêpe vous aurez l'embarras du choix. Le ciel se dégage un peu et les serveurs s'affairent à sortir les terrasses.

Vous mangerez bien une ptite galette? 

Pour les personnes qui aiment faire du shoping, Quimper est fait pour vous. Toutes les enseignes nationales sont là plus les enseignes individuelles. Il y a vraiment de quoi faire !!! La place Terre au Duc entre autres est destinée au shopping.

De cette place nous empruntons un petit passage nommé rue de la Herse.

Une ancienne bâtisse au bord du Steïr (petite rivière ) retient toute mon attention.

Et nous voilà sur un pont qui, en le longeant sur la gauche sur la droite vous offre une petite promenade vers des digues.

La ville de Quimper n'étant qu'une halte sur l'étape du jour nous devons repartir. Cette ville mérite d'y passer une journée ou un week end.

Et nous voilà repartis sur la route...

Nous tirons tout droit et traversons le Finistère. L'étape suivante : le hameau de Ménez Ham à côté de Kerlouan.

Nous nous arrêtons à la plage du phare qui doit son nom à la présence du phare de pontusval sur la pointe de Beg-Pol.

Longue plage de sable blanc encadrée d’imposants rochers aux formes animales ...Paysage de carte postale, on pourrait se croire aux iles Lavezzi en Corse ou encore aux seychelles ( les palmiers en moins )..

Un cadre naturel exceptionnel : gros chaos rocheux dans des eaux translucides....

La ressemblance avec les Seychelles s'arrête là car pour ce qui est de la température de l'eau........!


Au sud de la pointe de Beg-Pol, entre la baie de Goulven et l'anse du Kernic, nous arrivons aux dunes de Keremma. D'une superficie d'environ 185 hectares, le site des dunes est la propriété du conservatoire du littoral depuis 1987.

Elles s’étirent sur plus de 6 kilomètres de blancs rivages. Tantôt collines, tantôt pelouses dunaires...

On retrouve là encore des formations rocheuses sur l'eau et dans les dunes.

Nous longeons le littoral avec des petits arrêts par ci par là avant d'atteindre Mogueriec.

Une petite faim se fait ressentir.

Le village est désert, le ciel bas... gris. Une terrasse aussi déserte que le port nous attend à La Marine où nous commandons une galette ( seule plat disponible à cette heure là ).

Nous ne verrons qu'un seul habitant et quel habitant ! Et encore pas dans la rue mais à sa fenêtre !

Nous ne nous éternisons pas, un rapide coup d'œil au phare et reprenons la route.

Peu de kilomètres nous séparent du point final, il n'est que 16h aussi allons nous faire un crochet à la presqu'île de Perharidy. Elle fait face à l'ile de Batz. Un champ permet de se garer puis un sentier est indiqué. Nous assistons au goûter d'un bélier noir et de son ... son quoi justement?...Mouton? qui n'hésitent pas à chercher de la nourriture en hauteur.

Sur le trajet, la marée est basse et du coup la baie qui nous sépare de Roscoff nous offre un paysage pas très joyeux...

Un quart d'heure plus tard nous sommes au bout de la presqu'ile.

Je ne sais pas vous mais moi je vois un profil bien dessiné menton, nez et orbite 

Nous faisons le chemin en sens inverse, je m'interroge sur ces plantes que je ne connais pas...

Nous arrivons à Roscoff et allons directement à l'hôtel se poser. Nous sommes dans un Ibis sur la Place Lacaze Duthiers. Une belle bâtisse et bien située.

Roscoff possède un patrimoine architectural exceptionnel et préservé. On se balade à travers les ruelles du cœur historique.

L'Eglise Notre-Dame de Croas-Batz et son enclos, les chapelles Sainte-Barbe et Saint-Nicolas témoignent de l'art religieux breton.

Église Notre-Dame de Croaz-Batz 

Du côté du port c'est marée basse du coup c'est pas terrible...

Nous nous nous mettons en quête de trouver un endroit pour dîner. Il y a beaucoup de monde et les restaurants sont pris d'assaut. Nous jetons notre dévolu sur Le Surcouf et en repartirons enchantés.

Un accueil super sympa, la patronne des lieux très avenante. En fin de repas elle nous fera goûter ses rhums arrangés qu'elle produit elle même. Très bonne table pour une addition correcte.

Nous trainons encore un peu avant de rentrer à l'hôtel...

Vue de la chambre 
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C'est sous un ciel nuageux que nous reprenons la route.

Notre première étape du jour sera Saint Pol de Léon.

Ouverte sur la mer, Saint-Pol-de-Léon est aussi, parmi les villes de Bretagne, celle qui possède le caractère religieux le plus marqué. Elle a conservé une architecture unique. Une église cathédrale du XIIIe et une chapelle, Notre- Dame du Kreisker qui avec ses 80 m de hauteur, surpasse tous les clochers de la région.

Très vite nous trouvons une place de parking juste à côté de la cathédrale.

Cathédrale Saint Paul Aurélien 

La cathédrale Saint-Paul Aurélien qui conserve des vestiges romans témoigne de l’empreinte de l’art normand sur l’architecture bretonne de la fin du 13e siècle.

La façade ouest à deux grandes tours et la nef en pierre calcaire de Caen attestent cette filiation matérielle et stylistique normande.

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Les 2 grandes tours 

Nous contournons la cathédrale et arrivons à la Maison Prébendale.

Édifiée par un riche chanoine qui avait attaché à son titre des revenus ecclésiastiques, ou prébendes, cette magnifique demeure du 16e siècle appartient à la Renaissance bretonne.

Elle est ornée aux angles d’un lion et d’un dragon qui symbolisent la double appartenance du chanoine fondateur à la cité et à l’église : le lion, emblème du Léon, et le dragon hommage à Saint-Paul Aurélien, saint éponyme qui chassa de l’île de Batz le dragon qui terrorisait les îliens.

le dragon hommage à Saint-Paul Aurélien 

La rue principale nous emmène à la chapelle Notre Dame du Kreisker.

Roi des clochers bretons, le Kreisker (14e et 15e siècle) a été sauvé de la démolition par un décret signé de la main de Napoléon au camp de Friedland en 1807. On avait invoqué alors son utilité pour la navigation maritime.


Chapelle Notre- Dame du Kreisker 

Avant de repartir nous passons devant un petit jardin où une sculpture mérite une photo.

Prochaine étape : Carantec

Station balnéaire aux plages blondes, Carantec est particulièrement réputée pour la beauté de son littoral donnant sur la Baie de Morlaix et ses multiples îlots.

Lorsque nous arrivons à la plage du Kélenn nous apercevons une petit équipe technique ( caméraman, preneur de son ) et restons un peu pour voir qui sera interviewé...

J'ai pensé que c'était peut être un skipper connu...Après des recherches sur Google j'ai eu ma réponse.

Il s'agissait en fait de Jean-Marie Jézéquel, skipper et responsable du chantier naval Jézéquel, une entreprise familiale depuis trois générations qui allait mettre à l’eau son dernier né, un nouveau bateau, un Cormoran, qu’il a construit de ses propres mains.

Une fois ma curiosité satisfaite, nous nous dirigeons au point de vue La chaise du curé.

Situé entre la Grève de Pors Pol et la plage du Kélenn, cet endroit offre un magnifique panorama sur la Baie de Morlaix à l’Est et sur l’île Callot à l’Ouest.

Le rocher La chaise du curé 

Petite anecdote sur la Chaise du Curé : On raconte qu’ici, pendant la Première Guerre Mondiale, le Curé de Carantec venait lire à voix haute son bréviaire, assis sur la roche depuis lors appelée « Chaise du Curé ».

De la pointe de Pen-al-Lann, nous avons un panorama sur l'île Louët et le Château du Taureau, une impressionnante forteresse édifiée de 1542 à 1552, pour interdire l'accès de la baie aux flottes ennemies.

Le Château du Taureau 

La particularité de l’Île Louët est la possibilité de louer le phare qui s'y trouve pour un séjour maximal de 2 jours – 2 nuits (entre avril et octobre). Ce phare se situe sur un piton rocheux. C’est une tour carrée blanche avec un haut noir, sur le pignon d’une maison d’habitation. Il n’est plus gardienné depuis 1962, année de son automatisation.

Phare de l’Île Louët 

Nous prenons le sentier côtier qui nous offre une vue sur les petits îlots.

Pour continuer notre itinéraire vers la pointe de Barnénez, nous devons nous rendre jusqu'à Morlaix ( que nous ne visiterons pas ) pour passer de l'autre côté de la baie.

Nous longeons la rivière de Morlaix qui se jette dans la mer à la hauteur de Locquénolé. A marée basse les bateaux qui remontent la rivière doivent naviguer avec prudence.

Une demie heure plus tard nous voici arrivés à Barnénez. Il y a quelques habitations de pierres.

Nous empruntons le GR34 vers l'ouest qui nous permettra d'avoir une vue sur l'île Stérec et le phare de l'île Noire.

 L'île Stérec

En regardant vers l'ouest nous avons dans notre ligne de mire l'autre côté du Château du Taureau avec Carantec en fond.

Château du Taureau 

A proximité se trouve le phare de l'île Noire.

Ce phare est presque entièrement submergé à marée haute. C'est une tour carrée avec une lanterne rouge, construite en pierre de taille de l'île Longue et des moellons de l'île Stérec.

le phare de l'île Noire 

Sur le retour nous avions prévu de nous arrêter voir le cairn de Barnenez mais c'était fermé.

Avec 70 mètres de long et onze dolmens de granit, il est le mausolée mégalithique le plus important d’Europe.

Nous traversons la commune de Plouezoc'h et hop une petite photo de l'église. Je ne suis pas spécialement portée sur le culte mais je dois avouer que l'architecture de ces églises retient mon attention.

Après Plouezoc'h, nous traversons le village de Plougasnou et .....son église..

Un 1/4 d'heure plus tard nous arrivons à l'étape suivante : Locquirec

Charmante station balnéaire implantée sur une presqu’île. Des ruelles aux villas fleuries d’hortensias et d’agapanthes.

Des plages de sable blanc ou des petites criques....

Des façades en trompe l'œil naïf...

Et une église 😀. L'église Saint-Jacques, agrandie au XVIIIe siècle, possède une nef des XIIe et XIIIe siècles. Son joli clocher à tourelle d'escalier date du XVIIe.

L'église Saint-Jacques 

Locquirec a tout d'un lieu pour passer un agréable séjour. J'y reviendrai avec plaisir.

Il est pas loin de 16 heures, notre hôtel se trouve à une trentaine de kilomètres. Nous repartons tranquillement prendre possession de notre chambre. Situé à 3 kms de Tregastel et à 8 de Perros Guirec, le Golfhôtel de Saint Samson est en pleine cambrousse.

Valises posées et rafraichis, nous allons faire un tour du côté de Trestrignel et de la Pointe du Château avant de passer à table à l'hôtel. Le temps pas très clément, la promenade sera de courte durée.

Plage deTrestrignel 
Fortification de la pointe du château 

Diner et dodo.

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Direction Trégastel situé entre Pleumeur et Perros Guirec. Le littoral de Trégastel c'est des paysages paradisiaques, aux réalisations naturelles uniques au monde.

Plantée entre d'imposants blocs de granit rose de la région, la plage de la Grève Rose profite d'un cadre exceptionnel.

la plage de la Grève Rose  

Juxtaposée à la Grève Rose se trouve la Grève Blanche avec ses rochers aux formes curieuses et originales.

Gros plan sur le granit rose et ses habitants :

Plage du Coz-Pors : Les chaos de granit rose aux formes extraordinaires, les rochers sculptés par les éléments (le Dé, le Tas de Crêpes, la Sorcière...), les îlots accessibles à marée basse, créent un univers magique sur cette belle plage du Coz-Pors.

Plage de Ker ar Vir et son gite

En continuant vers l'est nous arrivons au début de la Presqu'Ile Renote.

Le tour débute après la plage de Ker ar Vir d'où l'on peut voir le rocher du Dé.

 Le rocher du Dé

Vous pouvez aussi opter pour un tour en bateau qui vous permettra de vous rapprocher des 7 ilôts ( île ronde, île aux lapins, île de Seigle, île Hdu, île Jaouen, île Tanguy, etc...)


Et le dundee en vrai :

Sur la route de Ploumanac'h, nous passons devant le Parc des sculptures Christian Gad et Daniel Chhé et du coup nous nous arrêtons.

Ce parc, ouvert librement, accueille 18 sculptures géantes en granit rose ou gris, réalisées par différents artistes invités par la commune de Perros-Guirec lors de 2 symposiums, en 1998 et 2007.

Ploumanac'h: Grand site naturel classé et protégé par le Conservatoire du Littoral et la commune de Perros-Guirec impressionnent par ses amas de granit rose dont certains atteignent vingt mètres de haut.

Au bout de la lande, est érigé Le phare de Ploumanac’h, officiellement phare de Mean Ruz. C'est un bâtiment construit en granite rose, qui indique l’entrée de la passe menant au port de Ploumanac’h, sur la commune de Perros-Guirec.

En empruntant le Sentier des Douaniers la nature nous offre un paysage saisissant.

Les photos parlent d'elles mêmes !

Une quarantaine de kilomètres nous séparent de l'étape suivante : Paimpol

La richesse de Paimpol s’est faite grâce à la Grande Pêche du 17e au 20e siècle. Aujourd’hui, l’ostréiculture et le tourisme sont les principales activités de Paimpol. Allez faire un tour sur les quais ! Restaurants animés et façades joyeusement colorées appellent à la flânerie.

 Quai de Kernoa

Ruelles, placettes, demeures d’armateurs et jolies maisons à colombages des 15e et 16e siècles témoignent de la prospérité passée de la région.

Il est presque 15 heures et l'estomac dans les talons. Nous sommes sur la place du Martray et guère de choix pour se restaurer vu l'heure...Nous nous rabattons sur une crêperie : Mad Atao. Pas le meilleur choix ! En terrasse les tables sont bancales et mon nouvel appareil photo s'en souvient encore! Galettes insipides.....

Nous sommes un peu pris par le temps et filons vers Erquy et son cap.

Déjà 17h00. Nous resterons peu de temps à Erquy pour privilégier le Cap Fréhel.

Nous longeons l'Anse du Croc qui dévoile une magnifique plage :

L'anse du Croc 

Nous ne sommes plus très loin du Cap Fréhel et l'on aperçoit au loin son Phare dominer la nature environnante.

Au loin le Phare du Cap Fréhel

Lors des derniers kilomètres parcourus, nous embrassons un paysage jaune et mauve. La bruyère cendrée et les ajoncs sont omniprésents.

Nous voilà stationnés. Le Cap Fréhel restera pour moi un des plus beaux sites rencontrés durant ce périple.

Dominant la mer de plus de 70 mètres, les falaises de schiste et de grès rose du cap Fréhel offrent une vue grandiose. Le cap Fréhel est une pointe qui sépare à l'est la baie de Saint-Brieuc de la baie de Saint-Malo.

Site d’exception, c'est aussi une réserve ornithologique

Nous commençons notre ballade par le côté est du phare.

Mon œil ( toujours en alerte ) de photographe amatrice décèle une silhouette sur un promontoire rocheux tout en bas de la falaise....

C'est clair qu'à un endroit pareil il n'aura pas de concurrence pour attraper du poisson !!!

Nous revenons vers le phare où, légèrement en contrebas, se trouve un autre phare, le Phare Vauban.

Le Phare Vauban 

Avec prudence nous nous approchons de la falaise pour faire quelques photos.

Laissant le phare derrière nous, on bifurque vers la droite pour rejoindre l’îlot de la Fauconnière. Un lieu de niche et de nidification pour des centaines d’oiseaux !

Presque 19h, un retour vers le phare et nous repartons pour la destination finale.

Ce soir nous ne dormirons pas à l'hôtel mais dans une chambre d'hôte. Au jardin d'Eloïse.

Des hôtes charmants et pleins de bons conseils. L'arrivée un peu en panique car la centrale de réservations n'avait pas communiqué le paiement et restait injoignable. Tout est rentré dans l'ordre le lendemain matin.

Sur les conseils du propriétaire, nous sommes allés dîner à Dinard.

Il était un peu tard et les restaurants bien pleins. Sur les restaurants recommandés un a pu nous accueillir. L'abri des flots. Parfait !


Allez au dodo !

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Après un super petit déjeuner très convivial nous quittons nos hôtes.

Le soleil nous fait encore faux bond....Direction Saint Briac et la plage du Béchet.

Exposée plein sud, dans une anse protégée du vent, cette plage se remarque par ses cabines aux multiples nuances de bleu.

 La plage du Béchet

Elle offre également une belle vue sur le Château du Nessay.

Le Château du Nessay 

Direction Saint Lunaire et sa pointe du Décollé.

Arrivés à la Pointe, nous prenons le chemin sur la gauche et allons jusqu’à la croix.

Le panorama : la cité corsaire de Saint-Malo à tribord, le Cap Fréhel à bâbord, et la Grande Plage derrière nous, ornée de son Grand Hôtel.

La côte rocheuse est escarpée, façonnée par la mer depuis toujours, et dévoile ses trésors au rythme des marées. Quand la mer est haute, le bout de la Pointe semble se décoller du reste.

De Saint Lunaire nous tirons vers Dinard et plus particulièrement à la Pointe de la Malouine.

C'est sur la pointe de la Malouine que furent édifiées les plus belles villas de Dinard.

Aujourd'hui encore je m'interroge...Un rocher empalé sur un arbre? 

Du promontoire nous avons une vue sur le Fort de la Conchée.

Le Fort de la Conchée 

La Conchée est un îlot rocheux fortifié situé au large dans la baie de Saint-Malo. Construit par Vauban, le fort recouvre la quasi-totalité de l'îlot situé face à la grande plage de Rochebonne.

Nous apercevons Saint Malo juste en face...

Au fond...Saint Malo 

De la Pointe de la Malouine nous nous rendons à la plage de l'écluse avec ses cabines de plages en toile rayée marine et blanc.

La plage de l'écluse est logée entre la pointe de la Malouine à l'est et la Pointe du Moulinet à l'ouest. Cette pointe est occupée principalement par des petits châteaux...

Il est midi. Même si Saint Malo n'est qu'à quelques minutes nous décidons de faire un détour par Cancale. Notre hôtel se trouve à l'intérieur des remparts et nous ne pourrons prendre possession de notre chambre que dans l'après midi car nous avons le stationnement inclus.

Cancale ......Ah Cancale...Nous qui sommes férus d'huîtres nous allons être au paradis.

Un parking se trouve en amont de la jetée appelée route panoramique. Un sentier ombragé, la rue des jeux, nous amène sur la rue ou se côtoient des restau pour dégustation.

Les petites rues avant d'arriver sur le quai sont toutes sympathiques...

A chaque coin rue des poteaux ( totems ) symbolisent la vie à Cancale

Au bout de la jetée se tient le marché aux huîtres où les ostréiculteurs vendent leurs productions.

C'est très sympa vous achetez vos huitres, les restaurants ont des stands pour vendre le petit vin blanc qui va bien avec et vous vous installez sur les marches. Pour ceux qui préfèrent le conventionnel il n'y a que l'embarras du choix pour choisir une table.

Sur les recommandations d'amis nous allons directement vers un récoltant ; Jean d'Cancale

Quand on voit les prix on se dit que les restaurateurs ( covid ou pas covid ) ont une sacrée marge !!!

Nous optons pour des numéros 1. Une douzaine ( soit 13 ) chacun.

A table ! 

On s'installe à côté d'autres gourmands.

Les mouettes attendent que l'on jette nos coquilles, comme le veut la coutume, pour finir les restes accrochés à la coquille.

Ces huîtres sont un pur délice. Nous qui sommes vraiment des consommateurs, nous sommes aux anges. Si bien que l'on en reprend 1 douzaine pour nous 2.

Après cet instant de pur bonheur on se ballade un peu avant de nous rendre à Saint Malo.

Sur la route nous passons à côté d'une propriété tout droit sortie de l'ouest américain...

Nous voici arrivés à Saint Malo. Nous nous rendons directement à l'hôtel Ibis. 1ère déconvenue le stationnement n'est pas compris mais possible dans la rue sous réserve de place et de bien réinjecter des sous sous dans l'horodateur !!!! 2ème déconvenue : 4ème étage en colimaçon très très étroit...avec nos bagages pour 3 semaines Pffffffffffff !!! La 3ème sera pour le lendemain matin.

Nous posons les valises, une douchette et nous voilà repartis pour prendre nos marques dans la ville.

Nous faisons les remparts jusqu'à la porte Saint Pierre où arrivés à la plage du Môle nous regagnons les petites rues intra muros.

Quelques baigneurs à la plage et je remarque un plongeoir qui me parait bien loin du bord. Je comprendrais mieux le lendemain...

Le plongeoir en question.... 

Ce soir là pour changer un peu nous avons mangé italien...

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La 3ème déconvenue : Un petit déjeuner en sachet pour démarrer la journée bof bof ! Surtout au prix facturé. Motif : covid. C'est curieux dans un autre Ibis ( Roscoff ) il y avait un buffet ce que je ne manque pas de signaler à la réception.

On fait avec mais nous sommes quand même un peu mécontents. Depuis notre départ de Marseille c'est la première fois que nous sommes confrontés à cette situation. Soit ce sont tous les hôtels soit aucun.

Le petit déjeuner en vacances c'est sacré. je ne le prends jamais de toute l'année mais en vacances c'est pas pareil et cela nous permet de ne pas focaliser sur une heure pour se restaurer le midi. A l'étranger nous avons pour habitude de faire un vrai petit déjeuner le matin et de se restaurer que le soir au dîner. Il peut arriver parfois un encas dans l'après midi par petite faim ou gourmandise selon où l'on se trouve...

Une fois avalés le croissant et la biscotte, nous commençons notre découverte de la ville par un tour sur les remparts qu'un escalier à seulement 10 mètres de l'hôtel permet de rejoindre. Le seul avantage de l'hôtel : son emplacement à l'angle de la rue des Cordiers et de la rue de Chartres à 10 mètres de la Grande Porte de Saint Malo.

Nous reprenons le même itinéraire qu'hier pour commencer.

Pour la petite histoire Saint-Malo est une ville portuaire. De hauts murs en granite ceignent la vieille ville, qui fut autrefois un bastion pour les corsaires (pirates approuvés par le roi).

Des remparts nous avons d'un côté le port et de l'autre de magnifiques bâtiments.

A l'angle qui donne sur le môle des Noires se tient le bastion Saint Philippe. Le bastion Saint-Philippe date de 1714. Il fut ainsi nommé en l'honneur de Philippe II d'Orléans, Régent de France. Il bordait un quartier de riches maisons d'armateurs malouins appelé au 18ème siècle La Californie. A l'angle du bastion, face au Môle des Noires, se trouve une belle échauguette surmontée d'une fleur de lys. Ce bastion surplombe la Plage du Môle, le Môle des Noires et l'avant-port de Saint-Malo. Il offre aussi un joli point du vue sur la Cité d'Aleth.


A droite le bastion en dessous le môle des Noires et en face la Cité d'Aleth
L'échauguette  et sa fleur de lys
 Le Môle des Noires

Nous poursuivons notre ballade sur les remparts. En chemin un balcon nous ramène à la réalité du moment...

Vous vous rappelez hier le plongeoir que je trouvais éloigné du bord et bien aujourd'hui c'est différent.

J'avais oublié qu'à la différence de la méditerranée ici il y a des marées...

Nous sommes donc à la plage de Bon Secours. Cette plage de sable est très fréquentée, notamment grâce à sa piscine d'eau de mer équipée d'un plongeoir. Elle offre une vue magnifique sur la Baie de Saint-Malo et sur Dinard. En face, au premier plan, on découvre l'îlot du Grand Bé où est inhumé Chateaubriand, et au deuxième plan l'îlot du Petit Bé avec son fort du 17è siècle, construit par Vauban et son ingénieur Garangeau. Le Grand Bé et le Petit Bé sont accessibles à marée basse en fonction des heures et coefficients.

Le Grand Bé et le Petit Bé 

Vient ensuite la Tour Bidouane. C'est l'une des principales tours fortifiées des remparts malouins. Haute de 23 m et large de 13 m, elle s'intègre à la volonté de faire de Saint-Malo une importante place forte. Elle a été construite sur un promontoire rocheux au cours de la seconde moitié du XVe siècle. Elle a changé plusieurs fois de nom : Bidouet, Tour des Champs-Vauverts ou encore Tour de la Cloche. Elle ne prendra son nom actuel qu'en 1691, lors de sa réfection.

 La Tour Bidouane

Quelques mètres plus loin...Fort La Reine. Le bastion fait face au fort National construit à partir de 1689 sur le rocher de L’Islet, qui est le plus proche de la ville. Au large, se trouve le fort de La Conchée commencé en 1692 pour défendre la passe d’entrée de la Fosse aux Normands. Ce dernier est considéré comme le chef d’œuvre des forts maritimes de Vauban.

Le Fort National 

Nous arrivons au bout des remparts coté mer, on surplombe le Château de Saint-Malo, construit en 1424 par les ducs de Bretagne. Il abrite aujourd’hui la Mairie de Saint-Malo ainsi que le Musée de la ville.

 Château de Saint-Malo, construit en 1424 par les ducs de Bretagne. Il abrite aujourd’hui la Mairie de Saint-Malo ainsi que le Mus...

Nous ressortons le la ville intra-muros par la porte Saint Vincent.

Porte Saint Vincent 

Deux écussons apparaissent sur la façade de la porte : à gauche, une herse surmontée de l’hermine des ducs de Bretagne qui représente les armoiries de la ville et à droite les hermines surmontées d’une couronne symbolisant le Duché de Bretagne.

Nous cherchons un peu d'ombre au jardin des Douves et rechargeons les batteries. Il fait très chaud!

2 vieux gréements sur le port, quelques photos...

Nous rentrons à nouveau dans la ville et passons dans la rue Jacques Cartier où les crêperies et restaurants sont alignés les unes à côté des autres.

Nous retraversons et passons par la Porte Saint Thomas pour aller à la plage de l’Eventail.

Abritée par les remparts, cette plage de sable se situe face au Fort National accessible à marée basse. Le Fort National a été classé Monument Historique par arrêté du 17 mai 1906.

Fort National 

La particularité de cette plage ce sont les troncs d'arbres plantés. Ces emblématiques troncs d’arbre noircis enfoncés dans le sable protègent la côte depuis 200 ans. Pas moins de 3000 troncs cassent ainsi les vagues et atténuent leur impact sur les fortifications.

Nous nous baladons sur les rochers de l'Islet d'où nous avons une vue sur les remparts et la cathédrale Saint Vincent de Saint Malo.

Nous restons assis paisiblement. Il est 15h00.

Mon cousin de passage avec son amie dans la région dorment ce soir à Saint Malo. Nous avons convenu de nous retrouver pour le dîner.

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Re petit-dej en sachet, descente des 4 étages avec tout notre barda et nous voilà repartis.

Nous prenons l'autoroute pour rejoindre Cabourg au plus vite.

Cabourg est surnommée « Reine de la Côte Fleurie » grâce à ses villas de style « Belle époque » bordant des rues dessinées en forme de théâtre gréco-romain dont le point central est formé par les Jardins du Casino.

Nous trouvons facilement une place de stationnement au parking de la poste et remontons l'avenue de la Mer.

De belles échoppes, boutiques, façades....

Nous arrivons face au Grand Hôtel de Cabourg. Waouhhh quel bel hôtel !

Devant l'hôtel, les jardins du Casino bordés de magnifiques demeures...

Nous nous rendons ensuite sur le bord de mer qui est à quelques mètres : La Promenade Marcel Proust.

Avec ses 3.6 km de long, c'est la plus longue promenade piétonne d'Europe.

 la Côte de Nacre à l'ouest et les collines de la Côte Fleurie à l'est

Notre première fois à Cabourg est arrosée par le passage d'une mouette qui ne nous a pas loupés !!!! Beurk !!!

Passage éclair d'une heure à Cabourg. Nous continuons notre itinéraire en passant par Deauville.

Nous n'avons jamais réussi à nous garer à Deauville. Un monde fou ! Ca grouille de partout, la circulation est difficile et nous voulons profiter d'Honfleur. Donc nous n'aurons qu'un aperçu de certaines rues...où là encore de somptueuses maisons....

Il est pas loin de 15h et nous arrivons à Honfleur. Nous déposons nos valises à l'hôtel et filons dans le centre.

J'ai toujours voulu voir Honfleur ( et ce n'est pas Jacques Brel qui me l'a soufflé...) et je me fais une joie de concrétiser cette envie.

Nous trouvons une place de parking sans difficulté à proximité du port.

Honfleur....et ses ruelles pittoresques, ses maisons étroites et couvertes d’ardoises.

Honfleur a su préserver les témoins de ce riche passé historique qui en font aujourd’hui l’une des villes les plus visitées de France.

Une renommée internationale qu’elle doit, en partie, à ses façades à colombages....

ses restaurants typiques...

ses petites boutiques

Et aussi à la diversité de ses monuments et à la richesse de son patrimoine culturel et artistique.

L'église Sainte Catherine est la plus grande église de France construite en bois avec un clocher séparé.

Sa voûte a la forme d'une coque de bateau renversée.

L'église Sainte Catherine 

Face à l'église, se trouve le clocher séparé, une robuste construction de chêne édifiée sur la maison du sonneur.

le clocher séparé 

Le Vieux Bassin et la Lieutenance sont les symboles d’Honfleur.

La Lieutenance est un des vestiges des fortifications qui furent élevées au XIVème siècle par le roi Charles V. Ces bâtiments qui surmontent la porte de Caen ont été affectés au lieutenant du Roi de 1684 à la Révolution d’où son nom.

La Lieutenance 

Deux édifices sont à distinguer dans la Lieutenance : le soubassement, en pierre, construit autour d’un couloir, est ce qui reste de l’enceinte.

Au-dessus les bâtiments en briques et pierres, construits au XVIIème siècle, abritèrent les appartements du lieutenant du roi. Il y avait autrefois un beffroi au-dessus du toit et une horloge. Le beffroi contenait une grosse cloche qui servait à sonner l’alarme, à donner le signal du couvre-feu et à appeler les bourgeois aux réunions publiques.

Havre de l’Enclos, dénommé havre neuf jusqu’à la construction du Bassin du Centre. Il devient ensuite bassin de l’Ouest ou Vieux Bassin.

Le vieux bassin 

Honfleur est vraiment une petite ville charmante. Je ne me lasse pas de regarder les façades. Même les commerces jouent la carte ''originale''.

Au hasard de notre balade nous arrivons à la Place Arthur Boudin : des terrasses, une galerie d'art et un chapelier et un accès à une cour intérieure.

Après s'être promené dans les ruelles autour du port nous commençons à nous intéresser aux restaurants afin de savoir où nous irons diner. Le choix ne manque pas et pas évident de faire son choix. Dans ce genre d'endroit touristique on peut tomber sur une bonne adresse ou un piège à touristes.

En plus ils sont tous pris d'assaut, donc le choix risque d'être limité à moins d'accepter de manger à l'intérieur ce à quoi je me refuse catégoriquement.

Nous trouvons une table de libre ''au Chalutier '', les tableaux indiquant les plats nous font envie...On s'installe.

Vue sur le bassin, Daniel opte pour des Saint Jacques et pour ma part un medley crustacés.

On se régale, c'est copieux ...On s'en tire quand même pour 100 balles....

Après le dîner, on flâne encore un peu avant de regagner notre hôtel. Demain ce sera la dernière étape : Etretat et ses falaises.

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Après un petit déjeuner en chambre ( covid oblige ) mais plus sympa que l'Ibis de Saint Malo, nous voilà partis.

Etretat sera la journée la plus physique de notre périple...en kilomètres parcourus à pieds, en dénivelé, en nombre d'escaliers....

Pour éviter un grand détour, afin de passer de l'autre côté de la Seine, nous empruntons le pont de Normandie. Le pont de Normandie est un pont à haubans enjambant l'estuaire de la Seine et reliant Le Havre, au niveau de la commune de Sandouville, à Honfleur. Les pylônes de 214 m de hauteur (la taille de la Tour Montparnasse !) dominent l’estuaire. Leurs fondations s’enfoncent à plus de 50 m sous le lit de la Seine. Ils sont séparés par une portée centrale de 856 m.

Le pont de Normandie 

Les 184 haubans dessinent une silhouette élégante et photogénique. Pour relier une rive à l’autre, nous parcourons plus de 2 km suspendus au-dessus de l’eau.

Nous enchainons ensuite avec le viaduc du grand canal du Havre qui enjambe le canal du même nom...

le viaduc du grand canal du Havre 

Nous arrivons à Etretat un peu après 11h. Un grand champ à 2 kms fait office de parking moyennant 5.50€ pour la journée.

Pour rejoindre la plage d'Etretat nous passons par le chemin des Haules où nous passons devant de jolies habitations.

La journée s'annonce particulièrement chaude...Nous arrivons sur la plage avec à gauche la Falaise d'Aval et à droite la Falaise d'Amont.

Enfin nous voyons ces falaises que l'on voit si souvent à la télé.

De là c'est déjà impressionnant...

Formées sous l’eau il y a plusieurs millions d’années, les falaises sont constituées de dépôts d’organismes marins calcaires de couleur claire et de squelettes d’organismes siliceux. Elles se sont ensuite soulevées pour devenir ces géantes de calcaire striées de silex.

 à gauche la Falaise d'Aval et à droite la Falaise d'Amont.

L'ascension va commencer et sans le savoir nous commençons par la plus dure ce qui est très bien car en fin de journée je serai au bout de ma vie.

Direction la falaise d'Amont et la chapelle des pêcheurs.

Dans un premier temps nous devons emprunter un escalier hyper raide avec des marches très étroites..je n'ai pas compté les marches mais mes hanches s'en souviennent encore. Une fois cet escalier parcouru c'est un sentier bétonné puis des marches plus larges...La Chapelle se mérite..

La chapelle de style néo-gothique et sa nef en forme de carène fait référence à la vocation de lieu de culte pour les marins de l’endroit.

Silhouette de pierre, coiffée d’un toit à deux pentes, recouvert d’ardoises, et aux façades en pierre de taille, ornée de gargouilles à têtes de poisson.

De là nous avons une super vue sur les 2 falaises...

 des falaises crayeuses 

Nous profitons du paysage, de la vue et aussi (pour ma part) reposer un peu mes articulations...

Nous redescendons pour aller gravir la falaise d'Aval...

La montée sera plus douce et nous irons nous émerveiller au delà de la falaise elle même avec des points de vue magnifiques.

A gauche tout au fond la chapelle des pêcheurs 

La Porte d’Aval, immense arcade de silex, a été creusée par les vagues en battant l’extrémité de la falaise d’Aval. L’aiguille, haute de 51 mètres est un témoin du passé géologique des falaises d’Etretat.

La falaise d'Aval 

Au delà de la falaise d'Aval, la Manneporte, encore plus monumentale, est située au bout de la plage de Jambourg. Guy de Maupassant prétendait qu’un navire aurait pu y passer dessous toutes voiles dehors.

La Manneporte 

Vient ensuite la pointe de la Courtine

Une vaste salle circulaire appelée Le Petit Port abrite des talus verdoyants arrosés par de petites fontaines dont les eaux froides tombent en cascade : les Pisseuses. La Courtine est l’épaisse muraille qui se dresse face à nous et avance dans la mer.

J'aurais aimé aller jusqu'au phare d'Antifer mais 3 kilomètres nous séparent soit 6 pour le retour et je commence à fatiguer sérieusement.

le long des falaises, de belles plages de sable blanc où il est bien évidemment interdit de se baigner...

Nous rebroussons chemin et allons casser une croûte à la brasserie Les Roches Blanches. L'endroit est agréable et d'un bon rapport qualité prix.

Nous faisons un tour dans la ville puis reprenons notre petit chemin pour retourner au parking.

Nous ne dormirons pas à Etretat car les hôtels sont hors de prix.

Sachant que demain nous repartons pour Villefranche sur Saône qui est à un peu plus de 600 kms, nous choisissons Bolbec comme point de chute.

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La Bretagne, Normandie j'adore !!

Compte tenu des étapes et du temps il est vrai que c'était un survol pour une première approche.

Certains endroits méritent d'y séjourner beaucoup plus de temps ce que nous ne manquerons pas de faire.

J'ai été bluffée par la propreté et le civisme des habitants. Ca change tellement de Marseille !!!

Si je devais choisir quel département j'ai le plus aimé ce serait le Finistère puis les côtes d'Armor. Les paysages sont variés avec des reliefs surprenants.

J'aimerais pouvoir passer ma retraite dans cette région mais le temps que nous avons eu a été plutôt exceptionnel grâce à l'absence de la pluie. L'hiver il en est tout autrement et je crains que le soleil de l'hiver ne me manque.

Ce carnet est rédigé en 2022 soit 2 ans plus tard, le covid nous fout un peu la paix donc nous allons reprendre nos voyages à l'étranger.

Nous reviendrons en Bretagne c'est certain mais pas tout de suite à moins d'aller rendre visite à nos copines de Pleuven.

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Au final, nous sommes agréablement surpris par le coût global. Nous ne nous sommes pas privés et pouvons faire un comparatif :

17 nuits en Bretagne : 3577 euros