Everest. Lhotse. Annapurnas. Makalu. Des noms qui ont fait rêver des milliers d'alpinistes, et au pied desquels se lovent des cités oscillant entre mysticisme et concerto de klaxons...
Octobre 2019
17 jours
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Après ces aventures, retour à la civilisation ! On a pleinement profité de nos 24h à Pokhara (2e ville du pays), pour se recharger en pizzas, glace, burger, gaufres, bières... 😱 (Oui, oui, c’est possible dans la même journée). On a eu beau lutter contre nos refléxes d'Occidentaux primaires, mais après 45 jours de tour du monde, quand tu sens l'odeur de la pâte au feu de bois, c'est dur de résister !

Pour se donner bonne conscience, on loue des VTT l'après-midi, et on profite pour humer l'atmosphère chill de la ville et s'immerger un peu dans la campagne parmi les populations. On n'aura juste pas le temps de monter au point de vue sur l'Annapurna I, la météo était de toute façon contre nous pour pouvoir l'observer.

On sait pas trop comment on finira la soirée en boîte avec toujours nos 2 comparses, mais une petite voix a fini par nous rappeler qu'on devait se lever à 5h30 pour 10h de bus direction Kathmandu, trop violent...

Pokhara aurait mérité qu'on puisse s'y attarder, pour profiter de toutes les activités aux alentours, mais aussi de ses rooftops et de son ambiance decontractée (bien plus que Kathmandu). Pour se consoler, Clo aura au moins pu dénicher un croissant (pas mauvais d'ailleurs) pour notre photo signature en attendant le bus.

Eh voilà, le Népal s'achève déjà après un rapide passage à Kathmandu pour reprendre un vol pour le Myanmar avec un court intermède à Bangkok ! On aurait souhaité y passer plus de temps pour en découvrir plus de facettes, mais le séjour aura déjà été très riche en expériences et en émotions avec le trek, et on a encore une fois découvert des gens adorables (pour la grande majorité) 😉

Pour le prochain épisode, cliquez ici : Carnet Myanmar

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Bon cette journée, on n'est pas près de l'oublier!

La veille, Thom avait essayé de réserver une jeep mais pas moyen pour seulement 2 personnes, il fallait prier pour qu'on trouve un autre groupe qui ait réservé ou trouver 3/4 autres personnes.

Chance : on avait croisé des Français qui voulaient aussi en prendre une pour aller à Pokhara 😀

Pas de chance : on n'avait pas pensé à prendre leur numéro 😦

Bon on se lance à faire le tour de toutes les agences de réservation de Jeep, mais on sent que ça s'avère compliqué. Par dépit on a étudié l'éventualité d'un vol depuis l'International (ou pas) Jonsom Airport (mais plus de dispo).

Mais c'est là que l'improbable s'est produit : on tombe sur un couple de Népalais qui avait déjà réservé une jeep, et 5 minutes plus tard, les Français qui sortent de l'hôtel juste en face. Débute la négociation pour les tarifs, et là ca se corse : ça commence à chauffer entre les les locaux et les touristes népalais, qui finissent par abandonner, le prix est trop élevé. On se regarde dans le blanc des yeux avec Damien et Aurélien, on sait qu'on se fait entuber, mais on lâche les 25$ demandés pour espérer arriver aujourd'hui à Pokhara. Et c'est parti pour 8h de route !

Ah. Ben non... Au bout de 30min, on entend des bruits bizarres, notre chauffeur nous annonce que " ******* (on n'a pas compris) is broken on the jeep ", on ne peut pas aller plus loin. Bon, après vu le Kirghizstan, on ne se fait plus de souci dans ces cas-là, il nous fait monter dans une autre jeep qui prend la suite.

Sauf que notre collègue Damien a le bon sens de demander à la pause suivante quand est-ce qu'on arrive à Pokhara. Raté. Cette jeep va juste à mi-chemin, et notre premier chauffeur n'a donné de l'argent au second que jusqu'à cette destination... Ca commence à vraiment sentir l'entourloupe, notre nouveau conducteur s'arrête au poste de police, mais c'est déjà compliqué de faire comprendre notre histoire, et le premier chauffeur est injoignable (retrouvé grâce à la plaque que Clo a prise en photo par hasard).

La route, c'est l'aventure au Népal ! 

Bon samaritain, le 2e chauffeur négociera un bus pour nous pour une bouchée de pain une fois à mi-chemin et on arrivera à Pokhara à 1h du matin. Malgré 8h à 4 à l'arrière d'une jeep à se faire bourlinguer dans tous les sens à cause de l’état pitoyable des routes (malgré une vitesse moyenne de 10km/h) et 6h de bus plus le dépit de s'être fait avoir, on aura bien rigolé avec nos collègues qui du coup nous suivent à l'auberge.

Bonus : Vu au Népal. 1. Classique mais impressionnant 2. Une vitre en scotch (pour ouvrir, on fait comment ?)
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Muktinath (3700m) - Jomsom (2750m) / 16km / 550m D+

Dernier jour de marche ! On continue notre redescente vers la vallée du Mustang, mais comme le circuit de l'Annapurna se confond désormais avec "l'autoroute" entre Jomsom et Muktinath, on choisit d'emprunter un des chemins de traverse (désolé Clo, ça remonte un peu) qui se développent pour éviter la circulation.

Les paysages sont bien plus arides de ce côté du col, mais ça a aussi son charme. Pas de chance en revanche, le ciel s'est couvert depuis la veille, on aurait pu apercevoir le Dhaulagiri (8167m), le plus haut sommet 100% made in Nepal (l'Everest est 50% au Tibet, ou plutôt en Chine, pardon M. Jinping).

Lubra 

C'est aussi l'occasion de passer dans le village tibétain de Lupra, un des derniers de confession Bön au Nepal, une religion antérieure au bouddhisme. On en profite pour faire une petite pause, c'est agréable de visiter un village où peu de touristes se rendent pour l'instant !

Les ponts suspendus que Clo adore traverser

En repartant, on suit plus ou moins la rivière, la mousson qui s'est terminée il y a peu de temps ayant rendu les sentiers à flanc de montagne instables. On finit par rejoindre la route qui longe le Mustang, mais vu le vent et la circulation sur cette portion en gravier et , on finit par marcher dans le lit du fleuve jusqu'à Jomsom pour éviter autant qu'on puisse la poussière ! Bon clairement, portion à éviter si 500m de dénivelé supplémentaires ne vous effraient pas 😉

Ben quoi ? Vous n'avez jamais pris de la poussière dans la figure pendant 8km ? 

On est bien heureux d'arriver à Jomsom pour savourer une petite bière de fin de trek, et déguster nos derniers Momos et Thukpa (plus une soupe d'épinards pour Clo, parce qu'elle le vaut bien) ! Demain on n'a plus qu'à essayer de se trouver une jeep pour aller à Pokhara...

Bière. (Soupe d'épinards) . Thukpa. MoMo. What else ?
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Ledar (4550m) - Thorong La ( 5416m) - Muktinath (3700m) / 14km / 900m D+

C'est parti pour le grand jour ! Malheureusement Thom ne se sent pas top au réveil, les légers vertiges et les jambes coupées n'incitent pas trop à l'optimisme... Clo va un peu mieux avec son Doliprane de la nuit, on se décide quand même à y aller après un bon petit déj et après avoir pris du ravitaillement pour la journée.

Le début de la montée, jusqu'au High Camp, qui est aussi la partie la plus raide, permet de mettre la machine en route dans la nuit, en en voit le bout après 1h20, assez contents de notre rythme même si on prend notre temps. On en profite pour reprendre un peu de potion magique (thé au gingembre) et admirer le soleil qui se lève sur les Annapurnas.

Il faut croire que le gingembre fait son petit effet sur Thom, ça l'a remonté comme un coucou pour la suite. En revanche, ça va devenir de plus en plus compliqué pour Clo qui commence à avoir le mal des montagnes une fois passé les 5000m, les pas se font de plus en plus lourds et les arrêts de plus en plus fréquents pour soulager son mal de crâne.

Et là, ni le Diamox ni le Doliprane ne vont faire de miracles, mais elle va s'accrocher au sac de Thom et on finira par atteindre le col 4h plus tard, non sans avoir insulté les touristes montant à dos de mulet

Youhouuuuu !!!!! On est bien content de l'avoir fini (En même temps on n'avait pas le choix, mais pas sûr que Clo soit vraiment heureuse de l'avoir fait...). On fait notre petite photo de touristes devant le panneau, et hop, on ne s'éternise pas avec le vent qui s'est bien levé (voilà aussi pourquoi il fallait se lever) et une légère migraine à soulager (sic!).

On entame donc cahin-caha la longue descente vers la vallée du Mustang. On sent que les sacs sont bien plus lourds qu'au Tilicho où on avait pu laisser pas mal d'affaires au lodge, les genoux ont pris 20 ans en quelques heures !

On finit tout de même par arriver éreintés au village de Muktinath, qui s'avère être un Club Med pour bouddhistes en mal de pèlerinage, ce qui fait qu'on croise encore une fois énormément de locaux. D'ailleurs, on pensait revenir définitivement à la civilisation, mais pour retrouver une portion de bitume autre que celle reliant l'aéroport au temple, on ne savait pas encore qu'il fallait resdescendre plus de 80km dans la vallée... Mais ça c'est une autre histoire 😀

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Ledar (4250m) - Thorong Phedi (4550m) / 5km / 450m D+

Nouvelle "journée de repos", même si on ne met que 2h30 pour rejoindre Thorong Phedi, le denivelé est assez important pour que Clo n'ait pas l'impression de récupérer avant le passage du col 😀 Certains groupes continueront jusqu'à 4850m, au High Camp, mais on a eu trop de retours sur le froid mordant et la difficulté à dormir 300m plus haut pour tenter l'aventure, on préfère s'acclimater d'autant que le mal de crâne commence bizarrement à pointer son nez (on n'avait presque rien senti à 5000m au Tilicho).


Ca a donc été manger/siestasse/lessive/manger/regarder les népalais jouer aux 10 roupies aux cartes et chanter. On finit par se coucher à 20h30 pour être en forme pour se lever à 3h45... Ca va piquer !!!

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Shreekarka (4050m) - Ledar (4250m) / 12km / 750m D+

Après l'ascension à 5000m la veille, cette nouvelle journée nous parait tranquilou ! Ce sera une des étapes de transition pour nous mener progressivement vers le col de Thorong La, ce qui nous laisse encore quelques panoramas sympas !

Les paysages changent, les couleurs d'automne sont magnifiques avec les feuillus qui se parent de vermillon. Il fait toujours aussi beau, et la chaleur de la journée contraste avec les soirées glaciales ! Peut-être pour ça qu'on a tous choppé une bonne crève depuis le début du trek...

On passera la journée avec 2 parigots très sympas (comme quoi, on peut trouver des gens bien partout) et on complètera avec une équipe de l'UCPA en arrivant au lodge pour jouer aux cartes 😀 On continue aussi à apprécier la gastronomie népalaise avec quelques jus d'argousier ("seabuckthorne") et même des "Macroni au fromage" (cherchez pas trop loin, l'orthographe népalaise est un peu laxiste) 😉

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Upper Shreekarka (4050m) - Tilicho Lake (4919m) - Upper Shreekarka (4050m) / 22km / 1500m D+

Départ à l'aube (4h30) pour le Tilicho Lake, on n'a pas très bien dormi mais on est content de se mettre en route avec la lumière qui croît petit à petit. On rejoint le camp de base du Tilicho vers 7h30, où on se rend compte que beaucoup de monde a aussi dormi dans les réfectoires, faute de place.

Finalement, on se dit qu'on a bien fait de réserver les lits à Shreekarka pour le soir, mais ça va nous obliger à faire une très grosse journée (la plupart font une nuit au Base camp, soit avant, soit après).

Montée vers le lac Tilicho 

On prend un bon porridge au miel pour remettre de la mine dans le crayon avant d'attaquer la montée finale (+900m de dénivelé sur 5km). On monte à un rythme lent avec des pauses fréquentes, mais heureusement, bien que le souffle soit un peu court, on ne ressent pas trop le mal des montagnes (le thé au gingembre aura bien aidé aussi).

Ce n'est pas le cas de tout le monde, même les Népalais ne sont pas à l'abri d'une petite hypoxie (ceux qui finissent par monter à dos de mule, celles qui redescendent à dos de... Népalais) ni de la bêtise (pour une fois, ce n'est pas les chinois qu'on a croisé en talons ou en tongs). Bon, il faut savoir que la plupart vivent en ville à moins de 1500m d'altitude et trekkent pour la première fois de leur vie en montagne à cette occasion, avec une acclimatation au top : montée en jeep direct à 3800m la veille😉

4h plus tard, on atteint enfin le point culminant à 5007m avant une portion plate où on titube un peu : marcher à 5000m, ça peut s'apparenter à un retour tardif de féria Nîmoise... La vue en plus !


Dis donc tu te rends compte, on est au-dessus du Mont Blanc !
Ne vous y fiez pas : on n'était pas aussi frais qu'on en l'air !  

La redescente au Base Camp sera bien plus rapide, on vole presque sur le sentier. Malgré cela, il reste encore un peu de crapahutage, on est de retour au lodge une heure avant le coucher de soleil, complètement rincés ! Ca aura été départ avec le sunrise, retour avec le sunset !

Après cette rude journée, on craque pour notre premier repas Européen depuis notre départ de France... Une bonne pizza au fromage de yack, mmmmmm !

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Manang (3500m) - Shreekarka (4050m) / 8km / 600m D+

"Journée de repos" d'après Thom... Oui, bon on marche 3h, donc même si ça grimpe un peu, ça fait une demi-journée à glandouiller au soleil, non ? (Clo fait les yeux noirs...)

On se détourne du sentier principal pour démarrer aujourdh'ui l'ascension du Tilicho Lake, qui nous avait été recommandé par des Français croisés au Kirghizstan. Il y a foule ici, on est vraiment surpris de voir autant de touristes Népalais, mais on comprend que c'est désormais une sorte de pélerinage pour la classe moyenne sup' de moins de 30 ans pendant la période des festivals.

Les rares refuges sont donc eux aussi complets, mais ici, ils ont toujours une solution : on nous réquisitionne une salle du restaurant de 8m² et on s'entasse à 10 avec des matelas par terre avec d'autres Européens. Bon heureusement, on se lèvera tôt pour ne pas trop subir les ronflements !

Khangsar Gompa 
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Upper Pisang (3300m) - Manang (3500m) / 19km / 1100m D+

Maintenant qu'on est dans le bain, une grosse journée ne nous fait pas peur ! Surtout qu'on attaque directement par grimper de 400m vers le village de Ghyaru, afin de prendre un chemin alternatif à la piste et ainsi éviter les Jeep. Le soleil commence à bien taper, mais tant mieux, la lessive d'hier n'est pas tout à fait sèche, nos sacs font office d'étendoir en ce début de journée.

Vous avez déjà vu un étendoir à linge aussi baroudeur vous ?

Une fois là-haut, la récompense est au bout : une bonne tarte aux pommes et un roulé cannelle, ainsi que la vue Amaaaaaaaaaaaaaaaaaazing Whouhaouuuuuuuuuuuuu ! Annapurna II et III sur la même photo, ça vaut le coup !

P.S. : si quelqu'un trouve un poumon de Clo dans un lacet de la montée, est-ce que vous pouvez nous le renvoyer ?

Peut-être une des meilleures vues du circuit ! 

On continue à flanc de montagne une bonne partie de la journée avec des paysages toujours superbes, entre villages d'influence tibétaine pâturages à Yack forêts alpines, avant de redescendre pour rejoindre Manang, le chef-lieu de la vallée.

Là, on se rend encore une fois compte de l'effet "Due to the festival", c'est envahi de touristes (locaux notamment) ! On se fait refouler d'une quinzaine d'hotels avant de dénicher une guesthouse qui ne payait pas de mine (entrée via un bar à chicha un peu sombre) à la sortie du village. N'empêche qu'au final, ça restera la meilleure cuisine du trek, avec un côté super convivial autour du feu dans la cuisine...

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Jour 1 : Chame (2700m) - Upper Pisang (3300m) / 14,5km / 600m D+

Première journée assez tranquille avec peu de dénivelé, l'objectif est de mettre la machine en route et de démarrer l'acclimatation à l'altitude. On évolue pour l'instant dans des forêts de conifères et des paysages assez proches des Alpes, si ce n'est cette impression de gigantisme face aux montagnes qui nous entourent !

On a les premières vues en arrivant vers le village de Pisang sur l'Annapurna II qui révèle sa stature petit à petit. Ca démarre fort !

Le village a conservé un certain charme malgré les lodges qui ont poussé comme des champignons, grâce à son temple bouddhiste, ses stupas et ses moulins à prières qui préservent une certaine authenticité. Avec le recul, c'est probablement un des plus beaux villages du circuit 😀

Ah, ce sentiment empreint de mysticisme avec les moulins à prières sur toile de fond de l'Annapurna II... 

On finit la journée en jouant aux cartes et en discutant encore une fois avec des touristes népalais, c'est quand même sympa de pouvoir échanger avec des locaux en anglais !

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Après une petite nuit de repos, on se met en quête d'une jeep pour avancer un peu sur le parcours, étant donné qu'on a que 10 jours pour boucler le tour des Annapurnas (la version longue prend jusqu'à 20jours...). Eh oui, notre détour en Ouzbékistan, nous aura coûté du temps au Népal.

Ici aussi, un véhicule ne part que lorsqu'il est plein, on a donc le droit d'attendre un peu avant qu'un chauffeur veuille bien nous prendre, vu qu'on ne voulait pas payer plein pot pour aller au bout de la piste (Manang) comme la plupart des autres touristes (locaux).

On se retrouve donc à 13 ( dont 11 népalais) dans notre Mahindra (Jeep de manufacture indienne) à l'espace optimisé, à quitter le bitume pour s'engager sur la piste, entre rizières, forêt tropicale à flanc de montagne et cascades (et une vue sur le Manaslu pour Clo, Thom étant trop serré avec son papi népalais de voisin pour tourner la tête).

On se dit qu'avec plus de temps, la marche n'aura pas été une si mauvaise option puisqu'en plus de profiter des paysages, on aura mis plus 6h pour arriver au village de Chame, soit 55km (je vous laisse faire le calcul pour la vitesse moyenne), même si a du inclure un passage chez un forgeron pour redresser un essieu à la masse 😀

Allez c'est bon, fini d'attendre, demain, on commence à marcher !

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Après un petit transit de nuit dans l'aéroport de New Delhi, on décolle avec 3 heures de retard et fait encore des tours au-dessus de l'aéroport pendant 30 minutes à l'arrivée en attendant que (-le champ de patates-) la piste d'atterrissage se libère.

En tour du monde, la denrée la plus précieuse c'est le temps, on a donc encore le droit de faire 3h30 de queue pour notre visa avec passage à une première queue pour déposer le document pour le paiement, avant de changer de file parce que payer en carte, c'est pas courant et de finir par la file pour arriver devant l'officier de l'immigration avec son PC sous Windows 95 et le temps de traitement qui va avec.

Vu qu'on est des gens prévoyants, on avait demandé à l'hostel de nous envoyer un chauffeur pour éviter les taxi-arnaques, il a donc pu visiter l'aéroport en long, en large et en travers. Pas trop surpris, il nous apprend qu'on est arrivés le jour de Dashan, la fête la plus populaire au Nepal (un peu Noël chez nous). Donc par la suite, quand un Népalais commence sa phrase par "Due to the festival..." (trad : A cause du jour férié...), tu sais qu'il va falloir être patient... Ca tombe bien , il n'y a que ça en octobre au Népal 😀

On file se restaurer sur le rooftop d'un des rares restaurants ouverts, humer un peu l'atmosphère bobo-mystique de la ville et enfin se poser à l'hôtel pour profiter d'un vrai lit pour la première fois depuis 48h !

Le lendemain, on se lève de bonne heure pour aller faire nos permis de trek, et là, surprise ! Encore 3h de queue, le Nepal Tourism Board était fermé la veille, donc tout le monde s'y est rué ! Bon joueurs, on fait preuve de patience et on s'en sort avec nos précieux sésames avant la fermeture à 14h (d'autres n'auront pas eu la même chance).

Youpi, on peut attraper le dernier bus pour Besishar (point de départ habituel du tour des Annapurnas) !