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2 participants
Terre, Eau et Feu – Carnet de route
Du 14 au 26 juillet 2017
13 jours
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Reykjavik

Etant déjà venu dans la capitale la plus nordique du monde en 2012, nous ne nous y sommes pas attardés. Deux points ont été vu le premier soir, en arrivant, avantage du coucher de soleil tardif :

. Un Hot Dog. Un hot dog en Islande vous me direz ? oui ! mais pas n'importe lequel ! le meilleur Hot Dog du Monde ! Il fallait au moins le gouter ! Barack Obama et Bill Clinton y sont venus le tester ! Ils fêtent leurs 70 ans d'existence, ce n'est pas rien non plus pour une simple baraque sur un bord de trottoir ! Pour 450ISK, vous pourrez gouter ce sublime Hot Dog qui est absolument au top ! Des tables (s'il y a de la place) vous permettront de le déguster. Situé près de l'ancien port, il se trouve facilement.Bæjarins Beztu Pylsur Tryggvagata 1, Reykjavik

  • Une sculpture moderne qui est originale. Juste en face du vendeur de Hot Dog, de l'autre côté du port, au bout du quai se trouve une sculpture en forme de dôme, recouverte de gazon, et surplombée par une cabane en bois. On peut l'atteindre en rentrant dans le port et en allant tout au bout du quai. Elle était en rénovation du gazon lors de notre passage, et la vue était complètement nuageuse derrière. Thufa Norðurslóð, 101 Reykjavík

Notre Hotel, le The Capital-Inn ne valait vraiment pas le prix payé, au bord d'une voie rapide, équipement plus que sommaire de la chambre, salle de bain commune avec sanitaires, petit déjeuner inclus (rare) et correct. Mais bon, pour une nuit ... et sa position nous permettait de rapidement sortir de Reykjavik le lendemain.

De Sellfoss à Höfn via Vik Í Myrdal 1er jour de notre voyage. La distance à parcourir était de 190km entre Reykjavik et Vik. Nous empruntons donc la route n°1 qui fait le tour du pays. La première des destinations est la source d'eau chaude de REYKJADALUR. Elle est un peu sportive d'accès, puisque du parking, il faut compter 1h30 de marche pour l'atteindre. Elle a été un petit peu aménagée, des pontons en bois longent le ruisseau, et des panneaux permettent aux plus prudes de se changer derrière. Sachez que les islandais ne s'arrêtent pas à cela et se changent en public sans gène ! De toutes les façons, on est tous fait de la même manière, on ne se connait pas et on ne se reverra pas, alors ... Donc pour y accéder, il faut quitter la route n°1 en arrivant à Hveragerði et rentrer dans le village. On passe entre une grande surface à droite, et une station essence à gauche. Traverser tout le village, et suivre la route jusqu'au bout. Là, un petit parking permet de laisser la voiture. Un chemin commence rapidement à grimper et vous mène entre les sulfatars jusqu'à la rivière d'eau chaude. Quelques bonnes odeurs de soufre vous accueilleront en arrivant. On vous recommande d'y aller tôt le matin pour y être tranquille car les cars de touristes versent leurs clients et cela devient très vite intenable ! 64° 01′ 12″ nord, 21° 06′ 46″ ouest


Après 1h de descente, nous reprenons notre voiture et retour sur la route n°1 après avoir fait 2 courses au magasin Bonus en sortant de Hveragerði.

Notre étape suivante est un ensemble de 3 cascades, dont la première est complètement zapée des tours opérators car elle est un peu excentrée. La première est Gluggafoss (aussi appelée Merkjárfoss). En arrivant à Hvolsvöllur prendre la route 261 (elle est à gauche de la route 1). La suivre pendant 20 bons kilomètres. Elle se situe à 500m avant l'intersection avec la 250 qui part sur la droite. Des tables de pique nique vous permettent de manger en toute tranquillité. Un chemin vous permet d'accéder au tout en haut de la cascade qui se jette dans une sorte de gouffre, en passant le pont situé sur le parking, et en longeant la rivière vers la cascade. Attention, il monte très fort, et cela peut être glissant si l'herbe est mouillée.


La route 250 est une route de graviers. Attention à la stabilité de votre voiture. La suivre sur 20 km jusqu'à la route n°1, que vous reprenez sur la gauche. Tout de suite après avoir traversé la rivière, se trouve sur la gauche les 2 cascades, Gljúfrabúi et Seljalandsfoss. Elles sont visibles de la route (les parkings sont bondés) 63° 36′ 57″ nord, 19° 59′ 34″ ouest. Ces deux dernières sont absolument majestueuses ! La première se trouve au fond d'un camping que vous pouvez traverser à pied, et elle tombe littéralement dans une sorte de grotte dans laquelle vous pouvez accéder en y prenant une bonne douche tellement il y a de vapeur d'eau, et en vous trempant les pieds car le débit est bien fort. La seconde est somptueuse ! Vous pouvez passer derrière ! C'est incroyable le débit qui tombe du plateau situé au dessus ! Prévoir aussi des habits et des appareils photo étanches ! Il est possible d'aller à pied d'une cascade à l'autre à pied par un chemin.


Seljalandsfoss 

**** Nous n'y sommes pas allés, mais une piscine eau chaude datant de 1920 (plus vieille piscine d'eau chaude d'Islande, se trouve sur la route. Elle se nomme SeljavallalaugPrendre la route 242 en direction de Raufarfell avant Skogafoss sur la gauche continuer tout droit quand la route tourne à droite, et aller jusqu’au parking. 15 minutes de marche en longeant la rivière vous mèneront à cette installation en béton.63° 33′ 58″ nord, 19° 36′ 27″ ouest ****

Nous voilà repartis pour la visite suivante, la cascade Skogafoss, bien indiquée depuis la route principale par le classique panneau rouge avec le petit carré "zone d'intérêt" . Cette cascades est absolument impressionnante par sa largeur, sa hauteur, son bruit et son débit. Un grand parking vous accueillera. En quelques mètres seulement vous vous retrouverez face à ce monstre de la nature. Un escalier bien aménagé en fer vous permettra d'atteindre le haut et de la voir arriver du plateau.63° 31′ 47″ nord, 19° 30′ 50″ ouest Attention site interdit aux Drones !


Skogafoss 


**** Du même parking, en vous dirigeant à pied vers l'hotel Skoga (à gauche de Skogafoss), et en traversant son parking, vous pourrez accéder à la cascade Kvernufoss, située au fond d'un petit cirque rocheux. ****

De là, retour sur la route n°1 sur environ 15km. Sur votre gauche (côté mer), se trouve un parking très fréquenté au bord de la route. Un chemin d'accès file droit vers la mer sur 4,1km ! oui, 8,2km A/R. En hiver attention à ne pas vous faire surprendre par la nuit. Il faut environ 45 minutes pour l'atteindre. Ce chemin mène donc à la célèbre carcasse du DC3 sur la plage de sable noir de Sólheimasandur . Cet avion s'est écrasé un jour de novembre 1973. C'est accessoirement en pleine guerre froide qu'un avion de la Marine américaine fut contraint d'atterrir à par manque de carburant ou à cause du poids de la glace sur la carlingue qui a alourdi l'avion (cela dépend des sources). Le modèle, un Douglas DC3, d'environ 20m de long a donc fini sa course sur cette plage sans faire de victime.

On imagine juste l'ambiance hallucinante qui devait régner quand les soldats de l'US Navy ont réchappé au crash, pour se retrouver ici, au milieu de... rien. Une drôle d'histoire qui ajoute au plaisir de se retrouver seuls au pied des restes de l'avion.

Vu le nombre de voiture, on craint de se retrouver en nombre autour de l'épave. Et bien non ! Vu la distance à parcourir, on croise et on double tout le monde qui est étalé sur toute la distance. Du coup, il n'y a presque personne autour !63° 27′ 33″ nord, 19° 21′ 53″ ouest


DC9  

La première journée étant terminée, et la fatigue se faisant ressentir, nous décidons de reporter au lendemain 2 visites prévues ce jour, et nous regagnons notre hôtel à Vik Í Myrdal, l' Hotel Katla Hofdabrekka . Bain chaud extérieur, et une bonne nuit de sommeil nous attendent.

Le 2ème jour commence par ce que nous avions zappé la veille en arrivant, à savoir la grotte d'orgues basaltiques et la vue sur la plage noire de Vik. Nous sommes donc retournés en arrière (direction de Reykjavik) sur quelques kilomètres pour prendre la route n°218 jusqu'au bout d'un parking et qui mène au phare de Dyrhólaey.63° 23′ 59″ nord, 19° 07′ 35″ ouest Ce phare surplombe une masse rocheuse sur laquelle viennent se fracasser de grosses vagues de l'Océan Atlantique. Une petite arche passe au dessus de l'eau. Une petite escalade vous permet d'accéder au phare, ou prendre le chemin de pierre (4x4) pour y monter en voiture. Très belle vue sur la plage basaltique de Reynishverfi. En revenant sur la n°1, reprendre la direction de Vik, et prendre à droite la route n°215 qui vous mène à un parking aménagé et équipé. Vous y trouverez la célèbre grotte d'orgues basaltiques. Faire très très attention à la mer et aux vagues, extrêmement violentes et puissantes ! Malgré une surveillance de nous 3, cela a failli tourner au drame ! Alors que nous étions bien loin de la ligne de marée, une vague plus puissante que toutes les autres est montée en direction de la grotte, et a failli emporter notre sac photo avec tous les objectifs qui été posé au sol avec le trépied, et surtout avec l'appareil qui était posé dessus ! Bilan, un bain salé pour l'appareil réflex, et nous avons été submergé jusqu'à la taille ! Batterie et carte mémoire ont été sorties immédiatement dans l'attente de voir la réaction de l'appareil à l'eau de mer. Et tout cela en une fraction de seconde, alors que nous étions de dos à la mer. Bien évidemment aucun des nombreux touristes ne nous avaient averti de la vague ! Merci à eux.

Donc faites ultra attention à marée basse ou haute ! Des panneaux d'information sont présents et tenez en compte !

Avertissement concernant la dangerosité de la plage de Vik 

Passé cet événement qui aurait pu mal se terminer, nous avions quand même eu le temps de faire quelques belles prises de vue. 2 rochers en forme de doigts à quelques mètres du rivage, et cette magnifique grotte ...

Après nous être littéralement essorés, on a repris la route n°1 en direction de Höfn (prononcer Heup) qui veut dire " le port ", à 275km de là. Ce sera notre plus grande étape.

**** Nous ne feront pas la cascade de Svartifoss car nous restions sur notre déception de l'immersion de l'appareil photo. Voici les coordonnées, il parait d'après les photos qu'elle est très belle aussi avec les colonnes basaltiques qui l'entourent 64° 01′ 23″ nord, 16° 58′ 30″ ouest ****

Direction les lacs glaciaires du glacier Vatnajökull, le plus grand d'Europe, pour le moment caché dans les nuages. Pour y arriver, 30 à 40kilomètres après Vik, nous traversons une gigantesque plaine recouverte de lave volcanique Myrdalssandur avec en fond les langues glaciaires. Cette lave est totalement recouverte de mousse centenaire, Eldhraun. Vraiment impressionnante ... et fragile !63° 41′ 59″ N, 18° 16′ 03″ O

Ne loupez pas la route 206 qui part sur votre gauche. Après quelques petits kilomètres, elle se termine par un parking aménagé avec WC. Là se trouve le canyon de Fjaðrárgljúfur. C'est absolument exceptionnel. Une montée entièrement aménagée vous amène au coeur de ce superbe canyon creusé par la rivière. Epoustouflant. Comptez un peu plus d'1h de visite.

Le Canon vient de rendre l'âme. Il ne focus plus, et déclenche tout seul, le bouton de prise de vue ne fonctionne plus. L'eau de mer a eu sa peau. Je suis dégouté ! Amen.

Retour sur la n°1 direction le clou du spectacle de la journée : les 2 lacs glaciaires du Vatnajökull. Le premier à nous offrir son oeuvre, est le Fjallsarlon 64° 01′ 07″ nord, 16° 23′ 06″ ouest très bien indiqué depuis la route. Un vaste parking vous accueillera, avec restauration et organisation de tours en zodiac sur le lac. Pas beaucoup de " glaçons " dans l'eau ce jour là, mais un vieux rêve d'enfant se réalise : voir des icebergs ! Les tours ne sont pas donnés (50€ par personne environ pour 45 minutes). Attention, les toilettes sont réservés aux clients des tours en bateau et du restaurant, mais il n'y a pas de contrôle en fait.

Lac du Fjallsarlon 

Le plus beau reste à venir avec le Jökulsárlón ! C'est incroyable ce lac ! imaginez 30 millions de mètre cube d'eau, dans laquelle flotte des centaines d'icebergs qui se déversent dans l'océan atlantique ! Un immense parking à gauche en passant le pont permet d'accéder aux glaçons et autres tours sur le glacier ou sur le lac. Selon nous, ce n'est pas le meilleur point de vue car l'accès au bord de l'eau est dangereux (raide). Nous nous étions arrêtés quelques centaines de mètre avant le pont sur un petit parking en dessous d'une butte, qui, une fois gravie vous donne le spectacle ultime !

Prêts pour les yeux ? C'est parti !

Lac du Jökulsárlón 

En traversant la route, vous accédez à une plage, à l'estuaire du lac glaciaire. Le courant entraine les icebergs vers la mer, et certains se retrouvent à finir leur vie sur le sable noir ... encore un sublime spectacle !

Après une longue pause, nous reprenons la route vers notre destination finale, la ville de Höfn et sa Guesthouse Hvammur située sur le port de pêche et au bord de la lagune.

Höfn est une toute petite ville, et y trouver à manger n'est pas évident. Tous les touristes terminant le sud de l'ile, ou partant pour le tour complet y font une halte. Les 4 ou 5 restaurants y proposent le produit phare de la ville, la langouste, qu'elle soit fraiche ou en soupe, c'est un vrai régal. Mais attention au prix ! ils nous voient arriver ! Un Nettó permet de faire des courses si vous voulez (ouverture à 9h le matin). Depuis un promontoire qui surplombe la mer, vous pouvez apercevoir les langues glaciaires se déversant en mer. Spectacle exceptionnel le matin, à 6h avec tous les oiseaux qui pêchent et personne dehors !

Ah oui, des nouvelles du Canon : une séance de sèche cheveux, et il est plongé pour 48h dans un sac plastique rempli de riz qui a un fort pouvoir absorbant de l'humidité. On verra bien. De toutes les façons, mort pour mort ...

Port de pêche de Höfn et la vue sur le glacier 
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Nous quittons Höfn le 3ème jour de notre périple, en direction de Egilsstaðir sur les rives du lac Lögurinn. La première halte se fait assez rapidement, juste avant un tunnel, une piste part sur la droite en direction du café Viking. Ce lieu serait l’endroit où auraient débarqué les premiers vikings il y a plus de 1000 ans. Une stèle le rappelle.Un café aménagé dans un container par le propriétaire des lieux vous accueil au bord d’un parking aménagé. Le hic, c’est que si vous voulez aller faire une photo (connue) de la pointe rocheuse qui tombe dans la mer, prise du bout de la pointe de la péninsule, il faudra payer 1000ISK par personne ! Idem si vous voulez aller voir la reconstitution de la ferme moyen-ageuse que l’on trouve au bout du chemin. Bref, nous n’y allons pas et reprenons notre chemin.

A partir de là, nous suivons la route n°1, jusqu’à Breiðdalsvík pour prendre la n°96 qui continue à longer les fjörds. Attention, certaines routes à partir de là seront en gravillons !.

Route sans bitume dans un des fjords de l’Est 

Un phare orange avec une aire de repos sera notre première pause de la matinée. La plage en contre bas est sublime et semble aussi dangereuse que celle de Vik. Attention aux vagues !

Au détour d’une falaise, un monolithe perdu sur la plage attire notre attention et notre appareil photo :

L’heure ayant bien avancé, nous nous arrêtons au village de pêcheur de Djúpivogur (350 habitants) pour y manger un morceau sur le débarcadère.

Puis nous reprenons inlassablement le tour de nos fjords qui s’enfoncent toujours plus profondément dans les terres.La route n°1 plonge alors dans les terres à Breiðdalsvík, et nous décidons de continuer, comme prévu, par la route 96 de longer les fjords. Arrivé en vue de Fáskrúðsfjörður, nous piquons dans les terres et via un tunnel de 6km ! Arrivé de l’autre côté de la montagne, on arrive sur Reyðarfjörður et la route nous même en montant rapidement sur les plateaux sur le lac de Lögurinn et sa ville principale, Egilsstaðir. Notre Guesthouse constituée de petits chalets individuels est située sur la route 94.Notre hôte nous invite à aller visiter sur la 93 toute proche une très belle cascade (Fardagafoss), et nous décidons de la continuer en montant sur le plateau où se trouve un beau lac que nous apercevrons dans les nuages de brume. Nous sommes à 450m d’altitude et il y a encore des plaques de neige de partout ! Pour information, cette route mène à Seyðisfjörður, port d’arrivée des ferrys en provenance du Danemark.

Le lendemain, départ pour le Lac Myvatn. La route est absolument désertique ! Très peu de touristes depuis Höfn, mais là ! faut pas y tomber en panne en hiver de nuit !La route serpente entre les collines, les cols, les déserts lunaires balayés par les vents de sable volcanique.

On arrive enfin sur la zone de 2 ENORMES chutes d’eau, dont la plus puissante d’Europe : Dettifos et Selfoss (attention, ne pas confondre avec la ville du même nom situé au sud de l’ile, sur la route n°1). Drones interdits. Ces chutes peuvent être atteintes soit par la route 864 que vous atteindrez en premier sur votre droite, soit par la 862 que vous atteindrez quelques kilomètres plus loin. Nous avons choisi la 2e, goudronnée, qui mène à une zone plus touristique, mais qui permet d’avoir une plus belle vue des chutes. Le parking est bien aménagé, des toilettes y sont présentes, et 1,5km de marche vous amènerons à ces chutes venant tout doit du glacier Vatnajökull. La rivière porte le nom de Jökulsá á Fjöllum ! Elle fait 100m de large à cet endroit, son débit est de 200m3 /s, et chute de 44m. Cette rivière coule dans la partie nord de la faille médio atlantique que nous visiterons près de Grindavik, dans la péninsule du Rekjanes, ou que l’on avait vu à Þingvellir à l’est de Reykjavik (siège de l’ancien parlement).

La visite de ces chutes nous a valu une entorse à la cheville de notre fils … magnifique, après l’appareil, la cheville.

Autant la partie Ouest, où nous étions est bien aménagée et protégée, autant la partie Est de la rivière située de l’autre côté, donne un accès libre jusqu’au bord de l’eau. Les précautions sont vraiment de mise ! La roche peut être très glissante par endroits, et la moindre chute serait fatale !

On revient sur la route n°1 via la n°862. Pas de choix, à partir de Dettifoss, elle devient une piste F862 interdite aux véhicule de tourisme. Cette route a été tracée à travers les champs de lave que l’on voit bien par endroits :

On repart à droite, direction Reykjahlíð (187 habitants) au bord du lac Myvatn. Avant de descendre du plateau volcanique, se trouve 2 zones volcaniques intéressantes à visiter : à droite, au bout d’une route goudronnée qui passe au milieu d’une usine géothermique,

se trouve le volcan Krafla (prononcez Krapla) – En islandais, le verbe Krafla signifie ramper (comme la lave) venant de l’anglais to crawl. Cette usine a creusé jusqu’à la chambre magmatique située à seulement 2,1km de profondeur !

La première zone à visiter dans cette zone volcanique de 10 km de diamètre, est le Leirhnjúkur, 65° 43′ 15″ nord, 16° 47′ 34″ ouest avec ses bains bouillonnants que l’on atteint en traversant une coulée de lave. Zone bien aménagée avec des pontons et un chemin qui serpente dans la coulée de lave et les fumerolles.

Les fumerolles témoignent de l’activité toujours présente sur le lieu (les dernières éruptions ont eu lieu entre 1975 et 1984).

De là, il est possible de monter sur 200m pour atteindre le dernier cône du Krafla aujourd’hui rempli d’une eau bleue turquoise due à des algues siliceuses (diatomées).

Retour à la route n°1 et juste en face du croisement se trouve la zone de solfatares de Hverir qui signifie en français « sources chaudes des canards « , au pied de la montagne Námafjall. Cette zone est apparue en 1977 suite à un forage malencontreux qui a libéré accidentellement 1,5m3 de lave ! Depuis, des boues en ébullition et des fumerolles s’en échappent ! Attention aux fortes odeurs de sulfure d’hydrogène H2S (oeuf pourri) qui se dégage …

Avant de rejoindre notre hébergement, nous faisons une petite halte au centre géothermal de Reykjahlíð pour y prendre un bain chaud. C’est l’équivalent du Blue Lagoon de Keflavik près de l’aéroport de Reykjavik, en plus petit et plus ancien … et bien moins cher. Myvatn Nature Bath mais tout de même 83€ à 3 avec un ado !

Nous reprenons notre route pour notre hébergement quelques dizaines de kilomètres plus au nord après un bain super relaxant et bien mérité.

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Nous avons logé à la Vestmannsvatn Guesthouse. Située en bord d’un petit lac, elle appartient à la ferme située juste avant sur la route. Pour la trouver, pas forcément évident. Le point GPS donné par le site Booking nous positionne sur la route située de l’autre côté du lac ! Pour y arriver, il faut donc contourner ce lac, en prenant la route n°845 sur votre droite depuis la N°1, et à partir de là, 1 ou 2 km sur cette 845, prendre à droite sur une nouvelle (indication de la chambre d’hote), et continuer la route tout droit jusqu’au bout !

Le matin, départ en début de matinée pour Husavik, ancien port baleinier. On a donc repris la 1, puis la 85 en direction du nord. Route assez longue mais sans trop de monde.Arrivée sur Husavik, et on comprend très vite que l’activité principale est de mener les touristes en bateau (soit zodiacs hypermotorisés, soit anciens baleiniers) vers les baleines.Elles logent dans la baie, et le premier des bateaux prévient les collègues et on se retrouve tous à les traquer. Bon, j’avoue que c’est très jolie, majestueux et calme ! Nous avons pris l’option de faire une sortie sur 4 heures. En gros, 2 heures A/R, et 2 heures sur site pour l’observation. En fonction de la météo, vous serez équipé soit d’un beau ciré orange fluo, soit d’une combinaison étanche.Une collation chaude vous sera servi en mer pendant le retour.

Après cette superbe sortie, car il faut avouer que cela vaut vraiment le coup, nous avons repris la voiture et la route 85 en sens inverse. A l’intersection avec la N°1, on tourne à gauche sur quelques centaines de mètre pour arriver à Godafoss. Une très belle chute d’eau qui se visite des 2 côtés. Pas mal de monde encore. Possibilité de l’observer de haut, puis du ras de l’eau en contre bas. On peut se garer d’un côté, et un pont métallique nous permet de passer de l’autre côté assez facilement.

On reprend la route n°1 pour Akureyri, capitale du nord. Cette ville de 18 000 habitants est située au fond d’un immense fjord, le Eyjafjordur. D’énormes bateaux de croisière viennent y faire une halte.

Ancien port baleinier, cette sculpture le rappelle 

Nous avons logé dans une guesthouse également, Gista. Très propre, très bien, et présence d’une salle avec des machines à laver et des sèche-linges mis à disposition gratuitement.

L’appartement que nous avons occupé était au RDC, accès par la porte de gauche. 

Pour le repas, nous sommes allés manger dans un petit restaurant en centre ville (vite dit) spécialisé dans le fish and chips ayant un cadre assez sympathique. C’était bondé et trouver une table fut du sport !


Le lendemain matin, reprise de la route n°1 en direction de l’Ouest, pour notre hôtel situé pas très loin de Hvammstangi. Après environ 1h de route, et juste avant d’arriver à Varmahlíð, nous avons bifurqué sur la droite sur la route n°76. Une demi heure plus tard, et 50km de plus, nous arrivons à Hofsós, minuscule bourgade qui vous propose une superbe piscine municipale chauffée en extérieure avec vue sur le Fjord Skagafjordur. Pour 900 ISK par personne, vous profiterez de la piscine autant de temps que vous voulez. Sanitaires irréprochables.

Vous pouvez descendre au bord de la mer par un petit escalier situé sur le côté de la piscine, et profiter de superbes orgues basaltiques.

Après quelques longueurs de natation, quelques photos nous reprenons la route 76 vers le sud. Sur la gauche, la route 767 nous mène jusqu’à Hólar. Ce hameau de 86 habitants fut le siège en 1106 du second diocèse d’Islande. On y trouve actuellement la reconstitution d’anciennes fermes avec toit d’herbe que l’on peut visiter gratuitement.


Mais nous bifurquons sur la route n°75 puis en arrivant à Skagafjörður, nous la traversons, pour prendre la 744 puis la 748 jusqu’au bout pour y manger tranquillement dans un champ en dessous de belles falaises. Redescente par la 75 jusqu’à la 1, puis direction l’ouest vers Blönduós, puis poursuite de la 1 jusqu’à arriver à l’intersection avec la 716 puis la 717 qui part sur la droite. Attention, c’est une route de graviers. Cette route nous mêne à la forteresse naturelle de Borgarvirki. Ce rocher de 175m d’altitude est visible de loin depuis la route n°1. On passe au bord du lac Vesturhópsvatn, puis on parvient au pied de la forteresse.

Un parking permet de garer la voiture. De là, un chemin part l’assaut de la forteresse. Le sentier dans la rocaille n’est pas très long et mène à un escalier en bois pour contourner les pans les plus abrupts, qui tombent à la verticale sur plus de 15 mètres par endroits. Les habitants de cette forteresse naturelle s’y seraient installés entre les années 830 et 1000. La vue à 360° et les parois abruptes les ont protégées des ennemis.

Après une visite d’une bonne heure, nous reprenons cette route de gravillons pour croiser la route 711 que nous prenons sur la droite jusqu’à arriver au petit parking (en cours d’aménagement) en contrebas, donnant sur le célèbre rocher Hvítserkur !

De ce rocher, en descendant la plage vers le sud, vous pourrez observer avec une bonne paire de jumelles ou un bon objectif une colonie de phoques qui se prélasse sur la plage à l’embouchure du cours d’eau qui se jette dans le fjord. Dès la remontée de la marée, ils partent à la pêche !

Notre hotel, le Hvítserkur se trouve à l’intersection entre la 717 et la 711. Nous y redescendons après plus d’une heure d’observation.

Hotel Hvítserkur, à l’intersection de la 711 et de la 717 

Le lendemain matin, nous prenons la décision de remonter voir ce splendide rocher, et de faire le tour de la péninsule (environ 50km de route de gravillons) en direction de Hvammstangi. Attention, les touristes roulent très vite ! Protégez votre voiture des projection de gravillons !

Le long de cette route magnifique, 1 autre site d’observation de phoques vous sera indiqué. Une petite marche au bord de l’eau sur un chemin aménagé vous y conduira. Espérez arriver à marée basse pour les y observer.

Un petit tour au supermarché local pour le pique nique du midi, nous a permis de découvrir sur le port un séchoir à poissons en plein air !

Une fois la route n°1 retrouvée, nous repartons en sens inverse vers l’Est jusqu’à prendre la route n°715 qui nous mène au Kolugljúfur Canyon. Une chouette cascade avec « presque » personne pour l’observer. Un pont permet de passer sur les 2 rives.

Retour à la route n°1, puis direction l’Ouest vers Stykkisholmur. Pour y arriver, nous avons pris la route n°1, puis la 68 en direction de Borðeyri, et la 59. Attention, cette dernière est entièrement non goudronnée ! Cela nous permet de gagner énormément de kilomètres ! Nous prenons ensuite la 60 vers le sud, puis la 54, elle aussi presque entièrement gravillonnée en direction de Stykkisholmur, notre destination finale. Un joli petit port dans une zone lagunaire composée de centaines d’iles. Ce port permet de traverser en ferry vers la péninsule de Nord Ouest.

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Comme je vous l’indiquais à la fin de la page intitulée le « Nord », votre voiture sera vite remplie de boue ! En effet, les routes non goudronnées sont faites de superposition de couches de terre, de sel et d’eau tassées. Les voitures sont vites marron ! Vous pouvez les laver GRATUITEMENT dans toutes les stations essences, vous y trouverez à l’arrière des tuyaux branchés sur de grands balais qui vont vous permettre de les frotter !

Donc Stykkishólmur, petite bourgade du nord du Snæfellnes, dont l’activité principale est son port de pêche à la morue. Plusieurs dizaines de bateaux de pêche se sont spécialisés dans ce poisson qui vaut de l’or et que l’on trouve en pagaille dans cette partie de l’océan Arctique ! Petites maisons toutes en couleur, plus ou moins modernes, avec quelques restaurants sur le port.

Après une nuit passée au Harbour Hostel qui donne directement sur le port. Bon confort, mais sanitaires en commun comme dans beaucoup d’hotels en Islande.

Dès le lendemain, nous reprenons la route pour Ólafsvík, autre port situé à seulement 65km de distance. C’est sous la pluie que nous parcourrons cette courte distance (pour une fois), pluie qui va nous accompagner pendant 48heures.

En sortant de Stykkishólmur, une petite route part sur votre gauche, elle mêne à une petite église mais surtout à une colline porte bonheur ! Y grimper en y faisant des vœux vous les fait réaliser …. Attention, parking payant et montée payante par le propriétaire du terrain !

En arrivant à la route 54 qui nous mènera tout autour de la péinsule, nous sommes passés sous un volcan assez jeune encore, qui s’est épanché et la coulée de lave du Berserkjahraun a complètement noyé la partie nord du Snæfellnes. C’est le Helgafell.

Sur la route en direction de Ólafsvík, on quitte la 54 pour la 574. Nous passons au pied de la célèbre montagne église comme le disent les islandais. Elle se situe à la sortie du village de Grundarfjörður. Cette montagne a été prise en photo des milliers de fois, par tous les temps, à toutes les heures et à toutes les saisons. Nous, nous la verrons sous la pluie battante et sous un vent terrible ainsi que sous une plafond nuageux ultra bas. Bref, les pires conditions pour la photographier. Je peux vous dire que j’attendais cette montagne avec impatience, et que du coup, j’ai été terriblement déçu par les conditions météorologiques. J’avais planifier d’en faire le tour, et bien c’est en 20minutes que nous nous avons pris quelques clichés !

Et c’est très rapidement que nous arriverons à Ólafsvík, dans la Guest House nommée Við Hafið qui ne paie absolument pas de mine de l’extérieur, mais qui est très confortablement équipée à l’intérieur.

Visite de la cascade qui se trouve sur les hauteurs de la ville, et après midi destiné à parcourir la pointe de la péninsule au niveau de la ville de Rif, toujours sur un crachin permanent, et sous une tempête de vent impressionnante !

Dès le lendemain matin, nous attaquons le tour de la péninsule, en direction du Sud. Pensez à faire des courses pour votre pique nique avant de quitter Ólafsvík car il n’y a aucun commerce sur les 50 prochains kilomètres. Vous êtes dans un parc national ! De très jolies choses à voir dans cette partie. Avant d’attaquer le tour, nous avons essayé de traverser la péninsule par la route n°570 qui est indiquée en F570 par Google Map, mais qui ne l’ai pas sur le terrain. Mais attention, elle est tout de même très mauvaise. Le but de se court trajet était d’essayer de voir le glacier Snæfellsjökull qui était noyé dans les nuages. Nous ne le verrons pas, mais nous atteindrons rapidement les premières glaces, dès 300m d’altitude, histoire d’y faire quelques photos !

Donc, descente de la péninsule, en direction des Falaises de Svörtuloftavec un phare pour y observer les oiseaux marins, tels que Sternes et macareux, et la Pointe de Dritvík, qui est la pointe extrême de la péninsule. Attention aux rafales de vent qui sont extrêmement puissantes et les falaises ne sont pas protégées !

Une fois au phare, en regardant le large, imaginez que le Groenland ne se trouve qu’à seulement 300km de vous !

Sur la route vous laisserez sur votre droite de nombreux cratères volcaniques, celui de Saxhólar se visite. Un parking à son pied et un grand escalier métallique vous mèneront à son sommet. Attention les jours de tempête !

Un peu plus loin nous trouverez sur votre gauche un parking en cours d’aménagement, qui vous permettra de visiter la grotte de lave de Vatnshellir. Elle vaut le détour, et d’après la légende, c’est d’ici que Jules Verne a imaginé un des points d’entrée de son voyage au centre de la Terre …De jolies concrétions dans les tubes de lave qui se sont vidés.

Un peu plus loin en continuant vers le sud, se trouvent les 2 célèbres rochers de Londrangar avec une arche au dessus de la mer … que nous n’avons pas pu voir tellement il pleuvait !

A Hellnar, un peu plus bas, une autre arche au dessus de la mer est à voir, et un sentier pédestre relie ce village à celui de Arnarstapi en 45 minutes aller. Très jolies falaises !

En continuant, on arrive au niveau de l’intersection entre la route 574 qui nous a permis de faire le tour de la péninsule et de la 54 qui arrive de Stykkisholmur. A cet endroit se trouve la célèbre église noire, la Búðakirkja. Elle a été déplacée pour être posée là où elle se trouve actuellement. Dommage qu’un énorme hôtel se soit construit juste en contre bas, ce qui gâche de nombreuses perspectives quand on la prend en photo ! Une très jolie plage de sable blond se trouve à quelques centaines de mètres.

Une 20aine de kilomètres plus bas sur la route 54 se trouve la plage de Ytri Tunga. Si vous n’aviez pas vu de phoques, vous en y verrez certainement pour peu que vous arriviez à marée basse ! On se demande d’ailleurs qui regarde qui !

Ce n’est qu’en toute fin d’après midi que nous arrivons à notre cottage, au Snorrastadir Farm Holidays. Ferme équestre qui possède 4 cottages avec bain d’eau chaude très agréable pour se réchauffer et se détendre avec cette longue journée de visites.

Elle se trouve juste à côté du cratère du volcan Hellnar :

Le soir, nous avons fait un rapide Aller-Retour jusqu’à Borganes (30minutes de route, 40km) pour y faire des courses pour le repas du soir. Le lendemain, nous attaquerons la redescente vers Reykjavik, et la péninsule du Reykjanes.

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Et oui, notre tour de l'ile touche à sa fin .... les kilomètres ont été avalés, et le vol de retour approche. Donc, après avoir quitté notre petit cottage, nous reprenons la route en direction de Borgarnes, pour aller voir les cascades d'eau chaude de Hraunfossar. Juste avant d'arriver à Borgarnes, il faut reprendre la route n°1 en direction du nord (donc repartir en sens inverse de notre périple). Prendre sur la droite la route n°50 puis enfin la 518 qui vous mènera directement aux cascades. Un grand parking vous permettre de garer votre véhicule.

Les Hraunfossar, toponyme islandais signifiant littéralement en français « les cascades de la lave » sont des cascades qui coulent sous un champ de lave et qui se jettent dans une rivière en sortie.

Les Hraunfossar 

Après quelques photos, nous reprenons notre route en sens inverse à la recherche d'une perle, non indiquée sur aucun guide, et que j'ai trouvé au détour d'un blog de voyageur : un mini geyser au centre d'une rivière ! Et SANS PERSONNE !Pour la trouver, il faut donc reprendre la route en direction de Reykholt que l'on traverse (ceci dit, c'est vite fait). Sur votre gauche, coule la rivière Árhver. Précisément 900m avant d'arriver à l'intersection avec la route 50, vous aurez une ferme sur votre droite. Juste en face, un chemin rentre dans les champs. Vous pouvez y entrer et y garer votre voiture dès que vous pouvez. En continuant ce chemin qui contourne les champs et qui longe la rivière en la remontant, vous arriverez au bout de 1,1km dans une courbe de la rivière et là, au milieu de l'eau, une petite ile créée par les dépôts de minéraux, et qui crache de l'eau bouillante. Oui, attention, BOUILLANTE. Il est très facile d'y arriver à pied, la rivière n'est absolument pas profonde à cet endroit. GPS: 64°39'35.0"N 21°22'33.1"W

Après y avoir pique-niqué, nous avons repris la voiture en direction de la cascade Glymur, 2ème plus haute d'Islande avec ses un peu plus de 190m de haut. 64° 23′ 27″ nord, 21° 15′ 13″ ouest

Pour cela, nous avons repris la route 50 en direction de Borgarnes, puis de nouveau la 1, mais cette fois-ci en direction du sud (Reykjavik), et la route 47 sur la gauche qui fait le tour du fjord Hvalfjordur. Tout au fond du fjord, sur la gauche démarre une route (la cascade Glymur y est indiquée) qui se termine en chemin de terre, puis en cul de sac avec un parking pour y laisser la voiture. C'est le point de départ de la randonnée. Comptez entre 1h30 et 2h pour l'atteindre. D'abord facile, l'accès devient de plus en plus difficile, passage à travers une grotte, passage de gué type accrobranche, puis des montées et descentes à fleur de falaise. C'est au bout de 3km que la cascade se dévoilera. Donc impérativement se chausser de chaussures de marche. Mais le spectacle vaut le coup ! Très vite elle vous enchantera par sa hauteur, par l'étroitesse des gorges dans lesquelles elle se jette et par le bruit qu'elle génère.

Glymur et alentour 

Une fois arrivés en haut de la cascade, il ne vous restera plus qu'à traverser la rivière à pied (déchaussez vous car elle devient vite profonde !) et à redescendre par le versant opposé. Comptez 1 bonne heure de retour. C'est une balade vraiment superbe à faire, je vous la recommande vivement.

De retour à la voiture et après séchage des chaussettes et changement de chaussures car elles ont bien baignées lors de la traversée de la rivière, nous reprenons notre route n°47 pour finir le contournement du fjord Hvalfjörður. Il rentre vraiment très profondément dans les terres, et un tunnel payant à sa sortie a permis de faire gagner 1 heure de route aux véhicules qui relient Borgarnes à Reykjavik.

La route n°1 que nous reprenons en sortie du Fjord nous amène rapidement à Reykjavik, que nous traversons par les boulevards extérieurs, et le tout en direction du sud et de la péninsule du Reykjanes.

En sortant de Reykjavik par le sud, prenez la route 41 en direction de l'aéroport, puis la 419 en direction de la ville de Sandgerði. Notre dernier cottage pour notre dernière nuit en Islande se trouve au bord de la mer, au bord du golfe de la ville. Très facile d'accès, le propriétaire arrive rapidement après un coup de fil, et nous apprend que les cottages ne sont jamais fermés car il n'y a jamais eu de problème depuis 15 ans ! Le spa est super chaud, mais quel plaisir de s'y tremper avec une bière alors qu'il fait un petit crachin à l'extérieur !

Sandgerði Cottage 

Le lendemain, après avoir chargé la voiture, nous remontons en direction de Reykjavik pour y faire les dernières courses (souvenirs ...) et y remanger une dernière fois les fameux hot dogs que nous avions dégusté le soir de notre arrivée.

Derniers souvenirs de Reykjavik 

Après quelques emplettes, nous sommes redescendus dans la péninsule du Reykjanes, pour nous rapprocher de l'aéroport. Petit passage proche du célèbre Blue Lagoon, qui se trouve proche de la route n°43 qui amène à Grindavik.

Les eaux minérales entourant le Blue Lagoon 

Grindavik est un port de pêche situé sur la partie sud de la péninsule, et une de ses spécialités est le homard et sa soupe. Des gargotes sur les quais du port vous raviront. Pour notre dernière demi journée, nous avons emprunté la route 425 qui longe la mer, et nous a amené à Brimketill, classé au patrimoine de l'UNESCO par ses falaises de basalte sur lesquelles se fracassent les vagues de l'Atlantique.

Brimketill et se falaises 

Très rapidement si on continue la route on arrive sur un phare et la zone géothermale de Gunnuhver.

Quelques kilomètres plus loin en continuant vers le nord, on arrive après sandvik au célèbre pont Europe / USA qui enjambe la faille médio-océanique atlantique. Nous y étions déjà venu lors de notre précédent séjour, mais c'est toujours aussi spectaculaire ! D'ailleurs, nous avons mis plus de temps pour traverser le fameux pont. Sa longueur a t elle augmentée depuis ? 😉

Faille médio océanique atlantique 

Puis, c'est tout tranquillement que nous avons repris la route vers l'aéroport en empruntant la 425 puis la 44. La voiture est rendue rapidement, sans aucun souci, et l'attente commence avant l'enregistrement et le décollage qui se fera tard dans la nuit.

dernières photos du voyage, retour vers Paris 
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POURQUOI L'ISLANDE

En fait, c’est très simple !Nous étions déjà venus tous les 4 en février 2012 sur Reykjavik et environs, et nous avions été emballés par ce pays. Nous nous étions alors promis de revenir en été pour le découvrir complètement, du moins le plus possible.C’est donc chose faite. On a donc programmé cette année le tour complet de l’ile, en 11 jours sur place.Oui, nous savons qu’il n’est pas possible de tout voir en si peu de temps, mais les moyens, et notre période de congés ne nous a pas permis de faire le centre du pays, ni la péninsule du Nord Ouest.Nous décrirons donc notre trajet le long de la route N°1, circum insulaire, et des quelques entraves que nous avons pu faire, avec le maximum de détails pour que vous puissiez vous faire une idée et vous programmer votre voyage à votre tour …Bon voyage en nous lisant !

INFORMATIONS PRATIQUES

Dans cet article, quelques informations générales concernant le pays, comme les documents d’identité nécessaires, les prises électriques, internet …Pièces d’identitél’Islande fait partie de l’espace Schengen depuis 2001, ce qui veut dire que pour s’y rendre une simple carte d’identité ou un passeport en cours de validité seront suffisants pour tout séjour d’une durée inférieure à 3mois. Ainsi, vous ne passerez pas la douane pour vous y rendre, au même titre que pour aller en Allemagne, en Italie ou en Espagne !Pour les ressortissants des autres nationalités, il est fortement conseillé de contacter l’ambassade d’Islande qui se trouve à Paris.

SANTÉ

Aucune vaccination particulière n’est exigée.En cas d’accident ou d’hospitalisation, il est bon de vous munir de votre carte européenne d’assurance maladie qui permet la prise en charge des frais médicaux. Elle est gratuite et elle est reçue en une 15aine de jours sur simple demande à la Sécurité Sociale.Les pharmacies se trouvent dans les plus grandes villes, et généralement elles sont associées à des grandes surfaces ou aux centres hospitaliers. Ces derniers sont bien indiqués.Pour info, les médicaments coûtent très cher, un tube de Voltarène pour soulager une entorse nous a couté 30€ !Le numéro d’urgence est le 112 comme en France (enfin, presque chez nous) et dans les autres pays de l’UE. 94 équipes de secouristes sont réparties sur tout le territoire pour porter secours quelque soit votre besoin et selon la configuration du terrain.

DECALAGE HORAIRE

L’Islande est basée sur l’heure GMT toute l’année son fuseau horaire est identique à celui du Portugal et de la Grande Bretagne.En été il sera 12 heures à Reykjavik et 14 heures à Paris.En hiver il sera 12 heures à Reykjavik et 13 heures à Paris.C’est donc très facilement gérable par notre organisme. Le plus difficile à gérer sera la luminosité la nuit en été ! A Stykkishólmur à la mi-juillet, le soleil se couchait au NW à 23h30 et se levait au NE à 1h30, ce qui ne laissait aucune nuit, une simple pénombre !

ELECTRICITE

En Islande le courant électrique est le même que le courant français : 220V-50HzLes prises sont de type européen, il n’y a donc pas d’adaptateur à prévoir.Il est néanmoins possible que vous trouviez certaines prises non standard dans quelques endroits, mais en général, les adaptateurs sont fournis.

TELEPHONE

Pour appeler de l’étranger vers Islande :Composer le code international : 00 (Pour la France), ou le + en appuyant longuement sur le zéro, puis l’indicatif 354 suivi des 7 chiffres.Pour appeler l’étranger à partir de l’IslandeComposer le code international : 33 (Pour la France), ou le + en appuyant longuement sur le zéro puis le numéro à appeler sans le 0 initial. Depuis le 15 juin 2017, l’UE a obligé les opérateurs à inclure dans leur forfait les appels vers et depuis les membre de l’Europe, et l’Islande en fait partie. Ce qui veut dire que les appels, SMS et MMS sont inclus dans votre forfait, et en fonction des opérateurs, et de votre forfait, vous pourriez bénéficier de DATA, ce qui signifie que vous pouvez utiliser internet de partout. Les loueurs de voiture proposent de vous louer des GPS pour 10 ou 15€ par jour. Vous pouvez économiser cette somme en utilisant Google Map qui fonctionne très bien si vous pouvez bénéficier d’internet à l’étranger avec votre forfait français.

INTERNET

Tous les hébergements que nous avions choisi proposent une connexion gratuite à leurs clients. La connexion est de bonne qualité. A noter que le wifi est disponible dans la majorité des bars et restaurants de Reykjavik, une autre solution est aussi de profiter du wifi des car de Reykjavik Excursions.

LEGISLATION LOCALE

NOURRITURE

L’importation de nourriture est réglementée et limitée à 3kg par personne à concurrence d’une valeur de 18.500 ISK..Il est en outre interdit pour des raisons sanitaires d’introduire en Islande de la viande crue ainsi que les produits à base de viande (saucissons, viandes séchées, jambons, salami…), des oeufs et des produits laitiers frais.

ARTICLES DE PECHE ET D’EQUITATION

Pour des raisons sanitaires, les matériels de pêche ainsi que les vêtements d’équitation importés en Islande doivent être obligatoirement accompagnés d’un certificat vétérinaire de désinfection.En l’absence de celui-ci vous devrez réaliser la désinfection sur place à vos frais.Quant au matériel d’équitation (selles brides…) son importation est formellement interdite.

ANIMAUX

L’importation d’animaux vivants est interdite en Islande sans l’obtention d’un permis délivré par le ministère de l’agriculture et l’application d’une mise en quarantaine qui peut durer environ 2 mois selon les cas, et d’un coût très élevé.Les animaux importés sans permission préalable seront euthanasiés. Attention donc si vous vous rendez en Islande par le ferry avec votre animal de compagnie.

Se rendre en Islande

En fait c’est aussi simple d’aller en Islande que partout ailleurs dans le monde. On peut s’y rendre en avion (le plus simple et le plus rapide) ou en bateau depuis la pointe nord du Danemark. Nous avons été très surpris par le nombre de camping car et autres 4×4 européens qui circulaient sur les routes islandaises. Ce choix est à calculer, car si on rajoute le prix du vol, de la location de véhicule, des hébergements, et bien il est nettement plus rentable de partir avec son camping car, de faire les 1700km depuis Marseille pour monter prendre le bateau, passer les 2 jours et demi en mer via les iles Féroé, et se balader librement dans le pays …Bref, je vous parlerai principalement du voyage en avion car c’est le plus simple tout de même. Roissy CDG et Orly sont desservis par Iceland Air, la compagnie nationale, mais vous pouvez vous y rendre avec WOW Airlines, et Transavia. Le vol dure en moyenne 3h40 depuis Paris.

Icelandair

Deux vols par jour depuis Orly et CDG qui rejoignent l’aéroport de Keyflavik. Compagnie très correcte, des Boeing 757 en parfait état, de la vidéo (en anglais) à bord, mais une simple collation pour les passagers … Les écrans sont équipés de prises USB, utiles pour charger votre téléphone, et de prises casques. Si vous n’en avez pas, vous pouvez en demander gratuitement aux hotesses. Si vous voyagez en classe SAGA, l’équivalent de la 1ère, un vrai repas vous sera servi. Le billet Economy inclus 1 bagage en soute de 23kg et 1 bagage de 10kg en cabine.

WOW Airlines

Cette compagnie low cost dessert 2 aéroports français, à savoir Paris CDG tous les jours, et Lyon St Exupéry 4 fois par semaine. Les conditions de vol sont identiques à celles de RyanAir, bien calculer pour comparer les prestations. Tout est payant à bord, les bagages ne sont pas inclus dans le prix du billet.

Transavia

Compagnie Lowcost du groupe Air France-KLM. Les conditions sont identiques à WOWAir, avec 5 vols hebdomadaires entre Orly et Keyflavik.Attention, WOWAir et Transavia réduisent fortement les rotations entre la France et l’Islande en hiver. Leurs sites internet indiquent bien cela.

L’aéroport de Keflavik

Il est situé à 40kilomètres de la capitale, et si vous n’avez pas loué une voiture, il faudra prendre le bus pour vous y rendre. Il faut compter 15€ par personne pour un aller simple. Plusieurs compagnies sont à votre disposition, avec Wifi gratuit à bord.Si vous louez une voiture, les loueurs sont soit de suite après l’arrivée, soit une navette gratuite vous y dépose en quelques minutes. Les agences sont ouvertes 24h sur 24 !Cet aéroport est ouvert 24h sur 24, du fait que nombre de vols pour l’Europe partent vers 1h ou 2h du matin. Il est actuellement en plein agrandissement et travaux, vu la popularité des voyages pour ce pays. L’enregistrement se fait au RDC, la sécurité est à l’étage, et elle est passée en quelques minutes pour nous, puis vous accédez dans la partie internationale avec une multitude de magasins FreeTax (comme dans tous les aéroports, mais certains vendent des produits souvenir, histoire de dépenser vos derniers ISK !).Une chose importante en ce qui concerne vos achats en Islande, et sur Reykjavik en particulier, même si j’ai vu je ne me souviens plus où, un magasin qui proposait d’acheter en FreeTax … : Vous pouvez vous faire rembourser 14% du prix de vos achats dans ces magasins vous le proposant dès que le montant de l’achat dépasse 6000 ISK (environ 45€) (attention quelques contraintes dans les produits achetés, bien vous renseigner auprès du vendeur avant qu’il ne valide l’achat). Le magasin va vous éditer une facture spéciale, que vous allez présenter au RDC de l’aéroport de Keflavik à un bureau spécialisé et bien indiqué. Vous remplissez les informations vous concernant sur le ticket, vous y inscrivez le numéro de votre Carte Bancaire, et sous 4 semaines, elle sera crédité. En fonction du volume de vos achats, c’est non négligeable !

Les sources d’eau chaude et piscines

Il en existerait une centaine d’après les islandais, réparties toute autour de l’ile. Certaines sont faciles à trouver, d’autres bien gardées des touristes !La très grande majorité d’en elles sont en accès libre, et d’autres sont privées et le propriétaire demande une petite contribution pour son utilisation en disposant une boite pour vos dons.Une précaution est toutefois sont à prendre : la température de l’eau avant de s’y jeter. Elle va de 25-28°C pour les plus froides à plus de 45°C voir 60°C par moment pour certaines.Les sources les plus chaudes, dont la température atteint 80-100°C sont balisées, des écriteaux interdisent l’accès pour cause de danger.J’avais bookmarqué la carte suivante avant de partir, mais je n’y ai plus pensé avant notre départ, et je n’avais pas indiqué ces sources hormis Reykjaladur sur mon planning de visite, bilan de l’affaire, on est passé à côté de 4, et on a même dormi à moins de 1km d’une, Lambrotalaug ! Dégouté !

Vous trouverez en cliquant sur cette carte la liste des principales sources d’eau chaudes accessibles dans le pays. L’accès y est très bien décrit :carte des principales sources d’eau chaude du pays :http://www.islandenpoche.net/sources.html

Reykjaladur, rivière d’eau chaude

Pour ma part, je vais vous parler de celle que nous avons visité, à savoir celle de REYKJADALUR : Elle est un peu sportive d’accès, puisque du parking, il faut compter 1h30 de marche pour l’atteindre, et 1h pour en revenir. Elle a été un petit peu aménagée, des pontons en bois longent le ruisseau, et des panneaux permettent aux plus prudes de se changer derrière. Sachez que les islandais ne s’arrêtent pas à cela et se changent en public sans gène ! De toutes les façons, on est tous fait de la même manière, on ne se connait pas et on ne se reverra pas, alors …Donc pour y accéder, il faut quitter la route n°1 en arrivant à Hveragerði et rentrer dans le village. On passe entre une grande surface à droite, et une station essence à gauche. Traverser tout le village, et suivre la route jusqu’au bout. Là, un petit parking permet de laisser la voiture. Un chemin commence rapidement à grimper et vous mène entre les sulfatars jusqu’à la rivière d’eau chaude. On vous recommande d’y aller tôt le matin pour y être tranquille car les cars de touristes versent leurs clients et cela devient très vite intenable ! 64° 01′ 12″ nord, 21° 06′ 46″ ouest

Piscine municipale chauffée

Cette piscine se trouve à Hofsós, au nord du pays, entre Akureyri et Varnahlid, au bord du fjord Skagafjordür. Il faut rentrer dans le village en quittant sur la gauche la route n°76. Pour aller à Hofsós, il faut faire un détour de 50km au nord en quittant la n°1 vers la n°76. Un petit parking vous permettra d’y laisser votre voiture. Si vous descendez vers la mer, vous trouverez de magnifiques orgues basaltiques qui plongent dans l’eau. Le prix de l’entrée est de 900ISK par personne, des sanitaires ultra propres, vous accueilleront. Un spa à 40°C pourra également vous réchauffer si vous ne trouvez pas l’eau assez chaude dans la piscine principale.

La guesthouse de Ólafsvik, Vid Hafid nous a donné des entrées pour la piscine municipale locale, qui est ouverte 7J/7 de 10h à 17h. Bon à savoir et agréable à recevoir !

Le Climat

En fait contrairement aux idées reçues, il ne fait pas aussi froid en Islande qu’au Groenland qui n’est qu’à 300km à l’ouest de ses côtes. Le Gulf Stream qui bascule au niveau du Canada en direction de l’Europe baigne les côtes Sud et Ouest du pays lui permettant de bénéficier de températures plus clémentes.Par contre, le vent, et la pluie sont courant dans ce pays où un dicton dit qu’il peut faire les 4 saisons dans la journée.L’hiver islandais est relativement doux en dépit de la latitude. Les plaines du sud ont une température moyenne de 0°C en hiver, tandis que les Hautes Terres sont plutôt autour de −10°C. Les températures les plus basses de la partie nord de l’île vont de environ −25°C à −30°C. La plus basse température enregistrée est −39,7°C. Mais cette année à la mi-juillet, le thermomètre de la voiture indiquait 25° en milieu de journée ! Les régions du nord sont celles où les températures sont les plus élevées en été et les plus froides en hiver. Par contre, La température moyenne en juillet au sud de l’île est de 10 à 13°C. Lors de belles journées estivales, la température peut atteindre les 20 à 25°C. La plus haute température enregistrée était 30,5 °C dans les fjords de l’est en 1939. Le temps est très changeant et dépend des dépressions atmosphériques qui traversent l’Atlantique Nord.C’est pourquoi, il est nécessaire de prévoir une tenue vestimentaire qui puisse s’adapter facilement à ces nombreux changements de climat, une veste imperméable respirante, une fourrure polaire, un tee-shirt respirant, un pantalon de randonnée, et un surpantalon imperméable dans le sac et vous voilà prêts à partir à la découverte des paysages somptueux.Et bien sûr, sans oublier votre maillot de bain pour profiter des nombreuses sources chaudes.

Le vent …

toute une histoire !Les vents dominants sont des vents d’ouest. Les vents d’est sont très rares. De manière générale, la vitesse des vents a tendance à être supérieure dans les Hautes Terres, mais des caractéristiques topographiques peuvent amplifier les vents et causer de fortes rafales dans les plaines.Nous avons pu tester une tempête pendant 2 journées à Ólafsvik au nord de la péninsule du Snæfellnes avec de la pluie qui tombait à l’horizontal ! Impressionnant.

Le vent reste la caractéristique majeure du climat, il est responsable de ces brusques changements de temps, souvent présent et parfois violent, il accentue l’impression de froid. C’est très simple, nous avons eu du vent les 12 jours de notre séjours !D’ailleurs, la langue islandaise comporte huit noms différents pour désigner les divers degrés de vent, depuis Logn, vent calme à rok, vent violent, et 6 noms différents pour qualifier la neige en fonction de sa structure. De puissantes tempêtes de sable peuvent être créées par de forts vents glaciaires. Ces tempêtes sont très fréquentes au début de l’été dans les régions arides au nord du glacier Vatnajökull et peuvent causer de lourds dégâts sur les peintures et optiques des véhicules.

La Circulation

Les islandais sont ultra respectueux du code de la route et des piétons.Il s’arrêtent immédiatement dès que vous approchez d’un passage piéton. La vitesse limite est indiquée de partout, elle varie de 50 en ville (certaines portions à 30), à 90 sur route hors agglomération avec une transition à 70.Indicateur de contrôle de vitesseTout autour de Reykjavik, des radars fixes sont indiqués et contrôlent les excès.Après … ben y a plus rien ! Donc à vous d’adapter votre vitesse car on est vite tenté d’appuyer quand on se trouve sur une ligne droite de 40 kilomètres, et qu’il n’y a personne !

Par contre, attention aux routes non goudronnées !Il y en a beaucoup, et il faut y faire très attention : d’abord aux projections sur les carrosseries, à la poussière volcanique soulevée, et surtout aux gravillons qui sont ronds et qui très rapidement, quand la vitesse augmente, ont tendance à donner un effet de sustentation à la voiture !Il ne faut en aucun cas freiner brutalement dans cette situation, il n’y a aucune adhérence. Il faut lâcher l’accélérateur, et la voiture retrouvera l’adhérence.

Faites également attention aux animaux tels que moutons en liberté, et surtout aux oiseaux. De grands panneaux rouges indiquent des zones de couvaison, et les oiseaux tels que les sternes arctiques nichent au sol ou carrément sur la route. Les locaux y font très attention, donc faites de même.Les ponts. La très grosse majorité des ponts en Islande sont monovoie.

Pont à 1 seule voie

Des zones sont prévues de part et d’autre pour s’arrêter et laisser passer le véhicule engagé.Un petit geste de la main ou un appel de phare est bienvenue pour remercier celui qui attend. Voici le panneau qui indique le pont n’ayant qu’une seule voie. Les routes islandaises suivent la géologie locale ! donc il faut faire attention aux dos d’âne qui sont très prononcés, au point que dans certains cas, ils ont installé un panneau indiquant de se serrer à droite. Donc faire attention, et bien contrôler sa vitesse

Les routes F … Une voiture de tourisme permet de pratiquer 90% des routes du tour du pays. Seules les routes internes peuvent être réservées à l’usage des 4×4 (passage de gués, et routes non stabilisées).route réservée aux 4×4 Ces routes sont marquées par leur numéro précédées d’un F. Un panneau interdisant l’accès aux voitures de tourisme est présent dès le début de l’accès. Ne pas oublier que les assurances liées aux contrats de location pour les véhicules de tourisme ne couvrent pas les accidents sur les pistes précédées de la lettre F, ni les dommages causés aux bas de châssis.Sur les routes F, il est interdit de faire du hors piste. C’est réprimé par la loi. Les mousses sont très fragiles est mettent des dizaines d’années avec le climat polaire donc il faut y faire très attention.La météo des routes ! Oui, vous avez bien lu ! Vous trouverez régulièrement de grands panneaux à affichage numérique qui vous donneront des informations précieuses sur les conditions climatiques des routes : la température du bitume, et la force et la direction du vent à ces endroits. En été, à part les forces du vent, la température n’est pas très importante, mais en hiver … c’est intéressant de savoir ce que l’on va rencontrer plus loin. Vous verrez régulièrement en bordure de route des stations météo automatiques qui envoient les informations au PC routier national qui affiche immédiatement les infos sur les panneaux. Site que vous pouvez consulter ici : www.road.is

panneau indiquant la température de la route 

Les stations essence :

Les prix sont pratiquement les mêmes sur tout le pays. Y a t il un prix d’état ??? Elles sont assez bien présentes, et souvent elles sont automatisées, ce qui vous permet de faire le plein 24h/24. Des montants de distribution sont préprogrammés, ou vous pouvez choisir de faire le plein. Nous avions une carte de réduction pour l’enseigne OB (verte et jaune) de 3 ISK par litre … c’est pas grand chose, mais à la fin, cela a fait quelques euros économisés. Ce site vous donne le prix du carburant en temps réel : GSMBensin

Les hébergements

Alors, là aussi, il y a de tout. Cela va, comme je vous l’indiquais dans un précédent article du camping à la ferme, aux plus beaux hôtels, standard islandais. Oui, car le standard n’est absolument pas le même que le notre.Comme beaucoup de pays nordiques, les sanitaires communs sont de norme. Donc il est rare de trouver des logements avec une salle de bain et des WC dans la chambre. Pour les établissements présentant des sanitaires communs, certains ferment à clef, d’autres sont hommes et femmes mélangés mais les douches sont fermées, d’autres ont hommes et femmes séparés, et là, c’est comme au gymnase tout le monde nu dans la même salle !De plus, ils sont en manque de structure, et les logements sont pris d’assaut par les très nombreux touristes qui visitent ce beau pays. Donc vaut mieux réserver bien à l’avance ! Mais comment réserver ? Soit, en cherchant sur le net via Google les hôtels ou guesthouse qui feraient de la pub, soit en passant par des sites qui vous proposent des voyages clef en main ou en passant par des sites type Booking ou AirBnB qui proposent une offre très importante de logements de tous types.Nous avons choisi la solution de Booking avec qui nous n’avons jamais été déçu lors de tous nos nombreux voyages, et les réservations ont été bouclées en Janvier de cette année avec peu de choix car tout était complet !!!!Après avoir regardé sur différents sites les possibilités d’étapes, les distances et temps de trajet (oui, la limitation maximale en Islande est à 90 km/h sur la route) nous avions convenu de ne pas faire plus de 250 km par jour. Donc cela s’est vite calé, car en fait toutes les personnes qui font le tour de l’ile par la route n°1 font les mêmes étapes ! Car en Islande, et bien …. comment dire … c’est vide ! Les villes sont souvent un regroupement de fermes, et il n’y a rien d’autre ! Pas d’essence, pas d’alimentation … donc bien prévoir lors de votre trajet d’avoir toujours le réservoir plein en partant le matin.Notre voyage durant 11 jours, nous avons donc pris un hôtel sur Reykjavik à l’arrivée et nous avons donc fait 10 logements différents, de l’hôtel de base, à du très correct en passant par une location d’appartement, une auberge de jeunesse améliorée, et des cottages, petits bungalow chalets très confortables.Ces chalets, comme la plus part des auberges de jeunesse ou guesthouse proposent des coins cuisine complets avec les condiments à disposition, souvent une machine à laver et un sèche linge très utile (parfois gratuit, parfois payant) pour pouvoir s’y préparer son repas.La devise de ces logements, et de tout le pays, c’est la confiance en l’autre. Rien n’est fermé comme chez nous en Europe, tout le monde laisse tout ouvert, et il ne se passe rien. Nous avons été impressionnés par la notion de sécurité qu’il règne dans ce pays ! Pas de vol, pas portiques de sécurité dans les magasins, pas de cadenas sur les vélos laissés dans la rue … !Voici donc les hébergements que nous avons réservés, cela vous donnera une idée des tarifs. Ce sont les liens du site Booking, cela vous permettra de voir les photos des établissements :Reykjavik –The Capital-InnVik i Merdal – Hotel Katla HofdabrekkaHöfn (prononcez Heup) –Guesthouse HvammurEgilstadir – Ásgeirsstaðir Holiday Homes Vestmannsvatn – Vestmannsvatn GuesthouseAkureyri –GistaHitserkur –Hótel HvítserkurStykkishólmur –Harbour HostelÓlafsvik –Við Hafið GuesthouseBorganes (enfin à 30km au nord) – Snorrastadir Farm HolidaysSandgerdi – Sandgerdi Cottages

Les prix en Islande

Symbole international : ISK (symbole usuel : Kr)Les billets ont pour valeur monétaire : 500, 1000, 2000, 5000 et 10000 couronnesLes pièces ont pour valeur monétaire : 1, 5, 10, 50 et 100 couronnesOui, les prix en Islande sont élevés. Tout le monde le sait, et il faut faire avec. Seulement il y a une raison à cela, c’est le montant de leur salaire minimum : l’équivalent de 2400€ par mois, et le salaire moyen tourne autour de 3-4000€. Donc, bien évidemment, tout va avec. Les produits alimentaires en font parti, comme les hébergements, les carburants et les attractions organisées !

Mais il y a moyen de réduire son budget logement en campant. Tout est prévu dans le pays pour accueillir des campeurs, énormément de fermes proposent des terrains aménagés et pour 1000ISK, environ 8€ par adulte, vous pourrez y planter votre tente, y garer votre camping car et bénéficier de sanitaires corrects.

En juillet 2017, le taux de change était d’environ 1000ISK pour 8€, ou d’1€ pour 130ISK.Voici quelques prix dans les 2 principales chaines de grande surface du pays, à savoir Bonus et Nettó. Sur la Capitale Reykjavik, vous en trouverez d’autres comme par exemple Kronur. Ces enseignes ont de grandes plage d’ouverture, généralement de 9h à 20h, voir 21h, et 7J/7, mais à vérifier localement car cela peut changer en fonction des zones :Le litre de SP95 était à 195ISK, soit environ 1,60€.le sachet de 5 pains Hamburger 240 ISK soit presque 2€La bouteille de 2 litres de Coca à 3€ ….

Notez au passage que beaucoup de stations essence proposent des zones de lavage de voiture, équipées d’un balai/Kärcher, et cela gratuitement, donc n’hésitez pas à laver fréquemment votre voiture pour éviter que la boue n’agglutine du sable volcanique ce qui rayerait votre carrosserie, et les loueurs n’aiment vraiment pas cela !

Localisation des magasins Bonus : https://www.bonus.is/find-your-store/Localisation des magasins Nettó : http://www.netto.is/Verslanir/