Carnet de voyage

Semaine sportive à Lanzarote en 2019

7 étapes
21 commentaires
21 abonnés
Dernière étape postée il y a 1320 jours
Lanzarote, l'île aux 140 volcans et aux maisons blanches...
Du 10 au 17 août 2019
8 jours
Partager ce carnet de voyage
1
1
Publié le 12 août 2019
Lanzarote, Réserve de la Biosphère

Nous sommes arrivées à Lanzarote par l’avion de 22h. Le temps de récupérer notre voiture de location et c’est parti pour trouver notre appartement à Costa Teguise. Pas facile de trouver l’endroit. Après avoir tourné dans toutes les rues, des figues, des géraniums, des cactus... nous trouvons enfin la rue des roses et tout ça sans GPS. Trop fortes! La résidence n’est pas facile à trouver dans la rue et c’est le pizzaiolo qui termine son service qui nous conduit en nous expliquant comment accéder par un escalier un peu caché. Nous trouvons nos clés et le plan d’accès dans une enveloppe scotchée sur la vitre de la réception comme convenu par téléphone avec le manager. Nous nous installons dans notre appartement pour 6 personnes, 70 m2, 1 grande terrasse,2 chambres, 2 salles de bain, ménage et lit faits tous les jours... autant dire qu’on prend nos aises et qu’on ne va pas se gêner!

Après une bonne nuit, on assiste au lever du soleil.

Lever du soleil côté chambre et côté terrasse avec un vent assez fort . Sympa la vue!

Après le petit dej sur la terrasse, c’est parti pour une randonnée comme tous les dimanches matins mais dans un cadre nouveau et... ensoleillé sur la promenade de Costa Teguise à 100m de notre chez nous.

Playa Bastian
Les moulins à vent
Maisons blanches de 2 étages maxi

Cette petite balade de 8kms nous a ouvert l’appétit. Après le déjeuner, nous nous installons près de la piscine pour lire un livre en français pour Aurélie et en espagnol pour moi, empruntés à la bibliothèque de la résidence.

Puis nous nous nous installons dans notre Seat Ibiza blanche pour commencer à découvrir Lanzarote.

Direction le sud de l’île vers El Golfo, un des seuls villages de l’île, épargné miraculeusement par les coulées de lave lors de l’éruption de 1730.

El Golfo (coup de cœur) 

Puis nous empruntons un sentier pour aller admirer el Lago Verde, un lac d’eau salée sur la plage qui porte bien son nom...

Lac vert, sable noir, roches volcaniques rouges, noires, ocres... un régal pour les yeux 


Sur le chemin, une plage de sable noire et des coulées de lave noire. C’est un contraste à quelques mètres du lac vert...

On repart en direction de los Hervideros, des falaises de lave noire où l’eau s’engouffre dans des cavités creusées dans les roches.

Los Hervideros 

Nous empruntons une route au milieu de champs de laves, avec des volcans partout. Impressionnant !

Des volcans, des volcans et encore des volcans... 

Cette route nous conduit aux salines de Janubio. Les couleurs en fin d’après-midi sont magnifiques.

Salinas de Janubio 

Belle journée remplie de splendides paysages lanzarotins !!!

La buena vida !
2
2
Publié le 13 août 2019

Ce matin, on se lève avec l’idée d’aller faire une randonnée sur un volcan. On a bien étudié nos fiches et on part pour la Montaña Colorada. Sur tous les guides et les blogs, il est dit qu’on ne peut pas la louper car la montagne est rouge et se voit de loin. On part en direction de Tinajo puis de Mancha Blanca. Le volcan doit se trouver sur la route LZ 56 avec un grand parking. On parcourt toute la route et arrivées à Mancha Longa... on a vu plein de volcans le long de la route mais aucun n’était rouge. Demi-tour et on se gare juste à la sortie de la ville où il y a un panneau signalant le début du parc national des volcans et un grand parking devant un volcan qui est un peu rouge. Et on part avec notre sac à dos. On se sent un peu seules mais on voit un chemin assez difficile mais de notre niveau, et c’est parti pour l’aventure. Le ciel est gris et même noir par endroits, et il ne fait pas très chaud avec le vent qui souffle à 40 kms/h. On grimpe. On commence à apercevoir des villages blancs, des vignes, et de la lave partout dans les champs à perte de vue.

Arrivées en haut du chemin, on est un peu déçues car il n’y a pas de joli cratère.

On décide de monter plus haut pour faire le tour du cratère mais on est vite arrêtées par le vent qui souffle très très fort. On s’accroupit pour laisser passer les rafales et on décide de descendre un peu pour prendre l’autre côté du cratère.

On pourrait s’envoler! On rigole mais on n’en menait pas large....
On s’envole... tout va bien, on a nos parachutes sur le dos...

De l’autre côté, c’est plus facile et il y a un peu moins de vent. On visite le cratère et on est étonnées de voir un jardin de vigne au milieu du cratère. Aucun espace perdu! Comme les champs sont surtout recouverts de lave, dès que les lanzarotins trouvent un espace cultivable, ils l’exploitent!

La vigne au milieu du cratère  

On rencontre quelques végétaux intéressants, de l’aloé vera, du lichen sur les pierres et la vue sur les vignes et les autres volcans est très belle. Il manque juste le soleil.

Rencontres végétales au cœur du volcan  

Puis nous redescendons vers le parking et décidons de traverser la route pour aller voir le volcan d’en face. On a vu un petit sentier qui a l’air d’y conduire.

Direction le volcan d’en face 

Le chemin est sec et glissant. J’entends un cri... c’est Aurélie qui arrive la première et qui découvre un cratère magnifique, puis un deuxième cratère plus loin avec un palmier en son centre, puis beaucoup d’autres... On jubile! On descend au fond du cratère puis on remonte sur la crête et on fait le tour de tous les cratères. Il y a toujours du vent mais on ne s’en rend pas compte ou presque... le soleil commence à montrer le bout de son museau entre les nuages... c’est le paradis! On est seules au monde dans un décor de rêve. Et ces volcans là ne doivent pas être visités souvent par les touristes. C’est génial !

Des milliers de cratères rien que pour nous... 

Nous voyons au pied des volcans des paysages totalement différents avec des champs de lave noire et le parc des volcans.

Puis nous regagnons la voiture avec l’envie de découvrir d’autres volcans. Sur la route, nous recherchons un éventuel parking que l’on n’aurait pas vu à l’aller. Il y en a un sur la gauche. Clignotant, on se gare. Quelques voitures sont stationnées, on va voir quelques touristes... on s’équipe et quand on arrive sur le panneau, au début du parcours... on voit que c’est la randonnée que l’on avait prévu de faire, la Montaña Colorada. Trop de chance! Le parcours indique 4 kms et une heure de marche. C’est parti!

On commence par découvrir la montagne noire derrière un champ de lave et de lichen.

Montaña Negra  

Puis on découvre la montagne rouge...

Montaña Colorada  

Effectivement, elle est bien rouge mais ce matin, lorsqu’on est passées, il n’y avait pas le soleil et les couleurs n’étaient pas les mêmes...

Sans le soleil, c’est plutôt marron... comme les autres volcans 

On en fait le tour mais on ne peut pas grimper. On a eu de la chance de ne pas la voir ce matin car on aurait loupé nos fantastiques volcans.

Randonnée autour du volcan 

Sur la route du retour, nous apercevons les deux volcans, la montagne noire et la montagne rouge. C’est sûr, avec le soleil, on les distingue bien…


Montana Negra et Montana Colorada

Avant de rentrer déjeuner, nous nous arrêtons devant le monument de los Campesinos, représentant la fécondité et dédié aux paysans de l’île.


Monumento de los Campesinos de Manrique  et museo de los Campesinos

Après avoir repris des forces et fait une petite pause lecture sur la terrasse, nous partons pour le Jardin de Cactus. C’est comme la chanson de Pierre Perret, il y en a des grands, des petits, des tous joufflus et des très beaux, des jaunes, des roses, des verts... c’est un petit paradis avec des cactus du monde entier. Le jardin circulaire ressemble à un cratère avec des pierres de lave et des murets tout autour.


De toutes les couleurs, de toutes les formes, de tous les pays...

Nous nous plaisons tellement dans ce jardin que nous restons jusqu’à la fermeture à 18h.

Les portes se ferment 

Puis nous nous dirigeons vers Teguise, un des plus beaux villages de l’île avec ses maisons blanches et son château médiéval construit au sommet du cratère d’un volcan.

Teguise
3
3
Publié le 14 août 2019

Après un bon petit déjeuner de sportives, nous allons faire un tour sur la plage près de chez nous pour nous reposer devant un bouquin et mettre les pieds dans l’eau. Seules sur la plage, c’est fantastique !

Playa Bastian 

Après avoir trempé seulement les pieds, car l’eau est froide et le drapeau rouge, nous allons nous préparer pour notre excursion du jour... Une randonnée dans la Geria, la région viticole de l’île.

Nous partons avec un descriptif de randonnée en poche mais ne savons pas très bien où est le départ. C’est du côté de Yaiza et le départ est devant la bodega Stratus. On est débrouillardes, on va bien trouver. Arrivées à Yaiza, pas de Bodega de ce nom là. On nous indique gentiment qu’il faut faire demi tour et prendre la LZ 30 en direction de La Geria /Teguise. Nous trouvons notre bodega qui est fermée pour congés (en plein mois d’août !). Ce n’est pas grave, nous n’avons besoin que du parking pour prendre le départ. Avant de partir, nous pique-niquons pour prendre des forces. Nous choisissons la randonnée de 7,6 kms pour environ 3 heures de marche. Il est 13h et c’est parti pour découvrir ces fameuses vignes que l’on fait pousser dans des cavités derrière des petits murs de pierres de lave. Pourquoi? D’abord pour protéger du vent qui brûlerait les ceps de vigne tellement il est fort, et aussi pour conserver l’humidité de la nuit qui est absorbée par le picon, poudre de lave au milieu des pierres, et restituée dans la journée pour apporter l’eau nécessaire aux raisins. Tout un art!

Le départ

Nous traversons des étendues de vignes à travers les différents domaines viticoles. C’est sympa, en plus, c’est la période des vendanges.

Raisin et domaines viticoles  

Des murets, il y en a de toutes les sortes, arrondis, rectangles, rectilignes...

Murets de protection appelés Zocos 

Les murets forment de jolis dessins géométriques, on en a même trouvés en forme de cœur.

Pas un mètre carré de perdu, l’espace est optimisé jusque sur les flancs des montagnes.

Vignes sur les flancs des montagnes  

Après plus d’une heure de marche, nous voyons un petit chemin sur la droite. Curieuses mais devinant où il mène, nous nous précipitons pour découvrir... un cratère avec une formation de coulée de lave que l’on observait depuis le départ mais nous ne savions pas que c’était un volcan et que nous pourrions y accéder. C’est magnifique. Au milieu, il y a bien sûr... des vignes. Nous trouvons des figues, sucrées et mûres à point. Un délice!

Un cratère et au milieu du cratère, de la vigne bien sûr !
Plongeon au cœur du volcan  

Nous apercevons des gens au sommet et nous demandons si nous aussi , on pourrait y aller mais non, il n’y a pas de chemin et de toutes façons, il y a trop de vent pour tenter de longer la crête... dommage!

Nous repartons par un chemin qui contourne le volcan par la gauche et découvrons des petits villages côtiers et la mer au loin. Nous commençons notre descente dans des graviers de lave grise et nous nous enfonçons. En courant, c’est mieux. Espérons que c’est le bon chemin car aucune envie de remonter sur cette coulée de petits cailloux...

Descente en courant depuis le haut 

Nous arrivons au milieu de nulle part mais il y a bien un panneau pour indiquer le chemin... aride et sans vie! Avec des plantes bizarres.

Au milieu de nulle part 

Au croisement d’un chemin, nous apercevons six randonneurs, une famille entière de bretons ! Les premiers que l’on croise depuis nos deux heures de marche. Ce sont eux qui étaient en haut du volcan. Ils nous montrent le chemin sur la pente de la montagne. On se regarde... c’est parti pour l’ascension ! Le chemin est assez difficile et le vent nous surprend de temps en temps...

Ascension du volcan  par un chemin assez difficile 

Du sommet... une vue panoramique à 360 degrés sur la côte, la chaîne des volcans de feu, le parc de Timanfaya, les étendues de champs de vignes, et le cratère du volcan ... bref une vue à couper le souffle... par contre le souffle du vent est bien présent, et on reste assises pour ne pas s’envoler ou dévaler la falaise!!!

Vue panoramique  

La descente est plus facile que nous ne l’imaginions mais il faut faire attention aux rafales de vent.

Tout schuss ! 

Nous regagnons le parking à travers des paysages splendides.

Descente vers la terre ferme 

Sur le parking, une Bodega parmi tant d’autres où est fabriqué et vendu le vin de la Géria, la Malvoisie, délicieux, paraît-il...

Bodega  

Sur la route du retour, on observe un contraste flagrant dans la nature du paysage. Les champs de vigne laissent place à des coulées de lave impressionnantes. On se demande comment ils ont pu construire la route. Ce ne sont que des blocs de lave énormes avec des fissures provoquées par les gaz lors de l’éruption de 1730 qui a recouvert quasiment toute l’île.

Quelques plantes grasses quand même  au milieu de cette nature de désolation 

Une belle journée bien fatigante avec de magnifiques paysages dont on se souviendra... on a parcouru 11 kms avec un dénivelé de la valeur de 145 étages quand même !

4
4
Publié le 15 août 2019

Aujourd’hui, on ressent quelques courbatures en se levant. Direction la plage. Nous allons marcher dans l’eau froide pour détendre nos mollets sur la plage de las Cucharas à 500m de l’appartement.

Playa de las Cucharas 

Et nous partons, pique nique en sac, vers Mancha Blanca pour visiter le centre des visiteurs et nous instruire sur les volcans. Film, expo culturelle et parcours pédagogique à travers les coulées de lave.

Centre culturel sur le volcanisme

Puis nous prenons la LZ 67 pour aller visiter le Parc National de Timanfaya. Un droit d’entrée de 10€ par personne nous est demandé. Nous parcourons en voiture les 2 kms qui séparent la billetterie du parking.

Il faut savoir que le volcan est toujours en activité. Pour preuve, on nous propose une première expérience originale. Un homme verse un seau d’eau dans des trous creusés jusqu’à quelques mètres sous le sol. Avec la chaleur du volcan, l’eau versée se transforme en un geyser puissant.

Geyser 

Une autre expérience nous est proposée. Dans une sorte de cheminée creusée dans le sol, la roche est tellement chaude que le foin peut s’enflammer sans même toucher les parois de la cavité.

Le foin s’enflamme en 30 secondes  

Dans le restaurant, un puits de 10m a été creusé pour faire une sorte de barbecue. Grâce à une soufflerie d’air froid, l’air chaud remonte à la surface et permet de faire griller des morceaux de poulet ou de viande en 15 à 20 minutes.

Barbecue à la chaleur du volcan 

Puis on démarre pour un tour en bus de 35 minutes pour parcourir 16 kms dans le parc des Montagnes de Feu. On traverses des volcans, des cratères et des paysages époustouflants avec une multitude de couleurs et de contrastes.

La visite de ce parc est extraordinaire, on est sur une autre planète... 

Nous reprenons la route pour aller nous reposer sur la plage. Arrivées à Playa Blanca, la station balnéaire de l’île, nous empruntons directement une piste pour nous conduire à la plage de Papagayo. Un péage de 3€ nous incite à prendre une route à droite qui nous amène vers le village. Pas envie de payer 3€ pour une plage et continuer à rouler sur ce chemin de sable et de cailloux. Bonne idée, nous arrivons sur un petit parking qui est le point de départ du Sentiero de Papagayo. Chaussures de rando enfilées, provisions et eau dans le sac, nous partons sur ce sentier du littoral. Nous avons l’impression d’être dans le désert... sable, cailloux, montées, descentes... ce n’est pas de tout repos avec le soleil.

Sentier sec et aride, et au fond la piste d'accès par voiture

Nous découvrons de très belles plages.

Plages et petites criques sympathiques  

Nous voulons voir LA plage des cartes postales. Nous demandons à un couple d’italiens. Nous ne sommes plus qu’à 200m. Surprise! C’est vraiment une plage paradisiaque ! Avec un peu moins de touristes et la marée haute, ce serait l'idéal mais il faudrait venir le matin de bonne heure.

Plage de Papagayo 

Nous profitons de cet endroit idyllique pour faire une pause calorique car il faut reprendre le sentier du retour. En chemin, nous rencontrons deux de nos bretons d’hier. La probabilité de se rencontrer est tellement infime que nous en profitons pour bavarder sur nos expériences volcaniques. Des sportifs comme nous!... nous nous saluons et nous disons « à demain peut-être... ». Qui sait?

Encore une journée magnifique et très diversifiée. Nous qui voulions nous reposer sur la plage, c’est loupé ! Nous avons quand même parcouru près de 12 kms sur ce sentier sablonneux et accidenté. Nous serons bien dans les bras de Morphée.

5
5
Publié le 15 août 2019

Ce matin, nous partons sur les traces de Cesar Manrique. Cesar est un artiste peintre et sculpteur, né en 1919 sur l’île de lanzarote. Il a quitté l’île pour faire fortune de ses œuvres artistiques aux États Unis et est revenu à lanzarote en 1966 où il a voulu protéger son île du tourisme de masse et faire de son île, le plus bel endroit du monde. Maisons blanches, bâtiments ne dépassant pas deux étages, interdiction de construire des complexes hôteliers à étages... sont des caractéristiques dont il est à l’origine. Il a également réalisé certaines œuvres d’art, comme le Monument de los Campesinos, ou mis en valeur certains bâtiments.

Nous avions déjà visité le Jardin de Cactus. Ce matin, nous partons visiter Jameos del Agua... ah peut-être pas , c’est juste l’ouverture et il y a déjà une queue devant la billetterie. Tiens, il y a des touristes sur l’île... on ne s’en était pas encore rendu compte. On change de direction pour aller visiter la Cueva de los Verdes. (Presque pas d’attente...) Ce sont des grottes avec de longs tunnels de lave qui ont abrité les habitants de l’île des pirates. Manrique a réalisé l’aménagement de la salle souterraine de l’auditorium où l’acoustique est des meilleures grâce aux gouttelettes de lave dans la partie supérieure du plafond qui font office d’éponges pour restituer le son. A la fin de la visite, une surprise nous attend mais ça doit rester un secret donc motus et bouche cousue pour que chacun puisse venir la découvrir.

Cueva de los Verdes 

Après une cinquantaine de minutes de visite sur un parcours d'environ un kilomètre, nous repartons en direction de Jameos del Agua. Seconde tentative toujours infructueuse, la queue a plus que doublé. Les touristes sont bien là... nous partons en direction du Mirador del Rio situé sur une falaise à 475m d’altitude avec une superbe vue sur l’île de la Graciosa, la 8ème des îles Canaries, Lanzarote étant la 3ème après Tenerife et Gran Canarie.

Nous passons par la côte nord, en direction d’Orzola, où la mer vient se jeter sur les rochers de lave. Le paysage est très différent de ce que l’on a vu jusqu’à présent avec du sable blanc piqué de grains noirs et des plantes.

Punta Prieta 

Au loin, en altitude, le ciel est couvert. Nous grimpons jusqu’au Mirador del Rio. Nous avons pris un billet avec 3 entrées pour visiter les grottes et le mirador, mais on hésite à entrer au mirador car la vue est assez bouchée. Nous longeons la route en corniche à gauche du mirador. Entre deux nuages, on aperçoit l’île de la Graciosa, enfin juste le port d'un des deux villages de l’île, et les salines au pied de la falaise et une magnifique plage avec une mer turquoise. On en profite pour s’installer sur les falaises et remplir notre ventre qui crie famine. Quel bel endroit! On se trouve dans le Parque Natural del Archipielago Chinijo. Un peu de soleil serait un plus...

Las Salinas del Rio, la Playa Francesa et l’île de la Graciosa en face 

On se décide à visiter le mirador qui semble-t-il, est très beau et a été aménagé par... Cesar Manrique. Le guichetier nous dit qu’il ne va pas tamponner notre billet car la visibilité du mirador est quasi nulle en raison des nuages. Il nous laisse entrer et nous propose de revenir dans les prochains jours quand la vue sera dégagée. Sympa!

Aménagement du mirador par César Manrique 
La vue inexistante du mirador 

Nous avions prévu de nous arrêter à Ye pour l’ascension du volcan Corona mais il est caché dans les nuages et on le distingue à peine. Une prochaine fois peut-être... Nous redescendons en direction d’Haria dans la vallée aux mille palmiers, un oasis de blancheur avec ses maisons et le soleil qui pointe son nez.

Haria et la vallée des mille palmiers 

Nous allons faire notre troisième tentative pour visiter Jameos del Agua. Cette fois-ci, c’est la bonne. Encore des voitures sur le parking mais zéro queue. Parfait!

Les grottes de Jameos del Agua sont dans la continuité des grottes de los Verdes, creusées par une rivière de lave souterraine. Cesar Manrique a aménagé les tunnels de lave en restaurants, bars, piscines, auditorium avec des escaliers et des végétaux partout. Dans le bassin intérieur, se promènent des petits crabes blancs, aveugles par le manque de lumière. Manrique a voulu faire du bassin extérieur, creusé dans la lave, la plus belle piscine du monde. Bref, un enchantement à chaque montée ou descente d’escaliers.

Bar et restaurant dans tunnels de lave 
L’eau est tellement transparente que j’ai descendu les marches pour prendre une photo et plouf! Les deux pieds dans l’eau... 
Escaliers et végétaux 
Jardin extérieur et piscine  
Piscine et Jardin extérieur 
Des fleurs, des plantes, des arbres, des escaliers...
Petite musique classique pour se reposer dans l’auditorium  
Et les différentes pierres de lave avec leurs couleurs, rencontrées dans les tunnels 

Une journée encore et toujours différente des précédentes et certainement des suivantes, mais toujours placée sous le signe des volcans. On ne s’en lasse pas...

6
6
Publié le 16 août 2019

Hier soir, nous sommes allées louer des vélos pour escalader un cratère de volcan. Cela ne s’est jamais fait et on voulait être les premières. Mais non! Je plaisante... c’est pour découvrir la côte entre Costa Teguise et Playa del Carmen. Nous en avons profité pour faire un petit tour sur la promenade pour nous habituer à notre monture. Ça devrait aller pour faire les 24 kms aller, mais pourrons-nous revenir avec le vent? Là est la question. Les vents sont tellement forts que les loueurs de vélo conseillent de louer un vélo électrique pour faire cette randonnée car si l’aller peut se faire en 1h30, le retour est estimé en 2h30... quand même! Nous, on y croit, il va faire beau, le vent va se calmer... et si on a pris des vélos, c’est pour pédaler!

Vélos sur la terrasse pour la nuit

Le vent a soufflé toute la nuit et nous nous réveillons avec le vent. Mince! On ne va peut-être pas aller jusqu’au bout de nos prévisions.


Lever du soleil sous les nuages et vent dans les palmiers

Après le petit déjeuner, nous profitons d’une accalmie. Super ! Le ciel est gris, il ne fait pas trop chaud et le vent se calme. Tout va bien. C’est parti! On enfourche nos vélos, et comme je n’ai pas apporté ma selle en silicone, je trouve une invention pour avoir moins mal aux fesses. Vue la distance à parcourir, il vaut mieux être prévoyant.

Invention avec les moyens du bord !... j’ai profité du cordon de mon short qui s’est décousu pour l’utiliser comme ficelle 

Nous partons par la promenade de Costa Teguise et arrivons sur le port de Los Marmoles d’Arrecife. Il doit y avoir une porte ouverte quelquepart. C’est bon, on la voit. Une petite côte nous emmène jusqu’au château San Jose, très beau, sur un rocher de lave. Le soleil nous fait le plaisir de sortir des nuages pour la photo.

Castello San Jose  

Nous repartons en longeant le port et en passant à côté de quelques belles sculptures ou petits monuments qui m’interpellent avec ce fond de ciel couvert et le soleil caché derrière les nuages.

En contre-jour

Nous arrivons au château San Gabriel. Il abrite le musée de l’histoire qui retrace la lutte des habitants de l’île contre les pirates. Il est relié à Arrecife par le Pont des Boules. Un chemin avec de gros pavés nous y conduit, pas très sympa pour notre postérieur... Pas de chance, le soleil ne se montre pas cette fois-ci.

Castillo San Gabriel et son Puente de las Bolas 

Nous quittons Arrecife en direction de Playa del Reducto, Playa del Cable et Playa Honda. Les paysages sont magnifiques, on tente de prendre des photos mais c’est quand même gris...

A Lanzarote, à vélo, on découvre les playas  
Piste cyclable bien repérable et panoramas sur le chemin. 

Après avoir longé l’aéroport, nous arrivons à Puerto del Carmen. C’est l’affluence de touristes... ils se promènent sur le remblai et marchent, bien sûr, sur les pistes cyclables. Même la sonnette ne les perturbe pas. Le pire, ils s’arrêtent sur la piste pour discuter, mais c’est normal, ils sont en vacances.

Du remblai, nous découvrons de jolis paysages avec des belles vues sur le sud de l’île. Nous apercevons au loin Fuerteventura, bien cachée dans les nuages. C’est le paradis des plongeurs qui vont explorer les fonds marins. Et Manrique est toujours présent avec une sculpture sur un rond point.

Vues de Puerto del Carmen. 

Nous continuons après la, fin de la piste cyclable car nous pensons que l’on peut aller plus loin, mais non, c’est bien la fin du parcours. Mission accomplie mais nous devons faire demi-tour et affronter le vent... nous ne voulons pas rester dans cet univers de foule pour pique-niquer. Retour sur Playa Honda, ce petit village tout blanc qui nous a semblé paisible à l'aller.

En chemin, nous repassons à côté de l’aéroport. Et là, nous découvrons une foule de touristes, venue voir les avions atterrir et décoller... impressionnant! En fait, la piste cyclable passe sous les avions qui aujourd'hui, atterrissent. Un système d'assistance à l'atterrissage est installé dans l’eau pour guider les pilotes vers la piste.

Grand frisson quand l’avion passe au dessus de nos têtes (on a fait une vidéo...) 

Puis nous trouvons un endroit au calme à Playa Honda, sur un banc blanc face à la mer. Excellent choix !

On ne pouvait pas trouver mieux! 

Après notre pause casse-croûte, nous repartons avec difficulté, toutes endolories. Et le vent qui souffle face à nous a 42kms/h selon la météo du portable. C’est fatigant et on est déshydratées. On ne fait que boire, de l’eau, bien sûr !

On arrive à Arrecife après quelques pauses rafraîchissement et repos des fessiers. Un petit tour au Castillo San Gabriel, toujours pas de soleil. Puis on entre dans Arrecife pour voir les petits bateaux dans la jetée et les ponts. Nous n’avons pas le courage d’aller voir le Charco, la lagune qui a donné le surnom à Arrecife de « Venise de l’Atlantique » avec ses petits canaux.

Arrecife  

Nous repartons. Nous avons bu chacune nos 1,5 litres d’eau. On a soif...

Jusqu’à la dernière goutte!!! 

Après nos environ 50 kms et 6 heures de balade, nous allons rendre les vélos à 15h30, épuisées et assoiffées, et rentrons dans nos pénates pour un repos bien mérité, après encore un kilomètre de marche sur la promenade.

Belle journée, épuisante par le vent. Heureusement pour nous que le soleil n’était pas trop fort, mais dommage pour les photos. Les images resteront dans nos têtes.

7
7
Publié le 17 août 2019

Après une bonne nuit et quelques courbatures, on s’apprête à passer notre dernier jour sur cette île hors du commun. Comme nous devons rendre l’appartement à midi, on en profite un peu pour ne rien faire... lol, on ne sait pas vraiment ce que cela veut dire. On prépare notre valise pour prendre l’avion ce soir à 22h20. Encore toute une journée pour profiter de l’île...

On prépare un pique-nique pour retourner au Mirador del Rio comme notre billet d’entrée est encore valide avec la mention « vous pouvez revenir sans les nuages... ». Et on est bien décidées à y aller pour profiter de la plus belle vue de l’île... avec le soleil.

A 10h00, on est prêtes à partir. On rend les clés de l’appartement et on nous propose de revenir cet après-midi pour prendre une douche. Sympa!

On part en direction du Mirador et juste avant d’arriver, on voit le panneau Ye. C’est le petit village d’où l’on peut partir faire une randonnée jusqu'au cratère de la Montaña Corona, ce que l’on n’a pas pu faire deux jours plus tôt. Ni une, ni deux, on s’arrête devant l’église et on trouve le chemin à 100 mètres sur la gauche, comme indiqué sur le descriptif. Et c’est parti! On ne pouvait pas partir sans refaire un volcan...

Départ de l’église de Ye  

On aperçoit le cratère en fond de décor...

On démarre  à travers les vignes 

La végétation est magnifique et on trouve des cactus, des fleurs, et des figues succulentes.

Végétation et volcan en arrière-plan  
Un petit oiseau canarien 

La vue sur le mirador et sur le village de Ye... un petit village blanc au milieu des vignes et des montagnes.

Mirador del Rio fondu dans le paysage comme le souhaitait Manrique 

Et l’arrivée sur le volcan après une petite demi-heure de marche nous subjugue... un cratère profond et rouge entouré de parois avec des coulées de lave. Magnifique ! Certains tentent de descendre au fond du cratère mais le chemin glissant nous fait faire marche arrière.

Le cratère dans toute sa splendeur  
Montaña Corona 

On redescend vers l’église. Il est midi, l’heure de manger. On va s’installer sur notre falaise, face à l’île de la Graciosa. Et là, le paysage est totalement différent sans les nuages...

Vue de notre falaise de pique-nique  

Puis nous allons faire la queue au Mirador. Notre copain guichetier, qui passait par là, nous reconnaît dans la file, nous tamponne nos entrées et nous fait passer devant tout le monde pour entrer dans le mirador. Bon plan!

Les yeux du Mirador, nom donné par Manrique, pour ces 2 vitres du restaurant qui surplombent la Graciosa  

Et de là, la vue sur la Graciosa, sans les nuages, vaut vraiment le détour. Cette petite île semble très aride et ressemble même à un désert. Mais on peut apercevoir trois volcans avec des dessins faits par les coulées de lave. Trop trop beau...

Île de la Graciosa et ses volcans, ses eaux bleues et poissonneuses

La vallée de la Famara, au pied du Mirador, nous dévoile ses coulées de lave.

Vallée de la Famara à Lanzarote face à la Graciosa 

Il aurait été dommage de ne pas revenir pour découvrir ces merveilleux paysages avec le soleil. Il paraît que la vue du Mirador del Rio est le plus beau panorama de l’île.

Du Mirador del Rio, on rentre à la résidence par la route jusqu’à Orzola en contournant notre cratère Corona.

Montaña Corona sous toutes ses facettes 

Puis par la route qui longe la mer, avec d’un côté, les vagues qui viennent se jeter sur les rochers de lave, et de l’autre, des champs de lave. La route a été construite au milieu en traversant la lave.

Entre mer et lave 

De retour à la résidence, on en profite pour se reposer sur un transat (eh oui! ça nous arrive !) et se baigner dans la piscine, un peu froide mais c’est bon pour les muscles, après tous les efforts de cette semaine.

Un petit dîner au restaurant pour l’anniversaire d’Aurélie, avec des tapas et spécialités canariennes dans un endroit sympa face à la mer.

Dîner d’anniversaire  

Et c’est le départ pour l’aéroport, au nom de Manrique, bien sûr, en prenant quelques photos de coucher de soleil sur le chemin.

Lanzarote, c’est fini...

Hasta la vista! Lanzarote...