Carnet de voyage

Escapade à Gran Canaria en juillet 2019

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Grande Canarie, 3ème des îles Canaries, ressemble de par sa forme, à une coquille St Jacques. Point culminant, Pozo de las Nieves à 1949m.
Juillet 2019
8 jours
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Publié le 14 juillet 2019

Samedi 13 juillet 2019, c’est le départ pour Grande Canarie, une des Îles dans les Canaries dans l’ocean Atlantique au large des côtes marocaines.

Pour optimiser la semaine, j'ai réservé un vol aller sur une compagnie différente du vol retour. Ce qui me permet d'arriver à Grande Canarie avec Vueling à 14h45 au lieu de 22h avec Volotea et de repartir à 22h30 le samedi suivant avec Volotea pour profiter plus longtemps des douceurs de cette île.

Les 7 îles Canaries

Je suis déjà venue sur cette île pour des vacances de 15 jours en août 2007 mais je n'ai pas pu visiter l'île entièrement car un feu s'est déclenché au milieu de la 1ère semaine et beaucoup de routes étaient fermées à la circulation. De l'appartement, on observait les canadairs qui allaient chercher de l'eau dans la mer puis ils repassaient au dessus de nos têtes pour aller arroser la forêt et tenter d'éteindre le feu. C'était impressionnant et le matin, en se réveillant, on découvrait la table et les chaises sur la terrasse couvertes de cendres.

Quelques photos de 2007
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Publié le 15 juillet 2019

L'avion atterrit à l’heure et c’est ma fille Mayliss, Hub et Titou qui viennent me chercher. Ils sont sur l’île depuis 1 semaine et m’emmènent à l’appartement réservé à Playa Taurito. Un duplex avec une vue sur la mer qui fait rêver... ça change des auberges de jeunesse !

Très belle vue sur la mer et les montagnes rocheuses qui entourent la baie 

En préparant les tapas pour l’apéro, une vue encore plus époustouflante !

Vues de la cuisine et de la terrasse avec le coucher du soleil , ça laisse rêveur...
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Publié le 15 juillet 2019

Ce matin, je me réveille à 5h comme d’habitude. J’attends 6h pour me lever et partir à la chasse à la photo du lever du soleil. Arrivée sur la terrasse, je m’aperçois qu’il fait encore nuit. Retour dans mon lit. A 6h30, nouvelle tentative... idem, il fait nuit noire. La 3ème tentative à 7h est la bonne. Je sors sans faire de bruit avec mon attirail photographique. Je pars dans la baie et longe la plage. On sent que le soleil commence à pointer son nez derrière les grandes montagnes de roches qui entourent la baie. C’est le moment de dégainer, le ciel est rose orangé...

Lever du soleil sur Playa de Taurito 

Je reviens vers le fond de la baie et pars à pied sur la route G505 en direction de Puerto Rico, une jolie route en corniche qui surplombe la mer. Comme les falaises sont assez hautes, je dois parcourir quelques kilomètres pour voir le soleil se lever sur les montagnes et avec les nuages, les couleurs sont assez contrastées.

Lever du soleil sur la corniche  

A cette heure matinale, il n’y a pas beaucoup de véhicules. Je croise quand même les bus locaux qui passent toutes les 20 minutes et quelques voitures. Dans la journée, il me semble déconseillé de s’aventurer sur cette route car il n’y a pas de place sur les bas côtés, c’est soit la falaise abrupte qui longe la route, soit une autre falaise qui descend à pic dans la mer... au choix en cas de grande circulation !

Sur la route du retour, j'aperçois Puerto Mogan, un petit port que je vais aller visiter dans la journée, qui commence à prendre des couleurs avec le soleil.

Prochaine étape  

Belle balade matinale de 6,5 kms...

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Publié le 15 juillet 2019

Puerto Mogan se trouve dans la baie juste à côté de Playa de Taurito. Mais pour y aller, il faut reprendre la route principale car la route en corniche est fermée pour cause d’éboulements.

Quand on arrive à Puerto Mogan, on se sent envahi par une douceur de vivre et une impression de vacances. C’est un petit port avec yachts et bateaux de pêche. L’endroit est un peu touristique mais c’est tellement beau qu’il serait dommage de passer à côté sans s’y arrêter ...

Puerto Mogan, son port, ses bateaux et ses eaux transparentes et poissonneuses 

Autour du petit port, on se balade de la capitainerie vers des ruelles avec des fleurs partout et des ponts qui rappellent Venise...

Puerto Mogan, son architecture et ses ruelles fleuries  
Puerto Mogan, ses ponts, ses canaux et ses fleurs 
Couleurs florales de Mogan  
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Publié le 16 juillet 2019

Ce matin, c’est le départ vers le nord de l’île en traversant la route des tomates au sud puis par la route de la Banane entre Las Palmas et Arucas.

Arucas

Arucas est située dans le nord de l’île. C’est la capitale de la région des bananeraies et de la canne à sucre. C’est une ville qui est irriguée par des petits canaux qui traversent entre autres le jardin botanique.

Canaux d’irrigation et jardin botanique 

Arucas est surtout connue pour son église construite en pierres de lave noire.

Eglise d’Arucas en lave noire sur fond de ciel  nuageux et grisâtre 

La carrière d’Arucas a également fourni la ville pour construire des maisons, paver les rues ou faire des plaques décoratives pour les magasins, les noms de rues ou les boîtes aux lettres...

Pierres de laves  

Dans ce village de la canne à sucre, on peut visiter la rhumerie Arehucas, la plus célèbre des Canaries. Le rhum fabriqué aux Canaries ne peut excéder 40 degrés. Cette entreprise exporte seulement 15% de sa production en Espagne et en Europe, à l’exception de la France qui a son propre rhum venant des Antilles. 5% sont vendus sur place. Et les 80% restants sont consommés sur l’île par les touristes et les habitants. Impressionnant quand on sait que la production annuelle représente le volume d’une piscine olympique... soit entre 40 et 60 mille litres, 70 000 litres les meilleures années. La canne à sucre est récoltée en avril mai. Le jus récolté passe par la fermentation et la stérilisation avant d’être mis en bouteille. Le plus vieux rhum vendu a 36 ans d’âge.

Visite d’une rhumerie et dégustation obligée  

Firgas

A quelques kilomètres, Firgas est le village de l’eau, renommé pour son eau minérale avec une production de 24 000 bouteilles à l’heure 24h/24. Le sous sol est composé de canaux pour l’alimentation, l’agriculture et l’économie de la ville. Une cascade d’eau traverse une ruelle à côté de l’église, pour le plaisir des yeux… Des représentations de bras lavant du linge sont visibles dans des bassins autour de la place de l’église. Au fond de ces bassins, on aperçoit les passages souterrains qui alimentent la ville.

Firgas, la ville de l’eau  

Le cœur de ville est sympa avec l’église San Roque qui domine la vallée et ses jolies maisons aux balcons de bois .

Eglise San Roque, balcons en bois 

Sans oublier l’originalité de ce village sur le Paseo de Canarias où l’on admire la représentation en azuléjos de chacune des 7 îles des Canaries et d’une carte générale. Très bel aménagement.

Les îles dans le Paseo de Canarias 

Le centre de l’île

Si le sud de l’île est sec et aride, le centre est vert avec une végétation luxuriante. Les routes sont bordées de nombreux arbres, de pins, d’eucalyptus...

Un 1er arrêt s’impose au Balcon de Zamora avec une vue sur la vallée du nord s’étendant jusqu’à Las Palmas.

Zamora  

La route continue jusqu’à Cruz de Tejeda, un endroit magique au carrefour des routes de l’île, d’où l’on a une vue panoramique sur l’île. C’est aussi le départ de nombreuses randonnées pédestres. Par temps clair, on peut découvrir l’ouest de l’île et le pic du Teide qui culmine à 3718m sur l’île de Tenerife. Aucun nuage aujourd’hui ! On peut donc contempler ce paysage magnifique qui a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO la semaine dernière... c’est splendide : Roque Nublo, Roque Bentayga, la caldeira, le Teide... un cocktail complet !

Vues du Parador de Cruz de Tejeda 

En prenant la route vers Pozo de las Nieves, le point culminant de l’île à 1949m, on a une vue différente sur cette même vallée. C’est magnifique !

En haut, Roque Bentayga et en bas, Roque Nublo  

On reprend la route avec des paysages très contrastés et on est au dessus des nuages.

Les routes de montagne 

L’arrivée à Pozo de los Nieves réserve encore des surprises. La vue est splendide à 360 degrés.

Du Pozo de las Nieves avec un temps dégagé  

Après une pause à contempler ce paysage magnifique, on part en direction de Las Palmas pour rejoindre Pico de Bandama à une altitude de 569 m d’où l’on peut voir le cratère du volcan qui a une profondeur de 200m et un diamètre d’environ 1km.

La caldeira, cratère du volcan, du mirador de Bandama 

Retour par la voie rapide après une journée d’émerveillement.

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Publié le 18 juillet 2019

Ce matin, départ vers l’Ouest de l’île par la route de Mogan, une route de montagne pas très large par endroits, avec des virages, des virages et encore des virages, et des paysages magnifiques... On passe à travers des montagnes de lave noire. Au sommet et seulement au sommet, des arbres poussent sur la crête des montagnes.

Après Mogan, on commence à apercevoir des couleurs vertes dans les roches. Plus on approche, plus on est interpelé par ces couleurs. Et au détour d’un virage, on découvre un paysage d’azulejos, avec des couleurs vertes, jaunes, oranges... quelle surprise!

Azuléjos dans les roches 

On continue vers Aldea de San Nicolas où la culture de la banane est très présente. De la route part un grand nombre de randonnées pédestres.

Aldea de San Nicolas en contre bas 

Puis on entre dans le Parque Natural de Tamadaba et on roule sur une route en corniche qui longe la mer avec de très beaux paysages mais peu d’endroits pour s’arrêter prendre une photo.

Parque natural de Tamadaba, vues sur la côte, plages de sable noir et falaises 

En arrivant sur Agaete, on se dirige vers le port Puerto de las Nieves d’où l’on peut apercevoir le fameux Dedo de los Dios. Il ne faut pas faire le détour si l’on ne veut voir que ce rocher dans l’océan. C’est un peu décevant car il se confond avec les falaises et depuis 2005, la partie supérieure du rocher qui représentait le doigt, s’est cassée et est tombée dans l’eau.

Dedo de los Dios 

Par contre, le petit port est très typique avec ses couleurs bleues, ses maisons de pêcheurs, son église, ses rochers, sa plage de galets noirs...

Puerto de las Nieves près d’Agaete 

Une petite marche de 10 minutes sur la promenade des poètes nous fait découvrir les salines transformées en piscines naturelles. Une petite pause très appréciée pour la beauté du lieu avec les roches volcaniques et la couleur bleue turquoise de l’eau.

Les salines et les piscines naturelles 

Pour terminer la visite de l’Ouest, on passe devant Guia, une ville colorée sur les flancs d’un ancien volcan en forme de grand cône, pour aller visiter le Cenobio de Valeròn. Ce sont des niches creusées naturellement dans la roche volcanique qui devaient servir de grenier à grains. Certains prétendent que c’est un ancien couvent mais on a du mal à imaginer les religieuses recroquevillées dans ces petites cavités... Une autre légende dit que les jeunes filles venaient ici avant leur mariage pour les préparer à leur future vie... Bon! Ce sont des légendes...

Cénobio de Valeron  

Le temps est gris et menaçant dans le nord de l’île. Il est temps de regagner la chaleur et le soleil du sud par la voie rapide via Las Palmas pour ne pas revenir par le même chemin et éviter tous les virages de ce matin, même si les paysages traversés valaient vraiment le coup!

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Publié le 19 juillet 2019

Ce matin, je pars avec un groupe pour faire une rando. Je vais grimper sur la falaise qui se trouve face à l’appartement et qui ressemble à un crocodile de par sa forme. Au départ, nous sommes 7 personnes, la guide espagnole, une deuxième guide espagnole avec son chien, deux finlandaises, un allemand, un vénézuélien hispano-italien et moi.

La falaise crocodile

Après une grande descente pour arriver à Taurito, on commence à grimper sur un chemin très aride en longeant une falaise d’où les rochers peuvent se détacher... en temps normal, on peut avancer sans problème, mais pour la première fois, selon les guides, une barrière de grillages a été installée. Demi-tour ou on essaie d’ouvrir? 2ème solution adoptée à l’unanimité, bien sûr !

Barrage sur le chemin 

On poursuit le chemin en admirant le paysage.

D’une part, sur la plage de Taurito

Playa de Taurito 

Sur Le port de Mogan et sur la vallée rocheuse

Puerto et barranco de Mogan 

Puis on grimpe les derniers mètres par un chemin assez dangereux, que certains ne prendront pas, pour arriver au sommet avec une vue panoramique sur les gorges de Taurito et sur la mer.

Les derniers mètres pour arriver au sommet 

Au sol, des inscriptions et des kerns ont été réalisés avec des pierres par d’autres randonneurs.

Kerns, cœurs, palmiers en pierres 

La descente n’est pas très facile, il faut faire attention où l’on met les pieds pour ne pas glisser. On retrouve notre finlandaise qui était restée avec la guide et son chien. Puis on redescend vers la vallée après quelques selfies originaux.

Belle balade et bonne ambiance multinationale 
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Publié le 20 juillet 2019

Aujourd’hui, je voulais rester tranquille à lire sur la terrasse et à buller à la piscine, mais pouvant profiter de la voiture de mes compagnons, je me décide à aller à Maspalomas pour faire un tour dans les fameuses dunes.

Ils me déposent devant une belle église blanche et partent pour le Palmitos Park, un parc zoologique et botanique dans le barranco de los Palmitos à 10 mn de Maspalomas. Quelques photos par télépathie!

Jardin botanique de Palmitos Park 

En entrant dans l’église, je m’aperçois que le lieu a été transformé en hôtel "Villa del Conde". L’architecture avec les voûtes et les piliers a été conservée. C'est sympa!

Hôtel dans l’église de Maspalomas  

Je poursuis mon chemin vers la mer où j’ai le choix entre la plage de los Meloneras ou le phare. Je pars à droite sur 500m pour voir la vue sur Meloneras et je reprends la direction du Faro, sur la promenade longeant la mer.

Promenade de Maspalomas 

J’en profite pour grimper en haut du phare et visiter le musée ethnographique de l’île, installé à l'intérieur. Une originalité locale : jusqu’au 1er quart du 20ème siècle, tous les chapeaux qui étaient utilisés par la population locale, étaient fabriqués sur l’île avec des poils de chèvre ou de chameau.

Eclipse de phare / Sombreros / Centro etnografico de Maspalomas / Phare

Du haut du phare, on a une très belle vue sur la mer, la ville, et on aperçoit la plage de Maspalomas et les dunes de sable.

Plage de Maspalomas 

En longeant la plage, on arrive à une oasis à proximité des dunes. C’est un endroit protégé pour les oiseaux.

Refuge des oiseaux 

Je me déchausse pour aller dans les dunes. Beaucoup sont pieds nus et ont l’air de supporter... effectivement, au début, tout va bien mais plus on avance, plus on sent le sable brûlant sous les pieds. Je profite du passage du 4x4 de la police qui va interpeler deux jeunes qui campaient par infraction, pour suivre leurs traces de roue, c’est moins chaud. A l’ombre d’un petit buisson, je me décide à attraper mes claquettes de thalasso ultra plates que j’ai emportées dans mon sac. Ouf ça va mieux. Ce n’est pas le top mais j’arrive à escalader la première dune pour découvrir le paysage de sable qui s’étend sur 4 kms.

Dunes de sable Maspalomas 

Puis je me dirige vers la plage en direction de Playa del Ingles. Quelques kilomètres à parcourir pour contourner cette presqu’île de sable qui ressemble à un désert africain, sous un soleil de plomb.

Plage le long des dunes

Je marche jusqu’à... épuisement ! Non, jusqu’à ce que je rencontre des galets qui ne sont pas très agréables pour les pieds. J’aperçois un coin à l’ombre sur la plage et j’en profite pour faire une pause pique-nique avec vue sur la mer et lire un chapitre de mon livre en espagnol..

Pause sur Playa del Veril 

Après avoir vu le panneau sur lequel était inscrit qu’il était dangereux de s’installer où j’étais car il y a des risques de chutes de pierres, je comprends mieux pourquoi j'ai trouvé une belle place à l'ombre… Puis je remonte des milliers de marches sous le soleil pour arriver sur le Paseo Costa Canaria qui longe Playa del Ingles dans un premier temps, d’où la vue sur les plages n’est pas très belle. Mais on voit les dunes au loin.

Playa del ingles et les dunes

Par contre, lorsqu’on poursuit le chemin, après avoir descendu puis remonté encore des escaliers, on peut longer les dunes par ce même paséo. Et de là , les vues sur les étendues de sable sont magnifiques.

Vues sur les dunes 

Je veux aller jusqu’au Mirador de las Dunas pour admirer les dunes d'un point en hauteur, mais à partir du Centre d’information, le chemin de pierre s'arrête et continue par les dunes. Je décide de contourner par la route en passant sous le porche d’un grand hôtel. Je marche, je marche mais les maisons empêchent de voir les dunes. Quelques endroits grillagés laissent apercevoir les dunes et le golf. C’est assez long et je ne sais pas par où il faut passer pour rejoindre Maspalomas. Je suis un peu perdue mais mon sens de l'orientation me dit que c'est le bon chemin.

Les rues sont très propres, pas un papier à traîner, sauf un! C’est un plan de Playa del Ingles!!! Eurêka ! Je ne sais pas ce qu’il faisait là mais par chance, je vois par où je peux avancer sans m’aventurer dans des voies sans issue. Il fait très chaud et j’aperçois le phare de Maspalomas, très très loin à l’horizon. Je commence à avoir mal aux pieds. Évidemment, avec le sable, j’ai des ampoules qui se sont formées. Pansements... je continue et vois sur le plan, un cours d’eau mais en arrivant, il est à sec. Un gardien de parking me demande en allemand où je veux aller. J'ai l'air d'une allemande? Ma réponse, en allemand bien sûr, est très simple, je veux le chemin le plus court pour aller au phare, que l’on ne voit plus car il est caché par les bâtiments de la ville. Il m’indique la route à prendre. C'est celle que j'avais repérée donc tout va bien. Sur le chemin, je croise les chameaux qui emmènent les touristes faire un tour dans les dunes. Sympa!

Camellos 

Puis je retrouve le chemin que j'avais pris ce matin avec la réserve ornithologique, les dunes, le phare... Je suis sauvée! J'appelle mes compagnons qui ont passé la journée au Palmitos Park. Par chance, ils partent juste et peuvent venir me chercher dans 15 minutes. Je reprends mon taxi exactement à l'endroit où il m’a laissée le matin même, après avoir parcouru 17 kilomètres. Sinon, j'aurais pu rentrer en bus pour 3,95€ jusqu'à Taurito. Belle journée! Un peu fatigante sous le soleil mais je suis contente de l'avoir fait...