Pologne

Premiere traversée des pays de l'Est de l'Europe
Juillet 2023
10 jours
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Après avoir traversé la frontière après déjeuner nous sommes à la recherche d'un petit camping pour une petite pause.

Nous faisons nos premiers kilomètres en Pologne, et on prend nos marques petit à petit... Première conversion de monnaie en zloty avec un plein d'essence, on essaie de décrypter cette nouvelle langue avec toujours des mots de plus en plus longs et imprononçables, et on se rend compte que le standing des campings n'est pas celui des campings français, ni celui des campings scandinaves !!!

Au milieu de notre recherche de camping qui commence à s'éterniser, pour la deuxième fois de la journée quelqu'un nous fait signe que quelque chose ne va pas sur le camion. La première fois, on s'est arrêté mais on a rien vu, mais cette fois-ci la personne s'arrête et nous explique qu'il y a une grosseur sur un des pneus arrière. Effectivement, il est prêt à éclater. La personne, très gentille, nous indique un Euromaster à 400 m qui ferme dans une demi-heure. Ni une ni deux, nous y avançons, et en trois coups de cuillère à pot on change le pneu et on repart.

Du coup, de campings en déception on arrive assez vite dans la région de la Mazurie, autrement appelée la région des 1000 lacs.

On trouve finalement un super petit camping où Andrew nous accueille parfaitement !!! Sanitaires propres, douches chaudes, une super cuisine à disposition, avec dînette pour Zabou qui est ravie, une grande salle de jeux, des hamacs, une machine à laver, et pour couronner le tout: une piscine !!! Tout le monde est ravi !!!

Nous voulions nous poser une nuit finalement ça sera deux!! Ca fait trois semaines qu'on a pas fait de machine à laver, il est grand grand temps de s'y mettre, les placards sont vides !!! C'est encore une fois le ménage de printemps dans Léon, on sort les matelas, on dépoussière tout !!! Et on fera quatres machines à laver! Il fait beau, tout sèche dehors, tout sent bon, ça fait du bien!!! Deux, trois visses à resserrer dans l'habitacle, les vibrations des pistes des pays baltes ont fait un peu plus que faire vibrer Léon !!!

On repart après s'être reposés, direction Varsovie, en prenant la route des Grands Lacs.

Nous ne sommes pas blasés, bien loin de là, mais après avoir traversé la Suède et la Norvège, avec les fjords et les lacs, dans un environnement somptueux, la région de la Mazurie nous paraît un peu terne !

Et les points de vue de Léon ne nous permettent pas d'avoir une vue de ciel comme sur les photos !!!

Nous prenons quelques photos dans la journée, avec une pause pique-nique en bord de lac et une bonne glace en dessert.

On s'arrête même dans l'après-midi dans un petit village, en bordure du plus grand lac de la région le lac Śniardwy de110 km2, avec une église toute simple et bien différente de toutes celles qu'on a pu voir jusqu'à présent mais splendide.

Et nous arrivons en fin de journée dans la périphérie de Varsovie. Demain sera la visite de la capitale.

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On se réveille ce matin en périphérie de Varsovie prêts à arpenter cette capitale.

Lola met un petit coup de balai partout. Les filles travaillent un peu, car même si c'est la fin de l'année et que nous avons ralenti le rythme de travail, on essaie de maintenir une à deux journées par semaine !!

Pour commencer, étant donné que nous sommes dimanche (et oui, encore une fois et sans le vouloir ça devient une habitude de visiter les capitales en fin de semaine) nous allons visiter un cimetière.

Qui n’a pas expérimenté un cimetière polonais un jour de fête religieuse ne peut encore se vanter de connaître le pays. Le dimanche aux alentours de midi, c’est l’endroit le plus vivant de toute la ville !

Car dans ce pays où plus de 95% de la population est catholique et que 90 % sont pratiquants, les cimetières sont très entretenus et vivants, et apparemment surtout le dimanche. Nous ne visitons pas n'importe quel cimetière, nous visitons le cimetière de Powązki qui fait la même superficie que le Vatican.

Le cimetière de Powązki: Sur ses 44 hectares, gisent les plus grands poètes, artistes, penseurs, hommes politiques et dissidents polonais, grands citoyens de Varsovie, héros connus comme des anonymes. Ce cimetière civil forme avec ceux avoisinants, juif, protestant, musulman, et militaire, la plus grande et la plus prestigieuse nécropole de Pologne. C'est également le plus ancien cimetière du pays.

D'ailleurs sans parler du nombre de cimetières, (les familles doivent continuer à payer les concessions funéraires très longtemps car il y a beaucoup de sépultures de plus d'un siècle et demi) les entrées de ces derniers sont toutes bordées de plusieurs fleuristes !!


Direction maintenant le parking que nous avons repéré juste à côté de la vieille ville, il est à l'ombre, surveillé, et filmé. On se dit même que si on traîne, on pourrait dormir là et partir tôt demain matin, 70 Zloty (17.50€) pour 24 heures, dans une capitale, ça va... Pour l'instant il est 13h30 et on va manger un petit truc en ville dans pas longtemps. Du coup on arrive très vite sur la voie royale avant d'arriver à la vieille ville.

La fameuse Voie Royale de Varsovie relie les trois résidences royales de la ville : Château Royal de la Vieille Ville > Palais de Łazienki > Palais Wilanów. Longue de 11 kilomètres, elle ne se parcour pas à pied dans son intégralité, mais la section entre la Vieille Ville et Łazienki est une balade que tout visiteur de Varsovie se doit de faire au moins une fois !

Puis on arrive à l'entrée de la vieille ville, avec le château royal. L'office du tourisme est juste ici, mais il ressemble plus à une boutique de souvenirs qu'à un point d'informations. Nous avions rencontré la même situation dans la région de la Mazurie. Pas de plan (ou presque), pas d'éléments explicatifs des bâtiments principaux, ou de l'histoire de la ville.

Nous sommes partis avec beaucoup de guides de voyage mais pas de tous les pays. Nous nous rendons compte au fur et à mesure que Google maps et le smartphone ont leurs limites... Il va falloir s'organiser avec les librairies françaises à l'étranger pour acheter des guides pour les futurs pays !!!

C'est splendide, mais aussi très grand, nous n'avions plus l'habitude de capitales aussi grandes.

Effectivement les capitales des pays baltes étaient beaucoup plus à échelle humaine.

C'est également très touristique et noir de monde, nous rentrons dans la vieille ville, en passant par la cathédrale et ses petites ruelles, direction la place du marché.


Nous n'avons toujours pas mangé, et les petites échoppes ou les grandes terrasses sont vraiment très chères et ressemblent beaucoup à des pièges à touristes.

Lulu a repéré des petits restaurants traditionnels populaires polonais, "Les bars à lait" où nous mangeons un plat unique traditionnel pour 5 € par personne. On en repère un à la sortie de la vieille ville, on mangera après !!!

Les bars à lait sont les restaurants traditionnels de Varsovie, où personne ne parle anglais et aucun alcool n'est servi. Les plats sont austères mais délicieux et vous pouvez y déguster un menu du jour pour moins de 5€.

L'origine des bars à lait de Varsovie se trouve dans de petits locaux subventionnés par l'État qui offraient des produits laitiers aux ouvriers des usines pour leur permettre de supporter les dures journées de travail.

Aujourd'hui, ces restaurants ont à peine évolué, de sorte que l'expérience de manger dans un bar à lait est unique et très rare chez les touristes. La décoration et la vaisselle sont austères et rappellent l'époque communiste

En attendant, on arrive sur la place du marché. Ce qui est remarquable, c'est l'état des bâtiments ainsi que les décors, tout parrain neuf ou presque. Et il y a une raison à ça, Varsovie a été rasée à 85 % pendant la seconde Guerre mondiale. Et suite à cette Guerre, et après hésitation de laisser le site de la ville comme il était, la décision fut prise de reconstruire la vieille ville à l'identique !!!

Ce slogan officiel du régime fut d'une adéquation rare avec la réalité. En détruisant Varsovie, les nazis entendaient faire de la Pologne une nation sans passé. La volonté de reconstruire témoignait, elle, d'une volonté de montrer l'aptitude de la culture polonaise à surmonter les pires épreuves.

La reconstruction engagea toute la société : les dons affluaient de tout le pays, des volontaires déblayaient la capitale. Il fallut cependant dix ans pour faire ressurgir le centre historique de ses ruines. Cette réhabilitation minutieuse (la moindre pierre identifiée retrouvait sa place originale) était une première mondiale. Cet effort fut reconnu par l'Unesco. La Vieille Ville fut inscrite au patrimoine mondial de l'humanité en 1979. Les archives du bureau de reconstruction de la capitale font par ailleurs l'objet d'une procédure de classement au registre UNESCO « mémoire du monde »

On sort de la vieille ville par les anciens remparts en passant par le musée de l'Insurrection, palais de krasinski, statue du petit insurgé rendant hommage aux enfants soldats de la seconde Guerre Mondiale puis direction le quartier du ghetto vers le bar à lait repéré.

Mais la ville est grande, et tout est plus loin que ce que nous avions imaginé, et avec notre mini plan de l'office du tourisme en poche (il faut bien trouver un coupable), la chaleur, la fatigue et la faim, il est maintenant 16h et l'inévitable se produit ; Grosse prise de tête familiale !!!

Du coup une partie de l'après-midi s'explique sans photo!

Décision est prise de retraverser en diagonale la ville direction Léon pour un sandwich et on quitte la ville ! Le pas est rapide, la discussion inexistante, quelques brefs échanges organisationnels.... Il faut retirer de l'argent en zloty pour le parking car le gardien ne prend pas la carte!!

La tension se calme au fur et à mesure de la traversée de la ville, nous décidons de passer devant le palais présidentiel puis la tombe du soldat inconnu et également le point zéro du méridien de Varsovie puisque c'est sur la route... Mais le sort s'acharne on ne trouve ni la tombe du soldat inconnu, ni le méridien qui finalement est plus loin!!!

C'est pas grave on arrive au camion !!! On se dirige vers la cabane du gardien pour le payer 3h au lieu de la journée annoncée et qu'il avait noté dans son petit carnet de papier avec son crayon !! Mais pour lui il n'est pas possible de changer d'avis !!! Cette journée avait pourtant très bien commencé!!

Heureusement la tension est redescendue, on lui paye ses 24 heures, pendant que les filles font un goûter-déjeuner sans restriction à bord de Léon !! et décidons de repartir de la ville en passant par les points importants en camion!! C'est-à-dire le Palais de la culture et de la science, la Varso Tower (plus haut gratte-ciel de l'Union européenne avec ses 310 mètres et achevé en 2022), ainsi que l'ancien quartier du ghetto !!!

Du coup, on roule un peu pour sortir de Varsovie, pour se poser sur une aire de camping-car à côté d'un petit lac sur la route de Cracovie. Voyons le bon côté des choses... il y aura moins de route demain !!!

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Hier nous avons rallier la ville de Cracovie. C'était prévu, et du coup nous sommes passés par le concessionnaire Ford pour changer les plaquettes de freins. Rendez-vous est pris pour le lendemain à 17h après la visite de la ville!!!

Du coup on avance en début d'après-midi pour déjeuner sur notre spot de ce soir, parking de centre-ville gratuit, mais juste à côté d'un très grand parc public avec: jeux d'eau, pataugeoire, skatepark, terrain de tennis, et bien d'autres encore....

On se pose tranquillement on mange et Greg décide de faire une bonne sieste il en a besoin moi je pars avec les filles pour se tremper et se rafraîchir.

Le lendemain après une bonne nuit nous nous rendons au rendez-vous fixé avec notre guide pour la journée à Cracovie, Katrina.

Au programme découverte de la ville : nous verrons la basilique-cathédrale Saints-Stanislas-et-Venceslas de Cracovie à laquelle Jean Paul II, à l'époque évêque était rattaché, ainsi que le château royal aujourd'hui transformé en salle d'exposition car Cracovie n'est plus la capitale de la Pologne. Nous constatons aussi que la ville est extrêmement bien conservée et a été sans cesse entretenue. En effet cette ville n'a jamais été bombardée. Katrina nous explique que le 11 novembre est jour de fête pour eux car c'est non seulement la fin de la guerre mais également l'indépendance de la Pologne.

Sur cette colline il y a également une légende qui raconte qu'un dragon occupait une grotte. Il y a d'ailleurs au-dessus de la porte de la cathédrale des ossements de ce dragon, en réalité se sont, des os de mammouth, baleine, et hippopotame, qui sont censés protéger des maléfices.

Le dragon du Wawel est un personnage majeur dans l'histoire mythologique de Cracovie et dans la culture polonaise. La légende raconte que chaque jour, le terrible dragon battait le chemin à travers la campagne environnante, tuant les habitants, pillant leurs maisons et dévorant leur bétail.

Il fallait lui donner en offrande une jeune fille par mois jusqu'au jour ou un cordonnier lui donnant en offrande un agneau rempli de soufre. Le dragon du lot de la Vistule puis éclata.

Nous avons continué par le quartier juif. Katarina nous a expliqué de nombreux détails sur la vie de la communauté juive et son histoire au travers du temps. Nous y voyons plusieurs synagogues, la place du marché, ainsi qu'un lieu apparaissant dans le film de La liste de Schindler.

On poursuit la visite dans la ville en passant par une magnifique église au décor inhabituel, on voit également le quartier des universités. On s'arrête pour une petite pause gourmande à la pâtisserie où nous goûtons à une des spécialités dont Katrina nous parle: une petite brioche à la pâte de sésame délicieux. Lola nous fait rire aussi en constatant que tous les petits poteaux de la ville sont en forme de pressés agrumes !

Nous arrivons ensuite à la place du Rynek, c'est-à-dire la place du marché où nous en apprenons davantage sur la légende autour des deux tours au centre de la place.

Une légende sanglante soutient que pendant le règne de Boleslas le Pudique (1243-1279), on décida de flanquer le corps de l’église située sur la Place du Marché de deux tours. Cette tâche fût confiée à deux frères. Lorsque le cadet se rendit compte que sa tour serait nettement plus basse, il assassina par jalousie son aîné. Les travaux furent arrêtés. L’assassin, rongé par les remords, se perça le cœur avec un couteau et se jeta du haut de la tour.

On peut aujourd'hui encore voir le poignard suspendu dans la galerie commerçante en face de l'église. Il est dit qu'il faut regarder ce poignard si nous sommes jaloux pour se rappeler des conséquences terribles que celle-ci peut avoir.

Nous passons également sous les halles de ce très beau marché ou de nombreux vendeurs se sont installés avant tout pour la vente de petits souvenirs.

C'est aussi là que nous entrons dans la basilique Sainte Marie de Cracovie où est abrité un des plus grands et magnifiques retables.

Chef d’œuvre du gothique tardif, ce polyptyque taillé dans le bois de tilleul dans les années 1477-1489. C’est le plus grand retable gothique d’Europe. Ses dimensions sont impressionnantes : il mesure 13 m de hauteur sur 11 m de largeur, les plus grands personnages font plus de 2,5 mètres. Financé par les bourgeois de Cracovie, il coûta 2808 florins, soit l’équivalant du budget annuel de la ville à l’époque.

En ressortant de cette basilique une autre curiosité nous attend, l'appel à la trompette !!!

C’est une tradition à Cracovie : à chaque heure du jour et de la nuit, une mélodie, le hejnal, retentit dans le centre historique ; elle est jouée à la trompette avant d’être brusquement interrompue.

Un sonneur héroïque.

Pourquoi ? En 1241 très exactement, les Tartares sont aux portes de Cracovie. Le sonneur de trompette les aperçoit du haut de sa tour et prévient les habitants à temps pour que l’on ferme les grandes portes. Hélas, avant qu’il ne finisse de jouer son signal, une flèche ennemie lui transperce la gorge et huit siècles plus tard, pour commémorer ce souvenir, la mélodie s’arrête toujours au moment où l’héroïque sonneur l’a interrompue.

La visite touche bientôt à sa fin, nous remontons une dernière rue, pour finir sur l'entrée historique de la ville à la porte de Saint Florian et le barbacane. C'est à cet endroit précis que nous disons au revoir à Katarina et la remercions pour cette visite si intéressante. C'était un vrai plaisir de jouer aux touristes le nez en l'air avec une guide francophone et sans se soucier de trouver les informations et de se repéré sur un plan.

On reprend notre route. On a repéré un joli café et des petits restaurants de street food dans le quartier juif. Après ces 7 km de marche de ce matin, on est repartis pour encore deux petits kilomètres à travers "Les Planty".

Le lieu de promenade préféré des habitants, et véritable fleuron de Cracovie. Aucune autre ville de Pologne ne peut s’enorgueillir d’un parc semblable. Cette boucle de verdure entourant la Vieille Ville est parfois appelée « Le collier vert de jardins de la ville ».

Les Planty (du français «planter») furent créés au début du XIXe siècle sur l’emplacement des fortifications médiévales tombant en ruine.

Il fait très chaud, on s'arrête boire un verre pour se rafraîchir dans ce joli café avant d'aller manger des Zapiekanki, sorte de grande tartine garnie chaude et gratinée.

Puis nous rejoignons Léon par le tramway, qui fait le bonheur des filles, on a assez marché comme ça pour aujourd'hui. Nous avons même le temps d'aller mettre les pieds dans l'eau (oh oh, les pieds mouillés, eh eh), avant de rejoindre le garage Ford pour changer les plaquettes de freins. Un peu moins glamour pour cette fin de journée...

Mais c'était sans compter sur cette petite anecdote de fin de journée. Après une heure d'attente, du démontage des roues de Léon pour le changement de plaquettes, on nous annonce que les plaquettes sont mortes, ça c'est normal. Mais qu'il ne les ont pas changé!! Nous avions pourtant pris le rendez-vous hier, ils n'ont pas de plaquettes en stock !!! Erreur du collègue de la veille !!! Du coup une charmante nuit aux alentours de la zone commerciale nous attend. On trouvera un petit parking en bordure de forêt à quelques kilomètres. Et un rendez-vous est repris pour le lendemain matin.

Ce sera chose faite, après une pause dans la salle d'attente du concessionnaire Ford!! Et nous prenons la route pour trois quatre jours en camping à côté des camps Auschwitz-Birkenau.

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Voici deux jours que nous sommes posés dans un petit camping, confortable agréable et qui plus est économique.... On se la coule douce il fait chaud et pour une fois ni papier ni lessive ni trop de ménage en perspective juste de la glandouille !!! Au programme, jeux, sieste, petit verre au bar du camping, et même pâtisserie!!


Nous préparons nos visites au camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau que nous ferons en deux fois pour préserver Zabou (les visites sont déconseillés au moins de 14 ans). Vendredi, Lulu et Mila, puis samedi Greg et Lola.

Les visites sont ce que nous avions imaginé, dure et pesante.

Il n'y a, ceci dit, pas meilleur cours d'histoire pour les filles que ces visites, sur ce sujet. Pour Zabou également, qui, de son côté pose des questions pendant les visites des uns et des autres. C'est important car on réalise qu'elle n'avait pas compris clairement de quoi il s'agissait. Au bout d'une bonne heure d'échanges avec elle, les choses lui semblent plus claires bien que terribles. Avec elle, nous finiront de discuter en parlant de Simone Veil et de ses combats (féministes entre autres et de la loi du droit à l'avortement (illégal en Pologne au passage)), ce à quoi Zabou me répondra "mais non, tu te trompes, c'est Gisèle Halimi la féministe !". Je crois que nos nombreuses discussions sur ce sujet portent leurs fruits 😊 !

D'ailleurs, je fais à mon tour un épisode de "La grande librairie" en conseillant pour les enfants la collection "les grandes vies" que nos filles aiment beaucoup et qui sont tout à fait accessibles.

Les visites sont obligatoirement accompagné d'un guide et nous avons la chance que le français soit proposée.

Outre les anecdotes et les chiffres (que nous pourrions évoquer sur plusieurs pages suite à cette visite) qui sont tous autant inimaginable que difficilement concevable, la réalité de l'histoire est là, sous nos yeux... Nous foulons les mêmes pavés, nous effleurons les mêmes troncs d'arbres que des centaines de milliers de personnes il y a à peine 80 ans... Cette dimension réelle est tout l'intérêt de cette visite, de cette prise de conscience.

Suite à ses visites, on parle, on échange, sur les différences d'explication de nos guides respectifs. Mila qui fréquente le collège "Simone Veil" à Nantes, se sent directement concernée, car elle est sur les lieux mêmes où cette femme a été emprisonnée. Lola est également très intéressée et sidérée face à la folie humaine. On essaie de digérer, de trier et de remettre en ordre 3h30 d'éléments informatifs, en passant par le côté organisationnel de la solution finale, de l'hygiène, de la hiérarchie, des expériences,...

Et la vie doit pourtant continuer... c'est aussi une belle manière pour nous de rendre hommage à toutes ces victimes, VIVRE LIBRES !!! et notre voyage continue !

Demain dimanche, nous revenons vers la région de Cracovie pour découvrir des mines de sel !!

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Ce matin on quitte notre camping, c'était une belle étape calme et reposante à côté d'Auschwitz.... Petit retour en arrière au niveau de la route, et retour vers la périphérie sud de Cracovie pour la découverte des mines de sel. On a longtemps hésité à les visiter, mais finalement on a très bien fait !!!

Les mines, surnommées "cathédrale souterraine de sel de Pologne", présentent une profondeur de 327 mètres et une longueur de plus de 300 kilomètres de galeries labyrinthiques le long desquelles se trouvent des pièces et des chapelles avec de magnifiques sculptures qui illustrent l'histoire de l'exploitation du sel.

Il fait hyper chaud aujourd'hui, et on n'est pas mécontents de descendre sous terre, au frais pour cet après-midi !!! On arrive à se garer sur un parking tout près de l'entrée pour ne pas cuire en marchant !!! Visite guidée obligatoire et en français !!! Ça fait plaisir !! La visite est très intéressante malgré qu'elle se fasse un peu au pas de course, en raison des différents groupes qui se succèdent!! Cela reste une référence touristique en Pologne.

Au-delà des galeries et des explications de l'exploitation de sel, il y a énormément de sculptures faites par les mineurs autodidactes en tant que sculpteurs. Il n'y avait aucune cavité naturelle et pourtant, nous tombons sur des pièces, une cathédrale, et plusieures chapelles d'un volume absolument déconcertant!!

Le moment le plus surprenant du circuit arrive avec la visite de la Chapelle Sainte-Cunégonde (St. Kinga), une salle impressionnante de 54 mètres de long à la décoration ravissante faite simplement à base de sel.

Également, la chambre Michałowice mesure 35 mètres de haut et a nécessité 20 ans de travail d’excavation.

Cette visite aura été une vraie découverte cela aurait été dommage de passer à côté. Il faut quand même savoir que les mines sont classées depuis 1978 sur la liste du patrimoine mondial de l'Organisation de l'UNESCO.

En remontant à la surface par les ascenseurs historiques, plutôt cabine métallique, déconseillées aux claustrophobes, nous retrouvons la chaleur étouffante de la surface... Une petite glace s'impose !!

Il fait trop chaud pour aller très loin la fin d'après-midi est déjà entamée. On se pose à côté d'une église en haut d'une colline à 6 km des mines avec une vue époustouflante !!

Nous aurons découvert la Pologne assez rapidement en la traversant du nord au sud en un peu plus d'une semaine. Pays chargé d'histoire, d' architecture magnifique dans les villes principales, malgré une nature relativement plate et pas très intéressante. Nous découvrirons les hautes tatras, qui forme la frontière, du côté slovaque.