


Nous avons donc roulé le long de canaux jusqu'à Nieuwkerke pour se réchauffer chez Annie et Yoann, "Vrienden op de Fiets" = "Amis du Vélo", asso hollandaise qui propose des milliers d'hébergements chez l'habitant pour 38€ forfaitaires pour un couple, petit déjeuner compris. Nous avons chauffé notre popote dans la cuisine de ces sympatiques marionetistes et appris quelques mots de flamand dont je ne me souviens déjà plus car je m'endors dans unf lit de plumes bien chaud...
De ce voyage J'ai prévu un plan global et puis chaque jour nous réservons la nuit du lendemain (sur le site Vrienden op de fiets) selon l'itinéraire que l'on nous conseille et un nombre raisonnable de km. Mais comme Caroline me le rappelle encore ce soir, le nombre de km réalisé est souvent bien supérieur à l'annoncé. Pour aujourd'hui j'avais parlé de 70 km et nous dépassons les nonante au GPS... Dès le départ nous avons tourné dans Vlissingen pour voir un moulin qui tourne à contrejour, puis franchissons des passerelles pour trouver la bonne piste... Dès Middelbourg nous rencontrons un couple de français du nord, lui sur un Azub 6 comme le mien alors on crée un embouteillage sur la piste en s'arrêtant pour papoter. Et puis l'on tourne un peu dans les patelins. On nous conseille de passer par Veere où nous arriverons à nous paumer pour attaquer la 1ère digue du plan Delta, qui, sur 9km peut se transformer en barrage antitempête empêchant les raz de marée puisqu'un quart du pays est sous le niveau de la mer... Diable, heureusement qu'on est perchés sur notre vélo. Nous avons aussi pas mal cherché l'itinéraire dit "LF1" sur les panneaux, mais avec le vent et mon accent vosgien - prétendent les mauvaises langues - ma copilote entendait "éléphant" et cherchait un panneau avec le pachyderme. Vu nos retards, nous avons grignoté en roulant les sanwichs de Froukje avec des bananes et des graines, euh, complétées vers 15h dans une patisserie par un grand café avec différents gateaux aux pommes (on nous a conseillé de tous les goûter, c'est une spécialité du coin, on vous dira en sortant du pays lequel est le meilleur). Sur les pistes toujours pas mal de vélos. Comme nous dépasssons tout le monde, enfin preque 😉, ceux qui nous entendent parler français nous abordent au prochain arrêt où nous chercons notre route... c'est comme ça qu'un gentil couple bruxellois nous a fait perdre du temps en nous faisant gagner un moment de convivialité. Au fait, plusieurs fois dans différents pays et pas seulement durant ce voyage, des autochtones nous ont avoué adorer la France... mais sans les français, toujours râleurs (voire grévistes) et prétencieux... Bon, nous faisons un effort. Bref j'essaie de vous expliquer pourquoi nous faisons des détours. Aussi pour acheter de quoi manger pour le soir: c'est Caro qui fait les courses pendant que je fais des tours à vélo autour du magasin. Bon voici les quelques photos du jour.
Merci chers amis pour vos sympatiques commentaires qui nous motivent pour ce petit blog de voyage! Si j'en ponds les textes, les photos sont essentiellement de Caro qui aussi me relis.
Nos fou-rires partagés avec les rencontres ont souvent pour origine notre prononciation des mots locaux. Allez prononcer des noms comme Frougje ou Rockanje! Ce matin c'était pourtant facile mais en quittant notre hôte Bepke dont le mari Marco était déjà au travail, je lui ai gentiment lancé "Say hello to Carlos". Caroline en rit encore et Bepke doit se demander qui est ce Carlos? Un copain qu'elle a eu en maternelle? La prononciation des noms de ville est plus difficile qu'à Taiwan. Vous pouvez rêpèter cinq ou six fois le nom d'un fleuron du pays comme "Kinderdijk" avec des accents différents de l'alsacien au birman en passant par le grec ancien, votre interlocuteur vous regarde avec de grands yeux étonnés jusq'à ce que, tel Ampère découvrant l'éléctricité, il explose de joie en comprenant ce que vous avez voulu dire et en répêtant un nom qui semble n'avoir rien à voir.
Même si l'on se souvient qu'une choucroute végétarienne chez Scarabée est excellente, quand on y replante sa fourchette on se dit Dieu que c'est bon. Pour les pistes cyclables hollandaise c'est pareil: on sait qu'elle sont super mais lorqu'on roule dessus c'est du velours. C'est tout lisse, bien matérialisé, séparé des bagnoles et il y en a absolument partout: un bonheur d'y rouler. Quand on pense qu'en France depuis cinquante ans nos gouvernants et urbanistes aux vues arriérées n'ont fait que privilégier la bagnole, c'est la honte. On commence seulement à comprendre que le vélo peut souvent être utilisé pour le bien de la planète et de la santé de tous. Sans doute faut il rouler régulièrement bien équipé et avec un but pour se rendre compte combien c'est facile et agréable.
Alors au fait, demain, votons bien pour donner une chance à cette nouvelle majorité prometteuse, même si tout ne pourra se règler rapidement compte tenu des ringardises persistantes dans notre beau pays. Et merci Hélène et Robert pour nos procurations!
Ce dimanche nous allons faire un crochet par Schoonhoven, village natal de notre ami Edouard dont la famille aura peut être sorti des banderoles 😉
Encore une bonne étape ce dimanche, placée sous le signe des fromages hollandais.
Long petit déj en compagnie de notre hôte Hetty, une joviale pentecôtiste divorcée. Elle est très impliquée dans cette communauté protestante dont elle nous a parlé avec ferveur et enthousiasme. Nous en avons retenu que ces chétiens seraient particulièrement joyeux de vivre, et réformistes. Beaucoup plus gais que les cathos soumis à de tristes cultes, dit elle. Elle déplore que sa ville de Krimpen aan den IJssel de 25 000 habitants ne compte pas moins de 14 églises aux confessions différentes et elle participe à leur eucuménisation.
Intarissable sur le sujet, elle a du ensuite foncer pour partir chanter à son office dominical, ce qui a pécipité notre embarquement, du coup elle va nous renvoyer sur la route un tee shirt oublié...
Hetty nous avait précisé que nous nous trouvions dans la "Bible belt" où l'on sanctifie le jour du seigneur et que les magasins ouverts seraient rares. Cela a achevé de nous convaincre de faire un détour par Gouda pour nous y ravitailler.
Ensuite Schoonhoven, berceau natal où notre ami Eduard a enfourché son premier vélo pour ne jamais s'arrêter, jusqu'à son suberbe carbonne qu'il chevauche à Baguer Morvan où l'a mené Françoise.
Puis Google Maps nous a fait zigzaguer au milieu des champs entre les troupeaux de vaches jusqu'à Leerdam où nous avons rejoint l'itinéraire national "LF17" ou "Eurovélo 15" qui longe le Rhin jusqu'au lac de Constance. Nous allons suivre ses méandres jusqu'à lundi soir à Arnhem.
A l'approche de notre hébergement "Vrienden op de fiets", complétement perdu dans la campagne, nous avons du avoir la flemme de regarder google maps ce qui nous a valu un sérieux détour final, d'où une longue étape...
Ici nous disposons d'un logement dans le prolongement d'un corps de ferme où l'un des fils de la famille qui était handicapé a vécu jusqu'à l'àge de 33 ans. Tout est équipé pour le handicap, depuis l'automatisme d'ouverture des baies vitrées, l'immense salle de bain, les robinets, etc, c'est assez surprenant.
Sa maman Maria nous a dit avoir beaucoup roulé en tandem avec ce fils décédé il y a 11 ans. Elle en a deux autres, (des enfants, pas des tandems) et plusieurs petits enfants.
C'est aussi une leçon sur la fragilité de la vie - qui est un bonheur nous a rappelé Hetty - (surtout à vélo!😀) et sur la chance que nous avons de reprendre la route... en essayant de choisir le bon chemin.
Ce lundi nous avons continué à remonter les méandres de la Waal (bras du Rhin qui s'est divisé dans son delta) sur l'itinéraire Eurovelo15, qui emprunte les voies cyclables nationales hollandaises LF17 puis LF4. Et la nouveauté du jour c'est que nous avons réussi à suivre ces panneaux sans faire de détours! De plus, temps frais et vent favorable. De toute manière, même quand il fait très chaud, à vélo on se fait toujours du vent.
Arrivée à Arnhem, un des fleurons cyclables du pays, nous allons rester ici mardi pour visiter le parc Hoge Veluwe et le musée Kröller Müller avant de rejoindre Nijmegen.
De Arnhem nous sommes tout d'abord partis vers le nord jusqu'au parc national Hoge Veluwe et son musée Kröller Müller, parmi les "best places to visit in holland" disent les documents touristiques.
Le parc est immense, une douzaine de km du nord au sud, et sillonné de pistes cyclables. On peut y voir des bêtes, Caro craignait les sangliers, mais elles se sont toutes planquées à notre passage.
Au millieu du parc, le musée doit son origine non pas au célèbre longeur Erick Müller mais aux époux germano-néerlandais Hélène Müller et Anton Kröller: il aimait la chasse, il a acheté les terres; elle aimait la peinture, il lui a fait construire un pavillon pour qu'elle puisse abriter les tableaux qu'elle achetait. Bel exemple d'équilibre n'est ce pas.
Bon, il faut aimer la peinture des siècles passés, souvent sombres avec plein de Van Gogh. A l'extérieur, des sculptures classiques et modernes. Plus je vieillis, plus les musées m'emmerdent, ça devrait être l'inverse non? Sans doute suis je un peu inculte en art pictural. Caroline compense. Il faut dire que ça caillait et que l'on avait faim! Alors nous sommes retournés dévaliser le snack à l'entrée du parc (hamburger végétarien-frites, miam) avant de le parcourir à vélo: c'est sympa, tranquille et sauvage (un peu les Vosges en plus plat 😀)
Puis retour à Arnhem récupérer nos bagages et cap au sud pour Nijmegen via une vingtaire de km d'autoroute cyclable, c'est à dire une piste rouge sans aucun carrefour, des ponts et tunels cyclables pour couper les routes, un régal.
A Nijmegen, nous avons pris possession de notre home pour 3 nuits, sous le toit de Annet et Sjang qui nous prêtent leur cuisine. Leur chien ne m'aime pas et c'est réciproque, mais Caroline semble l'amadouer.
Nous allons donc passer deux jours à Nijmegen pour s'immiscer dans le congrès "Velocity 2017" qui rassemble les sommités mondiales des villes cyclables. Le roi de Hollande et son épouse l'on inauguré hier, ils nous ont donc loupés.
https://www.velo-city2017.com/
https://ecf.com/civicrm/mailing/view?reset=1&id=785
Ce mercredi ballades à pied dans Nijmegen et visite à Vélocity: congrès mondial rassemblant 1500 délégués des cinq continents pour une centaine de conférences et tables rondes afin d'analyser et favoriser l'usage du vélo worldwide. Rappelons que contrairement à Velocity Taiwan l'an dernier, nous n'assistons pas à ces conférences mais uniquement aux évênements publics et expositions.
Les exposants sont surtout des fabricants de vélos libre service et de matériel urbain pour le vélo: parcage, comptage, sécurité, etc...
https://www.velo-city2017.com/learn-more/velo-city-series/
C'est dimanche / journée particulière / Samuel anniversaire / fête des pères / belle distance.
Nous avions prévu de décoller de bonne heure de notre campagne à l'est de Heino. Mais après le petit déjeuner convivial avec nos hôtes Ans et Johan, nous avons passé 2h à trouver un hébergement "Vrienden op de fiets" vers Groningen. Il y en a des dizaines mais un dimanche ensoleillé de fête des pères, c'est moins facile. Nous avons donc quitté Heino vers 11h30 pour passer à Zwolle faire la tournée des supermarchés fermés jusqu'à 14h. Alors nous nous sommes réfugiés au MacDo en attendant leur ouverture. Ah MacDo, un bon oasis pour les voyageurs à vélo, n'est ce pas Pierre? Wi-Fi rapide, vue sur le vélo, économique, excellent veggie burger, végétarien pas encore arrivé en France...
Puis ravitaillement pour le soir chez Albert Heijn (pour ceux qui suivent). Bref à 15h nous n'avions parcouru que 24km et repartions pour une centaine sur la piste LF9 qui sillonne la campagne vers le nord. Heureusement très beau temps chaud et heureusement "qu'à vélo on se fait toujours du vent". Afin de galvaniser l'énergie de Caroline, je lui ai mis dans les oreilles une play-list particulièrement rythmée concoctée par Titi, et nous avons bien roulé. Notre W.bike vaut bien un E.bikes, n'est ce pas. W comme women.
La suite en images, villages et surtout forêts profondes, pour une arrivée après 22h dans le chalet autrichien complètement perdu dans les bois des vrienden Cees et Trijnee...
En pleine forme! Surtout aprés la douche et le pique nique dans leur petite gloriette, arrosé d'un bon verre de rouge offert par Trijnee. Et une sacrée bonne nuit!
Ci dessous l'étape de mardi dernier qui ètait bloquée suite á un probléme Myatlas /Safari qu'ils viennent de résoudre. Je tente donc de la publier et résumerai ensuite les étapes suivantes.
Merci pour vos commentaires qui nous font plaisir.
Désolé de ne pas y répondre individuellement, mais les soirs et les matins nous sommes à la bourre: intendance, photos pour blog et surtout prévoir étapes et réservations Vrienden op de fiets. Depuis le début nous avons utilisé cette formule hollandaise des "amis du vélo" qui proposent des hébergements cyclistes à prix forfaitaire de 38€ par nuit pour un couple, petit déjeuner inclus. Cela nous a permis d'être hébergés comme chez des amis en découvrant le confort des maisons hollandaises. Aujourd'hui nous sommes entrés en Allemagne où nous avons encore trouvé un Vrienden mais cela risque d'être le dernier du voyage car, s'il y en des milliers en Hollande, on en trouve beaucoup moins hors du pays. Alors Caro est en train de consulter Airbnb pour les jours suivants.
Pour ce soir, nos Vrienden sont un couple original: Andreas, vieillard touchant de 93 ans, aux bons soins de son épouse Adelheid qui en a plus d'une vingtaine de moins. Ils ont vécu la moitié de leur existence aux USA dans le Maine et ont une conversation vive et intarissable. D'origine hollandaise, Andreas a souhaité rentrer finir ses jours en Europe, alors qu'Adelheid, pourtant allemande, déplore l'état d'esprit de la région et regrette fort l'ouverture d'esprit américaine. Encore un petit déj qui s'est prolongé... Ils n'ont pas souhaité être photographiés mais nous avons saisi leur beauté intérieure.
Toute la journée on se sent dans un autre monde, de nature, de simplicité et de liberté. Et en grande forme!
Une étape pour le sport... et surtout pour atteindre la Baltique qui nous provoque avec quelques ondées... et nous stimule d'une bise frisquette: faut pédaler dur pour se réchauffer!
Après le rush du matin pour faire les 19km jusqu'au port, une étape plutôt relax puisque nous avons passé 8h sur un big ferry de Travemünde, Allemagne, à Trelleborg en Suède.
Kjerti, rentrée hier soir vers 21h alors que nous étions installés dans sa maison, nous a préparé le petit déj puis est sortie monter sa jument. Très déconractée, elle nous a répèté de nous servir et de faire comme si nous étions chez nous. Du coup on a failli faire du rangement. Passionnée par les animaux, elle en héberge plusieurs, depuis un petit varan (que nous n'avons pas photographié par égard pour Régine) jusqu'à son cheval, en passant par des lapins domestiques, chats, etc. Elle nous a dit avoir eu un cochon nain qu'elle amenait au dressage pour chiens, et qu'il était meilleur que ceux ci sur la plupart des épreuves. Elle nous a même précisé qu'il partageait son lit! Et qu'il était tellement propre qu'il lui fallait une caisse pour faire pipi et une autre pour faire popo!
Kjerti a deux grandes filles qui étaient absentes et l'on peut comprendre qu'elle n'aie plus besoin de mari.
Nous avons fini par prendre congés et par pédaler vers Ystad chez notre ami Bengt, ex collègue Legris qui dirigeait la filiale Suèdoise, et son épouse Britt-Marie.
Matinée inattendue entre mer Baltique et forêts: chemins, montées, terrain militaire dans un coin sauvage, troupeaux de vaches qui nous barrent le passage... et un lama. Ces bêtes là résistent au froid de juin. Mieux que nous qui n'avons pas emporté nos pelages d'hiver...
La pause culturelle
Le plus célèbre cycliste suédois est Nils Gustaf Håkansson (1885-1987!). Il a été à la fois coureur et voyageur cycliste. A 66 ans il gagnait la Sverigeloppet, course suédoise de 1000 km, ce qui lui valu le surnom de "Stålfarfar", super grand-père en suédois. En 1958, à l'âge de 74 ans, il raliait Jerusalem à vélo. On imagine le matériel et les routes de l'époque. Et sans Google Maps! A 100 ans, il pédalait encore..
En guise de conclusion
Ce voyage n’est pas une prouesse sportive: Motivés par la découverte, une moyenne quotidienne de 70km, même avec un vélo chargé, ce n’est pas très difficile. L’entrainement vient naturellement avec les jours. Et notre plus longue étape de 122 km n’a pas été dure: les conditions de piste cyclable, de météo et de paysages étaient excellentes. Quelques étapes moitié moins longues mais sous le vent ou la pluie dans une campagne répétitive ont été plus fastidieuses.
Faire de l’exercice en plein air procure une forme olympique (est ce aussi parce que nous évitions de manger de la viande?) et nous ne nous sommes jamais sentis fatigués. Même si le lit du soir était bienvenu.
A vélo les préoccupations basiques nous ramènent à l'essentiel avec peu de choses: Vive la simplicité!
Les rencontres sont un élément marquant, en particulier aux hébergements « Vrienden op de Fiets » ou même « Airbnb » où l’on partage le quotidien de nos hôtes.
En pédalant, on s’immerge aussi dans les styles de vie et d’économie locale, y compris dans les coins moins touristiques.
Nous pédalions la plupart du temps seuls tous les deux sur notre tandem. C’est donc pour le couple une expérience de «team building»: on partage tout 24h/24 et parfois il faut s’accrocher… Nous avons survécu 😀
Il nous a semblé que dans ces pays du nord, la vie quotidienne était plus facile et moins stressante. Plusieurs personnes nous ont dit privilégier la qualité de vie en travaillant moins et en vivant plus modestement. Les équipements urbains facilitent la vie familiale: même dans des grandes villes comme Copenhague, de grands ascenseurs permettent aux poussettes et aux vélos d’accéder au métro! En tout cas les enfants nous ont parus privilégiés. Et les aménagements cyclables apaisent les villes et améliorent la qualité de vie, pas seulement pour les cyclistes: silence, qualité de l'air, santé, économie, sécurité, convivialité, enfants!
Comparer le prix d'1km de piste cyclable en site propre à celui d'une place de parking souterrain voiture, voire d'1 km d'autoroute... ou de ligne SNCF à grande vitesse... fait réfléchir à la totale disproportion des échelles et nécessite que l'on consacre davantage que quelques miettes aux aménagements cyclables.
Encourageons nos élus à les favoriser, l’ère de la vitesse est révolue!
Notre coup de coeur va à la Hollande: ses jolis villages aux maisons fleuries, partout des pistes cyclables roulantes, ses chaleureux hébergements "Vrienden…", les bons produits alimentaires (chez Albert’s…) et la chance d’y avoir eu du soleil durant les 2 semaines où nous la parcourions!
Merci de nous avoir suivi et pour vos commentaires!
Pour prolonger le sujet des pays nordiques, un petit livre de Malene Rydahl "Heureux comme un Danois".
Et puis un vrai blog de voyage à vélo, celui d'Irène et Joël, retraités Rennais partis depuis quelques années, actuellement en Nouvelle Zélande:
http://cyclomigrateurs.fr/rotorua-coromandel-une-semaine-bien-remplie/
MyAtlas va bientôt passer en maintenance !
À la prochaine heure pile (5h, heure de Paris), MyAtlas sera coupé pour une durée de 15 minutes pour une maintenance.
Toute l'équipe vous remercie pour votre patience.