Les Alpes au départ de Bourg St Maurice

Ce matin, je dispose de quelques heures pour visiter Bourg St Maurice. Alors, je décolle à 7h30 pour profiter du lever du soleil et je suis comblée par les couleurs du ciel.

Le début de ma balade matinale commence par la rue de la météo où est installée la station de météo France.

Je m’aventure sur des sentiers pour découvrir l’Isère et les marais de Bourg St Maurice, créés, il y a des années, par les glaciers et les torrents qui ont laissé des amas de saletés lors de la fonte des glaces. Les couleurs du début de journée sont juste superbes.

Avant de prendre mon bus, je profite des derniers moments pour me balader dans des quartiers que je ne connais pas. La ville est sympa. Au retour, je parcours près d’un kilomètre avec une bourgsaintmauricienne (euh, est-ce que c’est comme ça qu’on dit🤔) et j’apprends pas mal sur la région.

À la gare routière, je suis la seule à prendre le bus pour me rendre à Tignes le Lac. Je m’installe et quelques minutes avant le départ, une fille arrive pour la même destination. Notre chauffeur privé (mdr) nous explique que l’on ne passera pas par Val d’Isère, ce qui nous fera économiser beaucoup de temps. Au lieu d’une heure quinze de trajet ce seront seulement quarante minutes pour atteindre la station. Génial !

Je dépose rapidement mes affaires dans l’auberge de jeunesse où j'ai réservé une chambre pour 3 nuits. Je pars faire le tour du lac entre Tignes-le-Lac d’un côté, Tignes-Val-Claret de l’autre. Le ciel est bien gris subitement…

Je termine la soirée à la piscine de Tignes.

En sortant de la piscine, la neige tombe. Je rentre vite au chaud car ils en annoncent pour toute la nuit avec des températures ressenties de -11 degrés. Brrrrr 🥶

Après une nuit très froide, je vais faire une petite balade très matinale autour de l’auberge mais le ciel ne se colore pas avec le lever de soleil.

Aujourd’hui, je vais faire une rando raquettes avec une amie qui séjourne dans la station. Le temps d'enfiler les raquettes. Et c’est parti !

Nous avons beaucoup de mal à trouver les panneaux. Une saisonnière d'un télésiège nous indique la piste à suivre. Après quelques centaines de mètres et une belle côte, nous arrivons devant un panneau violet indiquant La Pala’Foulée, mais ce n’est pas notre piste. Comme nous devons partir sur la droite, nous apercevons au loin un panneau violet et partons dans cette direction. Nous arrivons sur la piste Fastoche, toujours pas la bonne. Nous apercevons un autre panneau plus haut, alors nous grimpons jusqu’à lui. Il est en plein champ de neige et la piste n’est pas damée. Nous décidons donc de suivre la piste bleue pour les skieurs et arrivons à un autre panneau toujours en plein champ de neige. Bizarre cette histoire. Nous arrêtons deux pisteurs et leur faisons part de nos inquiétudes sur le chemin à suivre. Ils rigolent et tournent les panneaux qui, nous disent-ils, ont changé de direction avec la tempête… bon, on veut bien, mais on ira quand même faire un tour à l’office de tourisme où ils nous ont dit que le chemin était damé et bien balisé.

Les pisteurs nous autorisent à prendre la piste bleue mais en faisant attention aux skieurs.

La montée est assez difficile mais les paysages sont magnifiques.

Nous atteignons le point d’arrivée toujours par la piste bleue car le semblant de chemin que l’on aurait pu prendre, n’a pas été damé. On voit pourtant bien les panneaux mais la dameuse s’est arrêtée net… On y avait cru un instant.

Nous grimpons encore un peu pour arriver à l’auberge d’altitude à 2438 m et nous réconforter après deux heures de marche…

Après la pause, nous entamons la descente… beaucoup moins cardio que la montée où l’on devait s’arrêter assez souvent pour retrouver notre respiration…

Nous nous arrêtons pour faire une photo, là où la foule se ruait un peu plus tôt pour «la» photo sur les pistes. A l’heure du déjeuner, c’est plus calme.

Sur le chemin du retour, nous rencontrons deux filles qui ont galéré autant que nous pour trouver les panneaux… ça nous rassure, ça ne vient pas de nous !

Nous décidons de quitter la piste bleue pour retrouver le chemin du Collu car nous apercevons quelques panneaux dans la vallée que nous ne voyions pas dans le sens de la montée. Et nous découvrons une yourte au milieu de nulle part avec les toilettes au fond du jardin…

En allant au « fond du jardin », nous avons une vue magnifique sur la vallée et le lac du Chevril.

Un panneau sur le chemin nous surprend quelque peu…

De retour à l’auberge, je termine la journée dans le jacuzzi fumant, avec une vue sur les toits de Tignes, avant que le soleil se couche et que les skieurs arrivent au retour de leur journée de ski…

Pour finir la journée, je fais une petite balade dans Tignes, by night, avec les lumières du soir et la découverte de l'activité de plongée dans l’eau glacée du lac gelé…

Avant de reprendre le train, je profite du lever du jour pour aller faire une nouvelle randonnée découverte de Bourg St Maurice. Il me reste des choses à voir…

En parcourant les rues, au hasard d’un vieux quartier près de La Chapelle de la Trinité, je découvre la Tour de Rochefort.

Je pars en direction des marais sur un sentier de randonnée longeant l’Isère.

Une Boraine (et non Bourgsaintmauricienne) m’accompagne sur quelques centaines de mètres et m’explique qu’en été, l’Isère se pare d’une superbe couleur bleue et que l’on peut s’y baigner.

En traversant l’Isère pour grimper par une petite route en lacets jusqu’à une chapelle, je tombe sous le charme des paysages..,

Comme le chemin est enneigé. Je rebrousse chemin vers la Coopérative pour faire quelques emplettes. Je demande à visiter le musée sur la fabrication du Beaufort. On l’ouvre pour moi.

En gros, ce qu’il faut retenir ;

Une meule de Beaufort pèse 40 kgs en fin d’affinage et il faut 10 litres de lait pour faire 1 kg de Beaufort. L’affinage dure au minimum cinq mois. Le lait caillé avec la présure est versé dans un linge en lin au milieu d’un cercle de hêtre. Les meules de Beaufort reposent sur des tabliers d’épicéa, les bienfaits de ce bois favorisant le bon développement du fromage.

Je pensais prendre mes affaires pour filer à la gare mais l’hôtelier, un passionné des deux dernières guerres, m'explique que Bourg St Maurice se situe sur la ligne Maginot et de nombreux bunkers se trouvent dans la région. Avant de partir, il me propose de visiter son hôtel…

C’est déjà l’heure du départ ! A bientôt peut-être pour une prochaine aventure…