Carnet de voyage

En route pour une nouvelle vie à la Martinique

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5 mois de voyage de février à juin au départ du Portugal (Faro) vers la Martinique
Du 4 février au 30 juin 2019
146 jours
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Publié le 9 mars 2019

Nous avons toujours aimé voyager, et plus particulièrement naviguer à la voile : naviguer en croisière dans la Manche, en France et en Angleterre ; naviguer sur les côtes Bretonnes, descendre jusque vers l'Espagne et le Portugal. Explorer les côtes de Croatie, de Sardaigne et de Corse. Mais cela fait des années que nous rêvons de larguer les amarres pour de plus longues croisières. Au départ, on rêve de partir avec les enfants. On s'imagine faire cours à nos chères têtes blondes dans le carré, avant de plonger dans le lagon. Mais voilà! Il y a le travail, les responsabilités, les opportunités à saisir, ... le temps passe et le rêve s'estompe. Et un beau jour, les enfants quittent la maison. Alors, avant d'être grands parents, tant que nous avons des forces, nous choisissons de réaliser notre rêve. C'est le moment. Ariane est un voilier confortable. Nous l'avons déjà éprouvée de la Norvège au Portugal. Nous avons confiance en elle. Nous partons, mais restons en lien avec nos enfants, notre famille, nos amis.

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Publié le 9 mars 2019

Enfin nous y sommes. Après des années de rêve, de conjectures, de planification, puis d'organisation et finalement de précipitation, nous touchons au but. Nous y sommes, à pied d'œuvre. On peut toujours ergoter sur ce qu'il aurait valu mieux faire, mais voilà, on y est. Les dernières semaines de janvier 2019 ont été consacrées à l'organisation de la maison, pour pouvoir la louer via Airbnb, aux différentes réunions, repas et soirées pour faire nos adieux aux collègues de travail, aux copains, s'organiser avec la famille et les enfants en particulier. Plus la date du départ approchait, plus tout devenait urgent : contacter Faro, Manuel qui gérait le mouillage, son frère Fernando qui gérait le chantier ; choisir les vélos pliants idéaux, commander les articles nécessaires sur les sites d'accastillage et les faire expédier à Faro, envoyer deux colis par transporteur, et devant la montagne d'affaires indispensables à emporter, un autre par la poste (pourvu qu'il arrive à temps). S'assurer que tout était bien arrivé, faire réexpédier deux colis égarés sur Bordeaux. Nous avons cessé le travail le jeudi 31 janvier (Claire libérée du lycée et moi de l'hôpital), l'avion nous amenant à Faro devant décoller le lundi 4 février au matin. On avait prévu de dormir chez Alex et Morgane les 2 dernières nuits. Du vendredi au dimanche, les 3 derniers jours ont été consacrés à la maison et aux bagages, aux derniers bricolages à réaliser de toute urgence dans la maison (changements de serrures...), à Bambou et à Praline dont il fallait organiser la garde en notre absence, sans compter les problèmes administratifs tous plus urgents les uns que les autres : impôts à déclarer en avance (rassembler le maximum de documents déjà en notre possession, remplir l'imprimé vierge de l'année précédente et amener l'ensemble aux centre des impôts), gestion Airbnb de la maison, RDV à la banque pour gérer notre absence, sans compter les imprévus - une arnaque à la carte bancaire qu'il a fallu régler entre le vendredi et le samedi - ni les problèmes techniques de navigation - comment faire fonctionner ce foutu téléphone satellite et surtout activer la carte Sim (sans parler de l'étape suivante télécharger des fichiers GRIB) ? Ça nous a pris jusqu'au dimanche 3 février au soir tard ... Et on a loupé les paupiettes de veau qu'Alex et Morgane nous avaient gentiment mitonnées en nous attendant !

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Grâce soit rendue à l'ami Gwena venu nous donner un coup de main pour faire sa toilette à Ariane. Il est apparu le mardi 5 février en fin d'après-midi, une frêle silhouette avec sa petite valise à la main, dans la fine poussière du chantier naval ensoleillé : Gwena !

Après quelques blagues réglementaires (la fille qui sentait l'oignon, etc...), nous nous sommes retroussé les manches, et hop ! Ariane était prête vendredi après-midi pour sa remise à l'eau. Merci pour son entrain au travail et à sa bonne humeur ! On pourra admirer le nécessaire nettoyage de l'hélice et du propulseur d'étrave (avant- après)!


Nous avons également pu apprécier la gentillesse et l’efficacité du chantier « Nave Pegos » de Faro, la sympathique Joana et le sombre Fernando.

Antoine, Claire avec Gwena, notre copain venu nous donner un coup de main😀
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Avant de quitter le Portugal, nous avons fait une courte escale dans la journée du dimanche sur l'île de Culatra avec ses jolies petites maisons de pêcheurs dans les tons pastels et sillonnées par des allées de sable.

Nostalgique d'avoir laissé notre Bambou (golden retriever) aux très bons soins d'une amie, nous avons immortalisé son congénère attendant patiemment le retour de pêche de son maître.

Selfie sur la grande plage de sable fin de Culatra.
♫ N'auriez pas vu mon maître?  ♫
Maisons de pêcheurs typiques de la petite île de Culatra. 
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Publié le 9 mars 2019


Arrivée à Madère

Traversée sans problème. Hélas peu de vent, donc une bonne partie de la navigation s’est faite au moteur. Nous avons vu une fois des dauphins : très certainement des « dauphins communs », ceux que l’on voit en grand nombre en Bretagne.

Après avoir quitté Faro/Culatra le dimanche 10 février, nous sommes arrivés le mercredi 13 à 2 heures du matin (ouf!) dans la petite Marina de Quinta do Lorde au sud est de Madère ! Bienvenue aux adhérents STW (Sail the World) qui bénéficient d’une réduction de 40% pour la place au port ! Joli petit port, bien équipé mais un peu désert hors saison : tous les bateaux en partance pour la transat sont déjà partis depuis un mois ou deux.

Navigation à la voile et beaucoup au moteur
Dégustation de délicieux crostinis (préparés par Antoine)
Faro - Madère (500 milles) - Grande baie à l'est du port de Quinta  
Restaurant (Saint Valentin😀) à l'arrière du port de Quinta do Lorde
Visite du musée de la baleine à Caniçal (chassée jusqu'en 1981) - terribles massacres. Vue à partir du jardin du musée 
Quelques fruits découverts auprès d'une petite vendeuse sur le port de Machico 
Dégustation de "lapas" : patelles. Avec du beurre à l'ail, TOUT EST BON!!! 
Départ de la marina de Quinta do Lorde pour Funchal (capitale de l'île)
Petit port de Camara de Lobos et séchage de la fameuse morue portugaise "bacalhau"! Délicieuse! 
Charmant jardin botanique de Funchal, très anglais, et jardin tropical, "beaucoup moins de charme". Rando entre les deux jardins. 
Trés belle randonnée (6 heures) au centre de l'île le long d'une levada (canal d'irrigation) à Ribeiro Frio (Levada Santana).

Visite des villes de Sao Vicente et de Porto Moniz (avec ses piscines d'eau de mer bleu turquoise)

Piscines d'eau turquoise de Porto Moniz.


Visite des villes de Sao Vicente et de Porto Moniz 
Visite des chais de vin de Madère "Blandy's" et dégustation d'un Spritz au cours d'une balade à vélo dans la vieille ville. 
Marché aux poissons de Funchal  
Notre place au port de Funchal, le long du quai : très inconfortable avec le ressac et la houle! 
Nous voilà repartis pour les Canaries...  
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Madère-Canaries = 300 milles.

Nous sommes partis lundi 25 février de Funchal à 10h45 et sommes arrivés à 2 heures du matin mercredi 27 février à Santa Cruz sur l’île de la Palma. Vent S-E, 6 à 7 noeuds : au moteur presque toute la traversée. Aperçu nombreux puffins et dauphins.

Jour et nuit : pas le même équipement! Sécurité oblige! 
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Publié le 1er avril 2019
Santa Cruz de la Palma : maisons à balcons typiques  
Superbe intérieur d'une maison de Santa Cruz 
Balade vers l'église de Nuestra Senora de la Nieves. En chemin de très belles chèvres aux splendides cornes, des orangers...
Marais salants de Fuencaliente (au sud de la Palma). De superbes dégradés de rose!
Caldeira du volcan San Antonio à Los Canarios  
Superbe rando dans le parc national de la caldeira du Taburiente (6 heures de marche). MAGNIFIQUE!!! 
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Publié le 1er avril 2019
Balade en bus du côté de la petite ville de Vallehermoso 

Nous avons quitté La Palma dimanche 3 mars pour l'île de la Gomera. Départ 9h45 et arrivée à 18h45 au port de San Sebastian de la Gomera où nous ne resterons que 2 jours. Encore une île avec beaucoup de charme pour les randonneurs! Un véritable paradis!

Parc National de Garajonay. Certains pourront admirer les tee-shirts de la Sango Compagnie (on les aime😀) 
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Publié le 2 avril 2019

Départ de la Gomera à 13h. Rafales à 30 noeuds à 15h : pointe de 11 noeuds avec Ariane!!! Arrivés sur l'île de Tenerife au petit port de San Miguel à 18h! Pas de wifi, comme d'hab!

Visite de la ville de La Laguna (qui ressemble un peu à Carthagène en Colombie : même plan de construction) 
 Balade dans la jolie ville de Santa Cruz de Tenerife (on retrouve des Santa Cruz  sur de nombreuses îles!)
Excursion sur "el Pico del Teide" (3718m) dans le parc national. On s'arrêtera à 2350 m d'altitude. Téléphérique fermé (fort vent)
Coulée de lave spectaculaire : la route traverse des zones désertiques recouvertes de roches (basalte...) 
On redescend du volcan El Teide sur la côte nord. On est au dessus des nuages : spectacle magique! 
Casa de los Balcones à La Orotava : demeure datant de 1632. Sur place, atelier artisanal de superbes dentelles : oeuvres d'art! 
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Traversée Canaries - Cap Vert


Nous avons quitté Ténérife le dimanche 10 mars au matin pour arriver 800 milles plus au sud ouest le vendredi matin à 5h.


Départ musclé sous trinquette et 2 ris dans la grand voile! On avait 30 noeuds de vent avec des rafales à 35 noeuds !!! Heureusement vent de nord-est, donc au portant. Après s’être éloignés des courants d’air des îles volcaniques autour de Ténérife, la Gomera et Hierro, le vent s’est progressivement stabilisé à 20 noeuds, toujours au portant jusqu’au Cap Vert. Grand beau les 5 jours et bien abrités derrière la capote exposée au nord donc à l’ombre. Du coup pas de coups de soleil 🥵! D’autant plus que le soleil était voilé par une brume très particulière, classique entre les Canaries et le Cap Vert, l’harmattan : vent chargé de sable provenant du Sahara donnant un curieux aspect rosé à l’atmosphère et recouvrant Ariane d'une pellicule rosée.


Cette constance du vent nous donne un avant-goût des alizés qui nous porteront vers les Antilles dans un mois!


Pendant ces 5 jours à bord, la vie s’est organisée autour des repas, des quarts et de nos activités respectives! Délicieux risotto aux chorizo, le traditionnel purée saucisses!, pâtes, salade de tomates avec fêta... ET LE PAIN FRAIS, TOUT CHAUD (fait par Antoine:) Miam, un régal!


Pour les quarts, on a fait des roulements toutes les 3 heures, Antoine ASSURAIT jusqu’à minuit, puis de 3 à 6 heures. On se croisait en se souhaitant bonne nuit/bon quart!


La nuit, je m’installe dehors pour regarder les constellations, écouter de la musique ou des podcasts et rêver : laisser mon esprit divaguer. Il me semble avoir une certaine expertise à me laisser porter... Antoine, plein d’énergie, force mon admiration : dans la journée il sort son accordéon, se met à la guitare, reprend ses cours d’espagnol, la nuit il regarde des films sur l’ordi, bouquine 2 fois plus vite que moi! Et moi, je suis là, contemplative et méditant. J’ai hâte d’être arrivée pour aller me dégourdir les jambes et retrouver un peu de dynamisme!


Le mardi en fin de journée, un important banc de dauphins est venu nous saluer : jouant avec l’étrave du voilier. Voir ces corps fuselés sortir de l’eau telles des bombes que l’on croirait presque poursuivis par d’éventuels prédateurs est un vrai bonheur! On essaye de filmer, de prendre des photos mais bon il faut se résigner : ils sont trop rapides et s’amusent de nous!


Une autre fois en pleine mer, nous avons eu la visite d’un pigeon??? Que faisait-il là? Une énigme!


Bien sûr, on a vu des fous de bassan, des puffins et des sortes d’hirondelles volant au ras de l’eau. Impressionnants, on a pu voir des « exocets », ces poissons volants aux ailes transparentes (mi-chemin entre l’aile d’une libellule et une nageoire) sur une bonne dizaine de mètres. Par contre, pas de baleine!


Fin de navigation vendredi 15 à 5h du matin. Nous jetons l’ancre en avant du port car il y a quelques rochers mal indiqués et une épave peu profonde. Vite couchés. 7h30, quelqu’un vient frapper à la coque : c’est notre futur « ange gardien » Jayr. Il ne faut pas que nous restions là. Il nous indique alors notre mouillage des 3 prochaines nuits dans la petite baie de la ville de Palmeira.


Trop courte nuit! A 8h30, nous faisons les formalités d’entrée au Cap Vert (immigration et clearance). On enchaîne avec une bonne douche dans les sanitaires installés sur la place du village! A 10h, tout est ok! Retour au bateau et repos!

NOUS SOMMES A SAL!

Un petit visiteur découvert sur le pont notre premier matin au Cap Vert. "Rest in Peace" : pas eu le temps de le sauver!
Diner au Rotterdam! Copieux repas pour deux, d'autant plus qu'il manque le  poisson d'Antoine! J'ai englouti tous les calamars...
Petit port de Palmeira : on a adoré! 
Ca y est! "Nos 3 filles"  sont arrivées pour 2 semaines. Que du bonheur! 😀
Buracona : "blue eye". Une eau turquoise au milieu des roches, visible entre 11 heures et 13 heures. (buraco signifie trou).
Paysage de Sal : sec, sec, sec! Ciel coloré par l'harmattan et ciel bleu. On a même eu le plaisir de voir des mirages. 
C'est la fête à Palmeira. Dégustation de cachupa, feijoada, elfilia, brochettes et sandwichs. Nous avons été invités par Jayr.
Visite des salines de Pedra de Lume  au centre du cratère. Baignade salée pour tous les 5, suivie d'une bonne douche d'eau douce!
Notre dévoué Jayr, qui s'est si bien occupé de notre séjour à Palmeira. MERCI! Et la dream team du Cap Vert😀! 

On part pour Boa Vista lundi 18 à 12h 45 et on arrive de nuit à 19 heures sur l'île de Boa Vista au petit port de Sal Rei.

Première navigation calme et confortable pour les filles. 
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Notre petit port de Sal Rei à Boa Vista. Encore quelques progrès à faire au niveau du traitement des déchets...
Petit désert de Viana, très localisé. Au milieu de l'île. Phénomène surprenant. Les grains de sable sont d'une extrême finesse!
La famille tout sourire!!! 

Visite sur le port de Sal Rei : marché au poisson. Encore des couleurs...

Nettoyage des poissons : le travail des femmes.  

On quitte Boa Vista de bonne heure le matin : debout à 5h30. Alice voudrait naviguer avec le lever de soleil😀.

Cap sur l'île de Sao Nicolau à environ 100 milles de distance. Mouillage à Carrical.

Antoine à la barre pour le départ et vue sur Boa Vista que l'on quitte. Antoine en discussion avec Alice sur le cap!

Excursion dans le Parc Naturel du Monte Gordo sur Sao Nicolau.

Des volcans, encore des volcans, toujours des volcans.... 
Une strela (bière locale au Cap Vert) bien méritée par cette chaleur. Il fait quand même 26° tous les jours... La vie est dure!!! 

Après avoir eu la visite de plusieurs tortues qui "naviguent" entre les bateaux dans l'anse de Carrical, nous partons vendredi 22 mars (début d'après midi). En route pour Santa Luzia (petite nav') qui est une île déserte. L'île est maintenant classée réserve naturelle et l'accès en est interdit. Seuls quelques bateaux de pêche viennent s'y abriter la nuit.

On y mouille à la nuit tombée en évitant soigneusement le rocher, bien en vue, juste devant la plage. Lendemain matin, découverte de la grande plage idyllique de sable blanc et mer d'un bleu turquoise. Par contre, on ne descendra pas à terre car il y a trop de ressac en arrivant sur la plage en annexe. Toujours beaucoup de vent : 15 à 20 noeuds. Antoine part faire de la plongée et revient avec... plein de photos. Réserve naturelle oblige! On quitte Santa Luzia vers 16 heures. Cap sur une nouvelle île Sao Vicente, toujours plus à l'ouest.

Grande plage de sable blanc de l'île de Santa Luzia. 
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Aujourd'hui samedi 23 mars, c'est l'anniversaire d'Heather "Happy birthday to you!" (notre protégée canadienne, correspondante d'Alice avec qui elle a fait un échange il y a plus de 10 ans!) Heather est venue de Calgary (Canada) pour nous retrouver pendant 2 semaines : choc climatique... Heather passe de -30 à +26 degrés! MERCI POUR TON SOURIRE ET TON DYNAMISME! Tu reviens quand tu veux!

Birthday cake : "apple crumble" , fait par Alice. Et ses 24 bougies!

Arrivée au port de Mindelo, dernière marina avant la traversée de l'Atlantique. Nous n'irons pas à Santo Antao avec Ariane car le mouillage n'est pas sûr. Cette fois on prendra le ferry!

A Mindelo, très peu de bateaux de voyage car les îles du Cap Vert restent une destination peu prisée par les voileux : la plupart des gens qui font la transat partent des Canaries, c'est plus facile pour faire l'avitaillement. Au Cap Vert, il est difficile de trouver du fromage, de la viande ou charcuterie sous vide entre autres...

La baie de la ville de Mindelo. A l'arrière plan, la marina. Il y a très peu de voiliers car ils sont déjà partis pour la transat.

Départ pour Santo Antao en ferry.

Au loin Santo Antao. En 45 mn, nous sommes sur l'île de Santo Antao où nous avons retenu une pension dans la vallée de Paul.  

Nous allons loger dans la vallée de Paul dans une pension la "Casa das Ilhas" : une vue splendide après une montée sportive! Cadre idyllique et calme au milieu des bananiers et des champs de canne à sucre. D'excellents conseils de la maîtresse de maison, Katlyn, pour les balades et des repas en commun très conviviaux!

Notre pension "la Casa das Ilhas"! Un havre de paix😀
La terrasse de notre logement : vue splendide sur la vallée de Paul! 

Excursion vers le petit village de Fontainhas, tout au bout de la route au nord de l'île. On crapahute encore et encore!

Nature "presque" morte. "Il est frais mon poisson"  (en direct de Lutèce😀)
Balance et poids : nostalgie des temps anciens!
Retour de pêche 😀. Oh hisse!
Hello! Tu m'as vu??? Je surveille... bien calé. Nos amis les chiens sont partout sur le Cap Vert. Toujours d'une grande amabilité....
Objectif : ascension vers le village de Fontainhas à pied sur une route pavée et sous le soleil de mi-journée en plein cagnard!
Repas bien mérité après la randonnée : cachupa de rigueur avec une petite strela ! Aux chandelles. A la Casa das Ilhas. 

Mardi 26 mars : randonnée dans la vallée Ribeira da Torre. Longue descente (5 heures). Plongée dans la vallée et panorama magnifique. Encore un volcan : le Pico da Cruz! C'est un véritable chemin de croix...

Sans oublier de regarder ses chaussures pour éviter la chute!!!

Vue sur la caldeira de Cova  
Ribeira da Torre : panorama splendide.  
Descente hyper abrupte! Ce n'est pas le moment de tomber... C'est là que les bâtons de marche me sont d'un grand secours! 
Cultures en terrasse. Toute jeune pousse est à protéger. L'eau est précieuse et l'île est la corne d'abondance de l'archipel! 
Retour au bungalow. Le petit chien de la pension vient nous rendre une visite de courtoisie. Antoine est sous le charme 😀
Après extraction des sucs de la canne à sucre dans une trapiche (moulin traditionnel)

Mercredi 27 mars, nous quittons à regret l'île de Santo Antao pour retrouver Ariane sur Sao Vicente et la marina de Mindelo.

Les filles doivent repartir le jeudi car il y a peu d'avion pour Sal, d'où elles doivent reprendre leur vol.

Superbe plage de Mindelo 
Antoine, Alice et Delphine😀😀😀
Nature morte! 
On fête l'anniversaire d'Alice en avance (6 avril). Rupture de stock des 2 dans le magasin, alors on improvise...
 25 ans!!! Enfin très bientôt...
 Coucher de soleil sur la marina. Les filles se sont envolées. On se retrouve tous deux un peu perdus dans le bateau. Bien vide!
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Publié le 2 avril 2019

Ca y est! Le grand jour est enfin arrivé! Nous allons partir pour la grande traversée. Plus de 2000 milles entre Mindelo et Tobago ou La Barbade ou Grenade. On va soigneusement éviter le Vénézuela. Nous attendons l'équipage qui va nous accompagner pour cette nouvelle aventure : Annette, Denis et Jean François : tous trois bien sympa😀. On commence le premier soir par un repas au restau.

Un petit repas (cataplana pour trois) . Pour JF et moi c'est calamar (Je ne me lasse pas).
La cataplana après un premier service.  
Retour de courses. 3 semaines de vivres et BEAUCOUP, BEAUCOUP d'eau! Livraison organisée par un employé du supermarché "Fregata".

Départ prévu mercredi 3 avril. Programme : 2000 milles avec vent dominant Nord-Nord Est. 15 noeuds au départ.

Antoine au bar de la marina où j'ai passé de nombreuses heures sur le blog. Il a fallu que je boive et boive et reboive!  
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Publié le 19 avril 2019

Traversée Cap Vert-Tobago


Nous sommes partis à 5, accompagnés de nos trois nouveaux membres d’équipage : Annette, Jean-François et Denis. Au programme 2100 milles devant nous pour nous découvrir et une belle rencontre qui a permis de nous apprécier mutuellement. S’il y a bien un milieu dans lequel la relation à l’autre se révèle franche et sans artifice, c’est bien celui de la mer où l’on ne peut échapper au regard de l’autre.


Côté météo, la traversée fut tout d’abord assez mouvementée avec une mer croisée et des vents entre 15 et 25 noeuds. Puis progressivement elle s’est installée de manière plus confortable, plus régulière, plus « douce », pour employer le terme d’Annette. Après 3 ou 4 jours, nos corps se sont adaptés de manière surprenante à l’instabilité constante du bateau. Adieu Stugeron, cette petite pilule miracle contre le mal de mer que l’on trouve en Espagne!


Le premier jour, une courte discussion entre nous, et nous nous sommes rapidement accordés sur l’organisation des veilles la nuit. Chacun ne faisait qu’un quart de deux heures seul. Après nos quarts de 3 heures lors des traversées précédentes, à raison de deux par nuit quand nous n'étions que tous les deux, 2 heures seulement prises sur notre sommeil par nuit, nous offraient un réel confort! Les quarts commençaient à 21h, ce qui donnait les 5 quarts suivants : 21h-23h, 23h-1h, 1h-3h, 3h-5h et 5h-7h et nous décalions d’un quart chaque jour.


Annette me réveillait avec délicatesse, je réveillais Jean-François, Jean-François réveillait Antoine, Antoine réveillait Denis et Denis réveillait Annette.


2 heures en solitaire. Superbes ciels très clairs avec ses innombrables étoiles : parfois filantes, organisées en constellations quelques unes reconnues mais de nombreuses : inconnues. Certaines très lumineuses comme la planète Mars, orangée et qui a mystifié Annette lors de son quart. Juste au dessus de l’horizon, la lueur de Mars ressemblait au feu de navigation d’un bateau se rapprochant! Tout prend des proportions imprévisibles la nuit!


De mon côté, la nuit les feux de navigation d’Ariane me font penser à un drone avec ses lumières vertes et rouges qui évolue au dessus de nos têtes!


Le jour, on retrouve une vie civilisée à 5. Réglage des voiles, installation d’un tangon, empannage, point astro avec le sextant, élaboration des repas, fabrication du pain, pêche (peu fructueuse en début de transat!), lecture, observation de nombreux poissons volants parfois retrouvés cachés dans le cockpit au petit matin!, élégantes méduses à voile filant à contre courant, nombreuses sargasses à mi parcours (ces algues envahissantes et malodorantes dans les Antilles) etc...

Mais encore. Longues discussions sur l’état de notre monde autour de nos préoccupations communes : la voile, les navigateurs, la randonnée, les livres.

On a tout de suite pensé que la traversée allait être trop courte!

Le rythme s’est installé et ralenti.

On va attaquer notre 2ème semaine de transat et nos trois co-équipiers sont bien tristes de voir que le bateau file au vent et que l’aventure ne sera pas aussi longue que prévue... On les gardera sans doute avec nous jusqu’à notre escale sur l’île de Grenade.


Mardi 9 avril

14h43 : nous avons franchi presque la moitié de la route et passons le cap des 1000 milles. Cela fait 6 jours et 4 heures que nous sommes partis et donne une moyenne de 6,75 noeuds à l’heure.

1000 milles déjà parcourus! 

20h50 : énième problème avec la pompe des toilettes!!!

L'objet de nos nombreux tracas!!!! On l'a changé, rechangé, et cette pompe nous a presque épuisés! 


Alors que l’équipage va installer les quarts, Annette sort des toilettes et annonce qu’elles sont une nouvelle fois bouchées!!! On n’a vraiment pas de bol ☹️. L’équipe d’urgence se met rapidement à l’œuvre et oh miracle! Intervention réussie à 21h02! Chacun peut aller se laver les dents et se replier dans sa couchette, sauf Antoine qui commence son quart en premier!


Mercredi 10 avril


7h du mat’, branle bas de combat! Jean-François termine son quart, le vent forcit avec des rafales à 28/29 noeuds. Le bateau est difficile à tenir, il va falloir réduire la toile, exercice subtil puisque le génois est à poste, tangonné depuis 3 jours. L’équipe d’intervention « slippée », Denis et Antoine, arrive à la rescousse, accompagnés d’Annette « bien équipée ». Je reste dans ma couchette en observation à l’avant du bateau en « mode pyjama »! L’équipe cogite et décide de prendre un ris, puis de s’occuper du génois. On enlève le tangon, remballe le génois et on opte pour la trinquette, plus confortable.

La situation se stabilise. Annette et moi préparons le petit déjeuner.

Magnifique pain fait maison, avant cuisson. 

Ce matin, le pain est compté! Nos vivres de frais commencent à se réduire sérieusement et nous devons réorganiser nos habitudes. Certains se régalent de céréales : Weetabix et corn flakes, les autres se rabattent sur des biscottes, plus classiques. Il ne reste que « las mietas » de pain (expression chère à Antoine et qui plait beaucoup à Annette la laissant croire qu’il parle espagnol couramment!) Denis jette un œil dubitatif sur ses grandes boites cartonnées de notre ami l’oncle Kellog en se demandant ce que sa fille penserait de le voir réduit à cette alimentation infantile!!!


"Opération tangon" ! Jean-François et Antoine à la manoeuvre sur le pont.


Jeudi 11 avril

Le point astro! Observations au sextant. On s'y est tous mis!

Encore 2 poissons volants sur le pont!


Depuis 2 jours, les grands ciels bleus ont laissé la place à de plus épais nuages qui passent et viennent déverser leur grain occasionnel. On s’approche ! Ce matin à 6 heures, le compteur est à 1280 milles. C’est mon quart et la cavalerie n’a pas tardé à sonner : accélération du vent avec rafales à 26 noeuds, baisse de tension pour la batterie d’où le démarrage du moteur (les copains essayent de poursuivre leur nuit...) et un premier grain qui m’a donné raison d’avoir mis ma veste de quart, puis l’approche d’un deuxième grain a failli me donner tort de ne pas avoir mis le pantalon de ciré!!!

Poisson volant! 
Petite méduse à voile ou physalie ou encore physalia physalis. On les a aperçus régulièrement en train de remonter au vent! 

On attend tous le grain en journée pour se doucher! Restrictions d’eau oblige! Prudence, prudence.


Aujourd’hui « opération douche sur le pont » avec 1 litre 5 d’eau douce chacun! On réussit même à se laver les cheveux! Une prouesse!

Douche en deux temps. Lavage à l'eau de mer puis rinçage à l'eau douce. 1 litre 5 chacun!


Vendredi 12 avril


C’est jour de match! Même au milieu de l’océan, on continue de vibrer pour le RCV ! Vannes joue contre Aurillac. Alex est remplaçant et nous sommes très heureux de le savoir de retour sur le terrain. Vannes est 5ème du classement et c’est sans doute l’euphorie au stade de la Rabine pour un des derniers matchs avant la fin de la saison et qui sait « les playoffs »!


Nous avons maintenant 5 heures de décalage avec la France.


A bord, journée calme. Après le café philo du matin, tout le monde bouquine. L’allure est tranquille 15 à 20 noeuds et le bateau est stable. La ligne à thon/bonite/coryphène est posée tôt le matin et nous attendons...


Surprise en fin d’après-midi! Incrédule, Denis sort de la salle de bains “Hé! Il y a un poisson!”. Effectivement, par le plus grand des hasards, un petit poisson volant est entré par le hublot et se débat dans notre cagette de fruits et légumes à côté du pamplemousse et de deux citrons! Et hop! On le remet à l’eau! Il a du avoir la frayeur de sa vie. Se retrouver enfermé dans une salle de bains au milieu d’une cagette de fruits et tout ça en plein océan, c’est sur ses copains l’ont jamais cru quand il les a retrouvés après son aventure!!!

Opération Exocet! 


A part cette courte visite, nous sommes toujours seuls! On n’a pas vu d’autres bateaux depuis notre départ il y a maintenant 9 jours. Seuls au monde!


Vannes a gagné 25/5 au terme d’un « match laborieux » nous a dit Alex, par l’intermédiaire de notre téléphone satellite (iridium). Le RCV est désormais 4ème du classement! Quel beau parcours cette année! Bravo!

In the middle of the ocean!!! A double rainbow early in the morning!


Samedi 13 avril


Houra ! Premier poisson attrapé au petit jour (7h du matin!) Denis a mis la ligne dès potron minet... C’est une daurade coryphène d’environ 10 kilos, qui agrémentera très bien notre repas de midi. On ne pouvait espérer mieux! Cuisinée par Annette au four avec des oignons et quelques aromates : délicieuse! Denis avait pris soin de mettre de côté quelques filets préparés en ceviche « cuits dans le citron » : notre apéro du soir. On s’est encore régalé!

Séance épluchage de légumes. Jean-François et Denis à l'oeuvre.  

D’ailleurs à l’heure de l’apéro, nouvelle prise, cette fois plus petite (environ 3 kilos). Il semblerait que ce soit un thonidé? On cherche dans le guide des animaux marins, le bloc marine... On semble se mettre d’accord sur le ou la sériole ? Hop, une fois identifiée, « la bête » est étêtée et équeutée. Au frigo pour demain.

Fondant au chocolat. Le bateau tangue et le gâteau prend une forme surprenante... On a tous apprécié quand même.

Il fait toujours très moite. Aujourd’hui, on décide d’une nouvelle journée “douche” : 1 savonnage, 2 seaux d’eau de mer et 1 rinçage avec 1 litre 5 d’eau douce. C’est presque le nirvâna!!!

Omelette du chef "made in Denis" : pommes de terre, lard, oignons...


Ce soir pour nous, c’est pizza! Et le pizzaiolo, c’est bibi!

Le compteur affiche 1700 milles en fin de journée!


Nos deux dorades coryphènes! 1 mètre 20 de long et environ 10 kilos pour la plus grosse...😀


Dimanche 14 avril

Coucher de soleil sur l'Atlantique 

Au menu du déjeuner, poisson au four : parfait!


Et pour dîner, une dernière salade alors que les vivres en frais se terminent hélas! Cela fait 11 jours que nous sommes partis. Annette y met tout son cœur : 1/2 chou, les 3 dernières tomates, le dernier concombre, des olives vertes, quelques herbes aromatiques et du chorizo. Le tour est joué! On se régale encore une fois.


N’ayant plus de fruits frais, j’improvise un dessert. Ce sera un gâteau de semoule au caramel. J’y ajoute quelques raisins de Corynthe trempés dans le rhum et un peu de cannelle. Un grand succès lorsque je le pose sur la table. Antoine propose de l’agrémenter d’une « touche » de rhum. Et voilà un baba de semoule largement arrosé de rhum... que tout le monde applaudit. Le gâteau nous fera trois repas!


20h30, alors que chacun s’apprête à s’organiser pour la nuit, Ariane prend le dessus et notre fidèle barreur “Nestor” décide de nous jouer des tours... Il refuse de barrer!!! Pas d’autre choix que de le remplacer : on réorganise les quarts! Cette fois ci, toutes les 3 heures et à deux.


La nuit est courte, voire très courte pour ceux qui se retrouvent avec 2 quarts!

Planning des quarts durant la transat. 


Maudit Nestor !



Lundi 15 avril


Fatigués, des siestes s’annoncent pour la suite.


Une fois tout le monde debout, on examine Nestor avec sollicitude et miracle : il repart! Cependant on s’en méfie car il nous semble de plus en plus susceptible.


On passe le cap des 2000 milles. Ça sent l’écurie!!!


Certains rêvent d’une douche, d’autres d’un sorbet coco ou d’un steak!


Si tout va bien, on sera à Tobago demain soir.


Haïku du jour

Le midi :

Un chili qui ravit

Le baba toujours là!

Et le soir :

Des pâtes mais sans lard!

Au sirop furent les poires!



Mardi 16 avril


On croise un tanker (300 m de long) qui s’appelle « Victory » : premier bateau depuis plus de 2000 milles. Il passe devant nous à 2 ou 3 milles. Imposant et majestueux!


À midi, JF pêche une énorme dorade coryphène de 120 cm de long. Immédiatement débitée, elle est mise au frigo. Un plat est mis au four pour le déjeuner et une partie est placée dans le citron pour l’apéro ce soir.

 Filets de coryphène en partance pour le four avant préparation! 

On a passé la 60ème longitude : on change d’heure pour la dernière fois. On aura avancé d’une heure à trois reprises depuis le Cap Vert.


A 17h43, après un grain monumental où tout le monde se retrouve en maillot de bain sur le pont pour une douche, on aperçoit la terre, qui est à 25 milles. On a parcouru 2169 milles. Il faudra encore attendre le milieu de la nuit du 16 au 17 avril pour mettre pied à terre.

Transat en 13 jours et une quinzaine d'heures. Bravo!

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Publié le 1er mai 2019


Tobago


Ca y est! On est de l’autre côté de l’Atlantique. Depuis des mois, je pensais à cette traversée et avais envisagé tant de problèmes que je me suis surprise à la facilité de sa réalisation. Bien sûr le temps s’étire mais la satisfaction d’y être parvenue est une véritable victoire. Une victoire sur moi-même, c’est sûr!


Première escale : Scarborough. Son petit port n’est guère organisé : pas de pontons, quelques barques de pêcheurs, un petit bâtiment des gardes côtes au bout du quai, une grande bâtisse où se retrouvent les pêcheurs pour y vider le poisson du jour.

Ariane dans la baie de Scarborough : port très sommaire.  


Ce port de Scarborough, nous y sommes arrivés en pleine nuit, à 2 heures du matin sous un grain de folie. Tous les 5, sur le pont! À chercher les alignements de feux... Que nous n’avons jamais vus! Les yeux fatigués à force de scruter la terre. Prudemment, nous avons fait notre approche et avons accosté sur le quai juste devant le bâtiment officiel des gardes côtes, en se disant qu’on était en sécurité! Mal nous en a pris car 2 heures après s’être profondément endormis, on toque à notre bateau : les gardes côtes viennent de prendre leur service. Impossible de rester à quai! Antoine et Jean-François discutent, essayent de négocier, rien n’y fait! Quelques minutes plus tard, Annette et moi revenons à la négociation, ils sont intraitables. On leur explique que l’on vient de traverser l’Atlantique, que l’on a fait 2100 milles, que l’équipage est fatigué, que cela pourrait attendre demain matin, que ce serait gentil de leur part... Bref, on use de notre charme féminin, sans succès! On ne négocie pas avec les représentants du gouvernement! Il faut nous éloigner et aller mouiller plus loin. Dépités et fatigués, on quitte notre quai. Après quelques ronds dans l’eau, nous jetons l’ancre à une cinquantaine de mètres et retournons dans nos couchettes. Dormir!

Le quai où nous ne serons restés que deux heures... Le bâtiment officiel des gardes-côtes. 


Quelques heures plus tard, après un bon petit déjeuner, on gonfle l’annexe et on se dirige vers les autorités portuaires puis celles de l’immigration : 2 heures à compléter des formulaires pour être en règle. Clearance OK! On se renseigne pour le moment le plus opportun pour faire les formalités de sortie quelques jours plus tard. On nous dit « no problem for Saturday. The office will be open. » A samedi, alors. Nous ne sommes sûrs de rien car c’est le week-end de Pâques! Mais ils nous ont promis qu’ils seraient là et sans surcoût. On verra!


Nous voilà libérés. A nous la douche! Chaleur moite : 30 degrés. Il n’y a pas de sanitaires sur le port, mais on nous indique une pension dans les hauteurs de la ville où nous pourrons faire notre toilette. Une dame du bureau de l’immigration téléphone pour vérifier que la pension peut nous accueillir. C’est d’accord. On se met en route tous les quatre. Denis ayant décidé de repartir vers la France pour l’agneau pascal dont il rêve depuis plusieurs jours! Pas facile à trouver cette pension. On demande notre chemin à plusieurs reprises, on retourne sur nos pas, on s’éponge car on dégouline!!! Enfin après 30 mn de déambulation dans la ville, nous arrivons à la pension. Hélas, sa propriétaire, toute surprise de nous voir, n’a pas reçu d’appel téléphonique, n’a pas de logement libre pour nous permettre de prendre une douche! Et zut! De zut!


Elle nous indique cependant une autre adresse. Nous voilà repartis... Toujours plus loin, plus dégoulinants. On prend une super averse en cours de route, sans pouvoir se mettre à l’abri. Nous voilà maintenant comme des chats mouillés. L’air misérable!


Une demi-heure plus tard, on arrive enfin devant une espèce de motel désaffecté, complètement à l’abandon. Exit la douche, retour sur le bateau où nous prendrons notre douche, sans le confort dont nous rêvions!


On passe le reste de la journée à chercher de la wifi (pour prendre des nouvelles de la famille et des amis qui doivent arriver). Personne ne nous indique clairement où l'on peut avoir du réseau. En allant à la banque le lendemain, je m'aperçois qu'il y a de la "free wifi"! Soyons zens!!!

Quelques ronds dans l'eau devant le quai des gardes-côtes! 

Avant de quitter Scarborough et en allant chercher de l'eau au ponton, nous avons coincé Ariane sur une amarre d'un bateau de pêche. Un peu de stress pour nous dégager car l'amarre du bateau de pêche s'était enroulée dans l'hélice d'Ariane et nous étions immobilisés. Heureusement, un "très beau plongeur" nous a sauvés de notre embarras!!! Après une vingtaine de minutes et plusieurs plongées, chaussé de palmes, harnaché d'un masque et tuba en plus d'un couteau de plongée, il a fini par sectionner l'amarre du bateau de pêche et nous a libérés. Ouf, plus de peur que de mal!

On décide que l'on ne va pas rester longtemps dans cette ville peu accueillante, on part pour la pointe sud ouest vers Pigeon Point : Crown Point. Là, nous sommes surpris par la beauté du lieu, enchanteur!


Crown Point : mouillage d'Ariane à Tobago. Antoine au café de Crown Point! 
Balade à Pigeon Point! Superbe! 
Peintures sur bois. Artiste local.  
Ariane au mouillage. Fin de journée.  
Dernier cocktail au bar de Crown Point! Expensive... 

On quitte Tobago le samedi 20 avril vers 18 heures après quelques tracas. D'abord les formalités administratives le matin. Antoine et moi retournons en taxi à Scarborough et là surprise de la part de l'employé de l'immigration qui nous demande 350 dollars Caraïbes prétextant que c'est le week end de Pâques et que nous (tous les 5) avions -bien sûr!- mal compris ce que l'on nous avait expliqué 2 jours auparavant... Même discours pour les douanes où l'on nous fait payer 235 dollars Caraïbes car l'employé ne travaille pas normalement ce jour là! Encore une fois, aucun de nous cinq n'avait bien compris! (Cela commence vraiment à nous agacer d'être pris pour des pigeons!!!) L'employé conclut en nous disant qu'il n'y est pour rien (hum-hum) et que c'est "Money for the government". Bon, allez, on quitte ce mauvais bougre! "Happy Easter" quand même...

En fin d'après midi, cocktail hors de prix au bar de Crown Point! On comprend mieux pourquoi nous ne sommes qu'à quelques centaines de mètres de Pigeon Point!!!

Vers 18 heures, on lève l'ancre, quelques problèmes techniques. Toujours le traceur!!! Antoine le "stabilise"! Et hop, en route!

On a 80 milles avant Grenade. On y sera vite car le vent nous pousse toujours plus vite. Belle nav', quart en solo très agréable.

On arrive tous les quatre à Grenade le dimanche 21 avril vers 6 heures du matin.

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Publié le 5 mai 2019

Arrivés dans la superbe marina de Port Louis à Saint Georges. Et oui, ce bon vieux Georges!!!!

Grand luxe, on a même une piscine dans la marina!!! Un peu de confort n'est pas de refus😀!

La SUPER piscine de la marina! 
Un visiteur sous les pontons. Avec sa trompette!  Un poisson coffre.
Un petit iguane ou plutôt un lézard dans le jardin de la marina. 
Vue sur la marina. Des yachts ENOOOOOOOORMES! On est peu de choses!
Balade autour de la baie de Saint Georges : une ancienne caldeira, il y a fort longtemps! Au fond, on aperçoit "the Carenage". 
Petit nid bien douillet accroché aux arbres. Ni vu ni connu! 

Annette et Jean-François sont repartis. On a déjà prévu de se revoir l'été prochain.

On attend maintenant l'équipage "Grenadines". C'est pas les plus mal lotis😀!

Illustration façon Mike Peyton! Un peu machiste, mais quand même drôle! How to get rid of one's husband!!!!

Pendant ces quelques jours à Grenade, on se balade de shipchandler en shipchandler, avec tout le bazar qui les accompagne... Au détour d'une lecture, je trouve ce petit livre dont l'illustration nous amuse et qui nous rappelle à tous les deux les petits livres illustrés du marin Mike Peyton.

Mercredi 24 avril, Antoine et moi louons une voiture pour deux jours et partons en exploration dans l'intérieur de l'île. Nous allons avoir le plaisir de rencontrer les singes Mona.

Rencontre avec les singes Mona dans le parc naturel de "Grand Etang", dans les montagnes au centre de l'île. 

Le jeudi, on décide d'un grand tour de l'île en partant vers l'ouest d'abord. Première étape dans la petite ville de Gouyave où nous visitons une usine d'exploitation de la noix de muscade. Très artisanale.

Sac de noix de muscade 
Les femmes au triage et les hommes à l'expédition. 
Grille permettant le tri des noix, pour le calibrage. Les plus grosses noix étant les plus chères! 

Nouvelle étape au bord d'une plage un peu plus au nord. Des Pétroglyphes amérindiens qu'une petite fille nous fait découvrir avec son gobelet d'eau qu'elle jette sur la pierre pour faire apparaître ces dessins énigmatiques, que nous n'aurions jamais trouvés tout seuls!

Pétroglyphes amérindiens. 

Nous reprenons la voiture. En route pour une exploitation de cacao, au nord de l'île dans un domaine nommé "Belmont Estate", jolie demeure qui hélas a été détruite par un cyclone il y a quelques années.

Séchage des fèves de cacao sur des grandes tables roulantes. qui devaient être foulées par les femmes il y a encore peu de temps.
Cabosse du cacaoyer avec ses nombreuses fèves. Elle peut peser jusqu'à plus d'un kilo!
Fèves de cacao 
Cacaoyer ou cacaotier. En l'espace de quatre mois, le fruit apparaît sur l'arbre, parfois à même le tronc, et atteint sa taille.  

Quelques fleurs superbes dans le jardin de Belmont Estate après la dégustation de fèves de cacao. Miam miam!

Fleurs de l'allamanda aux pétales jaunes vifs et délicatement parfumées. 
Bougainvilliers de différentes couleurs avec son petit pistil blanc qui est en fait la fleur de la plante.  
AH! LES MANGUES! Elles sont tellement sucrées! On ne s'en lasse pas!  Ici des mangues jolies, on dirait?
Antoine et moi avant l'arrivée de l'équipage Grenadines. 

Après l'arrivée des copains, on part faire une visite du marché de la ville de Saint Georges.

Petits piments et tamarins (fruit tropical venant d'Inde). 
Large éventail d'épices. 
L'équipe des hommes : Hervé, Philippe et Antoine!
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Publié le 6 mai 2019

Nous avons quitté Port Louis samedi 27 avril en début d’après-midi pour aller mouiller quelques milles au sud de Grenade dans la baie de « True Blue Bay ». Nous en avons profité pour mettre une ligne et rapidement nous avons sorti de l’eau un poisson de belle taille : sans doute une sériole, que nous avons dans le doute remise a l’eau, méfiants de nous retrouver atteint de la ciguatera, une maladie pas très sympa! D’ailleurs ce poisson, on l’a tout de suite rebaptisé la « sériole killer »!

Il a une drôle de tête celui-là! 
Les Grenadines 


Arrivés à True Blue Bay, nous avons aperçu une tortue qui se baignait et avons décidé de faire de même. Hélas elle n’a pas voulu partager sa baignade et après une partie de cache cache « je te montre ma tête, je ne te la montre plus », elle a disparu.


Première nuit calme pour notre nouvel équipage.


Départ le dimanche pour « Saline Island » , tout près de Carriacou où nous avons fait de superbes plongées. Une plage de sable sublime pour nous tout seuls ou presque. En arrivant sur le mouillage, un grand cata nous passe devant le nez pour s’installer au milieu de la baie. Pas très “fairplay”, voire un peu goujat! « Mais bon on est en vacances, on va pas se fâcher pour si peu! »

Notre mouillage à Saline Island! Une eau transparente!
Saline Island. La vie en grand écran!
Hervé, Christine et moi en plongée 
Retour de plongée. Plage de Sandy Island. Caro, Hervé et Christine.

Escale à Tyrrell Bay sur Carriacou

Petite échoppe avec vente de légumes sur la plage de Tyrrell Bay. 

En quittant Tyrrell Bay, un moment d'inattention et on entend les cris d'un pêcheur au loin... On passe en plein sur un ilot! On racle les fonds et on a failli s'échouer pour de bon!

Honte à nous! L'ilot était pourtant bien indiqué sur la carte, mais pas visible hors de l'eau!!! 

Le lundi : en route pour « Sandy Island », toujours dans les environs de Carriacou. Encore des plongées à faire rêver.

Une murène 
Des ballets incessants. 
Banc de seiches. 
Superbe raie. 
Sublimes fonds marins. 
Poisson coffre  
A droite! A gauche! 
 Clarita sauvée des eaux. Tout ça pour ramener un lambi! (qualité de photo de photo, donc médiocre : volontairement floutée 😀)

Un peu de stress pour moi qui suis surprise par le courant en essayant de revenir au bateau avec un gros lambi trouvé sur la plage (2 kilos 200). Finalement à mi chemin entre la plage et le bateau, essoufflée, je hèle 2 pêcheurs sur une barque qui passe à côté pour me venir en aide. Très serviables, ils s’approchent, je m’agrippe au bord de leur barque et ils « me traînent » jusqu’au bateau. A bord, les copains rigolent et font le reportage! C’est tout ce que je mérite! J’aurais du lâcher mon lambi. Clarita sauvée des eaux!

L'objet de ma convoitise. Tout ça pour ça!😀


Mardi escale sur la petite île de « Petit Saint Vincent » : île privée avec un hôtel grand luxe que l’on ne verra pas. Les plaisanciers ne sont autorisés à débarquer que pour se rendre au bar sur la plage. Très agréable, superbe vue et coucher de soleil magnifique. Il est 18 heures! Cela tombe bien. Programme cocktail sur canapé!

La "Dream Team" des Grenadines! 


Petit Saint Vincent 
Les éternels vacanciers! 

Le lendemain, mercredi 1er mai, on repart vers les deux îlots recouverts de sable au milieu des eaux « Punaise » et « Morpion » où « Mopion » selon les cartes ou l’accent local, qui donnent lieu à quelques jeux de mots... Il y a du vent et cinq ou six kite surfs s’amusent à filer sur l’eau. Sur « Morpion » qui fait une petite vingtaine de mètres de long et encore moins en largeur trône un unique et intrigant parasol recouvert de feuilles de palmier mais pas un péquin sur la bande de sable. On s’approche, on commence à mouiller mais hélas on reste plantés quelques secondes. Rapidement on essaye de relever la dérive pour se dégager car on a touché, mais le mal est fait. La drisse de la dérive est bloquée et on a l’impression que la dérive a disparu, car on ne la distingue plus dans le puits de dérive... Pas très rassurés, on s’éloigne de ses eaux peu profondes et on décide de se diriger vers l’île de « Union » pour aller voir sous la coque. Tout le monde réfléchit à bord, on est tous inquiets de savoir ce qui est arrivé. Au mouillage, Philippe plonge et bonne nouvelle « la dérive est bien en place »! Ouf! Par contre, elle se retrouve maintenant en position basse et on a 3 mètres de tirant d’eau en permanence au lieu d’un mètre en position relevée. Il va donc falloir ouvrir l’accès au puits de dérive, opération délicate, et pour ça il est préférable que l’on amène le bateau au ponton. On s’organise pour s’atteler au problème dès le lendemain : aujourd’hui, c’est la fête du travail!!! Tout est fermé! On garde aussi à l’esprit qu’il nous faut faire les formalités d’entrée sur Union, notre nouveau territoire.


Lever de soleil! 5 heures du du matin! Tout le monde dort, sauf moi! Je me recouche juste après la photo!


Le lendemain matin, visite mémorable de l’hôpital pour Christine et Caro, fabrication du pain pour moi qui reste à bord et mission formalités d’entrée et dérive pour les hommes!


Après 1 heure 30 passée au bureaux des autorités, les hommes s’attaquent au problème de la dérive. Mais avant de se lancer, il faut s'assurer de trouver du sikaflex pour pouvoir refermer l'accès au puits de dérive (qui se trouve au milieu du carré) quand les réparations seront terminées.

Antoine part en expédition « sikaflex » pendant que Philippe et Hervé réfléchissent et préparent la suite des opérations.

Trois heures plus tard, la pièce cassée a été retirée et remplacée par une réparation de fortune : une poulie simple. Le puits de dérive est refermé. Il faudra mettre le bateau au sec et changer la pièce quand on sera à la Martinique. On espère que cela tiendra jusqu’à notre arrivée à la marina du Marin.


Opération réparation de la dérive... 


Vendredi matin, nouvelles aventures! 8 heures du matin, alors que l’on s’affaire pour prendre le petit déjeuner à l’extérieur, l’un d’entre nous (qui se reconnaîtra, mais ce n’est pas Philippe!) termine sa petite affaire aux toilettes et pompe pour évacuer. Cri d’alarme de nos voisins de ponton!!! C’est alors que nous découvrons qu’un jet puissant est projeté accidentellement dans notre annexe juste en dessous!!! La cuve à eaux noires étant pleine, le trop plein se déverse par un évent situé 50 cm au dessus du niveau de l’eau en direct dans l’annexe. Horreur! Malheur!


Honteuse, Christine se réfugie à l’intérieur du bateau.


Du coup, l’annexe est remontée sur le ponton et s’ensuit une séance récurage!!! Heureuse, l’annexe vit son nettoyage de printemps!

Opération nettoyage de l'annexe!


Après « Union », on décide de ne pas aller sur les « Tobago Cays” car la météo annonce du vent qui souffle un peu fort (20 noeuds constants avec rafales). On ira aux Tobago Cays à notre retour, puisque notre équipage reprend l’avion de Union et nous allons faire une boucle dans les Grenadines. Du coup, on met le cap au nord sur l’île de Canouan et après 4 heures de navigation, on mouille devant la superbe plage du “Tamarind Hotel”.


Après midi farniente! Antoine part faire du snorkeling avec Philippe tandis que les autres lézardent sur la plage déserte car nous sommes début mai et ici la saison est terminée. L’hôtel est fermé depuis quelques jours et ne rouvrira qu’en décembre prochain. Les seuls habitants de l’hôtel se résument à la faune locale. En se promenant dans le jardin, nous nous retrouvons nez à nez avec quelques nonchalantes tortues terrestres, munies de taches rouges sur la tête et les pattes. Pour elles, c’est désormais la tranquillité jusqu’à l’arrivée des prochains vacanciers en décembre. 7 mois de vacances! Le pied! Ou plutôt la patte!


Beau mouillage de Canouan où une petite poignée de voiliers ont décidé de faire escale.


Samedi départ de Canouan pour l’île de Bequia, la plus septentrionale des Grenadines. 25 milles de navigation au pré. En arrivant, on aperçoit à une vingtaine de mètres devant l’étrave, un groupe de 3 cachalots, l’allure un peu endormie. Vite on s’en écarte pour ne pas les effrayer. On en a plein les yeux une nouvelle fois! Même pas envie de faire des photos, ni de filmer! On se régale de les contempler!


Encore une superbe baie bien abritée : « Port Elizabeth Bay »! Avec une ribambelle de petites échoppes, très beaux hôtels, beaucoup de charme.



Le joli petit hôtel "Gingerbread"  
Terrasse de bar. Bien installés sur des vertèbres de baleines!

Ça y est! On est dimanche 5 mai et c’est match à la Rabine. Vannes/Mont de Marsan. Vannes est 5ème. Mont de Marsan est 4ème! « C’est chaud! » C’est le dernier match de la saison et si Vannes gagne, ils jouent les playoffs.


La veille, on s’est organisé et on a décidé de prendre le petit déjeuner au Gingerbread Hotel, car on a besoin de wifi pour capter scorenco, qui va nous permettre de suivre les commentaires du match. Hélas on ne capte plus eurosport player depuis que nous avons quitté la zone Europe. On est obligé de se contenter des commentaires écrits en direct.


8h30 : on est prêts. Tous les six, confortablement installés face à la baie sur la terrasse du Gingerbread! Il est 14h30 à Vannes. Nous, on est super contents car Alex commence en 12.


Les œufs au bacon arrivent pour certains, les pancakes pour d'autres et les deux premiers essais pour Vannes nous font regretter une nouvelle fois de ne pas être au stade. Match très disputé.


Score final : 24/13 !

Nous sommes ravis😀!


Quelques minutes plus tard, le tirage au sort décide que Vannes rejouera dimanche prochain à la Rabine! Contre.... Mont de Marsan! De nuevo!

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Publié le 13 mai 2019


Après une escale à Friendship Bay sur Bequia où nous avons fait le plein d’eau (Miranda's Yacht Service), nous partons pour Moustique dans la baie de “Britannia Bay”.


Plein d'eau! Livré à bord!  Merci Miranda!
Mouillage à Port Elizabeth (Bequia)
Ravissante petite case. La librairie locale à Bequia.


Moustique : Nous voilà!

L’île des milliardaires avec ses superbes propriétés, démesurées que l’on admire déjà de loin. Une petite embarcation de la “Mustique Company” nous accompagne à notre bouée de mouillage. 220 dollars Caraïbes (environ 70€) : que l’on reste une nuit ou trois. Du coup on décide de rester 2 nuits! Ce sera suffisant. Peu de bateaux, un bar en front de mer, le Basil’s Bar : magnifique! Les nantis s’y retrouvent le soir pour prendre un cocktail ! On s’y associe pour un soir. Le coucher de soleil y est superbe.

Fish market (le marché aux poissons) en arrière plan. 
A l'ombre! Il fait 29 degrés et il fait soif! Carib bienvenues! 
Peu de bateaux à Moustique! 
Porte d'entrée à Moustique! Qui habite derrière? Nobody knows! 
Bien cachée dans ma carapace! Je ne vous montrerai que mes écailles... Superbes! Tortue de terre. 
Vue sur la baie prise du restaurant dans les hauteurs de Moustique. 
Le Basil's Bar! LE BAR DES STARS LOCALES! Pour un soir, on s'y croirait presque... 
Je manque de superlatifs... Magnifique, superbe! Une star est là!
Le Basil's Bar. 


Mercredi matin 7h30, visite d’un petit oiseau dans la couchette de Christine et Hervé qui dormaient encore. L’oiseau se pose sur Christine. Tout l’équipage l’entend gazouiller. Il repart presque aussitôt. Il reviendra dans la journée où son cousin, avec son cri aigu. Très motivé par nos restes de repas.

Un visiteur très à l'aise dans le cockpit! Le cousin de celui qui s'est permis de rentrer dans la couchette de Christine et Hervé.


Après s’être renseigné sur une location de voiture pour laquelle on nous demandait de payer pour un permis spécial, on opte pour une virée en taxi avec chauffeur. Petit tour de l’île avec notre chauffeur Boom Boom : ça ne s’invente pas! On avait déjà rencontré précédemment “Up in the sky”, traduction de Cosmos. Il n’avait pas l’air très lucide celui-là! Sans doute le copain de « Lucy in the Sky with diamonds »! Bien allumé...


Boom Boom commence par demander à Antoine de mettre son tee-shirt pour monter dans son taxi : dress-code oblige! Ici, on ne déambule pas en maillot de bain... On s'habille! Et nous voilà partis visiter ce mouchoir de poche.


D’abord, Boom Boom nous fait longer le front de mer avec ses adorables maisonnettes aux couleurs vives de style néo-créole qui abritent quelques petits commerces d’articles de mode estampillés « Moustique ». Ci-dessous : short de bain (Moustique fashion). Pour le ravitaillement, on y trouve presque tout : épicerie, boulangerie (croissants, pains au chocolat, cookies...), une cave à vin (très bien fournie : vins du monde entier, grands crus, champagne, whisky...) Nous sommes dans un autre monde!

Bermuda de plage. Imprimé Moustique. Tarif : 345 dollars! On ne sait plus si ce sont des dollars américains ou des Caraïbes!


La route se poursuit. Nous croisons quelques tortues terrestres en balade.

En haut de la côte, nous découvrons l’adorable village avec ses cases colorées flambant neuves. Tout est mignon, propret, plein de charme. La poste est gigantesque, l’hôpital bien équipé, la caserne de pompiers rutilante, le garage... L’école avec ses enfants en uniforme qui jouent dans un espace très bien entretenu avec toboggan, balançoire et autres installations. L’herbe est coupée à ras, beaucoup d’allées sont bordées de fleurs. L’atmosphère respire le calme.

L'école. Un cadre exceptionnel! 


Boom Boom nous montre de loin quelques villas : ici celle de feu David Bowie, là celle de Mick Jaeger, puis celles de la chanteuse Shania Twain, du PDG de Lacoste, du patron de Guinness, mais aussi la maison où Kate et William ont séjourné pour leur lune de miel... Bref visite intéressante mais nous n’appartenons pas au même monde! Nous contournons la toute petite piste d’atterrissage et plus loin atteignons « Macaroni Bay », plus exposée aux vents où nous ne nous arrêterons que quelques minutes. On y croise l’équipage de l’Allure 51, des français de la Ferté Bernard, qui poursuit sensiblement la même route que nous et qui mouille aussi à Britannia Bay. A la retraite, ils ont tout leur temps, ils reviennent de Panama, île de Pâques et ce gigantesque Pacifique qui ne nous attire pas plus que cela. Très sympa!

D’ailleurs on se retrouve à 3 Allures dans la même baie!


Antoine, Hervé et Boom Boom à Macaroni Bay. Pas de snorkeling possible : trop exposé aux vents!



Boom Boom nous dépose près de la plage de l’hôtel du « Cotton House Resort ». Encore un lieu d'exception : on jette un coup d'oeil sur les tarifs d'une nuit là bas! Juste un oeil!


Le Cotton House Resort.
Le gardien du hamac! Les chiens sont vraiment sympas. Petite pensée nostalgique pour Bambou, notre golden restée sur Vannes.  


Le reste de la journée est tranquille. Petite balade et plongée vers Lagoon Bay.


Jeudi, nous quittons la « World Company » pour l’île de Mayreau. Direction Salt Whistle Bay (la baie de Christine😀).


En route, notre ligne attrape enfin un beau spécimen : une petite bonite de 2 ou 3 kilos. C’est le bonheur! On a enfin réussi à pêcher depuis Grenade. Menu du déjeuner : filets de bonite préparés par Hervé. On s’est régalés!

Arrivés à Salt Whistle Bay, le mouillage est superbe avec sa rangée de cocotiers qui longent la bande de sable.

Superbe Salt Whistle Bay sur l'île de Mayreau.  
Beau spécimen de langouste en plongée. Antoine refuse de les pêcher, on ne fera que les admirer en photo!


Le soir repas de langoustes dans un typique petit bar local sur la plage. Ambiance garantie! Quelques « copains » de Up in the Sky sont là, reconnaissables à leur discours décousu et regard dans les étoiles! On se concentre sur notre repas. Langoustes grillées au barbecue délicieuses! Merci l’équipage Grenadines 😀😀😀.


Attablés au bar local. On attend nos langoustes!
Langoustes au barbecue... Miam miam! C'est la fin de la saison depuis le 1er mai. Ils écoulent les stocks, nous ont-ils dit! 


Vendredi matin, on part de bonne heure pour la destination tant attendue : les Tobago Cays où nous ne ferons qu’une courte escale de jour car le temps ne s’y prête guère : trop de vent! A nous les plongées de rêve.


Arrivée sur les Tobago. Eau translucide. 
Tobago Cays 
Christine au reportage sur les tortues... Hervé et Philippe, parés d'une gaffe pour attraper notre bouée de mouillage.
Madame La Tortue! On en verra tellement...
Madame La Raie escortée par deux poissons coffres, semble t'il.
Que de plaisirs en plongée! 
Retour de plongée de l'équipage. On a tous notre tee-shirt pare-soleil! 


Vendredi en fin de journée, départ pour Union avec une nuit à Chatham Bay.

Navigation tranquille.  

Belles plongées dans la baie. Programme farniente. L’équipage fait des figures dans l’eau. On est prêts pour les JO !


Remake du film "Le Grand Bain". Unité de couleur pour les maillots : bleu des Caraïbes! 


On retournera sans doute à Chatham Bay car le petit restau proposait des langoustes à un prix défiant toute concurrence.


Samedi, on fait le tour de l’île de Union par le sud en tirant quelques bords pour aller se mettre au ponton de l’hôtel le Bougainvillier à Clifton. Les quatre membres de notre équipage Grenadines ont réservé un vol privé pour Fort de France le dimanche à 13 heures avec Jean-Marc aux commandes. Pour eux, les vacances arrivent à leur terme. Plein de bons souvenirs 😀!

Le Bougainvillier. The place to be! Pour regarder le match! Et  l'entrée du "dinghy dock"!


Entrée du Bougainvillier. 
Le dinghy dock. Adorable petit port pour les annexes. 

On est également à poste pour regarder le match Vannes/Mont de Marsan qui cette fois commence à 8h15 pour nous (14h15 pour Vannes). Hélas Alex n’est pas sur la feuille de match! Dimanche matin 8h, on est attablé au Bougainvillier pour un petit déjeuner en wifi (de nouveau connecté sur scorenco pour les commentaires en direct).



Superbe match! La Rabine est pleine comme un œuf : les 8000 places ont été vendues en quelques heures.


Mont de Marsan est laminé. Un carton rouge pour MdM pour un placage dangereux, ils feront une bonne partie de la deuxième mi-temps à 14 joueurs. Score final 50/10! Incroyable, le monde méridional du rugby tremble devant cette petite ville vannetaise d’irréductibles. Encore une fois on rêverait d’y être!

Le week-end prochain, le RCV remet le couvert et repart pour Brive (la demi-finale). Courtes vacances pour les joueurs du RCV cette année!


De son côté, notre joyeux équipage des Grenadines nous quitte à regret. Nous les accompagnons pour l’aéroport à 5 mn à pied. La piste se trouve juste derrière le Bougainvillier. Tristoune! On se raconte quelques dernières blagues pour égayer notre séparation.

Le Joyeux Equipage des Grenadines. 
Sur le départ, à l'aéroport de Union. 
Quelques recommandations... 


Montée dans l'avion. Jean-Marc aux commandes, secondé par Hervé qui est ravi.  


Nous voilà de nouveau tous les deux.


Un petit plein d’eau (200 litres) car l’eau est rationnée : rare et précieuse en ces périodes de sécheresse. Pour ne rien arranger, le désalinisateur de l’île est en panne. Une pièce est cassée. Elle devrait arriver lundi? Ici rien n’est jamais sûr...


Antoine et moi décidons de repartir lundi vers le nord : direction Mayreau, Saline Bay. Notre lente progression vers la Martinique se poursuit. Nous commençons à avoir hâte d’être là-bas et de nous trouver un logis sympa.




« La voile : le moyen le plus cher et le plus lent de rallier un point à un autre!!! »

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Après le départ des copains de Vannes, nous sommes restés deux nuits à Union au ponton, en face du bar-restaurant-hotel du Bougainvillier. Un peu de ménage et rangement, repos et lecture et bien sûr le blog. Pas mal de vent et le bateau bougeait la nuit. Pas très agréable le long du ponton. Hélas!

Souvenirs des copains. Photo prise au Cotton House à Moustique 
Snorkeling. A 6 dans l'annexe, ça passe! 
Café littéraire, pré apéro... 

Nous sommes partis direction l’île de Mayreau vers Saline Bay le lundi : très jolie baie la plus à l’ouest. Mouillage très tranquille! Le bonheur!

Les Tobago Cays pris au cours d'une balade lors de notre escale à Saline Bay à Mayreau. 

Programme baignades et plongées pour changer. (Quand je pense à tous ceux qui nous lisent et qui bossent... J’aurais presque tendance à culpabiliser!)

Notre "Carib" habituelle!!! Apéro oblige! Et toujours des endroits superbes...  

Cela fait maintenant presque 4 mois que nous avons quitté Vannes et que nous naviguons. Antoine et moi avons maintenant hâte d’arriver sur la Martinique pour trouver une maison et nous installer avec un peu de confort et d’espace. D'autant plus que notre étendard fatigue sérieusement!!!

4 mois battus par les vents! 
Coupe de cheveux pour Antoine! Un coup de tondeuse et hop, l'affaire est faite! 

Mardi, nous refaisons cap sur les Tobago Cays, le paradis pour les plongeurs! Le vent est retombé. Cette fois nous mouillons juste devant la petite plage de Jamesby, aidés par Teddy, un des boat boys chargé des mouillages sur place. Il ne perd pas le nord et nous propose un barbecue (Teddy’s barbecue !) le soir sur l’île de Petit Bateau juste en face de Petit Rameau, que nous acceptons. C’est ok pour 18h : Teddy viendra nous chercher et nous ramènera, ce qui n’est pas du luxe vue la visibilité quasi nulle la nuit dans les Tobago!!! Ce serait vraiment pas de chance d’aller s’échouer en pleine nuit sur les récifs coralliens avec notre annexe! Quelques gouttes de pluie mais rien de bien méchant pendant notre bbq! Menu poulet accompagné de riz, pommes de terre et salade! Il n’y a officiellement plus de langoustes! Et pour dessert : quelques fruits (mangue, fruit de la passion et pomme). Divin!

Notre BBQ préparé par Betty et organisé par Teddy! 


On est de retour vers 20h! On dîne tôt dans ces îles. Et d’ailleurs on se couche tôt aussi! On dort beaucoup : des vraies marmottes! Les copains en ont fait l’agréable expérience! 😀


Très belles plongées l’après-midi du côté du « Horseshoe Reef » que l’on atteint en annexe : très nombreux poissons, mais un peu trop de courant à mon goût.

Les Tobago! On ne se lasse pas de ses eaux translucides... 

Un peu plus tard, petite balade sur l’île de Jamesby où nous apercevons des iguanes : paisibles herbivores qui se promènent sur le sable de la plage. D’une taille impressionnante : un peu plus d’un mètre! Le teint grisâtre et l’air un peu préhistorique avec sa crête sur le dos! Antoine s’approche à petits pas pour les photographier. Beau cliché:)

Sa majesté l'iguane! 
 Les deux vacanciers...
Gâteau de semoule en préparation. Avec des raisins imbibés dans le rhum et arrosé de rhum encore à la dégustation... Une tuerie!

Le lendemain matin, nouvelle plongée cette fois devant Jamesby. On part du bateau avec palmes et masque. En chemin (si l’on peut dire!) : quelques tortues nonchalantes, partagées entre brouter les fonds marins et remonter à la surface pour voir s’il y a du monde! Elles sont tellement jolies à admirer avec leurs écailles vertes et marrons sur le dos.

Poissons multicolores. 
Anémone et coraux. 
On t'a vu Lulu! 
Lulu, la tortue! 
Et son copain, Barnabe, le crabe! "T'as de beaux yeux, tu sais!"

Jeudi matin on quitte les Tobago pour Salt Whistle Bay sur Mayreau où nous étions déjà venus la semaine précédente mais que l’on trouve ravissante avec sa langue de sable recouverte de palmiers. Nous y sommes très vite. Après-midi paisible : baignade, sieste, lecture et opération wifi au Salt Whistle bar avec ses ravissantes petites tables en pierre recouvertes de feuilles de palmiers. Nous avons repris nos bonnes vieilles habitudes!!!

Salt Whistle Bay!  also called Christine's Bay!


Salt Whistle Bay : ses paréos bariolés dans le vent, ses barques de pêcheurs colorées...
Photo paradisiaque : mon annexe et moi! 
Soleil caché. Le même palmier quelques minutes plus tard.
Le restau où nous avions dégusté nos délicieuses langoustes avec les copains. Toujours les couleurs : bleu rouge et vert. 

Nuit extrêmement calme. Par contre des odeurs désagréables nous font dire que la plage est polluée par des sargasses de l’autre côté de la langue de sable. Quel dommage!

Coucher de soleil sur Salt Whistle Bay. 

Vendredi matin : départ à 9h pour Canouan. Belle navigation 15 noeuds de vent. On met la ligne, mais rien ne mord! On aperçoit quelques poissons volants, toujours aussi rapides! A 11 heures, on est à Charles Bay, non loin du Tamarin Hotel devant lequel nous étions la semaine précédente et où les tortues terrestres n’étaient plus que les seuls habitants.

Quand je vous disais que la vie était dure!!! 

On chausse les palmes, on prend masque et tuba et hop nous voilà repartis! Antoine me fait découvrir tous les repères de langoustes, dont on voit les grandes antennes qui dépassent des rochers sous lesquels elles essayent de se dissimuler! Pas de chance, on vous trouve les cocottes!

Jolies langoustes! 


En une demi-heure, on en rencontre une bonne dizaine! On se contente de les regarder. De retour vers le bateau, Antoine recroche l’ancre dans le sable car nous étions mouillés parmi les posidonies. Il est préférable d'éviter de déraper!

Soirée tranquille à bord. Toujours ce même rituel : apéro (on a pris goût au punch!), repas, lecture, film... Une vie d’éternels vacanciers! Ou retraités, peut-être? L’enfer!!! 😀

Samedi matin 8h45, départ pour Bequia. Près bon plein : 20 noeuds de vent. Une très belle navigation : bredouilles côté pêche. Et pourtant, Antoine a changé les hameçons pour de nouveaux, flambant neufs! On espérait bien attraper quelque chose. En passant la pointe sud ouest, on va peut être revoir les cachalots aperçus il y a 2 semaines? Sans succès.

Heureusement qu'il y a 2 barres!!! 

Puis on longe la côte sud de la baie où nous avons à nouveau aperçu les nombreuses habitations troglodytiques de Moon Hole.

Moon Hole  

Lotissement privé créé dans les années 60 par un richissime et visionnaire américain, Tom Johnston, aux idées très originales. Projet immobilier de plus d’une vingtaine de maisons construites avec imagination, aux formes libres, s’intégrant naturellement dans les creux de la colline. Il n’y a pas de fenêtres, ni de portes, juste des ouvertures. Les plafonds et les murs semblent prendre leur indépendance, il n’y a pas de lignes droites. Certaines ont même des arbres qui poussent en plein milieu du séjour! Aujourd’hui ces bâtiments, plus ou moins habités, sont exploités en location saisonnière privée! Cependant, l’endroit ne nous semble pas très accueillant...


Au sud de la baie de Port Elizabeth Erreur de pilotage fatale...

Arrivés à destination 4 heures plus tard : nous sommes dans la grande et jolie baie de Port Elizabeth. Notre escale/match RCV. On refait le plein d'eau avec Miranda! Et on lui transmet quelques kilos de linge à laver. Ca fait 3 mois que je ne fais plus la lessive!!! Oh là là, les mauvaises habitudes!

Et hop 400 litres d'eau! Merci Miranda!
Prêts pour le match!!! 


A fond derrière le RCV!!! 

Demain c’est match. 8h15 pour nous. « ♫♫♪ C’est l’heure du petit déjeuner ♫♫♪, l’ami RCV ♫♫♪! »

Cette fois, nous sommes installés au Frangipani, non loin du Bougainvillier, fermé et toujours aussi joli.

Le Frangipani et la terrasse du Bougainvillier 

Alex est de nouveau sur la feuille de match pour la demi finale des playoffs Brive/RCV.

On reçoit des textos des copains de tous les horizons! Il y a du monde qui suit notre club d’irréductibles!

À la 22 ème minute, Alex met un essai. Par WhatsApp, les copains, la famille nous envoient les photos prises à Brive, les photos d’écran de télé, la vidéo même (SUPER MERCI NICO 😀😀😀). Le bonheur total!

Commentaires Scorenco! Yeeees! 
Superbe essai! Bravo ALEX 😀😀😀!!!

Si les Vannetais ont pris un bon départ, hélas, en deuxième partie de jeu, le rouleau compresseur des Brivistes a raison de notre belle équipe. Score 40/20! Un match qui restera dans les souvenirs des deux copains qui ont mis les deux essais pour Vannes et qui ont tous deux pris un carton jaune : solidaires jusqu’au bout!

Vannes peut être fier de la saison qu’il vient de réaliser! Chapeau bas! L'équipe a bien mérité les vacances qui arrivent.

Lundi matin : petite balade dans la ville de Port Elizabeth et j'en profite pour visiter un atelier de vente de maquettes de bateaux, avec de très jolis ketchs, goélettes et autres sloops.

Maquettes très chouettes. 

L'après midi : départ pour l’île Saint Vincent : 2 heures de navigation (10 milles). On contourne Young Island et on arrive à Blue Lagoon : une sorte de trou à cyclone. Encore une fois, nous sommes mi mai et plus nous avançons en saison et plus nous constatons que les touristes sont partis. Très peu d’animation autour de l’hôtel de la marina. Cela nous va bien.


Toujours un chien quelque part qui nous accueille! 
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Publié le 29 mai 2019

Assez méfiants sur la réputation de Saint Vincent, on avait entendu des histoires comme quoi ses habitants n’étaient pas accueillants, voire pas sympa. Du coup on a décidé d’éviter de mouiller devant la ville de Kingstown et préféré se diriger vers des lieux plus touristiques, non loin de Young Island.

Paysage très verdoyant. 


Nous sommes arrivés dans la baie de Blue Lagoon, par un étroit accès balisé par deux perches (environ 10 m d’écart entre les deux) où la profondeur minimale était de 1 mètre 30! Avec 1 mètre de tirant d’eau, je vous laisse faire le calcul du nombre de cm qu’il restait sous la coque... En plus en plein milieu du chenal, la carte indiquait un récif, que l’on a soigneusement évité! Un peu chaud le passage! Mais à l’intérieur du lagon, assez vaste, 14 m de fond et très calme : beaucoup de bateaux de location mouillés sur bouée, surtout des grands catamarans à la taille démesurée, en attente de la prochaine saison. Un hôtel avec un bar qui donne sur les pontons de la marina et un restau qui surplombe la marina. Joli cadre. Très calme. On est guidé par le boat boy local, Mike, qui nous aide à prendre une bouée : pour 2 nuits au moins. En fait, on restera 3 nuits à Blue Lagoon.

Coucher de soleil pris de Blue Lagoon sur Young Island et Duvernette Island. 

A chaque escale ou presque, on sort nos petites herbes aromatiques sur le pont : on les a depuis notre départ à Faro (persil, ciboulette et basilic). Elles ont agrémenté bien des salades et autres mets délicieux! Pour elles aussi, il est temps d’arriver à bon port et d’espérer un peu plus d’espace et de terreau.

Nos herbes aromatiques😀!

Au fond de la baie, assez jolie plage de sable noir avec eau transparente et bordée de cocotiers. Baignade agréable en fin de journée. 3 ou 4 jeunes locaux se baignent avec nous : personne d’autre. C’est vraiment tranquille.

Le lendemain, on décide de prendre les collectifs (minibus locaux) très bon marché et dans lesquels s’entasse un nombre impressionnant de passagers! Antoine en a compté jusqu’à 19 lors d’un trajet, au moment de la sortie de l’école à 15h30. Pas de clim bien sûr! Pas de ceinture de sécurité, une conduite sportive, une musique assourdissante en permanence et un espace très réduit. Mais on en redemande ...


Admirez le plafond du minibus!!! The Flower Power! 

On part visiter la ville de Kingstown : beaucoup d’effervescence : sur les trottoirs des petits vendeurs de fruits et légumes, mais aussi de babioles en tout genre. Des bâtiments lépreux sans grand intérêt. Le seul qui se détache est une maison en pierre sombre (on dirait du granit) : c’est un hôtel-bar-restaurant. Le Basil’s : même nom que le bar VIP de Moustique. En y entrant en fin d’après-midi après notre balade, on découvre le même genre d’ambiance que sur l’île de Moustique. En fait c’est le même propriétaire.

Hotel-bar-restaurant : le Basil's à Kingstown. 

En attendant on cherche l’office de tourisme : bien caché au premier étage d’un bâtiment administratif. Aucun panneau pour l’indiquer! Si nous n’avions pas demandé à plusieurs reprises, nous n’aurions jamais pu le trouver. Au comptoir une personne nous donne un plan de l’île avec 3 ou 4 excursions possibles dans les environs. On lui demande des infos pour visiter le jardin botanique et faire de la randonnée le lendemain, elle nous indique le sentier balisé : le « Vermont Nature Trail”, que nous avions repéré sur les guides (bloc marine et Patuelli).

On part ensuite déjeuner chez Veejays, recommandé par l’hôtesse de l’hôtel à Blue Lagoon et TripAdvisor. Restauration très typique : on commande le plat local “le roti”, qui est une crêpe de farine de blé assez épaisse qui « emballe » une préparation à base de viande et de pommes de terre épicées. 3 sortes de viande sont proposées : poulet, bœuf ou foie. Antoine choisit du bœuf et je me lance pour du foie. On est rassasié, c’est sûr! Mais la cuisine des Caraïbes a encore des progrès à faire...

Plat local de Saint Vincent : "le roti" !

L’après-midi, on part visiter les jardins botaniques. On décide d’y aller à pied en traversant la ville sur 1 bon km par une chaleur accablante : il est 13heures ! C’est le moment le plus chaud! On doit être fous! Sur le chemin, on admire les colonnades d’un bâtiment ancien : église catholique de Kingstown.

Eglise catholique de Kingstown. Presque à l'abandon et envahie par la végétation. Dommage car les colonnades sont ravissantes.

Puis on arrive au jardin botanique : visite guidée pendant 1 heure qui s’étirera sur 2 heures avec un long arrêt à la petite buvette!

Notre guide nous montre des arbres majestueux, fait découvrir des tas de plantes inconnues (mimosa pudica : quand on touche ses feuilles, elles se rétractent immédiatement), nous fait sentir des parfums : citronnelle, jasmin, ylang yilang...

Jardin botanique de Kingstown : nymphéas et l'allée des jeunes mariés... 
Fruit étonnant! Aucune idée de ce que cela peut être??? Une pomme d'amour? Ah ah...

Il nous fait aussi les yeux doux avec des fleurs extraordinaires. Facétieux, le guide ! Mais on est heureux de ses cours de botanique.

Phase 1 : de grands yeux, globuleux à souhait! Phase 2 : " tu as vu mes grands cils..."

Plus haut dans le jardin, de grandes cages abritent quelques derniers spécimens des perroquets de Saint Vincent : un peu tristounet de les voir enfermer, mais au moins ils ne seront pas victimes de braconnage!

Le lendemain, mercredi, on prend de nouveau les transports collectifs : trop drôles!!! Antoine réussit même à s’endormir : je ne sais pas comment il fait! Direction « Vermont Nature Trail ». Le collectif nous laisse dans le hameau et son chauffeur nous indique de poursuivre la route à pied. 1 km plus loin, nous arrivons à l’entrée du Parc Naturel, absolument pas indiqué!!! Une personne à l’accueil : nous sommes les premiers visiteurs de la journée, hier ils étaient 3! Il est 11 heures.

On commence par prendre une bière. Pas très sportif, mais ça désaltère!

Et hop! Une Carib'!
En chemin, quelqu'un nous observe!!!! On t'a vu quand même! Ici il y a de quoi manger!
Approche de notre chemin de randonnée. Beaucoup de petites parcelles : légumes, fruits, et des mangues. Encore des mangues... 

Nous voilà partis pour 3 heures de randonnée à travers la forêt primaire. On espère bien voir des perroquets. Il fait chaud et humide. La forêt est luxuriante et très verte. Des arbres gigantesques, qui ressemblent à des fromagers en Asie. Avec de nombreuses racines qui retombent telles de solides lianes.

Gigantesque!!! On dirait les fromagers d'Asie! On est peu de chose! 

D’autres sur lesquels poussent des végétaux « parasites » : les plantes épiphytes. En fait, elles sont en symbiose avec l’arbre sur lequel elles vivent : elles y puisent nutriments et profitent ainsi de la luminosité et de l’hygrométrie suffisantes à leur survie. Les orchidées sont des plantes épiphytes.

¨Plantes épiphytes. 

A mi-parcours, on s’arrête pour pique-niquer, mais on ne tarde pas car quelques insectes mal intentionnés au long dard en profitent pour pique-niquer également et « nous faire la peau »! Enfin plus à moi qu’à Antoine! C’est vraiment pas juste!

Kill noone but mosquitoes! 

Pour ce qui est des perroquets, on entend bien quelques cris et froissements d’ailes, mais on ne les apercevra que de loin.

De retour dans notre lagon, on s’offre un cocktail « Blue Lagoon » bien mérité!

Cocktails : Blue Lagooon! 

Jeudi, on décide de faire 1/2 mille! Une odyssée! Et d’aller prendre une bouée devant Union Island .

Jolie vue sur Young Island. Ile privée avec son hôtel VIP!  On profitera de sa plage.

Activité farniente.

Vie difficile! 

J’essaye d’améliorer notre recette de pain 🥖!

Phase 1 : la pâte! Phase 2 : le pâton! Avant cuisson.
Phase 3 : la miche! Après cuisson. 

Vendredi : on remonte vers le nord de l’île vers Wallilabou Bay, la célèbre baie où a été tournée une des scènes de « Pirates des Caraïbes ». La veille, on avait décidé de regarder l’épisode IV « la fontaine de jouvence », mais peine perdue, on n’avait pas le bon épisode. Et puis, ce n’est pas trop notre style.

Bref, nous voilà “chez Johnny Depp” accompagnés des habituels “boat boys”, qui nous annoncent “Welcome to Paradise"! Manque de chance, le rivage est recouvert de sargasses, ce qui ne donne pas du tout envie de se baigner.

Sargasses à Wallilabou. 

Cette fois ci, c’est le jack pot! Ils y mettent toute leur énergie, nos boat boys. 4 barques pour le comité d’accueil : une pour nous amarrer, une pour payer la taxe, les deux dernières pour nous vendre leur marchandise : des mangues, bananes et fruits de la passion sur tribord et des colliers et bracelets sur babord. On n’est pas encore amarrés que le bateau est transformé en étales de marché! On a la plus grande difficulté à leur faire comprendre qu’un sac de fruits de la passion nous suffit!

"Attaque" de boat boys!!!! On a eu droit au même sort que ce bateau qui arrive.

Un peu plus tard, on descendra à terre pour faire la clearance et faire la visite des bâtiments poussiéreux qui abritent les restes du mythe de Jack!

 Jack Sparrow's world!


On a retrouvé Barbe Noire! 


Beau gosse! 

Seulement 3 bateaux dans la baie.

Lendemain matin, surprise! La marée a emmené au large les sargasses déposées la veille. Oh généreuse nature!

Samedi 9 heures : on quitte Wallilabou Bay sur Saint Vincent pour Sainte Lucie. 35 milles à parcourir. Il faudra attendre de dépasser la pointe de l’île pour retrouver les vents dominants de nord est. En longeant Saint Vincent, on avait des vents d’Ouest. Etonnant! Ce qui expliquait la présence des sargasses qui étaient rejetées sur le littoral. Arrivée à Sainte Lucie vers 15h dans la baie des 2 pitons.

On a quitté les Grenadines. On change notre pavillon en arrivant aux deux Pitons. 
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Publié le 3 juin 2019

Samedi 25 mai : très belle anse des 2 pitons. Majestueuse entre ses deux pics : Grand Piton au sud (799 m) et Petit Piton au nord (750m).

La température monte... il fait 31, 32 degrés!!!

Snorkeling dans une eau transparente avec une foultitude de poissons multicolores entre des bouées près du luxueux ancien hôtel Hilton. Très beau cadre, avec des tarifs en rapport!!! On joue les « parasites », en profitant de la wifi et des lits de plage très confortables à l’ombre d’un parasol en feuille de palmier!

Des poissons, encore des poissons!
Etranges petits poissons qui s'enfilent dans un trou et qui sortent en position verticale pour pêcher! 
Gros plan sur les yeux du poulpe! Bien caché! 
Ravissante sole aux points bleus 
Dans tous les sens! 

Le dimanche vers 16 h, on quitte les 2 pitons pour la baie de la Soufrière, a même pas 1 mille. En s’approchant, on retrouve le même boat boy que la veille.... et qui nous avait demandé 40 dollars Caraïbes juste pour la prise de la bouée!!! On négocie et il nous quitte « peu content »!!! Il m’avait déjà « un peu » agacé la veille en argumentant « Today it’s my mother’s birthday 🧐 »!!! Pourquoi pas? Il a bien fait d’essayer! On lui donne 25 dollars!

Côté cuisine, on poursuit notre atelier pain!!

Et hop, jolie miche! 
Gaspacho fait maison! On ne se laisse pas abattre... Agrémenté de quelques feuilles de basilic ciselé! Miam miam! 

Encore une fois, nous sommes peu nombreux dans la baie. On a pris une bouée au nord : très près de la rive. Plongée avec une excellente visibilité sous les rayons d’un soleil perçant, des milliers de poissons de toutes tailles, des patates recouvertes de corail encore vivant. Un régal pour l’œil! Près du bateau, on croise un petit banc de 5 ou 6 poissons à la taille impressionnante : entre 1 m et 1 m 50! Ils passent à moins de 10 m!

Eaux translucides. Belle plongée en perspective. 
Récifs coralliens.
Visibilité tip top! 
Aquarium! 

Lundi 27. Notre traditionnelle visite à l’immigration et aux douanes pour le Check in, avec un boat boy collé à nos basques et prêt à nous offrir toutes les prestations possibles. Sauf que nous, tout ce que l’on désire : c’est se balader tranquille et essayer de s’imprégner d’un lieu sans avoir un « bodyguard » à nos côtés. Puis on file au petit bureau de l’office du tourisme qui nous trouve un taxi officiel. Un « petit », terme hypocoristique (allez voir le sens de ce joli mot!), monsieur-gentil comme tout-qui nous emmène voir les sources sulfureuses à 10 mn de là.

Arrivés sur place, on visite les lieux emmenés par une guide, charmante au demeurant, qui s’essaie aux commentaires en français. On avait déjà du mal à comprendre leur accent anglais (pas fière la prof d’anglais!). Avec les explications en français, le futur psychiatre se demande comment il va pouvoir comprendre les explications de ses patients dans un mois. On comprend 70% d’une conversation! Heureusement que la fonction phatique du langage (tout ce qui n’est pas verbalisé) est là!

Ses sources sulfureuses nous rappellent la visite du Parc de Yellowstone avec le geyser « the Old Faithful », spectaculaire! Très beau souvenir de vacances avec nos deux filles. Hélas Alex n’avait pas pu venir!

Soufrière Bay 
Sources sulfureuses de Soufrière. 
Toujours les sources sulfureuses! 
Et ensuite on se badigeonne de boue (très bénéfique pour les problèmes de peau) puis on plonge dans les sources d'eau chaude.

Retour vers midi dans le petit restau local et typique recommandé par l’office du tourisme. La température est montée à 33 degrés! On reste cachés à l’ombre pour déjeuner puis retour en annexe.

Déjeuner dans un petit restau local. Simple mais bon. Menu poisson accompagné de légumes locaux.

Départ pour Marigot Bay vers 15h45, après un nécessaire, indispensable et bienvenu rafraîchissement dans l’eau.

A 17 heures, au loin nous apercevons pour la première fois : « La Martinique ». Émotion, émotion! Nous avons presque atteint notre destination qui nous voit pour la première fois depuis notre départ. On avait déjà fait connaissance avec elle par le passé : Antoine, seul, lors de sa première transat en janvier 1997 et nous deux, Antoine et moi, il y a 2 ans lors de notre séjour repérage.

Bref, Marigot Bay : nous voilà! En entrant dans le chenal étroit menant à ce lieu enchanteur, notre habituel comité d’accueil, seul cette fois, nous casse les prix si on décide de prendre une bouée et de rester 2 nuits. Il fait tout son possible pour nous motiver car c’est la saison creuse. Court récit « culturel » sur l’histoire cinématographique du lieu : restaurant Dolittle´s où Eddie Murphy est venu tourner un film dont on n’a pas retenu le nom! Il nous dit que l’on pourra bénéficier des douches et du wifi! Pour les douches, on est très heureux avec nos douches à bord, donc c’est sans intérêt pour nous. Quant au wifi, il nous prend vraiment pour des billes! Comme si, il y avait un émetteur de wifi sur chaque bouée... Le wifi : on connaît le chemin! Ca veut dire passer au bar, commander une bière . Demander le mot de passe, boire encore une bière et rester au café jusqu’à épuisement de nos diverses affaires à régler avec le lointain monde extérieur en évitant de quitter les lieux en état d’ébriété...

Bref, après négociations, on accepte une bouée pour 2 nuits. Tout le monde est content : c’est le plus important!

Il est presque 18h : une heure qui s’approche du traditionnel punch! On ne va pas chercher le wifi ce soir. On attendra demain. De toute façon notre monde transatlantique dort à cette heure tardive.

Marigot Bay.
Marigot Bay. 

Mardi matin, on part en annexe pour explorer cette baie protégée pleine de charme. Une longue langue de sable et cocotiers ferme partiellement l’entrée du bassin intérieur. Comme la décrit le guide Patuelli : « c’est la crique carte postale : sable blanc, cocotiers et palétuviers ».

Mangrove. Plantation en kayak!!! 

Quelques hôtels grand luxe nichés dans un environnement verdoyant et enchanteur.

On se promène dans les installations hôtelières : ambiance très intime, pour amoureux!


Mercredi, nous quittons Marigot Bay pour Rodney Bay plus au nord : splendide baie avec de belles plages proposant toutes sortes d’activités nautiques : catamaran, optimist, scooter des mers etc... Bref la CIVILISATION qui bourdonne! Celle que l’on n’apprécie pas toujours.

On décide de jeter l’ancre au nord de la baie près de la réserve marine pour une heure : programme snorkeling.

Vers 17h, on quitte la baie direction la marina car nous avons besoin d’eau.

Très jolie marina bordée de splendides maisons qui ont leur ponton privé.

Après quelques minutes au ponton, une petite embarcation ressemblant à une jonque asiatique s’approche et son propriétaire vient nous proposer toutes sortes de fruits et légumes. Il s’appelle Grégoire, est la depuis plus de 30 ans et nous parle de ses fruits exotiques avec tendresse. On discute recettes de cuisine. Il m’explique la cuisson des christophines, que je voudrais bien goûter car j’en garde un très bon souvenir de la Réunion. Il nous laisse un ananas, des mangues jolies, quelques fruits de la passion, une carambole et une petite pomme malacca. Bref des découvertes!

En pleine négociation avec Grégoire à bord de sa barque d'Ali Baba! 
Un peu destroy quand même sa barque... 
Impression papaye! 
Dernière soirée au restaurant indien le Razmataz. On commence par un cocktail!

Jeudi : c’est l’Ascension. 8h du matin, on nous appelle du ponton! Je saute du lit et enfile un short et teeshirt. C’est Grégoire qui est revenu! Il m’a apporté des christophines et voudrait m’expliquer comment on les cuisine. Adorable! On papote quelques minutes et le voilà reparti! Cette fois ci il est venu sans sa barque d’Ali Baba! Il me dit qu’il l’a laissé un peu plus loin et qu’elle est encore plus jolie aujourd’hui car il a mis des feuilles de palmes bien vertes sur son toit!

Dernière matinée : Antoine part à l’immigration faire le Check out pendant que je cherche la douche.

On paye le port, on fait le plein d’eau (520 litres). Il fait lourd et le temps est nuageux : il a déjà plu 3 ou 4 fois depuis ce matin. Où est le soleil ️? C’est sans doute cela la saison des pluies dans les Caraïbes. On décide de piquer une tête dans la piscine de la marina où il n’y a pas un chat : quel bonheur!


ÇA Y EST! C’EST LE GRAND JOUR! ON PART POUR LA MARTINIQUE.

Direction l’Anse à l’Ane où nous allons retrouver ma nièce Marine et sa fille Eden qui habitent là bas, mais aussi passer quelques jours avec mon frère, son amie et ma sœur qui sont en vacances pour 2 semaines.

30 milles a parcourir. On part sous un soleil caché avec 10 à 15 noeuds de vent. Je suis à la vigie, Antoine somnole. À mi parcours, on aperçoit un grain qui s’approche. Le vent monte et jusqu’à notre arrivée, la navigation est intense! Le temps est complètement bouché, les rafales montent à 28 noeuds. Je file chercher un gilet de sauvetage pour Antoine. On réduit la toile. La visibilité est très réduite. La Martinique a disparu sous les grains! Le ciel est sombre.

On arrive vers 17 heures à l’Anse à l’Ane, contents d’être arrivés. Degré d’hygrométrie +++. La Martinique est en vigilance jaune.

En fait c’est une onde tropicale (creux barométrique qui peut mener à la formation des cyclones) qui va traverser l’arc antillais sur 3 jours avec des pluies conséquentes.

Et bien voilà comment nous accueille notre nouvelle destination! On est prévenus!

Notre périple s’arrête là. Nous allons nous poser ici pour quelques années, jusqu’à la retraite, puis nous repartirons. Cette fois ci pour « The Great Loop ». Remonter la côte est des USA avec de nombreuses escales notamment à Washington, New York et Boston qui nous font rêver, atteindre l'embouchure du Saint Laurent, faire escale au Canada à Toronto chez les parents d'Heather. Ensuite filer sur les Chutes du Niagara, puis traverser les grands lacs et longer le MIssissippi jusqu'à La Nouvelle Orléans. Encore un beau programme en perspective!

The Great Loop 


UN GRAND MERCI A VOUS TOUS POUR VOS GENTILS MESSAGES ET COMMENTAIRES SUR NOTRE VOYAGE! SANS VOUS, CE BLOG N'AURAIT SANS DOUTE PAS EU LE MEME INTERET!

MERCI A ANTOINE POUR TOUTES SES PHOTOS SOUS MARINES.

A TRES BIENTOT.