"Tout ce que vous avez à faire, c'est de décider de partir et le plus dur est fait" Virginie & Guy & Izzie (le toutou) et notre camping-car !
Carnet de voyage

Aquitaine 3 : pays Basque (suite)

14 étapes
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Aquitaine 3 : découverte du pays basque en camping-car par Virginie & Guy
Août 2012
23 jours
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Samedi 18 AOUT. Nous prenons la direction de la vallée des ALDUDES , rien de bien particulier mais nous cherchons de la fraîcheur, d’après la radio c’est la même chaleur accablante dans tout le pays. Nous trouvons notre bonheur au bord d’une rivière pour pic niquer, se baigner nous y restons une bonne partie de l’après-midi


En fin d’après-midi nous stationnons au parking bien ombragé du train de la Rhune. Une fois toutes les voitures partis, quelques campings caristes viennent s’y installer, mais ça reste très raisonnable. L’endroit nous plait, un petit barbecue, un yatzee et nous tenterons de dormir.

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Dimanche 19 AOUT : Réveil 7h, nous voulons prendre le premier train pour monter au Sommet de la RHUNE, nous commençons à comprendre que c’est ce qu’il faut faire pour qu’il n’y ait pas trop de monde dans les différents sites à visiter. A la gare il n’y a pas trop la queue le train de 8h n’est pas complet, nous attaquons la montée, qui peut également se faire à pied, avec un authentique train à crémaillère de collection datant de 1924, à 9 kilomètres heure,

Nous avons tout le temps d’admirer la splendeur d’un océan de nuages, il faut compter une demi-heure pour effectuer les 700 mètres qui nous mènent au sommet. Nous sommes ébahis par cet océan qui donne envie d’y plonger on dirait du coton. Tout du long nous apercevons des Pottoks, robustes petits poney vivants libres, nous apercevons également des vautours fauves.

Au sommet 900 mètres d’altitude, les nuages commencent à remonter, quelques sommets émergent, puis nous sommes dans la brume quelques instants, et finalement c’est le soleil, l’extase sans déconner ; un paysage incroyable. Pour profiter le plus longtemps possible nous prenons un cappuccino, sur une terrasse, hé oui il y en a forcément une ; il fait bon, nous sommes bien vraiment bien.

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Après le train de la Rhune, nous allons au village de Sare, très typique de la région Basque. Nous admirons dans l'église les trois étages sur le coté. Nous faisons le tour du marché local et nous faisons pleins d'achats de vrais produits locaux.

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Visite d’AÏNHOA, village typique à souhait, une grande rue non piétonne, avec des maisons landaises blanches aux colombages et volets rouges, c’est vraiment un très beau village, à priori très prisé, puisque nous stationnons à sa sortie, dans une file discontinue. Petit désarroi lorsque nous rentrons dans notre camping-car, nous nous rendons compte que nous avons été visité, placards ouverts, bouteilles, fringues, boites de conserves partout.

Drôle d’impression, nous n’arrivons pas à la définir, ni Guy, ni moi, comme si quelqu’un était entré dans notre intimité. Malgré tout, bien que rien n’ai été chapardé, ça nous travaillera toute la journée.


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Visite d’Espelette, la chaleur est toujours là, village légendaire de par son piment. Situé au pied des montagnes et à 20 minutes du bord de mer. Sur ses maisons typiques des piments décorent leurs façades, sont-ils là pour sécher ou pour le côté touristique ?

N’ayant vu aucun champ de piment, je vais me renseigner chez un vendeur, il me répond très gentiment, que les parcelles sont très petites, qu’elles ne sont labélisées qu’à certains endroit bien précis, voilà qui justifie le prix de ce piment. Inutile de préciser que le thermomètre est encore à plus de 30 degrés notre pays décrète la canicule.

Après une bonne virée nous décidons de nous faire une pause dans un camping au bord de la mer.

Nous sommes dimanche soir, et nous avons envie de nous poser. Nous choisissons un camping près de la plage, avec piscine, et pizzeria, le luxe. Un petit saut dans les vagues bien agitées quel réconfort, de la fraîcheur enfin, et une bonne nuit.

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Lundi 20 août : Ce sera du farniente, à la piscine avec un bon roman, repas, et à nouveau piscine sieste, pour le soir pizzeria du camping. Comme nous sommes bien à ne rien faire.

Mardi 21 août : Plage pour bien démarrer la journée, jeux de raquettes malgré le vent, au repas tomates farcies cuisinées à la maison et bien sûr congelées, après-midi piscine. Guy commence à s’ennuyer ça il fallait s’y attendre. Dommage !

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Mercredi 22 août : Temps nuageux pour la première fois depuis le début des vacances, un bon prétexte pour Guy de continuer le périple. Nous quittons le camping. Nous visitons le très beau village de la BASTIDE DE CLAIRENCE tout petit, mais tellement typique, une seule rue, le soleil est de retour plus de 30 degrés, une bonne pression pour se revigorer et se rafraîchir.

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Ensuite visite de Saint Jean de Luz , anti camping car à souhait, même pour prendre la navette qui rejoint le centre ville, le parking à des portiques. Nous nous garons plus loin, quelle honte. En plus nous sommes déçus il y a monde fou, des boutiques de fringues se succèdent, le bord de mer ? c’est une plage bondée. Pour l’anecdote, c’est là où Louis XIV c’est marié.

Retour au camping car, nous décidons de retourner au parking de la Rhune, il est seulement à 7 kilomètres, nous sommes surs de trouver une place et du calme……… une fois le dernier train de retour. Le temps est a l’orage, Guy prépare l’itinéraire de demain, bonne nuit.

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Jeudi 23 août : Ce matin il faut se dépêcher, 8h46 précises, pour Biarritz nous pensons qu’il va y avoir en plus de la chaleur qui s’abat sur le pays, il doit y avoir beaucoup de touristes. Arrivons à Biarritz à 9h30 une fois de plus tous les parkings sont interdits aux camping-car, nous stationnons sur un boulevard à plus de deux kilomètres de la ville. Nous enfourchons nos vélos ; dans une ville très pentue.

Un petit peu de sport ne nous fera pas de mal. Nous longeons la baie superbe, plages des années folles de la haute société de la fin du 19ème siècle, il reste encore des petites tentes de couleurs et des photos le long de la plage, euphorie d’un passé glorieux, mondain, d’immenses bâtisses en bordure de mer. Puis ce dresse devant nous le rocher de la Vierge, Napoléon III a eu l’initiative de creuser ce rocher qu’il a relié à la falaise côté terre par un pont.

A l’époque il était en bois, il est rattaché maintenant par une passerelle métallique venant des ateliers de Monsieur EIFFEL. C’est le symbole de la ville. Nous continuons à pédaler ça monte encore et encore, je termine à pied la rue qui nous amène au phare à la pointe Saint Martin, 73 mètres au-dessus du niveau de la mer. Une vue superbe nous y attend. Toute le pourtour de la ville, et en fond de tableau les Pyrénées Basque.

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Retour au camping-car, déjà midi, on redémarre il fait très chaud.

Direction Bayonne pas très loin ? nous y sommes pour midi trente une fois de plus les mêmes difficultés de stationnement interdit aux camping-car dans tous les parkings. Dans une ruelle nous trouvons une place à l’ombre s’il vous plait. Forcément une petite marche pour arriver à la vieille ville. Affamés nous nous ruons sur la première crêperie, une terrasse, le patron super sympa, le service correct et les crêpes délicieuses, le tout avec un bon cidre Basque.

Nous ne savions pas que cette région produisait du cidre. La vieille ville est très animée, pittoresque malgré les nombreuses boutiques. Nous sommes bien loin des petits villages pyrénéens. Une promenade le long de la Nive, avec ses anciennes bâtisses. Nous ne pourrons pas visiter la cathédrale elle n’ouvre qu’à 15h ; fermée aux heures de la sieste peut être……….

Au retour nous passons dans les petites ruelles ou s’installent quelques galeries, des ateliers artisanaux, tisseurs, luthier, là encore tout est fermé. Nous passons de la vieille ville piétonnière au boulevard bruyant pour retrouver notre camping-car.

Il est encore tôt, le temps est orageux, nous décidons de trouver une plage pour terminer l’après-midi. Là encore nous avons oublié que nous sommes au mois d’août, nous sommes abasourdis, des voitures garées partout sur des kilomètres et bien sûr interdiction de stationner pour les campings cars. Là nous commençons à stresser tous les deux, interdit de partout, dans les villages ça bouchonne, ce n’est pas notre vision des vacances.

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Au final impossible de stationner, nous nous arrêtons dans un parking AUTORISE pour 8 euros la nuit, tous parqués tout ce que nous détestons. C’est dans une forêt de pins et pour une fois nous ne sommes pas trop les uns sur les autres, mais juste parqués, SEIGNOSSE la ville la plus proche. Repas rapide contrariés et bonne nuit.

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