A l’université, nous avons fait connaissance d’un étudiant en semestre 9 . Antony, puisque c’est de lui il s’agit, dans le cadre de sa formation et pour sa validation et l’obtention de son diplôme de Designer graphique, travail sur un projet touristique. Pour réaliser ce projet, il nous fait appel pour participer à une étude de satisfaction à caractère universitaire. Pour cela, il nous amène à découvrir une petite ville appelée Puelenje.
A six : Antony, Diego (le guide touristique), Donald, Flore, Jeanne, Nathaly (la traductrice) et Samuel (le photographe), nous allons à la découverte de Puelenje !
Puelenje est une petite ville située dans le nord de Popayán. Initialement, il a été établi depuis sa création en 1537 comme un peuple des Indiens qui pratiquaient l'agriculture, l'artisanat, l'élevage, la maçonnerie et d’autres professions. Actuellement cette ville est devenu e un lieu gastronomique et culturel. D’un climat froid, Puelenje compte 3 500 habitants avec pour superficie de 3.261 km² et d’une altitude de 1770m.
La découverte que nous faisons est considérée comme un voyage de la connaissance à travers lequel les connaissances traditionnelles sont combinées pour offrir aux visiteurs que nous sommes des expériences authentiques.
4 étapes constituent notre découverte :
1 ère étape. Découverte de l’instrument « Chirimía » : son histoire, par José Lemos
Notre première découverte commence par la découverte de cet instrument : le Chirimía
Le chirimía est un groupe musical composé de plusieurs instruments, parmi les plus communs le tambour, les maracas, le charas, le triangle et la flûte, reconnu de Puelenje. Si cet instrument est plus re-connu à Puelenje c’est grâce à José Lemos qui, depuis des années s’est donné corps et âme en s’investissant dans sa promotion. Initialement il n’avait aucune notion de cet instrument, nous confie-t-il, donc non initié à la musique mais s’est donné inlassablement et avec abnégation pour l’apprendre. Au fil des années, il a appris sans formation aucune à jouer cet instrument, à fabriquer des instruments à vent, à percussion, en bois, en cuir : flûtes, tambours, maracas, charrasca et de surcroît à enseigner. Grâce à ses efforts, il reçoit certains nombres de titres. Pour l’amour qu’il a pour son travail, il devient plutard artiste musicien. Aujourd’hui, à son actif, il compte 43 discs.
Photos : Présentation des instruments 2 ème étape. Apprentissage artisanal de la fabrication de la boisson « Guarapo », à base de canne à sucre
Nous partons à la découverte de la fabrication de la boisson Guarapo dans un petit ‘’établissement’’ où elle est fabriquée et vendue après.
Pour fabriquer cette boisson, il faut avoir de la canne à sucre préalablement bien lavée et d’une machine appelée «Trapiche » pour moudre la canne à cheval. Cette machine est sous forme de rectangle posée sur du bois et disposant trois côtés utiles : une entrée, une sortie et un côté robinet. Le côté entrée sert à mettre la canne à sucre entre la machine. Ensuite, on va tourner le levier en bois artisanal de la machine pour faire ressortir de l’autre côté la canne à sucre déjà pressée. Le troisième côté sous forme de robinet sert à récupérer l’eau de la canne à sucre dans un récipient pour être filtrée et servie. On peut, pour lui donner un goût agréable ajouter du citron 🍋.
Photos : Production de la boisson Guarapo plus dégustation Après la dégustation de cette boisson qui mérite d’être prise avec modération, nous partons jouer au jeu de crapaud. Un jeu traditionnel ouvert à tout public par son promoteur Herman Mera, responsable de l’établissement. Le jeu consiste à comptabiliser des points en lançant des pièces sur un plateau troué conduisant ces pièces jetées dans des cases auxquelles sont attribuées des points. Nous formons donc un groupe de 6 personnes : Antony, Diego, Donald, Flore, Jeanne, Nathaly et Samuel. Avant de commencer le jeu proprement dit, nous dégustons comme de vrais pros notre boisson Guarapo servie dans de petits verres d'alcool. Pendant que j'hésite encore (Donald) , balayant mes yeux sur elles , Jeanne et Flore n'hésitent pas à prendre aussi rapidement que possible leurs verres servis (sourire). A la saveur d'alcool, cette boisson m'a l'aire d'un ''vrai'' alcool. Bon, disons simplement que nous prenons cette boisson pour avoir de l'énergie nécessaire pour bien jouer. Mais pendant le jeu aussi, nous dégustons avec beaucoup de plaisir cette boisson, sans oublier que notre hôte se donne le plaisir de nous servir comme de vrai.e.s princes et princesses venu .e.s de très loin! Au bout de ce jeu, le match est soldé par le résultat suivant : (surtout ne riez pas ce que vous allez voir par la suite ! Comme quoi dans un match, il y a des perdants et des gagnants !) Mais nooon ! On ne perd rien, on apprend plutôt !
Photos : Jeu de crapaud et dégustation de la boisson Guarapo
3 ème étape. Prise de connaissance de l’histoire de Puelenje
Initialement au XVIe siècle, le Puelenje d’aujourd’hui a été appelé Puellensi de Buena Vista, parce qu’il donne une vue d’ensemble sur la ville de Popayán. Mais plutard avec la refondation de la ville en 1745, il a changé son nom au style espagnol. Jadis, comme c'était la tradition dans la majorité des fondations espagnoles en Amérique, ''le corregimiento '' a acquis un nom composé, où le nom d'un saint ou d'une dévotion catholique a été utilisé avec ou un mot d'origine indigène. C’est ainsi que le nom du corregimiento a été composé à partir de la refondation de l'année 1745 comme suit :
San Juan, en l'honneur de San Juan Bautista, c’est-à-dire l'un des saints patrons de la ville de Popayán. Il serait également alors donné par la haute dévotion qui avait le Marquesa de San Miguel de la Vega, Dionisia Perez Manrique par le saint. De manière significative, l'église a qui a été construite par les espagnols ‘’en souvenir de leur passage’’ à l’époque coloniale a reçu le nom Viceparroquia de San Juan Bautista de Puelenje… L’église qui porte aujourd’hui le nom de « Parroquia Amo Jesus » est la première construction à Puelenje, puis après s’en ont suivi les restaurants, les habitations, etc. Nous vous laissons apprécier par les photos ci-dessous qui en témoignent.
Eglise Parroquia amo Jesus de Puelenje4 ème étape. Découverte du restaurant El Eden de mis abuelos
Dernière étape de notre découverte. Nous allons dans un restaurant qui se trouve à 1 kilomètre environ de l’église pour déjeuner. A la carte, ce restaurant comprend des lacs de pêche, de mini-golf, un parking privé, des espaces verts, des entrées pour des plats d’événements sociaux et d’affaires. L’idée de cette visite est de nous faire connaître non seulement la recette des tartes, connues sur le nom d’empanadas mais aussi de passer à la préparation. Nous en avons profité dans une atmosphère décontractée en compagnie du propriétaire du restaurant, cheffe cuisinière, Janeth Reyes et son équipe pour mettre la main à pâte. Ainsi, après la préparation de la pâte et des ingrédients (par l'équipe) à mettre à l'intérieur de l'empanada, nous prenons un morceau de la pâte, puis nous l'enroulons dans la paume de nos mains pour en faire une petite boule. Ensuite, nous l'enveloppons d'un petit sachet blanc transparent, et après nous l'aplatissons d'une petite planche ronde pour la façonner et lui donner une forme ronde, lui mettre à l'intérieur les ingrédients déjà préparés et pâteux, la refaçonner les bouts. Ainsi, elle est prête pour frire. Ci-dessous, quelques images témoignant les moment forts de cette préparation et la dégustation.
Préparation de Empanadas
Au restaurante Casona
Comme les empanadas que nous venons de prendre ne nous suffisent pas, nous nous rendons au restaurant Casona pour nous régaler encore. Qu’est-ce que nous sommes de gros groumands! 😃.
Nous nous échouons dans ce restaurant sans l’avoir prévu préalablement. Ceci, sur l’initiative de Diego, notre guide touristique. Nous prenons place comme de vrais touristes à la découverte de bons plats. Puis, quelques secondes après s’approche auprès de nous un serveu, un gentleman, à ce qu’il me paraît il serait le responsable dudit restaurant. Comme dans la plupart des restaurants, il nous présente le menu du jour , puis nous donne la liberté de choisir ce qui nous plaît. Quelques fractions de secondes après concertation, nous nous décidons finalement. Au menu on peut voir: de Sancocho (sopa), picada (chicharrón,costillas, Ahumada, carne adobada, plantano en forma de retacada, enbuelto blanco y papa), sans oublier aussi de patacones. (Photo ci-contre).Jeanne et Nathaly quant à elles prennent de la soupe, tandis que Flore, Diego, Antony, Samuel et moi-même nous contentons du reste.Ceci étant, nous avons tous néanmoins partagé le plat qui nous est servi. Tout ceci accompagné de jus de fruits (dont j’oublie le nom).
Déjeuner Notre visite prend fin par une enquête de satisfaction qui constitue une phase importante du projet de diplôme, ces renseignements sur notre journée à Puelenje permettra d'améliorer et d'ajuster la visite touristique mais également par la suite d'établir un prix pour une telle prestation. Le but des projets de diplôme est de continuer à développer ce projet.
Enquête de satisfaction