Bienvenue sur mon blog de voyage et bonne lecture !
Après 2 mois de préparations et un peu de stress, le moment est venu de m'envoler direction Londres, afin de prendre demain un premier grand vol direction Los Angeles.
Vous pouvez suivre tout mon parcours sur cette carte interactive 😉
Tout est prêt, en espérant avoir pensé à tout :
#1 : Couverture de survie, kit de 1ers secours, anti-moustiques, purificateur d'eau, savon "All-One", ...
#2 : Passeport, visa, vaccins, permit de conduire et carte bancaire internationaux, k-way, ...
#3 : Couverts, couteau suisse, chargeurs et adaptateurs, cordelette, lampe frontale, briquet, ...
#4 : Sac de rando 75L, sac à dos, sac de couchage, chaussures de trail Gore-Tex, habits, ...




Quel plaisir de retrouver Londres et son Tube!
It's always a pleasure to share a beer (or more) with you Jacky! And thank you again for all, Mohammed, my dear former colleague (tasty meal, mon ami, as usual!). See you soon guys, you're the only ones I'll meet twice during my world trip.
Après avoir attendu pendant 2h un bus qui n'est jamais arrivé et fini par prendre un Uber, me voilà arrivé dans mon AirB&B à Redondo Beach.
Surprise, comme c'est le soir de Thanksgiving, mon hôte quelque peu spéciale (qui aime plus les animaux que les humains : illustration en 2ème photo) m'a offert le repas typique de cette fête.
Bref, je subis le jetlag après ces 11 heures de vol, 3 films et 2 repas... Demain sera une autre histoire.
Toujours dans le rêve Américain, et après 2h de trajet à bord de l'imposant Pacific Surfliner Train (la folie des grandeurs), je me rapproche de la frontière Mexicaine le temps d'une petite virée à San Diego.
L'arrivée à Papeete, le choque thermique
Après les 20°C américain, l'avion sur-climatisé et l'équateur traversé, bonjour l'air chaud et humide des tropiques. 35°C et pluie m'attendent à la sortie de l'avion, ainsi que ma marraine adorée! C'est l'été, donc la saison des pluies, et les moustiques ne vont pas tarder à savourer ma chaire fraîche et blanche...
La vie est ici d'une simplicité, les gens ne se prennent pas la tête, il n'y a pas de codes vestimentaires et chacun prend le temps de faire les choses, tranquille quoi (climat oblige), le tout dans une culture bien prononcée. Qu'il pleuve ou non, ça ne change rien aux habitudes des locaux, et il est très facile de faire du stop!
Ia Orana Moorea
Quel bonheur de passer ses journées en short, de profiter des nombreuses plages, de cueillir directement aux arbres des fruits exotiques bien sucrés et d'en trouver à tous les coins de rue. Marrant aussi de retrouver tous les produits de consommation de la métropole, mélangé à des produits américains et asiatiques!
Une journée au Lagoonarium
Plein les yeux sur ce petit motu (îlot) de Moorea magnifiquement entretenu. On a pu nager avec des raies, des requins, et des poissons en veux-tu en voilà. Et le repas de midi à base de thon cru était succulent!
Faut pas chômer non plus!
On prépare doucement l'arrivée de Noël, et des salons en parallèle. Et oui, tonton et tata fabriquent et vendent depuis quelques années diverses créations artisanales, exclusivement en bois local, dont les stylos qui sont le cœur de métier. Il a donc fallu apprendre tous les modèles, gammes de prix, spécificités et bois utilisés, afin de vendre la production pendant 10 jours non-stop sur le marché de Noël de Tahiti.
Noël en famille
Après une dernière journée intense de travail le 24 décembre, on démonte nos stands et on se prépare au plus vite pour le repas du réveillon à l'hôtel Pearl Beach Resort de Tahiti. Spectacles tahitiens et menu local très raffiné sont aux rendez-vous.
Première fois de ma vie que je manque une saison hivernale et que je passe Noël au chaud, mais ça ne me dérange pas spécialement d'avoir troqué les sensations de glisse sur sommets enneigés contre celles sur l'océan 😛
Après avoir durement travaillé puis festoyé, et après 60h de navigation (250km) fortes en émotions à bord d'un catamaran type Wharram, nous voilà embarqués avec le cousin dans une folle aventure... l'expérience MAKATEA!
Ce petit atoll anciennement industrialisé (jusqu'en 1966) pour l'exportation du phosphate dont regorge ses sols, fut la première île de Polynésie à accueillir un cinéma et des voies de chemin de fer. Elle comptait à son apogée 3000 habitants mais il n'en reste que 72 aujourd'hui, et ces derniers ont le cœur sur la main. La nature y a repris ses droits et les paysages y sont multiples : de paradisiaque à lunaire ; et il n'y a pas de lagon protecteur (juste le tombant récifal qui descend à pic).
Nous étions ainsi coupé du monde pendant 1 semaine, avec un réveillon de Nouvel an 2017 au beau milieu d'une plage sauvage, éclairés par le feu, la lune et une voie lactée étincelante qui se reflétaient sur une mer d'huile.
Merci à nos 2 skippers et guides, JM et JA, qui nous ont fait goûter à toutes les saveurs de l'île. Entre récolter des fruits tropicaux, faire de la pêche sous marine (guettés par des requins de récifs), trouver de magnifiques oursins crayons, se laver au Combava (citrons verts fripés) au fond d'une immense grotte souterraine d'eau douce, et chasser les Kave'u (crabes de cocotiers) à la tombée de la nuit, on avons vécu à la Koh Lanta et en avons pris plein les yeux !!
Cerise sur le bateau : au moment du départ, en pleine nuit, nous sommes allés nous échouer sur le récif corallien suite à une mauvaise manœuvre. Après quelques heures passées dans l'eau, quelques égratignures et l'aide d'un autre voilier, nous avons sauvé le cata… même si c’était pas maran… longue histoire!
Nous avons donc reporté le départ au lendemain matin, et comme pour l’aller, nous nous sommes relayés afin de tenir la barre et le cap. A la nuit tombée, un spectacle ahurissant se déroulait sous nos yeux : les planctons électroluminescents scintillaient sous nos pieds, au contact de la proue.
J'y ai malheureusement laissé mon appareil photo... donc merci au reste de l'équipage pour vos clichés 😉 ces moments inoubliables, parfois risqués, resteront de beaux souvenirs longtemps gravés dans nos mémoires.
Les derniers jours sont passés a une vitesse folle, entre diverses activités : ballade à jet ski, petite rando et snorkeling en famille, plongée sous-marine, visites de magnifiques hôtels, après midi piscine, etc.
La saison des pluies avait pris un peu de retard mais des pluies torrentielles ont commencé à tomber. Il a tellement plu la veille de mon départ et l'océan était si agité qu'aucun ferry ne faisait la traversée de Moorea à Tahiti. Par chance, j'ai réussi à prendre le seul et unique ferry de la journée pour rejoindre l'aéroport de Papeete.
Heureusement, mon avion fut l'un des derniers à s'envoler. Pendant les 3 jours qui suivirent, tous les décollages ont été annulés et la Polynésie a subit des inondations comme ils en voient rarement. MERCI à mon karma!
Après 6h de vol et 4100 km parcourus (mais une journée complète perdue, du fait du décalage de fuseau horaire qui passe de GMT -10h à +13h, soit 23h d'écart), me voilà presque exactement à l'antipode de la France.
La Polynésie m'a conquis, mais je n'ai pas eu trop de mal à la quitter sachant que je pars rejoindre 4 bons amis! Je retrouve Maxime et Sylvain à l’aéroport d'Auckland (île du Nord), et dans la foulée nous prenons tous les 3 un petit coucou à hélices direction Nelson (île du Sud, où il fait plus froid) afin de rejoindre l'ami Geoffrey, expatrié depuis déjà 2 mois en NZ.
A peine arrivés, nous avons la surprise d'être aussi accueillis par un autre collègue, Arthur et son beau Van Hippie. Nous voilà donc 5 camarades de la promo de l'INSA à se retrouver à l'autre bout du monde, et commençons à découvrir les premiers paysages de l’île du Sud. Quel bonheur!
En tant qu'ancienne colonie britannique, on retrouve les produits de consommation du Royaume-Uni et on conduit à gauche. Le climat est très changeant donc il est conseillé de porter plusieurs couches de vêtement pour s'adapter à chaque condition. Ma peau se dessèche, le fond de l'air est bien plus froid (20°C en moyenne l'été) et plus sec, voila pourquoi crème et Labello furent mes meilleurs alliés la 1ère semaine. Cependant, quand le soleil sort, la peau chauffe et il est facile de se prendre des coups de soleil : trou dans la couche d'ozone oblige.
La magnifique "Abel Tasman Coast Track"
Avec Geogeo, Vinvin, Maxou et la break, nous achetons du matériel de camping et partons rapidement faire une randonnée de 3 jours, le long d'un sublime littoral très réputé en NZ. Très original : afin de rejoindre notre point de départ au camp Totaranui, nous prenons un taxi-boat qui est mis à l'eau par un tracteur!
Suite à une petite panne technique (l'embrayage a lâché), nous sommes contraints de déposer la break au garage et de rester une nuit sur Richmond avant de partir longer la côte OUEST direction Wanaka et les Milford Sounds.
La magnifique "Gertrude's Track"
En route vers la côte EST de l'île du Sud
Nous passons par un phare à la pointe Sud puis à Dunedin, ville où la Speight's Beer (la "fierté du Sud") est produite et où se trouve la rue la plus inclinée du monde. Nous remontons ensuite vers le Mont Cook, plus haut sommet de NZ, et retournons vers Christchurch et enfin Picton afin de rejoindre Wellington en ferry (traversée de 3h).
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