Nous débarquons à Laem Chabang et aujourdhui nous prévoyons de visiter la capitale : Krung Thep (la Cité des anges), également appelée Bangkok 15 M d'habitants dont 6 M à l'intérieur de la ville.
Le trajet prendra 5h aller-retour donc une grande journée que notre guide va occuper en nous documentant très brillamment.
La Thaïlande qui s’appelait le Royaume de Siam a changé son nom en 1939, thaï signifiant liberté.
A l’ouest et au nord-ouest se trouve la Birmanie, au sud la Malaisie, à l’est le Cambodge et au nord-est le Laos. C’est une monarchie constitutionnelle depuis 1932 dans laquelle le roi est officiellement Chef de l'État, Chef des Forces armées, partisan de la religion bouddhiste et défenseur de toutes les confessions. La vie politique est mouvementée ; la Thaïlande a connu 20 coups d'État depuis 1932, le dernier en date en 2014, qui ont résulté en un renforcement du pouvoir du monarque. Le "crime de lése majesté" a été rétabli.🤤
Le pays compte 69 M habitants. Environ 75 % de la population sont d'ethnie thaïe, 14 % sont des Chinois, et 3 % sont Malais. La religion principale est le bouddhisme, pratiquée par environ 95 % des Thaïlandais.
Il y a trois Thaïlande, physiquement et culturellement différentes.Tout d’abord, Bangkok, mégapole hyperactive et monstre urbain. Puis le Sud, ses îles, ses plages et sa cuisine plus épicée, sa mentalité un peu différente et son phrasé plus rapide. Enfin, le Nord, Thaïlande profonde, originelle des anciens royaumes fondateurs, son rythme de vie détendu, ses temples bouddhiques, ses montagnes et ses forêts...
Cependant, d’un bout à l’autre de la Thaïlande se retrouvent les qualités nationales : une forte identité, le Siam n’ayant jamais été colonisé et ayant développé des arts, une culture et même un alphabet propres ; un sens aigu des conventions sociales et de la politesse, beaucoup de pudeur, de calme et de dignité ; une forte religiosité et une quasi-vénération pour la famille royale (critiquer ouvertement le roi est passible de prison !) ; enfin, pas mal d’humour, et un solide appétit Le Thaïlandais est un épicurien toujours prêt à faire la fête.
L'arrivée sur Bangkok donne le ton ; des habitations en bois et tôle littéralement collées les unes aux autres côtoient d'immenses immeubles modernes. La ville s'est étendue très rapidement et sans plan directeur ce qui génère un enchevêtrement et un engorgement du trafic démentiel. Les câbles de telephone pendouillent partout.
Une bonne façon de "sentir" Bangkok est d'embarquer sur une des nombreuses navettes qui croisent sur le fleuve Chao Phraya. La circulation sur le fleuve est incroyable. De gros bateaux de transport se croisent avec des bateaux-taxi hyper rapides, des navettes pour traverser (les quelques ponts étant réservés aux véhicules), des barques de vendeurs alimentaires, des bateaux pour la visite touristique... tout ca circule dans tous les sens, fait demi-tour, des pointes de vitesse dans un boucan d'enfer et une orgie de gas-oil. Il n'est pas certain qu'habiter en bord du fleuve soit une option tranquille car la nuit est aussi agitée que le jour.
Autour de nous défilent quelques restes des maisons de bois traditionnelles, des temples en veux tu en voilà (400 en ville), un aperçu du palais royal, des shopping centres très luxueux, des immeubles de luxe, des habitations qui nous paraissent modestes mais qui ne le sont pas tant que ça vu le prix du m2.
Bizarrement, il y a encore des poissons et les boules genre pain de mie qu'on nous a distribuées étaient destinées à les nourrir et non constituer un en-cas à touriste 🤣
Déjeuner somptueux au Ramada. Adresse à retenir. Pause fraîcheur agréable. (toilettes au top - oui ça compte dans une journée de 12h)
Et c'est reparti sous 35° pour rendre visite au Bouddha en or. Je choisis l'escalier extérieur pendant que nos copains d'excursion attendent l'ascenseur. Comme nous avons compté 4 ou 5 bus...ce bouddha là est un rescapé de la guerre (contre la Birmanie) et c'est la foudre qui aurait fait éclater la gangue de ciment dont il avait été recouvert pour le cacher, alors qu'on l'avait oublié. Depuis, il sourit plutôt aux touristes. Les locaux préfèrent des bouddhas moins jet-set.
Passage par le quartier chinois. La guide nous explique que les riches touristes chinois ont fait exploser le prix du durian, qui a (paraît il) un goût délicieux si on passe outre son odeur de toilettes. Il est d'ailleurs interdit d'en amener dans les hôtels.😂
Dernier arrêt au marché aux fleurs où des dizaines de mains agiles construisent fleur par fleur des assemblages sophistiqués et éphémères destinés aux temples. Bouddha est un gros consommateur de fleurs.
Le bateau a ce soir invité une troupe locale qui nous présente un spectacle de danses thaï (avec traduction de l'intrigue) de très bon niveau avec les retournés de doigts et les démons sautants.
Du grand Art.