Roumanie

De retour en pays Latin!
Juillet 2023
3 semaines
24
juil

Ce matin, passage de la frontière roumaine!!

Arrivée directe dans la ville d'Oradea, où nous décidons de manger avant de découvrir cette première ville roumaine où nous dégustons une petite glace ( et oui, encore....mais il fait vraiment chaud !) pour contrer la chaleur toujours présente.

On traverse la forteresse d'Oradea qui a la particularité d'être de forme pentagonale. Puis on longe la rivière à pied en passant par la synagogue neologique de Zion évidemment fermée le lundi ...la place de l'Union, avec ses très beaux immeubles Art Nouveau de style secession, ainsi que le palais de l'Aigle Noir.

L'un des endroits les plus photogéniques et les plus photographiés d'Oradea est le Palais de l'Aigle Noir. C'est aussi l'un des bâtiments Art nouveau les plus représentatifs de la Transylvanie et de la partie occidentale de la Roumanie. Il possède de nombreuses décorations inspirées de la broderie traditionnelle hongroise.

On remonte la " calea républicii " ( c'est-à-dire l'avenue de la République), avec entre autres le palace moskovits.

On fait le retour par l'autre rive de la rivière en traversant un joli parc à l'ombre cette fois-ci.

Dans l'après-midi on fait route vers Les Monts Apuseni dans lesquels nous avons prévu de faire quelques belles randonnées dans les jours prochains.

Sur la route, de très beaux passages en forêt et en bord de rivière .

D'ailleurs, on s'arrête sur un lieu au bord de l'eau où sont déposés des centaines de Cairns de toutes tailles. Du coup, chacun y va de sa petite construction.

On y arrive en fin de journée et on se pose tout en haut de la montagne là où la route s'arrête. Léon a eu bien chaud pendant son ascension et nous lui trouvons une superbe place sur le plateau de Padis à 1200 m d'altitude, en compagnie de troupeaux de moutons et de chevaux.

On est ravis car là-haut, la température est bien plus agréable que dans la vallée . Il fait plus frais et ça fait du bien.

Good night 💤

25
juil

On se réveille tranquillement sur ce magnifique plateau de padis. Ce matin les moutons ont quitté le plateau et les chevaux ont pris leur place, on s'est même fait réveiller par un cheval qui se frottait aux vélos à l'arrière de Léon !!


Petit-déjeuner en profitant de la vue et nous descendons quelques kilomètres pour rejoindre le point de départ des randonnées. Notre choix s'arrête sur la randonnée "Lumea pierdutä" de 7 km et demi (3-4h) ou nous pourrons découvrir trois grottes, et la traversée de plusieures rivières...

Les monts Apuseni sont une chaîne de montagne située dans la région de Transylvanie, en Roumanie. Elle fait partie des Carpates occidentales roumaines.

Le sommet le plus élevé est la Cucurbăta Mare (le «Grand Bihor») culminant à 1 849 mètres d'altitude. Les monts Apuseni sont riches en grottes et cascades : on en dénombre environ quatre cents.

On fait donc une super rando. Les paysages sont splendides et nous rappellent à nos souvenirs d'enfance dans des Pyrénées plus sauvages qu'aujourd'hui, comme il y a 40 ans....

Un seul petit problème: aux 2/3 de la rando, nous nous rendons compte que nous avons déjà fait 4 bons km, et que la distance de 7,5 km ne devait être que l'aller !!!

Après un joli pique-nique en bord de rivière et la découverte de deux gouffres impressionnants, le retour se fait, avec un peu de pluie et de trois coups de tonnerre, par un petit raccourci qui nous emmène en fond de vallée splendide . Mais tout ça, c'était sans compter avec une ascension finale absolument atroce, un dénivelé de fou sur un kilomètre et demi ! Ça coupe les pattes de tout le monde en fin de journée!!!

Au final on aura fait 12 ou 13 km, une très belle rando et une très belle journée!! Du coup retour au point de départ sur notre plateau où les chevaux nous attendaient.

26
juil

Ce matin le temps est plus gris, mais ce n'est pas grave,au programme road trip dans les monts Apuseni pour découvrir une autre vallée. Ce matin Lulu, Mila et Greg partent à l'Ascension du petit sommet à côté du plateau où l'on dort pendant que Lola et Zabou glandouillent chez Léon ! À notre retour le camping-car est fermé, les filles sont à l'intérieur car les chevaux ont encerclés Léon.

On descend de notre plateau en faisant plusieurs pauses entre canyons, grottes, cascades, et ... déjeuner!!! On s'arrête à une petite caravane où nous mangeons des Langos avec crème fraîche, aïl et fromage de brebis, un délice!! On en profite pour acheter un pot de confiture et du fromage de brebis.

Une fois redescendus nous nous arrêtons au point tourisme, qui apparemment, il y a encore 4 ans, aux dires de notre guide, donnait toutes les informations nécessaires pour découvrir ce parc naturel. Hélas aujourd'hui plus que des bureaux administratifs... Nous ne savons pas si le tourisme a été réduit à cause de la guerre ou du covid, mais entre les visites guidées qui ne se font plus, les infrastructures et les points info délabrés par le temps, c'est certain, la région était plus touristique il y a 4, 5 ans.

On remonte dans les montagnes par une autre vallée un peu plus touristique, car sur la route, sont proposées des activités en quad, 4x4 mais également visite de grottes et cascades...

Pour cette fin de journée, après deux trois spots dans la vallée pas très accueillants, on décide d'aller dans les hauteurs et de s'approcher d'une grotte de glace que nous aimerions visiter demain. On a bien fait d'insister pour trouver un endroit plus agréable, nous arrivons sur un plateau parsemé de petits villages de bergers, sans eau, ni électricité.On se gare à côté d'une église orthodoxe, avec une vue encore plus panoramique que la veille.


La vie ici a l'air d'être rythmée par les animaux , entre moutons, vaches et chevaux, un autre monde, un autre style de vie, c'est chouette ce que le voyage nous fait découvrir !!!

27
juil

Nous nous réveillons tranquillement ce matin sur ce plateau au bout du monde. Et c'est chouette, la petite église orthodoxe d'à côté est ouverte. Un petit pépé adorable qui essaie de nous revendre confiture, icône religieuse et eau de vie (à ce sujet l'eau de vie est présente partout et on peut même acheter des alambics en supermarché !!) nous en fait la visite.

C'est incroyable de voir un tel édifice avec une telle décoration dans un lieu aussi isolé!! On reprend la route pour quelques kilomètres pour visiter une grotte de glace. Sur la route, nous rencontrons deux couples de Français en randonnée dont l'un des deux mari est d'origine Roumaine . Une chouette rencontre de quelques minutes avec de beaux échanges.

On se gare dans le village de Ghetari pour aller visiter la grotte de glace de Scărişoara. Petite randonnée pour arriver en haut de ce gouffre gigantesque. Nous descendons les 235 marches (il faudra les remonter) pour faire cette belle découverte. Dommage que nous ne soyons pas au printemps car la plupart des stalactites et stalagmites ont fondu en cette période mais la visite,, au-delà des infrastructures très "système D", (passerelle réalisée en bois de récupération, anciens escaliers en bois effondrés gisant dans le gouffre, bouteille plastique sur le glacier, système d'éclairage et installation électrique très douteuse) reste très jolie !!


La grotte de Scărișoara, est l'une des plus grandes grottes de glace des monts Apuseni de Roumanie, dans une partie de la chaîne des Carpates. Elle est considérée comme une grotte d'exposition et l'une des merveilles naturelles de la Roumanie.

Le glacier à l'intérieur de la grotte a un volume estimé à 100 000 mètres cubes et, à certains endroits, peut atteindre une épaisseur de 20 m, ce qui en fait le deuxième plus grand glacier souterrain d'Europe. La température peut atteindre +1 °C en été et descendre jusqu'à -7 °C en hiver. Dans la partie touristique, la température moyenne est d'environ 0 °C.

On continue à descendre la vallée pour visiter cette après-midi une deuxième grotte, la grotte de l'ours...

Mais plusieurs hics au programme!! On n'a presque plus d'argent liquide et en Roumanie, tout se fait en cash, donc il faut trouver un distributeur en pleine montagne. Grosse erreur de ma part pour l'itinéraire car la grotte de l'ours est finalement à côté de notre spot d'avant hier, et l'heure passe... Il faut trouver un petit endroit sympa pour pique-niquer...

Après examen des différentes possibilités de notre parcours touristique en Roumanie, on rebrousse chemin et on visitera la grotte des ours demain car elle semble vraiment immanquable...

Du coup sur la route de l'après-midi on passe par hasard devant une cascade accessible avec 4 km de marche mais pour le plus grand plaisir les filles ne le faisons en 4x4!!! Petite activité de l'après-midi pour à peine vingt euros....

Après avoir trouvé une source d'eau pour remplir les réserves d'eau de Léon, et avoir trouvé également un distributeur de billets, on se pose sur une belle prairie juste à côté de la grotte que nous visiterons demain !!

28
juil

Nuit très agréable dans cette belle prairie, petit déj et en route pour la découverte de la grotte de l'ours. Nous avons bien fait de revenir sur nos pas pour cette visite. Ça vallait vraiment le coup et Zabou adore les grottes comme celle-ci . Elle était un peu déçue de la grotte de glace d'hier !

La grotte de l'ours a reçu son nom après les 140 squelettes d'ours des cavernes qui ont été découverts sur le site en 1983. L'ours des cavernes, également connu sous le nom d' Ursus spelaeus , est une espèce d'ours qui s'est éteinte lors de la derniere ère glaciaire , il y a environ 27 500 ans.

La grotte qui s'est formé il y a environ 17million d'année, à trois galeries et quatre salles : la salle des bougies, la salle Emil Racovita, la salle des spaghettis et la salle des os.


Après un chouette pique-nique dans notre prairie à l'ombre des noyers, nous quittons les monts Apuseni pour aller dans le centre de la région de Transylvanie avec au programme dans les prochains jours, visites de villages pittoresques et médiévaux ...

29
juil

Hier après avoir quitté la grotte de l'ours, nous avons roulé pendant 2h en direction de la citadelle d'Alba Lulia. On trouve une aire de camping-car gratuite, chose rare en Roumanie, avec eau et électricité à disposition, il y a même une aire de jeux à côté !!

On en profite pour tous prendre une bonne douche, des shampoings et re-remplir la réserve illico presto.

Quelques temps après notre arrivée, nous voyons des Français arriver, Daniel et Julie, un couple de jeunes trentenaires d'Alsace, les "citrus black". Ils voyagent autour de l'Europe avec un parcours à peu près similaire au nôtre.

Aujourd'hui, après une petite grasse mat' pour tout le monde, on se réveille paisiblement entre 10 et 11h...

On discute un peu avec Daniel et Julie, on échange nos expériences... Zabou fait du troc de figurines d'Harry Potter trouvées dans les Kinder Joy, car julie et Daniel en font également la collection !!!

Et en partant on se dit peut-être à bientôt avec les "citrus black" car eux aussi vont vers la Turquie, puis remonteront par la Grèce, l'Albanie et le Monténégro!!!

On fait trois , quatre kilomètres et on se gare en bordure des remparts de la citadelle. Étant donnée l'heure et les prix de la Roumanie, on s'octroie une belle terrasse pour manger au resto !!

On passe par l'Office du tourisme prendre les informations nécessaires pour la découverte de la vieille ville.

La citadelle est la plus grande de Roumanie, et est en l'état depuis plus de 300 ans. Elle invite à un voyage dans le temps tout au long des deux millénaires à travers les vestiges de trois fortifications d'époques différentes car chaque forteresse construite ici inclut la précédente allant jusqu'à celle d'Alba Carolina. Celle-ci date du début du 18e siècle d'après le projet de fortification réalisé par un architecte italien : Giovanni Morando Visconti.

C'est également dans cette forteresse que se trouve la salle de l'unification construite en 1900 et unissant la Transylvanie et la Roumanie en 1599 et en 1918.

Près de l'entrée ouest de la citadelle la remarquable cathédrale du couronnement érigée entre 1921 et 1922 en forme de croix grecque circonscrite avec un clocher haut de 58 m marque l'entrée principale.

Également la cathédrale Saint-Michel, le lieu de culte catholique le plus révéré du pays.

Vers la fin de la visite, Zabou et Lulu sont de plus en plus dérangées au niveau de l'estomac et ont des coups de barre monumentaux. Ça a commencé hier soir pour Zabou et ce matin pour Lulu...

On roule une petite heure pour rejoindre la ville de Sibiu que nous découvrions demain. Une fois n'est pas coutume. En arrivant, on a un peu de mal à trouver un endroit agréable... On décide donc de faire une vingtaine de kilomètres dans les montagnes pour être au calme et avoir un panorama agréable.

Le lendemain, au réveil Lulu et zabou ne vont pas mieux! Mais cela va s'arranger dans la journée!!! Ca sera donc un dimanche total glandouille où comme disait Jules-Édouard Moustique dans Groland "Gromanche on ne fait rien comme des gros manches".

Du coup, tout y passe, films, jeux de société, console, travaux manuels, blog, cueillette de fleurs, maquillage, et pour finir la journée, crêpes !!! Tout ça, accompagné par de la pluie et des orages toute l'après-midi !!

31
juil

Ce matin on se réveille tranquillement, les douleurs d'estomac de Lulu et Zabou sont encore un peu présentes, mais ce sont calmées, surtout pour Lulu!! On quitte notre spot de montagne avec des nuages dans la vallée qui rendent ces paysages magiques. Il y a même un troupeau de moutons qui vient nous saluer pour notre départ.

Direction la ville fortifiée de Sibiu avec une halte à la pharmacie pour des médicaments un peu plus efficaces que le spasfon pour Zabou!! On se gare sur un petit parking gratuit à côté d'une aire de jeux, un bon riz blanc avec jambon blanc, pain et yaourt pour préserver les estomacs de tous, et on part à pied pour un petit tour de la vieille ville. Assez vite on arrive sur la place centrale où se trouve l'office du tourisme et l'Église catholique romane de la Sainte Trinité, avec cette curiosité de chauffage central à chaque banc aux pieds des fidèles. Et pour une fois que nous ne visitons pas une ville le dimanche, (car nous sommes lundi), nous passons à côté de la fête de la ville avec les scènes de concerts de la veille qui se démontent...

Assez vite, nous remarquons cette curiosité architecturale que nous avions lu précédemment dans nos guides, ces fenêtres de toit qui ressemblent curieusement à des yeux comme si les maisons nous regardaient...

Bien que les yeux puissent ressembler à une sorte de programme de surveillance sinistre de Big Brother, ce ne sont en fait que des fenêtres aux formes étranges. Les maisons les utilisent comme système de ventilation pour leurs greniers, qui servaient à entreposer des produits nécessitant un environnement sec. La plupart des « yeux » ont été construits entre le XVe et le XIXe siècle.

Malgré leurs objectifs pratiques, certains prétendent que ces mirettes ont été conçues pour instiller la peur chez les gens, leur faisant savoir qu'ils étaient toujours surveillés et qu'ils devaient se comporter en conséquence. Lorsque le dictateur Nicolae Ceauşescu était au pouvoir, ce détail architectural était encore plus dérangeant pour les citoyens. Il ne suffisait pas que les téléphones soient mis sur écoute, que les gens soient interrogés et que les familles soient mises sur liste noire. C'est comme si les maisons regardaient aussi chacun de leurs mouvements.

Et maintenant, bien que Ceauşescu soit parti depuis longtemps, les yeux sont toujours là, comme ils l'ont été pendant des siècles. Sans ciller, sans bouger et toujours en train d'observer.

On continue notre petit tour (Zabou n'est encore pas au top), en passant par de jolies places et de beaux édifices.

En voulant quitter la vieille ville pour se diriger vers les remparts restants, on tombe, (sans se faire mal), sur une église orthodoxe, qui n'était pas mentionnée sur nos guides, et qui est d'une splendeur remarquable.

Puis on rejoint Léon par les remparts.

Les fortifications ont été réalisées en plusieurs étapes. Les premières lignes datent de 1224, mais il n'en reste pas grand-chose. À la fin du XIIIe siècle, on édifia une seconde ligne, dont le principal vestige est la tour du Conseil. Les fortifications visibles aujourd'hui datent de 1410. C'est dans la rue Cetății qu'elles sont le mieux conservées. Les deux tours (Olarilor et Dulgherilor) et le chemin de ronde en bois et brique sont superbes. D'autres tours, souvent aux noms de confréries de métiers, ont été ajoutées par la suite, tel le bastion Soldisch (1627).

On reprend la route, ce qui permet à Zabou de faire une bonne sieste, direction le village de Biertan et son église fortifiée, que nous visiterons demain, et faute de mieux, nous dormirons sur la place du village!

Sur la route, en plus des chiens errants et des nombreuses ordures Jonchant souvent les fossés et les cours d'eau, nous passons une fois de plus devant des palais ou énormes villas aux toits très particuliers, qui apparemment son l'œuvre de familles Roms ou Tsiganes qui auraient fait fortune. Ces édifices, comme énormément d'autres bâtiments en Roumanie, sont souvent stoppés en cours de construction. Pour ceux qui sont terminés, ils sont une vitrine de la richesse de la famille, jusqu'au portail, digne des plus belles ferronneries avec énormément de dorures...

1
août

Ce matin nous nous réveillons de bonne heure, place du village oblige, ceci dit, une fois le bar du village fermé vers 23h, la nuit a été de tout repos. Nous découvrons ce petit village que nous avons à peine vu hier en arrivant avec la pénombre. Malgré la petitesse du village et son isolement nous nous rendons compte qu'il y a une école de musique, un cinéma, et un très bel hôtel restaurant...

L'avantage: Nous sommes au pied de l'église fortifiée que nous visitons dès son ouverture.

L'église fortifiée de Biertan est classée au Patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco depuis 1993. Une des plus belles églises fortifiées de Tansylvanie, construite, selon la légende, sur une poignée de sable que la petite fille d'un géant aurait laissé tomber de sa poche. Plus sérieusement, elle fut édifiée entre 1486 et 1524. De type halle, c'est un très bon exemple de citadelle saxonne.

Son autel est le plus grand de Roumanie. L’iconostase est composée 18 panneaux peints par des spécialistes venus de Vienne et de Nürenberg.

Très belle découverte pour notre première visite d'église fortifiée en village Saxon. Un esprit de sérénité s'en dégage, quelle bonne matinée !!

Élément important de cette église, il y a une porte avec une serrure remarquable qui fut presentée à l'Exposition universelle de Paris en 1889.

La porte de la sacristie est dotée d’un système très compliqué de 19 serrures ! Réalisée en 1515, elle a été primée à l’Exposition Mondiale de 1889 à Paris comme l’un des meilleurs exemples de manufacture saxonne médiévaleprésent stème serrure fonctionne encore aujourd’hui.


Nous voyons également une belle exposition de céramique d'artisanat local. Ce sont des carreaux de céramique qui assemblés sont utilisés pour la fabrication de poêles à bois.


On reprend la route en fin de matinée, direction la citadelle de Sighisoara où nous déjeunons avant d'en faire un petit tour rapide. Car, même si Zabou n'est plus du tout malade, ces quelques longs jours l'ont bien fatigué.


Nous nous garons comme prévu sur un grand parking au pied de la citadelle. Malgré la présence d'un parcmètre, un gardien est présent et après notre passage au parcmètre, il essaie de nous obliger à payer le prix d'un grand bus à un prix astronomique... Après un petit billet pour lui, le ticket au prix voiture suffira! À notre retour, le même gardien récupérera même notre ticket de parcmètre valable pour la fin de journée pour le revendre un autre automobiliste... Il n'y a pas de petites économies et le système D fait vivre le pays.

Une petite salade fraîche chez Léon sur le parking et c'est parti pour arpenter cette très belle citadelle où historiquement l'empereur Vlad Tepes ( aussi connu sous le nom de Vlad l'Empaleur, qui a inspiré le personnage de Dracula), y serait né.

C'est à Sighisoara, ville médiévale de Transylvanie en Roumanie, que naquit le prince de Valachie du XVe siècle dit "Draculea". Surnommé "Vlad l'empaleur" parce qu'il était réputé pour être particulièrement cruel avec ses ennemis, il est à l'origine du personnage légendaire de Dracula de l'écrivain Bram Stoker. De 1431 à 1436, le jeune Dracula vécut ses premières années avec son père Vlad II le Dragon dans le centre historique de Sighisoara, inscrit aujourd'hui au patrimoine mondial de l'Unesco. Dominée par la colline de la Cité, la vieille ville a su conserver son aspect fortifié médiéval, constituant un ensemble enchanteur d'architecture civile et militaire du Moyen Âge.

Zabou aura même la peur de sa vie en allant aux toilettes publiques juste à côté, en se faisant surprendre par une poupée grandeur nature de "l'empereur empaleur".

À l'entrée de la ville fortifiée se dresse la tour de l'horloger. Comme dans tous systèmes de fortification, il y a une forteresse qui domine les autres : la tour-maîtresse. La tour de l'horloge de Sighișoara est le principal point d'entrée de la citadelle. Nous faisons également l'ascension de l'escalier des écoliers. Ainsi que la visite du cimetière gigantesque ou des sépultures très anciennes, jusqu'à deux siècles, y sont présentes.

C’est un escalier entièrement construit en bois. Il s’appelle la Scara Scolii, l’escalier de l’école, et permet aux habitants de monter le long de la colline, où auparavant était construite l’école communale. L’escalier date de 1642, et c’est une initiative de l’ancien instituteur de l’école primaire, qui voyait arriver ses pauvres écoliers touts mouillés, et congelés en hiver, quand ils devaient quand même monter la colline pour aller a l’école.

Alors il a créé cette ingénieux escalier couvert, qui est également équipé de murs fermés, et donc on monte désormais dans une semi obscurité, mais bien abrité. En haut, se trouve également l’église de la colline, qui fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Une petite pause en terrasse pour récupérer de nos efforts et se rafraîchir car, une fois de plus, et on ne s'en plaint pas, la chaleur et le soleil sont au rendez-vous.

Le milieu d'après-midi est déjà là. Nous décidons de nous approcher du dernier village Saxon que nous avions listé. Nous reprenons donc la route !! On découvre en chemin , des champs de houblon dont nous ignorions le mode de culture. On arrive vers 18h à Viscrii, mais le parking que nous avions vu pour dormir ne donne vraiment pas envie. Le village est majoritairement Tzigane et Rom, et on ne sait pas dans quelle mesure on peut passer la nuit ici ou pas. De plus l'église fortifiée est fermée. Nous décidons donc d'avancer un peu pour trouver un autre spot pour la nuit et nous visiterons Viscrii demain.

Une petite dizaine de kilomètres plus loin, nous arrivons dans la ville de Rupéa, avec son château qui surplombe toute la vallée. Nous passons donc la nuit sur le parking de ce dernier. La vue est superbe, le gardien du château nous dit qu'il n'y a pas de problème pour passer la nuit, il est 18h30 et nous avons la chance de pouvoir visiter le château qui ferme à 20h. Une vraie belle découverte pas prévue au programme où une fois n'est pas coutume, nous nous projetterons dans l'aménagement de chaque petite dépendance ! Les filles se projettant, l'une pour sa chambre, l'autre pour un cinéma en souterrain, ou encore une salle à manger avec vue panoramique. Je crois que notre goût pour la rénovation et l'aménagement de nos intérieurs a été transmis. Nous verrons également une autre exposition de céramique comme celle de ce matin.

La forteresse de Rupea est une forteresse médiévale construite par les Saxons de Transylvanie et mentionnée pour la première fois par un document de 1324. Il est situé sur une falaise de basalte de 120 m de haut, à l'ouest de la ville transylvaine de Rupea en Roumanie.

La forteresse se dresse sur l'un des sites archéologiques les plus anciens de Roumanie, les premiers signes d'établissements humains datant du paléolithique et du début du néolithique (5500 avant JC-3500 avant JC). Des fouilles archéologiques ont mis au jour des objets de cette époque, témoignage de l'implantation dans la région : outils de pierre, poteries , urnes funéraires, etc.

Après cette belle visite, le gardien du château et du parking nous laisse rentrer à volonté dans l'enceinte du château pour remplir notre bidon d'eau afin de remplir votre réserve. C'est douche pour tout le monde, fraîcheur, coucher de soleil, vue magnifique. La nuit sera paisible, après cette grosse journée touristique.

2
août
2
août

Ce matin on se réveille à côté de notre château, enfin celui de Rupea. Les filles font tourner le ptit commerce de souvenirs, qui est déjà ouvert, sur le parking du château.

Puis c'est parti on refait la dizaine de kilomètres d'hier soir pour découvrir le village Saxon de Viscri.

Viscri est un village retiré., Malgré son isolement, ce village peut se vanter d'abriter l'une des plus spectaculaires églises fortifiées de la Transylvanie, inscrite au patrimoine UNESCO.

Le migrant le plus célèbre de Viscri n’est-il pas le roi Charles III ? Il ressent des affinités pour les Saxons de Roumanie. Il adore Viscri qu’il aide par le biais de sa fondation pour le patrimoine et y possède une maison où il vient de temps en temps.

On se gare dans la principale et unique rue du village. Nous déambulons, toutes les maisons ou presque ont leur date de construction sur la façade, l'état d'esprit du village fait comme arrêter dans le temps... On remarque également la maison du roi Charles III.

En 1930 le village comptait 787 habitants, dont 562 Saxons d’origine. Après la révolution de 1989, le village est confronté à une forte émigration, les Saxons étant remplacés notamment par des Tziganes. Viscri compte aujourd’hui environ 150 Roumains, 275 Tziganes et 34 Saxons seulement.

On remonte tranquillement vers l'église fortifiée. Agréable surprise après avoir acheté les tickets, il existe tout un musée sur la vie paysanne avec chaque information traduite en français!! Zabou se fait un plaisir de tout nous lire.

Contrairement à l'église fortifiée de Biertan hier matin, nous pouvons monter dans toutes les fortifications, apprécier l'architecture et les charpentes et également la vue sur la vallée.

L'église est vraiment vieille ainsi que le mobilier et les balcons qui donnent à cette petite église romane un charme fou.

L'Église de Viscri fut construite à partir du XIIIe siècle sur les bases d'une chapelle plus ancienne et les travaux (notamment ceux de fortification) ont continué jusqu'au XVIe siècle. L'Édifice est l'une des rares constructions en style roman bien préservées dans la région. La fortification comporte deux murs d'enceinte ainsi que plusieurs tours et bastions construits à des époques différentes.

On redescend tranquillement le village. On s'arrête acheter du pain dans une petite boutique pour manger chez Leon, mais Lulu craque à son tour pour ses futurs meilleures amies de cet hiver: une jolie paire de chaussons en laine bouillie ( rouges et vertes !)

Et puis, Viscri est également, en plus des chaussons, le village des bas de laine, dont 130 femmes de la localité tricotent depuis quelques années. Un Allemand, Harald Riese de son nom, les vend en Occident.

Finalement Mila remarque une pizzeria et nous la propose tout discrètement... Parfait pour ce midi !!

Cet après-midi, un peu de route, direction la région de Brasnov ou nous visiterons demain la vieille ville puis la citadelle de Rasnov, et peut-être le château de Bran (celui de Dracula). Mais avant tout ça, étant donné qu'il est prévu de rester un ou deux jours dans cette région, on s'arrête au concessionnaire Ford repéré auparavant pour prendre un rendez-vous pour changer cette poulie qui fait de plus en plus de bruit. On a l'impression d'avoir une cigale de compagnie dans le moteur!!!

Malheureusement, premier rendez-vous possible le 11 août ! Ceci dit le mécano, adorable, nous dit que ce n'est vraiment pas grand-chose et que en Roumanie beaucoup de voitures roulent en faisant beaucoup plus de bruit que nous !!! Direction la deuxième concession Ford de la ville sous leur conseil, mais là également le rendez-vous ne pourra être que dans 4 ou 5 jours!! C'est pas grave, nous verrons ça à Bucarest !!!

La fin d'après-midi est déjà là, après deux trois déceptions de spots où dormir près de Brassov, nous décidons de rouler encore un peu en direction d'une aire de camping plus dans la nature... Avant de parler de notre arrivée dans cette aire de camping, depuis ce début d'après-midi nous passons derrière d'énormes nuages noirs que nous suivons, pas de pluie pour nous mais des terres détrempées, des fossés remplis et on se dit qu'il a dû pleuvoir énormément !!

On arrive à l'aire de camping qui se trouve être un champ sans électricité ni sanitaire ni même une allée pour se déplacer au sein de celui-ci. Nous essayons de monter sur les hauteurs du champ pour être dans une zone bien plate, mais la terre est détrempée, l'herbe mouillée et Léon patine et n'arrive pas à monter ce n'est pas grave, il commence à être trop tard, la journée a été bien remplie. Nous décidons de reculer en marche arrière et de rester dans le bas pour la nuit. Mais c'est sans compter sur le fait de rester embourbé!!! C'est pas grave, l'entraide internationale du camping arrive et à une bonne quinzaine de personnes pour pousser Léon, nous arrivons à sortir, faisons 5 m et décidons de rester sur cette place, au milieu du champ pour dormir... Demain il fait beau, aucune pluie de prévue, ça devrait bien se passer!!!

4
août

Bon, pour commencer, résumé de la journée d'hier qui fut quelque peu épique! Tout d'abord, on s'est réveillés dans notre camping champ où la terre était encore gorgée d'eau ! Les camions qui étaient garés sur le haut du champ, là où c'était bien plat et ou nous voulions nous poser, se sont enfoncés par leur propre poids dans la terre. Résultat: les quatre fourgons qui étaient garés là-haut, ce sont tous embourbés en repartant !!! L'entraide internationale était encore là, et on s'est retrouvés à pousser un fourgon, pourtant 4x4, entre anglais, français et allemands !!! Pour nous, qui étions restés sur le bas, nous sommes partis en patinant un peu mais sans trop de problèmes, tout en restant prudents.

Une fois sortis de ce champ... je veux dire camping, direction la citadelle de Rasnov. En arrivant à quelques mètres, nous remarquons beaucoup de monde et tous caractérisés par un même style, bien reconnaissable. Nous ne sommes ni à Clisson, ni au Hellfest, mais il y a énormément de chevelus habillés en noir avec des t-shirts à l'effigie de groupes de métal, hard-rock... Et ça ne manque pas, en arrivant sur le bas de la colline de la citadelle de Rasnov, plusieurs scènes énormes forment un festival !! Il est presque impossible de se garer dans la ville et d'accéder à la citadelle. C'est dommage, mais comme d'habitude, on ne peut pas tout faire !!

Nous l'apercevons tout de même de loin, (cela nous suffira), et nous décidons par la même occasion de ne pas aller voir la vieille ville de Brasnov, nous n'avons pas envie de faire de villes aujourd'hui, et Brasov reste une très grande ville !! C'est pas grave, direction le château de Bran. Nous ne voulions pas le visiter car les critiques étaient plutôt moyennes, mais étant donné que nous avons le temps, on hésite... Nous n'hésiterons pas très longtemps en arrivant sur ce site. Le château de Bran, ou château de Dracula, est un site ultra touristique, noir de monde, et rempli de petites échoppes à touristes !! Il est d'ailleurs impossible de trouver une place...

Nous continuons donc notre route!! Nous avions remarqué une réserve d'ours qui pouvait être visitée, mais après plus de recherches sur celle-ci, nous ne la ferons pas non plus. Trop dur pour nos chères filles, (trop sensibles) cette réserve regroupe plein d'ours récupérés de cirques, zoos, particuliers, où les ours etaient blessés ou maltraités.

Nous continuons notre super journée et on galère un peu pour trouver de l'eau et un endroit pour vider nos reserves noires et grises.

Nous finissons malgré tout, au fond d'une vallée du Parc national Piatra Craiului, avec une vue superbe, sur une source juste à coté. Nous pouvons y dormir. Nous ne cherchons pas plus loin, pour une fois, on ne se pose pas trop tard et nous prévoyons une belle randonnée en famille le lendemain!!

On se réveille donc ce matin, après une nuit, comme prévue, très paisible au fond de notre vallée. Tout le monde se prépare et en route pour une rando de 9 km avec un dénivelé de 500 m positif. Arrivée prévue au pied d'une barre rocheuse pour déjeuner dans un refuge de montagne. Mais ce matin tout le monde n'est pas dans une bonne dynamique et Lola n'a clairement pas envie de marcher et nous le fait savoir pendant les trois premiers quart d'heure. Lulu prend donc la décision de redescendre avec elle, pendant que Greg, Mila et Zabou continuent leur ascension.


Effectivement ça grimpe un peu plus. De plus, les 500 m de dénivelé se concentrent sur les deux premiers kilomètres !! Et par la suite, quelle belle rando !!! Nous longeons un long plateau au pied d'une barre rocheuse avec des vues splendides.

Nous tombons "nez à pied" sur des empreintes d'ours toutes fraîches. Vu la taille des empreintes, ça ne nous donne pas envie de le croiser et pour info, je chausse du 48!! Cela nous rappelle la réalité et la potentialité d'en croiser !!

Du coup pour la fin de rando, Mila s'occupe de chanter et taper dans ses mains pour bien signaler notre présence !!!

Nous arrivons vers midi pour pique-niquer sur la terrasse du refuge !! Chouette moment à trois, tout en pensant au reste de l'équipe à nous attendre chez Léon.

La redescente se fait d'une traite avec Zabou qui nous fera un monologue d'une heure et demi sur les bêtises et anecdotes de sa classe, tout en demandant à sa grande sœur et à son papa, leurs anecdotes respectives de leur scolarité.

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Nous nous trouvons tous réunis en début/ milieu d'après-midi, dans une ambiance un peu tendue avec Lola, pour reprendre la route et se poser dans un petit camping avec petite piscine en attendant le road trip de demain qui sera: laTransfagarasan.

5
août

Aujourd'hui on se lève tôt pour profiter des sommets les plus hauts des Carpates roumains accessibles depuis la route touristique Transfagarasan avant que les nuages n'arrivent. Une petite baignade matinale et zou...

Le projet le plus acclamé de Ceausescu fut construit dans les années 1970 en seulement 4 ans et demi - 6000 tonnes de dynamite furent utilisés pour détruire quelque 3,8 million de mètres cubes de roches, creusant la mort accidentelle de 38 soldats exténués - avant d'être inauguré le 20 septembre 1974. Malgré l'existence d'autres itinéraires Nord-Sud plus commodes à l'Est et à l'Ouest, il préféra, pour prévenir d'hypothétiques invasions, placer la route traversant les Carpates le long de la frontière traditionnelle entre la Valachie et la Transylvanie.

Sur la route, nous admirons une fois de plus les Carpates et l'ascension commence par des lacets dans la forêt jusqu'à une altitude à peu près de 1800 m où la végétation disparaît pour laisser place à des vues panoramiques à couper le souffle.

Nous continuons notre ascension vers le point le plus haut de cette route et le lac Baléa. Nous avons bien fait de partir relativement tôt du camping (10h ), car des embouteillages se sont créés avant d'arriver au sommet.

Effectivement, les parkings au sommet sont payants et beaucoup de gens se garent sur le bord de route. Cela, de fait, n'aide pas à une circulation fluide, en double sens, surtout avec des véhicules comme le nôtre ou même des cars touristiques !!

Après une petite demi-heure de bouchons, l'arrivée au sommet est chaotique ! Un seul agent de police essaie tant bien que mal, de gérer la circulation et les entrées et sorties des parkings !! On essaie de rejoindre un parking gratuit repéré sur notre application, en traversant un bain de foule avec Léon ... Lulu sert les fesses, les filles se taisent, et, nous finissons par faire demi-tour, résolus à devoir redescendre, manque de place au sommet. Mais, au moment où nous nous apprêtons à abandonner (pour prendre le tunnel qui traverse les dernières aiguilles), monsieur l'agent de police nous interpelle pour nous indiquer un petit chemin entre deux stands touristiques, qui nous amène sur un espace vert ou le parking et le camping sont gratuits et autorisés.

Ouffff.... Nous sommes enfin garés !!!

Aux vues de ce spot inattendu, nous décidons tout de suite de rester là pour la nuit . Il est juste midi, nous allons manger et faire une belle rando cet après-midi.

Nous sommes impressionnés par ce pôle touristique grouillant de monde juste pour voir le lac Baléa. Et pour principalement se prendre en selfie devant le lac ! Il y a même pendant notre pique-nique, un défilé de personnes venant se prendre en photo avec des pauses très "Instagram" qui nous font beaucoup rire !

Après avoir mangé notre langos (qui n'était pas des meilleurs -hyper salés et avec beaucoup d'ail) au bord du lac Baléa, retour chez Léon pour chausser nos chaussures de rando. En route pour une petite rando... très abrupte.

La rando est dure mais de courte durée ( à peu près trois quart d'heure ). Arrivés au col, les vues sont absolument époustouflantes !!!

Et Zabou, qui n'avait pourtant pas du tout envie de marcher non plus aujourd'hui, tout comme Lola hier, nous propose de continuer l'ascension jusqu'au pic. Ce n'est pas pour deplaire à Greg, qui part de ce pas avec zabou. Rejoints quelques dizaines de mètres plus loin par Mila. Une petite ascension supplémentaire de 30 minutes nous fait arriver au pic à plus de 2400 m d'altitude. Les filles sont hyper fieres d'elles et ravies d'avoir fait un peu d'alpinisme. On contemple ce panorama à 360 degrés, époustouflant !!!


La descente se fait très tranquillement aux vues de la difficulté, avec les nuages qui arrivent peu à peu.

Fin d'après-midi tranquille chez Léon, avec une nuit relativement agitée. Une tempête de vent, avec des bourrasques qui font tanguer Léon d'une manière impressionnante !!!

Ce matin, le vent est tombé mais les nuages sont bien là... La météo annonce de la pluie et des orages toute la journée. Nous reprenons la route en direction d'un petit camping dans les plaines roumaines avant de rallier Bucarest demain. On passe le tunnel pour apprécier l'autre versant des Carpates. Les filles reste même en pyjamas!!

Nous savons que nous quittons les montagnes roumaines et après plusieurs chants entamés en famille en espérant voir des ours, nos souhaits sont exaucés ! A plusieurs reprises, dans des virages, des ours sont sur le bord de la route, pour notre plus grande joie.

Hélas, nous réalisons assez vite que ces ours sont là, en attente de nourriture donnée par les touristes malgré les contre-indications et interdictions précisées un peu partout.

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La pluie et les orages s'installent . On arrive tranquillement au fin fond d'un village, au camping que nous avions repéré, en passant par de très beaux paysages. Cela fait 2 semaines que nous n'avons pas fait de machine à laver... il est grand temps !

Mais là...grosse déception, le camping est en fait, un jardin d'une maison qui ne donne absolument pas du tout envie. Il pleut, tout est gris, on continue la route direction KFC pour un petit peu de réconfort. Dans l'après-midi, nous rallierons directement Bucarest, en espérant trouver une laverie dans cette capitale.

C'est Mila qui a prévu la visite de Bucarest et elle nous a trouvé un parking gratuit à 4 stations de métro du centre-ville historique. Le spot est à côté d'un grand lac et d'un grand parc avec jeux et petites terrasses. Parfait pour cette fin de journée de route ! On se gare. Les nuages et la pluie sont partis, le soleil est de retour, un apéro en terrasse...nous voilà Bucarest !

7
août
7
août

Nuit un peu bruyante à cause du tramway... mais ce n'est pas grave, ce matin la mission première à Bucarest est de trouver un rendez-vous dans une concession Ford pour les cigales coincées dans le moteur, enfin... on veut dire les bruits de poulies qui sont grippées! Je dis "les" car depuis quelques jours, plusieurs bruits distincts se font entendre!!!

Le parking que Mila a trouvé est à 500 m d'une concession Ford. On croise les doigts pour qu'ils puissent le prendre et faire la réparation au plus vite, c'est-à-dire dans les trois quatre jours qui viennent, puisque c'est le laps de temps qu'on a prévu dans cette capitale.

À 9h, nous sommes sur le parking du garage et on a de la chance: ils acceptent de checker tout de suite le camion pour effectuer un diagnostic !! Du coup, on attend une ou deux heures tranquillement dans la salle d'attente. Les filles sont contentes, il y a un Wifi gratuit, et elles s'occupent avec la passion du moment: la fabrication de bracelets brésiliens !!

Puis, la sentence tombe: Le roulement de la poulie moteur ainsi que l'alternateur sont grippés. On pense que la poussière et les cailloux des pistes des pays baltes ont dû avoir raison des roulements. La concession préconise de changer le kit poulie et la courroie en plus. On se dit que tout n'était certainement pas à changer mais ils ne sont pas trop ouverts à la discussion et puisqu'ils nous proposent de faire les travaux dans 48 heures, cela nous convient parfaitement !! Léon sera donc tout beau, tout propre, tout neuf, et peut-être qu'il arrêtera de se taper le luxe de faire le tour d'Europe des garages !!

Du coup Zabou nous prend en photo avec un arrière-plan auquel nous n'avions pas prêté attention, et qui correspond pas mal à nos préoccupations de la matinée !!

Le point technique de la capitale est à présent calé. Nous pouvons commencer le tourisme. Notre guide personnel, Mila, nous a prévu pour cet après-midi, le musée du village Roumain. On re-gare Léon sur notre parking, bien plus loin de la ligne de tram, la nuit sera plus tranquille. On mange vite fait et on prend le tram.

Le musée du village Roumain reste une attraction familiale. On le découvre . Des habitations traditionnelles au fil de l'histoire du pays, des moulins, des églises ainsi que l'intérieur et le style de vie de l'époque. La plupart des bâtiments sont de vrais édifices qui ont été démontés, puis remontés sur place. Hélas, la majeure partie des maisons sont fermées et l'entretien du parc laissé un peu à desirer.

Après le musée, on passe devant l'Arc de Triomphe qui n'est qu'à quelques centaines de mètres.


Retour pour cette fin de journée dans le parc à côté de notre spot, avec un petit temps de jeux et un bon apéro en terrasse. Demain on se lève tôt rendez-vous est pris pour visiter le parlement !!

Il est 7h30, le réveil sonne ! Un bon petit déjeuner, 5 minutes de marche, 20 minutes de bus et nous arrivons devant le parlement gigantesque, imposant.

Le Palais du Parlement. Construit sous la dictature communiste du Président Nicolae Ceausescu, le Parlement est le plus deuxième plus grand bâtiment administratif au monde après le Pentagone, sa superficie totale est de 350 000 m2. Ça construction a débuté en 1984 et a mobilisé des milliers d'ouvriers jour et nuit, à la chute de Ceausescu en 1989 le Palais n'est pas terminé mais le gouvernement provisoire décide de terminer les travaux car le projet a déjà couté un prix colossal.


Nous faisons la visite guidée, le palais du Parlement est magnifique, il y a du marbre blanc et du marbre rose partout, sur les colonnes, au sol et de splendides lustres en cristal. Nous montons des escaliers majestueux, il y a des tapis, des dorures, c'est très impressionnant. Nous accédons au balcon qui s'ouvre sur le boulevard Unirii qui est très long et décoré avec plusieurs fontaines et espaces verts. ( Nicolae Ceausescu voulait une avenue plus longue que les Champs-Élysées de Paris... et il a réussi avec ses 3,5 km).

Après 1h de visite, la guide nous dit que nous avons seulement visité 5% du Parlement et que les travaux ne sont pas totalement terminés, ça vaut vraiment le coup d'entrer à l'intérieur.

À la sortie de la visite, Lulu et Zabou prennent le temps de regarder une expo et des livres sur l'Afrique ( dont Zabou rêve tant!!) Entre autres... Elles rencontrent par la même occasion l'artiste Kiro URDIN,(Fondateur du Planétarium !) qui a vécu à Paris et qui semble très intéressant.

Un petit arrêt aux jeux du parc proche du parlement (désuets) et un peu de marche pour suivre notre guide touristique Mila qui nous emmène vers le parc Cismigiu pour une invitation à la quiétude et à la détente. Outre la balance pèse -personne, la pièce que nous ne pouvons utiliser car nous n'avons pas de monnaie, dommage on aurait pu faire le point.... il y a également une machine qui lit les lignes de la main,... vraiment dommage qu'on ait pas de monnaie, ça aurait pu être drôle.

Il est l'heure de déjeuner. Deux choix s'offrent à nous: le centre historique ou l' Athénée roumain . Notre guide professionnel nous emmène vers cette deuxième option, où, sur la route, nous achètont un petit mezzé de spécialitées roumaines pour grignoter ce midi.

Au-delà de beauté du bâtiment nous avons la grande chance de voir une répétition des pianistes de l'orchestre symphonique qui se représente tous les soirs pendant l'été. Nous nous installons dans la salle et y restons plus d'une heure!!

Nous rentrons tranquillement sur notre base après une bonne journée pour notre petit apéro quotidien de fin d'après midi, Greg répare et coud son sac à dos, les grandes se lancent chacune dans l'écriture d'un roman, Zabou dessine dans son carnet secret, et Lulu bouquine en contemplant sa jolie petite famille...

Aujourd'hui après deux jours de réveils à 7h, c'est grasse mat'!!

Après un coup de fil au garage, ils ont reçu les pièces. Le rendez-vous est pris pour demain 8h. Nous, on décide de faire une journée tranquille, d'apprécier le parc à côté duquel nous sommes. Mais c'était sans compter sur l'arrivée du policier municipal qui nous explique que nous sommes trop long pour être ici, et que nous depassons sur l'herbe et qu'il ne faut pas!! C'est un mal pour un bien, nous n'aurions pas été là, nous aurions reçu une amende !!!

Qu'à cela ne tienne, nous partons pour deux trois courses pour Léon (produits WC, bloc porte qui est cassé...) dans un magasin repéré en périphérie de Bucarest. Ça nous évitera de le faire en partant demain soir !! On trouve également de quoi remplir les réserves d'eau et de vidanger Léon car en pleine capitale c'est pas évident.

Et nous reviendrons sur ce même parking en fin d'après-midi - début de soirée car: d'une: le policier municipale aura fini sa journée, de deux : nous partons à 7h30 demain matin et de 3: il faut qu'on prenne notre apéro de fin d'après-midi!!

Ça y est Léon est chez le garagiste . Un peu de marche cette fois-ci, un peu de métro et nous arrivons dans la vieille ville de Bucarest. Du moins ce qu'il en reste car Ceaușescu à rasé 500 hectares suite au tremblement de 1977 pour y construire le parlement !!

Nous voyons d'ailleurs enfin le parlement par ça façade la plus complète et représentative devant l'avenue principale de la ville qui a été construite pour concurrencer les Champs-Élysées !!

On découvre cette vieille ville relativement petite en comparaison à l'ensemble de la capitale. Églises, monuments administratifs, passages commerçants, librairie remarquable et pause dans une pâtisserie traditionnelle, émerveillent notre matinée.

On rajoute ici, un petit point sur la révolte de '89 pour se débarrasser de Nicolae Ceausescu. Voici donc quelques textes et images pour témoigner de cet événement qui, sans spoilers, se finira mal pour sa femme et lui, malgré leur évasion En hélicoptère à la Belmondo !

L'appel du garage pour nous prévenir que Léon est prêt arrive, un peu de métro nous prenons le volant et quittons Bucarest direction la Bulgarie !!

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On arrive à la frontière, l'alphabet cyrillique est celui utilisé en Bulgarie ... ça va pas être évident !! Et nous dépassons une file de camions impressionnante . On se dit que les derniers passeront dans quelques jours.

Puis nous arrivons sur notre spot nature, (et ça fait du bien,) pour visiter demain, les églises rupestres d'Ivanovo !