Angkor, site archéologique du Cambodge composé d'un ensemble de ruines et d'aménagements hydrauliques, a été la capitale de l'empire khmer du IXème au XVème siècle.
Ces ruines proches de la ville de Siem Reap et situées dans les forêts qui jouxtent le nord du lac Tonlé Sap ont été classées en 1992 au patrimoine mondial par l'UNESCO.
C'est au milieu du XIXème siècle, au début de la conquête de la Cochinchine par la France, qu'un naturaliste et un abbé français redécouvrent Angkor Wat et depuis le début du XXème siècle, le site d'Angkor est patiemment réhabilité par des archéologues.
En 1993, lorsque la guerre civile s’estompe, l'UNESCO lance un programme de préservation du site et après de nombreuses campagnes de restauration et un très long déminage, la plus grande partie du site d'Angkor est aujourd'hui visitable.
Les fouilles ont confirmé qu'Angkor était bien l'un des plus vastes complexes urbains de l'ère pré-industrielle, bien plus étendu que ce qu'on avait imaginé : le centre urbain s'étendait sur 400 km2 et la surface totale atteignait 3 000 km2, soit dix fois plus que ce que l'on avait cru au départ.
La civilisation khmère avait appris à maîtriser le problème de l'eau en la stockant dans d'immenses bassins (les baray) pendant la période des déluges saisonniers de l'Asie. Cela permettait d'éviter les inondations et de restituer l'eau en période de sécheresse. Mais de graves sécheresses ponctuées de pluies torrentielles auraient anéanti le système hydraulique ingénieux et complexe. Cela entraîna la chute d'Angkor et le pouvoir se déplaça vers Phnom Penh au XVème siècle.
l'arrivée sur le site d'Angkor