Entre îles enchantées et volcans maudits, rizières luxuriantes et typhons dévastateurs, une culture philippine à l'optimisme débordant s'est forgée, et ne demande qu'à être découverte !
Du 21 décembre 2019 au 13 janvier 2020
24 jours
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12
janv

Malgré toutes nos bonnes résolutions environnementales, les 20h de ferry pour rejoindre Manille ne nous permettant pas d'arriver à temps pour notre vol suivant, c'est donc avec un vol interne qu'on rallie la capitale. Pour nous mettre un peu de baume au cœur, on a un dernier aperçu fantastique des côtes de Busuanga.

Vu que les transports philippins sont toujours aussi easy, c'est à Clark (60km au nord de de Manille) qu'on atterrit et on doit encore alterner jeepney, bus et taxi pendant 2h pour arriver au centre de la capitale .

Pour s'occuper un peu avant le lendemain, on file au mall Green Belt retrouver nos réflexes d'occidentaux consuméristes, et échapper aussi à l'oppression et aux embouteillages manillais.

[Note de Clo : surtout pour que Thom rachète une casquette et arrête de me casser les pieds depuis qu'il l'a perdue au Myanmar]

Pour une fois, on doit reconnaître que le lieu est agréable, beaucoup plus que tous nos centres commerciaux avec son grand parc central arboré, ses allées non linéaires et même... son église centrale ouverte ! A 18h, on assiste, un peu éberlués, au regroupement de presque tous les clients pour la messe.

On s'offre un petit combo galette/crêpe Bretonne, alors qu'une légère pluie de cendre pousse les serveurs à nous proposer de s'installer à l'intérieur. On apprend donc que le volvan Taal situé 60km au sud est entré en éruption, mais rien de bien grave pour l'instant (philipino zénitude) !

Hum hum. En fait, si on en était restés là, cet article n'aurait jamais existé...

Vu qu'on est un peu moins sereins que les philippins (souvenez-vous : Eyjafjallajökull en 2010), on allume les infos avant de partir à l'aéroport pour voir que le niveau d'alerte est passé au niveau supérieur, donc les abords du volcan sont évacués et le trafic aérien est suspendu.

Vu qu'on n'a pas d'informations de la compagnie, on va quand même affronter la cohue désorganisée de l'aéroport. Pour que ce soit vraiment une bonne journée, il fallait que Thom tombe aussi malade avec un bon 40°C de fièvre, Clo l'a donc garé dans un coin avant d'aller harceler Thai Airways pour savoir quand on pourrait être recasés sur un autre vol. Après avoir finalement laissé mail et n° de téléphone pour être "recontactés dans les meilleurs délais [donc jamais], merci de votre compréhension", on fait un sitting dans l'aéroport avec l'espoir que ça puisse se décanter dans la journée en observant avec amusement le live de CNN Philippines. 19h, toujours pas de news, on décide de rentrer à l'hôtel.

Thom fait une bonne nuit de 12h et la fièvre passe un peu, mais le mal de gorge a lui empiré... La pollution et les cendres n'aidant pas, on se protège comme on peut (en vrai un buff, c'est comme les masques en papier dans ce cas et les assureurs en général, ça ne sert à rien mais ça rassure).

Après 36h sans signe de vie de la compagnie, on se dit que le meilleur moyen de partir d'ici est (hormis de kidnapper le directeur de la compagnie) d'aller directement au bureau de Thaï Airways. Après quelques échanges de ping-pong avec Air New Zealand, leur agent incompétent à Manille, notre (heureusement) super agence de voyage/tour du monde, on finit par obtenir notre sésame au bout de 6h de camping dans le bureau de l'agent !

Ca valait bien une petite mousse tous ces efforts ! Et puis rien de meilleur pour le mal de gorge. 

Pour meubler les 3 jours avant de pouvoir (enfin) décoller, on en profite pour évaluer le niveau de malbouffe philippine qui atteint des niveaux hallucinants en ville : si on trouve McDégueu, Starbeuques, Donkey Donuts, Burgé Kingue... à une concentration inédite, c'est mission impossible pour acheter des légumes ! On se recentre donc sur les classiques (locaux ou pas).

Back to basics 

Et pour ne pas mourir idiots, on visite aussi Intramuros, le coeur historique de la ville, qui bien qu'avec certaines zones agréables, n'a plus le charme qu'il devait avoir avant les bombardements de la 2e Guerre Mondiale.

Après ces 6 jours, on peut finalement bien clôturer le chapitre Philippines de notre périple : notre chat noir nous a abandonnés et notre vol partira bien comme prévu pour la Nouvelle-Calédonie.


Bilan des courses

💘 On a adoré : les gamins qui te font des high five quand tu passes en scooter / l'anglais fluent chez les locaux, ça facilite la vie / Une variété de paysages incroyable (P.S. : pas que des plages !)

👎 En revanche, si vous y allez, soyez prêts pour : les transports complexes et qui remuent / Le miammiam qui nous a fait regretter le continent / une catastrophe naturelle par semaine

Mais quoi qu'il en soit, ça valait définitivement le temps de s'y poser avant de filer en terre kanak !


🦀 Prochaine étape : Carnet Nouvelle-Calédonie

7
janv

Ne vous fiez pas à nos mines réjouies, après s'être fait pas mal secouer pendant 4h de ferry (à tel point que même Thom s'est senti brassé), c'est une petite délivrance pour nous d'arriver au port de Coron à l'heure de la sortie des classes, au milieu d'un chapelet d'îles au nord de Palawan. Ah oui petite précision, la ville de Coron se trouve sur l'île de Busuanga, juste en face de l'île de Coron. Simple, non ?


Pour notre premier jour sur place, on ne fait pas de grandes folies, on loue un scoot pour se rendre à une des plages les plus proches, Duli Beach. Clo n'étant pas au top, Thom en profitera juste pour parfaire son bronzage tranquillou.

Le lendemain, on s'enfonce dans la campagne de Busuanga à scooter pour sortir un peu des sentiers battus. C'est amusant de voir le contraste entre la 2x2 voies qui mène à l'aéroport, le trafic intense (à tel point qu'on croise 2 personnes en 1h de route) et les petites huttes en bambou sur le bas côté.

On fait un stop devant une école primaire au moment de la pause goûter. On les observe en train de traverser la rue pour aller acheter tout plein de cochonneries à la boutique d'en face. [Note de Clo : ils sont tellement mignons avec leurs uniformes bleu marine et blanc 💗] . On sent bien qu'ils n'ont pas trop l'habitude de voir des touristes, notre présence les intrigue.

Quand on sort des sentiers battus, la destination se mérite ! Après avoir demandé à tout le village où se trouvait la maison de Brenda, adresse trouvée sur un blog anonyme qui devrait être en mesure de nous louer un kayak. Malgré des pagaies plus adaptées aux 7 nains qu'à la morphologie de Thom, on va donc ramer pendant une bonne heure pour atteindre Rock Island, notre objectif de la journée.

On profite pendant 2h de cette plage enchantée 🏖️ habitée par une seule famille disposant d'une unique chambre d'hôte. On n'aura pas été dérangés par la foule cet après-midi :D

On doit tout de même mettre fin à cette parenthèse pour échapper à la nuit et rentrer à Coron, avant de retrouver Thomas, un tourdumondiste français (combo original, n'est ce pas ?) de notre auberge pour une soirée où on se fait rincer (pas avec de l'eau hein 😉) par ses collègues de plongée.

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Notre léger mal aux cheveux ne nous a pas fait oublier qu'on a réservé une bangka privée pour cette journée, histoire d'échapper à la foule des tours organisés de Island Hopping. On retrouve donc Thomas et 2 autres collègues (dont un Thomas belge, pour faire bonne mesure) ainsi que notre guide à 7h30 pour faire le marché pour notre repas de midi.


Sitôt le caddie rempli (façon de parler), on se met fissa en route pour l'île de Coron et son attraction majeure, Kayangan Lake, et sa célébrissime vue sur la baie de Coron. Pari réussi, on évite la foule et c'est Amazing Whouaou !

Kayangan Lake et Coron Bay 

Une fois 9h passé, on voit débarquer les hordes de touristes et notre capitaine adapte notre itinéraire pour éviter les bouchons (véridique) à l'entrée des sites. Direction le Green Lagoon donc, où on s'amuse un peu avec la GoPro de Thomas.

Les trajets entre les sites nous offrent de très belles vues sur des plages isolées au pied des a-pic plongeant dans l'eau.

On se met également à l'apnée pour explorer Skeleton Wreck, une épave japonaise de la 2e guerre mondiale. Pendant que notre guide cuisine sur la bangka, on fait aussi connaissance avec les bancs de poissons attirés par les épluchures. C'est sublime ! 🐟🐠

La faim arrivant, on se pose sur une jolie plage à l'écart pour profiter de notre repas avant une bonne sieste à l'ombre des cocotiers.

Après un peu de snorkeling sur les coraux à proximité d'un tombant, on file à Barracuda Lake pour notre dernière halte, un autre lac saumâtre qu'on avait zappé volontairement en début de matinée. La capitaine a été bon, il n'y a plus que 3 bangkas lorsqu'on y arrive et on peut s'essayer tranquillement à observer ces formations rocheuses sous-marines incroyables, et à tenter de trouver la couche d'eau salée à 38°C. Bon, on doit avouer que 30m en apnée, c'est pas pour tout de suite 😅

Bilan de la journée : pour pas beaucoup plus cher que les tours organisés, on a profité des sites relativement seuls, en choisissant nos spots et surtout à notre rythme. Pour réellement apprécier le Island Hopping à Coron, ne cherchez pas, c'est la meilleure option 😉

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Pour varier les plaisirs (au risque de donner l'impression d'être blasés de faire trop de plage 😜), on se lance, toujours avec notre Thomas n°2, dans l'ascension des 628m du plus haut sommet de l'île, le Mont Tundalara. Le sommet nous offre une plutôt sympa à 360° !

On discute aussi avec des techniciens philippins venus faire la maintenance de l'antenne réseau, qui nous expliquent que tout le matériel est acheminé à pied (on a essayé d'imaginer comment ils ont fait pour la parabole de 15m de diamètre).

Vu qu'on n'aime pas repasser aux mêmes endroits, on tente d'emprunter un chemin noté sur Maps.Me pour redescendre de l'autre côté. Après moult écorchures pour rouvrir le sentier dans la jungle et débats pour choisir la bonne direction, on finit par retrouver la civilisation, un bol de soupe pour nous récompenser de notre persévérance et un tricycle pour le retour à l'auberge

[Note de Clo : 😡 pourtant tout le monde nous avait dit de redescendre de l'autre côté]

[Note de Thom : 🤪 on a vraiment bien fait d'y aller, c'était une belle aventure]

[Même pas fatigués] Juste le temps d'acheter des bières et de monter les 721 marches menant au Mont Tapyas, sa croix et ses lettres en mode Hollywood surplombant la ville de Coron, et on s’assoie dans l'herbe pour observer le coucher de soleil sur la baie.

On a maintenant épuisé notre temps aux Philippines, un vol nous attend le lendemain pour Manille (Enfin ça c'est ce qu'on croit...) , on aura juste le temps de faire une escale d'un jour avant d'entamer notre périple vers la patrie kanak, la Nouvelle-Calédonie !


Si vous voulez voir les vidéos de Toto, notre copain backpacker avec qui on a passé quelques jours à Coron, c'est par ici 👇. Régalade assurée !

2
janv

Après bientôt 4 mois de voyage, on commençait à tirer un peu la langue de changer tous les 2/3 jours d'endroit... 🤪 Pour voyager moins mais mieux, on doit donc faire notre deuil des rizières de Banaue ou des requins-baleines de Donsol 😵

Ça devrait nous permettre de passer 5 nuits sur El Nido (youhou, c'est un record). Néanmoins, El Nido est autrement plus touristique que Port Barton et on s'enfuit très rapidement en scooter vers notre hôtel situé à 25km de la ville. Vu que ça se mérite, il faut aussi braver 4km de route en graviers avec les amortisseurs comprimés par nos poids respectifs (conjugués à celui de nos gros sacs qu'on tient comme on peut), sans oublier un des ponts suspendus que Clo adore traverser (sérieusement, personne n'est jamais passé au travers ?), et finir à pied le dernier kilomètre dans le sable.

L'hôtel du bout du monde - Bucana beachfront guesthouse

Une fois qu'on y est, on peut apprécier la quiétude du lieu (quasiment le seul hôtel à 10km à la ronde), ça nous faire du bien de nous poser et autre avantage, on n'est qu'à 10min de Duli Beach, Thom va pouvoir caresser les vagues tous les matins avec sa board !

Pour la première session, on reprend tous les 2 un cours mais Clo aura un peu trop l'impression de passer dans une machine à laver pendant 1h30 et ce sera donc sa seule sortie du séjour. Ce petit lessivage fera qu'on n'aura pas de photos de nos performances, elle ira plutôt reprendre des forces dans un hamac avec vue sur cette plage magnifique et quasi déserte !

Duli Beach 

Autour de de notre guesthouse, le village et la campagne sont très authentiques et nous offrent de superbes clichés quand on se perd (volontairement) sur une route de retour alternative.

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Pour notre 2e journée, youpiyeah ! Les jumelles viennent nous rejoindre à El Nido. On prévoit un des incontournables, le Island Hopping, pratique étrange pour touristes consistant à s'entasser à 20 (voire plus) sur des bangkas faisant la queue pour accéder aux lagons, avant de sauter dans l'eau pour snorkeler dès le signal donné au sifflet par le GO.

Une armée de bangka en vue 

[Trêve d'ironie] El Nido est LA porte d'entrée pour l'archipel des Bacuit, qui compte parmi les spectacles les plus fantastiques à voir avec ses falaises karstiques plongeant à pic dans l'océan, ses îles privées aux plages ourlées de sable blanc et lagons aux eaux turquoises. Une bonne partie des gens se concentrant sur les mêmes sites, on choisit un tour a priori moins fréquenté, mais avec des vues qui n'ont rien à leur envier.

Au menu donc, la plage de Dilumacad (Helicopter Island) pour s'échauffer (ou pas, il pleut) avant d'enchaîner avec le superbe Cadlao Lagoon dans lequel on pénètre en kayak et où quelques rayons viennent magnifier le tableau.

Cadlao Lagoon 

Après avoir observé avec curiosité notre cuistot préparer un barbecue à l'arrière de notre bangka , on est surpris du banquet qu'il a réussit à préparer pendant la traversée vers Talisay Beach. Pour une fois, on ne critiquera pas la cuisine philippine !

Talisay Beach & Barbecue  

Malheureusement, après le lunch, le soleil nous quitte définitivement et c'est sous une pluie battante qu'on repart en snorkeling, qu'on visite Hidden Beach (dommage, les photos auraient été superbes) et qu'on rentre rinçés à El Nido.

Histoire de se réchauffer, on finit la soirée tous les 4 à El Nido en sirotant un cocktail local à base de fruits et on reprend des forces avec un Pad Thaï (la cuisine Thaï reste une valeur sûre, même aux Philippines).

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Le lendemain, dernier jour avec Mathilde et Camille, on se retrouve à Nacpan Beach où on profite (après une fausse alerte pour une nouvelle perte du téléphone de Thom) d'une eau super limpide et de poissons au lait de coco pour le déjeuner. Elles repartent de leur côté pour Donsol et notre patrie chérie ensuite, ça nous fait un petit pincement au coeur de quitter nos girls après tout ce temps passé ensemble, mais à charge de se revoir à la maison 😉.

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Pour le dernier jour sur place, une fois Thom de retour de sa session matinale (l’océan ne le voulait pas trop aujourd'hui, alors il n'a pas insisté), il fait un petit stop au village prendre des donuts et se fait inviter à une messe communautaire, histoire de partager un moment avec les locaux.

L'après-midi, on se lance dans un tour à scooter de l'extrême Nord de Palawan, qui nous offre quelques jolies vues au détour des virages malgré une météo encore capricieuse.

Une dernière nuit à El Nido et le ferry nous attend pour rejoindre Coron, autre destination en vogue de Paalwan, et notre dernière étape avant de rallier Manille.

31
déc

Après nos escapades enchanteresses sur Siquijor, on prend la direction d'une île dont le nom commence à évoquer des images non moins paradisiaques chez certains : Palawan.

Bref, on ne vous fait pas trop un dessin du trajet cette fois-ci (🚢🚖😴🚖✈️🚍), mais on arrive dans la charmante Port Barton en ce 31 décembre.

La ville est pourtant l'instant préservée du tourisme de masse, et a conservé cette atmosphère assoupie, uniquement troublée par l'autre sport national, le karaoké (affaire sérieuse, défense de se moquer quand vous croisez quelqu'un chantant tout seul dans sa boutique) .

[Note de Clo : sauf si c'est Thom qui chante]


Pendant l'après-midi, on flâne un peu sur la plage loin d'être bondée et dans les ruelles en terre battue (moyennant quelques rafraichissement) avant d'aller se préparer pour le réveillon.

Pour bien célébrer le passage à 2020, quoi de mieux qu'une pizza de 80cm, un saut à l'église pour apercevoir la ferveur religieuse philippine avant d'aller se poser dans un bar les pieds dans la sable ?

Ahem, petite confession à vous faire si vous vous imaginez qu'on a fêté ça aussi follement que vous. Le réveil à 3h45 pour aller à l'aéroport le matin même ayant laissé des traces, on s'éclipsera 30 minutes après les quelques lancers de pétard et de fusées ayant presque mis le feu à un bungalow et rendu Thom sourd.

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L'avantage, c'est qu'on se retrouve fringants pour ce 1er janvier ! On en profite pour se diriger à pied vers White Beach, à 4km du village. En longeant la plage de Port Barton, contraste avec la veille, tous les locaux se sont donnés rendez-vous en famille pour un pique-nique (sans oublier le karaoké portable).

On reste en mode chill, pour cette après-midi, Clo ayant trouvé un spot agréable au milieu de cette plage merveilleuse ourlée de cocotiers et loin du tumulte du village.

Retour à la ville en fin de journée, une dernière bière sur la plage au coucher de soleil pour fêter ce premier jour de l'année et il faut déjà penser à repartir 😦Direction un coin beaucoup plus agité touristiquement : El Nido !

P.S. : pour ceux pour qui ça n'a pas encore été le cas, c'est l'épisode ou jamais pour vous souhaiter une très bonne année 2020 ! Plein de bonheur et de bisous

26
déc

On continue notre périple dans les Visayas en direction de Siquijor, petite île au sud de Cebu. Pour ça, rien de plus simple : Tricycle pour la gare routière de Moalboal / bus pour Lilo-An / Tricycle pour le port / Ferry pour Dumaguete / Tricycle pour changer de terminal / Ferry pour Siquijor / Tricycle jusqu'à notre hostel 👍 . Entre-temps, on a laissé les jumelles à Dumaguete, avec l'impression qu'on va les revoir rapidement.

🌴 Dès notre arrivée sur l'ile, on en prend plein les mirettes et ça continuera avec notre hostel juste au bord de l'eau.

Le lendemain, après avoir chillé sur la terrasse, on loue un scooter pour aller faire un premier repérage des plages. L'île est sublime et encore très authentique, il y a peu de touristes et la plupart des philippins croient que l'île est hantée par les sorcières. Tant mieux pour nous, on aime bien le mysticisme des plages locales 😉

La route est vraiment fantastique avec une alternance de cocotiers, de rizières et de villages. On observe aussi énormément d'élevages de coqs, avec chacun leur petite cabane individuelle. Les combats de coqs sont le sport national (il y a même des stades spécifiques dans les villages), ici ils ne plaisantent pas avec ça 🐓

48h après notre arrivée, on retrouve déjà nos filles (les jumelles), qui ont écourté leur séjour à Dumaguete, pour une session snorkeling dans une zone marine protégée. Un spot que vous pourriez retrouver sur un fond d'écran windows !

Les plages du côté ouest de l'île nous offrent un des plus beaux couchers de soleil qu'on ait eu l’occasion de voir, après avoir déjà observé le soleil jouant entre les arbres et les rizières sur le bord de la route. On ne manque pas non plus l'occasion de prendre un petit rafraîchissement en bord de mer pour bien fêter nos retrouvailles.

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Le jour suivant, on a un planning bien chargé ! On se lève tôt pour éviter l'averse quotidienne et on attaque par la Butterfly reserve 🦋, après avoir grimpé quasiment au sommet de l'île en scooter. Le propriétaire est un passionné qui a créé ce modeste centre afin de sensibiliser les jeunes Philippins à la biodiversité, et poursuit son travail sans aide du gouvernement. Beau projet et fantastique moments.


On poursuit sur ces routes enchanteresses en direction des cascades de Cambugahay, où on a l'impression que c'est la sortie du dimanche pour les locaux tant les touristes sont en minorité, même si ça n'a rien à voir avec la piscine du Rhône en juillet .

Note de Clo : Pour perpétuer la tradition, Thom a (encore) oublié son téléphone, mais finira par le récupérer dans le vide poche du scoot ! Un jour il m'oubliera sur la plage je crois...

On profite de la petite averse tropicale pour déguster de délicieuses brochettes et des bananes grillées dans un des boui-boui à proximité.

[Minute culturelle] On fait un stop au monastère et à l'église San Isidro (vraiment une minute). Ça nous change un peu des temples bouddhistes d'Asie du Sud-Est !

Sainte Clotilde se sent mieux - Amen 

On termine la journée par du snorkeling (même si on avait un peu trop tardé pour aller voir les barracudas), non sans oublier une délicieuse pizzeria avec les jumelles et une famille de français qu'on avait croisée sur le bateau depuis Cebu (en tour du monde eux aussi, avec leur 2 ados en plus!).

Le lendemain, après une dernière session snorkel pour nager avec les tortues 🐢, notre temps sur Siquijor s'achève, on était vraiment sous le charme de la magie et du calme de l'Île. Le cadre de l'hostel y a aussi contribué, avec les gérants Michael et Rowena, qui ont été adorables, et toutes les rencontres qu'on y a fait. Bref, gros coup de 💗!

22
déc

Les plages de sable blanc sous les cocotiers ça se mérite ! Après notre combo Angkor/Bus de nuit/Phnom Penh, on enchaîne en bons tourdumondistes avec une nuit dans l'aéroport de Kuala Lumpur (heureusement, on a pu trouver un bout de moquette dans un coin calme).

Mine de rien, on n'est pas mécontents de retrouver un vrai lit en atterrissant à Cebu, 2e ville des Philippines (3,5M d'habitants mine de rien), même dans une maison envahie de chats.

Un lit n'est jamais acquis. Parfois, il faut défendre son espace (ou le créer). 

Dans ce pays à la ferveur catholique intense, les rues, les gens et même la télé se mettent en ambiance de fêtes, on commence à réaliser que c’est Noël !🎄

Avant de verser dans la nostalgie, on se rend au port avec l'idée de rejoindre l'ïle de Bohol pour passer la Feliz Navidad. On n'avait pas encore eu la poisse pour les transports, donc c'est sous le sapin qu'on aura droit à un typhon qui obligera les gardes-côtes à annuler tout les bateaux lorsqu'on arrive au comptoir 😦. Dans notre profond désespoir, on a trouvé une paire de jumelles (on parle de personnes😉) françaises dans la queue qui étaient encore moins rassurées que nous. C'est donc avec les pimpantes Mathilde et Camille qu'on se décide à partir pour 3h de route (selon les organisateurs, 6h selon la police) en direction de Moalboal, de l'autre côté de l’île.

Après quelques péripéties pour trouver un hôtel abordable ET disponible, on peut enfin enclencher le mode 24 décembre, avec le Hamburgé traditionel pour le repas avec notre famille de substitution et une soirée mémorable (on vous passe les détails, mais ne buvez JAMAIS de Kamikaze si vous ne voulez pas finir comme les individus ci-dessous).

Entretemps, on avait commencé à découvrir la vie philippine avec les déplacements en tricycle (variété de tuk tuk filipino, à pédale ou à moteur), les routes bordées de jungle luxuriante et les récifs coralliens foisonnants.

En ce lendemain de réveillon, on termine notre séjour à Moalboal par une après-midi snorkeling pour apercevoir le célèbre ballet des bancs de sardines, à tout juste 30m du rivage et des restaurants. Bon, le typhon ayant fait son petit effet (même s'il est passé bien loin), la mer est assez trouble et on préfère vous mettre une photo générique pour vous donner une idée 😇.

Ca ne nous aura pas empêché de faire une bonne prise !