Été 2021, premier voyage avec Helmut.
Du 8 juillet au 22 août 2021
46 jours
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Enfin, le jour du départ !

Toutes nos affaires sont rangées dans Helmut. Il semble qu'il tienne beaucoup plus de choses que ce que nous pensions. Vêtements pour la plage, la montagne, la pluie. Les affaires d'escalade, les masques et tubas, des chaussures pour toutes les circonstances 😇. Notre mini four et notre mini mixer pour le pesto et le houmous !

Une valise à pharmacie digne d'un mini hôpital 🏥...

En route, direction l'Italie par la vallée de la Maurienne, le col du mont Cenis (5°C en haut 🥶), passage de la frontière, personne en vue, heureusement que les enfants ont leur test PCR négatif...)

Nous arrivons sur un petit parking pour camping car que nous connaissons à Suse. Nous sommes seuls dans la nature, les vacances commencent...

Vendredi matin, beau temps, en route direction le sud du lac de Garde, en attendant les copains, nous allons nous baigner.

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En venant de Suse, nous continuons notre route vers l'est. Nous choisissons d'aller nous baigner dans le lac de Garde, le plus à l'est des grands Lacs, avant de rejoindre les montagnes plus au Nord.

L'eau est très belle et chaude, repos à l'ombre des arbres 🌳. Les enfants aimeraient faire du pédalo...mais finalement jeu de raquettes pour Pierre et Paul et ramassage de pignons de pin pour Juliette. Une belle récolte mais trop sale pour rejoindre la salade.

La ville de Sirmione est plutôt chic et très urbaine, nous faisons quelques courses et espérons pouvoir nous garer près du lac.

Nous mangeons dans Helmut et pas en face du lac. Cela ne nous plaît pas tellement, il fait chaud, nous sommes dans la ville. Alors à 21h, nous reprenons la route direction la montagne. Nous avons repéré un parking au départ de la randonnée du Monte Baldo. Et puis le guide précise qu'il faut partir tôt sur le sentier pour ne pas être pris dans les nuages de l'après-midi.

Dodo dans les vignes...à Avio.

En se couchant, Pierre vérifie les informations pour la randonnée. Il s'avère que nous sommes dans la localité du départ, Avio, mais pas dans la bonne vallée 🤔😬...oups, je n'ai pas fait la verif jusqu'au bout.

Il faudra se lever tôt, nous sommes à 40min du départ...

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Réveil ensoleillé. Nous prenons la route directement pour le départ de la randonnée. Petite route de montagne, col, épingles...Helmut gère (et Pierre 🥰)

Petit déjeuner au départ, et à 9h30 c'est parti pour 4h de randonnée, 800m de dénivelés positifs jusqu'au point culminant, 2218m.

Est-ce que les enfants râlent ? Paul non il discute...Juliette,oui, quand la première partie consiste à remonter la piste de ski...🥵. Ensuite pas facile mais nous grimpons bien...avant les nuages

Arrivés en haut en 2h, il n'y a plus qu'à redescendre.

Pique nique au camion, bien mérité.

En route pour Arco, on retrouve les copains D..

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Nous avons rejoins les copains à Arco, petite ville au nord du lac de Garde, connue (de Pierre) pour être une étape de la coupe du monde d'escalade.

Nous ne rejoignons pas tout de suite les Dolomites car la météo n'est pas bonne là bas.

Nuit au camping avec piscine. Glace pour le dessert grâce au petit congélateur d'Helmut! Ça a bien plu 😋

Le lendemain, nous partons pour une petite marche (suivant Gaël) à travers les oliviers, sur de beaux chemins pavés dans la ville d'Arco, et rejoignons des falaises où grimpent les enfants et les papas. Il fait très chaud ! Alors en route pour se rafraîchir dans le lac.

Cette fois nous partons, direction le Valo Di Fassa, vers Bolzano dans les Dolomites, un des massif les plus connus de la région ! Lundi sera une belle journée ensoleillée.

Dodo en sauvage et réveil de bonne heure pour le départ en grande voie des papas!

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Nous nous levons à 7h30 pour déposer Pierre et Gaël à la première navette funiculaire pour monter depuis Vigo Di Fassa (1300m) jusqu'au refuge Ciampedie (2000m). Ils doivent ensuite marcher 1h30 pour arriver au pied de la voie: la Punta Emma. C'est une voie de pratiquement 400m d'escalade avec un équipement conforme au style local à savoir plutôt rudimentaire. C'est l'occasion de s'essayer au terrain d'aventure qui impose aux grimpeurs d'installer eux même leurs protections.

Pauline et moi restons avec les enfants. Petit déjeuner sur un parking du village. Passage de la police locale qui ne veut aucun signe de camping autour des véhicules: ni fenêtre ouverte, ni marche pied...petit déjeuner à l'intérieur d'Helmut. Nous pensions trouver ici un accueil sympathique pour les camions comme souvent à la montagne. Il s'avère que l'endroit est plutôt chic et très fréquenté.

Nous décidons de prendre nous aussi le funiculaire pour aller voir le superbe massif du Catinaccio et pourquoi pas marcher jusqu'au refuge départ de la voie des papas.

Nous marchons bien et arrivons au refuge pour manger un bon tiramisu! Pendant le chemin, nous voyons Pierre et Gaël progresser dans leur voie grâce au jumelles! Quand ils sont en haut, nous pouvons même nous faire coucou. Ils nous rejoignent pour la descente.


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Mardi 13 est une journée de route. Nous prenons notre temps le matin pour partir de Vigo Di Fassa. Les enfants profitent de l'aire de jeu. Je trie les photos; nous nettoyons Helmut.

Nous avons 3 heures de route pour rejoindre notre prochaine étape: Venise! Il pleut sur la route et la pluie est annoncée pour l'arrivée...

Nous choisissons un camping à l'entrée de Venise, à Mestre. Nous pourrons rejoindre la ville par le bus. Camping Venezia, pas très cher, 34€ la nuit et de bonne qualité. Nous arrivons sous un ciel menaçant et avec pas mal de vent. Direction la piscine couverte pour Pierre, les enfants et les D. Je prépare le flan de légumes avec l'OMNIA et bouquine.

La soirée et la nuit sont calmes, pas de pluie!

Mercredi, journée à Venise! Découverte de cette ville sur l'eau, dont les enfants parlent depuis le début de la préparation du voyage.

Départ en bus vers 10h du camping, arrivé à la piazza Roma 20 min plus tard, direction le marché du Rialto: légumes et poissons, que de belles couleurs.

Achat de mortadelle, coppa, bressaola, une petite pastèque, des tomates, du pain et des bretzels (souvent présents dans les boulangeries, comme dans les Dolomites, et Pauline en raffole 😀)

Passage en gondole bus pour traverser le grand canal et rejoindre la quartier du Cannaregio, plus calme pour le pique-nique. 2€ par personne pour 2 min mais au moins, nous pouvons dire que nous sommes montés dans une gondole.

Pique-nique autour d'une fontaine, encerclés par les pigeons! Gaël abandonne la pastèque pour s'occuper de Sasha et les pigeons en profitent pour venir la grignoter...fini le dessert!

Nous repartons pour déambuler à travers la ville, passage place St Marco, palais des Doges, pont des soupirs, pont du Rialto jusqu'à la punta de la Dogana; nous marchons 15 km en tout! A travers les petites ruelles, que c'est beau!

Achat de glaces! Masque de Venise pour Juliette et Louison

Retour au camping à 19h, pasta au gorgonzola! Dodo, demain une autre journée à Venezia!

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Nous voilà partis pour une nouvelle journée de découverte de la lagune de Venise. Nous décidons de visiter les îles.

Il va falloir rentabiliser les billets de Vaporetto: 20€ par personne pour la journée (à partir de 6 ans). La note est un peu réduite avec le billet famille: 55€.

Après notre bus, un premier vaporetto pour Murano, île du célèbre verre de Murano. Découverte des ateliers de souffleurs de verre et des nombreuses boutiques de vaisselles, de bijoux, de lustres, de sculptures très impressionnantes.

Fabrication d'une carafe à vin 

Nous reprenons le vaporetto, direction Burano. Il y a beaucoup de monde sur la plateforme d'accès au bateau.

Nous avançons dans la foule et montons. Le capitaine fait sonner la cloche et démarre tout de suite; les D sont restés à quai... Il vont devoir attendre le prochain. Nous les attendons en faisant quelques courses pour manger et trouvons un petit parc en herbe avec quelques jeux.

Ils nous rejoignent et nous mangeons; cette fois avec les moustiques et les fourmis. Mais la mortadelle est toujours aussi bonne!

Découverte de Burano, paradis des photographes, avec toutes ces maisons colorées et ses canaux. Pierre est ravi!

Nous reprenons un vaporetto pour aller sur l'île du Lido, avec ses plages de sable sur l'Adriatique. Un long trajet où nous somnolons un peu... Baignade et château de sable, rapide au goût des enfants mais nous devons encore rentrer au camping et il est 18h30. vaporetto jusqu'à la place Saint Marc et retour à pieds au bus puis au camping.

Encore 13km dans la journée!

Vendredi, jour où j'écris ces quelques lignes, nous quittons le camping. Nous partons vers le Sud, direction Ancône et les D partent vers l'Est, direction la Croatie. Merci les copains pour ces bons moments!

Nous roulons quelques heures, Paul installé devant avec Pierre. Je suis derrière pour pouvoir taper sur l'ordinateur; avec Juliette.

A plus tard pour la suite...

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Vendredi 16, nous avons quitté Venise. Nous avons décidé de faire étape dans la riviera del Conero en descendant vers le sud. Le monte Conero est un promontoire rocheux, situé dans les Marches au sud de la ville d'Ancône sur la mer Adriatique.

La côte que nous longeons avant d'arriver ne nous plaît guère. Beaucoup de constructions bétonnées anciennes, abandonnées ou visiblement peu entretenues. Changement de décor après la magnifique Venise.

Nous trouvons un parking près de la plage. Jolie petite plage de galets, avec des grosses vagues. Les enfants sont ravis de pouvoir profiter de la mer et se baignent un bon moment. Nous mangeons au camion, champignons et pommes de terre sautés. Le vent se lève, nous sommes à l'intérieur...

Pierre et moi sommes réveillés dans la nuit par un grondement de tonnerre assourdissant. Puis la pluie ☔, vacarme sur la capucine...cela fait au moins taire la musique de la boîte de nuit pas loin ! Les enfants se lèvent le lendemain, en pleine forme, ils n'ont rien entendu !

Nous avions prévu de marcher jusqu'à une plage accessible uniquement à pied ou en bateau mais la pluie qui s'annonce encore nous fait renoncer et nous décidons de continuer notre descente vers le sud. Il pleut des torrents sur tout le trajet...repas dans le camion au bord d'une mer très agitée.

Nous évitons également les Abruzzes, normalement notre étape suivante car la météo annoncée n'est pas bonne. Nous espérons y revenir sur le retour (c'est à moins de 2h de Rome)

Nous arrivons dans les Pouilles en fin d'après-midi du samedi.

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Nous entrons dans la région des Pouilles ce samedi 17 juillet. En venant du Nord, la région commence par un parc situé sur un petit éperon avant le talon de la botte, c'est le parc du Gargano.

En arrivant vers 16h, nous longeons la côte nord, entre la mer Adriatique et des lacs. Des airs de Biscarrosse ? Pas vraiment...sur la petite route que nous suivons : campings déserts ou habités par des permanents, détritus sur le bas côté, hôtels en ruine. Les voitures sont au milieu de la route, tripoteurs en pagaille, nous changeons d'horizon.

Nous trouvons à nous garer au bord de la plage. Nous pensons peut-être dormir là. En attendant les enfants veulent se baigner.

Malgré l'ambiance maussade: gros nuages, plage déserte, sale et remplie de transats et parasols alignés mais défraîchis, les enfants profitent de l'eau et je marche avec eux le long de la plage. Pierre se renseigne sur cet endroit étrange sur notre application de "spots à camion". Il s'avère que les gens parlent de vitre cassées et de soucis donc nous ne voulons pas rester. Il nous récupère plus loin sur la plage, pas facile de trouver une sortie "publique " tant la plage est occupée par les hôtels ou résidences dont les portails sont clos...

Nous trouvons un petit coin à côté d'une chapelle, à l'abri des arbres pour la nuit un peu à l'écart de la côte, vers Vico de Gargano.

Le dimanche, direction la grande foresta Umbra, forêt primaire de hêtres, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, une des plus basse en altitude. Rendez-vous au musée naturalistico pour récupérer une carte des sentiers. Un peu retardés, un petit marché de produits de la région est installé au départ du sentier. Dégustation et achats de conserves de légumes marinés et de fromage !

Nous sommes partis pour une boucle de 3 heures entre 2 lacs.

Un peu surpris en arrivant devant le second lac...nous l'avons cherché un peu ! Pique nique aux alentours quand même.

Après cette belle promenade, direction la plage. Guidés par notre application, nous suivons un petit sapin vert sur une route menant à la spiaggia Zaiana. Nous trouvons plusieurs espaces le long du chemin pour se garer et même pour dormir. Craintifs pour Helmut, malgré le renforcement de la portière et son nouvel autocollant "rangez votre tournevis, je suis protégé", nous descendons jusqu'au parking de la plage. 8€ pour rester jusqu'à demain matin 10h. Il y a des fourgons et vans bien installés, nous achetons 8€ notre tranquillité.

Le parking, sur des falaises, surplombe la plage, il faut prendre des escaliers pour y descendre. La plage de sable plutôt jolie est divisée en 2: une partie parasols et restaurant de plage, et une partie libre, visiblement acquise récemment étant donné les panneaux revendicatifs affichés.

Bon moment de détente pour tout le monde, petit apéro sur la plage et coucher de soleil depuis les falaises!


La nuit est à nouveau très agitée. Le vent s'est levé et nous voyons les éclairs au dessus de la forêt, il pleut encore beaucoup là bas. Il y a beaucoup de bruit dans la capucine qui bouge mais nous parvenons à nous rendormir...

Le lendemain matin, réveil vers 8h30 quand les premières voitures arrivent à la plage. Pierre et les enfants filent se baigner avant le monde. Ils se font houspiller par le maitre nageur (qui est aussi celui qui range les parasols) parce qu'ils sont trop loin dans l'eau. Pierre a de l'eau aux genoux dit il!

Direction Peschici, toujours dans le parc du Gargano, petit village aux allures de cyclade.

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Nous arrivons à Peschici, le lundi matin, nous nous promenons dans les jolies ruelles, achetons des produits du marché et une jolie bouteille d'huile d'olive en céramique peinte.

Pour pouvoir profiter de ce charmant village qui nous plait bien, nous choisissons une aire de camping-car au bord de la plage et permettant d'accéder à pied au village par de petits escaliers. Nous nous installons et repartons dans l'idée de manger au restaurant.

Nous grimpons dans les petites ruelles étroites, il fait chaud! Nous tombons sur une belle terrasse avec une pergola et des voilages, une carte de poissons sympathique! Très bon choix: antipasti que nous partageons, salade de poissons marinés, boulette de poissons, tartare de thon aux câpres, puis pasta al pomodoro pour les enfants et aux coquillages pour les grands; tiramisu à partager; super bon!

Nous profitons ensuite de la plage. Un nouveau maitre nageur siffle les nageurs qui osent s'aventurer trop loin (enfin aux genoux!); Il a même failli se battre avec un jeune qui ne souhaitait pas obtempérer...

J'assiste à une scène qui me choque; 3 jeunes, 20 ans, achètent un ballon à un marchand ambulant et courent jouer avec dans l'eau. Le ballon est emballé dans un filet en plastique, alors ils le balancent dans l'eau en riant...la mer est recouverte de plastique, flacon de bulles pour les enfants, sacs, Juliette a même repéché un bocal à cornichons...Je suis en colère mais d'une part mon Italien n'est vraiment pas bon (j'ai appris récemment Dove sono y bagni?, inutile dans ce cas ) et d'autre part en regardant autour de nous, personne n'a l'air choqué... Quand on voit l'état des rues et des routes...Nous lisons un peu pour comprendre; la mafia qui gère dans le sud les déchets ne fait visiblement pas son travail alors les italiens ne doivent pas se sentir concernés, c'est vraiment désolant. Notre lecture ne nous rassure pas vraiment, de bien sales histoires!

Nous mangeons dehors sous les oliviers au camion et dormons au calme (enfin presque, il y a toujours une boite de nuit pas loin...)

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Mardi: visite de Trani.

Très belle ville au bord de la mer. Le temps de manger une petite glace à la pistache de Sicile et un granité pour les enfants.

Nous voulons aller à Polignano di mare, une des villes les plus réputées des Pouilles pour sa vieille ville et ses criques.

Je ne vous montre pas ici la photo de la crique insérée dans les falaises de la ville, cela me fait trop mal au coeur...on ne pouvait même poser sa serviette tant il y avait du monde. Passée la grosse déception de Juliette, nous allons voir la ville, fort belle mais trop touristique pour nous. Nous nous consolons en mangeant de bon plateaux de poissons crus marinés avec un verre de vin blanc!

Lessive à la laverie de la ville avec les enfants (nous avons presque fini de lire notre Harry Potter 5!), pendant que Pierre prépare un moelleux au thon et une salade tomates mozza sur une nouvelle aire de camping car à proximité. A nouveau réveillés dans la nuit par de la musique...

Dans la nuit, nous avons prix une décision un peu inattendue et qui va bouleverser le cour de notre voyage! restez en ligne, vous aurez un indice ce soir!

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En partance pour Durres...

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Et oui nous avons décidé de quitter l'Italie pour traverser direction l'Albanie. Nous pensions prendre un bateau pour le Monténégro mais il n'y en avait pas avant plusieurs jours. Finalement, nous avions déjà pensé à visiter l'Albanie, en plein développement touristique. Au moins pourrions-nous trouver du calme et des endroits sympas avec Helmut.

Nous partons en ferry de Bari à 23h. A l'enregistrement, la dame vérifie nos passeports, pas de vérification liées au covid 🤔 puis me demande pourquoi nous voulons aller en Albanie, et bien pour le tourisme,non ? Et bien, non c'est interdit ! Repond-elle...mince, we cannot go so ?? Mais si mais dites bien à la police que vous êtes en transit...ah oui d'accord, c'est plus simple, on s'embête moins de paperasse.

Le bateau est plutôt vieux..rien à voir avec nos habitudes corsicaferries! Nous avons un cabine 4 lits et salle de bain commune. Sacrée montée en marche arrière pour Helmut et rangement au millimètre autour de gros 33t.

Arrivée à 8h45 à Durrës. Nous décidons d'aller prendre un petit déjeuner pour lire le guide de l'Albanie telechargé en pdf avant le départ (merci Mounette).

Nous prévoyons de visiter le Nord de l'Albanie, un peu de mer et de montagne + la capitale Tirana. Pour aujourd'hui direction le Cap de Rodon, Kepi i Rodonit. Nous faisons un tour dans Durrës, retirons 15000 leks, soit 120e, ce qui impressionne beaucoup les enfants. Nous achetons des feuilletés au fromage.

Une portion d'autoroute puis une petite route cabossée sur 10km plus tard nous sommes en pleine nature et seulement quelques petits hameaux se détachent dans les collines sur la mer. Également des complexes touristiques en construction...

Nous avons trouvé sur l'appli de spots à camion, un genre de camping, bungalow, restaurant, plage privée ; à mon avis les campings cars ne seront plus acceptés d'ici quelques années. Jolis chalets en bois, fleuris. Plage de parasols à l'italienne. Sauf qu'ici, on nous demande 10e pour la nuit (machine à laver à disposition) et 10e pour la plage et qu'il y a seulement 3 campings car avec nous. Nous profitons donc des lieux !

Footing le lendemain matin jusqu'au cap, charmant, en construction en vue d'un accueil certainement plus massif...

Et direction Tirana !

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Nous arrivons dans la capitale le vendredi 23 juillet, beaucoup de circulation, disons assez anarchique mais plutôt cordiale. Il faut s'imposer pour passer, il n'y a pas vraiment de priorité au rond point par exemple. Il y a aussi des gens à pieds sur l'autoroute même certains avec leur vache 🐄 en laisse...

Ce qui a posé le plus de difficultés, c'est que les albanais se garent partout même s'ils bloquent la route donc parfois pour passer c'est juste juste !

Une belle marche arrière de 500 mètres avec virages dans une impasse, qui n'était pas indiquée et où les gens étaient garés de deux côtés malgré les interdictions. C'est quand on a vu la smart faire demi tour devant nous que nous avons compris..merci Chouchou 😅

La ville est très animée, très bruyante. Il n'y a pas de centre ancien mais une immense place entourée de bâtiments gouvernementaux, vestiges du passé communiste et de l'opéra. Nous voulions expliquer aux enfants le passé communiste de la ville et du pays, pour cela, nous avons visité le musée à l’atmosphère angoissante du Bunk’Art 2, un musée logé dans un vaste bunker souterrain qui évoque les privations de l’époque du régime de Hoxha et montre les anciennes salles secrètes du régime.

Nous avons fait un festin de qofte, tzaziki, frites dans un petit restaurant de rue. 30 lekë le qofté, soit 30cts...les gens passent prendre une assiette de qofte visiblement pour dépenser leur reste de monaie...

En fin d'après midi, nous reprenons la route pour sortir de la ville, direction un petit camping sympathique, quoique au bord de la route. Belle et grande piscine pour nous tout seul; petite assiette de qofte en guise de bienvenue (on a du mal à les finir...).

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Samedi 24 juillet, petit déjeuner au camping et baignade rafraichissante dans la piscine.

Rangement du camion, plein d'eau propre; pour la vidange de l'eau sale, c'est dans l'herbe...Nous nous mettons sur la plaque d'égout...vidange des toilettes dans le tuyau prévu à cet effet.

Une des dames du restaurant entre dans l'enclos des poules, derrière Helmut, Juliette va observer ce qui se passe. D'après elle, la dame a pris la poule, lui a tordu le cou et lui a coupé avec des ciseaux...expéditif, efficace. Juliette est un peu choquée. Finalement, nous n'avons pas le temps de trop nous attendrir sur la mort de cette poule puisque toutes les poules de l'enclos y passe, puis deplumage... toute la matinée au spectacle des dames aux poules.

Nous voulons aller à la plage aujourd'hui. Toujours en direction du nord, nous voulons rejoindre Shëngjin et ses belles plages de sable.

Sur la route nous passons par la lagune de Patok. Des airs de Camargues, ou de Bali, des cabanons en bois sur pilotis reliés par des passerelles. Une unique route sur la mer.

Nous mangeons du poissons grillés, des calamars et un pain traditionnel tartiné de yaourt (plutôt un genre de grosse galette cuite à la poêle, dont je voudrais bien maintenant retrouver le nom et la recette). Un régal, pour 30e.

Direction la plage sur laquelle nous ne poserons pas nos serviettes car dès le parking, c'est musique à fond: plages privée, etc...vraiment dommage. La ville est une succession de grands immeubles très laid et d'hôtel; pas chouette. Nous passons notre chemin.

Nous arrivons dans un charmant camping à l'entrée de Shrodra (capitale culturelle du pays), au bord du lac du même nom, partagé avec le Monténégro. Nous allons rester ici plusieurs jours: c'est très mignons, ombragé, bus à proximité. L'appel à la prière de la mosquée de plomb voisine rythme la journée et la nuit!

Depuis le camping, nous espérons pourvoir dans les jours qui viennent:

  • visiter la ville, se baigner dans son lac
  • rejoindre des plages sauvages ( à voir...!?)
  • partir en bus pour Theth, un village dans la montagne pour y dormir au refuge et randonner jusqu'à la source bleue...
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Nous venons de passer la frontière Albanie-Monténégro, mardi 27 juillet.

Revenons sur ces derniers jours en Albanie. Nous avons eu bien chaud mais le camping avec la piscine était bien agréable.

Nous avons visité la ville de Shrodra, nous avons pris le bus ce qui représente la partie la plus intéressante de la visite, pour son côté immersion dans la vie Albanaise. Les arrêts du bus ne sont pas indiqués sur les routes, nous savions par la dame du camping que le bus passait dans la rue du dessus, nous avons attendu en face du camping, un peu anxieux que ça ne fonctionne pas…

Au camping, on nous avait préciser qu’il n’y avait pas d’horaire de passage. Pierre voulait partir à pieds mais les enfants non…finalement un bus arrive, nous lui faisons de grands signes et courront puisqu’il s’arrête 100m avant nous. Le chauffeur nous fait signe de ne pas nous presser et de monter, pas de ticket ?

Un peu plus loin, un monsieur monte dans le bus, c’est le monsieur aux tickets, 3 tickets pour 90lekes, 60cts..

Au retour, nous avons attendu 40min, Pierre voulait partir à pieds, les enfants non…mais d’autres personnes attendaient donc nous étions confiants. Quand il est arrivé, c’était le même monsieur des tickets à bord, qui nous a reconnu et a prévenu le chauffeur que nous allions au camping.

Il ne faut donc pas être pressés mais ce n’est pas cher et les albanais sont vraiment sympas.

Nous avons également tenté une nouvelle plage, sauvage à ce que l’on a lu dans le guide…en route pour Rrjolli. Passé la grosse station balnéaire pleine de gros immeubles, nous avons suivi une jolie petite route dans la nature. Puis la plage, effectivement rien autour, mais quand même un parking payant et des parasols alignés sur la plage.

On sent bien un peu partout que les initiatives fleurissent pour accueillir les touristes mais elles ne sont pas reliées entre elles, il ne semble pas y avoir de gestion globale du tourisme. On peut trouver un palace, genre maison blanche avec fontaines, statues, palmiers 🌴, installé au bord de l’autoroute. Ou un peu avant le parking de la plage, 2 villas, toutes neuves avec petit jardin clôturé à louer, au milieu de nulle part et entourées de poubelles et de restes de travaux, sur une route en terre.

Et puis on paye pour s’installer sur des transats sur la plage mais pour rentrer dans l’eau il faut éviter les déchets. Le vendeur de maïs grillés sur la plage c’est sympa, mais que tous les mangeurs de maïs jettent leur trognon dans la mer, c’est moins sympa…

Nous avons essayé les 3 restaurants conseillés dans notre guide, c'est tellement peu cher que nous en avons profité. Seulement déçue des desserts, jamais proposés au restaurant et les baklavas que nous avons goûtés manquaient de miel...

Nous avons renoncé à aller à la montagne, en effet les 2 possibilités qui s'offraient à nous nous ont parues trop difficiles. Nous pouvions aller au lac de Koman avec 1h de route normalement praticable. Mais le lac n’est en fait que le point de départ pour un ferry puis une nouvelle heure de route moins praticable jusqu’à la vallée de Valbonë. L’autre vallée, qui rejoint Valbonë par un col est la vallée de Theth, un des villages le plus reculés d’Europe, accessible par le bus en 3h30… nous avons décidé de rejoindre ces mêmes montagnes, les Prokletije, par le Monténégro…

Pour passer la frontière et rejoindre la portion du parc national qui se trouve côté montenegrin, nous empruntons une route de montagne somptueuse. Des portions de routes visiblement toutes neuves et certaines déjà bien endommagées par les chutes de pierres. Des paysages arides où la vie doit être très dure, isolés du monde.

Nous avons trouvé les Albanais très accueillants et sympathiques. Les routes que nous avons suivies plutôt en bon état et nous sommes ravis d’avoir découvert ce pays !

Nous avons aussi remarqué 2 des passions des Albanais: les stations services, tous les 500mètres et les stations de lavazh; alors pour fêter notre départ, nous avons fait un petit cadeau à Helmut!

Les montagnes dans le parc national des Prokletije au Monténégro, est l’une des régions les moins visitées du pays. Il existe une randonnée de plusieurs jours : the peaks of the Balkans, qui traverse Albanie, Monténégro, et kosovo. On trouve donc des chambres à louer dans le petit village d'Usinje où nous arrivons. Un couple propose de camper dans son jardin pour 5euros la nuit. La dame parle un peu anglais et nous nous installons.

Nous partons à pieds voir une chute d’eau et une source. Superbe et très froid, 5 degrés d’après le ressenti des pieds de pierre.

Il y a des toilettes et une douche, regroupés un même espace, un peu comme dans Helmut…le mari doit être moins emballé par l’idée d’accueillir du monde parce qu’il passe son temps à nous surveiller ! Le 2ème jour, pas d’eau chaude, plus de clé pour fermer les toilettes, plus de prise électrique accessible…

Après une nuit et une journée de repos forcés, Juliette et Pierre ont été malade (eau de la source trop froide, hot dog périmé?...); nous partons pour un autre massif de montagne, plus connu, plus fréquenté: le Durmitor.

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La route depuis les Proktetije traverse le canyon de la Tara, presque aussi haut que le grand canyon (à 200mètres près 😉); nous trouvons un petit camping de montagne très sympa; nous y trouvons des français (ce qui faisait bien longtemps) et pleins de gens sympas en voyage entre la Croatie, la Bosnie, l'Albanie; échanges de conseils très agréables.

Le camping est à coté du lac noir, un grand lac dans lequel on peut se baigner et dont on peut faire le tour en 3km.

Vendredi 30 juillet, randonnée jusqu'à la grotte de glace, annoncée en 5 heures aller retour, nous en mettrons pas loin de 7...la chaleur a rendu une portion du retour un peu difficile mais cela en valait la peine: grotte de stalagmites de glace et paysages sauvages de montagnes comme nous les aimons!

Samedi 31 juillet: rafting dans les gorges de la Tara.

Le mini bus vient nous chercher au camping, avec un couple d'italien et un couple d'autrichien. Nous arrivons au centre de rafting qui est aussi le lieu de la tyrolienne à travers la gorge (1km!), et aussi un restaurant dans lequel le lunch nous attend au retour.

Il y a beaucoup de monde, nous retrouvons les françaises croisées en randonnée. Tout le monde est équipé :combi,chaussons,casque, gilet et pagaie et on repart dans le mini bus. Au départ de la descente, il y a 7 bateaux à embarquer! Nous perdons les italiens et montons avec une famille serbe avec 2 petites filles plus petites que Juliette (cela nous confirme que la descente ne doit pas être difficile)

En route pour la descente, tranquille mais très belle. Quelques rapides quand même, une pause à la cascade d'une source de montagne à 4 degrés, une pause pour sauter de la falaise...

Repas tous ensemble ponctués d'échanges de conseils pour la suite du voyage et de souvenirs d'autres voyages. Les italiens nous conseillent de faire la Mongolie ! Et tout le monde se désole des déchets trouvés partout...retour au camping pour la sieste !

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Après un Footing au bord du lac noir et une baignade, nous quittons le camping, direction le lac de Skadar. Le même que celui que nous avons vu côté albanais. Nous avons réservé pour le lendemain une visite dégustation dans le plus grand vignoble Monténégrin 😉

Nous passons ce dimanche très très chaud (40°) sur la route, petite pause déjeuner au restaurant et baignade dans une petite rivière dans une gorge, bien rafraichissante ! Dodo en sauvage au bord du lac, très beau mais beaucoup beaucoup d'insectes et toujours très chaud.

Lundi 2 août, le matin repos sur une aire de pique nique avec petit étang alimenté par une source. Fabrication puis course de bateaux !

Rendez-vous au vignoble de Sipanik, sous la montagne. L'endroit est un ancien abri militaire pour avions yougoslaves. Il y fait frais, 20°,un régal !

Devant l'entrée une grande piste de décollage pour les avions, puis l'entrée dans un tunnel de 300m sous 30m de montagne.

Visite et dégustation de vins blancs et rouges. Ils sont le 1er producteur du Monténégro et un des premiers en Europe, entre 10 et 12 millions de bouteilles par an...nous goûtons seulement des cépages Monténégrin même s'ils font aussi des assemblages avec des cépages que nous connaissons. Nous trouvons que c'est bon ! Et à 2,90euros la bouteille de vranac rouge, nous en achetons un peu...suivant les possibilités d'Helmut.

Puis en route pour la côte, allons voir ce que pour l'instant on nous a décrit comme surpeuplé, bétonné et bruyant...

Sur le chemin les alentours du lac sont très beau

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En route pour la côte Adriatique du Monténégro, petite, escarpée avec ses montagnes toutes proches, coincée entre l'Albanie au sud et les Bouches de Kotor, partie nord de la côte.

Les italiens, rencontrés au rafting, nous ont conseillés un camping en bord de mer, tranquille…il est en dessous de Bar, ce qui nous fait à nouveau redescendre vers l’Albanie. Les distances ne sont pas grandes, le pays est tout petit mais les routes serpentent toujours dans la montagne ;il n’y a pas d’autoroute. Il nous faut 1h30 pour rejoindre Ujtheta depuis le lac.

Nous passons par Bar, grosse station balnéaire, et point d’arrivée des ferrys en provenance de l'Italie. A flanc de montagne, les accès à la mer semblent limités. Nous passons devant la plage municipale de la ville, bondée, quoique sans parasol. Énormément de monde, des bouchons, des gens garés partout. Nous continuons, impatients mais un peu inquiets de ce à quoi peut ressembler un camping en bord de mer vues les constructions autour.

Nous arrivons, petite route étroite qui descend et longe une plage minuscule et sur laquelle plus aucune serviette ne peut être posée. Pas facile de passer. On s’en doutait à ce stade, le camping est complet, son voisin aussi. Le demi-tour n’est pas évident, les gens tapent sur le camion parce que nous reculons autour d'eux😠, nous ne sommes pas les bienvenus…en même temps, on a pas spécialement envie de s’attarder !

Vu l’heure et la chaleur, il est urgent de se poser et d’aller se baigner, nous continuons donc de descendre la côte en direction de Velika plaza (traduction grande plage) que le guide décrit comme ça : cette langue de sable s’étire sur 12 km. Elle est divisée en sections affublées de noms tels que “Miami”, “Copacabana” ou “Tropicana”, lesquels ne reflètent pas toujours la réalité des lieux.

Mais qui aura certainement un camping pour nous accueillir… effectivement un camping sous la pinède accolé à une plage parasols. Ça ira bien pour cette nuit ! Baignade tant attendue par les enfants !

Nous étudions le guide et concluons que rien ne nous convient entre ici et Budva, le Nord de la côte avant les Bouches de Kotor. Tant pis, nous ne visiterons pas les cartes postales de la côte, ce n’est pas pour nous. Nous décidons de longer complètement la côte pour aller sur la péninsule de Lustica, sauvage, il paraît.

La route ne nous fait pas regretter notre décision. Nous traversons des villes très construites. Les publicités et les villages ne montrent que des nouveaux complexes de luxe avec plage privée (défiscalisation garantie). Stevi Stephan, un village de maisons en pierres relié à la terre par une petite lagune de sable est le 1er site photographié du pays. Pour sûr que l’on se limite à la photo depuis la route, le village a été entièrement acheté par un hôtel, il faut y résider pour s’y promener. La plage de sable rose autour, 80euros pour y poser sa serviette !

Le long de la route, des constructions de futurs resorts. A côté tous les déchets balancés dans le ravin, jusqu’à la mer. Et au milieu de tout cet argent, des mamies ou des ados assis au bord de la route avec une pancarte « chambre à louer ». Budva, la Duvrovnik du Monténégro, nous fera aussi passer notre chemin…

Le Monténégro s’est auto-declaré 1er pays écologiste du monde il y a 30 ans. Et bien nous on ne voyait pas ça comme ça !

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La partie nord de la côte est découpée en péninsules qui emprisonnent la mer et les villages. La péninsule de Lustica est d'après notre guide encore préservée des constructions touristiques (pour combien de temps)...

Nous décidons de rejoindre un camping sous les oliviers. 1h de route serpentant à travers les oliviers et le maquis, de beaux points de vue sur la mer au détour des virages. 10min avant notre point d'arrivée, un joli village accroché à la falaise semble nous attendre...et bien non...tout le village est privé ou payant !? Des barrières et des gardes bloquent la route d'accès...perdus dans le maquis. Qui fait ça ?

Enfin bon, notre camping est bien là, à l'abri sous les oliviers. Un accès à la mer par des rochers, sympa. Que des allemands installés ; le couple d'autrichien rencontré au rafting arrive dans la soirée (eux aussi sont passés par le camping conseillé mais bondé).

C'est le plus cher de nos campings jusqu'à présent, 40e, pas d'eau chaude, pas de machine à laver, pas de possibilité de vidange ou de remplissage du camion, mais on est contents, on est au calme ! Mais bon 1 nuit, on n'est pas des pigeons non plus !

Le lendemain, le guide indique une plage sympa. Je vous passe les détails, on va dire rafraichissante et je vous mets la photo 📷.

Puis visite de Rose, petit village, un peu sceptique mais Pierre insiste, il a repéré un spot là bas pour la nuit. Rose est effectivement un tout petit village de pêcheurs avec des maisons en pierres et les barques amarrées. On peut faire abstraction du resort qui se fond dans le village. Des petits bars et des appartements à louer. Les gens se baignent sur les bords des quais. Paul et Juliette aussi.

Une fois tout le monde parti. Nous profitons de la plage tout seul et nous garons face à la mer pour la nuit, c'est beau !

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Jeudi 5 Aout, nous partons de Rose direction la Croatie.

Visite de Kotor sur la route, ville des bouches de Kotor.

Passage en Croatie et retour de la 4G !

Dodo en sauvage au dessus de Dubrovnik, on domine toute la ville! nous sommes sur le parking d'arrivée du funiculaire de la vieille ville. Coucher de soleil...

et visite de la ville; on ne ment pas quand on dit que la ville est splendide. Des envies de revoir Game of Throne!

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A partir de samedi 7 août, nous passons 4 jours dans un petit coin de paradis !

Nous avons choisi de nous rendre sur l'île de Mljet car elle est réputée pour être sauvage et calme. Un parc naturel régional avec des lacs salés à l'ouest et de belles plages propices à la plongée avec tubas. Tout à fait nous...

Nous prenons le ferry de Prapratno pour 45min, 55e pour aller sur l'île avec Helmut.

Le premier soir, pour prendre nos marques, nous choisissons un petit camping à l'entrée du parc national. Comme souvent rencontré, pour 40e, nous n'avons pas de service pour Helmut, pas de machine à laver. Quand même l'électricité pour préparer notre petit houmous au mixer 😍. En guise de toilettes, comme Paul l'a dit en revenant des sanitaires, il s'agit d'un gros trou ! En fait des toilettes sèches, avec une cuvette, et effectivement la vue plongeante sur un énorme trou...des douches pour se doucher à 5, d'après Juliette, vu l'état d'usure du pommeau qui partait en jets multidirectionnels. Un accueil, sympathique, une dame qui nous explique que bien sûr nous pouvons faire le plein du camion étant donné que nous payons. Nous comprenons ensuite qu'il n'y a pas d'endroit prévu spécialement pour le remplissage du camion, et qu'il faudra quelques aller-retours avec le jerrican pour faire le plein.

Bref, nous enchainons ensuite 3 nuits en camping sauvage dans différents spots de l'île, avec appoint d'eau au port !

Le premier jour, nous louons des vélos pour faire le tour du plus grand des lacs salés du parc national, 8km. C'est superbe, petit chemin aménagé pour les vélos, peu de monde et des pauses baignade et snorkeling toutes plus belles les unes que les autres. Le lac est relié à la mer par un petit bras. Et ce lac communique avec un second, plus petit. Chose étonnante, un courant assez fort circule du grand vers le petit lac, proposant une petite rivière circulante qui plait beaucoup aux enfants.

L'entrée au parc reste chère, 80euros pour nous 4, alors que la location des vélos nous a coûté 40e...ce n'est donc pas possible de passer plusieurs jours ici.

Une belle nuit (chaude), avec vue sur la mer et observation des étoiles filantes avec les enfants 🤩, avant de partir visiter l'est de l'île (45min de voiture séparent l'ouest et l'est)

Deuxième jour, journée à la plage de Saplunara, à l'ombre dans la pinède. C'est notre première journée complète à la plage. Presque personne, nous sommes des robinsons sur cette plage sans aucun aménagement. Quelques français seulement...

Les enfants profitent de leur nouvelle bouée (qui prend toute la place dans le camion, une énorme tranche de kiwi!). La baie circulaire est fermée par des rochers d'un côté ce qui rend la mer très calme. Un coté ouvert sur le large laisse passer quelques belles vagues pour essayer la bouée en conditions plus extrêmes.

Une forteresse de sable catapultée avec des cailloux par Pierre et les enfants. Une belle journée de détente.

La nuit sur un autre spot, sans la vue sur la mer mais avec de l'ombre ! Tout le monde dort jusqu'à 9h. Nous reviendrons le soir suivant. C'est un petit chemin forestier caillouteux qui mène à un sentier pour rejoindre la mer. Helmut passe doucement mais surement, avec quelques arrêts pour casser les branches d'arbres et épargner la carrosserie (pardon à la nature). Nous ne verrons en 2 soirées qu'un 4x4 et 1 couple de randonneurs. Nous hésitons à descendre à la crique qui a l'air superbe mais il faut tellement chaud que nous y renonçons.

Troisième jour, visite et baignade à Okukjle, un petit village logé dans une petite baie de l'île bien abritée, qui propose une eau turquoise prometteuse. Nous prenons un petit repas dans un restaurant au bord de l'eau puis nous nous installons à l'ombre d'un laurier rose sur une petite plate-forme pour une après-midi baignade et snorkeling, étoile de mer et poulpe sont au rendez-vous!

Pour notre quatrième jour sur l'île, nous louons des kayaks pour aller faire le tour des petites îles qui jalonnent la côte. Formation des binômes : un kayak filles / un kayak garçons. Nous partons au hasard sur un côté de la baie qui nous amène jusqu'à une zone d'exploitation piscicole de laquelle nous nous approchons pour observer l'intérieur des immenses filets d'élevage : des gros poissons qui grouillent. Puis nous continuons d'îlot en îlot, pique-nique, baignade, poissons, l'eau est magnifique.

Retour sur le continent par le ferry de 16h. Un peu de route pour rejoindre un camping repéré vers Duba. Une pause achat fruits et légumes au bord de la route dans une immense plaine agricole. Ici la différence avec l'Albanie est visible, les stands de pastèques présentent tous une fontaine qui arrosent avec plus ou moins d'effet les fruits, chic ! Ce ne sont pas les même prix non plus...

Est-ce la pause achat qui nous a trop retardés mais les 3 campings adjacents que nous envisagions pour la nuit sont pleins. Mon sac de linge sale n'est vraiment plus assez grand, quoique comme nous ne nous changeons plus tellement...la dernière machine à laver date de l'Albanie ! Mais avec Helmut, nous battons notre record avec une quatrième nuit de camping sauvage à la suite... Nous nous installons dans un petit village sur les hauteurs avec une belle vue sur la mer, à quelques centaines de mètres d'un petit restaurant qui nous semble tout à fait approprié pour le repas du soir ! Cela tombe parfaitement bien : poivrons farcis, spaghettis à l'encre de seiche, viande à la dalmatienne et escalope milanaise pour Paul! Repus, nous repartons même avec notre petit doggy bag.

Le lendemain, en route direction le nord, Zadar. C'est qu'on n'est pas d'ici quand même! Et en plus nous venons d'apprendre que nos copains les Pignons sont sur le point de récupérer leur super nouveau camion et qu'il serait possible de les rejoindre sur la route du retour pour finir le grand voyage en leur compagnie. Chouette!

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Petite pose au camping Peros à Zaton, à 20km au nord de Zadar. Nous avions besoin de nous reposer un peu et de réfléchir à la suite du parcours qui s'annonce déjà comme le retour vers la maison.

Beaucoup d'hésitations sur les prochaines visites. Plusieurs parcs nationaux autour de nous, mais le prix d'entrée nous rebute un peu. Aller sur l'île de Cres, sauvage, mais avec le prix et la durée du ferry (7heures) nous pensons qu'il faut avoir pas mal de temps sur place...les lacs de Plitvicke incontournables de la Croatie, du monde , du monde en perspective...

En fait, je crois que nous avons chaud et envie de rester tranquille. Finalement, les hasards du voyage ont choisis pour nous...

Nous arrivons au camping , installation, grosse grosse lessive, piscine et les enfants rencontrent 2 copains français, Loïze, 11 ans et Laslo 8 ans. Une famille de Millau, en voyage vers le sud, venant de Slovénie. Jeux de société, piscine, trampoline, Paul et Juliette sont ravis et nous nous reposons. Jeudi, journée au camping avec les nouveaux copains, balade tous ensemble à la plage, paddle et araignée géante! Discussions de voyages plus ou moins lointains !

Convaincus par leur expérience et parce que cette région nous attire depuis longtemps, c'est décidé nous mettons le cap vers la Slovénie, parc du Triglav, gorge de la Socca! 5h30 de route, nouvelle frontière.

Échange de numéros avec les copains et c'est parti ce vendredi 13 matin!

Finalement même à Zadar tout proche nous n'irons pas. Pour la suite, nous verrons ce que les Pignon et leur nouveau Boxie ont envie de faire !

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Nous traversons le Nord de la Croatie, nous entrons en Slovénie par un petit poste frontière dans la campagne et bien que les 2 pays fassent partis de l'Europe, c'est la première fois que le douanier nous demande si nous avons fourni un test PCR lors de notre dernier passage de frontière. Nous montrons nos certificats de vaccination, ce qui règle le problème.

La Slovénie, que nous traversons du sud est au nord ouest, nous fait penser à la Suisse. Des campagnes très vertes, des petits villages très fleuris et entretenus.

Après près de 6 heures de route, nous rejoignons le parc national slovène du Triglav, plus particulièrement la vallée de la Soca. Ici, comme dans tout le pays, afin de préserver la nature, les règles sont très strictes : pas de camping sauvage, il y a des panneaux partout. On nous a raconté que les rangers passaient avec des caméras thermiques pour voir si quelqu'un dormait à l'intérieur et verbalisaient en attendant que le fraudeur décampe...d'autres français nous on parlé d'amendes qu'ils avaient prises. Pour nous, ce sera camping.

Nous nous installons pour 2 nuits dans un grand camping à Kobarid. Au bord de la rivière Soca.

Le lendemain, le samedi, nous partons randonner. Une belle boucle autour de la rivière. Nous partons du camping et traversons un pont suspendu au dessus de la Soca. Nous grimpons jusqu'à un petit village, heureusement le chemin à travers la forêt est plutôt ombragé parce qu'il fait très chaud. Nous traversons de beaux potagers, de beaux jardins et arrivons à une petite pancarte "fresh drinks"! Il s'agit de boissons déposées dans un bassin en pierre sous une source d'eau. L'écriteau indique que nous pouvons nous servir et déposer dans la boîte en bois à côté une contribution au service. Des sodas, des bières, des boissons énergisantes pour les sportifs...les enfants n'en reviennent pas. C'est certain, que dans nos villages de montagne français, nous n'avons jamais vu ce genre de proposition. Nous continuons dans la forêt jusqu'à un autre pont sur la soca. Nous pique-niquons en bas. Une plage fait office de point d'arrivée d'excursions de rafting et de kayak de rivière. Il s'agit d'une portion difficile de la rivière, réservée au kayakiste entraînés. Nous tentons de nous baigner pour nous rafraîchir mais seul Paul réussit à entrer dans les 14 degrés.

Nous repartons en direction du camping en suivant l'autre rive de la rivière. Nous descendons à nouveau au bord par des escaliers (Paul a compté 430 marches...). Assez vertigineux ! Nous comprenons qu'il s'agit d'une portion aménagée pour descendre à la rivière avec son kayak sur le dos! Cette fois Pierre et moi allons aussi dans l'eau. Puis nous profitons du spectacle des kayaks qui passent dans les rapides devant nous. Nous en voyons un se renverser, impressionnant.

Notre chemin doit passer dans la forêt derrière pour nous éviter de reprendre les escaliers 😉. Mais la trace n'est pas du tout évidente, c'est peu emprunté ! Nous grimpons entre les arbres et débouchons dans les escaliers, sous le regard interrogateur des gens qui remontent...Le retour au camping est plus simple par une petite route bordée de mûres.

Quand même 5heures de marche pour 13km.

Le dimanche, nous partons pour une journée escalade. Nous avons, avant, besoin de faire quelques courses, mais nous constatons que vraiment aucun commerce n'est ouvert le dimanche ici. Ce sera pique nique frugal et restaurant ce soir !

Après un accès à la falaise à nouveau compliqué en raison des indications des sentiers, nous arrivons au pied des voies déjà dégoulinant de sueur. Pierre et les enfants font quelques voies mais il fait vraiment très chaud. Le ciel se couvre, un orage approche.

Nous rejoignons Bovec, à l'entrée des gorges de la rivière. Il s'agit d'une plaine entourée de montagne. Après 5 campings complets au bord de l'eau, nous trouvons une place au camping à côté du village. Bon repas de pizzas et calamars pour Juliette !

Lundi, location de VTT. Nous avons repéré hier les vélos, un seul vélo enfant en location, pour Juliette et Paul prendra un vélo adulte. Il est bien entendu très fier d'avoir un vélo de la même taille que sa maman...de toute façon, vélo ou pas il roule déjà plus vite que moi.

Pierre a repéré une belle boucle à travers la montagne et la rivière: 26km, 450m de dénivelés. Il y a eu un gros orage cette nuit, la température a un peu baissée et le ciel est couvert, tant mieux.

Le circuit débute sur une petite route qui grimpe au dessus de Bovec et rejoint un autre petit village. Nous faisons un petit détour pour descendre (et remonter !), voir une cascade ! Puis nous continuons sur un sentier de VTT. Superbe passage le long d'un golf perdu dans la forêt. Pique nique de burek au bord de l'eau, à proximité d'un camping pour kayakistes, avec magasin de sport...un joli T-shirt pour Paul !

Le retour se complique quand le chemin que nous devons emprunter est fermé par des grille. Pierre improvise et nous lui demandons de rejoindre la rivière par le pont suspendu que nous avons aperçu et de descendre pour nous baigner. C'est à partir de là que le sentier n'est plus adapté à nos vélos...chemin étroit plein de racines et de rochers. Pierre porte son vélo et celui de Juliette. Paul tombe dans le ravin un peu plus loin...plus de peur que de mal. Nous rejoignons une route après une montée dans les cailloux et la boue.

C'est une fois tout le monde remis de ses émotions et désaltéré que je me rends compte que j'ai la roue avant à plat. Ce n'est pas grave nous avons tout le matériel pour réparer. Il s'avère que la pompe qu'on nous a fournie est inutilisable, il en manque un bout...Pierre et Juliette vont frapper aux portes des maisons pour demander de l'aide. Un monsieur nous propose de venir réparer vers son garage puisqu'il a un compresseur. Pierre démonte la roue et tend la chambre à air au monsieur pour qu'il la remplisse. Je vois la chambre à air se gonfler et prendre une taille beaucoup trop grosse...Pierre lui dit "it's OK, it's Ok" mais je crois qu'il prend ça comme un encouragement ! Facile de repérer le trou ! Rustine et gonflage en béton de mon pneu (on dégonflera un peu une fois le monsieur parti)

Nous retrouvons les petites routes et sentiers adaptés aux vélos pour la suite et mise à part la chute de Juliette dans les cailloux en descente, tout va bien ! Une bonne glace et un donut bien mérités au retour !

Nous prenons la route direction l'Italie en rentrant. Une petite heure de route pour se rapprocher de notre lieu de rendez-vous avec les Pignon!

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Lundi soir nous passons la nuit à côté d'un petit cimetière, dans l'herbe. Beaucoup de moustiques nous obligent à manger à l'intérieur. La nuit un gros orage rafraîchit l'atmosphère.

Mardi, nous avons rendez-vous avec les copains les Pignon en fin de journée. Nous décidons de patienter dans un parc aquatique, ce que les enfants réclament depuis un petit moment... Il s'agit plutôt d'une grande piscine extérieure avec de l'herbe et des arbres et 4 grands toboggans. Après notre essai du toboggan spirale, nous pensons que les normes de sécurité ont dû évoluer depuis la construction ! Je prends beaucoup de vitesse et j'arrive dans le bassin, bien remuée. J'attends Pierre qui est parti après moi, il arrive très vite, une jambe qui dépasse du bord, le bonnet de bain tout tordu sur la tête...drôle mais une fois...repos dans l'herbe plutôt pour Pierre et moi. Les enfants adorent et jouent un bon moment.

Notre rendez-vous est fixé dans un agrituristico. Un vigneron qui met à disposition gratuitement un terrain au bord de ses vignes, dans son exploitation. Nous nous installons dans un grand espace en herbe, de l'eau est à disposition et de quoi vidanger le camion. Nous restons seulement contre une dégustation et achat de bouteilles de vin ! Du Lumbrusco, vin blanc et vin rouge pétillant.

Nous arrivons vers 18h, les Pignon sont installés depuis peu. Nous sommes super contents de les retrouver et de visiter Boxie, leur nouveau camion !

Le lendemain nous visitons la ville de Mantoue.

En Lombardie, à 45km de Vérone, Mantoue est une ville entourés de 3 lacs qui ont été créés à partir du fleuve. La ville s'est développée à la renaissance, sous le règne de la famille Gonzague qui l'a dotée de très nombreux monuments et œuvres d'art. Nous avons visité le palais ducal, une succession de pièces immenses décorées du sol au plafond avec des peintures, des tapisseries et des sculptures.

Nous visitons également un musée archéologique qui montre que la ville existait déjà à la préhistoire puis sous l'empire Romain. Le musée explique bien le travail de fouille, ce qui a bien plu aux enfants.

La ville est très agréable, quelques groupes de touristes mais une ambiance calme de dolce vita. Au goûter, nous nous laissons tenter par une dégustation de granités et de la tarte spécialitée de la ville: Sbrisolona. Une tarte façon pâte à crumble à l'amande et aromatisée à l'amande amère.

Nous faisons une deuxième nuit chez le viticulteur avant de prendre la route vers la Spezia et les Cinque terra.

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Pour visiter les 5 villages du fameux parc national des 5 terres, l'idéal est de dormir proche d'un village disposant d'une gare ou d'une liaison maritime avec les 5 villages. En effet, il n'est pas envisageable d'y aller en voiture, d'ailleurs seulement 2 villages sur les 5 sont accessibles par la route. Ils sont, par contre, tous reliés par le train qui va de Gènes à La Spezia et par des bateaux-bus.

Les villages sont accessibles par le Nord, du côté de Levanto, ou par le le sud par La Spezia du côté "Golfe des poètes ".

Les commentaires en ligne sur les campings ne sont pas très encourageants, surpeuplés, accueil désagréable et chers ! Après quelques recherches, nous pensons aller dans une aire d'accueil de camping cars à La Spezia, elle n'a pas l'air folichonne, parking goudronné, garés les uns contre les autres...mais semble être une des seules possibilités abordables et elle est reliée à la gare par le bus. Au moment de prendre la route, nous vérifions les derniers commentaires postés en ligne et ceux-ci parlent d'invasion de fourmis...c'est trop de compromis, il nous faut trouver autre chose!

Nous choisissons un camping dans la campagne au dessus de Levanto. Il nous faut 25 min de bus pour rejoindre Levanto puis prendre le train; seulement 2 bus par jour, ce sera départ à 8h35 ! Nous ne sommes pas déçus par notre choix, accueil sympathique, une sacrée manœuvre pour Julien et Boxie, mais nous sommes bien installés: à l'ombre et au calme. Nous sommes arrivés en début d'après-midi, petit repas et repos, jeux de société pour les enfants. Footing en fin de journée pour Pierre, Paul et moi, dans la belle campagne parsemée de petits villages perchés sur les collines boisées. Puis tout le monde se couche tôt pour un bon dodo avant la grosse journée de visite.

Réveil à 7h45, les sacs à dos ont été préparés la veille, à peine le temps de prendre un café et en route pour le bus. Le bus serpente sur la petite route, la vue sur les villages au soleil du matin est très belle. Nous nous dirigeons ensuite vers la gare de Levanto. Il nous faut des billets de train et des pass pour randonner dans le parc, soit quand même 40e par famille.

Nous n'avons qu'un arrêt de train à faire vu que nous avons décidé de descendre au premier des 5 villages en venant du Nord : 4 min de train, (c'était 3 heures de marche pour l'option sans le train), nous arrivons à Monterosso vers 9h45. Nous prenons un petit déjeuner, bien mérité, de croissants au chocolat et de foccacia à la tomate, et nous partons pour 2h de randonnée jusqu'au village suivant : Vernazza.

Les villages sont reliés entre eux par plusieurs sentiers, ceux qui longent la mer: en corniche sur les collines offrant des superbes vues, et ceux qui passent plus haut dans la montagne, reliant ainsi des villages encore aujourd'hui coupés du monde. C'est en suivant ces sentiers que se dévoilent le mieux, à mon sens, les villages cachés des Cinque Terre quand au détour de la montagne apparait l'ensemble de petites maisons colorées qui se détachent sur la mer.

Il fait très chaud sur le sentier qui est quand même partiellement ombragé et qui grimpe bien. Nous traversons des vignobles en terrasse et des portions de forêt, puis au détour d'un virage au plus haut du sentier, nous découvrons Vernazza, son port de petites barques de pêcheurs et ses maisons jaunes, orange et rouge dominées par l'église. On aperçoit également le tunnel du train et la foule massée sur la place devant le port. La descente est plus rapide et se termine dans les petites ruelles.

Nous nous installons sur un rocher de la jetée du port pour nous baigner et pique-niquer. Il y a beaucoup de monde autour de nous mais la vue est très belle et la baignade avec les poissons agréable et rafraichissante.

Après un bon moment de baignade et de saut depuis la jetée, nous retournons nous promener dans les ruelles. A ce moment, nous sommes vraiment frappés par le monde; La rue principale est bondée et il faut faire la queue pour avancer; De plus il faut très chaud ce qui rend l'atmosphère assez pesante. Nous décidons de reprendre le train en direction de Levanto, d'autant plus que nous ne savons pas exactement à quelle heure et où passe notre bus de retour au camping.

L'attente du train est plutôt stressante; Il est annoncé avec 15 min de retard et les quais se remplissent, obligeant les gens à se serrer et à se rapprocher du bord des voies. Il s'agit d'un train ordinaire, non pas d'un petit train touristique et quand il passe sur les quais, c'est à pleine vitesse. Plusieurs trains passent devant nous sans s'arrêter et sans ralentir, c'est un vrai tourbillon; les enfants tiennent leur casquette et nous nous baissons sur eux pour les protéger, impressionnant, Pierre est tout décoiffé... Heureusement le train arrive et nous pouvons tous monter à bord. 10 minutes plus tard , nous arrivons à Levanto.

Nous devons chercher où prendre le bus. Julien a prix en photo l'horaire d'arrivée au camping et le nom de l'arrêt. Nous demandons de l'aide à un monsieur, qui s'étonne que l'on ait choisi un camping aussi loin! Puis nous demandons à l'office du tourisme qui nous indique l'horaire et le lieu de passage. L'heure nous permet de nous promener un peu dans le village, beaucoup plus calme que les villages des 5 terres mais très joli!

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Nous ne nous sentons pas suffisamment en forme pour faire une deuxième journée aux 5 terre avec les trajets et le monde qui nous ont bien fatigué hier. Nous souhaitons plutôt faire une journée de détente, promenade et plage.

Nous prenons la route en direction de la côte entre Gêne et Levanto, aux alentours de Portofino. Il s'agit d'une réserve naturelle marine qui offre de belles plages.

Mais plutôt que de la détente à la plage, il s'agit plutôt d'une étape initiatique pour Boxie dans les petites ruelles des villes de la côte. Aucune possibilité pour se garer, du monde partout, nous font continuer notre route sans nous offrir la chance de nous reposer à la plage. Nous décidons de nous éloigner de la côte et de chercher un petit coin dans la campagne au bord d'une rivière.

Nous trouvons un endroit sympa vers Vobbia. Il s'agit d'un parking ombragé pour accéder à un château accroché dans la roche.

La rivière est accessible juste en dessous du parking. Nous trouvons ici le calme tant attendu! Nous y dormons le samedi soir.

Le dimanche nous continuons notre exploration de la campagne et nous tombons (après une petite route de montagne) sur un charmant village , Voltaggio, dont visiblement c'est aujourd'hui la fête! Il y a un grand parking en herbe avec des tables de pique-nique, une retenue d'eau sur la rivière aménagée en piscine avec une petit plage de cailloux, une grande aire de jeux pour les enfants et un petit centre avec un marché de petits producteurs et quelques boutiques. Nous déambulons avec plaisir; goûtons et achetons de l'huile d 'olive et des amarreti (petit gâteau aux amande croustillant et moelleux à l'intérieur).

Nous mangeons le soir au restaurant: anti-pasti de jambon de parme, burrata et poivrons aux anchois, des pâtes et des pizzas pour les enfants, puis un bon tiramisu! Un régal!

En rentrant aux camions, un manège de chaises volantes fait l'attraction du village; tous les jeunes sont réunis et l'ambiance festive nous gagne. Les enfants puis Pierre et moi nous laissons tenter par l'envolée des chaises! Même si nous ne parvenons pas à attraper le pompon qu'il faut arracher au vol en projetant la chaise de son partenaire dans les airs avec ses pieds...

Une excellente soirée; merci les copains!

Le lundi matin, nous profitons encore du village puis prenons la route vers Lorgues. Nous passons la nuit chez les parents de Béa. Notre dernière étape à Nîmes nous attend puis le retour à la maison.

Cette dernière étape en Italie était très agréable, même si à nouveau la côte nous a un peu déçue. Nous reviendrons dans les 5 terre en dehors de la période estivale.

Nous passons la frontière française lundi 23 Aout, soit 46 jours après notre départ! Nous sommes plutôt contents de rentrer, de retrouver le confort de notre pays et de comprendre ce que l'on nous dit (d'après Paul et Juliette), même si nous pensons déjà aux prochains voyages!

A bientôt

Les PicaPaju