Turquie

Rencontre entre Occident et Orient
Août 2023
4 semaines
21
août

Après être passés quelques kilomètres en Grèce pour retirer des euros, faire un petit plein de courses dans notre cher Lidl, et déjeuner tardivement. Nous passons par un plus petit poste frontière que celui de la Bulgarie, nous arrivons en Turquie avec une température de plus de 40 degrés !!! La ville d'Edirne est frontalière. Nous arrivons donc directement sur le parking repéré ou nous resterons dormir.

Pour une fois il n'est pas trop tard et puisque les filles aiment bien visiter les villes de nuit, nous décidons de faire un petit repérage de cette première ville turque.

De retour au parking un petit repas frugal et une bonne nuit nous attends, c'était sans compter la rencontre de nos premiers chats turc, qui s'ajouteront aux chiens errants comme dans les derniers pays.

Après une nuit tout à fait paisible et calme, mais tout de même rythmée par les appels à la prière, un petit déj rapide et un coucou au chaton d'hier soir et nous sommes prêts !!

Nous observons même deux Allemands en pleine recherche de caches de geocaching auxquels nous faisons un petit signe bien entendu !

Nous partons donc arpenter en ce début de journée les premières mosquées et les premiers bazars. Hélas la perle d'Edirne la mosquée Selimiye Camii et en travaux, au-delà des échafaudages sur les trois minarets, l'intérieur est lui aussi en chantier...

Cela ne nous empêche pas de découvrir par la suite, les prix attractifs des bazars, pour le plus grand bonheur de l'argent de poche des filles, et de profiter de la visite de la vieille mosquée. On en profite en passant dans les rue commerçante pour changer nos euros grecs en livres turques. Nous faisons également une halte pharmacie pour nos intestins fragiles ainsi qu'une dernière étape opticien cette fois-ci pour redresser les lunettes de Lola sur lesquelles Zabou s'était assise malencontreusement. Puis visite de la nouvelle mosquée après un petit verre en terrasse et avant un petit kebab et un thé.

Bordée au nord et à l'ouest par la Tunca, qui se jette au sud dans la maritza, la ville compte pas moins de 8 ponts Ottomans, deux bazars et d'innombrables mosquées historiques, dont le chef-d'œuvre de l'architecte Sinan, la Selimiye Camii, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Peu fréquentée par les touristes, Edirne est une ville vivante et commerçante et pleine d'authenticité.

On part en milieu d'après-midi direction la côte de la Mer Noire et une baignade pour se rafraîchir de cette chaleur étouffante. Mais ce sera sans compter sur la "poissitude" ambiante dans l'air en bord de mer. Après la baignade nous décidons de refaire quelques kilomètres pour changer de spot car au-delà de la poisseur ambiante, le lieu est franchement crado, bouteilles plastiques, canettes, mégots, tout y passe... et ne donne pas envie d'y rester (pour ce qui est des détritus, il va falloir qu'on s'y habitue, c'est apparemment chose courante dans le pays). Nous trouvons à nous poser sur le parking de la capitainerie de la petite cité balnéaire voisine.

Hélas à 23h30 après le repas et les filles une fois couchées, la "jandarma" vient nous déloger. Les codes ne sont pas les mêmes dans chaque pays, bien que chez nous les ports de plaisance et les parkings de capitaineries sont généralement ouverts aux campings-car, ça n'a pas l'air d'être le cas dans cette petite cité balnéaire. Après avoir fait quelques kilomètres, nous nous installons tout au bout du remblais, mais pas le temps d'éteindre le moteur, les mêmes gendarmes viennent nous revoir. Ils nous expliquent que nous ne sommes pas les bienvenues dans cette ville et nous disent clairement "go to the Istanbul ! ".

Il est minuit, Lola et Zabou dorment et Mila vit sa meilleure vie, puisqu'elle est nocturne!!! Après réflexion et après s'être assurés des horaires, nous faisons "go to Istanbul" pour rejoindre notre point de chute prévu dans cette mégalopole. C'est certainement un mal pour un bien, car nous nous rendons compte de la difficulté qu'aurait pu être la traversée de ces 25 km de ville en pleine journée, étant donné déjà l'affluence du trafic routier en pleine nuit. Nous arrivons à une heure et demie du matin. En route , Zabou et Lola se sont réveillées et on profité de cette traversée urbaine!!

On se gare, les filles se couchent, on prend 2 minutes pour digérer cette fin de journée un peu épique, et on s'endort paisiblement en plein centre-ville d'Istanbul. Demain matin c'est grasse matinée assurée pour tout le monde !!!

22
août

Aujourd'hui au réveil tout le monde est un peu décalé, après notre coucher tardif. On fait un peu plus connaissance avec le lieu dans lequel nous sommes arrivés cette nuit. C'est un grand parking collé à un petit terrain de foot que les Stambouliotes peuvent louer pour venir Jouer le soir venu !! Tout le nécessaire est présent, il y a même une machine à laver gratuite et les gros avantages, il est gardé et filmé 24 heures sur 24, il est éclairé toute la nuit (il y a même un chien de garde pour la nuit). Après avoir echangé avec des Français qui finissaient leurs vacances, on se decale pour prendre leur place pour profiter d'un metre de largeur de passage sans voisin direct... grand luxe pour ce parking!!

Après le petit-déjeuner Lulu fait une sieste, les filles bullent, Greg organise le campement des quelques jours à venir. On déjeune puis on inverse les rôles... Lulu fait des repérages pour visiter la ville, Greg part en sieste et les filles regardent un petit film!!

Il est 17 h nous décidons d'aller découvrir une partie de la vieille ville avec les températures de fin de journée un peu moins hautes!!

Direction les quais du Bosphore, pour aller voir le bazar égyptien. On y trouve les épices, les odeurs qui ne plaisent pas forcément à Mila et Zabou, l'une pour le curry l'autre pour les arachides... Pour nous, ce sont des souvenirs des souks marocains avec une ambiance bien plus ordonnée et rangée.

Il fut construit en 1660 et appartenait au complexe de la mosquée neuve. Les marchand génois et vénitien il tenait un marché aux épices au parfum et aux plantes médicinales.


On continue d'arpenter les rues en découvrant les différents petits commerces et activités de cette ville bouillante.

On visite, juste à côté, la mosquée neuve ainsi qu'un temple. Mosquée qui n'est pas si neuve car sa construction fut entreprise dès 1597.

La nuit tombe, la lumière change, la ville s'illumine, c'est magique!! On arrive sur les quais avec le pont Galata. Et nous sentons et voyons ces petits sandwichs fait de maquereaux grillés, que notre cher "Mila hola" nous a conseillé !!!

L'organisation de ces petits restos sont tout à fait ludiques car derrière la terrasse et le comptoir de service, la cuisine se trouve directement sur le bateau qui tangue au gré de la houle! Nous en profitons pour en déguster un, simple mais délicieux!!

Nous passons par le pont Galata, on s'arrête manger dans un petit resto et on rentre au parking par le biais d'un tram complètement bondé !!

Il relie à l'embouchure de la corne d'Or du Bosphore les quartiers sud et Nord. Les marchands ambulants, cireurs de chaussures et pêcheur à la ligne partage avec les piétons pressés l'agitation perpétuelle des trottoirs de ce large pont à l'histoire mouvementée.

23
août
23
août

Aujourd'hui au programme, quartier de Sultanahmet. Avec la basilique Sainte-Sophie, la grande mosquée bleue, le palais Topkapi et la citerne basilique. Dans ce quartier, 1000 ans d'histoire nous contemplent.

On s'était dit qu'on se levait tôt pour profiter de la fraîcheur du début de journée, mais c'est vraiment pas notre rythme et on part à 9h30 du camion. En une demi-heure avec un trajet en tram, tout aussi bondé que la veille au soir, on se retrouve, pour commencer, au pied de la mosquée bleue. Il n'est que 10 heures et la foule n'est pas encore trop présente, nous n'avons pas besoin de faire la queue pour rentrer.

La mosquée la plus célèbre d'Istanbul, fut commandée par le sultan Ahmet 1er. Elle fut achevée en 1616 en six années de travaux. Elle fut terminée 10 ans avant Saint-Pierre de Rome dont l'édification durera près de deux siècles.

À l'intérieur la lumière pénètre à travers les 260 vitraux, et l'on comprend mieux pourquoi cet édifice a pris le nom de mosquée bleue, plus de 21000 carreaux de faïence Iznik à fond bleu tapissent les murs et en font l'un des joyaux de l'art musulman.

On rejoint la basilique Sainte-Sophie qui se trouve à 150 m par le biais d'une petite rue commerçante en contrebas à l'ombre. Une petite pause sur un banc à l'ombre également pour la lecture historique de ces lieux, jusqu'au moment où Mila nous fait remarquer que la queue pour rentrer dans la basilique traverse l'intégralité de la place. Nous allons donc continuer la lecture en faisant la queue!!!

Sa construction fit ordonnée par l'empereur Justinien, pour remplacer les anciennes constructions qui tour à tour ont plusieurs fois brûlé, en 404 puis en 532. Il la fit reconstruire pour rivaliser avec le temple de Jérusalem. L'édifice actuel, inauguré en l'an 537, nécessita plus de 10000 ouvriers travaillant sous les ordres d'une centaine de chefs de chantier. Il fut réalisé en un temps record : 5 années 10 mois et 10 jours pour élever dans le ciel son audacieuse coupole, 32 m de diamètre, qui d'ailleurs, s'effondra 2 ans plus tard ! Sainte-Sophie culmine à 56 m du sol reposant sur quatre énormes piliers, cela tient du prodige architectural !

En 1453 quelques heures à peine après la prise de Constantinople le sultan Mehmet II transformait la basilique en mosquée.

En 1934 Atatürk decrétas sa transformation en musée avant qu'Erdogan rendit ce joyau d'Istanbul au culte musulman en juillet 2020.

À l'intérieur, toutes les fresques et symboles du christianisme ont été masqués ou presque par des draps ou des panneaux de calligraphie des psaumes du Coran.

Il y a également la colonne suante où les souhaits pouvaient être exaucés en mettant son doigt dans un trou et en faisant le tour avec sa main dans le sens d'une montre en pensant au souhait demandé.

La découverte de ces deux lieux historiques est tout simplement grandiose, autant au sujet de l'histoire que de l'architecture et que des volumes présents. Il est déjà plus de 13h, le soleil cogne, nous décidons de sortir un peu de ce quartier ultra touristique pour trouver de quoi se restaurer à des prix un peu plus adaptés au pays. Sur la route, nous passons devant la queue gigantesque pour accéder à la citerne basilique... Du coup changement de programme, nous allons rentrer à pied au camion en passant par différents points que nous avions imaginé faire demain et nous gardons la visite du palais et de la citerne pour le lendemain.

Après avoir mangé, un petit regain d'énergie se fait sentir. Nous marchons vers le grand bazar qui est le plus grand marché couvert du monde. Nous nous prêtons au jeu en nous perdant volontairement dans ce dédale de ruelles commerçantes... Lola fait l'acquisition d'un petit sac à dos et nous regardons les prix pour, entre autres, des chaussures pour les filles et quelques vêtements. Mais les prix, bien qu'attractifs sont bien plus élevés qu'au marché d'Edirne, ville bien moins touristique. Zabou se prend au jeu du commerce et demande à tout va "how much ?" et essaie de négocier les prix. Nous passons donc notre chemin en prenant le temps d'apprécier ces moments.

Ce bazar est l'un des plus célèbres du Proche-Orient construit en 1461 et victime de plusieurs incendies le grand bazar que l'on visite aujourd'hui ne date que du début du 19e siècle. Il comporte pas moins de 4000 échoppes et demeure le plus grand marché couvert du monde.

La ville est une accumulation de commerces et d'une activité sans cesse en mouvement. Le bruit, les odeurs, les images,les cultures, tout se mélange, et apporte un réel dépaysement et une perte totale de nos repères habituels ! À peine sortie du quartier du Grand bazar on redescendant vers Léon et nous traversons sans le vouloir le quartier de gros, là où les immeubles sont en fait des usines et où les achats se font par plusieurs centaines d'unités, principalement pour les exports en Asie et en Afrique. Les rues alternent entre des boutiques principalement de vêtements et de chaussures avec des bureaux de change et des commerces d'import-export.

On trouve tout de même, un marchand de chaussures où les filles trouvent leur bonheur. Nous repartons avec deux paires de "Nike" pour 17€ !!!!

Nous avons bien marché encore aujourd'hui, une petite pause rafraîchissante avant de retrouver notre parking où deux chats squatent nos chaises !!! Il est presque 19h... Une bonne douche méritée, un peu de calme auditif, les filles mangent et se posent devant un petit film. Nous, on fait un petit résumé de nos journées respectives avec nos voisins français des Deux-Sèvres, que nous avons rencontré hier soir, Michel et Sylvie, autour de pâtisseries orientales et d'un petit thé. Eux, ont fait le palais Topkapi aujourd'hui et nous annoncent 4 à 5 heures de visite...Nous avons bien fait de le décaler pour demain.

Nuit au calme et sécurisée, ce lieu est vraiment idéal pour découvrir cette mégalopole en camping-car.


Bon... L'horaire est un peu mieux ce matin, nous arrivons au palais de Topkapi à 9h30!!! On traverse le parc de Gülhane à la fraîcheur du matin. C'est tout à fait agréable puis on arrive dans la première cour du palais où l'on achète les billets.

Topkapi fut de la fin du 15e siècle au milieu du 19e siècle, la résidence principale des sultans. En pénétrant dans leur intimité, on imagine sans mal leur puissance, à l'époque où il régnait sur le Proche-Orient et la moitié de la Méditerranée. Durant ces quatre siècles chaque souverain a apporté des embellissements à cet immense palais, construisant des pavillons en belvédère sur le Bosphore et la mère de Marmara, créant une bibliothèque, une mosquée ou un hammam, agrandissant sans cesse le harem...

Sur les 36 sultans de la dynastie ottomane 26 vécurent a Topkapi

Nous commençons cette visite par le palais en passant par la salle des réceptions, les cuisines, les bibliothèques, les trésors, une exposition sur la calligraphie sur les vêtements des sultans. Les intérieurs sont très sobres, mais plein d'Histoire et les extérieurs splendides où les pelouses restent toujours vertes malgré les températures suffocantes. Il y a du monde mais la visite est très fluide.

Parmi les trésors, nous verrons entre autres, l'empreinte de pas du prophète Mahomet, le poignard Hançer, le bâton de Moïse qui sépara la mer rouge, une horloge de Fabergé...

Le temps fort de la visite du palais de topkapi sont les trésors ! Les vitrines de la place Vendôme et de la rue de la Paix paraisse bien miséreuse à côté de celle-ci ! Tout y est démesuré, entre autres les 48 kilos d'or massif des chandeliers kitsch incrusté de 6666 diamants ; le trône des "cérémonies", recouvert de plaques d'or et ornée de plus de 950 gros péridot...

Nous avons la surprise de voir des panoramas époustouflant, surtout le Bosphore depuis les terrasses du palais.

Et nous achevons cette visite de près de 4h30 par le harem avec tout un côté historique sur les eunuques et les concubines du sultan. Le lieu est splendide malgré la condition des femmes qui étaient présentes à l'intérieur.

Même programme que la veille pour le déjeuner puis, nous nous rendons à l'évidence qu'il faudra faire la queue pour visiter la citerne basilique. Le lieu est impressionnant, et nous pouvons tout à fait imaginer, malgré le manque de documentation présente, les restaurations au fur et à mesure des siècles au vu des différentes colonnes.

Immense citerne byzantine, longue 140 mètres, large de 70 mètres, haute de 9 mètres, sa capacité est de 78000 M3. Construite par l'empereur Justinien en 542 grâce à 7000 esclaves elle fournissait en eau le Grand Palais. Elle fut oublié après la conquête de Constantinople et fut mise à jour en 1545.

La journée etait encore une fois bien remplie... une petite glace s'impose pour les filles avec cette tradition turque pour le plus grand régal des enfants !!! Sur la route un petit concert traditionnel et comme à notre habitude, un petit verre rafraîchissant avant d'arriver au parking chez Léon !!!


Demain, on profitera encore un peu d'Istanbul (mais en camping-car!! ) pour quitter cette mégalopole direction les côtes de la Mer noire.

26
août

On quitte notre parking d'Istanbul en fin de matinée avec un peu d'appréhension pour Greg de traverser cette mégalopole en camping-car. À peine partis, nous nous rendons compte que le trajet prévu, c'est-à-dire prendre le tunnel pour passer sous le Bosphore, n'est pas possible car la hauteur est limitée à 2 m 80. Nous suivons donc notre GPS qui nous emmène au port d'embarquement de ferry pour traverser le Bosphore en camping-car. Génial ! c'était pas prévu au programme, on a notre croisière sur ce bras de mer historique qui relie la mer Noire à la mer de Marmara.

Puis la sortie de la mégalopole se fait relativement tranquillement par le biais de triple, quadruple, voire quintuple voix double!!!

Nous arrivons assez vite sur la côte. De jolies vues ponctuées par des villes manquants de charme ou des cités balnéaires surpeuplées.

Sur la route, nous croisons énormément de cultures de pistaches et noisettes avec tous les 500 metres, des grandes étendues de bugs au séchage !!

Nous arrivons le soir au pied d'une ruine de château génois et où il y a une petite crique. Nous profitons tout de même d'un bon bain dans les eaux quasiment tièdes de la mer Noire.

Nous sommes samedi soir et la nuit sera rythmée par des allers-retours de jeunes faisant la fête, un coup de dérapage et de concours de décibels !!! Nuit agitée !!!!

Demain, nous quitterons les côtes après les parcourir un peu plus direction la visite la bourgade de Safranbolu dans les terres pour une bonne nuit en camping!!!!

27
août

On se réveille dans notre camping pneus (comme dirait Lola, "on dirait une base de méchants"). On se prépare et en route pour visiter la vieille ville de Safranbolu.

Avant toute chose, direction les PTT, c'est ici que l'on peut acheter une vignette pour régler les péages de l'autoroute, car tout les tronçons d'autoroute ne peuvent pas être réglés en cash ou en CB et nous avons des dettes à régler dans un délai maximum de 7 jours, et le dernier délai, c'est aujourd'hui !!

Après deux, trois difficultés pour se faire comprendre au guichet, c'est chose faite! Nous sommes en règle, nous avons la vignette à coller sur le pare-brise, y'a plus de soucis !


La ville est principalement composée de vieilles maisons à colombages, en bois et en pisé (konak) qui sont des demeures ottomanes.

Du XIIIe au XIXe s, jusqu'à l'apparition du chemin de fer, Safranbolu a été un poste caravanier important sur la principale route commerciale reliant l'Occident à l'Orient.

C'est l'une des villes les plus remarquable de Turquie, grâce à son ensemble exceptionnel de vieilles demeures ottomanes. On retrouve ici la Turquie qui enchanta au XIXe s les voyageurs tel Pierre Loti, Châteaubriant, Théophile Gautier ou Gérard de Nerval...


Également, de jolies petites rues pavées, le bazar et ses boutiques à touristes, des vendeurs de safran puisque la Ville etait le principal centre de production Turque du safran, d'où elle tire son nom.

C'est aussi, aujourd'hui, la ville référence des Loukoums.

Elle était connue auparavant également pour ses tanneurs et ses boulangers.

Lulu fait d'ailleurs l'achat d'un petit bracelet en cuir dans l'un des ateliers restant.

Après avoir comparé les prix, Lulu se fait même badigeonner les bras d'huile de safran par une vendeuse, on achete donc du safran et des bulbes de safran (on ne sait jamais....).

Nous passons par le quartier du cuivre où tout est fabriqué sur place: plateaux, théières, bassines, et les petits ateliers sont impressionnants par leur côté rudimentaire.

Un petit verre pour se rafraîchir puis nous rejoignons Léon pour déjeuner à la base de méchants *!!

*:Pour la petite histoire: pour Lola, tous les commerces où des tas de pneus sont entreposés, c'est-à-dire un peu partout dans ces derniers pays, lui font penser à des bases de méchants.

Après-midi tranquille après avoir profité des services du camping, wifi pour le blog, et douches principalement!!!


Nous reprenons la route pour une quinzaine de kilomètres seulement, pour dormir à côté du petit village de Yörü köy.

Sur la route on doit acheter de l'eau et du pain mais rien en vue. Et c'est en allant dans le village et en demandant une boulangerie, (qui n'existe pas,) que trois femmes assisent dans la rue nous donnent 5 pains, des tomates, un concombre, puis de l'eau par nos voisins turcs en camping- car sur le parking!!

Le lendemain matin, nous visitons ce village, l'architecture est la même qu'à Safranbolu, mais le village est dans son jus, les rénovations non pas eu lieu ici.

Nous visitons un peu plus haut dans le village un lavoir à douze côtés (en rapport à douze imams) fabriqué il y a 300 ans par une famille riche et offert pour le village. Il a servi jusqu'en 1985 car l'eau courante n'est arrivée qu'en 1981.

Plus bas dans le village nous visitons l'intérieur une maison traditionnelle.

Au passage, nous pensons avoir résolu deux énigmes Turques. La première: Pourquoi le pays est un peu dégueulasse partout, la deuxième: Pourquoi il n'y a aucun club de basket. Réponse: Ils sont nuls au basketball!!!

Puis, après avoir déposé le jolie dessin de Mila à la grand mère d'hier soir (Amina), qui nous a donné du pain, nous faisons route vers le centre de la Turquie!

À nous la Cappadoce, en passant par un désert de sel!

29
août

En roulant l'après-midi, on contourne Ankara. La ville est gigantesque et semble en pleine expansion. Grattes-ciel et urbanisation à perte de vue, et autoroute à deux fois six voies...nous ne nous arrêterons pas!!

Nous arrivons en fin d'après-midi sur le lac Tüz Gölü.

Ce lac remplit l'hiver grace aux pluies diluviennes, d'une profondeur de un à deux mètres, est complètement asséché l'été. Il offre une vue et une ambiance de bout du monde. Effectivement, une croûte de sel d'environ 30 cm recouvre intégralement sa superficie de 1665 km2.

On en profite pour marcher sur ce désert de sel, et faire une fournée de photos des vues, toutes plus belles, les unes que les autres.

À ce sujet, nous commençons à nous inquiéter, concernant le nombre de photos que nous aurons à la fin de cette étape turque, ainsi que des choix que nous devrons faire ... ( ou pas !)


Nous dormirons quelques kilomètres plus loin sur les bords de ce lac, sur le parking d'un bâtiment non fini, qui certainement, devait avoir un but touristique. Le lieu est complètement insolite, tout est grand ouvert, l'eau et l'électricité ne sont pas coupées, la plomberie fuit constamment et les lumières allumées nuit et jour, l'arrosage automatique est même toujours programmé !!! De plus les infrastructures sont immenses ... Ça sera parfait pour notre nuit, en plus, la vue est superbe!!!


Au réveil, on profite de l'eau pour se doucher et faire des shampoings sans se préoccuper de la quantité d'eau consommée, au vue du gâchis déjà présent!!

On contemple une dernière fois ce paysage magnifique, et cette fois on y est, c'est parti, il reste deux heures de route pour la Cappadoce !!!!


On arrive par la ville Gülsehir pour déjeuner, 15h, tout le monde en prend plein la vue, et Zabou tombe littéralement amoureuse de ces escapades à travers ces églises et habitations troglodytiques millénaires.

Pour commencer, nous arpentons impatiemment un site,même pas référencé dans nos guides, là au milieu de nulle part et du coup gratuit...

Puis, nous déjeunons sur le parking de l'église St jean.

Il s'agit en fait de deux grandes églises datées de 1212, magnifiquement restaurées creusées l'une au-dessus de l'autre dans un cône.

Puis quelques kilomètres plus loin nous nous arrêtons pour visiter le musée de plein air de Açik-Saray. L'ensemble est surprenant, nous sommes face à un site grand comme une ville, que nous mettrons deux heures à visiter, en passant par les moindres recoins, en escaladant, à quatres pates ou même en rampant, sous le commandement de Zabou l'exploratrice!!

C'est un ensemble monastique fondé au Xe et XIe s. par des religieux adeptes de Saint Basile Grand de Césarée. Le site est formé de neuf grandes aires, de pièces creusées dans le tuf, et de 13 églises indépendantes.

Nous voyons même, car c'est sur ce site qu'il est présent, le fameux "Mushroom Rock" (le rocher champignon), dû à l'érosion, présent sur la plupart des cartes postales de la région, que nous voyons avec une superbe lumière de fin de journée.

Encore quelques kilomètres pour ce poser, avant la nuit, sur le site que nous avons repéré, en hauteur de Goreme et de sa love vallée, ville centrale de la Cappadoce et de la "vallée des épées" pour contempler demain matin, à 5h30 l'envol 2dndxxx4 légendaires montgolfières.

Mais c'était sans compter sur les pistes plus ou moins accessibles!!! Nous arriverons donc de nuit (à peine 20h), et on gardera la surprise du paysage pour demain matin!!

30
août

La nuit est douce et les températures pas trop élevées. Il est 5h du matin et le doux son des brûleurs des montgolfières à débuté !!! Greg sort faire un repérage, et tout la petite troupe s'habille pour contempler se spectacle.

Mais à peine installés sur sur notre point de vue, les brûleurs s'arrêtent, et un bouchon se forme dans le sens des départs. Hélas, et comme nous avions pu le lire, suivant la météo et le sens du vent, les vols sont des fois annulés. Pas de montgolfières pour aujourd'hui!!!

Il est 5h30 du matin, le jour se lève tranquillement, et les paysages qui s'offrent à nous depuis notre "spot-point de vue" sont époustouflants.


Comme prévu, journée tranquille au bout du monde à contempler les paysages. Lulu et Mila se recouchent, Zabou et Lola fond des coloriages, et Greg installe le campement.

Un petit déjeuner, puis Lola profite d'un moment seule comme elle les aime!!

Pendant ce temps Greg et Zabou l'exploratrice partent en rando explorer les habitations des cheminées de fées que nous surplombont.

Il est 10h30, Zabou et Greg rentrent de randonnée. Lulu et Mila sont réveillées et la chaleur desertique va nous accompagner jusqu'à 17h, ainsi que les mouches et deux chiens errants fort sympathiques. Outre la chaleur, la "journée glande" se passe comme prevue... On glande!!

On contemple ces vues splendides du coeur de la Cappadoce avec ces ombres et lumières qui changent au fur et à mesure que la journée s'égrène.

A la fraîche, on fait une petite marche sur les hauteurs de notre spot, qui est, comme les commentaires le disait, exceptionnel!!

On surplombe toute la vallée et les différents sites, villages et vallées, que nous observons aux jumelles, et que nous visiterons les prochains jours.

Repas à la fraîche et couché tôt pour un deuxième réveil aux aurores, en espérant contempler le spectacle tant attendu demain matin!!! On croise les doigt!!

31
août

Il est 5h15, Greg ouvre les yeux et sent le vent s'engouffrer par les fenêtres restées ouvertes, c'est mauvais signe pour les Montgolfières!!!

"Je sors par acquis de conscience, fait quelques dizaines de mètres pour atteindre le point de vue sur la zone de décollage et... Rien, absolument rien!!! Il n'y a pas âme qui vive!!! J'attends une petite heure en contemplant le jour qui se lève sur ces paysages somptueux et espérant voir les montgolfières dépasser les cimes d'une vallée voisine, imaginant qu'elles aient pu decoller de l'une d'entre elles, mais rien!!! Quelques randonneurs matinaux, balade à cheval ou 4x4 passent avant la chaleur de la journée, .... Je décide donc de retourner me coucher !!

Mais chez Léon, la journée a déjà commencé! Tout le monde est réveillé dans l'espoir de bonnes nouvelles.


Pas de recouchage au programme donc! On organise la journée et aujourd'hui c'est road trip en Cappadoce pour découvrir les différentes villes et sites dans ce parc national, qui n'est au final, pas si grand, un rayon de 10-15 km autour de notre spot assez central. Après un p'tit déj' rapide, on décide de profiter nous aussi des températures clémentes.

Pour commencer et comme tous les deux jours, on rejoins un parking pour remplir l'eau, vider l'eau et les WC. On part donc, vers le petit village le plus proche, bien moins touristique, de Ortahisar.

Ce charmant village est dominé par un impressionnant piton rocheux, percé de cavités et d'habitations rupestres, qui lui vaut son nom de "forteresse du Milieu".

Hélas, avec notre réveil matinal, le site n'est pas encore ouvert!! Nous profitons tout de même en découvrant ses jolies rues pavées et pietonnes, et en observant ce piton rocheux. On profite même de cette ambiance matinale pour boire un petit thé ou "çay" turque en terrasse, et comme dit Lulu, il ne manque plus que le journal !!


Puis, c'est au tour de la ville de Ürgüp, ville moins intéressante, mais en apprenant qu'elle est jumelée avec Lille, nous nous devons d'y passer pour faire honneur à nos amis Lillois: Catherine, Juanjo, Belen et Esteban !!!

La vieille ville est dominée par une haute falaise dans laquelle sont creusées, comme partout dans le coin, de nombreuses cavités. Certaines sont encore utilisées comme habitations, d'autres ont été transformées en hôtels ou pensions, mais beaucoup sont tout simplement vides.

Nous nous arrêtons quelques kilomètres avant sur une plate-forme, qui offre une vue sur l'ensemble de la ville, nous prenons quelques photos en profitant de la vue, au risque de nous répéter, splendide.

On remonte vers le nord en passant par Zelve, on s'arrête regarder les tarifs du musée en pleine air, qui est apparemment à ne pas manquer, pour comparer les prix avec d'autres sites, car nous ne pourrons pas tout visiter !!

Sur la route, toujours de somptueux paysage. Et quelques curiosités, un camion de mouton, et encore ces fausses voiture de police en cartons ...



On traverse par la suite, Avanos, ville qui a su garder son âme de petite bourgade typique.

Cette petite ville, outre son vieux centre grimpant vers les hauteurs, par un dédale de venelles ourlées d'habitations semi-troglodytiques, est traversé par le fleuve le plus long de Turquie, le Kizilirmak -ou fleuve rouge- 1151 km.

On redescend, (en passant par Çavusin et la vallée aux roses que nous voyons depuis notre spot, et que nous découvrirons demain) vers Goreme, au centre de la Cappadoce, et ville la plus touristique, pour changer nos euros.

C'est le village le plus connu, au coeur de la Cappadoce. Cette bourgade, hérissée de cheminées de fées toutes creusées de cavités, connaît un développement touristique important. Les enseignes criardes et les boutiques de souvenirs y sont légions.

Une petite pause pique-nique avec une vue superbe sur les hauteurs le musée de plein air de Goreme.


Le ventre plein, on monte vers le dernier village du centre de la Cappadoce et de notre road trip du jour, Uçhisar. Cette ville domine toute la Cappadoce et en plus de son chateau visible de toute la région, offre des vues d'ensemble époustouflantes.

Ce village se distingue de loin, grâce à son magnifique "château", un piton de tuf dont les parois sont comme criblées de centaines de cavités. Symbole de la région cette citadelle naturelle plantée au milieu d'un paysage lunaire, apparaît comme une grosse météorite tombée du ciel depuis des millénaires.

Après avoir remonté les ruelles, où on achète une petite montgolfière en cuir pour Léon, nous arrivons au pied du piton. Mais, déception... l'intérieur ne se visite plus, il y a seulement un aménagement en escalier qui le contourne pour arriver à son sommet, et pour trente euros à cinq ça fait un peu cher le point de vue avec 70 mètres de plus.

Il fait chaud (malgré la casquette que Greg porte aujourd'hui pour faire plus jeune d'après Mila), nous nous sommes levés tôt, et les filles sont contentes d'échapper aux 270 marches de l'ascension!!

Ce n'est que partie remise car nous avons quand même prévue de marcher un peu en visitant un des deux principaux musée de plein air de la région.

Après s'être arrêté à celui de Goreme, en s'informant des prix, 2500 Livres turque soit un peu plus de 80 euros, sans tarif enfants ni familial, nous retournons à 10 km, à Zelve que nous avions repéré ce matin.

On se gare, il est 15h30, la fatigue se fait sentir, il fait chaud, mais la visite va être rythmée par des pauses fraiches à l'intérieur des églises rupestres et habitations troglodytiques du site. Il est impressionnant tant par ces paysages que par ces constructions d'un autre temps, ainsi que par son histoire. Églises bysantines, moulin, monastère, des pigeonniers, des trous, des cavités, un dédale de couloirs s'enfonçant dans la montagne...

Des marches usées par des générations de pèlerins, Zelve fut, entre les IXe et XIIIe s., l'un des centres religieux les plus importants de la Cappadoce chrétienne. Certains pensent que c'est ici que furent fondés les premiers séminaires. Peu à peu, les falaises de ces trois vallées ont abrité une véritable ville. Les derniers occupants, chassés par l'érosion et les éboulements, ont quittés le site en 1952.


Cette découverte, certes splendide et instructive, nous a achevé. Zabou finit même sur le dos de Maman chameau ( alias Lulu). Un petit rafraîchissement sur la terrasse du parking, et la dernière dizaine de kilomètres nous ramènera au même spot que les derniers jours. Nous ne lacherons rien, nous voulons voir le vol des montgolfières. On se pose, on mange et on se couche tôt en croisant les doigts!!! Pour se réveiller tôt une fois de plus...

2
sept


Il est 5h du matin et une fois de plus nous nous réveillons pour espérer enfin voir ce spectacle d'envol de montgolfières.

Ce matin c'est Lulu qui se lève et qui part en repérage, et très vite, pour nous qui sommes restés dans le camion, nous entendons les brûleurs démarrer!!!

Tout le monde s'habille, les réveils sont un peu durs pour ce troisième levé aux aurores!

Ça y est, nous sommes installés sur notre éperon rocheux, le spectacle peut commencer !!!

Peu à peu la pénombre se disperse et nous voyons les ballons se gonfler à coup de grandes flammes qui les transforment comme de grosses ampoules. Les premières montgolfières décollent, puis au fur et à mesure, ce sont plusieurs dizaines qui viennent parsemer le ciel.

Le spectacle est magique, féerique, splendide !! Nous sommes seuls sur notre point de vue avec un silence qui nous laisse rêveurs, comparé à la fourmilière qui s'agite, et au brouhaha que nous imaginons, au sol dans la vallée. Seuls les à-coups des brûleurs des montgolfières forment une certaine médolie. Certains pilotes même s'amusent à rythmer les à-coups. Nous comptons à présent entre 70 et 80 ballons dans les airs tout autour de nous. Il y a ceux qui rasent les cheminées de fée, d'autres qui passent à notre hauteur à quelques dizaines de mètres et d'autres encore qui montent haut dans le ciel.


Cela fait trois quart d'heure, une heure, que les premières montgolfières ont décollé et que nous apprécions cette danse. Et déjà les premiers ballons atterrissent, ressemblant à des ballons de baudruche gigantesques qui se dégonflent.



Ça y est, c'est fini!! Nous l'aurons attendu, mais quel spectacle !!! Inoubliable !!!


Au final nous ne sommes pas déçus de ne pas avoir fait ce vol en montgolfière. Je le répète, mais notre point de vue était tout simplement idyllique. Et après 2 jours d'annulations de vols, (car nous nous étions tout de même renseignés sur les prix), qui d'habitude varient entre 100 à 350 € par personne, étaient aux plus bas à 260 €!! Ce qui nous faisait tout de même un petit billet de 1300 € à cinq !!!


Après un petit déjeuner, on part comme prévu découvrir la vieille ville de Çavusin. Nous la voyons de loin depuis plusieurs jours et nous sommes passés devant hier. En plus, elle domine la vallée Rose et celle du Creux-Rouge, que nous devinions également depuis notre spot. Et sur la route nous voyons quelques dernières montgolfières se dégonfler...

Ancien village pittoresque à l'écart de l'agitation, Çavusin fut abandonné vers 1960 la falaise creusée d'habitation, victime de l'érosion, apparaît maintenant, avec son immense pan de roche, comme le décor ruiné d'une ville anéantie. Il possède deux églises exceptionnelles !!

Nous arpentons une fois de plus ce village, et nous montons tout en haut où se trouve l'église Saint-Jean-Baptiste datant du VIe s. ce qui en fait l'une des plus anciennes de Cappadoce les volumes sont effectivement impressionnants. On apprécie le point de vue sur les différentes vallées et on redescend.


On s'arrête pour prendre notre petite boisson matinale et par chance un spot "free Wi-Fi" est accessible. Nous en profitons donc pour donner des petites nouvelles via WhatsApp à tout le monde. En plus, la terrasse diffuse une playlist de musique des plus excellentes, ce qui rend ce petit moment vraiment délicieux!!

Avant de partir du cœur de cette région immanquable de la Turquie, nous faisons tout de même l'effort de déambuler à Göreme, malgré l'opulence du tourisme, des attractions (location de quads, 4x4, vieux cabriolets americains,...) et des commerces qui l'accompagnent...

Et nous déjeunons au fait food "burger king" qui fait plaisir aux filles... Ça faisait longtemps!!! Nous espérions un spot wifi gratuit pour avancer le blog mais il n'en sera rien. En revanche, les normes européennes ne sont plus présentes et nous nous retrouvons avec une boisson d'un litre et un seau de frites par personne !!!

Le ventre plus que bien plein, nous prenons la route pour quitter le cœur de la Cappadoce.

On passe devant le village de Çat et ses pigeonniers, qui, après 4 jours d'intenses paysages,ne nous paraît pas si exceptionnel (on devient vraiment difficiles).

Puis direction Derinkuyu et sa ville souterraine que nous visiterons demain !!!

En arrivant on se gare sur les bords d'un parc où la wi-fi de la ville est gratuite, ça sent la soirée blog, et les nouvelles des copines pour les filles à la veille de la rentrée scolaire !!! Des Suisses parlant français sont garés juste à côté. Nous discutons un moment quand un groupe de voyageurs à vélos arrive (un couple de français, un gars allemand et un autre suisse). Eux, vont camper dans le parc !!! Nous faisons connaissance, mais les échanges seront de courte durée car un orage, et des trombes d'eau s'abattent sur la ville pendant plusieurs heures, chacun dans son camion ou sa toile de tente !!! A demain....