En milieu de matinée, la chaleur est déjà bien présente. Les routes nous étonnent, le code de la route aussi. Ou plutôt, l'absence de code. Tout se fait au klaxon et à la débrouille. Les scooters font la loi.
Au premier abord, la ville paraît sale, vétuste. Descente sur la "Via Etnea", jusque dans le quartier touristique. Coup d'œil furtif dans la "cattedral di Sant'Agata" car on est en short et c'est la messe du dimanche. Les peintures et sculptures sont magnifiques.
Passage sous la "Porta Uzeda" pour voir le petit square. Puis montée de la "Via Giuseppe Garibaldi" jusqu'à la "Porta Fernidendea". Un jus d'orange fraîchement pressé nous fait de l'œil en plein milieu. Absolument divin.
On contourne l'hôpital pour descendre au centre ville afin de trouver un restaurant. Pâte aux aubergines et pâte aux courgettes vraiment très gourmandes. Café très serré pour la digestion.
On reprend la marche pour faire un peu d'histoire, direction "teatro romano", des ruines de théâtre. Le monsieur de l'entrée nous explique la signification du drapeau Sicilien (tête de Gorgone, rouge de la lave et blé pour la culture intensive).
Sorbet citron et salade de fruit pour se rafraîchir.
On part en direction de la mer, les bâtiments ne semblant plus aussi vieillots que le matin mais ajoutant au contraire un charme à la ville. Je suis impressionnée par le nombre de plantes grasses suspendues aux balcons et poussant dans d'énormes pots. La mer n'est pas visible à cause du chemin de fer qui passe sur toute la côte. Bizarre, des hôtels et restaurants en bord de mer auraient plus la côte selon moi...
On commence à fatiguer (plus de 12 kms de marche) donc direction la maison.
La ville pullule d'énormes bougainvilliers, de lauriers rose, rouge, blanc et de jacarandas.