Bon cette journée, on n'est pas près de l'oublier!
La veille, Thom avait essayé de réserver une jeep mais pas moyen pour seulement 2 personnes, il fallait prier pour qu'on trouve un autre groupe qui ait réservé ou trouver 3/4 autres personnes.
Chance : on avait croisé des Français qui voulaient aussi en prendre une pour aller à Pokhara 😀
Pas de chance : on n'avait pas pensé à prendre leur numéro 😦
Bon on se lance à faire le tour de toutes les agences de réservation de Jeep, mais on sent que ça s'avère compliqué. Par dépit on a étudié l'éventualité d'un vol depuis l'International (ou pas) Jonsom Airport (mais plus de dispo).
Mais c'est là que l'improbable s'est produit : on tombe sur un couple de Népalais qui avait déjà réservé une jeep, et 5 minutes plus tard, les Français qui sortent de l'hôtel juste en face. Débute la négociation pour les tarifs, et là ca se corse : ça commence à chauffer entre les les locaux et les touristes népalais, qui finissent par abandonner, le prix est trop élevé. On se regarde dans le blanc des yeux avec Damien et Aurélien, on sait qu'on se fait entuber, mais on lâche les 25$ demandés pour espérer arriver aujourd'hui à Pokhara. Et c'est parti pour 8h de route !
Ah. Ben non... Au bout de 30min, on entend des bruits bizarres, notre chauffeur nous annonce que " ******* (on n'a pas compris) is broken on the jeep ", on ne peut pas aller plus loin. Bon, après vu le Kirghizstan, on ne se fait plus de souci dans ces cas-là, il nous fait monter dans une autre jeep qui prend la suite.
Sauf que notre collègue Damien a le bon sens de demander à la pause suivante quand est-ce qu'on arrive à Pokhara. Raté. Cette jeep va juste à mi-chemin, et notre premier chauffeur n'a donné de l'argent au second que jusqu'à cette destination... Ca commence à vraiment sentir l'entourloupe, notre nouveau conducteur s'arrête au poste de police, mais c'est déjà compliqué de faire comprendre notre histoire, et le premier chauffeur est injoignable (retrouvé grâce à la plaque que Clo a prise en photo par hasard).
La route, c'est l'aventure au Népal ! Bon samaritain, le 2e chauffeur négociera un bus pour nous pour une bouchée de pain une fois à mi-chemin et on arrivera à Pokhara à 1h du matin. Malgré 8h à 4 à l'arrière d'une jeep à se faire bourlinguer dans tous les sens à cause de l’état pitoyable des routes (malgré une vitesse moyenne de 10km/h) et 6h de bus plus le dépit de s'être fait avoir, on aura bien rigolé avec nos collègues qui du coup nous suivent à l'auberge.
Bonus : Vu au Népal. 1. Classique mais impressionnant 2. Une vitre en scotch (pour ouvrir, on fait comment ?)